LE MARKETING CULTUREL!

Pour vous réconcilier avec le marketing culturel, que vous soyez pros du tourisme ou pros de la culture, rien de mieux qu’un jeune consultant comme Cyril Leclerc, qui en a fait son métier depuis quatre ans ; Cyril a accepté de rédiger cet article pour le blog et je le remercie!
Nous savons tous que le Marketing est encore une sorte de porte-drapeau de l’ensemble des  désaccords entre les filières de la Culture, qui disent “Nous n’avons rien à vendre!” et celles du Tourisme qui s’interrogent: “Peut-on raisonnablement proposer la même chose pour tout le monde?”, comme le fait la Culture qui, pourtant, personnalise déjà ses offres pour quelques “cibles”  de la population comme les enfants, les personnes souffrant d’un handicap ou les jeunes des quartiers périphériques. (Photo du Festival d’Avignon, où le Théâtre OFF affiche sur tous les murs chaque année).

Qu’est-ce que le marketing culturel? Une mise en bouche, avant le joli petit essai de Cyril? Oui, avec cette petite vidéo qui résume son travail

La morale de cette petite histoire : comme un capitaine sur son bateau, qui dispose de différents instruments de navigation, le marketing permet de prendre en compte différents paramètres … Dévoiler son projet culturel plutôt que de dévoyer!                                                                                                                                                              Créer une stratégie de marketing culturel , c’est donc mettre en place un projet de sens :                                               – qui va rendre le projet culturel attractif,
– qui va proposer une promesse aux publics, comme un contrat passé avec ses derniers,
– qui permet aux équipes de donner un sens à leur action au quotidien

Cannes: la Communication envahit la Ville pendant le Festival (The Happening, en 2008, film de M.Night  Shyamalan)

LE MARKETING CULTUREL : du mal aimé à l’allié des structures culturelles ? par Cyril LECLERC

Souvent associé à un mode de gestion froide et commerciale, le marketing continue à être vu d’un mauvais oeil. Mais les choses évoluent et les structures culturelles reconsidèrent leur vision du marketing.

Pourquoi ? Parce que les choses ont évolués : le comportement des publics, l’accroissement de la concurrence, la nécessité de trouver des sources d’autofinancement…
Pour autant, le marketing culturel ne date pas d’hier. Dans les années 70, le marketing général s’est spécialisé : dans les PME d’abord, puis dans le milieu des services et des organismes à but non lucratifs. A la fin des années 70 et 80, des premières tentatives ont vues le jour pour intégrer le concept du marketing au monde des arts. Il s’est progressivement imposé via les programmes de gestion des arts / de management culturel.

  • LE PRINCIPAL PROCÈS FAIT AU MARKETING CULTUREL ? Son inadaptation au monde culturel, parce que l’on y voit quelque chose de commercial (il “crée des besoins”), d’agressif, voire issu d’un monde libéral, intéressé… Et donc non compatible avec le monde culturel, désintéressé et non lucratif
    Le marketing, ce sont pourtant des outils qui permettent à une organisation de susciter de la part de ses publics une attitude favorable. Par là même, il permet à cette même organisation de réaliser ses objectifs (pérénité, équilibre…).
    Faire du marketing culturel, cela revient à mettre en place une stratégie (une utilisation optimale des outils de communication, distribution…) afin de pérenniser son projet culturel et artistique. “Osez le marketing culturel” (comme le dit Jérôme Ramackere http://www.artisancommunicateur.be ), c’est réinventer le marketing, faire preuve de créativité pour l’adapter à un projet ou une organisation culturelle, que ce soit un théâtre, un musée ou site historique…
    Le marketing culturel propose est d’ailleurs spécifique. Le marketing classique considère la demande (les clients) pour formuler une offre (le produit). Les choses sont inversées dans le marketing culturel : ou l’offre est préalable à la demande. Autrement dit, on met en place les éléments pour organiser la rencontre entre le projet culturel (du musée, du lieu culturel…) avec ses publics.

Une stratégie de marketing culturel n’a qu’un objectif. Cet objectif est relationnel : mettre en contact un projet culturel avec ses publics. Mettre les publics au centre de ses préoccupations, n’est ce pas la mission d’une structure culturelle, quelle qu’elle soit ? Le marketing culturel propose, ainsi, des outils de connaissance, d’analyse et de compréhension des publics. De précieuses données au moment de mettre en place une politique de développement des publics…

  • LES STRUCTURES CULTURELLES RÉCUSENT les pratiques commerciales, mais, bien souvent, leur communication “pousse”, met en avant les offres culturelles : une visite, un abonnement, un spectacle, des concerts… Le marketing peut permettre de dépasser cette vision transactionnelle. Qu’est ce que cela veut-dire ? Au lieu de, par exemple, “vendre une visite”, il rend possible la création d’une véritable expérience, d’une histoire avec le lieu de visite.

 

  • LA TRANSFORMATION DIGITALE a sans doute accéléré la prise de conscience. A l’image de ce qu’il se passe au sein du TMNLab . Ce réseau regroupe des théâtres qui s’interrogent sur les bouleversements induits par la révolution digitale : impacts sur la manière de concevoir le théâtre, le rapport au territoire, aux publics.
    Car le numérique a rebattu les cartes du marketing culturel et du marketing en général : il ne convient plus de considérer l’unique offre culturelle, mais les conditions d’accès à une expérience culturelle (qui bien souvent, commence en ligne). Il faut désormais travailler sur la transmission du sens global d’un projet, sa valeur ajoutée, plutôt que de proposer une simple grille d’abonnement. il ne suffit plus de promouvoir, il faut désormais dialoguer avec sa communauté, lui apporter un contenu stimulant, créatif et didactique.
    On pourrait continuer à énumérer les mutation du marketing liées au digital : utilisation des données (les fameuses datas), automatisation des actions de marketing, intelligence artificielle… Autant de problématiques dont les organisations culturelles vont devoir s’emparer ou, dans le meilleur des cas, commencent à s’emparer.

Dans cette optique, le marketing culturel, malgré toute la méfiance dont il fait encore l’objet, constitue un allié précieux. Un outil pour placer les publics au coeur de leurs actions. Un outil qui leur permet de développer leur auditoire sans pour autant renier le sens de leur projet culturel ou artistique.

POUR EN SAVOIR PLUS
Cyril LECLERC est rédacteur en chef de communicant.info, un magazine en ligne sur la communication et le marketing culturels. Il peut aussi vous proposer du Conseil et de l’accompagnement en communication dans les domaines culturels et artistiques depuis 4 ans. Diplômé en Histoire de l’Art et en Ingénierie culturelle, il s’est spécialisé dans la communication culturelle. Il notamment été pendant sept années, en charge de la communication à l’Abbaye aux Dames, la cité musicale (Saintes – France).Si vosu aviez besoin de lui, (Stratégie, coordination, animation…)voici ses coordonnées, sur l’excellent site Communicant.info sur Facebook, et d’autres réseaux.
– Relire notre billet sur le Livre Blanc du Marketing culturel de Cytil Leclerc en octobre 2018 https://www.nouveautourismeculturel.com/blog/2018/10/18/le-livre-blanc-du-marketing-culturel/

Abbaye de Noirlac

Quelques références des chantiers de Cyril Leclerc
France Festivals, fédération nationale des festivals (Paris) : Gallia Théâtre, scène conventionnée de Saintes (Charente-Maritime) : formation sur le plan de communication / le marketing culturel. – Abbaye de Noirlac, Centre Culturel de Rencontre (Cher) : animation d’un séminaire sur le développement des publics. – Alsace Destination Tourisme (Strasbourg) :Positionnement / stratégie de la marque “Alsace, Terre de Châteaux Forts” – Musée Unterlinden / stratégie digitale et réseaux sociaux. Profitons de ce petit tour en Alsace pour dire combien  l’Alsace est attentive aux visites et pratiques culturelles et à un tourisme de très grande qualité (La stratégie du Tourisme en Alsace, c’est ICI!).

  • Adresse de la vidéo : https://youtu.be/WhtREQ6Al6I

PHOTOS Abbaye de Noirlac, L’église et le dortoir des moines vus du cloître
– Photo du Festival de Cannes (The Happening) par G-Rome, mai 2008-Flickr–  Cette photo est sous licence Creative Commons Attribution 2.0 Generic .
– Cannes, Affiche de The Happening à Cannes,  film de M.Night Shyamalan- 2008,  Manfred Heyde — Travail personnel CC BY-SA 3.0 – Création : 31 août 2009
– Affiches du Festival Off 2010 à Avignon-Photo de Matthieu Riegler, CC BY 3.0- 16 juillet 2010
– Théâtre de la ville d’Avignon, Vaucluse, France 19 septembre 2010 (Ci-contre) Auteur:Véronique PAGNIER, photo mise par l’auteur dans le domaine public.

  • Ken Le Greeter

    KEN LE TOURISTE PARFAIT  réfléchissait au marketing, et il osait toujours une pointe de jalousie : pour Barbie, le travail était bien fait : une Barbie de Noël chaque année ou presque et des Barbie différentes enfin, des bien pulpeuses et des raivssantes africaines avaietn fait uen remarquable entrée, sans oublier sa grande expo à paris au Musée des Arts déco… Mais pour lui, Ken, c’était navrant. Il avait beau faire le tour du monde chaque semaine, travailler comme un fou et rapporter plein de “retombées économiques” partout où il passait, côté communication et marketing, c’était pas terrible/terrible….

Internet, tendances 2019, par Mary Meeker

Parfois, dans un blog comme dans la vie, il est difficile d’intéresser à un sujet quelqu’un qui ne l’est pas “déjà”. On préfèrera toujours conforter ses connaissances plutôt que de défricher du neuf! En espérant que ce petit billet, dédié aux nouvelles tendances et évolutions du web, convaincra au delà des seuls fans du sujet, voici un Rapport absolument indispensable “pour tout le monde”, rédigé par Mary Meeker, une américaine rédige chaque année un “Internet Trends Report”.
– En tous cas, le nouveau Tourisme Culturel ne peut se passer des usages qui le nourrissent, dont ceux du Numérique dans le monde entier, terrain de jeu d’Internet.

– Ce nouveau Rapport des tendances 2019, daté du 11 juin, compte 334 pages et je tente l’impossible :   extraire d’un riche sommaire quelques enseignements pour les synergies entre Culture, Tourisme et Numérique.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Avec un grand merci à Philippe Fabry, père de ce petit blog en 2009 et qui m’a signalé l’article de Frenchweb, très inspirant pour faire un résumé du Rapport de Mary Meeker en quelques points clés, qui vous aideront à vous situer dans le web et à en comprendre quelques évolutions.

I- LES 6 INCONTOURNABLES lus dans le Rapport de Mary Meeker
-1- Plus de la moitié des habitants du monde sont des internautes : 3,8 milliards de personnes! Et les voici dans les régions du monde (Photo Bond  Internet Trend Report 2019- Internet et les régions du monde : Asie 48% d’utilisateurs;  Europe: 78%; Afrique: 32%; Amérique latine : 62%; Amérique du Nord : 89%). )

 

-2-Vous croyez que les américains sont les plus nombreux à surfer? Eh non, ils ne représentent que 8% des internautes, ce sont les chinois qui sont les internautes les plus nombreusx (21% de l’ensemble des utilisateurs d’Internet dans le monde. (Photo Bond  Internet Trend Report 2019- Nombre d’utilisateurs/pays)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

-3- Les Américains ont passé en moyenne 6,3 heures par jour sur internet (3,6 sur mobile, 2 sur ordinateur et 0,7 via d’autres appareils) en 2018, contre 5,9 heures en 2017.(Photo Bond  Internet Trend Report 2019- Nombre heures : 2 heures en 2008, Plus de 6 heures en 2018; mobiles en vert, ordinateur desktop  en gris, autres mopyens en bleu  )

 

 

 

 

 

 

 

 

-4- L’image est le mode de communication privilégié sur Internet. Plus les plateformes en utilisent, plus elles sont fréquentées:” YouTube et Instagram qui ont le plus progressé en termes de temps passé sur leurs plateformes”. Une autre donnée illustre ce fait: Plus de 50% de tous les tweets, par exemple, incluent désormais des images”, précise le Rapport de Mary Meeker.
(Photo Bond  Internet Trend Report 2019 – 5 plateformes sociales)

 

 

 

 

 

 

 

-5- Les jeux interactifs sont une excellente façon de communiquer. Le nombre de joueurs interactifs dans le monde a augmenté de 6% pour atteindre 2,4 milliards de personnes.(Fortnite et Discord ont chacun a 250 millions de joueurs).
– 6-Deux pratiques qui ont doublé en 4 ans : les Podcasts (70 millions de personnes aux USA) et les « wearables », technologies portables( montres ou bracelets connectés), utilisées par 52 millions de gens aux USA. montres connectées – aux Etats-Unis, une proportion qui a doublé en quatre ans.

II- UN ÉTAT DES LIEUX Au delà des tendances et des évolutions, le Rapport a aussi l’avantage de préciser l’environnement d’Internet et les outils de sa production. On est un peu noyés, cette année, par les “marques” et la multiplicité d’outils et d’applications cités, majoritairement américains, comme dans un inventaire qui ne voudrait oublier personne (Mais sans benchmarking, toutefois, car les outils qui ne sont que rarement qualifiés et comparés). Cette accumulation qui alourdit aussi le Rapport et explique sans doute les 334 pages de cette année.
Voici cependant, en exemple, trois points de l’état des lieux, dont on peut disposer grâce à d’autres sources,mais il est intéressant de voir converger les différents rapports sur :
– Le classement des grandes entreprises, presque toutes des “tech”! : parmi les 10 grosses entreprises du monde (Selon la Bourse) , 7 sont des entreprises Tech : 1) Microsoft, 2)Amazon, 3)Apple, 4)Alphabet, 5)Berkshire Hathaway, 6)Facebook, 7)Alibaba, 8)Tencent, 9)Visa et 10)Johnson & Johnson.
– Le E-commerce : il représente 15% des ventes au détail aux USA; la croissance des ventes en ligne a été de 12,4% aux États-Unis en 2018, contre 12,1% en 2017. Les ventes en magasins, c’est seulement +2%.
– La Publicité en ligne : Google et Facebook dominent mais Amazon, Twitter, Snapchat et Pinterest accélèrent. Mary Meeker prédit une décélération de la croissance à cause de la protection de la vie privée (RGPD)

III- CONCLUSION : INTERNET SE PORTE BIEN, même si des inégalités persistent , en aprticulier pour l’accès dans les pays plus contôlés politiquement ou les plus pauvres. Mais la croissance est continue et les investissements publics et privés se seraient élevés à 200 milliards de dollars l’année dernière, soit le chiffre le plus élevé depuis 20 ans, rapporte Mary Meeker.
– Mention spéciale, enfin, dans ce rapport, pour les stratégies « data-driven » et « consumer-to-manufacturer” pour mieux comprendre les besoins et désirs des utilisateurs, comme le fait aussi le Tourisme et pas du tout la Culture, sauf pour de rares groupes “ciblés” (les petits enfants et les personnes souffrant de Handidap). L’heure est donc à la compréhension des “besoins des utilisateurs puis à pousser les fournisseurs, fabricants, etc. à produire les marchandises appropriées. L’innovation est également forte dans d’autres domaines comme les technologies autour de la livraison ou encore des services financiers”.

POUR EN SAVOIR PLUS, lire le Rapport ou s’en servir comme d’un Wiki toute l’année!
MARY MEEKER est devenue une experte du Web et elle intervient dans les plus grandes conférences mondiales (Code, TES, etc…). D’abord professionnelle de l’investissement dans le capital risque chez Kleiner Perkins Caufield & Byers, elle a lancé son propre fonds, Bond Capital : https://www.frenchweb.fr/mary-meeker-devoile-les-grandes-tendances-internet-2019/362741
https://www.bondcap.com/report/itr19/1
Adresse du rapport , pour terminer, une nouvelle fois, ICI!
Belle semaine, mes amis!

Ken devant son canapé fait avec des animaux…

KEN LE TOURISTE PARFAIT était toujours étonné : après de longs et copieux séjours dans le monde entier – la vie d’un touriste, s’il aspire à la perfection, n’est pas de tout repos…- il ne comptait jamais dans la maison de L.A (Los Angeles, pour les nouveaux de ce petit blog). l’industrie touristique comptait TOUT : ses pas et ses sourires, le hot-dog avalé à 11 heures, et bien sûr ses luxueuses chambres de palaces ou la location d’une petite décapotable. Barbie entra avec un plateau de somptueux gâteaux libanais :”C’est William qui vient dîner ce soir et nous régale!”, dit Barbie qui, elle, ne comptait jamais les plaisirs! (Ken Design, devant son superbe canapé des frères Campana!)

 

Big Data : de Venise à Notre-Dame

POURQUOI UN BILLET SUR NOTRE-DAME DE PARIS ET VENISE, AUJOURD’HUI? Parce que, après l’incendie du 15 avril dernier, la restauration de la cathédrale Notre-Dame devrait être réalisée de façon extraordinaire, grâce à l’ensemble des documents disponibles. En résumé : toutes les peintures, gravures, dessins, photos et tous les films, documents ou plans dont nous disposons sur Notre-Dame seront collectés, « jusqu’aux millions d’images de touristes et de Parisiens de notre siècle » ». Avec ces innombrables documents, numérisés, nous obtiendrons des Big Data qu’il va falloir trier, organiser, qualifier, documenter de manière fiable afin de pouvoir les utiliser.Ce que fait Venise, en ce moment !

I- MICROSOFT ET ICONEM ASSOCIENT LEURS COMPÉTENCES pour restaurer la voûte effondrée de la cathédrale pour qu’elle redevienne « comme avant». grâce à ce formidable projet, qui s’appelle Open Notre-Dame. Microsoft a donc présenté son partenaire, ICONEM, comme une entreprise spécialisée et hautement qualifiée pour le sauvetage de monuments en péril danger depuis sa création en 2013. Et, en attendant que le projet grandisse, je vous propose aujourd’hui de regarder « Comment on fait », pour restaurer un monument avec les Big Data, soit aujourd’hui une restauration qui assurera le maximum de données et de fiabilité.

II – PRÉSENTATION DE LA VIDÉO « Venise Time Machine » est une très bonne vidéo Suisse qui explique comment les Big data appliquées à l’histoire sont réellement un beau cadeau des sciences et du numérique. : on le verra dans cette vidéo.
Faire revivre ou restaurer un monument , avec un ensemble de données est devenu chose courante depuis 2010, et revivifier un quartier historique ou un monument détruit profite aussi de ces masses de données ( big datas). C’est ce qui a fondé le travail de la très remarquable ICONEM, entreprise spécialisée dans les monuments ou le bâti ancien sinistrés, notamment après les guerres. Une sorte de  banque mondiale du Patrimoine historique est en cours de constitution pour restaurer les monuments détruits : merci Iconem !
Alors écoutons Daniel Kaplan, professeur en humanités digitales à l’Ecole Polytechnique Fédérale de Lausanne (EPFL) , qui coordonne du projet Time Machine, et regardons comment on fait pour remonter le temps avec les Big Data ! Et rendez-vous sur ce site Suisse pour tout savoir ! https://www.rts.ch/info/sciences-tech/technologies/10259238-l-europe-a-selectionne-la-machine-a-remonter-le-temps-de-l-epfl.html
TIME MACHINE, un projet Venice Time Machine : Le passé à l’ère numérique
Durée de la vidéo : 3 :14
Quels sont les grands principes de fonctionnement de la Venice Time Machine ? Comment s’articule cet outil qui pourrait à terme nous permettre de modéliser notre passé en quatre dimensions en le connectant aux grandes infrastructures de l’information ?

– Voici le lien de la Vidéo ” au cas où…”
Et lien du diffuseur , RTS (RadioTéléSuisse) :ici  et ici! 

 

Tristesse… Pour oublier, la restaurer !

CONCLUSION Nous avions déjà vu, dans ce petit blog, comment les Big Data et l’IA (Intelligence artificielle) interpellent le Tourisme (Etudes prédictives des flux de visiteurs ; moteurs pour toutes les grandes activités commerciales ; appui des investissements, du marketing ou de la création de nouvelles destinations, etc…). En 2014 j’avais d’ailleurs présenté, à Arles, les exemples culturels utilisant les Big data et leur avenir, à l’Ecole nationale de la Photographie. Mais, aujourd’hui encore, je pense que les Big Data sont le sujet majeur, un  travail prioritaire, à rapprocher des « Communs de la connaissance” pour la Culture.  Hélas, le travail est souvent reporté  à plus tard  par les organismes culturels, qui leur préfèrent, évidemment, des projets moins coûteux, avec une visibilité immédiate, et qui ne demande pas la coopération et mobilisation de l’ensemble des personnes! Pour l’innovation, il est clair que la Culture , ses élus et ses acteurs, favorisent  des projets pour commniquer,  comme, par exemple,  inviter les dernières startups, participer aux dernières innovations ou favoriser des événements et pratiques qui feront du buzz (Gaming, Hackathons,Design Thinking, etc…).
– Les grands piliers du Tourisme (Hébergement, transports et certaines activités) sont eux passés en mode « data », d’où l’intérêt, au passage, d’un partenariat Tourisme et Culture car on apprend beaucoup au contact des filières touristiques sur les visiteurs – profils et comportements – ou les nouveaux usages numériques et el travail de la collecte et l’analyse des Data.  .

UN SOUHAIT, POUR TERMINER : QUE LES DATA DEVIENNENT DES CETTE ANNÉE, LE SUJET ESSENTIEL, qui occupera les organismes de Tutelle ou d’Accompagnement, tous les acteurs professionnels et, bien sûr, les élus ! Car, pour les Data comme pour les autres domaines de l’innovation, la concurrence des autres pays est assez terrifiante dans ce domaine (USA vs Chine…) , alors que toute innovation appartient aujourd’hui à celui qui trouve des solutions. Soyons-en !

POUR EN SAVOIR PLUS :
1) NOTRE-DAME de PARIS, MICROSOFT et ICONEM ! Lien ici de l’excellent article du 17/05/2019 de Juliette de Francaix, sur les News de Microsoft, article qui a inspiré notre billet.
-MICROSOFT ET SON « GO TO AI »(Partons pour l’Intelligence artificielle) propose ses services sur la plateforme Azure.  Son Laboratoire d’Intelligence artificielle AI Lab vous explique les différents outils de base pour faire du « knowledge mining », c’est à dire de l’analyse de grands volumes de données non-structurées (ex : éparpillées dans différentes documents). Sa participation au projet est détaillée ici  (en mai 2019) :  ICONEM sera son principal partenaire, car l’entreprise développe depuis 2013 des technologies pour conserver les sites historiques les plus menacés. Actif en Syrie, Irak, Afghanistan, Lybie, Soudan, Yemen, Iconem travaille actuellement dans plus de trente pays, pour constituer une mémoire numérique du patrimoine culturel le plus fragile, grâce aux technologies les plus récentes (drones, intelligence et vision artificielle). Iconem travaille régulièrement pour l’Unesco, pour des fondations internationales (AKTC) ainsi que de grandes institutions culturelles (Le Grand Palais, le British Museum, l’IMA…).
1) TIME MACHINE sélectionné par LA COMMISSION EUROPÉENNE ! (Extraits RTS, RadioTéléSuisse)
Embryon de ce projet européen, l’EPFL avait lancé en 2012 le projet “Venice Time Machine“, piloté par Frédéric Kaplan, professeur en humanités digitales à l’Ecole Polytechnique Fédérale de Lausanne (EPFL) et coordinateur du projet Time Machine.
Autres vidéos sur Time Machine, ICI
2) Les BIG DATA : comprendre les Big Data pour le Tourisme Culturel

♥ SUIVRE LES BIG DATA ET LE TOURISME CULTUREL 2014-19                                                                                                                         1- Sur nos anciens billets sur le sujet

-2017 : mon intervention à la Région Occitanie (NOUVELLES TENDANCES Toulouse, Cité de l’Espace, 25 septembre 2017 )
– 2016 : Les Data, Tendances 2016 
– 2015 : Les Data, la création et la personnalisation 
– 2014 : C’est quoi les Big data? La Datafication du monde (en clair, expliquer les Big data).
– Le PPT de ma Ma Conférence à Arles, Journée d’étude OPEN DATA, Arles, 16 octobre 2014. (Le PPTest ici, diffusé par la Région Occitanie : ).

-2 –Histoire : en  2010, début de la communication « grand public » sur les Big Data avec ce célèbre  « L’humanité a produit environ 1,3 milliard de Go de données numériques en 2010, soit plus que la totalité des informations produites par l’Homme entre la préhistoire et 2003. » de  Jeff Jonas, directeur scientifique à IBM en 2011. Ces Big Data augmenteraient aussi de 40% entre 2011 et 2020, prévoyaient les Mc Kinsey.
3- Replacer le travail des Big Data dans un contexte culturel et patrimonial  : « Renforcer les Synergies entre patrimoine, culture, tourisme » – PPT de la Conférence Toulouse, Cité de l’Espace, 25 septembre 2017 Evelyne Lehalle, Directrice Nouveau Tourisme Culturel. (PPT sur demande en commentaire de ce blog ).

-4- Enfin,  Histoire et Big data : voir aussi la bonne émission d’Arte sur YouTube ou l’article de Wikipedia.

-5- Le big data au service de la connaissance des touristes | Etourisme.info

1.Les datas dans le tourisme | Direction Générale des Entreprises (DGE)

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Qu’on est bien, dans les bras…Matisse, La Blouse Roumaine, 1939-1940

KEN LE TOURISTE PARFAIT avait fait un rêve ! Le monde entier soldait ses datas, avait organisé d’immenses  marchés aux Puces vintage de Data, et il pouvait chercher, dans ce  fouillis géant, toute sa vie et celle de son ex, Barbie! Car il faut en convenir, la qausi totalité de ces datas mondiales était américaine…Le problème est qu’en fait, dans dans sa vraie vie, Ken devait, fournir les Emirates et tous les pays émergents : où retrouveraient–ils leur passé, eux ? Barbie Chérie, son ex, à qui il confiait cette angoisse, ne tergiversa même pas une seconde : « Leur Passé c’est nous ! Et voilà »….