Régis Cocault organise le tourisme culturel

 


Comment expliquer que, en France comme ailleurs,  le Tourisme soit devenu si compétent en matière d’expertise pour la culture actuelle? Voici de précieuses réponses, celles de Regis Cocault, Directeur Général de l’Office de Tourisme de Plaine Commune Grand-Paris, qui m’a fait l’honneur cette semaine de répondre à des questions très importantes pour l’avenir. Ce petit blog est consacré au Comment faire ? et à l’ingénierie du Qui fait quoi ? pour diffuser les bonne pratiques et  vous donner envie de vous les approprier!(Photo : La Kermesse électronique  au Bassin de La Maltournée au bord du Canal Saint-Denis, entre le stade de France et la Basilique. Ce festival gratuit en plein air propose des activités et de nombreux DJ sets- 29 au 30 août 2020.)

– En juin 2015, j’écrivais sur ce blog un petit billet élogieux sur l’excellence du  Tourisme Culturel en Seine-Saint-Denis.  Car avec Nantes, Lyon mais aussi les milliers d’événements  programmés un peu partout,  la France est un excellent pays à visiter pour sa “création en plein air”, si j’ose dire, où les talents des artistes et les compétences du Tourisme font merveille !
Merci à toi Régis ! (Voir aussi son CV résumé, ci-dessous en -7).

1- QUELLE EST LA PLACE DE LA CULTURE DANS VOTRE STRATÉGIE TOURISTIQUE?
♦Régis : Sur le territoire de Plaine Commune, elle est bien évidemment importante avec notamment la Basilique de Saint-Denis, le centre-ville d’aspect médiéval, le musée d’art et d’histoire, le patrimoine industriel et architectural, les résidences d’artistes, les tiers-lieux éphémères, les événements, les concerts (dont ceux du SDF), etc. La place de la culture est donc essentielle. Je parle évidemment du patrimoine matériel et immatériel. Plaine Commune a été labellisé Villes et Pays d’art d’histoire pour justement l’aspect de culture immatériel. (Ci-joint un lien qui résume toute cette richesse culturelle et historique.)
-Et notre projet est de montrer davantage les cultures « vivantes » d’aujourd’hui plutôt que les « vieilles » pierres d’hier même si nous en sommes fiers !
Toute la stratégie touristique est basée sur ce point : montrer la créativité alternative en mouvement en complément de la culture plus classique de Paris intra-muros.
D’où la stratégie de travailler avec des graffeurs du territoire pour créer/fédérer une nouvelle offre culturelle basée sur le graff et le street art.

Il ne faut toutefois pas omettre la place du sport dans le développement touristique avec tous les matchs au Stade de France, les grands événements sportifs (coupe du monde 1998/coupe de monde Rugby, championnat du Monde d’athlétisme, coupe du monde de Rugby 2023 et bien sûr Jeux Olympiques de Paris en 2024.

2- QUAND LE TOURISME S’OCCUPE DE LA CULTURE! Qu’implique le fait que vous soyez ” organisateur” de ces relations et actions avec les street- artistes?
♦Régis : Cela a impliqué :
– l’embauche d’un salarié à temps plein dont les 2 principales missions étaient la valorisation touristique des cultures urbaines et la valorisation touristique du canal Saint-Denis.
– De créer des liens avec les artistes graffeurs du territoire (que les services culturels n’avaient pas créés)
– De faire comprendre que les cultures urbaines peuvent être un atout touristique extrêmement fort pour redonner à Paris une image plus dynamique et davantage ancré dans son présent. Paris a besoin du 93 si elle veut concurrencer Berlin/Barcelone/Londres qui ont des images très jeunes. Paris a une image plus classique (même si cela tend à évoluer bien sûr). C’est toujours un combat aujourd’hui !
– De faire reconnaître aux services culturels que l’Office de Tourisme peut développer ce type de projets, bien évidemment en partenariat avec ces mêmes services culturels.
– De mettre en place des conventions avec les artistes, de former les artistes sur la création d’un statut d’artistes, etc
– De mettre beaucoup-mais beaucoup de temps et d’énergie pour avoir aboutir le projet street art avenue, le plus compliqué étant d’obtenir les accords des propriétaires d’immeubles
3- QUELLES SONT LES PRINCIPALES LES TÂCHES ET AGENDA de votre équipe?

♦Régis:
– Recherche de financements, montage de projets financiers
– Recherche de lieux qui pourraient accueillir une œuvre
– Obtention des autorisations des propriétaires publics et privés
– Construction d’un cahier des charges transmis aux artistes
– Constitution d’un jury pour selectionner les œuvres
– Coordonner le comité technique composé de 3 villes, une interco, un département.

TIMING… Il faut au-moins 1 an de préparation pour voir se réaliser une œuvre.

4- PROFESSION CULTURE, OU PAS ? Faut-il un.e professionnel.le ” Culture” dans votre équipe?                         ♦ Régis : Question complexe. Il faut surtout une personne qui connaisse les cultures urbaine et le monde des graffeurs (qui a ses codes)..le reste vient tout seul. Donc, pour recruter le chargé de développement touristique des cultures urbaines, je n’irais pas vers un profil « culture », j’irais vers un profil montage de projets culturels avec une connexion forte avec le monde du graff et du street art.

5- QUE TROUVEZ-VOUS DIFFICILE, DANS CE TRAVAIL? Le choix des artistes, sans doute, et quoi d’autre?
Régis : Le choix des artistes n’est pas si compliqué. Beaucoup d’artistes du territoire sont demandeur de participer à la street art avenue et/ou demande à être exposé dans les PIT. Ils comprennent bien quand ils ne sont pas choisis. Le plus difficile est de coordonner les liens avec avec les villes, l’interco, département , souvent des tensions entre des personnes plutôt que des problèmes politiques d’ailleurs.
Et bien sûr, toujours trouver des financements…

6- ET CE QUI VOUS PLAIT ? Quelles sont, pour Tourisme et Culture, de façon générale, vos pistes et réalisations favorites, celles qui vous font vraiment plaisir?
♦Régis :
Dans le projet Street Art Avenue, le Comité technique réunit des personnes de la culture (services culturels des villes et du département avec une vision globale centrée sur l’artistique) et des personnes du tourisme (OTI et mission tourisme de Plaine-Commune qui vont chercher la cohérence d’ensemble pour les visiteurs sur le discours général). La complémentarité des deux fait que l’aspect artistique ne se noie dans la promotion touristique. La promotion touristique est donc facilitée par le contenu artistique plus fort.
L’organisation conjointe également de la nuit blanche sur Aubervilliers avec le service culturels des villes de Saint-Denis et d’Aubervilliers a également été très riches en apprentissage. Il a permis de faire venir des artistes locaux mais aussi de créer des animations avec la venue du Barboteur (peniche-bar et concert), des food trucks locaux, etc. La complémentarité tourisme/culture a été très concluante.

7- CONTACT si vous avez des questions : Régis COCAULT, 06 79 04 50 81 direction@plainecommunetourisme.com –

Régis Cocault, Directeur Général
Office de Tourisme de Plaine Commune Grand Paris
1 rue de la République / 93200 Saint-Denis
Tél. : 01 55 870 872 – 06 79 04 50 81
http://www.tourisme-plainecommune-paris.com/

MAIS QUI EST RÉGIS COCAULT ? Son profil « mixte », Tourisme et Culture, lui permet tout ! Voyez un peu son CV résumé : Après avoir fait des études de management de projets touristiques et culturels à La Sorbonne, Régis Cocault est d’abord administrateur du Théâtre de la Reine Blanche à Paris. Il intègre ensuite le département tourisme culturel d’Atout France (anciennement AFIT) et apprend l’ingénierie de projets. Il se perfectionne en entrant dans le bureau d’études Protourisme où il réalise des audits-qualité d’offices de tourisme et des business plans de futurs hôtels. Il devient alors Responsable Qualité, Marketing et Réseau à la Fédération Nationale des Offices de Tourisme de France. Puis il prendra la direction de l’Office de Tourisme d’Auvers-sur-Oise pendant 6 années. Actuellement, il dirige depuis 2014, l’Office de Tourisme de Plaine Commune Grand Paris avec comme objectif principal, le développement touristique à partir des cultures urbaines et des grands événements sportifs.
Du Samedi 29 Août 2020 au Dimanche 30 Août 2020 de 15h00 à 00h30

POUR EN SAVOIR PLUS
•Mon billet  sur les politiques culturelles et le  street art en Seine-Saint- Denis (2015) !

  • Approfondir avec l’urbanisme, les notions de France créative, , sur ce petit blog « Ecosystème créatif en Ile de France », avec l’excellente équipe de l’Institut d’urbanisme de Paris Région.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

   Schéma : LE RÔLE DE LA CULTURE POUR DIFFÉRENCIER LES VILLES DU MONDE – Le document Schéma France creative  aide à comprendre comment la culture différencie les métropoles et devient un atout décisif pour attirer les créatifs, les touristes et améliorer le cadre de vie des résidents.  Lien de mon billet  sur les villes créatives ). Voir aussi France Créative!
L’établissement public territorial (EPT) Plaine Commune est une structure intercommunale française, créée le 1er janvier 2016 dans le cadre de la mise en place de la métropole du Grand Paris et située dans le département de la Seine-Saint-Denis (Population 1, 6 millions en 2016 (+0,98%).
en région Île-de-France, avec les communes suivantes : Aubervilliers, La Courneuve, Épinay-sur-Seine, L’Île-Saint-Denis, Pierrefitte-sur-Seine, Saint-Denis, Saint-Ouen-sur-Seine, Stains et Villetaneuse.
Il est contigu des arrondissements du nord de Paris (17e, 18e et 19e) qui jouxtent les communes de Saint-Ouen, de Saint-Denis et d’Aubervilliers.
L’OUVRAGE : L’écosystème créatif en Ile-de-France, ex IAU, Institut d’Aménagement et d’Urbanisme,  devenu l’Institut Paris Région – Département Economie : Vincent GOLLAIN, directeur. Étude réalisée par Carine CAMORS et Odile SOULARD, Mai 2015 Cartographie et infographie réalisées par Pascale GUERY
IAU : 15, rue Falguière 75740 Paris cedex 15
Les Pionniers des Creative Cities ! Naissance des Creative Cities en 2000. un immense réseau, des méthodes, des classements et des savoir-faire pour « créer un écosystème créatif » :
– Gerald E. Frug, Citymaking: Building Communities without Building Walls. Princeton University Press, 1999.
– Richard Sennett, The Conscience of the Eye: The Design and Social Life of Cities, W.W. Norton & Company, 1990. Et le plus connu, Richard Florida, « père » des Creative Cities, avec deux ouvrages importants : Cities and the Creative Class. Routledge, 2005 et The Rise of the Creative Class. Basic Books, 2002. Richard Florida a inventé en 2004 l‘Indice Global Creativity (GCI) en 2004 pour évaluerles perspectives de prospérité à long terme de 82 pays selon une combinaison de forces économiques, sociales et culturelles sous-jacentes. Le coeur de ces indices sont les 3 T du développement économique: la technologie, le talent et la tolérance.tableau
EXPERTISE EN FRANCE :De très bon articles comme introduction au sujet :– Charles Ambrosino : L’artiste et ses territoires– Bidault-Waddington : Innovation : le rôle de l’art dans les territoires , 2011,.– Elsa Vivant. Qu’est-ce que la ville créative ?, Paris : Presses Universitaires de France, 92 p.2009.
Les articles suivants de la Revue Métropolitiques : Gwenaëlle d’Aboville Concevoir l’espace public avec les habitants : la concertation comme gage de « délicatesse urbaine » 2012 ; Expérimenter avec les habitants : vers une conception collective et progressive des espaces publics, 26 septembre 2012, par Collectif Etc
– Les villes françaises sont-elles créatives? https://francecreative.org/
–Lors de son séminaire du 18 mars 2019 à Paris, France Créative a réuni plus de 160 participants issus des secteurs des industries culturelles et politiques à un niveau national et européen( Partenaires: 10 secteurs qui font aujourd’hui la richesse de la culture et de la création en France : musique, spectacle vivant, arts graphiques et plastiques, cinéma, jeux-vidéos, presse, édition, radio, télévision et publicité)•Histoire du Street art en une  minutes de lecture :  https://street-art-avenue.com/street-art-definition-art-urbain

PHOTOS
-Musée de l’aérospatiale au Bourget, 28 août 2006 (date de téléchargement d’origine) Transféré de fi.wikipedia à Commons. AuteurPauli sur Wikipedia finnoisCette œuvre a été placée dans le domaine public par son auteur, Pauli sur Wikipedia finlandais Pauli accorde à toute personne le droit d’utiliser cette œuvre dans n’importe quel but , sans aucune condition, à moins que de telles conditions ne soient requises par la loi.

-Stade de France Anglais: Finale de la Coupe de France 2010-2011 (Lille LOSC vs Paris SG PSG) 14 mai 2011- Propre travail LiondartoisCe fichier est sous licence Creative Commons Attribution-Share Alike 3.0 Unported

Ken dans son petit bar sympa du 93 (photo volée…)

KEN LE TOURISTE PARFAIT   était tout à fait content : Barbie était en shopping de luxe, à L.A , avec ses copines. Et sans doute dans un musée, pour y boire un verre. Et lui était dans le 93, en France, car curieusement, ce département était un chiffre, mais peu lui importait : toutes les entreprises “hype” étaient bien là, et il devait y faire des affaires…Sans oublier d’acheter des cadeaux pour  Barbie, histoire de laisser beaucoup d’argent en retombées économiques lors de  son passage sur ce  93! Et de  vite réserver une tribune pour son entreprise  pour les J.O de  2024!  Barbie, elle, irait sans doute au Louvre….

L’Art habite la Ville!

Encore en Belgique ? Oui, car après Gand, nous voici à Mons, pour prendre le frais, avec les dernières innovations de cette ville , où le Tourisme  mène la danse, avec son programme d’Art dans la ville de Mons prolongé jusqu’en octobre prochain! Il est tout de même assez rare, en Europe, que ce soient les instances du tourisme qui décident et organisent, alors rendons hommage à ces professionnels qui valorisent la culture !
Petit rappel : Mons, désignée Capitale européenne en 201 5 avait été une réussite, écrivions-nous dans ce petit blog, (billet 22 juillet 2016), car la métamorphose d’une ville donna lieu à un bilan très élogieux de ses habitants et des visiteurs.

AUJOURD’HUI, Mons Tourisme présente l’ « Art habite la Ville », et, avant d’en découvrir le programme,voici une petite « mise en bouche » où nous avons la preuve que le surréalisme de Magritte est toujours présent en Belgique, avec cette petite vidéo rigolote de 2019. Impertinente et présentée par l’Office de Tourisme pour la promotion du territoire : « La Wallonie, Vas-Y ! »

1 :02 minutes – Voici, au cas où,   l’adresse Facebook de la vidéo du 13 septembre 2019

II- LES SUITES DE LA CAPITALE EUROPÉENNE de la Culture ! L’Art Habite en Ville a l’objectif de transformer l’espace public et de rendre la culture gratuite et accessible à tous, comme l’expérience ce Nantes, chez nous.
La Capitale européenne de la Culture et ses acteurs politiques, économiques, sociaux et culturel savaient donc décidé de poursuivre l’aventure avec un nouveau projet (2016-2025), que voici.
C’est encore l’Office du Tourisme de Mons | visitMons qui a présenté cette VIDEO de l’Art habite la ville (2019 )L’art habite la Ville :lien sur Youtube .

0 :31 secondes
Voir aussi la cartographie réalisée par l’Office de Tourisme de Mons, ICI .et les projets pour 10 ans , grâce à la Fondation Mons 2025 ) , avec des artistes comme Oli-B, David Mesguich, Sébastien Lefrèvre, Blanc Murmure Asbl, Blancbec, NOIR Artist, Boris Grégoire et bien d’autres.

III- STREET ART à MONS, la suite ! L’Art Habite la Ville du 15 juin au 31 octobre 2020, à Mons et dans ses villages.
L’Art Habite en Ville intègre cette année 17 nouvelles fresques rejoindront quelque 40 œuvres déjà présentes et parfaitement intégrées au paysage urbain. Le public pourra assister en live à la réalisation de ces nouvelles œuvres.

Résumé du dossier de presse : Écho au circuit Métamorphoses imaginé à l’occasion de Mons 2015, Capitale Européenne de la Culture et dans la lignée de l’exposition Niki de Saint Phalle, des œuvres d’art émergent dans la ville, repoussant les murs des institutions culturelles classiques. Les visiteurs se réapproprient l’espace public ainsi transformé.
L’Art habite la Ville  transforme la cité en un musée à ciel ouvert en y intégrant des œuvres urbaines originales à Mons et dans ses villages … 40 œuvres, parfaitement intégrées au paysage urbain, sont déjà présentes sur le territoire. Des artistes du monde entier ont mis leur créativité au service du centre-ville et des villages du Grand Mons.

CONCLUSION! Pour cette expérience d’art urbain, voici mes trois conclusions :

1-Un événement ponctuel peut-être durable, à condition de  bien en définir les suites avant même qu’il ne commence. Nous avions vu que la préparation de Mons, Capitale européenne de la Culture, tenait compte des “suites à donner“, un peu sur le modèle de Lille 2004, qui devint Lille 3000 et bénéficie aujourd’hui de toute une nouvelle organisation culturelle et touristique;

2- Quand une ville fait appel à ses compétences, c’est à dire des artistes mais aussi ses propres structures pour décider et réaliser des programmes culturels – ici le Tourisme, devenu très compétent! – nul besoin, pour les jeunes, d’aller voir ailleurs : la créativité est reconnue et  toutes les filières municipales mais aussi les entreprises, peuvent en bénéficier;

3- On voit en Belgique, mais cela est aussi vrai à Nantes ou dans toutes les villes qui associent les habitants à leur démarches, que  la participation de ces habitants évite une frontière entre “habitants et touristes”, que l’on retrouve, hélas, dans de très nombreuses villes qui, on le voit, souffrent souvent de cet écart, dont les effets sont très négatifs à moyen et long terme (Surtourisme ou  dépossession des décisions pour les habitants, , avec une  politique culturelle et touristique  décidées par en haut,  qui conduisent au fait que les pouvoirs municipaux ou locaux sont de plus en plus contestés par les habitants. Au pire, ils fuient la ville et la “louent”, comme à Venise, à d’autres….).

Et vous, qu’en pensez-vous, mes chers amis? Connaissez-vous d’autres exemples de réussites pour un tourisme culturel respectueux de son environnement, à commencer par celui des  petits humains qui l’organisent, tous ensemble?  

Nos sources: voir toutes les infos sur le site de l’office de tourisme de Wallonie Et le lien de l’Art habite la ville 

POUR EN SAVOIR PLUS
Carte Belgique : adaptée de l’anglais par –flayais 27 fev 2005 à 13:52 (CET) 27 février 2005 (date de téléversement originale)Source Originally from fr.wikipedia;

• L’Art Habite la Ville Toutes les photos ici et CONTACTS  avec l’Administration de ce projet :  Fondation Mons 2025 Le 106-Rue de Nimy, 106 – Mons
+32 (0)65 36 20 15 et Visit Mons +32 (0)65 33 55 80-Tourisme et CultureGrand-Place, Mons
7000 Mons, Belgique- Mail. : info.tourisme@ville.mons.be- http://www.visitmons.be/pratique/contactez-nous

Photo de l’artiste belge, du mouvement surréaliste, René Magritte(1898-1967) « Ceci n’est pas une pipe”.                          Huile sur toile 60,33 x 81,12 cm -La trahison des images 1929- -Musée d’art du comté de Los Angeles /-Ce fichier est mis à disposition sous le Creative Commons CC0 1.0 Universal Public-(https://www.flickr.com/photos/sqorda/45867695134).

 

Tourisme en Wallonie : La structure du tourisme en Wallonie Le tourisme wallon est géré par deux institutions principales dont les objectifs et les missions sont complémentaires :Le Commissariat général au Tourime (CGT) est l’administration wallonne du Tourisme . Ses missions sont nombreuses et convergent vers le développement d’un tourisme de qualité. Il renforce la professionnalisation du secteur par ses missions de conseils, de reconnaissances, de labellisations et d’aides financières. Wallonie Belgique Tourisme (WBT) est chargé de la promotion du tourisme wallon en Belgique et sur les marchés étrangers. Le tourisme en Wallonie est par ailleurs composé d’Organismes touristiques qui valorisent chacun un bassin touristique.

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KEN LE TOURISTE PARFAIT avait décidé de préparer Noël ! Il était un peu las de toutes ces difficultés liées à la Covid, et avait envie de tourner la page. Il commanda donc deux gros sacs de coton et les exposa autour de la piscine « pour faire neige »! Barbie, affolée, arriva en courant : « MAIS c’est QUOI,ÇÀ ??? ». C’est surréaliste, répondit Ken, tout guilleret…

Gand, votre Série de l’été!

Au programme  aujourd’hui, le résumé d’une  série de huit vidéos sur la Ville de Ghent ( Gand, en français), en Belgique!  Avec, en passant,  un petit coucou au peintre Jan Van Eyck. Voici son portrait  vers 1390, un assez bel homme mais pas l’air commode! En tous cas  l’un des premiers peintres de la Renaissance (sa bio chez les Wikipedia) mais  je vois que déjà, vous dormez au mot “Renaissance”. Résumons en disant que c’est une grande première, avec des portraits réalistes, un retour à l’humanisme après des siècles où seule la peinture religieuse comptait “pour de vrai”.

Alors, aujourd’hui, disons que Van Eyck sera à l’honneur dans une nouvelle série, Holidayland #1, première vidéo d’une série de balades avec un habitant de Gand, dans sa ville. Suite de notre billet précédent, en quelque sorte : accueil sympathique et visite par un local!

GENT/HOLIDAYLAND est encore une perle de communication pour le tourisme quand il prend la culture dans son coeur. Vous aviez vu dans ce petit blog “La Culture selon vos envies”, avec le village de  Moncuq, le 10 juillet dernier.  Voici Gand, ses bons moments, et l’humour de ses habitants, et Jan Van Eyck, le peintre. A la fin des  vidéos, on a très  très, mais très envie d’y partir en vacances! Voici le petit teaser de  l’opération Van Eyck was here  ,”Van Eyck est venu ici” suivie par l’une des quatre premières vidéos déjà sorties, durée  pour voir  les deux :  30 secondes et 3,33 minutes!

 

Durée : 30 secondes

I – DONNER ENVIE!

Evidemment, c’est le secret…Et si  la recette est toujours un peu la même, la façon de la réussir est toujours très différente. Voici donc et les ingrédients (I) , et la vidéo (II)!

ANALYSE rapide de la vidéo et de ses ingrédients: 

  • Étonner! Une église, c’est bien, un multimédia flamboyant sur ses murs, c’est mieux.  Un canal, c’est bien. L’Agneau Mystique projeté sur l’un de ses mur mobiles, c’est mieux. Une ville un peu étouffante, c’est difficile, mais quand on voit un bateau et qu’on sait qu’on pourra le conduire…Bref, on ne veut plus rêver de vacances idéales, mais on veut vivre cela.
  • Bonne franquette : le “Venez comme vous êtes!” de Mac Donald était une trouvaille prémonitoire : les bonnes choses de la vie sont  aujourd’hui notre seule attente, notre remède, notre espoir. On ne supporte plus les grincheux?  Ici, les jeunes nous disent qu’ils sont tolérants, ouverts, chaleureux et spontanés. Et qu’ils ont du coeur. “Tous les touristes sont les bienvenus pour profiter, avec nous, de la ville, sans chichis”. Nouvelle référence à la “vie des habitants”, qui  veulent bien la partager avec nous : on prend aussi!
  • Eco-tout! Eco Friendly ou Ecologie, éco-balade ou eco-attitude : on peut visiter Gand à pied, à cheval, en vélo, en bateau : mais pas en voiture… C’est drôle, on aura vraiment l’impression d’être en vacances…avec notre guide, le gantois Nic Balthazar.

Durée : 3, 33 minutes (3:43).

  • Adresse de la vidéo au cas où … : https://www.youtube.com/watch?v=P9zaCQPToPohttps://youtu.be/P9zaCQPToPo- 

II- VIDÉO , CULTURE et TOURISME! Les huit épisodes ( 4 seulement sont sortis…) sont tous construits sur le génie qu’était Van Eyck, qui ne fit que passer pour terminer le tableau commencé par son frère, l’Agneau Mystique.

  • Mais peu importe ce court passage, Jan Van Eyck est présent dans toutes les vidéos, comme guideline, fil rouge. Nic Balthaazar, notre habitant-guide,  évoque le passé de Gand, quand la ville, au Moyen-Age, était selon lui l’égale de Paris (“Bon, c’était au Moyen-Age…”, rajoute-t-il  -il pour que les parisiens ne soient pas choqués :-))
  • Mais la Culture, à Gand, c’est comme partout: bien sûr il y a  la ville, son architecture, son histoire et   les très nombreux  monuments historiques ou ses musées – celui du Design est fameux! Et pourtant le parti-pris de la série  de huit vidéos “Holidayland à Gand” est celui  d’une culture de  l’art de vivre, celle de ses habitants. Il est rare d’entendre dire “Nous sommes impolis“, dans une vidéo touristique, mais ce sont peut-être les trois mots qui donnent toute sa crédibilité au reste de la vidéo : vous voulez la vérité, la voilà.

POUR EN SAVOIR PLUS  : Le site de “Van Eyck was here “:  http://www.vaneyckwashere.be. Jan van Eyck ,  (1395, Maaseik,1441, Bruges). Et Gand, ville du nord ouest de la Belgique, http://www.visit.gent.be!

———————————-C’est l’été, les Barbie sont de sortie! 

KEN LE TOURISTE PARFAIT  entra enfin dans leur piscine, tout content de barboter dans l’eau rafraîchie par les glaçons… “Mais non, dit Barbie Chérie, d’un air sévère, c’est juste pour faire bisquer les écolos, ce genre de remarque. Arrêêêête, Ken!“. Elle cachait quelque chose derrière son dos. “Voilà, les voyages sont formidables, j’ai trouvé ça en France, un artiste nommé Arman, toutes mes copines sous plexi! Tu aimes? C’est ton cadeau“. Mais comment avait-il fait pour trouver une femme aussi passionnante?    (Oeuvre de l’artiste français  Arman, (1928-2005)-Collection J.Ferrero, expo “Le années Joyeuses, Musée Massena, Nice, 6 juin-15 nov. )