Le numérique en France en 2020

Et les re-voilà, nos deux grandes études annuelles sur les usages Internet et des réseaux sociaux ! Etudes réalisées par We Are Social et Hootsuite et présentées par le Blog du Modérateur pour la France et dans le monde Monde

• Comme ces présentations regorgent d’informations (92 slides pour la France  et 247 pour une vision mondiale) je vous résume cette somme avec quelques «incontournables » en France, ciblés sur ceux  dont nous avons le plus besoin pour le tourisme culturel et numérique.
Ces deux études sont non seulement une mine d’idées pour vos campagnes de communication sur le web, mais aussi des pages à consulter pour tout projet : que font les plus jeunes sur la toile ? Les vidéos ont-elles le succès dont on nous parle ou non ? Quels sont les usages des mobiles et le temps que l’on y passe, et quels usages dans chaque pays du monde pour les réseaux sociaux ? etc…En voici quelques pages choisies !

I- EN FRANCE

1) FAUT-IL ETRE TRES PRÉSENT SUR INTERNET? Ce sera un grand oui, comme vous l’avez deviné, vu la quasi-totalité des visiteurs français du web, presque 90% des jeunes et adultes à être connectés et 82% (47, 29 millions) à fréquenter le web depuis leur smartphone :
• 89% de la population française est connectée à Internet en France : sur 65,2 millions d’habitants aptes à s’en servir, la France compte 58,03 millions d’internautes, soit un taux de pénétration de 89% ; « Avec 39 millions de Français utilisant activement les réseaux sociaux, le taux de pénétration est de 60%, en hausse de +5,6% depuis avril 2019 (+2,1 millions d’utilisateurs) », analyse le Blog du Modérateur.

2) LES APPAREILS LES PLUS UTILISÉS PAR LES FRANÇAIS :
Deux grands gagnants : le smartphone  (91% des français l’utilisent) et l’ordinateur (portable ou de bureau) ( 83%).
Scores moyens : la tablette (49% )et les consoles de jeux vidéo , utilisées par 43% des français.
Petits scores, malgré l’effet gadget pour les montres et les bracelets connectés  (12%), le web sur les tv (10%) ou d’autres appareils d’une maison connectée (8,9%; enfin, sans surprise, seulement 3,7% des français utilisent des casques de réalité virtuelle.

3) TEMPS PASSÉ PAR JOUR en ligne : Internet est le grand gagnant, avec  plus de 5h passées en moyenne ; la télévision suit, avec 3h19, et enfin les les réseaux sociaux, avec 1h42. Les services en ligne de musique (streaming) et l’usage de consoles de jeux font jeu égal, avec presqu’une heure au quotidien.

4) LES SITES WEB LES PLUS VISITÉS : Google, Facebook et YouTube restent en tête (Classement Similarweb) et  les 10 sites les plus visités en France sont :
1. Google.com
2. Facebook.com
3. YouTube.com
Suivent : 4- Google.fr, 5- Orange.fr,6- Wikipedia.org, 7-Amazon.fr, 8-Leboncoin.fr, 9- Live.com
Et enfin 10éme :  Yahoo!

5) LA CULTURE EN TÊTE DES RECHERCHES sur YouTube !Les 10 termes les plus recherchés sont : musique, fortnite, film, chanson, music, squeezie, jul, asmr, ninho et pnl.
Médias sociaux  : YouTube, Facebook et Messenger sont les trois médias plus utilisés en France, comme l’an dernier. TikTok, qui devait devenir incontournable, ne représente que 10% de l’utilisation des médias sociaux en France.
1. YouTube (80%)
2. Facebook (76%)
3. Messenger (58%)
4. Instagram (47%)
5. WhatsApp (38%)
Suivent : 6- Snapchat (35%) 7- Twitter (34%), 8- Pinterest (26%) 9- LinkedIn (23%) et 10- Skype (21%)

6) FACEBOOK ET SNAPCHAT EN TÊTE DES AUDIENCES sur les réseaux sociaux en France, estimés par l’étude aux chiffres suivants : Image : top réseaux sociaux
• Facebook : 31 millions de Français actifs sur tous les mois,
• Snapchat : 21,25 millions d’utilisateurs mensuels sur (estimés par l’étude),
• LinkedIin : 19 millions d’utilisateurs mensuels sur
• Suivent Instagram, puis 7,45 millions de Français actifs sur Twitter tous les mois, dont 26% de femmes et 74% d’hommes.


7-APPLICATIONS MOBILES  : WhatsApp devance Facebook, Messenger et Instagram qui sont les plus utilisées, avant : Snapchat, Waze, Netflix, Shazam, Amazon, Leboncoin
– Suivent bien d’autres statistiques (téléchargements, E-commerce, stratégies des grandes marques comme Nike ou Amazon, les deux requêtes de shopping les plus recherchées dans le moteur de recherche de Google en 2019 !

II- ET dans le MONDE, voici les chiffres  Internet en 2020 : les chiffres clés (Photo ci dessus : taux de pénétration d’Internet dans les pays et régions du monde )

Parmi les nombreuses statistiques dévoilées par l’étude, nous avons compilé les principaux chiffres à retenir.  – Généralités  : sur 7,75 milliards d’individus dans le monde, on recense :
• 5,19 milliards d’utilisateurs de téléphones (67%)
• 4,54 milliards d’internautes (59%)
• 3,8 milliards d’utilisateurs actifs des réseaux sociaux (49%)
• 3,75 milliards d’utilisateurs des médias sociaux sur mobile (99%
– Vitesse de connexion : sur mobile, les vitesses de connexion poursuivent leur progression. La Corée du Sud bénéficie de la meilleure vitesse de connexion (103,2 Mbps). Si la moyenne mondiale se situe à 32 Mbps, la France reste loin derrière avec une vitesse de connexion de 45,8 Mbps.

 LES SITES WEB les plus VISITÉS DU MONDE 

 

 

 

 

 

 

 

LES JEUX SONT UNE AFFAIRE SÉRIEUSE!
Plus de 4 utilisateurs d’Internet sur 16  âgés de 16 à 64 ans dans le monde jouent à des jeux vidéo chaque mois, ce qui équivaudrait à une communauté mondiale de jeu de plus de 3,5 milliards de personnes si nous appliquions ce chiffre à la population totale d’utilisateurs d’Internet, disent les études et le Blog du Modérateur. La majorité des joueurs jouent à des jeux sur leur smartphone (69% de tous les internautes), mais 25% des internautes déclarent également jouer à des jeux sur des consoles de jeux dédiées.

POUR EN SAVOIR PLUS ET Crédits Photos : chiffres sur l’usage d’Internet et des réseaux sociaux en France en 2020. Blog du Modérateur, Article « Étude : le numérique en France en 2020 », d’Alexandra Patard / Publié le 4 puis le 12 février 2020 à 17h53, mis à jour le 13 février 2020 Étude sur l’usage d’Internet et des réseaux sociaux dans le monde en 2020 –  Voir aussi les dossiers du Blog du Modérateur, celui des  CHIFFRES INTERNET  et celui des CHIFFRES RÉSEAUX SOCIAUX .
Crédits photo : Hootsuite / We Are Social/voir aussi les statistiques des pays du monde, « GlobalWebIndex », qui prennent leurs sources sur d’autres sites comme Statista, GSMA Intelligence, App Annie, SimilarWeb et  Locowise.

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KEN LE TOURISTE PARFAIT  allait décoller dans  l’avion  Emirats Arabes Unis/ Los Angeles, ce samedi, après avoir longuement discuté avec ses amis des EAU de leurs stratégies  “réseaux sociaux”, dont ils étaient de grands usagers. Barbie l’attendait ce soir après son voyage harassant : pas moins de 8 hôtels, cette semaine, à travers le monde, et  tout autant de chambre visitées, de jets privés, de réunions importantes, bref, il était exténué. Dire que sa Barbie, elle, sortait faire ses courses, conduisait sa voiture et se  baignait dans la piscine toute la journée, pensait-il…Son téléphone sonna  et justement, c’était sa petite Chérie, “Ecoute, Ken, si tu peux n’arriver  que  demain, dimanche, ce serait mieux, car aujourd’hui je termine la semaine avec les enfants. Je n’ai pas eu le temps de leur parler, j’avais Ménage/Supermarché/Vaisselle/Linge/Repassage et Jardin, toute cette semaine”.

Patrimoines gastronomiques!

LE REPAS GASTRONOMIQUE DES FRANCAIS : dix ans, déjà, que notre repas  est inscrit sur la Liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’Humanité de l’UNESCO, en novembre 2010. Cette reconnaissance internationale ne concernait pas, comme on le dit encore, l’excellence de notre cuisine mais le déroulement de nos repas, unique au monde avec ses  entrées, son plat principal, ses fromages, desserts et liqueurs, qui font de nos repas un moment social important et qui peut durer des heures. Ce déroulement évolue dans le temps et l’espace, comme tout patrimoine  immatériel :  cette photo d’une affiche américaine  de 1984,  avec la figure du  serviteur “évidemment” afro-amércain, dans un wagon Pullman Cincinati,  en témoigne.  Aujourd’hui, je vous propose un choix de 7 articles sur les Patrimoines gastronomiques français, pour choisir d’en lire un comme il vous plaira, selon vos propres goûts, et pour vous faire connaître la Revue In Situ*, une « open Edition”,  gratuite et libre d’accès. Voici votre choix :
1- La première carte gastronomique de la France (1809) : origines, auteurs, interprétations
2- Histoire des boites de sardines (Conserverie de Loctudy, des conserves  à la conservation d’un patrimoine
3- Du brie de Charlemagne a la tarte renversée des sœurs Tatin : légendes culinaires et  leurs usages
4- La Salle à manger : naissance et adoption d’une pièce réservée au repas (XVIIe-XIXe siecle)
5- la biodiversité au service du goût. quelle place pour les anciennes varietés de fruits et de légumes ?              6-Le réseau des cités de la gastronomie, un outil innovant et fédérateur dedié à la mise en valeur des cultures culinaires                                                                                                                                                                                                           7- L’exposition permanente de la cite internationale de la gastronomie de lyon : expographie d’un patrimoine immatériel                                                                                                                                                                                                                           *In Situ est une publication en ligne de chercheurs, ouverte à tous et gratuite (Open Edition, déc. 2019), qui dans 25 articles,  valorise ces patrimoines de la gastronomie qu’il faut sauver de l’oubli !Alors, racontons leurs histoires!   

 
1- LA PREMIÈRE CARTE GASTRONOMIQUE DE LA FRANCE (1809) : origines, auteurs, interprétations La carte est un peu moche, mais émouvante. Par contre, en fin d’article, vous avez la liste des spécialités françaises , en 1809, qui montrent combien, depuis cette date, on a fait de progrès ! A lire ICI!
2- HISTOIRE DES BOITES DE SARDINES (Un article de Yann Celton et CécileOulhen) La conserverie Le Gall de Loctudy, des conserves de sardines à la conservation d’un patrimoine – Cette usine est représentative d’une activité qui se développe dans la seconde moitié du XIXe siècle grâce à l’invention de l’« appertisation ». La conserverie Le Gall est exceptionnellement bien conservée en raison de la fermeture de l’usine en 1954, qui n’a donc pas subi de modernisation.Les ouvriers étaient …des ouvrières « Les femmes sont divisées en trois catégories : les « apprenties », âgées de 12 à 16 ans pour l’emboîtage, les « ouvrières ordinaires » pour l’étêtage, l’engrillage et l’emboîtage, et les « postées » pour le saumurage, la cuisson et le sertissage » . Pauvres femmes…. À lire ICI!
3- DU BRIE DE CHARLEMAGNE À LA TARTE RENVERSÉE DES SŒURS TATIN : essai d’analyse des légendes culinaires et de leurs usages Loïc Bienassis : le camembert, la baguette, la tarte Tatin ou le fromage de Roquefort : les légendes et les histoires des origines de ces incontournables produits sont très nombreuses et souvent enjolivées…Comment redire la vérité ? A lire ICI  .
 4-LA SALLE À MANGER : NAISSANCE ET ADOPTION D’UNE PIECE RÉSERVÉE AU REPAS (XVIIE-XIXE SIECLE)-Résumé pour vous donner envie. (Un article de  Cécile Lestienne)
Jusqu’au XVIIIéme siècle , les pièces d’habitation sont des « espaces polyvalents  . Résumé : en fonction de la saison ou du nombre de convives, les repas ont lieu dans la chambre, la salle ou l’antichambre peuvent très bien tenir ce rôle, avant que ne s’impose une pièce spéciale, la « salle à manger ». Le mot lui-même est employé pour la première fois dans des sources manuscrites au début du XVIIe siècle. S’ensuit alors un processus d’adoption assez lent qui ne se généralisera à toutes les couches de la société qu’au cours des XVIIIe et XIXe siècles. Le développement de cette pièce s’est en effet nourri d’un terreau d’évolutions architecturales et sociales très riche.À lire ICI!
5-LA BIODIVERSITÉ AU SERVICE DU GOÛT. QUELLE PLACE POUR LES ANCIENNES VARIETÉS DE FRUITS ET DE LÉGUMES ? (Gilles Debarle) -Lire l’article complet ICI! Résumé pour vous donner envie:
Splendeur, décadence et retour en grâce : trois périodes dans l’histoire des variétés anciennes 1840-1939 : une profusion de variétés nouvelles
• Les conditions d’un retour durable
• Les conditions politiques et juridiques
• Biodiversité et transition écologique : vers une nouvelle relation avec le vivant
• L’enjeu sanitaire et nutritionnel
• Quelle organisation pour une évolution durable des variétés anciennes ?
• Le jardin, lieu de rencontre entre le public et la biodiversité cultivée
• Les premiers lieux pour présenter la biodiversité cultivée
• Montrer la biodiversité cultivée face au changement climatique
• Du jardin à la cuisine
• Sensibiliser le cuisinier à la biodiversité cultivée
• Proposer de nouvelles recettes avec des variétés ancienne
6-LE RÉSEAU DES CITÉS DE LA GASTRONOMIE, UN OUTIL INNOVANT ET FÉDÉRATEUR DEDIE A LA MISE EN VALEUR DES CULTURES CULINAIRES (Un article de Pierre Sanner). La mise en œuvre de quatre Cités de la gastronomie (Dijon, Tours, Rungis et Lyon) a vu éclore des propositions de projets très variées dans chacune des villes. Hormis les spécificités liées aux montages juridiques, aux portages politiques, aux contenus ou encore aux moyens attribués, le dénominateur commun est l’ambition de valoriser un territoire, un lieu, un quartier par le vecteur touristique, culturel et économique que représente la gastronomie. Il semble donc intéressant d’étudier comment les villes se sont emparées de ce nouvel « objet » de développement et de son traitement. Lire l’article complet ICI! Et voici son plan :
– La reconnaissance du repas gastronomique des Français
– Le rôle de la Mission française du patrimoine et des cultures alimentaires (MFPCA)
– La création du Réseau des Cités de la gastronomie, conséquence de la reconnaissance unesquienne
– Les quatre Cités de la gastronomie
7- L’EXPOSITION PERMANENTE DE LA CITE INTERNATIONALE DE LA GASTRONOMIE DE LYON (Un article de Solenne Livolsi) : expographie d’un patrimoine immatériel Cette première exposition permanente en France dédiée à la gastronomie a été élaborée en tenant compte du monument historique dans lequel elle prend place ; son objectif est de de valoriser les produits et savoir-faire régionaux, en puisant dans les particularismes locaux. Solliciter les institutions et acteurs de la ville a permis d’accroître l’ancrage territorial, terreau favorable à l’ouverture d’un nouvel équipement.(Nombreux événements et autres expos prévues). A lire ICI. 
Le parcours de l’expo :

– L’histoire du Grand Hôtel-Dieu au prisme de la santé et de l’alimentation
– Les figures tutélaires de la cuisine lyonnaise
– Le repas gastronomique des Français par l’exemple régional
– Les enjeux contemporains et sociétaux de l’alimentation du futur
Photo : Vue générale de l’exposition, partie « À table ».Phot. Éric Soudan. ©Métropole de Lyon CIGL 2019. Lire l’article complet  ICI!
POUR EN SAVOIR PLUS
OÙ RETROUVER LES  7 articles? Avec les 25 autres, dans  Patrimoines gastronomiques : définitions, typologies et enjeux de conservation, ICI!
DÉFINITION DU PATRIMOINE GASTRONOMIQUE comme un « mémoriel de l’alimentation, de la botanique, de l’architecture, des arts décoratifs ou encore de la sociabilité, ce patrimoine protéiforme exige pour son étude la mobilisation de nombreuses disciplines scientifiques ; il a renouvelé, au plan national et international, le regard des professionnels du patrimoine et des chercheurs et accéléré les collaborations interdisciplinaires ». In Situ. Revue des patrimoines gastronomiques. In Situ est une publication en ligne, ouverte (Open Edition), avec 25 articles pour bien comprendre ces patrimoines de la gastronomie et les valoriser, les sauver de l’oubli, les restaurer et les conserver.
PLUS DE 150 MUSÉES ! La passion de gastronomie est bien présente avec nos 150 musées en France, qui honorent les produits du terroir, les arts de la table ou l’œnologie ou musées des produits du terroir, Petit Musée de la Cochonaille – Tourzel-Ronzières (63) ou nos légendaires Maison de la Vache qui rit – Lons-le-Saunier (39)ou Musée de l’absinthe – Auvers Sur Oise (95). Sur chaque musée, un lien !Voir la liste complète (2012, il n’y a pas la Cité du Vin, mais vous pouvez la retrouver sur notre blog, ICI! )
o Dans In Situ, on retrouve deux articles sur ces musées : Le Cognac et le vin : La patrimonialisation des produits du terroir à travers quelques musées consacrés au cognac et au vin en Nouvelle-Aquitaine Florence Disson et, pour le Département de l’Ain : La fabrique du patrimoine gastronomique dans les musées départementaux de l’Ain : une aventure croisée entre botanique, histoire, ethnologie et arts, par Delphine Cano.
Marie-Hélène Bénetière, Isabelle Chave et Julie Faure et Michaël Vottero, « Le numéro en bref – Patrimoines gastronomiques : définitions, typologies et enjeux de conservation », In Situ En ligne.

NOS PHOTOS :

  • AFFICHE du Wagon-Restautant publicité lithographie couleur montrant l’intérieur d’une voiture-restaurant Pullman appartenant à la Cincinnati, Hamilton and Dayton Railway , 1894, avec deux hommes assis à une table servis par un porteur afro-américain. Mosler Safe Works, Hamilton, Ohio, est en train de préparer des coffres-forts pour la livraison à l’arrière-plan. Exposé à “American Treasures of the Library of Congress”, 2005Date : 27 janvier 1894- Strobridge & Co. Lith. Autorisation ( réutilisation de ce fichier PD-US “Aucune restriction connue sur la publication.Wikimedia.
    PREMIERE CARTE GASTRONOMIQUE : Photo Jean-François Tourcaty (graveur), Capelle et Renand (imprimeurs et éditeurs). Prospectus du Cours gastronomique ou les diners de M. de Manant-Ville orné de la Carte gastronomique de la France, Paris, 1809, gravure sur métal, In-fol. plano, Paris, Bnf., FOL-L13-26.Phot. Guillaume Nicoud. © Guillaume Nicoud
    LES SARDINES : le plat Georges Dreyfus,ci-contre,  assiette publicitaire Amieux, début xxe siècle. Musée départemental breton, Quimper, inv. 1988.70.1.Boite de sardine, Phot. Musée départemental breton (remerciements : Catherine Troprès). © Musée départemental breton. Et l’affiche avec la sardine Benjamin Rabier (1864-1939), La Sardine française Béziers vous salue, [Paris, Publicité Wall, 1920]© 
  • UN MANIFESTE PATRIMONIAL POUR LA GASTRONOMIE, à lire aussi, ICI! Marie-Hélène Bénetière, Isabelle Chave, Julie Faure et Michaël Vottero

 

 

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Ken à la Mooi Galerie d’Amsterdam

KEN LE TOURISTE PARFAIT  avait une petite faim! Lire en douce ce billet lui donnait des envies de repas fin, lui qui n’aimait, au fond, que les Hot-Dog que lui cuisinait  Barbie Chérie dans leur jardin de L.A. Mais il voyageait tant, pour ce job génial de Touriste Parfait, il visitait tant de restaurants fabuleux pour Homme d’Affaires ou de tables ouvertes dans le monde, qu’il ne devait pas se plaindre!

Culture et Développement Durable

La Culture au cœur du Développement durable

Cette semaine je vous propose quelques pistes qui vous seront très utiles pour mieux comprendre et mettre en œuvre des objectifs de développement durable pour la Culture, ses établissements, ses process et ses pratiques, y compris l’accueil des visiteurs ou spectateurs.
Je suis en effet souvent surprise par l’avance prise par les acteurs du Tourisme sur ces questions, sans doute parce que de nombreuses activités de ses filières sont très risquées : transport et sur-tourisme guettent les lieux de visite et le tourisme de masse éloignent les touristes plus discrets ou ceux qui veulent « vivre comme les habitants ».
Enfin, comme j’ai la chance de parler cette langue, je vous transmets et résume les textes d’une très bonne revue culturelle italienne, AGCultura, qui fait régulièrement le point sur les rencontres et les avancées du couple « Culture et Développement durable ».L’Italie, comme nous l’avons vu dans ce petit blog avec le « Slow Tourism » et pour sa première place culturelle dans le monde, est aussi en avance sur la réflexion à conduire pour les ODD (Objectif du développement durable). Le fait que Dario Franceschini, le ministre de la Culture soit aussi ministre du tourisme doit aider à ces rapprochements, à mon avis.

I- DÉVELOPPEMENT ET MUSÉES : POUR UNE DURABILITÉ INTEGRÉE

Cet ouvrage vous donne d’emblée une petite idée de l’avance des professionnels italiens sur le sujet des actions à conduire pour que la Culture intègre les objectifs du développement durable.
Michela Rota, son auteure, est architecte, spécialisée en muséologie et en développement durable
POURQUOI UNE DURABILITÉ INTÉGRÉE?
Museums for Integrated Sustainability L’union entre les musées et la durabilité est la grande affaire du Conseil de l’Union européenne, l’UNESCO, de l’ICOM (Conseil international des musées) et de nombreux autres organismes mondiaux qui, nous le verrons ci-dessous, veulent relever le défit des changements climatiques et des désordres qui menacent le patrimoine ou tout autre secteur culturel.
« L’ouvrage entend contribuer au débat et proposer un ensemble d’approches possibles, soulignant comment les musées et les organisations culturelles peuvent contribuer à la construction d’une écologie culturelle ». Le livre a été écrit après quelques années de recherche au Département de l’énergie du Politecnico di Torino et fait partie de la série Cultural Geography (Place et rôle de la culture dans une société et son économie)
Les Principes et critères et quelques outils pour l’évaluation sont présentés pour s’adapter aux contextes et aux particularités des musées et de leur territoire et accompagner les professionnels et « propriétaires » des musées (Villes, propriétaires privées…)

  • La première partie propose des méthodologies, avec  des « scénarios de référence » pour différents contextes organisationnels, processus de gestion, ressources et bâtiments des musées. Par exemple pour :
    – Une gestion globale de l’institution avec la participation du personnel.
    – Etablir un plan stratégique par étapes successives, avec ses ressources et outils.
    – Définir le budget social (ou de durabilité), moyen de communiquer les résultats obtenus à toutes les parties prenantes, y compris les visiteurs et les communautés.
    – Puis différents chapitres évoquent les thèmes et actions possibles pour le bâtiment et l’efficacité énergétique; des espaces de confort et de bien-être pour les personnes qui les habitent; directives pour la conservation préventive; collections et installations, en utilisant des critères pour réduire leur impact et la possibilité de raconter de nouveaux récits; les relations du musée avec le territoire dans lequel il se trouve et le patrimoine culturel et naturel répandu.
    – L’impact culturel, informatif et de sensibilisation sur les utilisateurs est mis en évidence, avec lequel le lancement de projets participatifs est souhaité. Dans le livre, l’analyse approfondie est consacrée à la question de
    – La durabilité environnementale et  les façons dont le musée peut mettre en œuvre des stratégies d’efficacité énergétique pour réduire l’utilisation des ressources, la consommation et en général son impact sur l’environnement l’empreinte écologique, des émissions de gaz à effet de serre qui changent le climat, favorisant ainsi une décarbonisation progressive du patrimoine historique bâti.
    – Les ODD : sont rappelés les 17 objectifs de développement durable (ODD) pour le Programme des Nations Unies à l’horizon 2030 liés aux principaux défis auxquels la société contemporaine est confrontée. Le secteur de la culture et des musées peut contribuer à de nombreux ODD et cibles connexes, comme par exemple à commencer par la cible 11.4, dans le cadre de l’objectif 11 “Villes et communautés durables”, qui concerne le renforcement des efforts de sauvegarde du patrimoine culturel et naturel.
    LE MUSÉE COMME “ZONES DE CONTACT” AVEC LE TERRITOIRE ET LES COMMUNAUTÉS, une partie plus classique, prend soin de rappeler l’ouverture des musées aux autres politiques locales, et donc « la possibilité pour les musées d’interagir avec les instances chargées de définir les politiques de développement durable »
    Dans sa conclusion, Michela Rota insiste sur notre rôle de faire connaitre et de bien diffuser tous les débats, outils, ressources, « pour entamer un processus vers la participation des musées de manière plus diffuse » et créer un réseau élargi. Il est vrai que les politiques de développement durable en faveur des communautés et des territoires » ne tiennent pas toutes compte des dynamiques culturelles, pour l’avenir. (Article complet d’AGCultura sur ce livre, ici!).
  • POUR LES MUSÉES en lien avec le développement durable, un  Groupe de travail de l’ICOM travaille aussi sur la durabilité (ICOM WGS – groupe dédié à la durabilité) établi à l’échelle internationale à partir de 2018, avec la participation de 14 experts de différents pays. La mission principale du WGS est d’aider l’ICOM à intégrer les ODD et l’Accord de Paris et à soutenir ses membres (environ 40 000) à contribuer au maintien des activités en faveur des ODD.
    Enfin voici  deux  pistes de Michela Rota pour « Développement durable et Culture » conseillées  dans son livre :
    A Berlin, l’atelier pilote Museum Facing Extinction organisé par We Are Museum et Climate-KIC s’est tenu dans le nouveau musée Futurium en nov. 2019, et a réuni une équipe d’experts du secteur muséal pour quatre jours de travail sur le développement durable et l’urgence climatique et
    – la conférence COP25 sur le climat de décembre 2019 à Madrid, avec l’américaine Sarah Sutton qui a organisé une session “Institutions culturelles et engagement public” au US Climate Action Center, (etc…).

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

II- –CULTURE & CLIMATE CHANGE, Ce rapport s’appuie sur le Manuel de la culture et du changement climatique – le premier rapport de recherche publié par le World Cities Culture Forum, Julie’s Bicycle et C40, qui relate les réponses créatives et culturelles au changement climatique et à la durabilité environnementale. En juillet 2019, le WWCF, World Cities Culture Forum, en partenariat avec BOP Consulting et Julie’s Bicycle, a publié le “Culture and Climate Change Report”, visant à mettre en évidence les tendances et actions urbaines face aux défis climatiques et environnementaux à travers des initiatives culturelles. Le rapport contient une introduction, la description de six tendances générales émergeant de l’analyse, cinq suggestions de villes ayant des ambitions environnementales et de bonnes pratiques de 14 villes à travers le monde: Londres, Amsterdam, New York, San Francisco, Le Cap, Melbourne, Taipei , Oslo, Toronto, Dublin, Sydney, Édimbourg, Austin et Lagos. Chaque profil de ville décrit les pratiques dans quatre domaines thématiques différents: programmes et campagnes créatifs; ressources et soutien; partenariats et innovation; politique et stratégie. Le rapport fait suite à une première publication sur le sujet,
• Voir l’excellente analyse d’AGcultura sur ce Climate Change, ici
• Voir le Rapport de WCCF : ICI

III POUR LE PATRIMOINE ET le DÉVELOPPEMET DURABLE trois excellents liens 
1- Indicateurs pour la culture à l’horizon 2030 (9 décembre 2019)

2- Tisser la licorne du [Développement durable] Passionnante histoire récente du développement durable et de la culture au niveau international : Lancement d’un premier réseau ; engagement de l’Europe ; engagement d’autres institutions internationales ; rôle de l’ICOMOS, etc…

3- Economie circulaire et patrimoine culturel, outils de réutilisation générative , ou comment  
appliquer les principes de l’économie circulaire à la réutilisation fonctionnelle du patrimoine culturel, tel est l’objectif du projet de recherche européen “CLIC”
4-Et quelques ouvrages récents : Daldanise Gaia, Gravagnuolo Antonia, Oppido Stefania, Ragozino Stefania, Cerreta Maria, Esposito De Vita Gabriella (2019), ” Économies circulaires pour le patrimoine culturel: processus synergiques de réutilisation adaptative pour la régénération urbaine “, Actes de la XXI Conférence nationale de l’UES | Limites, Mouvements, Lieux. Politiques et projets pour les villes et territoires en transition, pp. 1348-1361
– Foster Gillian (2020), ” Stratégies d’économie circulaire pour la réutilisation adaptative des bâtiments du patrimoine culturel afin de réduire les impacts environnementaux “. Ressources, conservation et recyclage 152, 104507
– Gravagnuolo Antonia, Fusco Girard Luigi, Ost Christian, Saleh Ruba (2017), ” Critères d’évaluation pour une réutilisation adaptative circulaire du patrimoine culturel “. BDC. Bulletin du Département de la conservation du patrimoine architectural et environnemental de l’Université de Naples, 2/2017
– Toutes les publications scientifiques produites dans le cadre du projet CLIC sont disponibles sur le lien suivant: https://www.clicproject.eu/scientific-publications/
Safeguarding Cultural Heritage from Natural and Man-Made Disasters : en ligne (207 pages !) ICI!
Cultural Heritage Partnership to enable ambitious climate action

Future of Our Pasts: Engaging Cultural Heritage in Climate Action

 

 

  • Climate Heritage Network Launch
    Pour adhérer, Climate Heritage Network, approuver ou signer le protocole ! il protocollo d’intesa sulla rete del patrimonio climatico (MOU) http://climateheritage.org/join/
    POUR EN SAVOIR PLUS
    À FLORENCE la semaine prochaine ! TurismA, 21-23 febbraio 2020 : Tourisme et Archéologie : un petit Salon de Tourisme Culturel bientôt à Florence, au Palais des Congrès. (Ministère des Biens et Activités culturelles et du Tourisme). https://www.tourisma.it/home/
    – A MILAN en 2020! Filippo del Corno, maire adjoint de la culture de la ville de Milan, a déclaré:
    «Accueillir le Sommet mondial de la culture des villes 2020 est pour Milan la plus grande reconnaissance d’un processus à long terme pour devenir une capitale de la culture. Grâce à l’impulsion donnée par l’Expo 2015, Milan a placé la culture et la créativité au cœur de son développement. Au cours du sommet, Milan deviendra le centre d’un débat politique sur le rôle clé que la culture peut jouer pour faire face aux plus grands défis de notre temps: changement climatique, inclusion sociale, main-d’œuvre créative, centre vs banlieues dans nos villes. Toutes ces questions seront abordées par des dirigeants de villes du monde entier réunis à Milan les 28 et 30 octobre 2020. Nous sommes vraiment impatients de les accueillir à Milan. »(Source WWCF)
  • ITALIE ET CHINE Presse du MIBACT, 21 janvier : en 2020, un jumelage Chine et Italie sur leTourisme Culturel (signé par les ministres, voir la conférence de presse, ici).
    Ufficio Stampa MiBACT:
    L’Année 2020 sera l’année du tourisme culturel en…Chine et en Italie. Voici le logo, les deux pays s’était jumelés pour un partenariat à long terme sur la culture des deux pays, qui devrait apporter une forte croissance du tourisme et de beaux échanges internationaux .Logo de l’année 2020 de la culture et du tourisme Chine-Italie.Il faut dire que le Ministère chinois de la Culture et du Tourisme préparent cela Zheng Hao (troisième à gauche), chef adjoint du Bureau des échanges internationaux et de la coopération du ministère chinois de la Culture et du Tourisme, et Luca Ferrari , ambassadeur d’Italie en Chine, Conférence de presse à Pékin ,quand fut prise la décision d’échanges culturels et touristiques Chine/Italie le 15 janvier 2019.Espérons que le virus ne polluera pas ces relations.
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KEN LE TOURISTE PARFAIT devait choisir une nouvelle destination : Chine ou Italie, Australie ou Afrique du Sud : toutes ses réunions d’affaire, ses jets privés, ses Palaces et ses dîners fins attendraient. Il n’avait d’yeux que pour Barbie, car demain, c’était la Saint Ken!