Prêts pour Fairbnb?

Italia – Bologna – Piazza Maggiore

Qu’est-ce que Fairbnb.coop? Juste  une nouvelle plateforme coopérative de réservation d’hébergement qui va vous épater. Elle est très différente des autres plateformes que vous connaissez (Booking.com, Trip Advisor ou Airbnb, etc..). Car en réservant sur cette plateforme, vous pouvez participer au changement local, à un projet, à des initiatives que proposent les habitants : Fairbnb reversera 50% de sa commission sur des projets sociaux sélectionnés par les riverains du lieu que vous habiterez quelques jours.
Comme toutes les autre plateformes de location de courte durée, Fairbnb facture une commission pour son fonctionnement, mais elle se différencie des autres plateformes en termes d’utilisation de cette commission, et par sa gouvernance, qui vise la transparence, et la décision plus démocratique : tous les utilisateurs peuvent contribuer à la vie de la plateforme, plutôt que des investisseurs anonymes comme habituellement .Utopie ? Pas du tout ! Plutôt une excellente alternative, et, surprise de la semaine:  Fairbnb sera bientôt en France!(À Voir ci-dessous en 2- les villes pilotes!). 

I- LES TROIS BONNES RAISONS pour que cette plateforme, dont le siège social est à Bologna, en Italie, soit aujourd’hui à l’honneur sur ce petit blog !

1- RESPECTER LE LIEU, SON AUTHENTICITÉ  ET SES HABITANTS Ce n’est donc pas parce que ces projets, que vous financerez, seront des projets culturels, que j’ai choisi aujourd’hui de parler de Fairbnb, mais parce que la relation entre « habitants et touristes » est d’ordre culturel : pouvoir être plus solidaires des gens dont vous adoptez le territoire est un nouveau marqueur fort du tourisme. Cela veut dire que vous respecterez sans doute davantage le lieu, que vous comprendrez mieux l’histoire et la vie des populations qui y vivent, et que vous serez plus motivés pour leur apporter de l’aide. Par exemple, Sito Veracruz, le fondateur espagnol de Fairbnb.coop, a annoncé le choix d’Amsterdam : l’argent de la commission ira à un projet de jardinage communautaire dans le nord et à un projet d’agriculture urbaine pour les femmes migrantes dans le sud-est, les deux quartiers les plus pauvres de la ville ».(Photo : Barcelone, entrée du Parc Guell, de Gaudi).
2- Les villes –pilotes de l’expérience Fairbnb sont toutes des villes très fortement culturelles, avec un passé riche mais aussi une expérience et une réflexion sur le « mauvais tourisme », celui qui pollue et les a souvent envahies, peu à peu. Ce « surtourisme » industriel, où les touristes ne « font que passer », souvent en groupes, avec l’objectif d’« avoir vu » Venise, Amsterdam ou Barcelone. Amsterdam s’en est rendue compte à temps, a élaboré une Charte éthique pour que les habitants reprennent la main sur leur ville. Venise n’as pas encore réussi, mais espérons un jour un maire qui évitera que la ville ne soit louée presqu’entièrement et que la grande majorité de ses propres habitants aient dû la fuir..
• Amsterdam
• Barcelone
• Bologne
• Genova
• Grenade
• Valence
• Venise

  • Et bientôt la France! Les Oiseaux de Passage, que nous avons  tous encouragés, (ici pour le petit blog), viennent de signer un accord de coopération avec Fairbnb.coop, pour ouvrir de nouvelles destinations en France, avec la participation des communautés d’hospitalité  existantes. La première serait celle de Marseille (Coopérative Hôtel du Nord)!

3- Ma conviction qu’un tourisme authentique, équitable et conscient des excès  peut exister, que faire croire que c’est une utopie est insuffisant, car les preuves sont là !
Si se débarrasser du tourisme de masse (surtourisme) est difficile, il n’y a aucune fatalité, aucun « modèle économique imposé » qui empêche un tourisme plus équitable. La Charte d’Amsterdam rend compte de ce choix des touristes que chaque ville peut faire. C’est vrai au niveau des touristes étrangers (selon que vous ferez, ou non, des campagnes réussies vers les Belges ou les Anglais, ils arriveront… ou pas !) ; au niveau des modes de visites (Transports ; en famille et entre amis…) mais aussi des activités proposées. Dans la Charte d’Amsterdam, le choix fut fait de demander des avis aux habitants pour Perspectives 2030 : Destination Les Pays-Bas, une nouvelle vision de la destination qui profite aux habitants , en   élaborant une stratégie 2030.  (Voir aussi mon billet  sur ce blog qui présente cette stratégie) qui  priorisait l’intérêt commun.

II- NOUS PRÉFÉRONS LES GENS AU PROFIT !
Ecrit en clair sur la plateforme, et expliqué dans un Manifeste, le souhait de la plateforme est le suivant « Nous offrons le potentiel d’expériences de voyage authentiques , durables et intimes tout en facilitant le développement de projets socialement pertinents au sein des communautés du monde entier. »
•L’ objectif de Fairbnb était d’éviter les défauts des plateformes classiques d’hébergements  chez l’habitant : « Les habitants peuvent compléter leurs revenus tout en partageant leur culture. Mais ce modèle peut avoir un coût, faisant grimper les prix de l’immobilier, fragmentant les communautés et ruinant souvent des entreprises locales. Dans des dizaines de villes, le tourisme axé sur la technologie rend plus difficile pour les habitants de vivre et de gérer leurs propres quartiers. » On pourrait aussi parler des nuisances de valises à roulette dans les rues des celles des aller/venues dans certains immeubles entièrement dédiés à la location éphémère. (Photo: Genova, en Italie- Aquatinte, 1810-Ambroise Louis Garneray (1783–1857) 

III- COMMENT EST NÉ FAIRBNB ? The Guardian rapporte que l’idée de Fairbnb.coop est née il y a environ trois ans, lorsque M. Veracruz vivait à Amsterdam, a observé la forte augmentation des locations de vacances et l’impact négatif que cela avait sur son quartierEn 2018, commence la réflexion collective, définie comme « Une organisation ouverte où dans un proche avenir nous prévoyons d’accueillir tous les acteurs de notre écosystème. […] D’autres groupes de toute l’Europe ont rejoint notre débat et nous ont aidés à façonner le modèle final que nous cherchons à mettre en œuvre ». Même les remboursements sont possibles à 100% dans les 4 jours si des circonstances d’urgence entraînent une annulation pendant que les hôtes et les projets sociaux reçoivent leurs fonds.
1- LE MANIFESTE ! Nous avons maintenant basé notre siège social à Bologne, en Italie.une nouvelle façon d’envisager le tourisme qui se concentre enfin sur les intérêts des communautés touchées par cette cette industrie.
Je vous laisse découvrir le Manifeste, ICI,  très intéressant, ainsi que le site qui informe sur les stratégies et objectifs, dont celui de la Durabilité sociale : afin de reconstruire la communauté, les bénéfices seront réinvestis dans des projets sociaux qui participeront à contrer les effets négatifs du tourisme quand il est trop invasif. Des sections locales seront réunies sur la base du volontariat, pour soutenir les projets qu’elles veulent voir dans leurs quartiers: coopératives alimentaires, terrains de jeux, projets verts, cafés communautaires. Il est aussi question de Propriété collective, de Gouvernance démocratique, de Transparence et de responsabilité.


2- QUI PEUT PARTICIPER ? VOUS ÊTES INVITÉS
Devenez Hôtes ! Nous invitons tous les voyageurs et citoyens concernés par les effets négatifs d’un tourisme incontrôlé à se joindre à nous pour co-créer une plateforme communautaire qui promeut des voyages extraordinaires… et éthiques.
Vous gérez ou souhaitez gérer une location à court terme légale?
Vous êtes gérant d’un petit hôtel, d’un camping, d’une ferme ou d’un B&B dans votre ville natale?
Créez une entreprise durable pour vous et vos voisins en répertoriant votre espace sur Fairbnb.coop. Nous sommes une plate – forme sans commission qui offre de grands avantages pour les hôtes et qui demandera à vos invités de financer un projet social dans votre propre quartier.
Devenez un Keypartner au niveau local : les entités commerciales, coopératives et de la société civile peuvent devenir des partenaires locaux officiels. Ces partenaires sont chargés d’effectuer des tâches administratives, de gérer les opérations locales et de créer une main-d’œuvre engagée dans leur région. Si vous êtes intéressé, vous pouvez demander des détails en contactant info@fairbnb.coop .
Nous recrutons! Voulez-vous travailler avec nous?Nous élargissons notre équipe et nous prévoyons une croissance rapide dans les prochains mois. https://fairbnb.coop/get-involved/
info@fairbnb.coop +39389 0931063

EN CONCLUSION : bien sûr, le capitalisme classique est plus puissant, a des ruses inouïes pour récupérer ces mouvements actuels, plus solidaires, plus empathiques avec la société où ils vivent . mais, et ce texte l’explique très bien, Fairbnb connait bien cette histoire, a anticipé la plupart des difficultés et est en train de trouver une vitesse de croisière !
Personnellement, je lui souhaite longue vie et j’espère, mes amis, que vous rejoindrez, à l’occasion, la communauté FAIRBNB en cours de développement!

POUR EN SAVOIR PLUS
Le lien de Fairbnb  et celui d’un contact :  info@fairbnb.coop , avec  un téléphone au cas où : 39389 0931063 et, à nouveau, le Manifeste.

Un excellent article, dont je me suis beaucoup inspirée pour résumer les idées et l’histoire de cette aventure FAIRBNB !
– AIRBNB et d’autres sites comme Booking.com, ont démarré en trombe, puis été tout aussi vite critiqués, non seulement parce qu’ils prenaient des clients aux hôtels, mais surtout parce leurs offres ont fait disparaître celles de locations pour les habitants résidents des grandes villes, entraînant une forte augmentation des prix des loyers et donc des prix des logements .Car beaucoup de faux « hôtes », en réalité des loueurs professionnels multi-propriétaires,  qui ont acheté et aménagé de nombreux logements pour les louer de façon saisonnière. À Londres, un quart des hôtes répertoriaient plus de cinq propriétés sur Airbnb, selon un rapport spécial du Guardian .Barcelone a connu une augmentation de 50% des prix de location au cours des cinq dernières années). La pression du tourisme fut alors incontrôlable car rien n’était régulé. Le directeur général de la société Airbnb, Brian Chesky, est en train de corriger tous ces défauts (évasion ficsale ; prqtiques de travail abusives, etc…)  d’ici décembre 2020.
Autre très bon article sur les modèles économiques des coopératives, sur « Jacobin »  Pourquoi nous avons besoin de coopératives pour l’économie numérique, qui démontre point par point que Aibnb a été créée pour « maximiser les profits » (Auteurs : James Muldon) .  Damiano Avellino, l’un des fondateurs de Fairbnb.coop,dit  «nous sommes une coopérative de travailleurs mais nous voulons devenir une coopérative multipartite» – permettant à d’autres parties prenantes d’avoir plus de propriété et de contrôle sur l’entreprise
– The Guardian : Fairbnb.coop se lance, offrant de l’aide pour des projets sociaux . Voir aussi Janelle Orsi – 5 façons de reprendre la technologie : « Assez de malheur et de tristesse! Voici quelques grandes idées pour une révolution numérique qui nous enrichit tous, pas seulement les riches. « Ce serait comme si les utilisateurs de Facebook possédaient et contrôlaient Facebook, ou si les conducteurs Uber possédaient Uber » l’estimation de 20 milliards de dollars d’Aibnb repose en grande partie sur la fidélité des utilisateurs. Elle ne possède aucune chambre, aucun lit…(Janel Orsi)
– une plate-forme municipale qui pourrait être développée entre plusieurs grandes villes pour gérer les services d’hébergement de courte durée (Voir cet article, ICI).
– Merci aussi à LinkedIn !

NOS PHOTOS                                                                                                                                                                                                                     – PHOTO BOLOGNE 27 mai 2006 – Auteur : Steffen Brinkmann, Szs
– PHOTO AMSTERDAM – Amsterdam – Rijksmuseum Pris sur 12 septembre 2016
https://web.archive.org/web/20161103134623/http://www.panoramio.com/photo/133594021 – Auteur Nikolai Karaneschev

– GENOVA (GENES) eduta di Genova – acquatinta, 1810 – 19 août 2007-fichier mio
Auteur Ambroise Louis Garneray (1783–1857)
– PHOTO BARCELONE Français: Maisons à l’entrée du Parc Güell, réalisé par Antoni Gaudi, Barcelone, Espagne , 9 mai 2014, 13:10:22 – Auteur Jean-Christophe BENOIST- #FairbnbCoop #BeTheChange #PlatformCoop


KEN LE TOURISTE PARFAIT   commençait à avoir un peu le tournis. Après tous les Palaces du Monde, qu’il fréquentait assidûment pour son job car c’était pratique pour ses Affaires  grâce aux rencontres qu’il y faisait, il DEVAIT, disait Barbie Chérie, passer ses vacances ou quelque week-ends « chez l’Habitant, » grâce à Fairbnb… »Diantre! », pensa Ken (en vieux français).Mais Barbie était très persuasive, et puis cela lui donnerait l’occasion, rare, de rencontrer un peu le petit peuple et de voir comment il vivait….

Régis Cocault organise le tourisme culturel

 


Comment expliquer que, en France comme ailleurs,  le Tourisme soit devenu si compétent en matière d’expertise pour la culture actuelle? Voici de précieuses réponses, celles de Regis Cocault, Directeur Général de l’Office de Tourisme de Plaine Commune Grand-Paris, qui m’a fait l’honneur cette semaine de répondre à des questions très importantes pour l’avenir. Ce petit blog est consacré au Comment faire ? et à l’ingénierie du Qui fait quoi ? pour diffuser les bonne pratiques et  vous donner envie de vous les approprier!(Photo : La Kermesse électronique  au Bassin de La Maltournée au bord du Canal Saint-Denis, entre le stade de France et la Basilique. Ce festival gratuit en plein air propose des activités et de nombreux DJ sets- 29 au 30 août 2020.)

– En juin 2015, j’écrivais sur ce blog un petit billet élogieux sur l’excellence du  Tourisme Culturel en Seine-Saint-Denis.  Car avec Nantes, Lyon mais aussi les milliers d’événements  programmés un peu partout,  la France est un excellent pays à visiter pour sa « création en plein air », si j’ose dire, où les talents des artistes et les compétences du Tourisme font merveille !
Merci à toi Régis ! (Voir aussi son CV résumé, ci-dessous en -7).

1- QUELLE EST LA PLACE DE LA CULTURE DANS VOTRE STRATÉGIE TOURISTIQUE?
♦Régis : Sur le territoire de Plaine Commune, elle est bien évidemment importante avec notamment la Basilique de Saint-Denis, le centre-ville d’aspect médiéval, le musée d’art et d’histoire, le patrimoine industriel et architectural, les résidences d’artistes, les tiers-lieux éphémères, les événements, les concerts (dont ceux du SDF), etc. La place de la culture est donc essentielle. Je parle évidemment du patrimoine matériel et immatériel. Plaine Commune a été labellisé Villes et Pays d’art d’histoire pour justement l’aspect de culture immatériel. (Ci-joint un lien qui résume toute cette richesse culturelle et historique.)
-Et notre projet est de montrer davantage les cultures « vivantes » d’aujourd’hui plutôt que les « vieilles » pierres d’hier même si nous en sommes fiers !
Toute la stratégie touristique est basée sur ce point : montrer la créativité alternative en mouvement en complément de la culture plus classique de Paris intra-muros.
D’où la stratégie de travailler avec des graffeurs du territoire pour créer/fédérer une nouvelle offre culturelle basée sur le graff et le street art.

Il ne faut toutefois pas omettre la place du sport dans le développement touristique avec tous les matchs au Stade de France, les grands événements sportifs (coupe du monde 1998/coupe de monde Rugby, championnat du Monde d’athlétisme, coupe du monde de Rugby 2023 et bien sûr Jeux Olympiques de Paris en 2024.

2- QUAND LE TOURISME S’OCCUPE DE LA CULTURE! Qu’implique le fait que vous soyez  » organisateur » de ces relations et actions avec les street- artistes?
♦Régis : Cela a impliqué :
– l’embauche d’un salarié à temps plein dont les 2 principales missions étaient la valorisation touristique des cultures urbaines et la valorisation touristique du canal Saint-Denis.
– De créer des liens avec les artistes graffeurs du territoire (que les services culturels n’avaient pas créés)
– De faire comprendre que les cultures urbaines peuvent être un atout touristique extrêmement fort pour redonner à Paris une image plus dynamique et davantage ancré dans son présent. Paris a besoin du 93 si elle veut concurrencer Berlin/Barcelone/Londres qui ont des images très jeunes. Paris a une image plus classique (même si cela tend à évoluer bien sûr). C’est toujours un combat aujourd’hui !
– De faire reconnaître aux services culturels que l’Office de Tourisme peut développer ce type de projets, bien évidemment en partenariat avec ces mêmes services culturels.
– De mettre en place des conventions avec les artistes, de former les artistes sur la création d’un statut d’artistes, etc
– De mettre beaucoup-mais beaucoup de temps et d’énergie pour avoir aboutir le projet street art avenue, le plus compliqué étant d’obtenir les accords des propriétaires d’immeubles
3- QUELLES SONT LES PRINCIPALES LES TÂCHES ET AGENDA de votre équipe?

♦Régis:
– Recherche de financements, montage de projets financiers
– Recherche de lieux qui pourraient accueillir une œuvre
– Obtention des autorisations des propriétaires publics et privés
– Construction d’un cahier des charges transmis aux artistes
– Constitution d’un jury pour selectionner les œuvres
– Coordonner le comité technique composé de 3 villes, une interco, un département.

TIMING… Il faut au-moins 1 an de préparation pour voir se réaliser une œuvre.

4- PROFESSION CULTURE, OU PAS ? Faut-il un.e professionnel.le  » Culture » dans votre équipe?                         ♦ Régis : Question complexe. Il faut surtout une personne qui connaisse les cultures urbaine et le monde des graffeurs (qui a ses codes)..le reste vient tout seul. Donc, pour recruter le chargé de développement touristique des cultures urbaines, je n’irais pas vers un profil « culture », j’irais vers un profil montage de projets culturels avec une connexion forte avec le monde du graff et du street art.

5- QUE TROUVEZ-VOUS DIFFICILE, DANS CE TRAVAIL? Le choix des artistes, sans doute, et quoi d’autre?
Régis : Le choix des artistes n’est pas si compliqué. Beaucoup d’artistes du territoire sont demandeur de participer à la street art avenue et/ou demande à être exposé dans les PIT. Ils comprennent bien quand ils ne sont pas choisis. Le plus difficile est de coordonner les liens avec avec les villes, l’interco, département , souvent des tensions entre des personnes plutôt que des problèmes politiques d’ailleurs.
Et bien sûr, toujours trouver des financements…

6- ET CE QUI VOUS PLAIT ? Quelles sont, pour Tourisme et Culture, de façon générale, vos pistes et réalisations favorites, celles qui vous font vraiment plaisir?
♦Régis :
Dans le projet Street Art Avenue, le Comité technique réunit des personnes de la culture (services culturels des villes et du département avec une vision globale centrée sur l’artistique) et des personnes du tourisme (OTI et mission tourisme de Plaine-Commune qui vont chercher la cohérence d’ensemble pour les visiteurs sur le discours général). La complémentarité des deux fait que l’aspect artistique ne se noie dans la promotion touristique. La promotion touristique est donc facilitée par le contenu artistique plus fort.
L’organisation conjointe également de la nuit blanche sur Aubervilliers avec le service culturels des villes de Saint-Denis et d’Aubervilliers a également été très riches en apprentissage. Il a permis de faire venir des artistes locaux mais aussi de créer des animations avec la venue du Barboteur (peniche-bar et concert), des food trucks locaux, etc. La complémentarité tourisme/culture a été très concluante.

7- CONTACT si vous avez des questions : Régis COCAULT, 06 79 04 50 81 direction@plainecommunetourisme.com –

Régis Cocault, Directeur Général
Office de Tourisme de Plaine Commune Grand Paris
1 rue de la République / 93200 Saint-Denis
Tél. : 01 55 870 872 – 06 79 04 50 81
http://www.tourisme-plainecommune-paris.com/

MAIS QUI EST RÉGIS COCAULT ? Son profil « mixte », Tourisme et Culture, lui permet tout ! Voyez un peu son CV résumé : Après avoir fait des études de management de projets touristiques et culturels à La Sorbonne, Régis Cocault est d’abord administrateur du Théâtre de la Reine Blanche à Paris. Il intègre ensuite le département tourisme culturel d’Atout France (anciennement AFIT) et apprend l’ingénierie de projets. Il se perfectionne en entrant dans le bureau d’études Protourisme où il réalise des audits-qualité d’offices de tourisme et des business plans de futurs hôtels. Il devient alors Responsable Qualité, Marketing et Réseau à la Fédération Nationale des Offices de Tourisme de France. Puis il prendra la direction de l’Office de Tourisme d’Auvers-sur-Oise pendant 6 années. Actuellement, il dirige depuis 2014, l’Office de Tourisme de Plaine Commune Grand Paris avec comme objectif principal, le développement touristique à partir des cultures urbaines et des grands événements sportifs.
Du Samedi 29 Août 2020 au Dimanche 30 Août 2020 de 15h00 à 00h30

POUR EN SAVOIR PLUS
•Mon billet  sur les politiques culturelles et le  street art en Seine-Saint- Denis (2015) !

  • Approfondir avec l’urbanisme, les notions de France créative, , sur ce petit blog « Ecosystème créatif en Ile de France », avec l’excellente équipe de l’Institut d’urbanisme de Paris Région.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

   Schéma : LE RÔLE DE LA CULTURE POUR DIFFÉRENCIER LES VILLES DU MONDE – Le document Schéma France creative  aide à comprendre comment la culture différencie les métropoles et devient un atout décisif pour attirer les créatifs, les touristes et améliorer le cadre de vie des résidents.  Lien de mon billet  sur les villes créatives ). Voir aussi France Créative!
L’établissement public territorial (EPT) Plaine Commune est une structure intercommunale française, créée le 1er janvier 2016 dans le cadre de la mise en place de la métropole du Grand Paris et située dans le département de la Seine-Saint-Denis (Population 1, 6 millions en 2016 (+0,98%).
en région Île-de-France, avec les communes suivantes : Aubervilliers, La Courneuve, Épinay-sur-Seine, L’Île-Saint-Denis, Pierrefitte-sur-Seine, Saint-Denis, Saint-Ouen-sur-Seine, Stains et Villetaneuse.
Il est contigu des arrondissements du nord de Paris (17e, 18e et 19e) qui jouxtent les communes de Saint-Ouen, de Saint-Denis et d’Aubervilliers.
L’OUVRAGE : L’écosystème créatif en Ile-de-France, ex IAU, Institut d’Aménagement et d’Urbanisme,  devenu l’Institut Paris Région – Département Economie : Vincent GOLLAIN, directeur. Étude réalisée par Carine CAMORS et Odile SOULARD, Mai 2015 Cartographie et infographie réalisées par Pascale GUERY
IAU : 15, rue Falguière 75740 Paris cedex 15
Les Pionniers des Creative Cities ! Naissance des Creative Cities en 2000. un immense réseau, des méthodes, des classements et des savoir-faire pour « créer un écosystème créatif » :
– Gerald E. Frug, Citymaking: Building Communities without Building Walls. Princeton University Press, 1999.
– Richard Sennett, The Conscience of the Eye: The Design and Social Life of Cities, W.W. Norton & Company, 1990. Et le plus connu, Richard Florida, « père » des Creative Cities, avec deux ouvrages importants : Cities and the Creative Class. Routledge, 2005 et The Rise of the Creative Class. Basic Books, 2002. Richard Florida a inventé en 2004 l‘Indice Global Creativity (GCI) en 2004 pour évaluerles perspectives de prospérité à long terme de 82 pays selon une combinaison de forces économiques, sociales et culturelles sous-jacentes. Le coeur de ces indices sont les 3 T du développement économique: la technologie, le talent et la tolérance.tableau
EXPERTISE EN FRANCE :De très bon articles comme introduction au sujet :– Charles Ambrosino : L’artiste et ses territoires– Bidault-Waddington : Innovation : le rôle de l’art dans les territoires , 2011,.– Elsa Vivant. Qu’est-ce que la ville créative ?, Paris : Presses Universitaires de France, 92 p.2009.
Les articles suivants de la Revue Métropolitiques : Gwenaëlle d’Aboville Concevoir l’espace public avec les habitants : la concertation comme gage de « délicatesse urbaine » 2012 ; Expérimenter avec les habitants : vers une conception collective et progressive des espaces publics, 26 septembre 2012, par Collectif Etc
– Les villes françaises sont-elles créatives? https://francecreative.org/
–Lors de son séminaire du 18 mars 2019 à Paris, France Créative a réuni plus de 160 participants issus des secteurs des industries culturelles et politiques à un niveau national et européen( Partenaires: 10 secteurs qui font aujourd’hui la richesse de la culture et de la création en France : musique, spectacle vivant, arts graphiques et plastiques, cinéma, jeux-vidéos, presse, édition, radio, télévision et publicité)•Histoire du Street art en une  minutes de lecture :  https://street-art-avenue.com/street-art-definition-art-urbain

PHOTOS
-Musée de l’aérospatiale au Bourget, 28 août 2006 (date de téléchargement d’origine) Transféré de fi.wikipedia à Commons. AuteurPauli sur Wikipedia finnoisCette œuvre a été placée dans le domaine public par son auteur, Pauli sur Wikipedia finlandais Pauli accorde à toute personne le droit d’utiliser cette œuvre dans n’importe quel but , sans aucune condition, à moins que de telles conditions ne soient requises par la loi.

-Stade de France Anglais: Finale de la Coupe de France 2010-2011 (Lille LOSC vs Paris SG PSG) 14 mai 2011- Propre travail LiondartoisCe fichier est sous licence Creative Commons Attribution-Share Alike 3.0 Unported

Ken dans son petit bar sympa du 93 (photo volée…)

KEN LE TOURISTE PARFAIT   était tout à fait content : Barbie était en shopping de luxe, à L.A , avec ses copines. Et sans doute dans un musée, pour y boire un verre. Et lui était dans le 93, en France, car curieusement, ce département était un chiffre, mais peu lui importait : toutes les entreprises « hype » étaient bien là, et il devait y faire des affaires…Sans oublier d’acheter des cadeaux pour  Barbie, histoire de laisser beaucoup d’argent en retombées économiques lors de  son passage sur ce  93! Et de  vite réserver une tribune pour son entreprise  pour les J.O de  2024!  Barbie, elle, irait sans doute au Louvre….

L’Art habite la Ville!

Encore en Belgique ? Oui, car après Gand, nous voici à Mons, pour prendre le frais, avec les dernières innovations de cette ville , où le Tourisme  mène la danse, avec son programme d’Art dans la ville de Mons prolongé jusqu’en octobre prochain! Il est tout de même assez rare, en Europe, que ce soient les instances du tourisme qui décident et organisent, alors rendons hommage à ces professionnels qui valorisent la culture !
Petit rappel : Mons, désignée Capitale européenne en 201 5 avait été une réussite, écrivions-nous dans ce petit blog, (billet 22 juillet 2016), car la métamorphose d’une ville donna lieu à un bilan très élogieux de ses habitants et des visiteurs.

AUJOURD’HUI, Mons Tourisme présente l’ « Art habite la Ville », et, avant d’en découvrir le programme,voici une petite « mise en bouche » où nous avons la preuve que le surréalisme de Magritte est toujours présent en Belgique, avec cette petite vidéo rigolote de 2019. Impertinente et présentée par l’Office de Tourisme pour la promotion du territoire : « La Wallonie, Vas-Y ! »

1 :02 minutes – Voici, au cas où,   l’adresse Facebook de la vidéo du 13 septembre 2019

II- LES SUITES DE LA CAPITALE EUROPÉENNE de la Culture ! L’Art Habite en Ville a l’objectif de transformer l’espace public et de rendre la culture gratuite et accessible à tous, comme l’expérience ce Nantes, chez nous.
La Capitale européenne de la Culture et ses acteurs politiques, économiques, sociaux et culturel savaient donc décidé de poursuivre l’aventure avec un nouveau projet (2016-2025), que voici.
C’est encore l’Office du Tourisme de Mons | visitMons qui a présenté cette VIDEO de l’Art habite la ville (2019 )L’art habite la Ville :lien sur Youtube .

0 :31 secondes
Voir aussi la cartographie réalisée par l’Office de Tourisme de Mons, ICI .et les projets pour 10 ans , grâce à la Fondation Mons 2025 ) , avec des artistes comme Oli-B, David Mesguich, Sébastien Lefrèvre, Blanc Murmure Asbl, Blancbec, NOIR Artist, Boris Grégoire et bien d’autres.

III- STREET ART à MONS, la suite ! L’Art Habite la Ville du 15 juin au 31 octobre 2020, à Mons et dans ses villages.
L’Art Habite en Ville intègre cette année 17 nouvelles fresques rejoindront quelque 40 œuvres déjà présentes et parfaitement intégrées au paysage urbain. Le public pourra assister en live à la réalisation de ces nouvelles œuvres.

Résumé du dossier de presse : Écho au circuit Métamorphoses imaginé à l’occasion de Mons 2015, Capitale Européenne de la Culture et dans la lignée de l’exposition Niki de Saint Phalle, des œuvres d’art émergent dans la ville, repoussant les murs des institutions culturelles classiques. Les visiteurs se réapproprient l’espace public ainsi transformé.
L’Art habite la Ville  transforme la cité en un musée à ciel ouvert en y intégrant des œuvres urbaines originales à Mons et dans ses villages … 40 œuvres, parfaitement intégrées au paysage urbain, sont déjà présentes sur le territoire. Des artistes du monde entier ont mis leur créativité au service du centre-ville et des villages du Grand Mons.

CONCLUSION! Pour cette expérience d’art urbain, voici mes trois conclusions :

1-Un événement ponctuel peut-être durable, à condition de  bien en définir les suites avant même qu’il ne commence. Nous avions vu que la préparation de Mons, Capitale européenne de la Culture, tenait compte des « suites à donner« , un peu sur le modèle de Lille 2004, qui devint Lille 3000 et bénéficie aujourd’hui de toute une nouvelle organisation culturelle et touristique;

2- Quand une ville fait appel à ses compétences, c’est à dire des artistes mais aussi ses propres structures pour décider et réaliser des programmes culturels – ici le Tourisme, devenu très compétent! – nul besoin, pour les jeunes, d’aller voir ailleurs : la créativité est reconnue et  toutes les filières municipales mais aussi les entreprises, peuvent en bénéficier;

3- On voit en Belgique, mais cela est aussi vrai à Nantes ou dans toutes les villes qui associent les habitants à leur démarches, que  la participation de ces habitants évite une frontière entre « habitants et touristes », que l’on retrouve, hélas, dans de très nombreuses villes qui, on le voit, souffrent souvent de cet écart, dont les effets sont très négatifs à moyen et long terme (Surtourisme ou  dépossession des décisions pour les habitants, , avec une  politique culturelle et touristique  décidées par en haut,  qui conduisent au fait que les pouvoirs municipaux ou locaux sont de plus en plus contestés par les habitants. Au pire, ils fuient la ville et la « louent », comme à Venise, à d’autres….).

Et vous, qu’en pensez-vous, mes chers amis? Connaissez-vous d’autres exemples de réussites pour un tourisme culturel respectueux de son environnement, à commencer par celui des  petits humains qui l’organisent, tous ensemble?  

Nos sources: voir toutes les infos sur le site de l’office de tourisme de Wallonie Et le lien de l’Art habite la ville 

POUR EN SAVOIR PLUS
Carte Belgique : adaptée de l’anglais par –flayais 27 fev 2005 à 13:52 (CET) 27 février 2005 (date de téléversement originale)Source Originally from fr.wikipedia;

• L’Art Habite la Ville Toutes les photos ici et CONTACTS  avec l’Administration de ce projet :  Fondation Mons 2025 Le 106-Rue de Nimy, 106 – Mons
+32 (0)65 36 20 15 et Visit Mons +32 (0)65 33 55 80-Tourisme et CultureGrand-Place, Mons
7000 Mons, Belgique- Mail. : info.tourisme@ville.mons.be- http://www.visitmons.be/pratique/contactez-nous

Photo de l’artiste belge, du mouvement surréaliste, René Magritte(1898-1967) « Ceci n’est pas une pipe ».                          Huile sur toile 60,33 x 81,12 cm -La trahison des images 1929- -Musée d’art du comté de Los Angeles /-Ce fichier est mis à disposition sous le Creative Commons CC0 1.0 Universal Public-(https://www.flickr.com/photos/sqorda/45867695134).

 

Tourisme en Wallonie : La structure du tourisme en Wallonie Le tourisme wallon est géré par deux institutions principales dont les objectifs et les missions sont complémentaires :Le Commissariat général au Tourime (CGT) est l’administration wallonne du Tourisme . Ses missions sont nombreuses et convergent vers le développement d’un tourisme de qualité. Il renforce la professionnalisation du secteur par ses missions de conseils, de reconnaissances, de labellisations et d’aides financières. Wallonie Belgique Tourisme (WBT) est chargé de la promotion du tourisme wallon en Belgique et sur les marchés étrangers. Le tourisme en Wallonie est par ailleurs composé d’Organismes touristiques qui valorisent chacun un bassin touristique.

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KEN LE TOURISTE PARFAIT avait décidé de préparer Noël ! Il était un peu las de toutes ces difficultés liées à la Covid, et avait envie de tourner la page. Il commanda donc deux gros sacs de coton et les exposa autour de la piscine « pour faire neige »! Barbie, affolée, arriva en courant : « MAIS c’est QUOI,ÇÀ ??? ». C’est surréaliste, répondit Ken, tout guilleret…