Nous sommes tous des Bourguignons!

Comme Amsterdam lors de sa  “Stratégie du tourisme 2030“, construite très récemment pour et avec les habitants ; comme les Greeters qui poursuivent leur rôle de savoir impliquer les habitants comme guides et conseillers locaux, les destinations qui engagent les populations locales à donner un coup de main pour l’accueil et de bonnes idées au tourisme local se multiplient aujourd’hui. On se souvient aussi du ministre de la culture et du tourisme en Italie, Dario Franceschini, quand il décida en 2017 d’aller parler à Airbnb pour trouver, avec eux ,la meilleure façon pour dialoguer avec des villageois italiens, afin qu’ensemble, ils puissent y développer un tourisme non invasif et durable. (Revoir, sur mon blog, l’article d’octobre 2017)
Alors aujourd’hui, il nous faut revenir aux sources d’une belle histoire, grâce à une petite fouille archéologique qui m’a permis de retrouver, intacte, l’une des meilleures campagnes, sur le sujet, celle des bourguignons en 2011 . De plus, et merci Facebook, j’ai même retrouvé l’auteur de la campagne, de l’Agence Beaurepaire, à l’époque, devenue aujourdhui Agence Bastille (Notre photo, Xavier Fouchécour, qui avait fait la campagne et est aujourd’hui Directeur Associé de l’Agence Bastille.). Bravo aussi à Sophie Ollier Daumas, directrice du CRT Bourgogne, qui avait défendu cette piste!                                Une belle façon, pour vous et moi, mes amis,  d’ancrer à nouveau, avec cet exemple, le sujet « Tourisme et Habitants »,  là où il est né avec impertinence, humour, en France!

I- NOUS SOMMES TOUS DES BOURGUIGNONS!
Voici la campagne de promotion de la Bourgogne, en 2011 et 2012, celle qui nous avait tous séduits avec son “En Bourgogne il n’y a pas de touristes!“. En revoici les images et textes qui n’ont pas pris une ride :
– Oui, les touristes sont toujours les mal-aimés, au mieux « moqués », au pire « détestés » ! Et oui, vivre comme les habitants est devenu depuis dix ans l’incontournable passeport des touristes, qui ne se contentent plus d’un décor mais veulent aussi connaitre la culture immatérielle, les habitudes et art de vivre des pays ou villes visités.
Et cela tombe bien, si j’ose dire, car c’est à cette seule condition qu’ils paraissent »acceptables » aux habitants, qui ont brandi quant à eux un « Prière de ne pas déranger » ces dernières années, pour cause de surtourisme odieux à Venise ou Amsterdam.
Redéfinissons aussi les touristes, comme le fit la Bourgogne, une région où il n’y a pas de touristes, mais où il y a “des aventuriers, des randonneurs, des gourmets , des cyclistes, des mélomanes, des oenophiles et des marins d’eau douce”!

II- SIX  IMAGES DE LA CAMPAGNE DE COMMUNICATION , qui, aujourd’hui encore, sont pleines de sens et amusantes

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

POUR EN SAVOIR PLUS :

  • Un bon lien : http://www.tourisme-bourgogne.pro/sites/default/files/bourgogne/CRA_2011_BD.pdf
  • L’environnement de cette campagne 2011-12 :en 2011, le budget global de Bourgogne Tourisme était de 3 800 000 euros pour développer le tourisme en Bourgogne, réparti entre le Développement(19%), l’Administration générale(15%) et les Actions de promotion (66%) et Bourgogne-Tourisme comptait 28 personnes.. – Bourgogne Tourisme avait pour mission de « contribuer au développement du tourisme dans la région. Dans ce but, l’association déploie une stratégie visant à séduire et fidéliser les clientèles cibles, contribuer à l’émergence d’une offre touristique compétitive de qualité, et favoriser le développement de l’activité des professionnels du tourisme de la région. L’enjeu est de conforter un secteur économique qui pèse lourd dans l’économie régionale ».
    Lien du slideshare de Cap Com sur les différentes campagnes (2010 à 2013 – 19 slides) et constats qui ont abouti au positionnent de ce “Nous sommes tous bourguignons, et surtout pas des touristes!” Comme le pdf, franchement, ce travail serait encore très innovant aujourd’hui! https://fr.slideshare.net/capcom/dfinir-une-stratgie-regards-croiss-sur-la-dmarche-sud-de-france-journe-marketing-territorial-capcom-14830444/1
    Avant cette campagne, certaines études soulignaient que les Bourguignons connaissaient mal leur région, et que seulement 7 % des touristes qui visitent la Bourgogne sont Bourguignons, ce qui était peu». https://www.bienpublic.com/cote-d-or/2013/04/14/tourisme-le-paradoxe-bourguignonPHOTOS Photos de la couverture du pdf- Sonia Roy @collagene.com- André Doire, Michel Wiart, istockPhotos)
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    Ken et son Murakami de poche, qu’il emmène partout avec lui, un petit arbre de liberté qui pousse dans des billes rouges.

    KEN LE TOURISTE PARFAIT aurait bien fait un petit saut à Beaune, pour une dégustation de vin, mais Barbie avait un peu peur des Hospices. Elle avait lu la traduction du mot « Hospices » sur son iPhone et…hum …Hum, elle avait peur qu’on les y enferme, tous les deux…A vie ! Ken, lui, hésitait : devaient-ils visiter LE Bourgogne ou LA Bourgogne?

Evolution des pratiques culturelles des français

Les pratiques culturelles des français! L’enquête du ministère de la Culture en 2018 est parue, mais pas sous son format habituel. Je ne sais pourquoi, mais il s’agit de statistiques pour 50 ans d’action culturelle, ce qui n’est pas cet « état des lieux » avec les chiffres de l’année précédente, si pratique, des enquêtes antérieures. Je vous ai donc sorti, à partir de cet historique assez fastidieux de l’histoire récente des pratiques culturelles, les seuls chiffres de 2018, qui vos seraient utiles pour la visite touristique : fréquentation du patrimoine, du spectacle vivant, des concerts, et pratiques amateurs pour le Tourisme créatif.
Bonne nouvelle : tous les chiffres sont en hausse, confirmant cette envie de culture que l’on a senti quand nous en étions privés. Bien sûr, il y a des bémols, comme ces lieux culturels qui semblent, encore et toujours et malgré les vœux de « démocratiser » ces lieux depuis Malraux, être « réservés » aux classes plus riches et plus diplômées que la moyenne française.
Enfin la généralisation des usages numériques n’est pas pour rien dans ces très bons chiffres, puisqu’ils offrent des opportunités nouvelles, comme l’écoute en ligne, ou la vision d’une vidéo, Série ou Film sur un mobile, et, pourquoi pas, celle de toutes les collections d’un musée à déguster dans le creux de votre main. Lien de l’ouvrage, ICI !
Introduction : l’ouvrage signale six tendances fortes pour aujourd’hui :
Une place croissante de la culture dans le quotidien des Français
− L’essor considérable, en dix ans, des pratiques culturelles numériques.
− Des Français plus nombreux à fréquenter les lieux culturels, surtout après 40 ans
− La réduction de certains écarts territoriaux et, dans certains cas, sociaux
− La singularité culturelle des générations récentes …
− Le déclin de pratiques associées à la génération du baby-boom
I- UNE PLACE CROISSANTE DE LA CULTURE DANS LE QUOTIDIEN DES FRANÇAIS Dans la plupart des secteurs culturels, les séries historiques fournies par près de cinquante ans d’enquêtes sur les pratiques culturelles de la population confirment un développement et une diversification des pratiques quels que soient l’âge, le milieu social et le type de territoire.
L’essor considérable, en dix ans, des pratiques culturelles numériques a aidé à cette croissance par un accès facile aux contenus, films, photos et à la connaissance (MOOC). Quelques exemples : l’écoute de musique enregistrée est devenue une pratique courante depuis dix ans ; la croissance des usages numériques favorise la consultation de vidéos en ligne et évidemment celle des réseaux sociaux ou jeux vidéo. Ecouter de la musique et consulter des vidéos en ligne sont désormais des pratiques majoritairement répandues chez les 15 ans et plus..
La singularité culturelle des générations récentes est de profiter, au quotidien, de la montée en puissance des usages numériques qui se sont massifiés au sein de la population française et des réseaux sociaux, où l’on discute, veille, et s’informe plus facilement qu’à la radio et télévision, en baisse. La place de la radio dans le quotidien des jeunes a largement régressé, celle de la télévision recule parfois fortement pour certains (22 % des 15-24 ans). Par contre, plus de la lus de la moitié des 15-24 ans déclare regarder quotidiennement des vidéos sur Internet, (59 % des 15-24 ans), qu’elles soient hébergées par les réseaux sociaux ou sur une plateforme de diffusion, contre seulement 3 % des 60 ans et plus.

II- DES FRANÇAIS PLUS NOMBREUX A FRÉQUENTER LES LIEUX CULTURELS, SURTOUT APRES 40 ANS Les 15 ans et plus sont de plus en plus nombreux à sortir et à fréquenter au moins occasionnellement les lieux culturels, qu’il s’agisse de cinémas, de théâtres ou de lieux patrimoniaux car ils ont augmenté leurs sorties au-delà de 40 ans, d’une part, et les moins de 30 ans sortent davantage que leurs ainés quand ils étaient jeunes, d’autre part.
Cela dit, les écarts sociaux subsistent encore en 2018 : les plus diplômés et les catégories socioprofessionnelles supérieures continuent de fréquenter plus souvent ces équipements culturels.
1) DÉVELOPPEMENT HISTORIQUE DES SORTIES ET VISITES CULTURELLES La fréquentation des salles de cinéma, des lieux de spectacle, des musées, des lieux d’exposition et des monuments connaît donc depuis plusieurs décennies une croissance importante. Autrefois attributs spécifiques de la jeunesse ou encore des milieux urbains éduqués, ces comportements ont été progressivement adoptés par une plus large part de la population. Ces évolutions ne sont pas sans lien avec le développement du tissu urbain au cours de ces décennies, le développement d’une offre culturelle à de nombreux endroits du territoire, ainsi qu’une mobilité accrue.
À une époque marquée par l’essor des pratiques audiovisuelles et numériques, ce dynamisme des pratiques de sortie et de visite est frappant.
Mais ce mouvement marque toutefois le pas pour les générations les plus récentes, interrogeant la possibilité qu’une limite ait pu récemment être atteinte dans le développement cumulé des pratiques à domicile et des pratiques de sortie.

2) PATRIMOINE Une fréquentation patrimoniale de plus en plus liée au milieu social des visiteurs Réunissant les visites de musées, d’expositions et de monuments historiques, les pratiques patrimoniales sont fréquentes au sein de la population : parmi les 15 ans et plus, près d’une personne sur deux (44 %) a visité un lieu patrimonial en 2018. Cette proportion est en légère augmentation depuis les années 1970.(page 62)
Seule une inflexion apparaît entre 2008 et 2018, et se traduit par une hausse significative des pratiques patrimoniales pour les générations nées entre 1945 et 1984 (G3 à G6), en particulier en matière de visite de monuments historiques. s. Elle voit en revanche les écarts sociaux se creuser : ce sont de plus en plus les cadres et les plus diplômés qui fréquentent ces lieux, un constat qui s’applique de la même façon aux musées, aux expositions et aux monuments historiques (graphique 45). Si 80 % des cadres ont visité un site patrimonial en 2018, seuls 32 % des employés et ouvriers déclarent l’avoir fait cette année-là, contre respectivement 75 % et 28 % en 2008, 70 % et 44 % en 1973 (graphique 46)Page 65
3- SPECTACLE VIVANT EN HAUSSE !Une dynamique générationnelle positive pour la fréquentation des spectacles vivants qui connaît un développement historique : en 1973, 33 % des plus de 15 ans sont allés voir un spectacle de théâtre, de danse, de cirque ou encore un concert (classique, rock ou jazz) au cours de l’année écoulée, ils sont 43 % en 2018 – soit 10 points de plus.
–  Un recul de la pratique de fréquentation est à noter dans la génération née entre 1995 et 2004 , car seuls 42 % des 15-28 ans sont allés voir au moins un spectacle au cours des douze derniers mois, contre 54 % des 15-28 ans de la génération précédente (page 49).
Les 15-28 ans de la génération la plus récente née entre 1995 et 2004 sont désormais moins nombreux (24 %) à être allés au théâtre au cours de l’année. Ce constat rejoint celui de l’émergence, en 2018, d’un nouvel univers de pratiques dites du « tout numérique » (voir infra Graphique 35 – Fréquentation festivalière selon l’âge, 1973-2018 page 53)
Catégories sociales et professionnelles des amateurs des spectacles vivants : sur l’ensemble du champ, peu de transformations semblent à l’œuvre : le spectacle vivant est en moyenne plus souvent une pratique des plus diplômés et des cadres. variété et de cirque bénéficient quant à eux, tout au long de la période, d’une fréquentation socialement moins différenciée.

3) FRÉQUENTATION DES FESTIVALS EN HAUSSE : 19 % des 15 ans et plus déclarent avoir assisté à un événement artistique de ce type au cours des douze derniers mois, ils étaient 16 % en 2008 et 8 % en 1973 (tableau 1, p. 6). Cette progression de la fréquentation a concerné l’ensemble des classes d’âge, mais, comme pour l’ensemble du spectacle vivant, ce sont les plus de 40 ans qui ont développé le plus leurs pratiques entre 2008 et 2018
Que voient ils ? Assister à un spectacle de théâtre ou de danse sont deux pratiques historiquement en développement : la part des plus de 15 ans ayant assisté à l’un ou l’autre était respectivement de 12 % et 6 % en 1973, elle s’élève à 21 % et 9 % en 2018, à mesure que l’offre d’équipements labellisés se développait sur l’ensemble du territoire

EN HAUSSE aussi : LA MUSIQUE : 80% de français adultes (15 ans et plus) ont écouté de la musique en 2018 : elles étaient 66 % en 1973 (tableau 1, p. 6).
L’écoute quotidienne connaît la progression la plus spectaculaire : en 2018, 57 % des personnes écoutent de la musique tous les jours ou presque – elles étaient 34 % en 2008 (un quasi-doublement en une décennie) et seulement 9 % en 1973. En hausse : les publics de la variété au cours de la dernière décennie : les 15 ans et plus étaient 10 % en 2008 à avoir assisté à un spectacle de ce genre, ils sont 15 % en 2018.

  • La musique classique est le seul genre en déclin, pratique associée à la génération du baby-boom (nés entre 1945 et 1954) Cette génération se distinguait en effet par des comportements culturels particulièrement développés en matière de lecture de livres (en baisse) et des concerts de musique classique. La musique classique a donc baissé en 2018, avec, au sein de la génération née entre 1995 et 2004 (G8), seulement 2 % des 15-28 ans ont assisté à un concert de musique classique au cours de l’année – une proportion historiquement basse. Seulement 6 % des 15 ans et plus sont allés à un concert de musique classique et 11 % à un concert de rock ou de jazz, contre respectivement 9 % et 13 % en 1997 et 1988, les deux années de fréquentation les plus fortes pour ces deux pratiques sur toute la période observée.
    Catégorie sociale élevée pour la pratique de la musique en amateur reste liée au niveau de diplôme mais devient moins juvénile. Pratiquer une activité musicale est corrélé aux caractéristiques sociodémographiques des individus. Au cours de la période, la pratique du chant en groupe ou d’un instrument de musique seul ou en groupe est progressivement devenue plus fréquente dans les milieux sociaux les plus aisés.

III- FRACTURE TERRITORIALE Les pratiques numériques ont augmenté la fréquentation culturelle en ligne (Films, vidéo, collections en ligne, culture immatérielle…) mais peu réduit la fracture territoriale ; même si puisque les zones moins équipées d’équipements culturels, à part les bibliothèques, (quartiers en politique de la ville) ont des populations plus jeunes, avec leur accès large au numérique et à son offre culturelle est inépuisable au niveau des contenus (France et Etranger).Mais la fracture territoriale résiste (L’aide à la culture, c’est 15 euros dans les régions contre, 139 euros pour Paris et l’Ile de France par l’Etat… ), et un entre-soi toujours tangible de la culture d’une élite plus diplômée, et plus riche que la moyenne nationale. .

PARIS, VILLE ATYPIQUE : Paris se détache nettement, avec 56 % de téléspectateurs quotidiens parmi les 15 ans et plus contre 78 % en moyenne en France métropolitaine. Cet écart ne s’explique pas seulement par les spécificités socio-économiques de la ville (forte surreprésentation des cadres et des diplômés de l’enseignement supérieur), mais également par les comportements culturels singuliers de ses habitants, particulièrement nombreux à valoriser les sorties (spectacle vivant, cinéma, voir infra) et à déclarer des consommations audiovisuelles plus modérées que la moyenne nationale

IV-VISITE EN LIGNE et  VISITE “PHYSIQUE”,  IN SITU 
Des publics similaires pour les visites virtuelles et in situ. Avec l’essor des pratiques numériques qui caractérise en particulier la décennie 2008-2018, la question se pose de savoir comment les opportunités ouvertes par les visites virtuelles ont pu transformer les publics du spectacle vivant ou du patrimoine. Innovation de l’édition 2018 de l’enquête, des questions sont en effet posées sur l’éventualité au cours des douze derniers mois d’une visite virtuelle d’une exposition, d’un musée, sur l’écoute en ligne d’un concert, sur le visionnage d’un spectacle de danse ou encore de théâtre. Premier constat : à l’exception de la danse pour laquelle les publics virtuels et in situ sont comparables et concernent respectivement 8 % et 9 % des 15 ans et plus (avec 2 % de la population qui cumulent ces deux pratiques), les concerts, le théâtre et la visite des sites patrimoniaux sont des pratiques largement plus fréquentes dans leur modalité physique que virtuelle (graphique 47)
CSP Qu’il s’agisse de la danse, du théâtre, des concerts ou des sites patrimoniaux, les publics in situ et virtuels ne se différencient que peu sur le plan social : ils sont plus diplômés et plus souvent cadres aussi bien in situ qu’avec les outils numériques, les diplômés du supérieur sont plus nombreux au sein des publics en présentiel : ils représentent 53 % des personnes qui se sont rendues dans un site patrimonial au cours des 12 derniers mois, et 49 % des personnes qui déclarent avoir fait une visite virtuelle d’une exposition, d’un musée.
Age : sans surprise, les publics plus jeunes en ligne : 58 % des publics virtuels ont entre 15 et 39 ans contre 37 % des publics in situ (graphique 48B, page 67).

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

V – TOURISME CRÉATIF : Essoufflement des pratiques en amateur entre 2008 et 2018 Résultat : 39% des adultes ( français âgés de 15 ans et plus) en 2018 déclarent avoir une pratique artistique en 2018 de la photographie, de la musique, de la danse, du théâtre, du dessin, de la peinture ou encore écrire (des poèmes, des nouvelles ou un roman)
L’activité préférée semble être le dessin En dépit d’un fort déclin chez les plus jeunes (29 % des 15-19 ans le pratiquent en 2018, contre 41 % en 2008) qui préfèrent sans aucun doute les vidéos . La poterie et la céramique comptent en revanche assez peu de pratiquants (entre 2 et 4 % des 15 ans et plus selon les années observées), certainement du fait de la complexité de l’activité qui nécessite à la fois une technique précise et de nombreux outils qui la rendent moins aisément accessible que d’autres pratiques artistiques. es jeunes: ils étaient 23 % des 15-19 ans à la pratiquer en 2008 et 24 % en 2018.La pratique théâtrale reste une activité peu répandue : 1 % des 15 ans et plus s’y adonnent en 2018

Amateurs numériques : l’utilisation des outils numériques concerne en 2018 la moitié des amateurs d’une activité artistique où l’utilisation du numérique est possible. En 2018, le montage audio et vidéo séduit 9 % des 15 ans et plus, particulièrement les plus jeunes (19 % des 15-19 ans contre 4 % des 60 et plus), contre 4 % en 200817. Comme pour la photographie, cette activité est souvent associée à d’autres pratiques artistiques en amateur, musicales ou non : les 15-19 ans qui ont réalisé des montages vidéo ont pratiqué en moyenne 2,8 activités artistiques en plus de cette première activité en amateur (contre 2 activités en plus en moyenne pour l’ensemble des 15 ans et plus). Le montage audio et vidéo accompagne très souvent les activités artistiques plus classiques décrites plus haut.:

POUR EN SAVOIR PLUS
Le lien , ICISix éditions de l’enquête sur les pratiques culturelles ont été publiées de  1973 à 2018 Prolongeant une série initiée en 1973 pour sa première édition, puis poursuivie en 1981, 1988, 1997 et 2008, l’enquête sur les pratiques culturelles a été reconduite pour une sixième édition, dont le terrain s’est déroulé de février 2018 à mars 2019* . Cette nouvelle édition bénéficie de moyens étendus : un doublement de la taille d’échantillon, qui est passé entre 2008 et 2018 de 5 000 à 9 200 répondants pour la France métropolitaine.
Photos des publications sur le site du ministère de la culture !1-  Du bruit à la musique, devenir organiste 
Le patrimoine comme expérience, Implications anthropologiquesEn Corse, une société en mosaique .
La Fabrique du Patrimoine, de la cathédrale à la petite cuillère.

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KEN LE TOURISTE PARFAIT  voulait faire son cinéma : reprendre ses voyages hallucinants, entre Palaces et Tour du monde pour ses Affaires. Il décida de tirer au sort s prochaine visite, et chic, ce fut l’Italie! “O sole mio”, chanta aussitôt Barbie chérie, qui “attendrait Amalfi pour changer ses escarpins”, dit-elle à Ken.  Barbei en escarpins? La vie reprend, pensa le Touriste Parfait.

La Culture selon nos envies!

La Culture selon nos envies, en Bretagne ! (Graf de Jeff – Office de Tourisme Golfe du Morbihan, Vannes)
COMMENT DONNER ENVIE DE CULTURE ? Bien présenter la culture, pour une ville, un département ? Que choisir? Comment en parler? Je suis tellement contente de constater, cet été, les immenses progrès du tourisme culturel ! Allons, si possible, vers un Tourisme qui aurait  du sens, et voici avec  trois grandes avancées  qui changent tout,  depuis que Nantes inventa le Voyage à Nantes en 2011 en fusionnant ses équipes “Culture et Tourisme”!
Le tourisme culturel, aujourd’hui,  s’est libéré des idées-reçues : non, tout le monde n’aime pas les  églises romanes, elles ne sont pas un passage « obligé », et surtout d’autres activités plaisent davantage ! Cette année, en visitant régulièrement les sites Internet des collectivités locales, j’ai vu que peu à peu les freins disparaissaient avec ces idées reçues et trois bonnes pratiques émergeaient:                                                                       1- Comprendre, plutôt qu’apprendre;                                                                                                                                                               2- Qualifier les offres culturelles;                                                                                                                                                                      3- Faire vivre, accueillir la culture ou l’art  d’aujourd’hui.                                                                                                                    –  Pour ces trois démarches,  nous découvrirons  un village, Montcuq dans le Lot, visiterons un premier un Itinéraire de Street art pour toute une région  (Bretagne) et terminerons  à Brouage, en Charente-Maritime, qui se paye un vrai luxe :  chaque été,   une résidence d’artistes !

Montcuq

1- COMPRENDRE, plutôt qu’APPRENDRE ! Voici une vidéo qui m’a beaucoup plu. Le village de Montcuq présenté par un réalisateur de cinéma, de façon impeccable. Pas de vieilles pierres, de monuments et de remparts ou autres images classiques que l’on peut trouver à des milliers d’exemplaires dans notre pays. Avec la caméra, nous sommes dans les rues, nous entrons dans les magasins, nous rencontrons des gens. Montcuq n’est ni la « meilleure », comme trop souvent, ni « unique », elle est « elle-même » tout simplement, avec son art de vivre !
Grâce à cette petite cette petite vidéo, on a vraiment envie d’y faire un tour! Une ambiance gaie, qui en dit long sur les habitants! Enfin, à mon avis. Félicitations au réalisateur, Marc Espitalié, et merci à mon amie  Malika Boudellal pour cette découverte !                                                                                                                                                                                     PRÉSENTATION DE LA VIDÉO : « #Montcuq, c’est des maisons de pierre, des chansons dans la tête, une tournée, un grand lac, du soleil et des copains. C’est médiéval, c’est chill, c’est légendaire, c’est cool, avec des pavés sous les pieds, des tartines de cabécous et des terrasses où l’on bulle, des chemins blancs et des truffes »

MONTCUQ, Culture et Art de vivre  :  “Vous faites quoi cet été ? On va à Moncuq !” Lien de la vidéo au cas où…https://www.youtube.com/watch?v=Pz2EWXutGpg et Durée: 5 minutes
Vidéo Créée le 28 juin 2020- Réalisateur Marc Espitalié, Consultant, Contacts : marc.espitalie@espitalie-consultants.com et “info@espitalie-consultants.com

2- QUALIFIER LES OFFRES ! Ne pas tout mettre sur le site Internet ! Les offices et comités du tourisme des villes,(OT) Départements(CDT) et Régions (CRT) présentent TOUTE leur offre culturelle, sans doute pour n’oublier personne ; mais avec 10 musées et 20 monuments en ligne , même un professionnel sera perdu : lequel choisir? Alors la meilleure solutions est sans doute de partir de nos envies, avec quelques offres bien hiérarchisées, bien qualifiées. en triant les parcours et les points d’intérêts prioritaires : c’est ce que fait la région Bretagne sur son site Internet ! La Bretagne selon mes envies, c’est ICI, un excellent site qui part de ce que vous cherchez ! Pour les expositions du moment, et POUR LE STREET ART C’EST ICI ! Impressionnante collection en ligne,et je en sais qui l’a faite mais bravo ! On y voit regroupée, en ligne, l’offre des villes suivantes : Rennes La capitale du Street-art breton, mais aussi Brest, le Pays de Le pays de Redon, Quimper, Concarneau, Lorient, Auray, Carhaix, Morlaix, Saint-Malo et même dans la région voisine Saint-Nazaire et NantesNantes vous offriront aussi de belles rencontres. « L’art mural urbain ? Un fil d’Ariane pour découvrir autrement, une autre Bretagne ».

3- ALLER JUSQU’À AUJOURD’HUI ! Voici un tout petit exemple très sympathique. Une petite commune de 650 habitants, , Brouage, en Charente-Maritime,et ses partenaires invitent des artistes, depuis l’an dernier, à passer quelques mois en résidence. Les deux invités y travaillent, l’été, rencontrent donc les gens, et font des expositions. Ces brassages sont vraiment positifs, à mon avis. Les artistes sont valorisés, entendus, exposés. La commune a une réelle présence artistique et des œuvres à montrer.Les habitants, comme les touristes, profitent de la présence de ces jeunes artistes.                                                                                                                                                  – L’art et la culture  en train de se faire, que ce soit par les” makers” amateurs du Tourisme Créatif ou par des artistes

Atelier Benoît Hapiot

professionnels , c’est aussi un beau sujet! Moins excluant que les expos d’art contemporain qui supposent trop souvent que le visiteur est un expert.                                                                                                                                     – Je pense, en conclusion, que les artistes sont d’excellents médiateurs, car, comme les Guides mais par d’autres moyens que celui de la parole, ils peuvent transmettre des émotions, leurs opinions et provoquer l’imaginaire des visiteurs. Et merci à Tourisme Brouage  qui m’a  envoyé le Dossier de Presse de cette exposition et de ses partenaires ( Le Centre Intermondes, le Syndicat Mixte de Brouage et le Département.).

POUR EN SAVOIR PLUS !
1- MONTCUQ : Comprendre plutôt qu’apprendre . La commune de Montcuq a 1 241 hab. (2013) et est située dans le département du Lot, en région Occitanie, devenue, le 1er janvier 2016, une composante de la commune nouvelle de Montcuq-en-Quercy-Blanc. La ville de Montcuq est située au sud-ouest de Cahors, dans le Quercy et plus précisément dans le Quercy Blanc.
2- REGION BRETAGNE
A)EXPOSITIONS DU MOMENT, ICI.
Vivez un été d’art contemporain en Bretagne ! 50 lieux, 50 expos : galeries, centres d’art, jardins, chapelles… accueillent cet été les œuvres d’artistes contemporains. L’occasion de partir à la découverte de nouveaux talents bien d’aujourd’hui ! TÉLÉCHARGER L’AGENDA 
B) La Bretagne sélectionne aussi pour ses JEP , Journée européennes du Patrimoine, déjà lancées aujourd’hui ! Les candidatures finissaient fin mai.
Parmi les innombrables propositions de visites et ateliers de tout genre proposés à l’occasion des Journées européennes du patrimoine, la Région Bretagne sélectionne 50 coups de cœur répartis sur les 10 destinations touristiques en Bretagne .  Les 50 sites sélectionnés bénéficient d’une promotion sur le portail du patrimoine de la Région Bretagne, d’une insertion dans un supplément Ouest-France tiré à 160 000 exemplaires diffusés sur tout le territoire breton et d’un kit de signalétique « sélection Région Bretagne Journées Européennes du Patrimoine”.
C)CHOIX DES OFFRES : « En France, et pendant longtemps, les organismes professionnels ont eu comme obsession à savoir proposer l’exhaustivité la plus complète de l’offre touristique du territoire. Nous avons des sites internet ressemblant à celui des Pages Jaunes. Je ne suis pas certain que nos sites aient besoin d’autant d’informations. » Jean Pinard (Interview de Jean Pinard, le DG du CRT Occitanie, dans TourMag, “Il ne faut pas un Plan Marshall, mais un Big Bang organisationnel” ,Jean Pinard.

3- ALLER JUSQU’À AUJOURD’HUI ! BROUAGE fait partie de la commune Hiers-Brouage, 650 habitants, se situe sur le Golfe de l’Océan atlantique( entre 20 km de Rochefort à 20km, La Rochelle (55 km) et ) à 150 km au Nord de Bordeaux).LIENS POUR LA RÉSIDENCE D’ARTISTES DE BROUAGE, en Charente Maritime et l’ EXPOSITION « AILLEURS », qui donne la parole à deux artistes, Carole Marchais et et Benoît Hapiot, dans des lieux de la ville,
ou dans l’Agenda de l’Office du tourisme. https://www.brouage-tourisme.fr/
Contact : Téléphone : +33 5 46 85 80 60 contact.brouage@charente-maritime.fr et site : http://brouage.fr        POUR RÉVISER VOTRE TOURISME CULTUREL : tous mes billets sur Nantes, notre pionnière, inégalée!

https://www.nouveautourismeculturel.com/blog/2010/04/09/nantes-flash-info/ annonce de la fusion

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Ken pose devant une oeuvre de Speedy Graphito

KEN LE TOURISTE PARFAIT avait fait pas mal de télétravail dans leur Villa de Los Angeles, et Barbie s’impatientait : finie la musique à fond les après-midi avec ses copines et terminés les gin-fizz, dosés façon « hard » au bord de la piscine. Après un rapide inventaire, même chose pour ses compagnes : une galère, ces  “hommes-à-la-maison“! Ken arriva la bouche en cœur « Hélas, ma Chérie, tous les avions redécollent! Je vais devoir m’absenter à nouveau pour mon Job de touriste parfait, visiter tous les hôtels, restaurants et musées du monde pour mes affaires …Mais dès mon retour, promis, on ira le voir, ton « Montcuq, en France ! »