Quatre nouvelles très Numériques!

Cette semaine, quelques nouvelles pépites du Numérique pour la Culture et le Tourisme : la Ville de Paris met toutes ses collections en ligne, en haute définition et en open source. DATA Tourisme  fête ses deux ans et sa collecte continue. La première étude sur les catalogues numériques va vous épater ! L’ Association des Musées suisses nous apprend (enfin!) à créer une stratégie digitale « globale », et enfin Commmunicant.info et Ronan Guern nous proposent le  Guide de Ronan : Comment mieux piloter son projet digital dans un établissement culturel ?                                                          – Méthodes, stratégies et usages, voilà notre cueillette numérique pour le Nouveau Tourisme Culturel aujourd’hui . Avec l’ Open Culture, les  usages numériques et la professionnalisation, qui sont  LE grand secret!(La Descente en Parachute par Spencer- Photo en Open source sur le site des musées de la ville Ville de Paris).

 

I- OPEN CULTURE 

1- LES MUSÉES DE LA VILLE DE PARIS passent à l’Open source !
Paris-Musées : 150 000 œuvres des collections des 154 musées de la Ville de Paris en accès libre sur le web depuis début janvier, en haute défintion, en open content, gratuitement et sans restriction technique, juridique ou financière, pour un usage commercial ou non » ; les images appartiennent au domaine public et sont enregistrées sous la licence CCØ (Creative Commons Zero). Elles sont mises à disposition de tous les internautes », explique Paris Musée. Dans les mois et années à venir, 321  111œuvres devraient être accessibles en ligne !
– Parmi les 14 musées figurent les plus célèbres collections : Musée d’Art Moderne de Paris- Maison de Balzac-Maison de Victor Hugo – Musée Bourdelle-Musée Carnavalet (Histoire de Paris)-Musée Cernuschi (musée des Arts de l’Asie de la Ville de Paris)- Musée Cognacq-Jay, le goût du XVIIIe- Musée de la Vie romantique- ou le Petit Palais, qui est le musée des Beaux-arts de la Ville de Paris. Lien de cette annonce,  ici 
“Ce lancement de l’Open Content, dit encore Paris Musées, contribue à l’accroissement et à l’amélioration de la diffusion des collections et vient renforcer les actions en faveur d’un meilleur accès à l’art et à la culture. Il favorise également l’augmentation de la visibilité des œuvres et la connaissance des collections municipales en France et à l’étranger”. Saluons cette nouvelle étape, très attendue, du développement de la politique numérique de Paris Musées, qui fut un peu compliquée pour les raisons habituelles (Contrats antérieurs et droits de propriété antérieurs).
– ACCÈS : Via le Portail des collections  : les images des œuvres sous licence CCØ sont téléchargeables soit directement depuis la fiche de l’œuvre en question, soit depuis une page dédiée aux images libres de droits accessible via la page d’accueil ou encore Via l’API (Application Programming Interface, ou application des collections). j’y ai fait un petit tour et, franchement, ne suis pas très convaincue par l’ergonomie. Laissons-leur un peu de temps, tout en rappelant que le fabuleux site du Rijksmuseum d’Amsterdam fut créé en 2011, a 400 000 oeuvres en ligne, que vous pouvez y naviguer très facilement mais aussi y jouer, participer,détourner ou découper, comme il vous plaira.Bref, un bonheur!

2- LE DISPOSITIF DATA TOURISME FÊTE SES 2 ANS ! Avis à nos amis de la Culture qui n’auraient pas encore apporté leur contribution :
En France 300.000 “points d’intérêts” (POI), lieux, itinéraires ou événements touristiques ont été mis dans la base. Ces POI couvrent la quasi-totalité du territoire français avec 12 régions et 90 départements participant à la démarche. Sur son site, Data Tourisme annonce 11 million de téléchargements de POI sur les 30 derniers jours https://info.datatourisme.gouv.fr/

Vidéo  (Et voici le lien au cas où…:  https://youtu.be/qmMgwpr_2_0)

⇒Un exemple concret avec le descriptif d’une professionnelle du Tourisme, dans l’Oise, Marie BREUT Responsable qualité et gère la DATA chez Agence Oise Tourisme, qui précise sur LinkedIn: “Depuis 2 ans, L’Agence Aisne Tourisme , L’Agence “Somme Tourisme” et les offices de tourisme des trois  départements partagent leurs données touristiques en les mettant en open data via la plateforme datatourisme.fr C’est plus de 6800 POI disponibles pour mettre en valeur notre région et son potentiel touristique.”

II- QUELS USAGES POUR LE NUMÉRIQUE ? (Ci- dessus : quand les images étaient exposées, en vrai et en vrac, au XVIIIéme siècle- Christian Stöcklin, peintre allemand (1741–1795- Légende complète  ci-dessous, PeSP) 
1- PREMIÈRE ÉTUDE SUR LES CATALOGUES NUMÉRIQUES des expositions , qui
a) dépassent largement les limites de l’impression en termes d’interactivité et de navigation ;
b) sont évolutifs, avec la possibilité d’ajouter de nouvelles informations et interprétations ;
c) peuvent atteindre un public plus large que les catalogues /papier et permettent aux utilisateurs d’ajouter leurs propres informations
d) Leur avenir serait d’associer d’autres institutions ou données pour accroître la convivialité en incorporant des conventions normalisées
⇒Dans cette étude, on voit enfin comment « mesurer l’engagement » des internautes, et comment les catalogues ont réussi à attirer un public plus large que leurs publics-cibles (Chercheurs, Pros des musées, Profs, bibilothécaires…).
– On y apprend aussi que L’INTÉRÊT POUR DES ŒUVRES D’ART et pour les  images de haute qualité sont de puissants moteurs du trafic de catalogue, avec lexemple du Philadelphia Museum of Art  montre comment les outils numériques peuvent grandement améliorer l’expérience utilisateur, à condition qu’ils soient faciles à localiser.Les participants ont salué les outils qui élargissent le contenu mis à leur disposition (par exemple, l’accès aux documents d’archives ou aux images infrarouges), organisent les informations de nouvelles façons (cartes interactives, comparaisons d’images côte à côte) et fournissent des conseils de citation. Les observations montrent aussi que les utilisateurs veulent toutes les informations, mais pas toutes en même temps. Ou que les fichiers PDF et les images téléchargeables sont essentiels pour les utilisateurs.

2- L’ASSOCIATION DES MUSÉES SUISSES et les usages numériques 

  • Un formidable numéro spécial de l’AMS/ICOM, (Association des musées suisses et International Council of Museums) est consacré aux usages numériques des musées. Pour la première fois, l’approche est globale et l’approche stratégique, avec des exemples et des évaluations.
    “La culture du numérique offre aux musées quantité d’occasions de remplir leur mission en tant que lieux de connaissance, de préservation et de communication, et ce d’une manière large et diversifiée, inclusive et participative, en réseau et à l’échelon international.
    La numérisation touche tous les secteurs des musées: administration, développement et entretien des collections, gestion des expositions et médiation, communication et marketing. Par conséquent, il convient d’aborder cette mission transversale depuis tous les secteurs à la fois. Cette brochure fournit des outils et pistes de réflexion pour l’élaboration et la révision d’une stratégie numérique globale, ainsi que pour son éventuelle mise en œuvre dans sa propre institution; elle entend aider les professionnels des musées à développer leurs compétences numériques et à prendre des décisions stratégiques.
    L’objectif est d’amorcer ou de reprendre un échange avec les utilisateurs et utilisatrices, en fonction de l’image que chaque institution a d’elle-même, et, ce faisant, d’établir des rencontres réussies, sur place et en ligne.”

Contact : Association des musées suisses AMS c/o Musée national Zurich Case postale 8021 Zurich Tél. 044 218 65 88 –  info@museums.ch www.museums.ch

III- GUIDE PROFESSIONNEL : Comment mieux piloter son projet digital dans un établissement culturel
Grace au toujours très performant Communicant.info de Cyril Leclerc, voici en ligne un excellent Guide,  parfait exemple de la de transmission des savoirs !
Ce guide sera très utile aux professionnels de la culture mais aussi à leurs partenaires, dont ceux du tourisme tout comme le riche interview de Ronan Le Guern!On vous rassure tout de suite : son guide  n’est pas une longue thèse ou un ouvrage universitaire un peu cryptique. Au contraire, dans celui-ci, Ronan Le Guern parle d’un projet des plus pragmatiques (la refonte d’un site internet), tout en passant au crible différentes méthodes pour piloter un projet digital, grâce à sa grande expérience au 104 à Paris depuis 2007.
Avec pédagogie et humour, il propose un retour d’expérience qui pourrait s’avérer précieux à des acteurs culturels s’intéressant à la transformation digitale de leur projet ou établissement.
– « Centrer la conception sur l’utilisateur » (Cf. le développement récent de postes de responsable de l’expérience visiteur dans les musées; ou encore  les démarches de management de l’innovation (et notamment le design thinking)[…]. “Au delà de la compréhension de termes techniques, la gestion d’un projet digital implique de travailler avec de l’humain : parcours des publics visés, implication de l’équipe du 104… Finalement travailler sur le digital est tout une aventure… humaine ?”

Ronan Le Guern _Crédit Photo Quentin Chevrier nov. 2019

Ronan Le Guern passe au crible 15 méthodes, outils ou techniques qui lui ont permis de faire avancer le projet digital (la refonte du site 104 factory). Il présente aussi ses cinq outils préférés et pourquoi ?( Les 5 « why », l’entretien utilisateur, le « crazy eight »,les  zonings et des wireframes, l’AttrakDiff, utilisés pour les différentes phases (Planification, exploration, idéation, génération et évaluation).
– En conclusion, laissons la parole à Ronan pour un résumé : « Le site Web d’un lieu et sa présence sur les réseaux sociaux constituent de formidables vecteurs de transmission. Ce sont également des leviers promotionnels dont on ne saurait se passer aujourd’hui. Mais quand on en vient à l’épineuse question de la création (ou de la refonte) du site, de l’application mobile, ou de tout autre produit digital représentant l’institution et ses valeurs, les difficultés s’amoncellent. Tantôt décisionnelles, budgétaires, techniques, elles peuvent être le signe d’un manque de préparation, d’expérience, de temps… Comment faire alors pour mieux piloter son projet, dans un contexte où l’émotion, l’urgence et l’imprévu influent fortement sur la prise de décision ? »

Pour lire cette publication, qui est aussi un mémoire de Ronan Le Guern c’est ici ! Et merci Cyril et Ronan de ce partage !

POUR EN SAVOIR PLUS
1- OPEN CULTURE : PRINCIPAUX MUSÉES ET BIBLIOTHÈQUES QUI ONT MIS EN LIGNE MASSIVEMENT LEURS COLLECTIONS DEPUIS 2011Lien 2016  d’Open Culture, Collection SFMoMA Rauschenberg -Centre d’art Cantor de l’Université de Stanford -La British Library Le British Museum Le Getty The Met Le Musée d’Art Moderne / MoMA Le Rijksmuseum (210,00)Le Smithsonian La Tate
2- CATALOGUES NUMÉRIQUES Référence « Quimby, Claire. Étude des catalogues numériques : Une étude  inter/établissements  Collection Catalogues . Chicago, Art Institute Institute of Chicago, novembre 2019. » / .Contributions : Rockman ;l’Art Institute of Chicago ; J. Paul Getty Museum ; National Gallery of Art ;Philadelphia Museum of Etude Droits d’auteur © 2019 Art Institute of Chicago Ce travail est sous licence Creative Commons Attribution 4.0 International License- Liens : L’édition en ligne est hébergée sur GitHub à https://digpublishing.github.io/catalogues-study , et le référentiel de code et de contenu peut être trouvé à https://github.com/digpublishing/catalogues-study
3- COMMUNIQUANT.INFO Merci,  Cyril et Ronan ! Voir aussi d’autres articles récents sur Communiquant.info, passionnnants :
-février 2020 : Participation, coopération, communautés (18e rencontre du TMNLab)                                               — janvier 2020 Les outils numérique au service d’une stratégie de développement ja                                                    — Janvier 2020  Exposition et immersion : vers une mutation des modes d’appropriation de l’exposition ? 

4. PHOTOS : Le cabinet de peintures du marchand de vins et banquier de Francfort, 1776 – Collection de Johann Noë (Noah) Gogel d.Ä. (1715-1781)- Oeuvre de Christian Stöcklin, peintre allemand (1741–1795) Huile sur panneau. Source/Photographer: Moderne Offsetwiedergabe, gescanntPublic domain-This work is in the public domain in its country of origin and other countries and areas where the copyright term is the author’s life plus 100 years or fewer. et .La descente en parachute Anonyme, dessinateur- Dates: Entre 1880 et 1900 Institution :Musée Carnavalet, Histoire de Paris. (Open Source).

—————————————————————————————BONNE SEMAINE, MES AMIS!

Ken à la FIAC, se sent tout nul dans les expos Arty

KEN LE TOURISTE PARFAIT  était extrêment satisfait de voir que les hivers étaient devenus aussi chauds que les étés. Cela lui permettait d’éviter le ski en Europe, ou Barbie voulait toujours le traîner… Tiens, justement, Barbie Chérie entra toute réjouie “Ca y est! J’ai pris nos places cet été pour le Bassin d’Arcachon, en France!“, dit-elle d’un ton triomphant. “Tu comprends, Ken, comme on ne peut pas aller en Suisse, vu le peu de neige, nous irons skier sur les aiguilles de pins, en juillet prochain!“.  Comment ferais-je sans cette femme vraiment géniale, pensa Ken, fatigué de sa semaine de Palaces, Gastronomie, Champagne, Rendez-vous d’Affaires et Investissements Financiers…” Elle pensait à tout!”.

Révolution dans le Tourisme

Après notre  Révolution dans les musées américains,  en novembre dernier, voici une vraie, une grande, une belle révolution du tourisme social qui a lieu en France, grâce à une nouvelle pépite, Les Oiseaux de Passage. Cette plateforme rassemble le meilleur des stratégies et objectifs touristiques en quelques actions exemplaires. Les voici et, comme à mon habitude, ce billet ne visera pas à l’exhaustivité mais contribuera à re-situer le tourisme dans les sociétés avec son rôle « culturel » : donner envie d’ailleurs et de voyage, envie de rencontrer l’autre, son environnement et ses façons de vivre. Grâce à une interview de Prosper Wanner, ingénieur qui a fortement participé à leur envol et continue à les suivre en participant activement à leur développement, vous allez tout savoir, ou presque ! Un grand merci à vous pour notre entretien sur les Oiseaux, Cher Prosper!

LES OISEAUX DE PASSAGE,  présentation
Les Oiseaux de passage proposent une autre manière de voyager en privilégiant l’échange et la rencontre entre habitants, professionnels et voyageurs, d‘humain à humain.
Les Oiseaux de passage est le nom d’une plateforme coopérative de voyage, dont le but est de répondre à la forte demande des acteurs de terrain, en France et à l’étranger, qui peuvent disposer d’un outil permettant de lier leurs offres, entre eux,  et de mettre en récit leur destination pour développer son attractivité.
C’est aussi une coopérative , qui rassemble et grossit à vue d’oeil, si j’ose dire, avec une ou deux collectivités qui les “rejoignent chaque semaine dans cette aventure coopérative” (Voir ici les participants!), précise Prosper Wanner. Car le voyage peut être une formidable fabrique de liens en proposant un tourisme alternatif au Tourisme industriel grâce à un  nouvel écosystème entre les acteurs et partenaires locaux : hébergeurs touristiques, collectif d‘habitants,  hôtels, gîte ruraux,  prestataires de loisirs, producteurs locaux, artistes, parc naturel, sites de visite… Tous sont des « Passeurs de voyages » issus du tourisme, de la culture et de l’économie sociale et solidaire, qui proposent :
Des offres qu’ils produisent en ayant fait le choix de la coopération pour faire découvrir leur destination et conseiller les voyageurs > devenez passeur de voyage 
Un outil pour co-construire et partager les voyages avec sa famille, ses amis, sa classe… > pourquoi voyager avec nous? 
Des histoires, des destinations et des itinéraires à suivre racontés par les Passeurs > la fabrique d’histoires et de voyage 
La plateforme repose sur trois piliers :
+ Mettre en commun : grâce à un réseaux de voyageurs, Les Oiseaux de Passage font le choix de la communauté et de la coopération.
+ Retrouver le « plaisir de voyager » le plaisir de l’échange lors d’un séjour
+ Être en phase avec son temps : avec une réponse collective à l’évolution des modes de voyage et des usages du web.
UNE VIDÉO pour voir tout cela ?

Pour un autre voyage, LesOiseauxDepassage.coop from SCIC Les oiseaux de passage on Vimeo.Lien de la vidéo en clair, au cas où… https://vimeo.com/363263437

I- COMMENT LES OISEAUX DE PASSAGE SONT-ILS NÉS ?
Les Oiseaux de Passage sont la suite, élargie aux territoires français et étrangers, d’une expérience similaire, le fameux Hôtel du Nord à Marseille, qui inspira aussi les Hérons que nous vous avions présenté le 31 octobre dernier (Contacts : Mathias Mary et Sylvie Huron).                                                                        Depuis 2010, Prosper Wanner est un peu l’âme des Oiseaux,  puisqu’il était Sociétaire gérant de la coopérative d’habitants du projet Hôtel du Nord (tourisme culturel dans les quartiers nord de Marseille).

– Soulignons son parcours et son expérience pour le tourisme social, l’économie alternative et solidaire et l’éducation populaire depuis 1995. Aujourd’hui Prosper est Expert auprès du Conseil de l’Europe sur la valeur du patrimoine culturel pour la société (convention de Faro ) et Consultant indépendant auprès de villes et européennes (Venise, Forlì, Pilsen ; Citiz, Associazione aree urbane dismess ou la SA coopérative France Auto Partage).J’ai eu la chance de lui poser plein de questions et ai donc résumé ses réponsees dans ce billet.(Ci-contre, les Oiseaux de Passages ont été le coup de coeur des prix de l’économie sociale et solidaire, en 2019)

Quelles compétences demande le Tourisme social, aujourd’hui ? 
A des connaissances du Tourisme social et solidaire et des Coopératives, il est indispensable de bien connaître le « terrain » où l’on veut fédérer des centaines de bonnes volontés. Bien connaître les habitants car on ne peut pas « faire semblant », dans l’économie sociale et solidaire, et encore moins imposer un choix puisque tout le monde est partie prenante. Il faudra savoir regarder, écouter, apprendre les « Communs » à tous pour produire des offres, qui seront mutualisées en ligne, sur une plateforme.
Quelle plateforme ?
Une plateforme en ligne, en open access, sans barrière, où l’on pourrait faire se rencontrer une offre et les internautes en quête d’authenticité, de ces récits qui racontent le paysage et l’histoire des lieux.
• Ce « Sans barrière » est très confortable : contrairement aux plateformes du tourisme classique, on vous donne tous les contacts dont vous avez besoin, directement, et vous n’avez donc pas à les chercher « ailleurs » ou à changer de page, ou à revenir sur vos pas (car vous avez l’impression  que vous avez zappé les contacts!), au risque de vous perdre sur le web… Disposer de contacts directs est toujours plus rassurant (hébergements, activités, services…). Allez visiter la plateforme, vous testerez vous-même !

  • Peu à peu, le projet s’est enrichi par des voyages et des rencontres, avec la profession d’agent touristique, avec (SCOP Ekitour, une agence de tourisme social) ou avec les valeurs du directeur de l’Auberge de jeunesse de La Rochelle et ses expériences de Tourisme Social et Solidaire (Dont les expériences à La Rochelle qui, fait en ce moment 28 et 29 janvier –  un colloque sur le sujet de l’Economie sociale et solidaire avec l’ UNAT et la région Nouvelle Aquitaine.
    – Puis il fallut choisir des solutions numériques, qui ne sont pas neutres, et investir plus de 300 000 euros pour la réalisation de la plateforme. La réalisation pouvait commencer !

II-PRODUIRE EN COMMUN : faire ce que ne font pas les autres !
Entre le Voyage « All inclusive (tout compris) et le voyage entièrement fait main, seul sur Internet, il y avait une place, nous a dit Prosper Wanner au cours de notre entretien. L’idée fut donc d’abord concrétisée sur les territoires des quartiers au nord de Marseille, en dégageant un intérêt commun lors de rencontres avec les habitants pour définir les différentes étapes de leur éventuelle participation : accueillir les visiteurs ; échanger ; quel récit leur proposer ? Pourquoi il ne faut pas distinguer les touristes des autres voyageurs, etc… Certains habitants acceptaient d’héberger gratuitement, d’autres non, mais tous furent sensibilisés à des modes de production en commun. Une forme de collectif, de communauté « oiseaux” s’inventa, loin, une fois encore, des rites et pratiques du tourisme classique. (Notre photo : Prosper Wanner).
200 personnes participèrent pendant un an à ces ateliers en France et en Italie. Des exemples : sur la plateforme, (lien et copie/écran) faire ce que les autres ne font pas, c’est ne pas plonger le voyageur dans l’angoisse dès son arrivée en affichant « 3 personnes sont en train de regarder cette offre », comme le font, pour vous mettre la pression, les Tours Opérateurs ou commerciaux du voyage.
La plateforme, aujourd’hui, est le résultat de ces recherches et de l’invention des « récits » qui racontent les quartiers, en évoluant de façon collective avec ses participants, associés.

III- L’EXIGENCE DE QUALITÉ, enfin, est le  socle commun pour qui veut adhérer au projet : la professionnalisation – avoir un métier, être déclaré, payer ses impôts.. ; l’adhésion aux principaux axes du Tourisme social et solidaire (Hospitalité ; accueil et partage ; récits et Droits de l’homme ( Dignité ; rémunération du travail, protection sociale, libre circulation…). Avec les récents Droits culturels (Dignité, accès, diversité), toutes ces chartes sont le cadre éthique et organisationnel des Oiseaux de Passage.

IV – LES MODÈLES ÉCONOMIQUES sont ceux des modèles et principes coopératifs et se réfèrent aussi à l’éthique de la fameuse Convention de Faro et aux droits culturels ou au travail de l’Europe sur la diversité.
À Marseille, la coopérative a pris un abonnement collectif. Ses membres décident ensuite de comment répartir le coût entre eux.
Certains participants , comme la Vallée de la Roya, prennent chacun un abonnement mais proposent aussi des activités gratuites ; les « rémunérations » du collectif sont donc à la carte, selon votre degré d’investissement et de contribution : 9 euros par mois si vous savez chercher et proposer des idées de sorties, de concerts ou autres événements ; un peu plus si vous vous occupez de chercher des hébergements ; et 50 euros par moins pour des hôtels, par exemple, qui ont des frais importants.

V- UNE SCIC ! L’organisation interne reflète l’ensemble des tâches de mutualisation et une vocation à être un peu une « coopérative de coopératives extérieures ». Par exemple un comité réfléchit et produit des idées sur le Voyage de Groupe, au-delà du marketing territorial ou des questions environnementales. La SCI comporte trois collèges, celui des Producteurs qui est majoritaire (Réseaux locaux et nationaux) ; celui de la Diffusion (Agences et Comités d’entreprises, par exemple) et celui de la Recherche, très actif sur les sujets–clés (enjeux numériques ; Droits de l’Homme; Data et droits de propriété ; libre circulation…) ; un avocat apporte son expertise juridique à la SCIC, pour les montages d’entreprises comme au quotidien. Par contre, et cela est étonnant, l’équipe ne compte que deux salariés pour la coordination, toutes les tâches étant réalisées au plus près des lieux où elles sont exécutées, et non centralisées vers une direction « par en haut ». Normal, me direz-vous, pour un projet qui respecte les Communs !

VI – LES OISEAUX de PASSAGE, concurrents de l’économie traditionnelle du tourisme ? L’expérience doit « grossir, en France », mais aussi à l’étranger. Chaque semaine, nous l’avons dit dans la présentation, de nouvelles collectivités ou pays, à voir ici, rejoignent les Oiseaux de passage. (Liste, ci-contre, de celles  qui peuvent raconter leur adhésion)Et se développer pour que chacun puisse créer son propre voyage, payer en ligne ou encore bénéficier d’énergies douces pendant tune promenade…Mais on peut imaginer que les partenaires vont se multiplier, et divers mouvements du tourisme collaboratif se fédérer. Aujourd’hui, changer les projets venus d’en haut en prenant le parti du récit, de ce que les gens ont à dire, à raconter, et offrir l’hospitalité à tous est un désir partagé, en particulier par le vaste mouvement des communs.
Enfin, même si ces Oiseaux de Passage sont éblouissants, on sait bien, aussi, qu’ils ne sont pas une « concurrence du tourisme industriel qui a et aura toujours ses adeptes : primo-visiteurs étrangers, dont la seule motivation est de visiter rapidement (7 jours pour toute l’Europe !) les « phares » culturels (Mont-Saint-Michel ou Statue de la Liberté) ; ou Tourisme d’Affaire, qui se concentre sur des Palais des Congrès ou des visites de terrain, des réunions financières ou autres « obligations » qui ne laissent aucun « loisir », ou presque, comme vous le, démontre Ken le Touriste parfait depuis 550 billets de ce petit blog…

CONCLUSION :  Marier « Tourisme » et « Communs » est à mon avis la piste la plus séduisante aujourd’hui car elle inclut les notions de développement durable et s’enrichit des forces et compétences de toutes les collectivités, de tous les habitants ou travailleurs qui ont envie de participer. Par rapport à l’industrie touristique classique, avide de marketing ciblé, de gains rapides et de retombées économiques, ce tourisme social ne pourra connaître le risque d’ubérisation, ni celui d’un tourisme trop standardisé, formaté. Il peut aussi, par la personnalisation des « récits » qui composent son offre, faire de chaque destination un moment intime, d’émotion et de rencontre.
– Pour arriver à ce résultat « idéal », les acteurs des OISEAUX DE PASSAGE ont tout observé à la loupe, très sérieusement, avant de prendre leur envol. Ils ont décidé d’éviter au touriste social un parcours du combattant : réservation compliquées ; trop d’intermédiaires…Ou le contraire, ce « Je fais tout seul mais je risque de rater un truc ». Leur crédo, “altérité et réciprocité” ,  leur a aussi servi à éviter toute déconvenue en matière d’hospitalité. Ils ont à cœur de qualifier les offres et que leurs hôtes s’y retrouvent financièrement. -Comment ? Grâce aux nouveaux usages numériques et au choix de ce qu’il y a de mieux dans l’expérience touristique, mais grâce au talent de se acteurs, qui savent fédérer, mobiliser, faire travailler ensemble des forces différentes (habitants ou experts ; trois ans de co-construction ; 33 communautés d’hospitalité déjà présentes sur la plateforme en six mois ; 600 lieux d’hospitalité, 1000 chambres (hôtels, AJ, gîtes, chambres d’hôtes).
Cette révolution est donc passionnante, née avec les Greeters (Visite faite par des habitants « volontaires » dès 1995 aux Etats –Unis) et initiée en France il y a plus de dix ans,  et dont ce petit blog avait témoigné grâce à mon amie Sylvie Huron, pionnière avec Les Greeters de Nantes!
Aujourd’hui cette révolution fait à nouveau un pas de géant, car le tourisme social et solidaire propose le meilleur du Tourisme, de la Culture et du Numérique!

POUR EN SAVOIR PLUS
– Le lien de la plateforme : https://lesoiseauxdepassage.coop
-L’ Actualité des Oiseaux de passage, sur la plateforme .
CONTACTS :Contacts : Siège social : 6 bis rue Albin Haller – ZI République 2 – 86000 POITIERS- Tél. : + 33 (0)6 28 51 49 63 Skype : csimonneau@lesoiseauxdepassage.coop
Deux acteurs importants, tous deux Co-gérants de la SCIC Les oiseaux de passage, que je remercie très sincèrement pour leur accueil et leur participation à cet article !
Prosper Wanner, Co-gérant de la <pwanner@lesoiseauxdepassage.coop> – SCIC Les oiseaux de passage & SCIC Hôtel du Nord- +33 6 48 96 65 98
Clément Simonneau <csimonneau@lesoiseauxdepassage.coop> Clément SIMONNEAU,Co-gérant de la SCIC Les oiseaux de passage- 319 Chemin des côtes, 38380 Saint-Laurent-du-Pont
Voir Clément sur cette chouette vidéo ! Vidéo : https://youtu.be/HzPHNhusFos                                                                      ♥ Et notre photo, à gauche, c’est Clément!
Les oiseaux de passage & FairBnB
En janvier, notre coopérative est mise en avant par les revues Alternative Économique dans l’article “Le tourisme peut devenir collaboratif et responsable”, WeDemain “Fairbnb, une riposte éthique à Airbnb” et Géo “Des alternatives éthiques à la plateforme de location Airbnb” … FairBnB est une plateforme coopérative de voyage qui propose une alternative éthique à AirBnB. Depuis plusieurs mois maintenant, nous étudions les coopérations possibles entre nos deux plateformes de voyage : interopérabilité, communication, communautés, modules de développement, etc…

– Télécharger le livret “Passeur de voyage” 2019
– Télécharger le dépliant “Voyageur“2019, excellent !

– Des images pour vous inspirer ou faire un article ? Ici!

-Bon article de Presse , sur France Active.

  • TOUS LES TEXTES DES DROITS  : Droits culturels, Convention de Faro, Convention sur la protection et la promotion de la diversité culturelle ; Droits sur la Liberté de création, et Droits de l’Homme : la Ligue de l’Enseignement de la région Nouvelle Aquitaine a fait un petit dossier hyper bien, le voir ICI!

– Une rencontre en ce moment , à La Rochelle : le COLLOQUE UNAT – « TOURISME SOCIAL ET SOLIDAIRE : ACTEURS ENGAGÉS DU 21E SIÈCLE ». Voir le programme . Et voici l’affichette:

  • LE MOUVEMENT DES COMMUNS en France,  porté par des acteurs culturels de premier plan : Michel Briand à Brest (Brest en communs) et, que vous pourrez mieux connaitre ici car il fait part de son expérience ( Forum des usages coopératifs et de réseaux associatifs comme Vecam, Savoirscom1, la Coop des communs ou plus informels comme les Assemblées des communs, l’archipel des formations Animacoop ou la la P2P Foundation) . Silvère Mercier, avec son travail sur les savoirs communs et les bibliothèques, est aussi passionnant (L’avenir en communs)/ et le blog de  Calimaq,S.I.Lex, un grand classique, avec un article de sa dernière intervention au CNAM : “Les Communs, source de nouveaux usages?” 
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Ken et sa nouvelle Bugatti à pédales

Ken a décidé d’arrêter la moto, trop polluante. Môssieur roulera désormais en voiture à pédales…Une Bugatti, tout de même 🙂

KEN LE TOURISTE PARFAIT  revenait de l’un de ses tours du monde hebdomadaire. Tout en sirotant un cocktail que venait de lui apporter Barbie Chérie, il regardait, ravi, ses photos : ses palaces de Hong Kong, , ses dîners  sur les Roof top d’Abu Dhabi, ses jets privés pour le retour, avec un saut à Londres. Il avait aussi gagné tant d’argent et laissé de telles retombées économiques, partout sur son passage, qu’il se sentait l’âme d’un bienfaiteur, souffla-t-il à Barbie. Et si tu mettais tout ton argent en communs,Ken? Lis le billet du jour, sur les Oiseaux de passage! lui répondit-elle. “Pas question : ces deux garçons, le Prosper et le Clément,  c’était qui, ces deux-là?

Nouvelles visites culturelles en 2020  (France) 

Ces nouveaux rendez-vous sont des lieux réouverts ou de nouveaux lieux, mais aussi les nouvelles expositions et événements culturels Pourquoi souligner les grandes expositions ou inaugurations de lieux culturels en 2020 ? Pour ne nombreuses raisons :
Parce que la Culture et son art de vivre attirent plus de 80% des touristes étrangers vers notre pays, et sans doute une bonne moitié des touristes français ;
Parce que les professionnels du Tourisme aiment les valeurs sûres, et qu’il y a beaucoup d’expertise dans les grandes expositions, en plus du choix des œuvres ou objets ;
Parce que les touristes ne forment pas un « bloc homogène », sont très différents – profils, provenance- mais ont souvent les mêmes représentations de la France en tête, (Napoléon, – ne riez pas…- mais surtout l’art en train de se faire, ou son histoire : l’Impressionnisme, Picasso ou l’art classique du XVIIéme siècle.
Parce que les touristes aux goûts plus « pointus trouveront tous seuls ce qu’ils cherchent, et n’ont pas besoin des infos touristiques (Pointus : amateurs d’arts, collectionneurs, étudiants ou professionnels de l’art et de la culture, par exemple) ;
– Bref, ne pas évoquer nos prouesses de haut vol conduirait aussi à dissuader les touristes de venir chez nous, et à préférer l’offre de nos nombreux concurrents en Europe ou dans les pays plus lointains, qui forgent avec patience et une grande rapidité un nouveau tourisme culturel (Voir notre prochain billet sur le sujet, ou tous nos billets du blog sur la Corée, la Chine ou les Emirates…) .
– Et enfin, ces listes nous donnent une idée de la santé de l’offre culturelle. Par exemple, l’absence de lieux rénovés, ou de nouvelles offres de sites culturels et d’expositions serait un mauvais signe, ce qui n’est pas le cas. Le billet de la semaine prochaine sera donc consacré aux grands événements culturels attendus à l’étranger, avec les créations ou rénovations de nouveaux lieux culturels (Europe, USA, Russie, Chine, etc…).

Le Pont neuf emballé par Christo en 1985!

I- NOUVELLES EXP0SITIONS : les grandes tendances
1-TROIS EXEMPLES ! Sur les plus de mille expositions annoncées – Voir ou les trouver dans toutes les régions de France dans mon Pour en Savoir Plus, ci-dessous – nous retiendrons les trois expositions-phares en 2020 de Paris.
Elles sont toutes les trois, hélas pour les régions, à Paris : 1- celles de la collection Morozov à la Fondation Vuitton qui dépassera vraisemblablement le million de visiteurs 2- l’ouverture de la Bourse de commerce transfigurée par Tadao Ando qui recevra la collection de François Pinault à son ouverture, en juin prochain (6000 m2). Enfin 3- l’artiste Christo emballera l’Arc de Triomphe à l’automne, le 19 septembre prochain, le rêve de cet artiste depuis 60 ans…. Christo épatera le passant, qui viendra peut-être y acheter un dessin préparatoire. Auparavant, il y aura une grande exposition rétrospective sur Christo et Jeanne-Claude, au Centre Pompidou, (18 mars 15 juin 2020). Et En l’absence de grande commémoration culturelle du passé (L’an dernier, ce fut Leonard de Vinci et Toutânkhamon…), à part une expo-reconstitution de Pompéi au Grand Palais (25 mars -8 juin) et la sculpture de la Renaissance italienne au Louvre (6 mai 17 août), et par rapport aux autres années, l’art contemporain s’est fait une nouvelle place, la première, ou presque !

2-  L’ART CONTEMPORAIN FIGURERA EN HAUT DE L’AFFICHE 2020, ce qui était plutôt rare il y a encore dix ans. Et pourquoi donc ? « Les manifestations d’art actuel sont les plus nombreuses, elles représentent plus de 70 % du millier d’expositions recensées à ce jour dans le monde pour 2020 […]Moins coûteuses, souvent financées indirectement par des galeries ou des collectionneurs, quasi inépuisables (plusieurs dizaines de milliers d’artistes arrivent chaque année sur le marché dans le monde ».
, à cause de la fermeture du Grand Palais, sans doute, ces grandes expositions, tout comme l’art ou la restauration (Notre Dame) sont de plus en plus financées et décidées par le secteur privé et tout particulièrement par nos mécènes milliardaires ; et même si l’art contemporain dépasse rarement les 500 000 visiteurs (La Biennale de Venise a environ 600 000 entrées ; Jeff Koons et David Hockney ont dépassé ce chiffre en 2019), les artistes vivants sont les plus nombreux à être exposés, avec une forme d’ un encouragement à toute création contemporaine, du Design au Cinéma et aux artisans d’art.
3) LES AUTRES PÉRIODES, autres courants ou  “grands noms” : évidemment l’omni-présent Picasso– 30 expos dans le monde en 2019, mais seulement une dizaine en 2020. Et puis le « marché de l’art » , pù Picasso a une place d’honneur, ne peut être bousculé d’un coup.
4- LA RELÈVE, A MON AVIS, ce sera la « diversité » ! N’oublions pas les nouvelles révolutions : dans nos musées « occidentaux », les artistes exposés sont à 90% des hommes, blancs, originaires de la civilisation européenne ; aux USA, au Royaume-Uni et dans les pays du Nord de l’Europe, les professionnels des lieux culturels réagissent fortement et ouvertement à ces choix, depuis quelques années, en multipliant les exploitions d’œuvres d’artistes-femmes ou des artistes d’autres continents et civilisations (Afrique, Asie, pays émergents). Chez nous, en France, on cherche aussi cette diversité en revisitant les collections des réserves et on aime : « inventer », recréer, retrouver les artistes de la diversité que l’on n’a jamais exposés : des femmes, des artistes de pays émergents hors Europe.


II – FRANCE : -OUVERTURES ET RÉNOVATIONS DE SITES CULTURELS EN 2020 ET AU DELÀ (PARIS):
Janvier 2020 : ouverture de La Fab., fondation Agnès b. d’art contemporain, située place Jean-Michel Basquiat dans le 13e arrondissement http:// www.fondsagnesb.co (Voir Pour en Savoir plus).
Février 2020 : réouverture du musée Carnavalet après rénovation complète, agrandissement, création d’espaces événementiels et de restauration.
Début 2020 : ouverture d’un nouveau lieu dédié à la photographie historique au sein de l’agence Roger-Viollet, 6 rue de Seine (6e)
Mars 2020 : fin des travaux au musée Cernuschi.
Avril 2020 : ouverture d’un musée dédié à la mode du XVIIIe à nos jours dans les “salles Gabrielle Chanel” ainsi que d’une boutique-librairie dans le Palais Galliera, dont la surface sera doublée.
Mai 2020 : début des travaux de reconstruction de la tour nord et de la flèche médiévales de la basilique Saint-Denis. Chantier de 11 ans qui sera ouvert à la visite.
Juin 2020 : ouverture de la Collection Pinault-Paris dans l’ancienne Bourse de Commerce, aménagée par Tadao Ando : 3000 m² d’espaces d’exposition dédiés à l’art contemporain et un auditorium.(Photo de l’ancienne Bourse du Commerce, Paris Ier).
Juin 2020 : ouverture au public de l’Hôtel de la Marine, bâtiment du XVIIIe siècle sur la place de la Concorde, ancien Garde-meuble de la Couronne. Accès à un parcours historique à travers l’appartement des Intendants et des salons d’apparat. En rez-de-chaussée, passage public ouvert vers des boutiques, un café, un salon de thé et un restaurant.
Décembre 2020-: fermeture du Grand Palais et du Palais de la Découverte, pour rénovation et modernisation. Agrandissement des espaces dédiés aux grandes manifestations (22 300 m²), et des 6 galeries d’exposition (500 à 600 m² chaque). Réouverture avant les Jeux Olympiques, le Grand Palais étant site d’accueil des épreuves d’escrime et de taekwondo. Pendant la fermeture et jusque pendant les Jeux Olympiques, construction du Grand Palais éphémère sur le Champ de Mars (2021-2024).
2020 : ouverture d’un musée des mathématiques dans le Quartier latin.
2020 : ouverture sur le parvis de l’Institut du Monde arabe d’un café, restaurant et boutique.                                • 2021 : Septembre : réouverture du Théâtre de la Ville après rénovation complète ; programmation sans interruption depuis 2017 à l’Espace Pierre Cardin et au théâtre des Abbesses ;
2021 : réouverture après rénovation complète du Musée de la Marine ; Ouverture au 14 avenue Parmentier de Étoile Voltaire, nouveau cinéma de 5 salles dans un ancien bâtiment industriel avec toit terrasse et restaurant d’application de 100 couvert par Thierry Marx ; ouverture de la Philharmonie des Enfants, exposition permanente participative dédiée aux 4-10 ans ; 1er semestre 2021 : ouverture du Musée des Arts ludiques (dédié aux arts contemporains – BD, animation, jeu vidéo) à la Gare Saint Lazare sur 1 600m²
• 2022- 2025 : ouverture du musée et de la Fondation Le Corbusier à Poissy en face de la Villa Savoye ;ouverture de la Cité du Théâtre à la Porte de Clichy, boulevard Berthier, avec 8 salles de 100 à 600 places, une bibliothèque, un restaurant. Y seront présentés des spectacles de la Comédie Française, du théâtre de l’Odéon et du Conservatoir ; ouverture de la Maison LVMH Arts – Talents – Patrimoine : lieu d’expositions, de présentation des métiers de l’artisanat, d’événementiel ainsi que d’un restaurant panoramique dans le Bois de Boulogne, dans l’ancien musée des arts et traditions populaires ; ouverture d’une salle supplémentaire à l’Opéra Bastille, d’une capacité de 800 places, destinée à des productions de musique et de danse.
2024 : installation de la Fondation Cartier au Louvre des Antiquaires, avec 6 000 m² d’espaces d’exposition, cinéma, salle de spectacle et ateliers ; 2024 : création d’une Cité de la gastronomie à Rungis avec ateliers culinaires, salles d’exposition et de réunion, auditorium de 1 000 m², 2 restaurants d’application, restaurant panoramique et hôtel ; Fin 2024 : ouverture du Musée du Grand Siècle à Saint-Cloud, à l’orée du Parc, avec une collection unique de dessins et tableaux du XVIIe siècle, correspondant au règne de Louis XIV.
2025 : réouverture après travaux (date de début à confirmer) de la Conciergerie réunie avec la Sainte-Chapelle (2025) ;
DATES EN ATTENTE : réouverture de Notre-Dame de Paris rénovation complète de la barge Louise-Catherine conçue par Le Corbusier en 1919 et accidentellement coulée en 2018. ouverture d’un musée permanent à l’École Nationale Supérieure des Beaux-Arts.ouverture à la visite du pied de la Colonne sur la place de la Bastille. réouverture du musée Ernest-Hébert ; ouverture d’un pôle culturel à Romainville, en bordure du canal de l’Ourcq, avec 5 galeries d’art, un théâtre, une fondation
LA SEMAINE PROCHAINE, notre billet portera sur la liste des incontournables à l’étranger : les grandes expos, les réouvertures et extensions de musées et nouveaux lieux culturels !

POUR EN SAVOIR PLUS : les calendriers des expos sont si nombreux que vous avez le choix. Personnellement je vous conseille le Journal des Arts et Beaux-Art Magazine ou l’Oeil, des classiques de la culture. Et pour Paris le Parisinfo.com est très bien cette année !
– Le Journal des Arts : tendances des expositions 2020, c’est ICI!
La Fab, d’Agnès b : ouvrira le 31 janvier prochain, dans le 13éme arrondissement, sur une surface de 1 300 m2 dont 700 m2 pour sa collection et 200pour sa la Galerie du Jour. Agnès B annonce aussi ses partenariats avec la BNF pour les projections de films d’artistes et le[centre d’art Point Éphémère, que l’on aime beaucoup depuis l’« Hôpital Éphémère », qui prêtera ses écrans lors de l’inauguration. La Fab.,
place Jean-Michel Basquiat, 75013 Paris,

MES PHOTOS
• Pont Neuf emballé par Christo (1985).Création : 1 septembre 1985 Photo : CC BY 2.5. La Bourse du Commerce, Août 2011- Auteur Mbzt
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Ken à la piscine de l’hôtel Lutétia, reconvertie en novembre 2010(Hermès)

KEN LE TOURISTE PARFAIT ne souhaitait rien d’autre que sa vie réglée comme du papier à musique : deux ou trois tours du monde en avion chaque semaine et des dizaines de réunions financières pour « faire de l’argent ». Avec des hôtels, de somptueux restaurants et des bars, et avec des jolies filles. Mais QUI avait bien pu barrer son «jolies filles»???