Toulouse et son Minotaure

La Ville de Toulouse vient offrir à ses habitants une véritable surprise, avec ce spectacle inoui d’animaux géants  qui ont déambulé dans ses rues, “comme des machines” pendant quatre jours (1-4 novembre).Entre 800 000 et 900 000 personnes se sont rassemblées pour vivre cette expérience. Pour la Ville, cet événement était une forme de première pour engager une nouvelle politique culturelle, plus créative, sur le modèle de celle de Nantes et avec  l’un de ses meilleurs talents, François Delarozière. En espérant que, comme pour Nantes, les effets en soient bénéfiques  grâce à l’adhésion des habitants, des retombées économiques, une nouvelle attractivité. Même si la ville était déjà très dynamique,  jeune (120 000 étudiants), très ouverte sur l’extérieur et  bien décidée à préparer l’avenir!

– I- C’est FRANÇOIS DELAROZIÈRE ET SA COMPAGNIE qui ont  créé ce nouveau spectacle toulousain, le Gardien du Temple, dans le sillage des Machines de  Nantes qui avaient accompagné le renouvellement urbain de la pointe ouest de l’Île de Nantes mené par Alexandre Chémetoff. Cet équipement touristique et culturel ouvrait déjà la voie aux « machines de villes », projet artistique inédit en France et rarissime en Europe.On connait tous le fameux éléphant qui transporte volontiers des touristes dans sa nacelle, ou le Carrousel des Mondes marins. Berlin, la Chine ou le Canada ont adoré ces machines et leur étrangeté. Voici le Gardien du Temple à Toulouse, pour vous faire une petite idée! Et un petit Livret qui vous raconte la déambulation du Minotaure et de d’Ariane, ICI!

1) LA COMPAGNIE LA MACHINE PRÉSENTE LE GARDIEN DU TEMPLE, spectacle de rue -1er au 4 novembre.   Le Spectacle de quatre jours commence avec la déambulation du Minotaure de 47 tonnes, et 13 mètres de haut et 16 mètre de long , une machine animée par seize machinistes ! Le Minotaure sortira de son labyrinthe de Toulouse et sera guidé par le fil de l’Araignée Géante, Ariane, qui le guidera VIDEO : Le gardien du temple –
VIDEO! Toulouse acte2 scène1: Ariane, l’araignée, se dirige vers Le Minotaure pour le guider. Le Minotaure se réveille et part se perdre dans la dédale des rues de Toulouse pour finir par s’endormir sur la place du Salin

 

2) COMBIEN CELA A-T-IL COÛTÉ? les coûts ont aussi été annoncés par le maire lors de la conférence de presse : 21 M€ le coût du spectacle, 2,5 M€ du Minotaure et 15 M€ pour la construction et aménagement de la Halle de la Machine à Montaudran où seront présentées les créations de la compagnie dans la durée. Soit près de 20 M€ pour l’accueil de la Compagnie, au-delà du spectacle.(Voir ici la Dépêche du Midi ICI) « Toulouse métropole versera 577 000 € par an à La Machine, soit plus de 15 M€ sur dix ans. C’est un contrat équilibré pour un projet très beau et très ambitieux », dit l’Adjoint au maire Chargé de la Culture dans la presse (La Dépèche)!

3) Bon accueil de la Presse ! « La presse nationale est venue nombreuse à la conférence de Presse . Et les images du Minotaure ont été vues aux Etats-Unis, dans le prestigieux New York Times, au Japon, en Allemagne, en Hollande, en Belgique, en Grande-Bretagne, en Espagne ». Et le Minotaure a créé le fameux effet viral, avec des millions de personnes qui ont relayé leurs photos, vidéos dans le monde entier. Grâce à des machines qui retraçaient l’épopée de la mythologie grecque…. La Ville attend quelque 200.000 visiteurs l’an prochain et la compagnie crée 35 emplois. La mairie prévoit déjà des packages Aéronautique-la Machine-la Cité de l’espace, pour les futurs touriste

II – UNE LONGUE GESTATION DU PROJET A TOULOUSE ! « Les machines géantes de la Compagnie de La Machine, dirigée par François Delarozière, sont sortie le 1er novembre d’une longue période d’hibernation pour envahir le centre de la Ville de Toulouse Mais cela aura pris des années et aura vu les différentes majorité municipale s’étriper sur le projet », nous explique France3 Occitanie ainsi que le font aussi des journaux locaux.(Par FV avec AFPPublié le 31/10/2018 ).

Entièrement “inventé” et créé pour Toulouse, Le Minotaure était en sommeil depuis 2013 dans l’usine de Tournefeuille (Haute-Garonne) et il a dû attendre cinq ans pour rejoindre sa mission à Toulouse
Décidée par Pierre Cohen, maire de la précédente municipalité, le projet ne fut pas prioritaire pour le nouveau maire, Jean-Luc Moudenc :”Certes, c’est un bel objet mais c’est un très gros investissement culturel” avec 5,7 millions de subventions sur dix ans, et 2,2 millions pour le spectacle. Le Minotaure avait besoin d’une « écurie » de 6000 m2 pour l’abriter avec 60 à 80 autres créatures, et entretenir ses mécanismes sophistiqués, et tech. Une Halle des machines avaient été choisie, qui hérissa hérissait aussi les amateurs du lieu de mémoire sacré de la halle, « en bordure de la piste légendaire qui vit décoller Mermoz et Saint-Exupéry » mais elle fut cependant restaurée (16 M€).

HAPPY END ! Finalement, la ville a réuni deux projets en un seul lieu, baptisé “la Piste des géants”, où la mémoire illustre des pionniers de l’aéropostale côtoie les créatures monumentales de la Halle. Le temps faisant son oeuvre, Jean-Luc Moudenc est devenu aujourd’hui… un fervent supporter de la place de La Machine et du Minotaure à Toulouse.
et INCROYABLE MAIS VRAI ! Je ne résiste pas à vous dire aussi que les machines géantes avaient été chassées de Toulouse par Dominique Baudis à la fin des années 80, quand elles étaient estampillées Royal De Luxe. « L’ancien maire Dominique Baudis n’avait pas apprécié qu’on fasse rôtir un bus de la ville sur un tourne-broche géant. », cite la presse.

III- CONCLUSION
Trois remarques pour terminer :
– 1- Avec ce projet, Toulouse a pris le parti de « sortir des petites boites », comme dit en plaisantant Jean Blaise : des artistes dans la rue, des scénographies dans la ville, si elles sont fortes comme celles de la Compagnie La machine, assurent une vraie mixité des visiteurs culturels, français ou étranger, mais aussi une adhésion des habitants bien plus facile quen extérieur que dans les lieux fermés. Les « Petites boites » , spécialité culturelle, ce sont tous les lieux fermés, comme les théâtres, es musées, les opéras ou autres sites tout de même assez étanches entre eux, et entre eux et la vie de la cité ( quotidienne ; économique ; politique ; touristique, etc…)
2 – L’essaimage des stratégies du développement créatif de « Nantes » continue : – Le Havre-Calais, Toulouse, mais sans doute des villes de pays étrangers visités comme la Chine ou l’Allemagne !
3- Une Creative City n’est pas un mot creux. Je dispose de deux bon mètre linéaires d’ouvrages sur mes étagères qui tous ont trait à la question « Comment créer une Créative City »! D’excellents exemples dès des années 1985- 2000, ont montré que si une ville ou un autre territoire s’appuient sur la force créative et l’énergie des artistes, aujourd’hui, elle peut sortir « réinventée » lorsque les habitants ont adhéré, et lorsque les compétences locales ont « participé » au projet. Ce fut le cas pour Liverpool pu Bilbao, et si on ne peut « copier » des modèles, copier leur démarche reste le secret de leur réussite! (Richard Florida ‘ s The Rise of the Creative Class) Landry, C. (2000). La ville créative: une boîte à outils pour les innovateurs urbains , Londres: Earthscan. Landry, C. (2000) ; Landry, C. (2000 et le Réseau des Villes créatives UNESCO)

POUR EN SAVOIR PLUS
1- LES MACHINES DE L’ILE A NANTES, LE PROJET ARTISTQUE : Né en 2003 de l’imagination de François Delaroziere et Pierre Orefice, les machines se situent à la croisée des « mondes inventés » de Jules Verne, de l’univers mécanique de Léonard de Vinci et de l’histoire industrielle de Nantes, sur le site exceptionnel des anciens chantiers navals. Voir le projet artistique.
3- QUI EST LE MINOTAURE ? Le Minotaure est un monstre, moitié homme et moitié taureau. Dans la mythologie grecque, il est le fils de la femme de Minos qui l’a emprisonné dans le labyrinthe construit par Dédale, où le Minotaure se nourrit de chair humaine ;Chaque année, sept filles et sept garçons d’Athènes sont sacrifiés et dévorés par le Minotaure. Thésée, aidé par le fl d’Ariance pour retruver so chemin, entre dans le labyrinthe et tue le Minotaure. Ariane qui lui donna un fil pour le labyrinthe et tua le monstre.
4- FRANÇOIS DELAROZIERE est également scénographe et metteur en scène. En 2008, Les Mécaniques Savantes sont présentées en exclusivité mondiale pour Liverpool, capitale culturelle européenne. Ce bestiaire mécanique est présenté l’année suivante au Japon à l’occasion du 150eanniversaire de l’ouverture du port de Yokohama. LongMa Jing Shen, sa dernière création met en scène un cheval Dragon et a été créé pour le 50e anniversaire de l’établissement des relations diplomatiques France-Chine à Pékin en 2014. Il a depuis été présenté à Nantes, Calais et Ottawa, etc…
5-TOULOUSE, Portrait rapide ! 4eme ville de france après Paris, Marseille et Lyon, la ville compte 746mille habitants (466 297 habitants dans la ville et 746 919 habitants pour la métropole (données Insee 2014).(Chiffres-clés sur le site de la Ville) Ville jeune, avec 120 mille étudiants, elle est la première ville dans les domaines aéronautique, spatial, santé & cosmétique.
Toulouse est en train de devenir la Capitale des transports du futur, avec l’installation d’Hyperloop pour des tests et d’Electric Visionary Aircrafts (EVA) s’implante à Toulouse . Pour le toursime, la ville accueille 5,25millions de visiteurs
Voir les Incontournables et l’offre culturelle, magnifique car le patrimoine, la ville e le site sont admirables .
PRESSE sur l’EVENEMENT :♦La Dépèche : Le Minotaure, machine à séduction géante pour Toulouse Publié le 06/11/2018 à 07:08, Mis à jour le 06/11/2018 à 09:36
♦Presse Océan : Toulouse Astérion le minotaure à la conquête de la ville rose 02-11-2018 ♦Presse Océan Nantes Quand le minotaure dominait le Carrousel des mondes marins (VIDÉO)
♦Presse Océan : Les machines monumentales sortent d’un long sommeil♦Toulouse et les capitales de l’innovation 

LES PHOTOS SONT celles de mon ami CHARLES SCHAETTEL ! Merci, Charles !

Archéologie aux USA : Ken en 1962!

KEN LE TOURISTE PARFAIT regardait la télévision en famille, avec son ex, Barbie Chérie, et quelques Action Joe un peu trop « M’as –tu-vu » à son goût mais il fallait de tout pour faire un monde, pensait-il. Il avait encore beaucoup voyagé cette semaine, pour ses affaires, avec une petite virée en Chine, une autre en Inde, et un bref passage en Afrique du Sud pour voir comment poussait les trois hôtels et investir à nouveau. Soudain, son ex, Barbie Chérie, hurla de joie « Oui, le New York Times a raison, Toulouse, ça vaut le coup d’oeil!Ken, nous partons demain ! » Mais le Minautore est reparti, tenta-til ! “Oui mais on retournera au Musée Saint-Raymond  voir la Mythologie et au Museum, pour déguiser la girafe  en Minotaure, d’ac?

L’envie du monde!

En ces temps de vacances, posons-nous la question : qui sommes-nous, quand nous voyageons ? Voici un formidable portrait des touristes, grâce à l’immense travail de Jean-Didier Urbain, récemment interviewé dans le Journal Le Figaro et qui a aussi écrit des livres passionnants d’anthropologie et de sociologie sur le Tourisme que nous vous présentons aussi dans ce billet!  Bien loin des préoccupations du marketing, dont l’objectif est de faire connaitre et aimer une destination, voici celles de Jean Didier Urbain, avec mon  résumé de l’interview  sur le Tourisme et les Touristes.  Avec un immense merci à ce grand chercheur et à Charles Jaigu qui l’a interrogé! Pour l’accès à l’article complet, de l’interview, c’est ICI

I- LE VOYAGE, UNE INVITATION A SORTIR DE SOI est le titre de l’article. Autrement dit voyager est d’abord un désir de changer, de se ressourcer ou de devenir un autre. Et cette envie est bien partagée dans le monde :
« Quand vous interrogez les Français sur leurs intentions de voyager, ils répondent à 69 % qu’ils le souhaitent. Ce qui ne veut pas dire, bien sûr, qu’ils le feront. Et si vous interrogez les Chinois, ils sont 67 %, et les Indiens 68 %. De ce point de vue, en effet, nous sommes entrés dans la civilisation du tourisme. »

II- NAISSANCE DU VOYAGE –PLAISIR ! Jean- Didier Urbain rappelle que le tourisme ce fut aussi de ne plus voyager par obligation, pour trouver de quoi nourrir sa famille, surveiller et défendre son territoire ou en conquérir de nouveaux ;faire du commerce ou assister à une cérémonie familiale… Voilà qui motiva les hommes jusqu’à l’invention du Tourisme (Le Grand Tour des anglais) à la fin du XVIIIéme siècle ! L’élite anglaise donna le ton, puis,peu à peu au XXéme siècle, toutes les autres classes de la population. On citera en France ces premières vacances populaires grâce aux congés payés (1936) et aux chemins de fer, puis la généralisation du tourisme de masse avec les infrastructures nécessaires aux transports, à l’hébergement et à la restauration.

III- STENDHAL ET LE VOYAGE Mémoires d’un Touriste, le livre de Stendhal écrit en 1838, fut le premier livre dont un Touriste était le héros.

Stendhal est le premier écrivain français à utiliser le mot “touriste”dans un titre, mais surtout à faire du Tourisme un style de vie. Son livre n’est pas un guide mais une suite de points de vue personnels, qui reflètent son humeur et son goût du moment. […]Il n’est question que de se peindre soi-même, de faire son autoportrait en touriste.(En voir plus dans l’article  de Sylvain Venayre “ Mémoires d’un touriste : Stendhal, voyageur et historien ?“).
– Jean-Didier Urbain insiste sur le fait que Stendhal ose dire, lui aussi, qu’il voyage pour le plaisir, ce qui est très nouveau, à son époque. Ce plaisir est le même qu’aujourd’hui : «Tout ce qu’on touche est neuf, excitant, séduisant. Le revers de la médaille, c’est que ce plaisir n’est pas socialement admis. Le touriste est en trop, il se sent toujours un intrus. Il veut se faire oublier, ou en tout cas faire oublier qu’il est là pour le plaisir ». Stendhal s’invente donc des m étiers (ethnographe, journaliste..) et propose son aide aux populations locales. « C’est encore vrai aujourd’hui: la nouvelle tendance du tourisme caritatif illustre parfaitement cette idée. Le caritatif à l’autre bout du monde est quand même plus plaisant qu’au coin de la rue ».

IV- TOURISTES ET HABITANTS – La Question à Jean-Didier Urbain : Comme vous le dites souvent dans vos livres, auparavant, le touriste plus riche était un excentrique qui dictait sa loi au sédentaire plus pauvre. Désormais, le sédentaire se rebiffe de plus en plus. Est-ce une tendance lourde? » La relation entre visiteur et visité s’est depuis le début du tourisme inscrite d’abord dans une relation de domination. L’industrialisation de ce loisir a accentué cette asymétrie entre l’hôte et le visiteur.La sédition des «indigènes» qui ne supportent plus les excès d’investissement des lieux et des sites par les touristes est très récente. Elle est le signe que l’autochtone ne voit pas exclusivement la manne touristique comme une aubaine économique.

  • Jean Didier Urbain n’évoque pas le retournement de situation actuel : le  nouveau désir de touristes qui veulent vivre le plus possible comme un local, se fondre chez les habitants, dans leurs logements, en faisant leurs courses dans le quartier et en utilisant les « bons plans des habitants pour se divertir…comme eux, aussi, quand ils ne sont pas des touristes!

 

  • V- DÉTESTER LES TOURISTES, où LE TOURISME ?
    Quand le journaliste demande à Jean-Didier Urbain si, aujourd’hui, le Tourisme n’est pas la source de très nombreux désordres , il lui répond:
    1- « L’argument écologique ne me convainc pas en ce qui concerne le tourisme. Les études d’impact montrent que les déplacements touristiques ne produisent que 8 % des émissions de gaz à effet de serre dans le monde. Avant de s’en prendre à la liberté de circulation des hommes, régulons mieux la circulation des biens ; le voyage reste le meilleur moyen d’apprendre la diversité du monde, même s’il faut sans cesse améliorer les règles de son développement. Comme disent les Islandais: «Un enfant qui ne sort pas de son village devient vite unidiot.» Ne touchons pas à la liberté du voyageur! »

1- « Le mot touriste a existé en premier, il a désigné un nouveau personnage avant de désigner un nouveau phénomène, le tourisme. Et, de fait, il ne faut pas confondre l’homme qui rêve d’un ailleurs avec l’industrie qui l’exploite.

2- “C’est la marchandisation de cette routine qui transforme le touriste en animal économique. »

EN CONCLUSION
A mon avis, Jean-Didier Urbain a raison quand il reproche au Tourisme, et non aux touristes, d’avoir peu à peu tout marchandisé, commercialisé, vendu ou loué. L’overtourisme témoigne de ce « trop », mal vécu aujourd’hui ! Trop de tourisme ce sont trop de nuisances, des loyers qui augmentent, des centre-ville et leur gentrification mais aussi artificialisés. On voit que Venise est en danger mais que les bénéfices du tourisme sont surtout utilisés pour conforter, voire renforcer le tourisme de masse (30 millions de touristes pour 50 000 habitants…) plutôt que pour en réguler les flux (Dispositif MOSE, toujours reporté…)..
L’exemple du CLUB MED que reprend Jean-Didier Urbain montre aussi la grande difficulté du tourisme à créer, aujourd’hui, du lien social ; le Tourisme social disparait peu à peu, d’ailleurs, comme toutes les « vacances collectives », colonies de jeunes et autres premières expériences qui ne respirent plus l’aventure. J.D Urbain cite le Club Med : « Dans l’après-guerre, le fondateur, du >Club Med, Gérard Blitz, comprend que les Français abîmés par la guerre ont besoin de fête et de lien social. Il ne vend pas l’ailleurs, mais le huis clos et l’entre soi : on va au Club Med pour y vivre une expérience communautaire. Par la suite, cette utopie a dépéri. Et aujourd’hui le Club Med propose lui aussi un service marchand proche de ses concurrents. »

 Un Tourisme raisonnable serait possible, si l’industrie du tourisme et aujourd’hui les particuliers qui veulent profiter de la manne (Logements Airbnb) restaient…raisonnables ! Car, par chance, les milliers d’entreprises qui œuvrent au tourisme ont un but : que leur business continue ;alors, en ce cas, il leur faut protéger et non abîmer cet immense « terrain de jeu » de sites touristiques naturels et culturels. C’est un impératif!

POUR EN SAVOIR PLUS

RELIRE, sur ce petit blog,  notre article de mars 2015, qui avait eu du succès, “Une brève Histoire du Tourisme !
1- Nos photos : couvertures des ouvrages de Jean-Didier Urbain.
2- A nouveau l’interview entier de Jean-Didier Urbain dans le Figaro que nous vous avons résumé, ici en ligne. Jean-Didier Urbain: «Le voyage est une invitation à sortir de soi»Interview par Par Charles Jaigu publié le 23/10/2018 à 07:00 –
3- Mémoires d’un Touriste, Stendhal, préface de Dominique Fernandez folio Classique Poche 28 novembre 2014.Ce livre et d’ autres livre de Stendhal, ICI 

4- LES OUVRAGES DE JEAN DIDIER URBAIN , anthropologue, professeur à l’université Paris-Descartes. Et des photos des couvertures dans l’article, pour vous donner envie, mes amis, car ces livres sont ceux d’un savant, sociologue et anthropologue, mais aussi toujours pleins d’humour et de tendresse ! Les textes sont ceux de l’éditeur, pour vous donner envie, ou des extraits de ces textes.
Le voyage était presque parfait : Essai sur les voyages ratés, ici-  Poche – 18 sept. 2008 – octobre 2017
La «tuile», le grain de sable, le retard, le robinet qui goutte font partie intégrante du voyage. Mais pourquoi a-t-on si souvent le sentiment d’avoir raté celui-ci ? Que signifient les plaintes que reçoivent les éditeurs de guides, les administrations, les hôtels et les voyagistes ? Peut-on faire la «victimologie» du voyageur ?
Avec humour, savoir et tendresse, ce livre consacré aux «mésaventuriers» et enrichi d’un parfait petit guide pour rater à tout coup son voyage, refait, une décennie après L’Idiot du voyage, le portrait du touriste, cet être étrange qui n’est jamais à sa place, où qu’il aille…

L’envie du monde -– 2018- Engagé dans les années 1960, l’essor exponentiel du tourisme le range sans contredit parmi les manifestations sociales de grande ampleur, justifiant toutes les observations et toutes les convoitises. Les offres des professionnels (destinations, nature des voyages, moyens de transport.) se multiplient et se diversifient. Mais existe-il un touriste type?
L’Idiot du voyage : Histoires de touristes Poche – 30 avril 2002 (mon préféré !) L’idiot du voyage, c’est le touriste. Il est, on le sait, un mauvais voyageur. C’est du moins la réputation que lui prête aujourd’hui le sens commun, en vertu d’une longue tradition de mépris. Pourtant, le touriste n’est pas si idiot. Il faut lui reconnaître, outre ses utilités évidentes (économiques, politiques et culturelles), une réelle intelligence du voyage, un univers que fonde, avec ses confins et ses déserts, ses enfers et ses paradis, une ” géographie personnelle “. Seulement voilà : hanté par le mythe du voyageur, le touriste n’échappe pas au mépris. Méprisant ses semblables, il se méprise lui-même.
Une histoire érotique du voyage –  octobre 2017 Si vous voulez savoir depuis quand l’on voyage pour le plaisir, qui fut la première femme globe-trotter, quel est le rapport entre un voyage de noces et le tourisme sexuel, ce que cherchaient réellement Nerval et Théophile Gautier en Belgique, à quoi servait le physiographe ou ce que peut bien être le sexotisme, si vous aimez la littérature, les récits de voyage, les anecdotes et le savoir, alors ce livre est pour vous.
Sur la plage : Moeurs et coutumes balnéaires (XIXe-XXe siècles)  2016-  La plage ? Depuis le XIXe siècle, où le bord de mer est devenu une destination de loisirs, on y cherche… surtout rien ! Pas d’aventures, pas de découvertes, pas de tourisme, mais du calme, de l’entre-soi, une parenthèse. Même à l’autre bout du monde. Et ce n’est pas le moindre des paradoxes de cette langue de sable toujours plus investie (n’en déplaise au tourisme vert ou culturel) qu’aller à la plage c’est se déplacer pour ne plus bouger
Secrets de voyage : Menteurs, imposteurs et autres voyageurs impossibles-  2003
Quel rapport entre un sociologue incognito dans un bar, un transsexuel, Tintin, un journaliste déguisé en Turc, un Vénitien déguisé en marchand arabe, un sextouriste, l’Alliance nationale pour une expatriation heureuse, un agent secret, un aventurier mythomane ? Tous, mentant, rêvant, dissimulant, inventant ou circulant en douce, luttent contre la réalité. Tous ont quelque chose à cacher ou à faire disparaître une information, un événement, eux-mêmes ou autrui, et voyagent sur ce mode. Tous s’évadent de leur condition présente. Du mythomane majestueux au petit faussaire timide, le secret guide leurs pas et leurs récits…
– Au soleil : Naissance de la Méditerranée estivale-2014
Longtemps, la Méditerranée fut une mer d’hiver. Le soin, la culture et le sexe étaient ses trois piliers, que l’on aille sur la Côte d’Azur, en Grèce ou en Egypte, en Algérie ou en Turquie. Au début du XXe siècle, cependant, les choses changent : on y vient l’été pour le soleil, la chaleur, les loisirs. Pourquoi ? Dans ce livre savoureux et sentimental où l’on croisera Gauguin et Matisse, la rivalité avec l’Atlantique et la montagne, les débuts du naturisme et de la liberté sexuelle, les premiers voyages de noces à Venise, ou encore la création du Club Med, Jean-Didier Urbain raconte un moment de profonde mutation de la société et des mentalités : celui où, depuis l’Angleterre, la Belgique, la Hollande, l’Italie, l’Allemagne et, bien sûr, la France, on s’est mis à aimer le soleil plutôt que la lumière.
Les vacances Mai 2002 -«Les vraies vacances, c’est partir», «Les Français ont plus de vacances que leurs voisins», «Les vacances suscitent de véritables exodes», «Avec les 35 heures, l’industrie touristique explose», «Les Français sont casaniers», «Les touristes ne voyagent qu’en groupe» …
À travers l’histoire et l’évolution du temps libre, il analyse différentes pratiques vacancières, du tourisme à la villégiature, de la trêve estivale aux 35 heures
-Un tour de France en affiches – 7 mai 2015
Dès le milieu du XIXe siècle, le développement du train et des réseaux ferroviaires favorise l’essor du tourisme. C’est à cette époque que se développe l’édition d’affiches vantant de nombreux lieux de villégiatures : stations balnéaires, de ski, châteaux, villes thermales…

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Ken et Barbie à Singapour – Souvenir de Vacances 2010…

KEN LE TOURISTE PARFAIT lisait et relisait la petite phrase de Stendhal dans son livre Mémoires d’un touriste. Il n’en revenait pas…Stendhal avait été un touriste d’affaires, comme lui??? Donc Ken devait…écrire ses Mémoires, comme Stendhal ? Son ex, Barbie Chérie, entra avec précipitation dans le salon de leur villa : « Elle est Où , la phrase? ». Là, répondit Ken en montrant la citation de l’écrivain français :
« En ma qualité de commis marchand, je courais chaque année la France, l’Allemagne ou l’Italie ; mais je travaillais en conscience à ma partie, je n’osais presque lever les yeux. Cette année, tout en faisant mes affaires, je me suis permis de doubler mes séjours à Lyon, Genève, Marseille, Bordeaux, et j’ai regardé autour de moi. » Stendhal, Mémoires d’un Touriste, 1838.

Images en Open Access, c’est parti!

On connait l’importance des images culturelles dans la communication touristique, et il faut dire que ce sont surtout les images du monde anglo-saxon qui  inondaient Internet! Pourquoi ? Parce que, depuis 2011, des centaines de milliers d’œuvres y étaient en accès libre et gratuites, ce qui n’était pas le cas en France. Résultat: ” Les collections françaises et les connaissances associées sont peu visibles sur le web ; on constate une prééminence des collections anglo-saxonnes et nord-européennes” , dit le nouveau Rapport d’Octobre 2018 sur les images en ligne (p.44, référence du Rapport et présentation ci-dessous).
♦ Dans notre pays, pour obtenir une  photo d’une institution culturelle, il faut  souvent compter deux ou trois jours pour joindre une personne qui vous renseignera sur les droits d’une image (droits d’auteur, des ayants droit, droit de Panorama, des photographes, etc..), sans compter les frais pour les acquérir. Nous allons donc volontiers sur les sites des musées, bibliothèques et archives aux USA ou ailleurs, pour disposer plus rapidement d’ images de qualité. Les  images d’oeuvres françaises, comme celles de ce billet, sont d’ailleurs souvent disponibles ailleurs, comme ici à l’Art Institute of  Chicago (Licence creative commons,CC0 Domaine public, depuis quelques jours).
♦ En France, on peut espérer un mouvement similaire d’accès libre pour les images des collections publiques dans deux ou trois ans, car les premiers frémissements ont commencé, avec, ce mois-ci, ce Rapport sur le Droit des images que nous vous nous présentons aujourd’hui, avec un autre cadeau : une très belle stratégie venant du minsitère de la Culture du Luxembourg pour organiser, en vrais professionnels, ces datas.

-I- LE RAPPORT SUR LES IMAGES, Octobre 2018.
Le titre est un peu long et classique(Droits des images, histoire de l’art et société ), mais peu importe car ses auteures font des pas de géantes : Martine Denoyelle, Katie Durand, Johanna Daniel et Elli Doulkaridou-Ramantani!
Voici ce qui nous apparait être le plus important, dans le sommaire, pour le Tourisme Culturel, et le lien pour ouvrir et télécharger ce Rapport, ICI !

SOMMAIRE 
Le contexte juridique de diffusion des images des collections publiques en France – page 9
1.1 Droit d’auteur, propriété intellectuelle et exceptions appliqués aux images- 10
♦Partie III
“Le labyrinthe des images” : une communauté professionnelle sous contraintes – 29
3.1 Une problématique qui touche tous les secteurs d’activité – 30
♦ Partie IV
Un paysage en mutation : l’essor international de l’Open Content – 49
4.1 Les dispositions gouvernementales actuelles pour l’Open Data culturel en France – 50
4.2 L’ampleur du mouvement international vers l’Open Content – 53
4.3 Côté français : initiatives et frémissements – 60
4.4 Les images comme “agents de valeur”. Bénéfices de l’Open Content pour les musées 65
4.5 Images d’œuvres sous droits : Fair Use for Visual Arts et autres perspectives 72

♦ Partie V
Appropriations et pratiques créatives – 77
5.1 Artistes vs copyright 78
5.2 Copies, citation, récréation : artistes et domaine public – 79

II- UN ÉTAT DES LIEUX est également fait, un peu impressionniste et  sévère, mais  juste ! Extraits :
L’absence d’infrastructure culturelle publique en ligne est en décalage avec la politique publique française qui promeut un accès ouvert aux données issues du service public ;
Il y a un décalage voire une contradiction avec la volonté affichée d’une “démocratisation culturelle”; une occasion pour l’instant manquée de donner aux musées un rôle essentiel dans la vie sociale en profitant de l’aspect fondamentalement inclusif du numérique (publics empêchés, publics distants, nouveaux publics) ;
Les pratiques françaises en matière de diffusion d’images d’œuvres d’art ne répondent pas aux attentes des divers communautés des utilisateurs, notamment (mais pas seulement) celle des professionnels de l’histoire de l’art et du patrimoine.
Vis-à-vis de son rôle d’acteur dans la sphère culturelle et scientifique européenne :
La situation est incompatible avec les exigences de l’Union européenne qui stipule que tout contenu issu d’un projet soutenu par l’UE doit être publié en Open Access.
Et vis-à-vis de son rôle d’acteur culturel et scientifique à l’international :
Les collections françaises et les connaissances associées sont peu visibles sur le web ; on constate une prééminence des collections anglo-saxonnes et nord-européennes ;
La recherche et les institutions françaises ne sont pas en mesure de participer à des projets numériques nationaux et internationaux (portails, méta-catalogues, ANR, ERC etc.).”

III- DES DÉFINITIONS !
Comme le précisait Camille Domange dans son rapport Ouverture et partage des données publiques culturelles (2013): “La problématique de l’ouverture des contenus culturels ou open content doit être dissociée de la démarche d’ouverture et de partage des données publiques culturelles, bien qu’elles soient complémentaires. Comment distinguer entre ces notions dans le cadre d’une étude sur les images d’oeuvres d’art?
L’OPEN CONTENT (les contenus ouverts) est la mise à disposition gratuite sur Internet des reproductions numériques des oeuvres sous une licence garantissant leur libre accès et leur réutilisation par tous, sans restriction technique, juridique ou financière.
L’OPEN DATA (les données ouvertes), intimement lié, est la mise à disposition gratuite sur
Internet des données (comme les métadonnées qui accompagnent une image par exemple).
– L’OPEN ACCESS (le libre accès) est la mise à disposition en ligne de contenus numériques,
soit sous licences libres (Creative commons, etc.), soit sous un des régimes de propriété
intellectuelle. L’Open Access est principalement utilisé pour les articles de revues de recherche
universitaires.
– L’OPEN KNOWLEDGE (la culture libre) est un mouvement social qui promeut la liberté de
distribuer et de modifier des oeuvres de l’esprit sous la forme d’oeuvres libres. Il puise sa
philosophie dans celle du logiciel libre en l’appliquant à la culture et à l’information.

  • QUE SIGNIFIE “OPEN” DANS UN CONTEXTE CULTUREL ? Articulation entre Open Content et contenus sous licences Creative Commons- Les oeuvres placées sous licences Creative Commons ne sont pas pour autant libres de droit, ni gratuites. Le titulaire des droits détermine les conditions précises dans lesquelles l’oeuvre peut être partagée et réutilisée (voir tableaux des Licences Creative Commons en annexe). Seuls les contenus mis à disposition sous licence CC0 ou Public Domain peuvent être considérés comme
    ouverts dans le sens de la culture libre.

  • IV – UNE STRATÉGIE NUMÉRIQUE, VITE ! Voici une petite perle, un vrai chef d’oeuvre pour construire une stratégie, sur un pdf repéré au Luxembourg ! On vous dit comment faire, organiser la recherche, recruter des compétences et les différentes étapes sont très bien expliquées.
    Document : Vers une stratégie numérique du patrimoine culturel national 26 juin 2018
  • V- SAUVEGARDE NUMÉRIQUE : quand les images témoignent d’une collection
    Le terrible incendie du dimanche 2 septembre qui a totalement détruit le Museu Nacional brésilien à Rio a été un choc. Choc émotionnel mais aussi désespoir de reconstituer un jour la collection. Le milieu professionnel a déploré, partout dans le monde, que le musée n’ait pas sauvegardé numériquement sa collection. Cet incendie renforce, à l’avenir, l’urgence et l’impérieuse nécessité d’une telle numérisation, quels qu’en soient les coûts et la durée. Faire appel aux équipes et aux visiteurs de ce musée pour reconstituer la collection perdue est une maigre consolation car, au total, ce serait 20 millions d’artéfacts (Objets, enregistrements sonores, films, documents…) qui auraient disparu.Il faudra donc des années, faute de copies et surtout de photos, pour réaliser cet  inventaire après l’ incendie tragique.
    CONCLUSION : Répétons aussi, une fois encore, que « Les collections numériques offrent un accès à des millions de personnes qui ne peuvent pas ou ne voudront jamais se rendre dans les grandes villes dans lesquelles se trouvent les beaux-arts et offrent à des millions d’érudits, d’enseignants et d’étudiants des ressources qui n’étaient auparavant disponibles que pour une poignée de privilégiés“. Même chose pour les Sciences, l’histoire, le Design ou l’architecture, le Spectacle vivant, les Métiers d’art, le patrimoine et les arts visuels,  et tous  les autres domaines de la Culture !

POUR EN SAVOIR PLUS
1)RAPPORT DROITS DES IMAGES, HISTOIRE DE L’ART ET SOCIÉTÉ : le Rapport résume et prolonge la réflexion du Programme « Images/Usages : droit des images, Histoire de l’art et société » lancé par L’INHA a lancé en juillet 2017, avec le soutien de la Fondation de France, un nouveau programme d’une durée de quinze mois dédié à la question de l’accès aux images pour les professionnels des arts visuels.
– Ce Rapport sur les régimes de diffusion des images patrimoniales et leur impact sur la recherche, l’enseignement et la mise en valeur des collections publiques est à l’initiative de  la Fondation de France et de l’Institut national d’histoire de l’art qui l’a réalisé en  Octobre 2018 (ICI, à nouveau).
2)Open access : les musées français à la traîne, LE MONDE IDÉES | 23.06.2018  |Par Laurent Carpentier. Et Pixan.com (droit des images) ainsi que tous les bons sites des bibliothèques en France (Calimaq, avec Lionel Maurel – S.I.Lex/Scinfolex, et les amis des Communs ).
3) Iconautes.inha.fr. La Fondation de France et l’Institut national d’histoire de l’art ont créé ce site d’information, à la fois vitrine et carnet de bord du projet Images/Usages des informations, avec des ressources sur  l’accès aux images et leur réutilisation en Histoire de l’art.

4) NOUVELLES ŒUVRES ET IMAGES à L’ÉTRANGER :
– 25 MILLIONS D’IMAGES ANNONCÉES pour un nouveau projet de plate forme agrégeant 14 institutions culturelles, le Projet PHAROS , qui commence très bien!
– 44 000 nouvelles œuvres cette semaine ! L’Art Institute  de Chicago a mis en ligne et en Open Access 44 000 nouvelles photos des œuvres (et leurs notices !) de ses collections : ICI!Merci à cette grande et magnifique collection, dont   nous mettons en ligne quelques uns des  chefs d’oeuvre dans ce billet.

– Rappel : hommage au pionnier,  open glam(né en 2011), une initiative américaine d’open knowledge qui promeut un accès libre et ouvert au patrimoine culturel numérique détenu par les galeries, les bibliothèques, les archives et les musées (GLAM : Gallery, Librairies, Archives, Museums…) . Open Glam s’appuie sur un réseau mondial de personnes et d’organisations qui s’emploient à ouvrir du contenu et des données détenus par les institutions.
-Exemple de  musées  en ligne et oeuvres en open access sur “Open Culture “.

⇒LÉGENDES DES PHOTOS Toutes les photos de ce billet font partie de la collection de l’Art Institute of Chicago et viennent d’être mises sous licence Creative Commons Zero . Pour voir les 44 000 autres œuvres, aller sur ce lien ou sur ceux, très nombreux, de la collection en ajoutant le filtre « Public Domain ».

– Edward Hopper (1882-1967)Nighthawks, (Les Noctambules),1942;                                                                                          – Vincent van Gogh ( 1853-1890) La Chambre ,1889
– Georges Seurat, Un dimanche après-midi sur l’île de La Grande Jatte, 1884
– Grant Wood (1891-1942) Gothique américain, 1930 ;  pour voir un exemple de fiche et notice de chaque oeuvre, c’est ICI 
– Gustave Caillebotte ( 1848-1894)Rue de Paris un jour de pluie,1877

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KEN LE TOURISTE PARFAIT était tout à fait content ! Non seulement Môssieur avait fait ses 12 000 km en une semaine, avec un ou deux pays d’Amérique, d’Asie et d’Europe pour ses réunions d’Affaires, mais il avait encore gagné des millions et ça, c’était très très bien pour préparer Noël ! Barbie marchait avec nonchalance le long de la piscine de leur fameuse villa de L.A, mais Ken était gêné : elle parlait toute seule en marchant… « Ca va bien ? », lui demanda-t-il d’un ton (forcé mais ) léger? »
Oui, depuis ce matin j’apprends ma liste de mes désirs pour les cadeaux de Noël, j’en ai plus de 231, ça ira ?  “Amen!”, répondit Ken, en latin dans le texte!