Vive le tourisme, dit Le Louvre!

I- « SANS LES TOURISTES, LES MUSÉES N’EXISTENT PAS », dit Jean-Luc Martinez, Président-Directeur du Louvre, en ajoutant: « Touristes n’est pas un gros mot! ! ».  Dans une interview récente , en septembresur l’avenir du musée,  le Directeur affirme aussi que « le cœur des missions des professionnels est de recevoir du public et le restera », même s’il ne prévoit, pour la fréquentation, un  retour à la normale  qu’en 2023, quand le secteur aérien reprendra. Voilà qui est nouveau, car on pensait que seules les collections passionnaient, en priorité, les conservateurs des musées.
Ce Directeur du Louvre est complètement différent des nombreux autres directeurs de musées en France. Malicieux, il aime provoquer gentiment ou mettre en avant ses origines sociales, « fils d’une concierge et d’un postier » (Sa bio de  Wikipedia).
Il est intéressant que, par la voix de son chef, le plus important et plus connu musée du monde fasse la promotion des touristes comme étant des publics à l’oeuvre, de véritables soutiens de la Culture. Les chiffres ci-dessous sont d’ailleurs éloquents : les touristes fréquentent, nombreux, nos événements et sites culturels. Leur dire merci, et, de temps en temps, reconnaitre leur place, est, à mon avis, une belle action de la part de Jean-Luc Martinez..
Cela change aussi du discours habituel des professionnels, en France, musées et monuments centrés avant tout sur la mission d’éducation des publics de proximité, depuis Malraux (1959).On peut même dire que plus de quatre-vingt-dix-pour cent de leur projets, moyens, personnels et formations sont consacrés aux seuls publics de proximité. Les touristes font encore peur, en France, bien que leur définition soit assez simple :  »  des personnes qui ne dorment pas dans leur domicile habituel, une nuit au moins » selon l’OMT, organisation mondiale du tourisme).
II- « TOURISTES », CE N’EST PAS UN GROS MOT! »
♦Le Louvre a rouvert cet été, le lundi 6 juillet, sous les applaudissements des visiteurs, après trois mois et demi de fermeture. Jean-Luc Martinez était là pour accueillir les visiteurs avec un mot de bienvenue :
« Je suis très, très heureux d’accueillir des visiteurs, un musée c’est fait d’abord pour accueillir des visiteurs, on a consacré notre vie à l’art et on aimerait partager cette passion, là on y est ! », leur a dit Jean-Luc Martinez, son président-directeur.(Source, ICI).

La fréquentation a très fortement baissé (220 000 visiteurs en juillet et 330 000 en août, au lieu des 800 000 chaque mois ), et l’absence des touristes étrangers a été la plus forte, voilà pourquoi la mise au point du Président Directeur est aussi véhémente.
80% de visiteurs français cet été : c’est surtout le profil des visiteurs qui a changé, au Louvre : pas de touristes américains, chinois, coréens, brésiliens, coréens ou japonais, principaux visiteurs dans l’ordre de leur affluence respective… Les visiteurs de ce musée sont très majoritairement des touristes, et soixante-quinze pour cent du public sont des étrangers. » Mais si les étrangers ont beaucoup manqué, Jean-Luc Martinez précise :
Il y avait moins de monde dans les salles, mais 80 % de visiteurs français- au lieu des 25% habituels (2,5 millions) – des régions notamment. Ils ont compris que c’était le moment de venir ou de revenir admirer leur patrimoine, notre patrimoine. En bénéficiant de conditions assez exceptionnelles. Chacun a pu avoir plusieurs minutes la Joconde. Avec 60 % d’entrées gratuites (pour les moins de 26 ans) contre 40 % habituellement, nous avons aussi touché un public plus jeune encore que d’habitude et plus familial » Rappelons que le public du Louvre reste exceptionnellement jeune (50% des visiteurs ont moins de 30 ans).

III – L’ESPOIR ! Comment va le Louvre en cette rentrée ?
Le musée a certes perdu 10 millions d’euros par mois, dit Jean-Luc Martinez dans une vidéo récente (Youtube) et l’État va allouer au musée 46 millions pour l’aider à passer la période 2021-2022.
– « Le Louvre en a vu d’autres ! Il reste un bâtiment magnifique avec des collections extraordinaires. Le palais a plus de huit siècles, le musée plus de deux. Nous ne sous-estimons pas la crise économique et sanitaire, mais nous la voyons à l’aune de cette longue histoire. », dit Jean-Luc Martinez qui rappelle aussi que d’autres épisodes tragiques l’ont frappé ces dernières années et que la résilience a eu lieu « plus vite que prévu. Après les attentats de 2015, nous avions perdu un tiers de notre fréquentation. Mais en 2001 déjà, après les attentats du World Trade Center, le Louvre avait perdu près de 40 % de ses visiteurs. Nous avions donc une expérience en la matière » (Source, ICI. ).                                                                                                                                                                                     – L’an dernier, en 2019, un an après l’ouverture du Louvre Abu Dhabi, le Louvre Paris fêtait les 30 ans de la pyramide de Yeoh Ming Pei, et donc les 30 ans de la fin des travaux de Grand Louvre, qui connut donc un grand succès avec 10 million de visiteurs en 2018.
Les pertes en fréquentation de 2020 ont donc d’importantes conséquences pour les activités du Louvre, les personnels du musée , fournisseurs ou accompagnateurs de ses actions culturelles (Boutique, Guides conférenciers, T.O…) Les pertes financières s’élèvent déjà à 59 millions d’euros en moins sur le budget du Louvre.
Les Projets !
♦Les équipes et le directeur sont donc engagés dans un nouveau partenariat entre Culture et Sport –Louvre/Comité Olympique) et deux projets : une olympiade culturelle pour 2023 et des événements pour les Jeux Olympiques qui auront lieu à Paris en 2024. (Article cité, Ouest France).

CONCLUSION Chapeau bas pour ce sympathique directeur, car vous le savez sans doute pour l’avoir vécu : seul un conservateur sur dix vous tiendra ce discours enthousiaste et  « Pro-touristes » ! Les neuf autres ayant décidé de faire ce métier pour de toutes autres raisons (Passion pour la science, les œuvres d’art, les expositions…), leurs publics favoris sont ceux de la proximité et les scolaires. Interrogés sur la vie de leur établissement, les conservateurs vous parleront en priorité de leurs collections ou de leur prochaine exposition mais très très rarement –pour ne pas dire jamais…- des touristes! Si Jean-Luc Martinez se sent d’ailleurs obligé, dans l’interview, de préciser que, « Touristes », ce n’est pas un gros mot! », c’est qu’il sait bien que c’est loin d’être une évidence pour tout le monde, y compris pour ses collègues.

POUR EN SAVOIR PLUS
♦Merci à Ouest- France, ENTRETIEN. « Le Louvre du futur misera sur l’accueil. Touristes, ce n’est pas un gros mot »  Et bravo à la journaliste Pascale VERGEREAU, qui a interviewé JL Martinez ! (Publié le 18/09/2020 à 10h10)
♦Revoir l’émission Stupéfiant, et l’interview de Léa Salamé en 2017, sur Youtube (7 minutes)
LE LOUVRE EN QUELQUES CHIFFRES Le Louvre est toujours le premier musée du monde, le plus fréquenté avec 10,2 millions de visiteurs en 2018, à peine moins en 2019, (Budget :243,7 millions d’euros en 2019, dont 93 millions de l’Etat). Les français représentent 25% (2,5 millions de visiteurs), puis viennent les Américains (env.1,5 million de visiteurs) et les Chinois (1 million).
Sur les 460 000 œuvres qui constituent les collections du Louvre, seulement 35 000 sont exposées et 2000 prêtées chaque année à d’autres musées ou institutions de par le monde… Le reste se trouve donc dans les réserves du Louvre Le Musée du Louvre est tellement grand qu’il vous faudrait 147 jours pour tout visiter, à raison de 8 heures par jour et de 2 minutes devant chaque oeuvre. Avec 243 000 m de surface totale dont 73 000 m2 consacrés aux salles d’expositions. Le Louvre, ce sont aussi 14,5 km de salles et de couloirs, 2410 fenêtres, 3000 serrures, 10 000 marches et 70 ascenseurs, pour ne citer que quelques chiffres !(La suite sur le blog baladenigm.com/blog/p-louvre-en-chiffres)
JEAN-LUC MARTINEZ. Né en 1964, Français d’origine espagnole, spécialiste d’art grec, est historien de l’art et archéologue. Entré au Louvre en 1997, il en a été nommé président-directeur en 2013.
Conçu dès sa création en 1793 comme un musée universel, les collections du musée rassemblent des œuvres de l’art occidental du Moyen Âge à 1848, des civilisations antiques orientales, égyptiennes, grecques, étrusques, romaines, des arts graphiques et des arts de l’Islam.
LE LOUVRE, ADRESSE et ACCÈS
Métro : Palais-Royal/Musée du Louvre (Ligne 1)
Bus : 21,24,27,39,48,68,69,72,81,95
Musée du Louvre
Pyramide du Louvre
75058 Paris 1er
France
Site, www.louvre.fr r – Page facebook : https://www.facebook.com/museedulouvre
Twitter : https://www.tweeter.com/museelouvre
TÉLÉPHONE +33 (0)1 40 20 53 17


KEN LE TOURISTE PARFAIT  était tout à fait content que le Festival du Film américain de Deauville ait invité celui de Cannes, en France! Il jouerait l' »américain de service », et demanda à Barbie Chérie, bien connue en Europe et en France,  de l’accompagner.  » Mais noooon, Ken, je n’ai rien à me mettre!« , dit-elle dans un sanglot. Ken commanda illico des malles entières des  Collections  Dior, Chanel, Hermès et Gucci, direction leur maison, à Los Angeles… Alleez les filles-qui-lisez-le-blog, je vous sens jalouses!

Espaces publics et convivialité!

I – De quoi ont besoin les villes, villages ou hameaux pour créer de la convivialité ? D’espaces publics et d’objets de convivialité, comme un simple banc pour se reposer! Ces espaces sont en effet  les premiers que  traverse dans un quartier ou une ville, et ce sont eux qui leur donnent leur caractère, leur style de vie et, plus ou moins, leur attractivité. Il y en a de toutes sortes : des places historiques ou des espaces pour se repérer, se reposer, se distraire, se restaurer ou se rencontrer, entre habitants, pour mieux « vivre ensemble » ! Nous en priver, par exemple en nous confinant dans des lieux clos, est terriblement frustrant et chahute notre « espace-temps » !
♦ A mi-chemin entre Urbanisme, Sociologie et Bien-être, voici de quoi mieux comprendre comment fonctionne la convivialité de ces des espaces publics, et avec quels mobiliers urbains prioritaire ? Comment, aussi, transfigurer des espaces moches en lieux utiles, grâce à leur co-construction avec des usagers, pour ne pas se tromper.
♦ Ces espaces libres sont essentiels dans tout projet culturel et touristique. Grâce à l’Institut Paris Région, qui fait toujours tout bien, voici de quoi apprendre, en 15 minutes, de quoi sont faites les améliorations et la diversification des espaces communs. Je vous présente cette notre rapide, en la résumant. Merci pour ce bon document, Pascale Leroi, économiste-urbaniste au département Économie dirigé par Vincent Gollain – l’Institut Paris-Région(Paris).

⇒ Les points fortss’appuyer sur ce qui fonctionne déjà comme les initiatives citoyennes, les points forts du quartier pour les valoriser; requalifier les lieux qui fonctionnent bien.


Car les espaces publics actuels ne sont pas toujours agréables : trop minéraux, encombrés de voitures, ils manquent souvent de tout ce dont on a vraiment besoin (Accueil, restauration, toilettes, fontaines). Parfois, ils sont même hostiles, tristes, « morts », et on y prend peur ou l’on s’y perd. Pourtant, et Le Voyage à Nantes l’a magnifiquement prouvé, des lieux improbables, insignifiants, peuvent devenir inoubliables si on y vit des moments exceptionnels

I- DIX UNIVERS PORTEURS DE CONVIVIALITÉ Les objets de convivialité ont été répertoriés dans dix univers qui participent à la convivialité des espaces publics:
1. L’ART, qui renforce ou souligne l’identité du territoire, apporte des repères spatiaux, donne un supplément d’âme, et crée une forme d’émerveillement. L’art développe le sentiment d’appartenance, honore la mémoire des lieux, fait monter en gamme le paysage urbain, renouvelle le regard, anime, amuse, fait découvrir.
2. LE COMMERCE, Certains commerces répondent à des besoins essentiels, animent et sécurisent. Le lien avec les commerçants est apprécié pour les conseils, l’échange et le dialogue, notamment en zone rurale, où ceux-ci entretiennent un lien social très appréciable, en particulier pour les personnes isolées.
3. L’ÉVÉNEMENTIEL, Recouvre une multiplicité de propositions et d’échelles pouvant créer des opportunités de divertissement et de rencontres sur l’espace public. Crée des aménités nouvelles, enchante les friches, fait découvrir le territoire et ses acteurs, constitue un canal d’appropriation de l’espace public par les citoyens.
4. LE FONCTIONNEL, Cet univers recouvre essentiellement du mobilier urbain répondant à des usages essentiels, quotidiens, comme se reposer, boire de l’eau, jeter ses déchets, aller aux toilettes, mais aussi à des usages festifs, ludiques comme piqueniquer, suivre un parcours culturel.
5. LA MOBILITÉ ACTIVE, LA MARCHE ET LE VÉLO sont des modes de déplacements bénéfiques pour la santé mais également utiles pour réduire la pollution, le bruit, l’encombrement de l’espace public. Potentiellement, ces mobilités favorisent les échanges humains, réduisent l’usage de la voiture, libérant de la place pour des usages conviviaux.
6. LA NATURE, Élément essentiel de la qualité de vie en ville, sa présence est une nécessité et une plus value pour l’attractivité. Elle apporte des aménités par la présence d’arbres, d’une flore et d’une faune diversifiées, par des jardins temporaires, la végétalisation du bâti, le jardinage sur l’espace public.
7. NUMÉRIQUE. Disposer d’une couverture wi-fi sur l’espace public, recharger son portable, profiter de services coordonnés (transports, tourisme, culture, commerce…), développer l’information sur la mobilité, la vie locale… facilitent la pratique quotidienne des territoires.
8. PARTAGE. Si tous les univers de convivialité tendent à favoriser les rencontres, cet univers est directement lié à l’échange, au partage des expériences et des biens, à la solidarité, au collectif. Trois axes d’action: faciliter des échanges spontanés, accompagner les initiatives citoyennes, développer l’emploi sur l’espace public.
9. SENSORIALITÉ. Les perceptions sensorielles participent du ressenti et du bien-être des individus dans l’espace public, lors des déambulations ou des pauses. Il est donc intéressant de considérer la présence et l’accès à l’eau, la lumière, au soleil et à l’ombre, les sons, les couleurs, les odeurs, les ressentis de température.
10. SPORT-JEU. La présence d’équipements sportifs et ludiques, la possibilité de pratiquer sur l’espace public ont un impact positif sur les pratiquants mais également sur l’ambiance générale d’une rue, d’une place, car ceux-ci animent et sécurisent les sites. Le sport participe pleinement de la convivialité des espaces publics, en interaction avec d’autres


BANC : Des usages sont attachés à ces différents objets, comme par exemple se reposer, boire, se détendre, bouger, se divertir, échanger, etc. Un banc, par exemple, permet de se reposer et de partager des moments avec d’autres. Ces usages se complexifient parfois : équipé d’une prise USB, le banc servira à recharger un portable ; réfrigéré ou intégré dans un îlot de fraicheur, il fournira un abri en période de chaleur

 

 

 

 

 

 

10 PROPOSITIONS POUR INTERVENIR
Prendre en compte les usages, s’interroger et interroger sur les attentes réelles des publics, notamment en fonction du motif de présence sur l’espace public.
Penser aux publics vulnérables sur l’espace public en raison de leur âge, de leur sexe ou de leur handicap.
Aménager léger. Les commerces mobiles, l’immobilier léger (container, chalet) apportent des solutions pour développer les services et l’animation, tester des usages, abriter des collectifs.
Mixer les univers de convivialité. Les univers se complètent, se renforcent, se composent en raisonnant sur des parcours à partir d’un lieu moteur, sur des tranches de vie.
Adopter une attitude responsable dans le choix des matériaux employés, minimiser la dépense d’énergie et l’impact environnemental.
Privilégier la présence humaine par rapport aux systèmes automatisés pour favoriser l’emploi et le contact humain, diminuer le coût énergétique.
Prévenir les conflits d’usages par une meilleure lisibilité des espaces de voirie et pour une meilleure cohabitation des différents publics.
Expérimenter. Tester des aménagements, confirmer ou infirmer des usages présupposés, affiner les propositions.
Équilibrer les ambiances. Proposer par exemple une ville festive, nocturne sur certains quartiers, mais également calme, poétique et apaisée sur d’autres.
Ces propositions ouvrent de nombreuses fenêtres sur ce que les collectivités, les entrepreneurs, les citoyens imaginent pour une pratique plus conviviale et agréable de l’espace public, du point de vue de la personne et de ses aventures quotidiennes. Chaque projet est unique et doit être conçu avec les acteurs de terrain, au plus près des usagers et du contexte.
Pascale Leroi, économiste-urbaniste, département Économie (Vincent Gollain, directeur) Juin 2020.


POUR EN SAVOIR PLUS
1) NOTE RAPIDE DE L’INSTITUT PARIS-REGION ÉCONOMIE Juin 2020 • www.institutparisregion.fr N°850 Lien de la Note Rapide, en accès libre : ICI Et en pdf, ici !
• Gollain Vincent, Wided Batats Le mieux-être territorial au cœur des stratégies expérientielles, Note rapide, n° 815 , L’Institut Paris Region, août 2019. • Gosselin Camille, Mangeney Catherine, Soulard Odile, «Approches sensibles», revue Urbanisme, Hors-série n° 71, p. 30- 31, décembre 2019. • Lecroart Paul, «Urbanisme tactique, projets légers, grandes mutations» dans Les Cahiers– Les villes changent le monde, n° 176, L’Institut Paris Region, 2020. • Leroi Pascale, L’économie éphémère, une opportunité pour renforcer l’hospitalité des territoires, L’Institut Paris Region, novembre 2017. • Leroi Pascale, Carnet d’inspiration pour des espaces publics conviviaux, L’Institut Paris Region, juin 2019.
Directeur de la publication Fouad Awada Directrice de la communication Sophie Roquelle Maquette Jean-Eudes Tilloy Infographie/Cartographie Pascale Guery Médiathèque/Photothèque Inès Le Meledo, Julie Sarris Fabrication Sylvie Coulomb Relations presse Sandrine Kocki 33 (0)1 77 49 75 78 L’Institut Paris Region 15, rue Falguière 75740 Paris cedex 15 33 (0)1 77 49 77 49 ISSN 1967-2144 ISSN ressource en ligne 2267-4071
2) Voir aussi les projets européens Urbact et User ! Les nouvelles tendances dans l’utilisation des espaces publics, les besoins des nouveaux utilisateurs, les dysfonctionnements croissants et les conflits d’usages, etc., remettent en cause la manière dont la ville est généralement «produite», conçue et gérée ». Au sein du réseau européen Urbact, plusieurs villes se sont réunies à partir de 2015 autour de projets pilotes visant à faire évoluer les modes de programmation et de conception des espaces publics. La Méthode URBACT repose sur trois concepts clés: Intégration / Participation/ Action-Apprentissage (2015 )
3) USER : Améliorer l’usage des espaces publics dans les villes européennes (photo )

 

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KEN LE TOURISTE PARFAIT, tranquille au bord de sa piscine, profitait des dernier jours de l’été pour prendre son apéro avec Barbie Chérie après une dure journée avec des hackers (notre photo, volée!). « Alors, tu repars faire des tours du monde, Ken? », lui demanda Barbie, avec une certaine véhémence… « Mais non, ma Chérie, ce Covid empoisonne tous nos déplacements, je vais encore bosser en ligne, à distance, et faire mes conférences en ZOOM« ! Barbie répondit , un peu énervée: Mais nan… Tu n’as pas le « Banc connecté de ce billet, Kenou? » C’est certain pensa Ken,  Barbie avait un amant…

 

Des artistes…vus du train! !

J’ai la chance de modérer le groupe « Tourisme Culturel » du magazine  Tourmag, et j’ai publié cette intéressante offre culturelle, présentée dans une vidéo . Elle est à la fois curieuse et amusante, et , en ce moment, et elle redonnera le moral à tout le monde!
UN SPECTACLE « vu du train », pour les voyageurs, en inversant le schéma classique. Les champs et le paysage deviennent des scènes pour des ballets, des happenings d’acteurs et de danseurs, bénévoles, habitants et sans doute quelques pros pour les chorégraphies! Bien assis dans leurs wagons, les voyageurs du train s’amusent à les regarder, à en découvrir de nouveaux, en regardant ces « champs animés » et leurs saynètes éphémères !
Plus sérieusement, je pense que le tourisme culturel, qui sera encore à l’honneur ce week-end avec les journées Européennes du patrimoine, à tout à gagner s’il invente aussi de nouvelles offres, de nouveaux formats, en particulier pour les jeunes européens, et voici quelques avantages que je vois dans cette spectaculaire improvisation :
– On sait que près de 70% des touristes étrangers sont nos proches voisins, les italiens et les Belges, les allemands et les Espagnols ou les européens du nord.
Tous aiment le spectacle, comme les voyageurs français, s’ils ne sont pas « obligés d’y aller », si on les prend par la main ou si c’est en plein air ! Les gâter avec ces improvisations qui sont de vraies surprises, est aujourd’hui réjouissant et sera sans doute demain un impératif dès que le tourisme et la Culture auront repris des forces.

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Lien de la vidéo, au cas où : https://www.youtube.com/watch?v=kr6hlMubGJU. Durée de la vidéo: Une minute!
PRÉSENTATION DU PROJET, ALLEMAND, qui date de 2017! :
Le projet artistique « Bewegtes Land » a transformé dès 2017  la vallée allemande de la Saale en une scène de 30 kilomètres de long, divertissant les passagers dans les trains qui passaient. Quelque 500 résidents et bénévoles ont pris part le long de la route Jena-Naumburg.(Voir ici)
CONCLUSION PROVISOIRE !
Après tout, le Street art ne s’est pas construit en un jour, et les Arts de la Rue, non plus.
– Cependant, si un jour ou la SNCF voulait se lancer dans l’aventure, je pense qu’un Paris-Roubaix aurait enfin du chien, en train, et que tous les trains nous mèneraient joyeusement à Avignon!

– Aujourd’hui, les Transports, comme cette compagnie ferroviaire, peuvent apporter à la culture une visibilité réelle et des moyens nouveaux, une « vitrine » inédite et exceptionnelle . Le tourisme participe ainsi à donner une impulsion aux activités culturelles, lorsqu’elles s’associent à ses démarches.
« Enfin, le tourisme culturel est d’abord une rencontre, qui, lorsqu’elle a lieu, est source de plaisir, d’éducation ou de surprise pour les visiteurs, et mieux les accueillir, assurer les conditions nécessaires au déroulement de cette rencontre, telles sont les missions conjointes des deux secteurs », comme je le dis dans mon livre, Le Tourisme Culturel, et tente de vous en apporter, chaque semaine, une belle preuve ! Et merci à tous mes amis qui m’envoient des très bons exemples, et aujourd’hui, merci à Christophe de Chassey (ATOUT France) qui a pensé à moi et à vous, en nous faisant cadeau du bel envoi de cette vidéo !)

Je vous conseille, si vous aviez envie de monter de telles surprises,  aussi de relire ce billet de 2015 où je vous présentais des formes d’interventions originales, pour la culture, et disait tout le bien que je pensais de Laurent Kilani, qui dirige La Cellule et dont j’estime énormément le travail! Voir ce billet, ici: https://www.nouveautourismeculturel.com/blog/2015/05/07/festivals-numerique-neuf  et ses coordonnées dsur LinkedIn, ici!


LES JOURNÉES DU PATRIMOINE CE WEEK-END TOUT LE PROGRAMME SUR CE LIEN, ET SUR VOUS JOURNAUX LOCAUX!

 

 

 

KEN LE TOURISTE PARFAIT  était tout pensif :  « et encore ce Christophe , qui lui volait la vedette!« , ruminait-il en lisant ce billet, aujourd’hui….. Barbie entra, superbe, et s’inquiéta « Mais tu as l’air triste? » Non-non, mentit Ken, juste un Cri-Cri d’amour qui m’agace….