La Culture en réformes!

Que dit d’important le nouveau Rapport sur le Patrimoine, paru ces jours-ci ? Nous vous le résumons! Car le nouveau ministre de la Culture, Franck Riester, a du pain sur la planche avec de nombreuses réformes et réorganisations en vue. Celle de son ministère et celle du Patrimoine, avec des suites à donner aux projets de la ministre précédente, Françoise Nyssen (Pass Culture ; Missions de Stéphane Bern, Rénovation du Grand Palais et Château de à Villers Cotterêt dédié à la Francophonie.). Voici ces réformes et ces projets, avec une petite vidéo-récréation au milieu!
I- GRANDS PROJETS 2019 DU MINISTÈRE DE LA CULTURE 
Les orientations qui suivent figurent toutes, avec les débats entre parlementaires, au Sénat, dans le Projet de loi de finances pour la Culture et le patrimoine en 2019 .  Certaines sont des réponses du nouveau ministre de la Culture, Franck Riester, d’autre des avis ou réponses de sénateurs. Je pense que ces orientations pourront vous aider à renforcer vos projets et les budgets qui vont avec !
1- Le Patrimoine, les Habitants et le Tourisme
Rappelons que 50 % du patrimoine protégé (inscrit, classé) se trouve dans les petites communes de moins de 2 000 habitants. C’est donc l’ensemble des régions qui bénéficient du  « rôle de levier que peut jouer le patrimoine pour la cohésion, l’attractivité et le développement des territoires. La restauration et la valorisation du patrimoine font partie intégrante d’une stratégie d’ensemble qui dépasse le seul champ des enjeux patrimoniaux pour englober l’attractivité des territoires et la revitalisation des centres-villes. Ce n’est pas un hasard si le programme 175 « Patrimoines » compte désormais parmi ses objectifs de « contribuer à la cohésion et au développement des territoires à travers leur mise en valeur patrimoniale et architecturale » et de « mieux articuler les politiques patrimoniales et les politiques en faveur du tourisme », disent les sénateurs, ICI.

2- TROIS GRANDS PROJETS de l’État en 2019 
– La restauration du château de Villers-Cotterêts –(250 millions) car le président de la République souhaite y installer un laboratoire mondial de la francophonie ;.
La rénovation du Grand Palais, dont le montant est estimé à 450 millions d’euros ;
Mieux mobiliser les politiques patrimoniales au profit de la revitalisation des centres historiques. Le plan « Action cœur de ville a été lancé en mars dernier au profit de 222 villes sélectionnées, avec lesquelles l’État a signé une convention de revitalisation dont la mise en œuvre court sur une période de cinq ans. Près de 60 % de ces villes sont dotées de sites patrimoniaux remarquables et le cœur de ville de près de 30 % d’entre elles est situé en abords de monuments historiques.
Les cathédrales, enfin, ne sont pas vraiment un nouveau chantier mais, pour votre information, leur gouvernance doit être révisée, selon le ministère de la culture et ses opérateurs« La gouvernance entre le clergé et l’État pour l’ouverture des cathédrales au public doit être reconsidérée. Il en va de l’avenir de ces bâtiments, autant cultuels que culturels »

3- LES SUITES DU LOTO DU PATRIMOINE ET DU PASS CULTURE
Voici les suites du Loto du Patrimoine et du Pass Culture, suites qui ont fait l’objet de nombreuses questions au nouveau Ministre, Franck Riester lors du débat budgétaire au Sénat, dont nous résumons les réponses.
a) Le Loto du Patrimoine : « Il faut d’abord évaluer le Loto du patrimoine avant de le pérenniser».  Intervention de Franck Riester)
Pour les 269 projets sélectionnés dans le cadre de la mission Stéphane Bern sur le patrimoine en péril ? Trois projets seraient financièrement favorisés l’an prochain : le château de Bussy-Rabutin en Côte d’Or, l’abbaye de Montmajour dans les Bouches-du-Rhône, et le château de Castelnau-Bretenoux dans le Lot(Voir ICI la liste)
b) Pour le Pass Culture :  le financement, le modèle économique, ainsi que la structure juridique du Pass culture doivent être précisés. Son cadre doit être innovant et je veillerai à ce que ce dispositif soit conduit dans les règles ». […]Une enveloppe de 34 millions d’euros lui sera réservée en 2019. Nous lancerons prochainement son expérimentation auprès de 10 000 jeunes dans les cinq départements test que sont la Guyane, le Finistère, la Seine Saint Denis, le Bas Rhin et l’Hérault

VOUS PRENDREZ BIEN UNE PETITE VIDÉO,  entre mes deux résumés de rapports ? Car si le patrimoine nous fait réfléchir, il nous permet aussi de rêver, d’imaginer, de nous inspirer de ses messages. J’ai bien aimé cette petite vidéo de Noël, car qui dit patrimoine dit château, puis cheminée et enfin dîner de Noël! Félicitations à Touraine CDT Val de Loire, Pays des Châteaux !


Vidéo Touraine CDT Val de Loire, le Pays des Châteaux

II- UNE MISSION POUR LA POLITIQUE DU PATRIMOINE et … UN RAPPORT !
Après les projets du ministère pour 2019, voici un Rapport pour « Déterminer le niveau d’exercice optimal de chacune des compétences composant la politique patrimoniale, afin de tendre à la plus grande efficacité. »
– Ce Rapport est le bilan de la « Mission sur le patrimoine, des outils au service d’une vision », demandée par la ministre en juillet dernier à Philippe Belaval, Président du Centre des monuments nationaux (CMN)
depuis 2012. Pour rédiger des préconisations, Philippe Belaval a rencontré 125 personnes dont la liste est donnée en fin du rapport
Voici donc un résumé des changements qui concerneraient la Culture et le Tourisme lorsqu’ils doivent travailler ensemble !
♦ L’Etat, dit Philippe Belaval, reparle du patrimoine et veut « rompre effectivement avec la longue période durant laquelle, en dépit de l’engagement sans faille de nombreux acteurs, publics comme privés, et un nombre élevé de résultats remarquables, la politique patrimoniale n’a pas occupé la place qui aurait dû être la sienne parmi les politiques publiques. ».
L’auteur cite donc les causes de cette nécessaire réorganisation : les hésitations face aux mutations en cours, une perte de repères, un manque de lisibilité de la politique de l’Etat et le manque d’information exprimé par de nombreux acteurs du patrimoine»(Page 5). La succession de réformes législatives et réglementaires (loi « Liberté de création, architecture et patrimoine », Loi ELAN…) et la création de grandes régions demandent une réorganisation de l’Etat, et en voici les principales composantes :
1- le ministère de la Culture est l’acteur principal de l’État en matière d’architecture et de patrimoine»( page 10). Philippe Belaval évoque, de façon générale, la nécessité d’un « Réarmement intellectuel et scientifique » de l’échelon central qui, à mots couverts, ne va pas très bien.
2- Mieux relier Patrimoine, Musées, Environnement ! Aujourd’hui la division des deux ministères, Culture et Environnement, est préjudiciable. La division actuelle est forte entre « les sites présentant « du point de vue historique, architectural, archéologique, artistique ou paysager un intérêt public », et qui sont protégés par le code du patrimoine et le ministère de la Culture, et les sites présentant « au point de vue artistique, historique, scientifique, légendaire ou pittoresque un intérêt général », protégés par le code de l’environnement et le ministère de la transition écologique »(Photo : Grand Hôtel Dieu de Lyon)
3- L’approche « métiers » est conservée (c’est-à-dire les musées, les monuments historiques, l’archéologie…) mais qui devraient être regroupés en « pôles » (pôle « scientifique et régalien », pôle « de l’évaluation et de la prospective », pôle « de l’enseignement, de la formation et de la recherche », pôle « de l’ingénierie culturelle et des opérateurs », pôle « administratif et financier »).
4- Les DRAC (Directions régionales des Affaires culturelles) conservent leurs missions qui sont ‘enrichies en déconcentrant certaines missions de l’administration centrale comme par exemple la validation des projets scientifiques, culturels et éducatifs des musées de France et l’attribution des labels abordés par le ministère’ (p. 21).
5- Dès juillet dernier de gros chantiers ont été ouverts comme la Fusion RMN/Grand Palais avec le Belge Chris Dercon nommé Président le 7 novembre dernier pour cinq ans, ou encore la fin de l’ouverture, après restauration, de l’hôtel de la Marine (ouverture prévue fin 2019, ou début 2020 , avec plusieurs parcours de visite.
POUR EN SAVOIR PLUS
SÉNAT : SESSION ORDINAIRE DE 2018-2019 AVIS Enregistré à la Présidence du Sénat le 22 novembre 2018 au nom de la commission de la culture, de l’éducation et de la communication  sur le projet de loi de finances, adopté par l’Assemblée nationale , pour 2019,TOME II- Fascicule 1 Par M. Philippe NACHBAR, Sénateur
– Le Rapport Belaval de Philippe , et merci La Gazette des Communes ! est ICI.
Les secrets du rapport Belaval , La Tribune de l’Art-
-Interview dans la Tribune de l’art de Philippe Belaval « Le CMN est au

service des monuments »

Mes photos : Le Carlton Hôtel, Cannes- La Bourse du Commerce et le Grand Palais(Paris) – Grand Hôtel Dieu de Lyon (futur musée de la Gastronomie)et Cathédrale de Bayeux. Pour les deux bolides enguirlandés, à côté de Ken le Touriste Parfait : nous sommes à Miami, à la Grande Parade de Noël la Communauté de Valdosta, en 2015!Auteur : Michael Rivera Wikimedia-CC BY-SA 4.0.

 

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Ken devant l’Oasis Skyway Garden Hôtel de Shanghai

KEN LE TOURISTE PARFAIT était en train de siroter son jus d’ananas au bord de la piscine de leur villa à L.A quand son ex, Barbie Chérie, lui demanda de venir l’aider. En fait Barbie avait décidé de ne plus mettre des tonnes de décorations de Noël sur leur villa. Quelques lasers suffiraient…Et de mettre le paquet sur leurs deux voitures! Pas trop bien? Ken, qui avait passé sa semaine en jets privés, multipliant les réunions d’Affaire et les Palaces en Chine, en Russie et en Australie, décida de s’en occuper…

 

 

 

 

 

 

 

Le Reggae et Grasse au Patrimoine UNESCO

Le Comité de sauvegarde du patrimoine culturel immatériel de l’UNESCO s’est réuni pendant six jours, du lundi 26 novembre au samedi 1er décembre 2018 et a inscrit sur la liste 31 nouveaux biens culturels. D’habitude l’UNESCO labellise des coutumes très locales, très peu connues des autres habitants du monde et généralement connues par les seuls « anciens » dans leur pays (A voir ici)  . Mais, cette année, deux grands noms sont récompensés:  le Reggae, musique née à la fin des années 1960 en Jamaïque et le Parfum de Grasse. Cette double inscription  est une vraie reconnaissance et va très certainement leur assurer un rebond en notoriété partout dans le monde. Car, entre vous et moi, quel Label, dans le monde, est plus convoité que celui du patrimoine culturel de l’UNESCO?

I- POURQUOI L’UNESCO A EU RAISON d’ajouter le Reggae à sa liste du patrimoine culturel ! Non seulement le Reggae n’est pas une pratique culturelle confidentielle et connue des seuls proches de la Jamaïque, mais, et c’est important, il n’est pas fait que de musique ! C’est « un phénomène social et politique très important » dit aujourd’hui Christopher Partridge dans un très bn arrticle de The Conversation (Réf. ci-dessous).  Le Reggae dépasse ses musiciens, car cette musique a apporté une «contribution importante au discours international sur les questions d’injustice, de résistance, d’amour et d’humanité». Né à Kingston dans les années 1950, le Reggae est jamaïcain (en particulier grâce au mento , musique folklorique )mais aussi hybridé de ska,de rock et de jazz, du Calpypso des Caraïbes, et enfin du  rhythm and blues.

Le reggae est une musique pour la résistance et la paix : à l’origine le Reggae, c’ est la musique des invisibles, des opprimés, de la pauvreté et de l’insécurité, suite des souvenirs des périodes coloniales et des  répressions de révoltes populaires. Impossible de  lire l’histoire de la Jamaïque (Wikipedia) sans une grande tristesse, l’île ayant  connu à peu près tous les grands malheurs des siècles passés. . Christopher Partrige évoque pourtant  un moment- clé de l’histoire politique jamaïcaine et de l’histoire du reggae : le  Concert de la Paix du  22 avril 1978(One Love Concert), organisé par Bob Marley au Stade national de Kingston.Ce soir-là,  le Premier ministre Michael Manley,  le chef de l’opposition Edward Seaga se sont embrassés et ont embrassé deux chefs de gang rivaux, Bucky Marshall et Claude Massop, puis les Rastas de la musique Raggae qui les avait invités.   Cela ne dura pas, hélas, mais l’histoire fut relayée dans le monde entier ( Voir The Guardian,  ICI . Le Reggae compta aussi dans les mouvements de libération des noirs d’Afrique du sud contre l’apartheid (The Conversation). Plus tard, le Reggae fit partie de très nombreuses Rencontres musicales mondiales contre le Racisme, comme celle de RAR, Rock Against Racism associé à la Ligue antinazies qui se sont vite transformées en rencontres populaires.
VIDEO – CULTE! Terminons avec cette si grande chanson, No Wonan No Cry,de  Bob Marley (Durée 7 :19) en  1979, qui a déjà été vue 154,278,536 de fois depuis sa mise en ligne sur You Tube en 1985! Moga/You Tube.

II- LE PARFUM à GRASSE
« Les savoir-faire liés au Parfum en Pays de Grasse » ont aussi été inscrits au Patrimoine culturel immatériel par l’UNESCO par le comité Intergouvernemental réuni du 26 novembre au 1er décembre 2018 en République de Maurice. Ces savoir-faire recouvrent trois aspects différents, détaille l’Unesco dans un communiqué: « la culture de la plante à parfum, la connaissance des matières premières et leur transformation et l’art de composer le parfum« . La ville de Grasse, berceau de la parfumerie mondiale, comptait sur cette inscription pour mieux protéger ses champs de tubéreuses ou de jasmins.

1) GRASSE, dans le somptueux l’arrière-pays de la Côte d’Azur, est une ville mondialement connue pour son industrie du parfum et des arômes qu’elle produisait déjà au XVIe siècle pour apprêter les peaux de ses tanneries, disparues depuis. C’est aussi une Cité créative, et une ville que j’aime beaucoup car chaque fois que j’y vais elle fait des progrès : avec une très riche architecture, elle sait aussi attirer les vraies compétences actuelles, rester vivante, s’embellir sans se museïfier. La ville compte aujourd’hui 53 000 habitants (centre et hameaux) et s’étend sur un bassin d’emploi et d’influence de 100 000 habitants. L’industrie du parfum emploie 3000 professionnels de la filière à Grasse. Le secteur, parfums, arômes et cosmétiques, représente une soixantaine d’entreprises pour environ 4.600 emplois direct autour de Grasse, pour un chiffre d’affaire de 600 millions d’euros.
– 1- Moins de bétonnage, plus de plantes à parfum ! Voilà en résumé l’esprit du nouveau Plan Local d’Urbanisme de la ville de Grasse, depuis très longtemps consacrée au Parfum mais, avec la spéculation immobilière et surtout beaucoup de concurrents moins chers, tout avait failli disparaitre dans les années 2000. Problème : comment gard. er des terrains horticoles sur la Côte d’Azur?
 2- Depuis 2014, la ville et ses partenaires ont a beaucoup travaillé et Le Conseil municipal a voté un nouveau PLU qui « multiplie par cinq les surfaces agricoles, ce qui libère près d’une centaine d’hectares de terrains déjà viabilisés ou promis à une urbanisation. « Au total, ces surfaces agricoles passent de 178 à 928 hectares, dont 70ha d’ores et déjà sanctuarisés pour des plantes à parfum, dans les quartiers de Saint-Marc et Saint-Mathieu abritant des traces d’un passé horticole, mas, restanques.»
Nathalie Campana, directrice générale adjointe de l’urbanisme de Grasse, explique aussi que les objectifs sont de faciliter l’installation de jeunes agriculteurs et, sur des surfaces plus petites, faciliter le maraîchage. L’objectif es bien entendu de faire prospérer les compétences et savoir-faire locaux, mais aussi de conforter le développement économique : »Les parfumeurs qui achetaient la rose et le jasmin en Afrique du Nord reviennent aujourd’hui à la marque Grasse, pour le terroir, pour l’aspect qualitatif et moins dans la production de masse »
-3- Le renouveau d’un territoire
« Mondialement réputée, la production locale de plantes à parfum à Grasse a été menacée de disparition au milieu des années 2000 par la concurrence des fleurs cueillies à moindre coût dans le reste du monde et la pression immobilière, très forte sur la Côte d’Azur. Si, avant la guerre, la production battait son plein ( 1.600 tonnes de roses Centifolia et 2.000 tonnes de jasmin Grandiflorum en 1939), elle déclina (300 tonnes en 1971) peu à peu jusqu’aux années 2000, puis reprit à nouveau et en 2017, la production de roses dépassa 80 tonnes pour 49 hectares cultivés et atteint 11,5 tonnes pour le jasmin (5 à 7 hectares cultivés)(Selon les communiqués de la ville et les chiffres de Prodarom, le syndicat national des fabricants de produits aromatiques).

III- LE PATRIMOINE IMMATÉRIEL, petit rappel !
LE PATRIMOINE CULTUREL n’a jamais été limité aux monuments, aux collections d’objets et aux différentes pratiques artistiques. Car ce patrimoine comprend aussi les façons de vivre, les traditions, les savoir-faire des hommes et des femmes de tous les pays du monde. Les connaitre, les étudier let les faire respecter localement et bien sûr par les touristes, c’est tout ce travail qui est promu par l’UNESCO dans sa Convention pour le Patrimoine Immatériel de2003.

Plus précisément, cinq grands domaines ont mis tous les pays d’accord :
1. les traditions et expressions orales, y compris la langue comme vecteur du patrimoine culturel immatériel;
2. les arts du spectacle;
3. les pratiques sociales, rituels et événements festifs;
4. les connaissances et pratiques concernant la nature et l’univers;
5. les savoir-faire liés à l’artisanat traditionnel.

IV- CONCLUSION
1- Ce patrimoine culturel immatériel est très fragile, mais il est la clef du maintien de la diversité et face à la banalisation et mondialisation des pratiques .Il est d‘ailleurs souvent la seule pratique authentique, car si les monuments que l’on visite ont perdu leur valeurs d’usage (temples, églises, château fort…) les façons de faire conservent des particularités locales, même si elles évoluent.
2- Localement, dans les grandes régions du monde, il est le marqueur des de ce qui sera « transmis » aux générations suivantes. «Cette transmission du savoir a une valeur sociale et économique pertinente pour les groupes minoritaires comme pour les groupes sociaux majoritaires à l’intérieur d’un État, et est tout aussi importante pour les pays en développement que pour les pays développés. »
3- Enfin, à mon avis : puisque l’on parle beaucoup de destinations authentiques, du partage d’idées entre habitants et touristes, d’une meilleure connaissance de l’autre (un touriste face à un habitant et réciproquement), le patrimoine immatériel propose une qualité de dialogue inégalée. Il favorise les rencontres, car les questions posées portent sur les savoir-faire et s’adressent donc à des gens, plutôt qu’à des livres ! « Avoir une idée du patrimoine culturel immatériel de différentes communautés est utile au dialogue interculturel et encourage le respect d’autres modes de vie », résume l’UNESCO. Et sans doute la paix !
Mais ce dialogue est aussi une source d’échanges, de changements, d’Avenir. L’histoire du Reggae ne raconte d’ailleurs pas autre chose : une musique hyper locale qui commença dans les ruelles de Kingston, puis connut un immense succès international. Avec ce projecteur de l’UNESCO, ces métissages vont continuer!

V- SITES, ARTICLES, REVUES AYANT INSPIRÉ cet article
-Excellent  article de Conversation, par Christopher Partridge, Professeur d’études religieuses, Université de Lancaster le 3 décembre 2018, est à lire sur ce lien
– The Indépendant : les luttes du Reggae contre le racisme 
Site officiel de l’UNESCO : “Qu’est-ce que le patrimoine culturel immatériel?”© UNESCO
– Le Monde  du 29 novembre 2018
BOB MARLEY est né le 6 février 1945 à Nine Miles (Jamaïque) et mort le 11 mai 1981 à Miami (États-Unis à 36 ans, d’un cancer. Auteur-compositeur-interprète, chanteur et musicien jamaïcain, il Marley reste à ce jour le musicien le plus connu du reggae qui a offert une audience internationale à la musique jamaïcaine et au mouvement rastafari . Il a vendu plus de 200 millions de disques à travers le monde (Info site officiel et wikipêdia)
– Grasse : Revue Challenges et réaction des acteurs locaux, vidéos du Maire, de FR3, etc…

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KEN ET REVE DE NOEL

KEN LE TOURISTE PARFAIT hésitait…Président, cela lui disait. Mais n’aurait-il pas trop de responsabilités? Pourrait-il s’entourer« à sa façon »? Et tous les jaloux qui l’attendaient au tournant, le laisseraient-il en paix pendant quelques années? Mais à l’idée de vraiment partir « pour de bon », il se ravisa : oui, ce job de touriste parfait l’enchantait, avec ses incessants palaces, voyages autour du monde et ses réunions d’affaires…Et puis son ex, Barbie Chérie, avait vraiment besoin de lui. Elle lui dit d’un air léger : « Ken, il me faut une voiture neuve, ce mois-ci, mais j’aimerais tellement que les phares soient en diamants! Alleeeez, Ken, juste pour Noël ? S’il te plait !».Il lui fit son plus beau sourire.

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– PHOTOS de Bob Marley : CC BY 2.0 – Fichier: Bob-Marley.jpg Création: 6 juillet 1980- Auteur Eddie Mallin — https://secure.flickr.com/photos/dubpics/5619960763/ Bob Marley live in concert in Dalymount Park on 6 July 1980.- Bob Marley en concert, Suède, 1978(gros plan) Caspiax — Own work, filmed with video camera by me (Caspiax) during concert performance Gröna Lund, Stockholm, 1978, filmclip digitally improved by me (Caspiax) 2009-08-05.Marley filmed from left stage door during concert in Stockholm- Maison de Bob Marley à Nine Miles.- david_e_waldron — https://www.flickr.com/photos/dwaldron/450610377
CC BY-SA 2.0- File:Bob Marley house in Nine Mile.jpg Création : 24 décembre 2005
– Rita Marley et les I Threes.CC BY 2.0File:Bob Marley I Threes.jpg Création : 6 juillet 1980- Auteur: Eddie Mallin — https://secure.flickr.com/photos/dubpics/5620488780/The I Threes, the backing vocalists of Bob Marley and The Wailers. Photo taken during the Bob Marley Dublin Ireland Concert on 6 July 1980, Dalymount Park. From left to right: Judy Mowatt, Rita Marley, and Marcia Griffiths. They used to do a set before Bob Marley would go on stage as a type of introduction.
-PHOTOS de  Grasse : vue générale de la ville : La permission est donnée de copier, distribuer et / ou modifier ce document selon les termes de la licence de documentation libre GNU ,
– Grasse : jasmin . Auteur Par Aquaversus — Travail personnel, CC BY-SA 4.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=47974025
– Photographie d’un rue de Grasse. A droite, la façade du musée des arts et de la tradition provençale et la parfumerie ancienne Hugues Ainé . Auteur : Remi Mahel (Je, détenteur du droit d’auteur de cette œuvre, libère cette œuvre dans le domaine public . Cela s’applique dans le monde entier.)

 

Destination Culture!

Aujourd’hui nous vous présentons de nouvelles ressources pour enrichir votre ingénierie d’une destination culturelle. Nous avons choisi trois sources d’informations précieuses : TOM Travel, qui fait toujours un tri judicieux pour nos usages numériques d’avenir ; un nouvel ouvrage coordonné par Marie- laure Desmet qui est un vrai Guide Pratique pour situer et développer votre destination ; et la plateforme Data Tourisme, encore un peu jeune et incomplète mais il y en a d’autres, localement !

I- TOM TRAVEL et l’Innovation touristique
Lors du très récent Campus Européen de l’Innovation Touristique (CEIT), Guillaume Poulain, Rédacteur en Chef de TOM, a animé une table ronde consacrée aux technologies qui permettent aux destinations de se promouvoir et de fidéliser leur clientèle touristique. Le  compte-rendu de cette rencontre est ici,et voici la petite liste des applications qu’ils ont retenues. Un article d’Hugo Pellegrin, novembre 2018.
SUR QUELLES TECHNOLOGIES  MISER POUR LES DESTINATIONS ?

– AIVE, pour créer des contenus vidéo en une heure » Armelle Solelhac, CEO de Switch, a expliqué que les acteurs du Tourisme ne savent pa toujours monter des vidéo, malgré de très nombreuses données qu’ils possèdent en interne. Bien les présenter avant de les poster sur Instagram ou Facebook est important, évidemment.
 MY TRIP TAYLOR , pour démocratiser le tourisme d itinérance, selon Pascal Cotte, COO de  s’est fixé l’objectif de 60 000 km de parcours sur le sol français d’ici fin 2018.MyTripTailor, ce sont  92 itinéraires et 500 étapes qui ont été construits en collaboration avec les territoires, les labels et les fédérations les châteaux de la Loire à vélo, l’œnotourisme en Bourgogne, l’Auvergne en moto! Un article d’Hugo Pellegrin,11.05.2018)

PAYINTECH, pour fidéliser les visiteurs et promouvoir les activités que le territoire organise ; /Promouvoir son territoire et les activités qu’il organise. Conseillé par Christian Delom, COO de Boobuz et qui la mis en œuvre Payintech avec le le Pass Pyrénées2Vallées (Article Hugo Pellegrin, 07.18, en photo à gauche)

ULYSSE, pour tirer parti de vos données (data), grâce à °Guillem Salles, co-fondateur et data strategist chez Ulysse ,  start up lancée il y a deux ans, qui vous aidera à valoriser et gérer les données de votre destination. A mon avis c’est une tâche tout à fait prioritaire, à ne pas confondre avec d’autres, dès lors que vous avez envie de vous faire reconnaitre ou reconnaître.(Notre photo : Guillem Salles.)
– La data est sans doute le chemin le plus court pour « développer une stratégie offline, online, interne et externe », comme l’écrit Guillem Salles dans cet article de Yael David , 15 mai 2018.

II- QUELLES DONNÉES pour travailler ? Le projet de plateforme Datatourisme avance , projet qui a pour vocation de faciliter l’accès aux données publiques d’information touristique dans une démarche d’open data. A terme il servira à la  création de nouveau services, comme le dit TOM Travel dans cet article. En attendant,  il y a de plus en plus de start up qui peuvent vous aider, directement, à utiliser les données locales, comme Ulysse, ci-dessus , ou des services internes des collectivités territoriales.
Tourisme et data : une association gagnante ? A l’occasion du 4è Forum numérique des collectivités locales, organisé par la Gazette des communes, qui s’est tenu le 15 novembre 2018 à Paris, un focus a été présenté par Pascale Vinot (Tourisme & Territoire) sur le thème : « Tourisme et data : une association gagnante ? » /
• Retrouvez les éléments présentés lors de ce Forum du 15 novembre :
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III- UN OUVRAGE SUR L’INGÉNIERIE DES DESTINATIONS TOURISTIQUES :  Le Développement touristique et l’internationalisation des destinations, vient de paraître. J’ai donc extrait de cet excellent guide pratique les données les plus « culturellement » compatibles, pour vous faciliter la vie et parce qu’il n’y a aucune raison que les visiteurs étrangers n’aillent qu’à Paris ou au Mont-Saint-Michel! Ce livre est un véritable guide pratique pour vous expliquer comment bien décider de votre « destination », en mesurer les atouts, les faiblesses, et mieux valoriser ce à quoi vous tenez. Donc des outils, de très bons conseils et un petit prix pour un livre professionnel (24,95 euros) . Voilà de quoi vous donner envie :
Liste , parmi les fiches pratiques, de celles intéressant plus particulièrement l’ensemble des trois acteurs (Tourisme, Culture et Numérique):
– Courbe de vie d’une destination touristique (Eh oui ! ça va, ça vient !)
– Analyse classique d’une votre destination (Atout, faiblesses, menaces, opportunités)
– Elaboration d’une stratégie de destination
– Principes d’un schéma d’accueil et de diffusion de l’information
– Tableau de bord d’une destination touristique
Enfin je vous conseille aussi cet ouvrage pour trois raisons :*
1- Ce terme de « destination » prévaut, aujourd’hui, bien pratique pour renforcer la tables des acteurs du développement territorial! (Notre schéma , ci-dessous, extrait de l’ouvrage) et pour avoir une idée du positionnement de votre offre culturelle ou pour gagner en visibilité, vous avez tout intérêt à vous rapprocher des professionnels dont c’est le vrai métier, ceux du tourisme !
2- Le tourisme est aune activité transversale qui doit associer un grand nombre d’acteurs, explique très bien l’excellente auteure, Marie-Laure Desmet, qui a coordonné l’ouvrage : en construisant une stratégie avec tous les acteurs du tourisme, vous gagnerez donc de nouveaux partenaires, c’est-à-dire des  compétences, et  autant d’ambassadeurs locaux pour parler, au mieux, de votre site culturel !L’ouvrage , à acheter neuf ou d’occasion, ICI!  (Coll. Ingénierie et développement touristique; Octobre 2018 – 118 pages -Atout France – 24.95€ – ISBN : 978-2367110646)

 

3- Parce que, grâce à ce livre, vous en relirez un autre ! Pour introduire ou compléter le Guide Pratique et pour les stratégies particulières de la Culture et du Numérique, notre  livre-Culte  reste cependant l’excellent Piloter l’Attractivité touristique des destinations urbaines, de Marie-Laure Desmet, livre très expert sur les deux thématiques qui manquent tout de même à ce livre récent sur Le Développement touristique et l’internationalisation des destinations ,surtout quand on connait les très bonnes stratégies de centaines d’excellentes destinations 100 % culturelles, en France et à l’Etranger. Nous avions rédigé un billet lors de sa parution en 2012 , La Bible du Tourisme en Ville , que je vous propose e relire ou de découvrir! et j’ai relu en vitesse l’ouvrage qui date de 2012 mais est encore tout à fait  adapté pour les professionnels de la Culture et du Tourisme Créatif ou Expérientiel qui souhaiteraient construire des stratégies « numériques et culturelles » avec les acteurs du Tourisme !
Pour commander l’ouvrage neuf ou d’occasion : Piloter l’attractivité touristique des destinations urbaines Broché – 2 mars 2012, de Marie-Laure Desmet, Ed. Atout France , c’est ici !
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KEN LE TOURISTE PARFAIT  aimait beaucoup, en France, la tournure que prenaient les choses : à Paris, tous les samedis étaient  un peu risqués, depuis quelques jours, mais cela lui avait permis de visiter toutes les autres villes et campagnes de France! Autrefois, son ex, Barbie Chérie, classait toujours les villes  du monde par le nombre de Marques pour son Shopping mais, depuis qu’elle les trouvait en Californie, Barbie avait décidé de visiter l’art contemporain où ancien, où encore les lieux d’histoire et de ceux de Sciences ! Ken,  toujours animé par d’autres motivations (Le nombre de réunions d’Affaires qu’il pourrait tenir dans chaque site et les sommes astronomiques qu’il pourrait y  gagner…) était ravi de ces « récréations » qui lui changeaient les idées!