Le Rapport sur la Culture dans le monde! 

Quelles politiques culturelles dans les villes et pays du monde? Si Bilbao fut reconnue comme une ville très fortement engagée pour avoir su créer un musée-phare, d’autres cités du monde peuvent nous apporter des moissons d’idées. Un très bon Rapport, celui du Forum mondial des villes pour la Culture de la culture, à lire ici), fait le point chaque année sur le rôle de la culture dans 38 villes et sur les « nouvelles pratiques innovantes » qu’elles proposent aujourdhui.
– Le Forum s’appuie sur de nombreuses données ( Data accessibles, ici! )  sur les investissements, les pratiques mais aussi les choix pour élaborer les politiques. Chers amis du blog, vous rêvez de vous comparer ? Vous cherchez de nouveaux modèles ? Vous souhaitez connaître les 45 indicateurs qui « font » une politique culturelle équilibrée ? Alors, allons-y !
I- Le WORLD CITIES CULTURE FORUM(WCCF), c’est quoi ? Tout d’abord c’est le fruit d’ un travail permanent du réseau des 38 hauts responsables municipaux engagés dans leurs politiques culturelles. Ce réseau est composé de vrais convaincu.e.s que la culture peut être la source de la rencontre entre habitants mais aussi source de développement économique ou de de «différenciation» entre les villes.
La production du Rapport est financé en partenariat avec ces personnes compétences, le Maire de Londres, avec le soutien de par Bloomberg Philanthropies.

II- LES MUTATIONS EN COURS : réussir des modèles plus égalitaires et centrés sur le citoyen.
Deux contextes sont pris en compte : la participation des habitants, appelée « Contexte civique » mais aussi les retombées » économiques sur la ville ou le pays. J’ajoute que si totues les villes sont des grandes villes, leur politiques sont transférables à des cités petites ou moyennes, la différence étant la dimension et la durée des interventions plutôt que la volonté politique, qui préside à toutes les décisions.
1- Quelques généralités par rapport aux années précédentes : sans surprise, le rapport, constate que deux mutations en cours modifient les approches culturelles : les politiques nationales sont de plus en plus conflictuelles avec la montée de mouvement populistes (Elite qui gouverne /Peuple qui n’a pas son mot à dire) et les crises d’identité nationale ou locale (revendications de la langue, de l’identité perdue, groupes constitués par leur origine du peuplement : aborigène, multi-ethnique, coloniale…)
2- « Reconnaissant que l’investissement culturel des 20 dernières années a parfois involontairement contribué aux pressions sociales dans les villes globales » le rapport constate l’un des principaux objectifs de ces politiques, aujourd’hui, serait de réussir de modèles plus égalitaires et centrés sur le citoyen.
3- Des pratiques culturelles innovantes très variées visent une inclusivité croissante, la culture étant de plus en plus ouverte à un plus grand nombre de personnes, de praticiens, de formes d’art et de nouveaux espaces.( Notre photo : Giovanni BattistaTiepolo, – Renaud et Armide , 1742-45-Huile sur toile- 187X216 cm)

III- 200 PROGRAMMES INNOVANTS ! Voilà la partie la plus instructive et concrète de du Rapport : dans les questions posées à chaque ville, l’une consiste à présenter son ou ses programme-phare les plus innovants : 200 programmes sont ainsi passés à la loupe et on rêve de tous les visiter« en live »!(A lire page 19 : le menu complet vous est proposé). Quelques exemples :
Des projets à Montréal, San Francisco et Melbourne ont été élaborés en collaboration avec les populations autochtones et en reconnaissance de celles-ci,  afin de célébrer et de reconnaître pleinement les cultures des Premières Nations.
Londres a mis en place la première initiative mondiale « Culture en péril » –Culture at Risk– avec une ligne directe d’arlerte  au service de  sites culturels susceptibles de fermer en raison de la hausse des loyers, du développement urbain ou du déplacement des habitants. 300 sites culturels auraient été sauvés (des sites de musique populaires aux espaces LGBT) grâce à ce programme.
Pour répondre aux besoins d’une population vieillissante , Amsterdam a mis en place un programme de ville culturelle adaptée aux aînés d’ Amsterdam axés sur des offres culturelles pour les plus âgés de la ville.

IV- COMMENT LES VILLES MÈNENT-ELLES LEUR POLITIQUE CULTURELLE ?
1- 45 indicateurs distincts ont été utilisés pour chaque ville, et c’est aussi un outil utile, si vous voulez mesurer « votre ville » en reprenant leurs critères !(Liste ci-dessous en VII-2).

Qui conduit la politique culturelle? De façon très variable, ces politiques sont conduites par des professionnels ou des élus, parfois des coopératives, souvent à partir d’initiatives locales, en particulier celles des artistes ou de groupes de citoyens. Mais le Rapport insiste sur l’incontournable présence de compétences et de talents!

2- Tous les habitants sont concernés « Nous avons constaté que l’équité culturelle, la représentation, l’égalité raciale, la diversité culturelle et l’inclusion sociale sont devenues des priorités absolues pour nos villes. L’objectif est d’assurer une participation réelle de tous à la vie culturelle de la ville et de valider les différents patrimoines culturels qui constituent les communautés de nos villes du monde.[…] Les institutions ne doivent plus servir, comme trop souvent et par négligence, à un petit segment de la société!

3- La lutte contre la « gentrification des centre-ville »est devenue prioritaire car la rénovation urbaine et le développement économique ont des conséquences tangibles : les périphéries s’étendent et le succès d’une telle revitalisation a conduit à une perte d’espaces résidentiels et commerciaux abordables, donc à chasser les artistes des villes et à fermer des lieux culturels populaires.
Exemples : reconnaissance par Montréal et Melbourne de la dette envers les Premières Nations et célébration de l’ histoire, jusque-là «invisible» des populations autochtones ; stratégie culturelle de Dublin, «Culture Connects», conçue pour donner aux communautés les moyens de façonner l’agenda culturel de la ville ; quartiers culturels de San Francisco avec «Initiative», une législation qui protège et honore les atouts culturels de communautés historiques – district culturel latino-américain et le district culturel transgenre de Compton–  .

LISTE DES VILLES présentées dans le Rapport et, à droite,les numéros sont ceux des pages du Rapport , pour vous montrer que ce ne sont pas de simples résumés de leurs « profils » : environ une dizaine de pages pour chacune!

V- UNE «OUVERTURE DE LA CULTURE» Pour que les villes s’ouvrent vers des politiques culturelles davantage axées sur les citoyens, ouvertes et inclusives, un changement est nécessaire : la culture doit donc s’ouvrir à «toutes les personnes et à de nouveaux lieux, à des idées différentes et à de nouvelles formes, afin que les citoyens puissent revendiquer une place pour eux-mêmes dans la ville, aux côtés de leurs voisins». Le mot culture ne doit plus être refermé sur quelques pratiques «historiques» de l’art occidental (théâtre, musique, arts visuels, etc…) , avec ses  les musées et son  patrimoine. Un «épanouissement», est nécessaire, vers les pratiques actuelles. Ces nouvelles formes culturelles représenteront un plus grand nombre de citoyens.                   Exemples :                                                                                                              À Zurich, l’évaluation «Projekt Tanz-und Theaterlandschaft», qui a duré un an, vise à combler le fossé qui sépare des institutions renommées des projets indépendants.                                  – La «Campagne des arts communautaires» de Séoul consiste à favoriser une participation culturelle active et à encourager les gens à créer leurs propres formes de culture dans leur voisinage ou milieu professionel. – Le nouveau musée de la ville d’Helsinki aborde à présent les récits de groupes minoritaires auparavant marginalisés dans ses expositions, par exemple autour de la culture queer et de la discothèque.
– L’urbanisme «pop-up» , avec des expériences « ephémères » et les espaces réaffectés introduisent la culture dans le paysage urbain et dans la vie quotidienne de chacun. Des cartographies d’erreurs ont aussi vu le jour, et les nouvelles expériences, très nombreuses, de réussites sont intéressantes : «Hotspots culturels» ; l’«OperaCamion» de Rome, «Reading is Flying» de Bogotá…et réutilisation de friches comme à Taipe «Le mouvement culturel des vieux bâtiments» à Taipei ou site «CheLA», à Buenos Aires, qui accueille le travail multidisciplinaire d’artistes numériques modernes dans un espace flexible.

VI- REVITALISER LES INFRASTRUCTURES TRADITIONNELLES est aussi un incontournable pour mieux partager la culture, selon les contextes de chaque ville . « Dans les villes des pays développés, il s’agit principalement de protéger les espaces et pratiques culturelles informels des pressions de l’immobilier ». Exemples :     – Sydney a été à l’avant-garde de ce développement en tant que première ville du monde à élaborer un «plan d’infrastructure culturelle» en réponse à la crise d’accessibilité de la ville et à ses effets sur la communauté créative.                                                                                                                                                                                                                              – À Lagos, le fonds d’affectation spéciale pour l’emploi de l’État de Lagos finance des projets de films et aide à formaliser le secteur de Nollywood.                                                                                                                                                                      – À Chengdu, le gouvernement de la ville soutient de nouveaux systèmes financiers pour encourager les investissements dans les entreprises culturelles afin de renforcer le secteur.

 

CONCLUSION : LA CULTURE RELIANT LES CITOYENS À LEURS VILLES ET À L’ « AUTRE ».
La Culture, en conclusion, doit favoriser la collaboration et la coexistence plutôt que le ressentiment, la méfiance et la polarisation. La résilience des villes du monde réside dans leur capacité à envisager un avenir différent, fondé sur une interdépendance qui reflète et soutient toutes les personnes qu’elles représentent ». Cette conclusion de Richard Naylor, Directeur de Recherches du World Cities Culture Forum & BOP Consulting, résume un nouveau rôle de la culture dans les villes du monde. A travers la mosaïque des 200 programmes, on lit en effet que l’évolution des politiques culturelles éviteront sa mort par « étouffement », si je puis dire,d’une culture réservée à quelques-uns!(Photo : Seine-Saint-Denis Tourisme)
VII – POUR EN SAVOIR PLUS Le Rapport est signé par Paul Owens , cofondateur de BOP et directeur du WCCF et par Justine Simons OBE, présidente du WCCF et adjointe au maire de Londres pour la culture et les industries créatives.
À nouveau : le lien du Rapport  de 313 pages.   © Copyright World CitiesCulture Forum                                         -1-  LES INDICATEURS Données sur plus de 70 indicateurs culturels pour chaque ville : Profil de la ville d’ Amsterdam | données de la ville | les tendances | infrastructure | programmes innovants | points de vue Voir le plan d’approche ici pour Amsterdam.
– 2- Autres sujets développés dans le Rapport (mots-clés combinés avec les trois entrées ». Les trois entrées : « Infrastructure et sortie/Consommation et participation/ Données contextuelles » . Les Mots clés : Faire de la place pour la culture – Culture à la périphérie-Culture et changement climatique-Diversité culturelle et représentation-Accès culturel et inclusion-Politiques et programmes culturels dirigés par les citoyens-Infrastructure culturelle du 21ème siècle–Gouvernance et stratégie culturelles du 21ème siècle-Événement culturel et formats du 21e siècle-Infrastructure culturelle-Arts visuels Patrimoine culturel La musique Culture littéraire-Arts performants-L’inclusion sociale Revitalisation urbaine Les gens et le talent- Vitalité culturelle et Diversité culturelle.
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KEN LE TOURISTE PARFAIT   avait un peu le tournis, là…Il avait beau lire et relire le billet, il ne trouvait presque rien sur les USA. « Holà! Braves experts du monde, auriez-vous perdu la tête? », pensait-il en se séchant après un bain délicieux dans sa piscine de L.A! Son ex, Barbie Chérie, qui lisait dans ses pensées, lui répondit à haute voix « Mais Ken, toi qui fait le tour du monde chaque semaine pour tes Affaires,  toi qui sillonne les Palaces pour ton Job de Touriste parfait, tu connais bien la mondialisation, non?« . C’est fou, mais Barbie avait toujours raison…  

Amsterdam : Marie-toi et marche !

LE MARIAGE,  SOLUTION AU TOURISME DE MASSE?  
Oui, à Amsterdam, car pour réconcilier touristes et locaux, c’est facile : on les marie pour un jour et ils font une balade ensemble ! Apaiser les relations entre des « touristes noceurs » étrangers aux mauvais comportements et tous les habitants qui les « supportent » était le but de cette amusante expérience ! En fait nous vous la présentons aujourd’hui car Amsterdam a aussi fait parler d’elle, ces jours-ci, en décidant de rapprocher les touristes des habitants et de « choisir » ses touristes! Car les habitants d’Amsterdam en ont assez : ils ont atteint une cote d’alerte : 19 millions de touristes pour 850 000 habitants, soit 22 touristes par habitant. C’est moins que Venise (30 millions de visiteurs  pour 55 000 habitants) mais ils ont raison : le tourisme de masse envahit très vite une destination et, lorsque c’est fait, il est hélas long et difficile d’inverser cet  Overtourisme pour qu’il redevienne un tourisme acceptable et durable! (Voir Venise,  Saint-Paul de Vence et ou le Mont-Saint-Michel qui n’y arrrivent pas!).

  • Les élus, les habitants, les entreprises et l’agence municipale du Tourisme, NBTC, ont décidé de parier sur le «tourisme de qualité », le seul qui, selon eux, peut réconcilier les habitants et les touristes durablement! Au total, le NBTC a perçu 9 millions d’euros de la part du gouvernement pour mettre en place cette nouvelle politique touristique. Voyons tout cela aujourd’hui !

I- ÉPOUSEZ UN NÉERLANDAIS POUR UN JOUR ? Une petite entreprise d’Amsterdam, Wed and Walk (« Se marier et marcher »), a ouvert en 2015 dans le quartier branché du Pijp, à cinq minutes à pied du quartier des musées Van Gogh, Rijksmuseum et  Stedelijk Museum , haut lieu touristique d’Amsterdam.
I-Comme  «Touristes et habitants » est bien dans l’air du temps dans les villes créatives et intelligentes – depuis 1992, année de fondation des Greeters – la Ville d’Amsterdam,  toujours  très innovante, elle aussi,  a parié sur un tourisme de qualité, et qui rapprocherait les habitants et les touristes.

  • WED and WALK est une boutique décorée en chapelle , mais façon « mariage », avec tous les accessoires, fleurs et tenues pour une cérémonie  entre deux inconnus, avant de les envoyer pour une lune de miel d’un jour à travers la ville, hors des sentiers battus. La boutique facturera 100 € la cérémonie express
    – Le concept est simple : un.e habitant.e qui veut bien épouser pour un jour  un.e touriste, moyennant finances, lui  fera aussi découvrir « sa » ville, la vraie Amsterdam.» Chaque mois, de nouveaux prétendants « locaux » s’inscrivent avec l’activité qu’ils proposent, tandis que les aspirants étrangers peuvent choisir l’heureux élu à la carte.
    – La Maire d’Amsterdam approuve ! L’initiative a tellement plu à la mairie qu’elle a décidé d’en faire la promotion active dans l’excellent guide  « Untourist Guide of Amsterdam ». (Guide du Nontouriste d’Amsterdam)

Untourist Guide to Amsterdam et Wed and Walk  sont les deux sites Internet qui ont lancé ce mariage en  proposant  une liste de parcours et d’activités créatives ou d’utilité sociale et très écolos : pêche aux sacs en plastique dans les canaux ; travail du jardin, etc… (voir les photos de ce billet) . Viser un tourisme différent, un peu moins bas de gamme que le tourisme de masse (Centre-ville historique ou « Sexshop&Drogue » engorgeaient le centre-ville d’Amsterdam).
DÉTAIL DE L’OFFRE  Wed and Walk (Marie-toi et marche !», expérience également  intitulée “Marry an Amsterdammer”
Pour 100 euros, vous avez la cérémonie de mariage, avec tenues vestimentaires, bagues, vœux, et bien sûr la lune de miel, qui consiste en un tour à pied ou à vélo dans les endroits les plus insolites d’Amsterdam. La cérémonie du mariage dure 45 minutes et vous n’avez droit qu’à deux témoins au maximum!
Par contre, les cérémonies de “Gold” et “Diamond” durent 60 et 75 minutes, vous changez de tenue, bénéficiez d’une séance photo et pouvez avoir 4 à 12 témoins. Gold coûte  125 euros et Diamond est à  150 euros. Vous aurez aussi plus de temps pour essayer les robes !                                                                                                                                                                                                                               – Votre mariage aura lieu, selon vos goûts, dans leur décor romantique et un peu kitsch mais aussi dans un tout autre lieu de votre choix.
Voir le détail, ici : Se marier pour 1 jour!

Mariage d’un jour : on pêche du plastique?

Le plus rigolo : pour que les mariés s’engagent vraiment, ce jour  de mariage,  l’entreprise les invite à participer à la planification de la cérémonie. Ils choisissent les tenues, la musique, les alliances et en écrivent les vœux. Lorsque les “fiancés” vont  prononcer le fameux “Oui, je le veux!” devant l’autel, un maître de cérémonie les accompagne,  et un photographe flashe le baiser  ou l’accolade (s’ils préfèrent ne pas embrasser un(e) inconnu(e). Enfin, ils obtiennent un certificat  de leur amour éphémère..
– La plaisanterie a ses limites 🙂 Certains rituels habituels des mariages ne sont pas autorisés par le site, comme jeter du riz, des pétales ou des confettis aux jeunes mariés. Les frais de nettoyage, si vous le faites, seront de 150 euros lui seront facturés. On ne peut non plus ni boire ni manger, à cause des taches qui maculeraient sur les robes des mariées.

–  Enfin votre couple partira en visite ! Croisière en bateau pour découvrir la ville ou ballade à pied ou à vélo, pour une visite culturelle. Vous aurez choisi votre guide-marié.e comme on le fait pour les Greeeters, sur le site de Wed & Walk. Vous vous arrêterez tous les deux dans les plus jolis cafés ou restaurants, glaciers, pizzerias ; « Vous explorerez des recoins cachés d’Amsterdam que la plupart des visiteurs ne connaissent pas, vous partagerez des idées avec votre amoureux d’un jour et passez de bons moments ensemble« , dit la communication. Vous terminerez enfin la journée, à votre choix  (joli jardin anglais; brasserie Heineken….). Ou,  si vous êtes plutôt « Gâteaux ou Cinéma,  vous mangerez une part de votre gâteau (de mariage)dans   une pâtisserie très renommée (De Taart Van M’n Tante) ou au célèbre Cinéma Rialto.

III-LE PROGRAMME DE RÉGULATION du tourisme,  pour UN TOURISME DE QUALITÉ
Il y a un peu plus de dix ans, Amsterdam a misé sur le développement de son tourisme, pour se relever de la crise financière de 2008 . Avec son image à la fois hyper-chic (Rembrandt dans le fameux musée de du Rijksmuseum), et cool (Hyppies et Cannabis depuis les années 60..) mais aussi avec ses canaux, ses vélos, ses maisons pittoresques, la cité avait tout pour devenir une destination jeune et passionnante. Résultat : entre 2005 et 2016, le nombre de touristes a presque doublé (de 10 millions à 18 millions)!(Photo: Le Rijksmuseum)
-Les mesures d’urgence sont donc très attendues : 
1 – Désengorger Amsterdam du tourisme de masse de la capitale des Pays Bas 
→Mieux faire connaître l’ensemble des destinations de tout le pays, avec d’autres destinations que celle d’Amsterdam, actuellement visitée par 90% des visiteurs étrangers.  Orienter les primo-visiteurs (Chinois) vers d’autres villes  , et faire en sorte que la Capitale accueille davantage de Repeaters (touristes qui « reviennent » dans un lieu qu’ ils ont déjà visité une fois). Et « choisir ses touristes étrangers ! (Détails en 8, ci-dessous). Car, après tout, les spécialités des  Pay –Bas existent ailleurs que dans la capitale : les tulipes, sabots, fromages et autres maîtres de la peinture hollandaise ne sont pas une spécialité d’Amsterdam et on peut en voir à Maastricht, Groningue ou Arnhem !
2- Augmentation de la taxe de séjour, qui devient la plus chère en Europe ;
3- Encadrement renforcé des locations saisonnières ou Airbnb : 30 jours par an au maximum et interdiction de ces locations dans certains quartiers, dont le centre.
4 – Les 8 Mesures de Régulation des flux de visiteurs  sont vraiment la partie intéressante                                            1-Moins de flux avec la fin des dans le centre-ville des transports en bateaux –taxis, calèches, bicyclettes à bière ou Segways;                                                                                                                                                                                                                                 2- interdiction des autocars sur la rocade A10 ;                                                                                                                                             3- Les terminaux de croisière sur les canaux seront déplacés en dehors du centre-ville et un terminal sera fermé pour permettre la construction du pont Java                                                                                                                                                                   4-Interdiction des «hôtels flottants» de péniches ou de petits bateaux
5- Interdiction de nouvelles succursales de grandes chaînes de magasins et de restaurants
6- Renforcer le nombre de de nettoyeurs de rues et de collecteurs d’ordures; 
7- Amsterdam Marketing sera transformé en centre d’expertise pour la promotion de la culture

8- Choix des touristes :
A) Fermeture des Offices de tourisme néerlandais dans trois pays émetteurs de touristes : Italie, Espagne et Japon : pays choisis non pas à cause des comportements des touristes, mais parce que les visiteurs viennent seulement en voiture et en avion, qui polluent trop.(NB : la fermeture ne signifie évidemment pas qu’on interdit le pays à ces visiteurs, juste que l’on n’y fait plus  de promotion, pour éviter le tourisme de masse).
B-Préférence et choix des visiteurs étrangers anglais, belges, français et britanniques, trois pays les mieux reliés par les trains.
C- Choix de touristes déjà venus (Repeaters) et le moins possible de primo-visiteurs. Les repeaters ont en effet envie de découvrir autre chose que la capitale, et dans la capitale ces touristes veulent de nouvelles visites, ou des visites insolites.

CONCLUSION : mais comment ont-ils fait?  Le programme du Tourisme pour 2030 est le moment clef, avec tous les acteurs  de la « destination (Ville, Hébergement, transports, activités…) autour de la table et surtout les habitants!  Ils ont déjà pris quelques mesures d’urgence , souvent de grand ampleur, comme ce  « choix assumé  de leurs  touristes« qui fait partie de la stratégie.  On relèvera aussi  la septième mesure, « Amsterdam Marketing sera transformé en centre d’expertise pour la promotion de la culture » qui nous a bien fait sourire ! Car en France, nous en sommes encore au très plan-plan trio « Marketing/Finances/Investissement » et le Marketing n’est pas admis officiellement dans 90% des les équipes culturelles.

– Le NBTC, bureau du tourisme néerlandais à  travaillé aux choix prioritaires dans leur Stratégie 2030, et décidé que les actions  seront co-choisies entre le Bureau du Tourisme et les habitants concernés. Ces actions, tout comme notre exemple du Mariage,  que le NBTC a évidemment encouragé, ont un but  commun : permettre un tourisme plus créatif en terme de visites,  avec  de nouvelles  formes et de nouveaux lieux de  visites, et surtout  une Amsterdam avec et par les habitants,  qui se rapprocheront ainsi des touristes.Leur  publication  est  vraiment géniale, et cela fait bien longtemps que je n’avais lu quelque chose d’aussi percutant (40 pages) :  Perspectives 2030 : Destination Les Pays-Bas,  une nouvelle vision de la destination qui profite aux habitants !

 

 

POUR EN SAVOIR PLUS  
L’article qui nous a  donné envie de ce billet ! À Amsterdam, des faux mariages pour réconcilier touristes et locaux, sur le Journal  la Croix, un article de   Sabine Cessou du 14/08/2019    Et l’ouvrage, ci-dessus , « Perspectives 2030 », par l’équipe d’Amsterdam ( Vous pouvez cliquer sur le lien du texte pour le lire).

 VOIR aussi LA VIDÉO de LCI du 12 novembre sur ce lien, car LCI ne donnait pas de lien pour que je l’intègre sur le blog. Elle est  intéressante car elle fait le point des mesures prises pour juguler les flux touristiques,  et dans la seconde partie elle compare rapidement Amsterdam avec Paris,Barcelone, Dubrovnik et… Saint-Paul de Vence, qu’un candidat aux prochaines élections municipales veut rendre « payant » pour les visiteurs touristiques !  Référence de la Vidéo:  Comment les Pays- Bas s’organisent contre le tourisme de masse – TV Chaine LCI, Fabien Crombé, chronique « Les indispensables-12 novembre 2019. Lien de la vidéo :
https://www.lci.fr/international/video-comment-les-pays-bas-s-organisent-contre-le-tourisme-de-masse-2137505.html

  • Enfin  quelques articles : RTL https://www.rtl.fr/actu/international/amsterdam-prend-des-mesures-pour-limiter-le-nombre-de-touristes-7793515411 -Les ECHOS : https://www.lesechos.fr/monde/europe/les-pays-bas-ne-veulent-que-des-touristes-tries-sur-le-volet-1145342 Par Didier Burg Le Echos Publié le 5 nov. 2019
    Avec, si vous voulez y aller, le site touristique d’Amsterdam !  Bon voyage, mes amis!
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  • KEN LE TOURISTE PARFAIT   avait repéré une Marie, très jolie petite  jeune femme sur le site  Wed & Walk!  Il arrivait de Rio de Janeiro et repartait demain vers la Thailande, pour son job de Touriste Parfait. Evidemment des réunions, des avions, des Palaces et des diners chics l’attendaient, mais il aurait bien fait un « petit tour de la Ville « d’Amsterdam,  accompagné de cette beauté. Son portable sonna « Il n’en est pas question! Même en rêve! » lui dit son ex, Barbie Chérie, d’une voix terrifiante… Mais comment avait-elle su?  A moins qu’elle n’ait un accès privilégié à ce petit blog, il ne voyait pas… Il fallait qu’il appelle Evelyne, pour en avoir le coeur net!

Naissance des hôtels : une belle expo!

Marquise de l’Hôtel Shangri La , Paris

Quelle est l’histoire des hôtels, quand et comment ont-ils été créés? Comment sera la « chambre d’hôtel du Futur » ? Quelles innovations pour répondre au changement climatique ou au désir de nouvelles convivialités ? Une exposition vous dit tout, en ce moment, au Pavillon de l’Arsenal à Paris (Du 16 octobre  au 12 janvier 2020).C’est une exposition qui met en avant l’aspect culturel (Histoire, Architecture, décoration, pratiques et usages… ) sans oublier  la prospective sur les évolutions des modèles économiques de l’hôtellerie et sur les défis qu’elle doit relever. Les expositions sur ce thème sont hélas rarissimes, alors je prends ma plume pour vous la raconter!

  • L’exposition « Hôtel Métropole – Depuis 1818 » fait la part belle à la Métropole du Grand Paris et à l’impératif « 2024 » avec les JO à préparer dès aujourd’hui, mais je témoignerai peu de ce regard un peu trop local car je préfère vous résumer les grandes tendances, en France et à l’étranger que racpontent très bien cette expo. Le rôle pionnier des hôtels dans l’innovation, les nouveaux défis à qu’ils doivent relever, dont, celui, incontournable, des évolutions climatiques sont particulièrment bien illustrés. Les 150 hôtels actuellement en chantier ou à l’étude dans le Grand Paris (Info de l’Atelier parisien d’urbanisme) en vue des JO vont un jour nous étonner, et en voici un avant-goût.

Un sublime hôtel hélas disparu : HI, de Matali Crasset, 2006-Nice

I- QUI DÉCIDE DE CRÉER de NOUVEAUX HÔTELS ? Bien sûr une demande, une nécessité, comme une fréquentation touristique en hausse (Paris, 50 millions de visiteurs annuels…) précède le choix, mais, depuis une dizaine d’années, nous dit l’exposition, les hôtels, comme les bureaux, ont séduit à la fois les financiers et les municipalités. Les premiers voient leur rentabilité*, les secondes, un «catalyseur urbain» susceptible d’animer les quartiers grâce à leurs restaurants, rooftops, espaces de coworking, et à leurs services (restaurant, salles de réunion, piscine, pôle de mobilité…) et, évidemment, à créer des emplois. Enfin les habitants sont de plus en plus concernés par ces lieux d’habitat certes temporaire mais où les locaux peuvent venir boire un petit café, inviter lors d’une fête, ou…regarder un film en plein air, comme au MOB HÔTEL, dernier né des hôtels à épouser toutes les tendances avant même qu’elles n’émergent ! (Photo de leur écran pour le Cinéma, ci-contre).
* L’hôtellerie du Grand Paris a généré un CA de 3,7 milliards d’euros et 47 500 emplois directs, soit 1/6e des 295 000 emplois touristiques en 2017.

II- L’INNOVATION EST LE FIL ROUGE de toute l’histoire des hôtels : premières salles de bains, premiers ascenseurs, climatiseurs ou premières expériences de préfabrication ou informatique… l’hôtel est depuis deux siècles le laboratoire de la construction et l’accélérateur de nouvelles pratiques.
Très tôt, les grands hôtels intègrent des fonctions annexes : galerie d’art (Grand Hôtel du Louvre, 1855), salle des fêtes (Grand Hôtel, 1878), chapelier et fleuriste (Élysée Palace, 1899), boutiques de luxe (Ritz, 1913), piscine (Claridge, 1918), minigolf (Scribe, 1863), bar à cocktails (Crillon, 1909), tailleur et cordonnier (Hôtel populaire pour hommes, 1910), bibliothèque (Meurice, 1918), salon de coiffure (Hôtel de Paris, 1928), boutiques (Castiglione, 1932)… Ces services multiples nécessitent de ga¬gner de l’espace, dans les cours (Prince-de-Galles, 1929), sur le toit (hôtel Continental, 1878, et Terrass’ Hôtel, 1911), et offrent des vues inédites – « plafond vitré amovible grâce à des machines hydrauliques. Et ce n’est pas fini ! Les changements d’usage continuent, les Hôtels s’adaptent !Voici quelques défis à relever.

1- LE DÉFI DE LA CONVIVIALITÉ et de la rencontre entre habitants et touristes
photo Le MOB HOTEL dit, sur son site internet, vouloir développer en un véritable mouvement coopératif.
« Vous souhaitez créer votre MOB HOTEL et prendre part à notre mouvement, écrivez-nous et racontez nous votre projet, nous vous dirons comment faire.becomemob@mobhotel.com »
On retrouve cette tendance dans les propositions du grand concurrent des hôtels, Aibnb,  qui incitent les hôtes à échanger « localement », entre habitants ou avec les clients d’un hôtel, pour former des Communautés d’idées ou de partages  de bons plans ou de savoir-faire. (PHOTO BECOME MOB!).

2- LE DÉFI DE L’ARCHITECTURE : tout un programme!
– LE PROGRAMME Architecture classique ou non, ce programme des hôtels – accueillir, héberger, satisfaire des clients- est à géométrie variable, selon ses clients-cibles et sa palette de services, mais, un peu comme la Culture, l’Hôtellerie sait réinvestir des bâtiments et lieux qui avaient une autre vocation : « parkings, tours, centraux téléphoniques, anciennes postes, hôtels particuliers et même les bureaux ces dernières années ». Le temps du séjour est aussi de plus en plus court, avec des hôtels éphémères qui se multiplient, comme le pionnier, cet hôtel d’un soir perché en haut d’un musée (Hôtel Everland,création de deux artistes en  2007-2008)

LES CHAMBRES : fin des espaces dédiés en priorité au sommeil ? En tous cas la distinction entre ce qui relève de l’habitat, du travail ou d’un autre usage particulier tend à s’amoindrir. L’espace même de la chambre d’hôtel, peut donc devenir « une salle de réunion, un espace de travail, un lieu de shooting photo, un espace familial temporaire, parmi diverses autres fonctions, et ce malgré son plan statique et son aménagement ».L’exposition cite aussi les différentes fonctions et formes correspondantes : chambre familiale, lit-capsule, dortoir, suite XXL, toiture habitée, location d’hébergement de particulier.Et propose ce croquis de « chambre-type » (KPMG):

KPMG : Croquis des plans de chambres de différents hôtels. (Dossier de Presse et Catalogue de l’exposition Hôtel Métropole, 2019)

AUTRES LIEUX-CLEFS : L’exposition présente les lieux-clefs : la marquise de l’entrée extérieur (Photo 1)  pour abriter de la pluie ; une terrasse (notre photo de celle du Mob Hotel ou la fameuse cour intérieure  du Ritz en 1900, ci-dessous); un grand Lobby, et ces inévitables « couloirs » qui ont souvent fait le décor de films…).
– Conclusion : l’hôtel, au cœur des croisements et des flux, peut lui aussi devenir un lieu phare de l’économie circulaire, où l’on peut monter un sens de l’adaptation, de la durabilité, de la convivialité.

3- LE DÉFI de la RÉVOLUTION VERTE toutes questions bioclimatiques vont stimulent déjà les nouveaux hôtels, mais si 8 français sur dix affirment que les voyages ont un impact négatif sur le développement durable, « seuls 18% des Français choisissent des lieux de séjour éco-labellisés, et 12% considèrent que les vacances ne sont ni le moment, ni l’endroit d’une réflexion sur l’environnement ».
•L’hôtellerie continue pourtant, pour ce domaine comme pour d’autres, à jouer un rôle important de « laboratoire de l’évolution des comportements pour notre empreinte environnementale et carbone ».Dans le parcours de l’exposition, « Une chambre pour demain », élaborée par des partenaires experts (Ciguë + Le sommer environnement + Vuna + Aquatiris + TBI), présente tout un cycle d technique d’économies avec par exemple  une salle de bains vertueuse en matériaux de réemploi qui permet de consommer moins d’eau, rappelant que chaque client utilise en moyenne 300 litres d’eau par nuitée à l’hôtel. .
-Trois autres  équipes pluridisciplinaires présentent les résultats du devenir des espaces hôteliers (prototypes à échelle 1) pour les Enjeux climatiques : Jean-Benoît Vétillard réinterprète l’enseigne hôtelière et le lobby avec une marquise réalisée en fibre végétale et alimentée par l’alternateur d’une porte tambour.
Lina Ghotmeh questionne le potentiel des nouveaux usages de la chambre adaptable en bureau, salle de fitness, espaces de travail, studio d’enregistrement en libérant dans un « App Wall » l’ensemble des fonctions de couchage et d’hygiène. Associé à l’agence Vorbot, Nicolas Dorval-Bory propose de décarboner le couloir, véritable colonne vertébrale de l’immeuble accueillant l’ensemble des gaines et réseauxL

III- HISTOIRE : les suisses ont-ils inventé les hôtels?
Si l’Hôtel moderne, nait en 1815, « quand le Calaisien Charles-Augustin Meurice ouvre, au 223, rue Saint-Honoré, point d’arrivée des diligences de Calais, un hôtel portant son nom », précise l’exposition, c’est effectivement un ingénieur suisse, en 1874, Eduard Guyer qui  » révèla les enjeux de l’hébergement touristique et du programme hôtelier dans son traité Das Hotelwesen Gegenwart – traduit en français trois ans plus tard par l’architecte Henri Bourrit. Son analyse, fondée sur l’expérience des voyageurs et l’examen d’une trentaine d’établissements internationaux pionniers, dont, à Paris le Grand Hôtel du Louvre (1855), le Grand Hôtel (1862) et le Splendide (1869), croisait les préoccupations encore très acutelles, comme « les attentes d’un flux de voyageurs croissant ou la géométrie des espaces jusqu’à leur ameublement »
Quelques dates-clefs suivent, pour la capitale : « le « grand hôtel » suit le modèle américain naissant, avec ses espaces de sociabilité, les volumétries et le langage architectural . Ces immeubles, parfois spectaculaires, accompagnent l’haussmannisation de la capitale.Puis arrivent le Palace,les hôtels de l’après -guerre avec le tourisme de masse et enfin
la période plus actuelle, dans les années 60 , avec les hôtels au « style international » (1966, inauguration du Hilton Suffren à Paris) ou encore le « premier hôtel aéroportuaire à Orly. Ce dernier préfigurait , les premiers services au tourisme d’affaires et aux voyageurs en transit » Au cours des années 1980, les deux et trois étoiles se multiplient et une préfabrication rapide et peu coûteuse fera partie des normes. .

BELLE CONCLUSION !
J’aime beaucoup cette petite définition des hôtels: Qu’est ce qu’un hôtel aujourd’hui? Une maison, un bureau, un refuge dans une ville étrangère, le lieu de tous les rêves…? Présence familière, l’hôtel cache néanmoins une mécanique complexe: industrie et habitat, commerce et équipement de proximité, l’hôtel est un véritable laboratoire social et un condensateur urbain. Lieu de services, il est également le programme des avant-gardes constructives et du progrès.

  • POUR EN VOIR OU EN SAVOIR PLUS
    Lien du Dossier de presse, à lire avec gourmandise !
  • LE CATALOGUE HÔTEL MÉTROPOLE – Depuis 1818  – Aux  Éditions du Pavillon de l’Arsenal, octobre 2019 Conception Graphique : Look specific Format 19 x 30 cm, 352 pages, 370 illustrations Prix public : 39 € ISBN : 978-2-35487-051-5 ( sur le site de l’Arsenal )
    Le lieu de l’exposition : créé en 1988, le Pavillon de l’Arsenal, Centre d’information, de documentation et d’exposition d’Urbanisme et d’Architecture de Paris et de la métropole parisienne, est un lieu unique où l’aménagement de la ville et ses réalisations architecturales sont mis à la portée de tous. Le site a vocation à expliquer «l’architecture» de la ville, comment elle s’est constituée à travers les siècles, quel est son état actuel et quelles sont ses perspectives d’évolution, mais aussi présenter à l’étranger le savoir faire urbain de la Ville de Paris et des maîtres d’œuvres qui y travaillent.

Hôtel de Crozat, devenu le Ritz, Paris

QUI A FAIT CETTE EXPO ? Alexandre Labasse, Directeur général du Pavillon de l’Arsenal, Catherine Sabbah et Olivier Namias, Commissaires invités et tous les contributeurs qu’ils ont choisi : Joanne Vajda, architecte, docteur en histoire et enseignante chercheuse Anne Bony, historienne de l’art, spécialisée dans les arts décoratifs Jean-Louis Violeau, sociologue Joachim Lepastier, critique, Cahiers du Cinéma Marcello Tavone, architecte, On Cities Virginie Picon-Lefebvre, architecte, urbaniste, docteur en histoire Paris 1- Sorbonne Julien Dossier, fondateur de Quattrolibri, auteur de Renaissance Écologique Jérôme Mathieu et Marc Fasiolo, S2T Ingénierie Jean-Benoît Vétillard, architecte Nicolas Dorval-Bory, Sammy Vormus et Clément Talbot, architectes Lina Ghotmeh , architecte ciguë + Le Sommer Environnement + Vuna + Aquatiris + TBI, avec un nombre important de professionnels du Tourisme, dont Mark Watkins, passionné par le devenir de l’Hôtellerie et son renouvellement (Entreprise Coach Omnium) .
AUTOUR DE L’EXPOSITION Pendant 3 mois, « Hôtel Métropole », manifestation plurielle, diverse et destinée
à tous les publics, propose, autour de l’exposition et de l’ouvrage qui l’accompagne, de nombreux évènements et rencontres pour partager ces architectures. Conférences et nocturnes, ateliers pédagogiques et visites guidées, Tea Time au coeur des expositions… le programme « À la carte ! » conçu par le Pavillon de l’Arsenal permet à chacun de découvrir l’histoire, l’actualité et le devenir de cet habitat temporaire.
TROUVER LE MOB HOTEL au  6 rue Gambetta à l’angle du 50 rue des rosiers – 93400 St Ouen- 01 47 00 70 70- Métro Garibaldi – Ligne 13 (à 5 minutes)- Métro Mairie de St Ouen – Ligne 13 (à 10 minutes) – helloparis@mobhotel.com

PHOTOS 3, 4 et 5 :  copies/écran site Internet ( très beau!) – BECOME MOB! Le MOB HOTEL se développe en un véritable mouvement coopératif.( Voir ci-dessus en II-1″Vous souhaitez créer votre MOB HOTEL et prendre part à notre mouvement,écrivez-nous et racontez nous votre projet, nous vous dirons comment faire.becomemob@mobhotel.com) et  tableau  du Jardin Intérieur de l’Hôtel RITZ en 1904  (Paris ) Tableau de  l’artiste français Pierre Georges Jeanniot (1848-1934) « Le Diner à l’hôtel Ritz à Paris (1904) »
https://commons.wikimedia.org/wiki/File:RitzParisGarden_alt.jpg ; oeuvre  aujourd’hui « Domaine Public ».
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KEN LE TOURISTE PARFAIT , entre trois voyages et leurs 21 réunions d’affaires, avait bien l’intention d’investir dans l’Hôtellerie! « Tous les cordonniers étaient mal chaussés!« , lui avait dit son ex, Barbie Chérie, ce qui l’avait évidemment un peu vexé… Piqué au vif, il devait réagir. Avec sa jolie petite tête de romain et ses beaux yeux noirs, il avait une envie de terrain en France, et particulièrement en Corse. Sans rire…Un lecteur du blog  qui connait un terrain libre?