Notre-Dame-de Paris, sauvée !

Une très bonne nouvelle, aujourd’hui ! Dans ces jours difficiles pour la Culture et le Tourisme, voici une lumière : la cathédrale Notre-Dame de Paris est sauvée, après le terrible incendie du 15 avril 2019 qui ravagea sa toiture et la flèche. Sauvée, car les travaux nécessaires sont entièrement financés. Les fonds ont été réunis et toutes les sommes annoncées par les mécènes, en particulier, ont été confirmées. Un an après la catastrophe, on y voir plus clair et les travaux vont reprendre,
Je ne parle pas souvent des questions de financements, dans ce petit blog, mais pour Notre-Dame la seule possibilité de réparation est d’en trouver beaucoup ! Sans ces financements, impossible de commencer les travaux rapidement, de sauver en urgence ce qui peut l’être, de consolider si possible tout risque d’effondrement. En bref, sans eux, il aurait fallu ralentir le chantier, chercher d’autres fonds ou se résoudre à un travail moins rapide que celui du projet de programmation jusqu’en 2024..

I- LES TRAVAUX, un an après la catastrophe, ont évidemment avancé, même si le bâtiment et ses abords sont encore fermés au public après beaucoup d’imprévus- dont les des taux trop élevés de plomb sur le chantier qui fut arrêté pendant trois semaines à l’été 2019. Avec sa toiture, sa charpente et sa flèche détruite, la cathédrale doit aux pompiers d’avoir sauvé tout le reste.
Les travaux de sécurisation et de consolidation ont commencé, avec de très lourdes contraintes de sécurité, dont une pollution au plomb  « Le risque d’effondrement des voûtes existe, mais il est faible, dit Philippe Villeneuve, Architecte en chef des monuments historiques qui orchestre la restauration. « Les capteurs mis en place après l’incendie n’ont révélé aucun signe de mouvement ni de tassement ».                                     Même si l’arrêté de péril n’est pas encore levé à ce jour; même si le COVID a contraint à l’arrêt provisoire des travaux car les vestiaires des ouvriers et artisans sont trop réduits et leurs lieux d’habitation éloignés, d’après Rémi Fromont, architecte. (Le Monde, Isabelle Regnier- le 14 avril 2020), les travaux reprendront, avec
une prochaine étape : l’échafaudage. Cet échaffaudage  doit être démonté par des cinq cordistes munis de masques et de scaphandriers « antiplomb ». avec des masques ». A chaque étape, il faut un consensus entre tous les partenaires, un accord de l’inspection du travail et de la Caisse régionale d’assurance-maladie d’Ile-de-France ) (Réf: Le Monde Un an jour pour jour après l’incendie de Notre-Dame, une cathédrale encore fragile et un chantier à l’arrêt » Par Laurent Carpentier Publié le 14 avril 2020 à 10h00 – Mis à jour le 15 avril 2020 ).

II- PREMIERS DONS À CHAUD
Dans les trois jours qui ont suivi l’incendie, une collecte, mise en place par la Fondation du patrimoine, compta 236 000 donateurs et recueillit 75 % des 228 millions d’euros de dons et de promesses pour cette  seule Fondation.
1- LES PLUS GRANDES PROMESSES DE DONS DE TOUTE L’ HISTOIRE ! Sur près de 900 millions, environ 420 millions seraient financés par l’Etat, au titre du budget 2020 ».Tout le reste, plus de la moitié,  est du mécénat et du mécénat de compétence (cf ci-dessous en 5).
. « Jamais un monument en France et sans doute dans le monde n’avait recueilli autant de dons, souligne Jérémie Patrier-Leitus, directeur du mécénat au sein de l’établissement public pour la reconstruction de Notre-Dame. Les fonds sont venus de la quasi-totalité des pays du monde. »
Au total, les promesses de dons s’élèvent à 832 millions d’euros récoltés par les quatre organismes: la Fondation de France, la Fondation Notre Dame, la Fondation du patrimoine et le Centre des monuments nationaux. Peut-être même davantage, 902 millions, si la Ville de Paris et les départements franciliens versent comme prévu 50 et 20 millions. Certaines entreprises ont aussi versé les sommes nécessaires très peu de temps après l’incendie, comme LVMH (200 millions versés)
– A titre de comparaison, « l’Etat et les collectivités locales financent chaque année à hauteur de 232 millions la rénovation des monuments historiques religieux en France« , rappelle Maryvonne de Saint-Pulgent, ancienne directrice du patrimoine au ministère de la Culture
2- La France – entreprises et particuliers – a promis des dons dès le lendemain de l’incendie
• Au lendemain de l’incendie qui a ravagé Notre-Dame, LVMH, numéro un mondial du luxe, et la famille Arnault à sa tête ont annoncé un « don » de 200 millions d’euros « au fonds dédié à la reconstruction de cette œuvre architecturale qui fait partie de l’histoire de France ». Un peu plus tôt, la famille Pinault annonça débloquer 100 millions d’euros, puis elle renoncera aux avantages fiscaux liés à ses dons . Suivirent Total (100 millions), famille Bettencourt-Meyers, actionnaire de L’Oréal (200 millions) , les Decaux, à travers JCDecaux Holding (20 millions), ou Martin et Olivier Bouygues (10 millions). Lily Safra et la fondation Edmond J. Safra, Groupe BPCE, Société générale, Arkema, Groupe Philippe Hottinguer, BNP Real Estate, Primagaz. Les dons des particuliers étaient évalués à 13 millions d’euros.
3- 60 % de réduction d’impôt, en France
Rappelons que le mécénat culturel propose 60 % de réduction sur l’impôt sur les sociétés, plafonnée à 0,5 % de leur chiffre d’affaires, avec la possibilité de bénéficier d’un échelonnement de l’avantage fiscal sur cinq ans. Ppour les particuliers : ils bénéficient de 66 % de réduction d’impôt sur le revenu, dans la limite de 20 % de leur revenu imposable. Edouard Philippe, premier ministre, a porté à 75 % la réduction fiscale pour les dons de moins de 1 000 euros destinés à reconstruire la cathédrale.
4- 9OO millions, c’est trop ? le journaliste Thiébault Dromard à qui nous avons emprunté ces chiffres (article des Echos, 15 avril 2020, un an après la tragédie !) fait l’hypothèse que la somme récoltée à ce jour, 900 millions d’euros, est supérieure aux estimations actuelles des travaux. Il est rejoint par Guillaume Poitrinal, président de la Fondation du patrimoine.
– Dans l’entourage du général Georgelin, président de l’établissement public, on refuse de dire s’il y a trop d’argent  « La phase de consolidation et de sécurisation est toujours en cours, souligne Jérémie Patrier-Leitus. Les architectes n’ont pas finalisé le bilan sanitaire de la cathédrale. L’échafaudage de 300 tonnes qui pèse en ce moment sur l’édifice doit être découpé à l’aide de scies sabres, puisque les 40.000 tubes ont été soudés par l’incendie. »
– Du coup, le poste budgétaire consacré à la seule sécurisation de l’édifice explose. Il dépasse largement les 85 millions d’euros chiffrés l’été dernier, soit près de 10% de l’enveloppe globale. Un cerclage a dû être mis en place pour éviter que l’échafaudage ne fasse s’effondrer la voûte désormais percée. Outre ce découpage périlleux, c’est également la présence importante de plomb qui complique les choses et fait déraper le budget.
5- Mécénat de compétence.
Le mécénat de compétence , pour la restauration de Notre –Dame, est aussi très important. Ce type de Mécénat mécénat consiste à fournir des compétences et des services professionnels gratuitement : Sodexo finance les repas de tous lesparticipants du le chantier ; LVMH mets à disposition des artisans experts ; l’entreprise Vinci peut accompagner les projets avec l’ingénierie de sa filière BTP.

III- DES DONATIONS IRRÉVOCABLES !
Mais que faire de l’argent, s’il en reste? Robert Leblanc, vice-président de la Fondation Notre Dame, mais aussi d’autres acteurs de l’Etablissement public pensent qu’il y a une réelle probabilité pour qu’il reste de l’argent à la fin du chantier. R. Leblanc déclare que toutes les sommes des particuliers seront consacrées au chantier de Notre-Dame. « Pour les grands donateurs, nous en rediscuterons avec eux s’il y a lieu, la totalité de leur engagement étant irrévocable. » François Pinault (100 millions promis) à averti « Vous garderez l’argent, je ne le récupérerai pas! » la cathédrale au culte dans quatre ans… le 16 avril 2024, pour un Te Deum .En tous cas, trois grosses entreprises  (Pinault, Arnault et Decaux), on promis officiellement de renoncer à la défiscalisation. (Le Monde, article de Nicole Vulser du 19 avril 2019)
Un budget abrité dans L’établissement public, (environ 40 fonctionnaires)et déjà été contrôlé par la Cour des comptes. Un comité parlementaire a été créé pour le suivi de la gestion, piloté par les présidents des commissions culture de l’Assemblée nationale et du Sénat et le premier président de la Cour des comptes.

Qui va contrôler que les centaines de millions d’euros de Notre-Dame seront correctement dépensées? Bien qu’ils apportent 100% du financement, trois des quatre organismes collecteurs (Fondation de France, Fondation Notre Dame, Fondation du patrimoine, Centre des monuments nationaux) ne sont pas présents au conseil d’administration de l’établissement public pour la reconstruction. Trois personnalités qualifiées y siègent: Christine Albanel, ex-ministre de la Culture, Bruno Racine, directeur de l’Académie de France à Rome, et Jean-Pierre Weiss, ancien directeur du patrimoine au ministère. Les 340.000 donateurs sont représentés par un comité à qui le budget est présenté chaque année.

CONCLUSION : Donations irrévocables, budget sous cloche, voilà les bonnes nouvelles pour cet grande  cathédrale, Notre-Dame. L’élan de générosité des grandes entreprises a été évidemment très décrié et accusé, par la gauche,  d’améliorer l’ image des entreprises par la solidarité et la générosité  : « Les milliardaires doivent payer des impôts (dont l’ISF…), pas donner quand bon leur semble, en bénéficiant au passage d’énormes réductions d’impôt ou en redorant leur blason par une communication sur ces dons . » La misère sociale est première, par rapport au patrimoine, pour résumer : « Il faut une mobilisation supérieure pour ces familles qui ont du mal à finir leurs mois, qui forment une cathédrale humaine », avait dit Olivier Faure(PS) ; . « On aimerait que cet élan aille aussi vers les gens les plus démunis, la solidarité, c’est un autre trésor national »a dit Florent Gueguen, directeur de la Fédération des acteurs de la solidarité. « Si vous pouviez abonder 1 % pour les plus démunis, nous serions comblés », a dit aussi  la Fondation Abbé Pierre.« L’argent ne ruisselle pas pour tout », a regretté Philippe Martinez, le secrétaire général de la CGT, sur France Info. Ingrid Levavasseur a fustigé les grands groupes inertes face à la « misère sociale »,  mais mobilisés pour la cathédrale.
Ce n’est pas tout à fait vrai, à notre avis, car les chiffres sont là : En France, le mécénat finance en priorité des causes sociales (à 28 %) plus que les projets culturels et de patrimoine (25 %), les aides à l’éducation (23 %) et la santé (11 %). Le mécénat – qui a représenté 2 milliards d’euros en 2017 – aide les fondations d’art mais aussi Les restos du cœur, la recherche scientifique, de nombreuses associations impliquées dans l’insertion professionnelle et la solidarité… Notre-Dame de Paris est le site le plus visité en Europe : 12 à 14 millions de personnes par an, 30 000 par jour : elle est aimée !

Vidéo 6 sept. 2019, 6,28 minutes, pour mieux comprendre!

POUR EN SAVOIR PLUS
• https://www.lemonde.fr/idees/article/2019/04/19/notre-dame-suspicions-autour-d-un-elan-de-generosite_5452319_3232.html pour voir tous les articles
• Notre-Dame de Paris, avant et après l’incendie… La comparaison entre les images précédant l’incendie et celles prises le lendemain permet de mesurer l’étendue des dégâtshttps://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2019/04/16/notre-dame-de-paris-avant-et-apres-l-incendie-en-images_5450906_4355770.html
• Controverse autour d’un élan de générosité : les entreprises qui ont donné près d’un milliard d’euros sont accusées d’en profiter pour améliorer leur image. https://www.lemonde.fr/idees/article/2019/04/19/notre-dame-suspicions-autour-d-un-elan-de-generosite_5452319_3232.html
• Notre-Dame de Paris : cinq ans pour reconstruire, mais comment ? https://www.lemonde.fr/culture/article/2019/04/18/notre-dame-de-paris-cinq-ans-pour-reconstruire-mais-comment_5451864_3246.html
• Sacre de Napoléon, obsèques de Mitterrand… Notre-Dame de Paris, construite il y a 850 ans, a été témoin des grands événements qui ont marqué la Francehttps://www.lemonde.fr/incendie-de-notre-dame/article/2019/04/16/une-cathedrale-dans-l-histoire_5450820_5450561.html
• Reportage au cours de la nuit de l’incendie ; https://www.lemonde.fr/incendie-de-notre-dame/article/2019/04/16/incendie-de-notre-dame-de-paris-elle-a-resiste-aux-nazis-elle-ne-va-pas-nous-lacher-maintenant_5450784_5450561.htmlet reportage au lendemain, face à une cathédrale aux airs de squelettehttps://www.lemonde.fr/societe/article/2019/04/16/aux-abords-de-notre-dame-c-est-le-c-ur-de-paris-qui-saigne_5451089_3224.html
• En images : les trésors de la cathédrale qui ont été perdus et ceux qui ont été sauvéshttps://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2019/04/16/incendie-de-notre-dame-de-paris-ce-qui-a-ete-perdu-et-ce-qui-a-ete-sauve_5450988_4355770.html
• En vidéo : le récit des pompiers qui Ont sauvé la cathédrale https://www.lemonde.fr/societe/video/2019/04/17/incendie-de-notre-dame-le-recit-des-pompiers-qui-ont-sauve-la-cathedrale_5451733_3224.html et les raisons de la popularité de la cathédralehttps://www.lemonde.fr/societe/video/2019/04/17/comment-notre-dame-de-paris-est-devenue-si-populaire-parmi-les-francais_5451533_3224.html
• Qui était Viollet-le-Duc, l’architecte qui réinventa Notre-Dame de Paris ? https://www.lemonde.fr/culture/article/2019/04/19/viollet-le-duc-restaurateur-de-mythes_5452263_3246.html
• https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2019/04/16/incendie-de-notre-dame-de-paris-ce-qui-a-ete-perdu-et-ce-qui-a-ete-sauve_5450988_4355770.html

PHOTOS : facade principale : By Peter Haas, CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=32131500
Mosaique By User:MathKnight – Own work based on:Jean-Pierre Bazard JpbazardUser:MadhurantakamJulie Anne Workman (mod by Zachi Evenor)User:DXRUser:Nono vlf, CC BY-SA 4.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=46916582
Bord des quais By Jeff & Brian from Eastbourne – 037 Paris, CC BY-SA 2.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=82848534
Arc boutnt et verdure By Edgardo W. Olivera from Montevideo, Uruguay – Catedral de Notre Dame, CC BY 2.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=83013794
Bas côté extérieur et blanc By Edgardo W. Olivera from Montevideo, Uruguay – Catedral de Notre Dame, CC BY 2.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=83013822
Sculpture By Séraphin-Médéric Mieusement – (image), CC BY-SA 4.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=89661522
Vue de côté, avec le quai en premier plan By Ali Sabbagh – Notre Dam De Paris, CC0, Beau fichier de Ntre dame par Wikimédia
https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=84033306
Beau fichier de Wikimédia https://commons.wikimedia.org/wiki/Category:Cath%C3%A9drale_Notre-Dame_de_Paris#/media/File:ZuccaParis11.jpg


Ken dans le dédale des rues de la ville

KEN LE TOURISTE PARFAIT   Ken était encore au lit quand Barbie Chérie lui apporta son petit café. Tadaam!!!Depuis plus de dix ans que vous connaissez Ken, mes amis, c’est bien la  première fois qu’il fait la grasse matinée…Car oui, les routes étaient vides, les voyages étant devenus impossibles, avec leurs restaurants, bars et chambres qu’il fréquentait toute l’année en faisant un tour du monde chaque semaine, pour ses affaires. Il était devenu KEN, LE TOURISTE CONFINÉ, lui dit BarbieChérie, en ajoutant:  « C’est bien, je t’ai tout à moi! 

Pascaline, jeune guide conférencière !

J’ai eu le plaisir d’échanger avec Pascaline Andrey, jeune Guide touristique-conférencière, et de lui poser quelques questions, car j’aime, comme vous le savez, les entrées par métiers ! Les métiers nous révèlent des choix, mais aussi des  évolutions, des projets possibles, pour aujourd’hui  et demain!
Voici son portrait, avec son parcours, ses attentes et ses projets. Pascaline nous présente des pistes pour renouveler ce métier, dont le tourisme ne peut se passer, et elle parle très bien  des solutions durables dans les grands désordres actuels. Accompagner, guider, faire comprendre, donner à voir : toute cette médiation enrichit le voyage évolue, et Pascaline nous dit aussi pourquoi.

I- PASCALINE, SON PORTRAIT !
Pascaline est guide-conférencière depuis 8 ans, après une  formation de guide interprète à Clermont Ferrand (2009/2010), puis un Master Tourisme à l’université de Lille (2010-2012). Ses deux stages l’ont amenée d’abord chez Travel Europe, tour opérateur au milieu des montagnes du Tyrol autrichien ; puis en Californie, à Los Angeles, chez un tour opérateur français. Elle s’est ensuite installée à Londres pour y travaillé cinq ans comme guide Freelance,  pour une entreprise où elle accompagnait un tour pour des excursionnistes en groupes (35 à 63 personnes/groupe).
Après 5 ans à gérer le même tour, Pascaline a décidé de créer ses propres visites et donc une petite entreprise! Ce fut Culture & Adventure, en décembre 2018.(Photos de Pascaline pour Londres)
« Entre la crise des gilets jaunes et les manifestations hebdomadaires de l’hiver 2018/2019 puis les grèves généralisées de la SNCF,  ma première année a été très mouvementée. Passer de guide freelance à gérante d’EURL/ SARL a été un choc : j’ai eu l’impression d’être jetée à la mer sans bouée pendant 6 mois mais l’expérience a été très enrichissante » Bref, Pascaline a passé ce cap difficile car, dit-elle, elle  « adorait son métier, cela lui donné la motivation de continuer, de créer les valeurs pour Culture & Adventure, de recruter des guides, de créer des partenariats et de commencer à démarcher ! 

II- AUJOURD’HUI : Des visites variées et du tourisme en petits comités
Aujourd’hui, dit Pascaline, je propose des visites axées sur la découverte de l’architecture et du patrimoine. A Paris je propose des visites du Louvre, de Versailles et du musée d’Orsay. A Lille je propose une visite du Vieux -Lille, et j‘ai lancé une visite du Palais des Beaux- Arts, qui abrite l’une des plus grandes collections d’art de France en dehors de Paris.
Je propose aussi des visites insolites à Londres sur les thèmes de la Littérature (je suis une grande fan de Dickens), celui des femmes d’exception et aussi une balade sur Monet à Londres pour découvrir les lieux qui l’ont inspirés.
Mes groupes ne dépassent jamais 15 personnes pour mes visites en extérieur et 6 personnes pour les visites de musée.

III- LA TÊTE PLEINE DE PROJETS
1- Cette année je souhaite continuer de développer mon entreprise en ayant le moins d’impact possible sur l’environnement. Je vais donc créer des excursions pour les locaux autour de Lille et Paris, avec un mode de déplacement le moins polluant possible. Dans cette démarche j’aimerai entamer la démarche de labellisation pour être reconnue comme une entreprise de tourisme responsable (ATR).
2- Création d’un livre d’activités pour enfants
Je viens aussi de terminer la maquette d’un livre d’activités qui permettra aux enfants d’être au cœur de leurs visites culturelles et d’avoir du contenu adapté à leur âge. J’ai commencé par mon musée préféré, le Louvre, mais le concept peut être repris par n’importe quel musée ou monument. Le but est de créer un outil pédagogique et fun qui donne envie aux enfants de s’intéresser à la culture.
On connait bien les défauts des musées pour les enfants : les cartels et informations placés trop haut pour que les enfants puissent les lire; pas de jeux dans les salles ; pas de piste pour les guider dans leurs choix des œuvres, alors ils ne savent pas quoi regarder. Bref, en général, les petits décrochent après 15 minutes. Mon livre permettrait de changer l’expérience des enfants.
3- Mon prochain challenge est donc de lancer une campagne de financement participatif (crowdfunding) sur Ulule début juin pour lancer les premières commandes du livre!
Rendez-vous, mes amis,  sur ce petit blog, sur les réseaux sociaux et sur Ulule, je vous préviendrai de la mise en route du projet de Pascaline ! Voici le lien, sur Ulule, où vous pouvez participer au projet si le coeur vous en dit : https://fr.ulule.com/decouvrir-les-tresors-du-louvre-pour-les-enfants

IV- LES ÉVOLUTIONS DU TOURISME CULTUREL?
« Je suis une « vieille millenial » et je remarque que nos centres d’intérêts sont très différents de ceux de nos aînés. L’idée n’est pas de faire du jeunisme mais les jeunes générations sont toutes plus intéressées par l’idée de faire plutôt que de voir. Elles recherchent l’insolite, le local, des ateliers qui leurs permettent de s’initier à quelque chose pendant leurs voyages sans avoir besoin d’être membre d’un club puisqu’ils ne font que passer.
Les visiteurs veulent un tourisme culturel qui soit dynamique et notre offre doit être le reflet des gens qu’elle souhaite rencontrer pour qu’ils aient envie d’y participer ! »

IV- DEMAIN, L’ÉCOLOGIE DANS LE TOURISME?
« Je pense que le tourisme deviendra de plus en plus respectueux de l’environnement par nécessité car les gros acteurs du Tourisme dans les destinations « Nature» commencent à réaliser qu’il faut protéger la Nature s’ils veulent garder leurs touristes ! Ils ne viendront plus si la destination n’est pas à la hauteur…
J’ai assisté au WTM (World Travel Market) à Londres l’an passé et les directeurs de l’Office de tourisme irlandais et Fjord Norway ont décidé de prendre des mesures drastiques pour limiter l’accès aux sites et pousser les gens à rester plus longtemps. Ils sont certains que le tourisme n’a d’intérêt que s’il booste le dynamisme, la vie et l’économie des villes ou des régions qui en bénéficient. Ce qui n’est pas toujours le cas à l’heure actuelle, car les habitants subissent le tourisme sous prétexte que cela les fait vivre. Je pense que l’on peut concilier écologie et économie. Et qu’il le faut ! »

V- QUELQUES IDÉES POUR UN TOURISME PLUS VERT?
« Je crois que le premier combat concernera surtout le transport. Il y a ceux qui sont contre l’avion mais je n’en fait pas partie: Si un avion est plein, la consommation individuelle de chacun n’est plus si choquante que cela….Mais cela veut dire qu’il faudrait supprimer les vols qui ne seraient pas pleins et que nous soyons capables de proposer une alternative ?
Peut-être en revalorisant le voyage en train et l’utilisation massive du vélo (électrique le cas échéant) et des transports en commun dès  l’arrivée à la destination.
Pourquoi ne pas ajouter, comme le font les allemands, un wagon dédié aux vélos sur chaque train ? Ou encore, nos bus et car pourraient installer des portes vélos à l’avant, comme en Californie, et autoriser les vélos dans les rames de métro (peut -être en ajoutant une rame spéciale) ? Voilà quelques petites idées pour aller dans la bonne direction.

Le challenge est de proposer une alternative respectueuse de l’environnement mais qui ne soit pas trop coûteuse et qui soit bénéfique à tous les publics et pas seulement aux gens en bonne santé. »

CONTACTS pour joindre Pascaline Andrey :
Pascaline Andrey, Tour guide & Managing Director
wwww.cultureandadventure.com
Twitter@CultureAndAdventure
Tel: 07 69 88 75 56

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Ken et ses amis de L.A… La bande à Disney, quoi….

KEN LE TOURISTE PARFAIT
Aujourd’hui, Barbie était ravie ! Elle allait retrouver son immense amie Chérie, Pascaline, qui faisait un petit come-back à L.A et avait promis de passer lui faire une bise… Mais elle déchanta vie : «Tu sais, Barbie, quand tu étais à la piscine ton amie Pascaline a appelé. Elle voulait venir TE voir tout à l’heure mais je lui ai dit que je rêvais d’une petite conférence au LACMA à 13 heures ! Elle a dit OK ! Tu viens avec moi ou tu attends NOTRE retour ?

 

Réinventer la Culture!

•Comment réinventer la culture, ou plutôt les rapports entre les citoyens et la culture ? Quelles leçons tirer de cette grande panne de sécurité sanitaire ? Que réinventer, et comment ?
Ces dernières semaines sont apparues des réflexions vraiment très intéressantes, qui réinterrogent nos « modèles dominants », et aujourd’hui nous donnons la parole à de Sylvain Amic, que je remercie de son autorisation pour diffuser son beau texte ! Sylvain Amic dirige la Réunion des Musées métropolitains Rouen-Normandie, et nous vous avions présenté ses projets dans ce billet du blog, l’an dernier: Rouen et sa chambre des Visiteurs .
– Dans ce texte, ci-dessous,  sont évoqués les sujets de « demain », à commencer par la fréquentation qu’il faudra diviser par trois, si on veut respecter la distanciation dans la visite des groupes, par exemple. Faudra-t-il exposer jour et nuit pour que l’exposition soit rentable? Sans doute, que non, mais les expositions de chefs d’œuvre venus d’ailleurs sont aussi compromises : les prix des assurances vont augmenter et les préteurs hésiteront à prendre des risques.
Si par hasard, enfin, il y avait un plan de relance pour les musées, quelles priorités retenir? Selon Sylvain, n’oublions pas à la prévention (catastrophes climatiques ou sanitaires). Et interrogeons-nous pour que demain revive ce désir de musées qu’ont les visiteurs, car ces lieux ne sont jamais des lieux d’échec (contrairement à l’école, pour certains…), ils peuvent aider à vivre !
Et même à soigner, à guérir, comme l’a démontré Nathalie Bondil, directrice générale et conservatrice en chef du Musée des Beaux-Arts de Montréal (Canada), avec son expérience d’Art Thérapie, l’an dernier.(Photo: sculpture de Joan Miro (1893-1983), Jeune fille s’évadant, 1967)

I- APRÈS LE COVID, RÉINVENTER LES MUSÉES
Un beau texte de texte Sylvain Amic, Directeur de la Réunion des Musées Métropolitains – Rouen Normandie . Ce texte a été publié le 10 mai 2020 sur LinkedIn
« Avec la crise du Covid-19, le secteur des musées est soumis à un stress-test qui invite à reconsidérer les modèles dominants. L’économie culturelle qui a fait florès ces dernières décennies est-elle toujours de mise ?
L’intervention du premier ministre le 28 avril dernier aura au moins fait quelques heureux : le critique d’art Didier Rykner, qui dans la Tribune de l’Art le 15 avril avait appelé à la réouverture des «petits musées parisiens ou [des] musées de province qui ont souvent peu de visiteurs » , et les universitaires Stéphanie Vergnaud et Jean-Michel Tobelem qui militaient pour la même cause dans Libération du 16 avril, auront apprécié d’apprendre que les « petits musées, si importants pour la vie culturelle de nos territoires, pourront rouvrir leurs portes dès le 11 mai ».(Mais non ce n’est pas Sylvain Amic, cest « Paul Alexandre devant un miroir, de Modigliani, voir réf. en bas du billet).
Les professionnels des musées étaient-ils demandeurs ? Ils ne se sont en tous cas pas exprimés collectivement sur le sujet et répondront à cet appel à la réouverture en ordre dispersé. Mobilisés depuis des semaines pour gérer les conséquences d’un freinage d’urgence qui a coupé net la montée de sève des expositions printanières, les musées sont bien en peine d’imaginer une reprise d’activité tant leurs fondamentaux sont bouleversés. K.O. debout, ils se seraient sans doute bien passés de voir installée dans le débat une dichotomie entre « petits » et « grands », entre le local et le national, voire entre le « repli sur soi » et « l’ouverture » tant ces catégories correspondent peu à la réalité du terrain : l’exposition Delacroix qui a battu des records au Louvre aurait-elle pu se passer de la soixantaine d’œuvres issues des petits cousins de province, et la récente floraison des expositions Picasso ne montre-elle pas comment les collections des grands musées nationaux circulent dans les territoires ?
Beaucoup plus profondes sont les fractures qui menacent l’activité des musées dans un proche avenir. Le modèle sur lequel leur attractivité reposait depuis plusieurs décennies, « l’exposition événement » était déjà en crise : il est désormais en passe de devenir obsolète. On frémit à la pensée que le coronavirus se soit déclaré un an plus tôt : le naufrage de l’exposition Toutankhamon aurait probablement entraîné celui de la Grande Halle de la Villette. Comment rentabiliser de semblables investissements au temps de la distanciation sociale ? Avec des jauges réduites des deux tiers, il faudrait ouvrir ces expositions nuit et jour pour atteindre ne serait-ce que le point d’équilibre. Demain, si la réouverture des frontières permet d’imaginer à nouveau ce type de grande manifestation, la forte hausse annoncée des taux d’assurance en aura encore renchéri le coût. Et que dire des expositions « chefs-d’œuvre contre dollars » si utiles à l’équilibre des comptes des grands musées ? Il est probable que la demande accuse une forte baisse et que la location des collections apparaisse désormais un âge d’or bien lointain.
Alors que la France connaît sa pire récession depuis 1949, un gouffre s’ouvre dans les trésoreries des établissements public à caractère culturel dont le fonctionnement est gagé sur de fortes recettes de billetterie. L’équilibre des comptes ne pourra être rétabli qu’en puisant dans les fonds de roulement, ceux-là même qui garantissent les investissements de demain, comme les projets d’agrandissement, ou la simple maintenance de bâtiments souvent coûteux. Cette économie de rente liée à d’importants flux, en particulier touristiques, est-elle encore viable ? Les musées qui ont pris le virage de la gratuité apparaissent en meilleure posture pour résister à cette crise. Certes, leur budget de fonctionnement et d’expositions sera sans doute affecté ; mais en rééquilibrant leur activité vers des collections offertes en accès libre, ils ont su permettre non seulement la réappropriation par chacun d’un bien commun, mais encore se mettre à l’abri des fluctuations de fréquentation.
Car combien de crises les musées ont-ils déjà dû affronter ? En cinq ans, se sont succédé les attentats, les grèves massives, les émeutes urbaines, et maintenant une pandémie. Il faudra bientôt compter avec les phénomènes climatiques exceptionnels, chaleur extrême, pluies torrentielles, auxquels les musées avec leurs belles verrières sont si peu préparés. Si de l’argent public peut être mobilisé en faveur des musées dans les plans de relance, n’est-ce pas à la prévention de ces risques qu’il devrait être affecté ? Combien de musées de France sont à ce jour équipés de portiques de sécurité, de salles d’accueil pour les groupes ? Combien pourront réaliser les travaux nécessaires pour adapter leurs services et leurs espaces aux nouvelles dispositions sanitaires ? L’après Covid-19 si « après » il y a, suppose pour les musées de réduire leur exposition aux risques et d’offrir aux visiteurs toutes les garanties nécessaires à leur sécurité.
Encore faudrait-il que le désir de musées ne sorte pas émoussé de cet épisode de confinement. Les sympathiques tableaux vivants qui ont fleuri sur les réseaux sociaux ne doivent pas faire illusion : les musées ne sont comptés ni dans les besoins de première nécessité, ni parmi les instruments de la reprise économique. Pourtant, si les musées ont traversé deux guerres mondiales, ce n’est pas pour le supplément d’âme qu’ils procurent, ou parce qu’ils sont une distraction d’oisifs érudits, ou comme faire valoir du marketing territorial. Les générations qui nous ont précédés ne connaissaient pas le concept d’économie culturelle, mais elles étaient convaincues de l’utilité des musées, grands et petits, pour la reconstruction de la Nation. Oui, les musées sont des lieux politiques sur lesquels nos sociétés peuvent s’appuyer pour surmonter leurs difficultés, des lieux où la complexité du monde se dénoue, des lieux où chacun peut trouver tout au long de la vie ce que la famille ou l’école ne lui ont pas donné. Sachons réorienter notre action en ce sens, maintenant. Car aucun masque, aucun gel hydroalcoolique, aucun geste barrière ne suffiront seuls à motiver le retour des visiteurs. »
Sylvain Amic
Directeur de la Réunion des Musées Métropolitains – Rouen Normandie

II- LE MUSÉE SOIGNE-T-IL ?
L’art sur ordonnance ? Une visite de musée prescrite par votre médecin pour votre santé ?

Directrice générale et conservatrice en chef du Musée des Beaux-Arts de Montréal (Canada),  Nathalie Bondil a conduit un projet en 2019 qui a permis à des médecins d’envoyer leurs patients au musée. Ce projet pilote de l’année 2019 fut conduit par le Musée des Beaux-Arts de Montréal (MBAM) et l’Association des médecins francophones du Canada (MdFC). Des  patients ont donc  bénéficié  de « prescriptions muséales!

« Nous faisons déjà beaucoup d’art thérapie au musée : un art-thérapeute est présent à plein temps – une première dans un musée – et nous proposons des ateliers spécialisés, un espace de création (baptisé la Ruche d’art), qui met gratuitement à disposition du matériel artistique. Nous avons des projets pilotes, parfois très complexes, autour de l’autisme, de la maladie d’Alzheimer ou encore de santé mentale.
Ce qui est intéressant avec ce dispositif, c’est que ce sont des médecins qui vont expliquer au patient les avantages de ce type d’immersion esthétique, indiquer en quoi elle génère des phénomènes physico-chimiques et libère des hormones liées au bien-être »! En savoir plus, ici , et voir la page sur l’art Thérapie du  Musée des Beaux-Arts de Montréal, là! 

III- Le MUSÉE , lien local entre les citoyens ?
Nathalie Bondil,  quand on lui demande la différence entre les musées du Canada et ceux de la France, répond : « La différence est celle de la gouvernance – et de la place des citoyens dans les musées. En France, le système même des musées est encore très lié à l’administration ; à l’inverse, en Amérique, les musées sont des institutions qui ont été créées non pas pour recevoir et conserver des trésors d’un passé glorieux mais pour enrichir un patrimoine local.
Le rapport au public et la représentation citoyenne y sont très différents. De plus, le public fait partie de notre quotidien sous la forme des bénévoles – 30% des Canadiens font du bénévolat et ils sont très présents dans les musées. Ainsi, le MBAM est une association à but non lucratif et le conseil d’administration est incarné par des bénévoles. Mes patrons sont des bénévoles et les propriétaires du musée, ce sont les membres !

Affichette de la Programmation 2020 du Musée des Beaux-arts de Rouen, voir le lien ci-dessous.

 

POUR EN SAVOIR PLUS
Après le Covid, réinventer les musées , de Sylvain Amic | 10 mai 2020- Retrouver cet article sur LinkedIn, voici le lien, ICI , ou sur son compte  Sylvain Amic . Et la Programmation du Musées des Beaux-arts de Rouen,  Là! 

•QUI EST SYLVAIN AMIC ? Après de solides études scientifiques (Bac E puis DEUG de Physique), Sylvain Amic se tourne vers l’Education Nationale.Pendant huit années d’enseignement, il poursuit en parallèle d’autres études, Langue et Civilisation Chinoise, puis Histoire de l’Art. Lauréat du concours de l’Ecole Nationale du Patrimoine en 1998, il se voit confier à sa sortie la charge de ‘Conservateur XIXe, Art moderne et contemporain’ au Musée Fabre de Montpellier. Il est, depuis septembre 2011, Directeur des Musées de Rouen. (ci-contre Sylvain .Amic)(CV d’un interview de Sylvain Amic par les amis de l’Ecole de Rouen (2015, à voir ici ! )

Photos
Amedeo Modigliani —Paul Alexandre devant un vitrage (voir la fiche ) 1913- Huile sur toile, 80X45 cm. Source : Le projet Yorck (2002) 10 000 Meisterwerke der Malerei (DVD-ROM), distribué par DIRECTMEDIA Publishing GmbH. L’œuvre d’art représentée sur cette image et sa reproduction sont du domaine public dans le monde entier. La reproduction fait partie d’une collection de reproductions compilée par The Yorck Project . Le droit d’auteur de la compilation est détenu par Zenodot Verlagsgesellschaft mbH et sous licence GNU Free Documentation License Musée des Beaux Arts Rouen.

Alfred Sisley, La Place du Chenil à Marly, effet de neige (1876) huile sur toile. 50 cm X61,5 cm Auteur: Mazanto voir la fiche complète, ici.  Musée des Beaux Arts de Rouen -Cette œuvre est dans le domaine public dans son pays d’origine et dans d’autres pays et régions où la durée du droit d’auteur est la vie de l’auteur plus 100 ans ou moins .

Monet, La Rue Saint-Denis (1878).Huile sur toile 76X52 cm cm 4ème exposition impressionnistes); Largeur: 52- Le projet Yorck (2002) et Wikidata: WikiProject somme de toutes les peintures / Collection / Musée des Beaux-Arts de Rouen
L’œuvre d’art représentée sur cette image et sa reproduction sont du domaine public dans le monde entier, sous licence GNU Free Documentation License .

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KEN LE TOURISTE PARFAIT se frottait les mains : les affaires reprenaient, déjà, et il allait retrouver sa forme après des semaines de télé-travail dans leur villa de L.A…Il apportait l’apéritif à son ex, Barbie Chérie, au bord de la piscine, mais il la trouva en larmes. Gros, gros, très gros sanglots ! Que se passe-t-il ? Entre deux hoquets, Barbie se confessa : « Ken, c’est le Covid ! J’ai terriblement grossi! Sur la balance, j’ai pris….223 grammes, en un mois ! ». Aïe, se dit Ken, éviter le pire…Vite, aller au musée, chez Nathalie, à Montréal !