La Bretagne a gagné!

90% des bretons sont favorables au développement touristique!  Pour ce dernier billet de l’année, en attendant les Ken d’or en janvier, voici la meilleure région, en France,  pour l’acceptation du  tourisme  : la Bretagne et ses habitants .  Comme ce chiffre est particulièrement inédit, inattendu, incroyable, finissons notre année sur leurs « bonnes raisons d’aimer le tourisme ». Nous avons donc appelé le  bagad de Lan Bihoué pour fêter ça!
J’ai donc lu les résultats de l’ enquête régionale  « Perception du Tourisme par les bretons« ,  pour savoir de quoi était fait cet enthousiasme, mais aussi le  Schéma Régional du tourisme d’ici 2025, un petit bijou, lui aussi, pour comprendre  comment  un tel degré de satisfaction était possible.
Félicitons la Région Bretagne de son immense implication – réflexion, études, observation accessibles à tous…- et de ses bons choix. Cerise sur le gâteau, pour vous, mes amis : ces bons choix sont uniquement des bonnes pratiques que vous pourrez copiez ou qui vous inspireront, je l’espère !

I- FAIRE CONVERGER LES ENJEUX TOURISTIQUES et CEUX DES POPULATIONS, voilà le grand secret des professionnels du tourisme en Bretagne.
« Œuvrer pour le bien commun et la cohésion sociale sont deux principes fondamentaux de l’action publique. » Nous devons donc créer un tourisme durable, qui respectera les identités locales. Le projet repose donc sur cette revendication de participation,  où l’on trouve un peu de tout ce qui pourra « faire lien » entre habitants et touristes,  en plus des  légendes, crêpes et Festnoz traditionnelles.
♦Tous les actuels et futurs projets touristiques sont orientés vers un tourisme acceptable par les habitants Un  tourisme qui ne serait jamais invasif et qui respecterait quelques règles simples:
1- Au tourisme quantitatif, privilégions le qualitatif et l’inclusif (5).
2- Penser le tourisme en tenant compte des usages locaux et en garantissant comme règle prioritaire que les projets de développement et d’aménagement servent l’intérêt des habitants. A défaut, ils ne devront pas aller à l’encontre des intérêts et usages des populations résidentes.
3- Intégrer les usagers dont les habitants ou considérer l’intérêt des populations locales (notamment jeunes) dans la conception et les prises de décisions.

II- FAIRE DU TOURISME BRETON UN SECTEUR PIONNIER DE L’INNOVATION SOCIALE : « Faisons du Bien-Etre et de l’Innovation sociale des préoccupations centrales »
1- Utiliser notre identité pour innover sans uniformiser (3, sur le schéma)
2- Croisons les besoins des habitants avec ceux des visiteurs par une réflexion autour du parcours utilisateur : les visiteurs doivent être pleinement considérés comme des habitants temporaires du territoire, avec les mêmes besoins que la population locale, mais également avec des besoins spécifiques qui doivent contribuer à l’amélioration du cadre de vie y compris des habitants permanents.(4, sur le schéma)
3– Valoriser la culture vivante pour renforcer les liens entre visiteurs et habitants
4- Le tourisme bénéficie à tous les secteurs, c’est en l’intégrant que nous serons vraiment meilleurs.(8, sur le schéma)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

III- UNE EXPÉRIMENTATION EN COURS !
Les équipes de la région Bretagne et tous opérateurs du tourisme et d’autres filières ont choisi 10 sites, pour expérimenter concrètement puis évaluer des solutions visant à s’assurer de l’équilibre social – économique et environnemental de l’action touristique (évaluation des seuils d’acceptabilité et actions en faveur d’une gestion équilibrée et durable inscrites dans les transitions).Leur but est aussi d’ Interconnecter les acteurs et de décloisonner les différentes politiques (tourisme, mobilité, aménagement, économie, etc.) pour servir les enjeux transversaux en repensant les modèles de gouvernance interne tout en replaçant l’usager au coeur des politiques


IV – ET LA CULTURE, DANS TOUT CELA ?
La culture est stratégiquement au cœur du projet de « faire participer les habitants », leur faire choisir leurs touristes, ou créer des zones à ne pas franchir. Quelques objectifs remarquables, assez rares pour les autres régions :
– Structurer et faire valoir les liens et la richesse d’une culture vivante.
– Valoriser les singularités culturelles locales et régionales dans un esprit d’ouverture et d’échange.
– Faire des séjours touristiques une occasion de participer à la vie culturelle locale, notamment à travers le concept de tourisme créatif (Tourisme créatif : permettre au voyageur de découvrir et comprendre la culture locale en participant activement à des activités liées à son patrimoine immatériel et plus généralement son identité, son ADN). – Structurer les liens et favoriser les échanges entre acteurs culturels et touristiques du territoire.
– S’engager dans le Tourisme Social et Solidaire (Au-delà de la feuille de route, l’économie sociale et solidaire gagne à infuser l’ensemble de l’offre).

LES CLASSIQUES REVISITÉS (Page 70) Pour les responsables culturels qui auraient un peu peur de cette approche collective, communautaire, les fondamentaux sont évidemment bien présents, pour la conservation comme pour la médiation culturelle ou la formation. Dans les objectifs, sont annoncées les dynamiques suivantes :
Contribuer à la sauvegarde et à la conservation des éléments les plus remarquables des patrimoines naturels, paysagers et culturels bretons en développant une approche équilibrée entre impératif de conservation et exigence de valorisation touristique.
Faire des patrimoines des leviers d’immersion dans les cultures bretonnes.
Diversifier les approches d’interprétation pour apporter une réponse aux divers modes de consommation des patrimoines.
Tisser des liens entre territoires et patrimoines pour trouver la bonne échelle d’interprétation et de déploiement des outils (notamment numériques).
Tisser des liens entre culture vivante et patrimoine pour animer et faire vivre les sites
Assurer une formation et une montée en compétence du monde associatif sur les enjeux touristiques

CONCLUSION pour comprendre d’où viennent, pour le Tourisme, ces fortes références à une forme d’autogestion participative,  j’ai trouvé deux indices.
1- Tout d’abord la Bretagne est l’une des terres d’élection de la gouvernance contributive (qui associe les habitants) et de la réflexion sur les communs – voir Michel Briand dans notre « Pour en savoir plus », ci-dessous.)
2- Le nouveau projet pour le tourisme de la Région Bretagne (Schéma Régional de Développement du Tourisme et des Loisirs 2020-2025), s’articule autour d’un positionnement fort: « Identité & transitions ».
https://www.bretagne.bzh/app/uploads/Schema-regional-de-developpement-du-Tourisme-et-des-loisirs-2020-2025.pdf
Les bretons, ayant vite constaté la complexité de la Loi NOTRe ont simplifié sa complexité. Le schéma affirme donc qu’« il a été convenu par les collectivités de construire un modèle breton de développement touristique. Un modèle pragmatique et porteur de sens. Il privilégiera la sobriété et la simplicité des dispositifs d’intervention centrés sur l’usager, le visiteur, et instaurera un dialogue fécond et responsabilisant les territoires » (Co-construction d’un modèle breton de développement touristique. Il s’agit de penser un tourisme en faveur des habitants et qui privilégie « le mieux » au « plus ». (Schéma régional, page 6).
LA CONVERGENCE DE TOUS LES SECTEURS : LE TOURISME COMME FÉDÉRATEUR, est sans doute le travail le plus difficile mais le plus riche et porteur d’espoirs.
Interconnecter les acteurs et de décloisonner les différentes politiques (tourisme, mobilité, aménagement, économie, etc.) pour servir les enjeux transversaux en repensant les modèles de gouvernance interne tout en replaçant l’usager au cœur des politiques

POUR EN SAVOIR PLUS
1- L’ENQUETE DE TOURISME BRETAGNE: Près de 90% des bretons favorables au développement touristique Le tourisme en Bretagne représente environ 8 % du PIB régional et emploie jusqu’à 75 000 personnes en cœur de saison. Les touristes génèrent 7 milliards d’euros de retombées économiques. Quelle place pour les habitants dans cette économie ? Quel est leur niveau d’acceptation du tourisme ? Pour en savoir plus, Tourisme Bretagne a mené une grande enquête* auprès des résidents de la région.( Interrogation de 2 266 Bretons représentatifs de la population régionale en termes de sexe, âge, PCS, EPCI de résidence, taille de commune, enquêtés en ligne (Access Panel Bilendi et Dynata) ou par téléphone (IRS) entre le 20 octobre et le 30 novembre 2021 – Traitement Tourisme Bretagne)
Lien de l’étude : https://acteurs.tourismebretagne.bzh/perception-tourisme-bretons/
2- Le nouveau schéma pour le tourisme, intitulé Schéma Régional de Développement du Tourisme et des Loisirs 2020-2025, s’articule autour d’un positionnement fort qui exprime la personnalité de la Bretagne : « Identité & transitions ». Lien ICI, un pdf!

3- Les bretons aiment la démocratie
Michel Briand : gouvernance contributive et participative : championne toutes catégories dans le lancement des Communs de la connaissance, avec le mouvement, par Michel Briand, élu local de Brest, qui se présentait comme « Élu local durant trois mandats (1995-2014) à Brest et sur l’agglomération, j’ai essayé de développer une gouvernance contributive qui s’appuie sur la coopération et les communs à l’échelle du territoire local : le pays de Brest. Cette expérience s’est notamment concrétisée dans l’organisation des semaines « Brest en Biens Communs ».D’autres dynamiques locales sont nées, comme les jardins partagés ou la fabrication libre, avec un lien étroit entre coopération et communs et l’apport de la formation aux pratiques collaboratives dans le développement de communs portés par des réseaux locaux coopératifs ». (Lire la suite, ICI )
Sur Facebook : Gouvernance contributive – Démocratie Ouverte. 
Mes photos sont des  photos-Ecran de l’étude ou du Schéma régional 2020-2025 du tourisme en Bretagne. PHOTO dU HAUT  / La fanfare de cornemuse de la marine française de Lann-Bihoué défilant.6 Marine nationale; Auteur / Marine nationale/Baud ValérieVRT  Wikimédia –  Ce travail est gratuit et peut être utilisé par n’importe qui à n’importe quelle fin.

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KEN LE TOURISTE PARFAIT   « Salud ! , dit Barbie à Ken, en éclatant de rire, tu me ferais un petit Pokigou sur la joue? Ken lui fit ce bisou, ravi, et lui demanda ce qui la rendrait si joyeuse… « T’as lu ce billet, au-dessus de nous ? Il y a un pays, en France, qui s’appelle Braise (Breizh). Quand je te dis que ces français sont adorablement chaleureux ! » Avoir une femme aussi intelligente, qui dit bonjour en breton  et est  toujours de bonne humeur épatait Ken! Demain, il écrirait au Panthéon, en France… 
ET MOI JE VOUS DIS A BIENTÔT, MES AMIS ! ! PASSEZ DE BELLES FETES ET DE BONNES VANCANCES ! KENAVO ! EVELYNE

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Venise enfin sauvée ?

Souvenez-vous : je vous racontais, en avril dernier, comment Venise était enfin redevenue une ville calme, puisque, « grâce », si j’ose dire, à la pandémie, le Tourisme des gros navires de croisières avaient cessé leurs débarquement à jet continu de touristes étrangers. Mais tout cela aurait pu, hélas, recommencer, sans deux grandes décisions qui viennent d’être prises. Comme j’aime bien vous raconter la suite des événements que je vous propose dans ce petit blog, voici la fin annoncée des ennuis de Venise assiégée par le surtourisme des gros bateaux de croisière.
Voici, en résumé, le film des « bonnes décisions » !
1- L’UNESCO se fâche, une fois encore, cet été ! Venise a frôlé le bannissement de l’UNESCO qui avait décidé de ne plus lui attribuer de Label qu’elle avait depuis 1987.
2- L’UNESCO menaçait, de plus, d’inscrire la ville sur la liste du Patrimoine mondial en péril si elle ne prenait aucune décision. Ce bannissement n’aurait pas été une seule perte « financière », mais surtout la fin de l’honneur d’une ville, incapable de se sauver de ses prédateurs, abandonnée aux opérateurs d’un tourisme détestable, celui dont le seul horizon est le gain financier.
3- L’Italie et la ville ont alors décidé d’interdire aux grands navires de croisière qui ont une jauge brute supérieure à 25 000 tonnes,  de pénétrer au cœur de la lagune et du quartier historique (Canal de la Giudecca, et Grand Canal vers la Place Saint-Marc).
4- AUJOURD’HUI, et depuis ce vendredi ,  la nouvelle,  c’est l’annonce d’une indemnité pour les opérateurs du tourisme et les bateaux de croisière géants.
Le Gouvernement italien a annoncé qu’il verserait une indemnisation d’un total de 57,5 millions d’euros aux compagnies de croisière et opérateurs du secteur pénalisés par l’interdiction faite aux grands navires d’accoster au centre historique de Venise. les grands navires de croisière  et ne seront donc plus autorisés à entrer dans les deux  bassins via  le canal de Saint-Marc ni dans le canal de la Giudecca.
Le Ministère des Infrastructures et Transports a précisé la ventilation de cette somme dans son communiqué :
Trente millions d’euros seront versés au titre de 2021 aux compagnies maritimes « en compensation des coûts supportés pour la reprogrammation des lignes et pour les remboursements aux passagers ayant renoncé au voyage ». L’exploitant du terminal touché par l’interdiction d’accoster et d’autres entreprises concernées se verront attribuer 5 millions d’euros pour l’année en cours et 22,5 millions d’euros supplémentaires pour 2022.
A terme, les grands bateaux devront s’amarrer dans le port industriel de Marghera où des aménagements sont en train d’être réalisés, tandis que les navires de croisière plus petits pourront continuer à accoster au cœur de la ville.]
5- Une solution durable?
Le plus difficile était bien d’arrêter le flux continu et de trouver des moyens de compensation pour les acteurs du tourisme.
En fait, le chemin est ouvert avec  le départ ou la  reconversion des acteurs de ce désastre, car la Ville devra retrouver d’autres moyens d’exister et de survivre à cette source financière. Des milliers d’emplois sont concernés : petits commerces, Hébergement, guides, Restauration, transports locaux, Port… de Venise mais de territoires très proches qui ne vivaient que de ce tourisme de masse.
Les intérêts économiques générés par les croisières s’élevaient,  en 2017, à environ 400 millions d’euros par an et, officiellement, concernaient directement 5 000 emplois. Au total, quelque 90 000 personnes dépendaient directement ou indirectement des infrastructures portuaires de la ville.

6- Le Pari de la reconversion ! Comme ce fut le cas à Amsterdam ou Barcelone, arrêter le flux peut se faire rapidement pour ces bateaux mais la notoriété de Venise est telle qu’il faudra de toutes façons réguler  le flux touristique . Les principaux responsables du déversement de touristes , parfois pour quelques heures, va considérablement changer la donne car de nombreux projets sont à l’oeuvre?

EN CONCLUSION
Souhaitons tous que cette nouvelle mesure sauve la ville. Le « modus vivendi », pendant la longue crise de ces deux années en l’absence du tourisme – parfois, une pandémie et une ville désertée font réfléchir- a provoqué la naissance de nombreuses propositions,  auxquels les habitant s’associent, comme je vous l’avais résumé dans mon billet d’avril dernier, Venise au calme, https://www.nouveautourismeculturel.com/blog/2021/04/08/venise-au-calme/
a- Les habitants et amoureux de la ville sont  capables de prendre le relais de cette économie du « trop » (Entre 20 et 30 millions de touristes par an….)..
b- A Venise, la vie et l’histoire continuent ! Et l’’Italie est l’une des championne du slow tourisme
et du Tourisme Durable!

POUR EN SAVOIR PLUS 
Pour ce billet, j’ai lu  le Journal des arts du 6 décembre 2021(« Interdiction des navires à Venise : indemnisation pour les croisiéristes », un article de J.C Castelain.); Voici le lien. Puis  l’Echo Touristique  et  et la  Presse italienne, dont AGCultura /

♦Et relu mon dernier billet sur « Venise  au calme », à relire ICI!
10 BONNES RAISONS POUR REPENSER LE TOURISME DE CROISIÈRE 10 Reasons To Rethink Cruise Tourism (especially during Covid 19) PDF EN ANGLAIS /Le guide en français sur le site : https://globalcruiseactivistnetwork.com (Venise échappe de justesse à l’inscription sur la liste du Patrimoine mondial en péril, avec l’AFP, 23 juillet 2021)
PLUS JAMAIS ÇA ! (Adresse de la vidéo sur Youtube :www.youtube.com/watch?v=kspSHtt8qh4&t=87s)

Conclusion : cette étonnante vidéo en un long  (3 minutes) plan continu de trois minutes,  que nous espérons classer au rayon des mauvais souvenirs, mes amis ! Belle seamane à vous!

Vidéo : Venise : traversée du navire de croisière Costa Deliziosa
Auteur : Ludo Sané Traversée du navire de croisière Costa Deliziosa dans le canal de la Giudecca à Venise en août 2017 : 92 700 tonnes, 294 mètres de long, 59,2 m de haut au dessus de l’eau, 2 826 passagers.
Durée 3.43 minutes

Ma Photo en haut de l’article est un beau montage de vues de Venise. Voici la référence pour l’auteur : CC BY-SA 3.0-  File:Collage Venezia.jpg – Création : 21 février 2010, 16:11 (UTC)- 1 février 2010, 16:11 (UTC)
Auteur : DanieleDF1995

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KEN LE TOURISTE PARFAIT chantonnait « Que c’est triste Venise.. »chez les Google (notre photo)  quand Barbie vint le chercher,  toute joyeuse : « Venise est sauvée ! » , dit-elle, avec sa grande naïveté. Ken n’osa lui répondre que, en bon touriste parfait, et donc « homme d’affaire », il devrait réinventer les programmes de ses gros cargos, dans le monde entier, et commencer par ceux de Venise…

Fête des Lumières à Lyon!


La semaine prochaine, c’est la Fête des Lumières à Lyon ! Du mercredi 8 décembre 2021 au samedi 11 décembre 2021, toute la population pourra installer des lumignons aux fenêtres, mais aussi visiter les œuvres de lumière de nombreux artistes dans les rues, sur les places, les monuments et les collines.
LYON, UNE VILLE qui fait tout bien ?
Ville au  riche passé antique, devenue ville industrielle et financière aux siècles derniers grâce à la Soie, Lyon est aujourd’hui une Capitale européenne et mondiale de la gastronomie, une éco-cité avant l’heure, mais aussi une « Ville-Lumière » et une ville qui ré-invente la démocratie locale ! C’est d’ailleurs OYÉ, leur nouvelle organisation très participative, qui m’a donné envie d’écrire ce petit billet, tant l’expérience est porteuse d’espérances et de liberté! Le tourisme culturel, comme toutes les autres formes de tourisme, profitera, à Lyon, de cette nouvelle liberté, de l’imagination et des compétences des professionnels de leur territoire. N’oublions jamais, dans le monde, que le tourisme ne peut tout simplement pas exister dans un pays, une région une ville sans liberté (non-démocratiques) !

I- LA LUMIÈRE
Du point de vue technologique , la ville s’est dotée il y a trente ans d’un  Plan Lumière ,  en 1989, pour illuminer la nuit lyonnaise en mettant en valeur des sites et monuments emblématiques à travers la ville. Depuis, les mises en lumières pérennes  ont intégré les fleuves, les collines et les grands axes de circulation. ♦ Référence mondiale en terme de paysage nocturne urbain, la métropole poursuit sa mise en lumière et ses efforts d’économie d’énergie et « exporte » ses recherches et réalisations.
« Thank you Monsieur Paul! »
Cette illumination pérenne rend hommage au cuisinier lyonnais Paul Bocuse. Thank You Monsieur Paul est une peinture murale monumentale installée face à l’entrée des Halles de Lyon .la nuit, des jeux de projections vidéos et lumières animent la fresque et fait revivre le grand chef..
Lyon a donc acquis, en trente ans, un savoir-faire unique en matière de « paysage nocturne urbain »

 

 

II- LA FÊTE des LUMIERES ! Une fête traditionnelle revisitée chaque année
Les origines de Fête des lumières de Lyon, remontent à 1643, lorsque Lyon fut frappée par la peste . Le 8 septembre 1643, les conseillers municipaux ( échevins ) firent la promesse qu’un hommage serait rendu à Marie si les habitants survivraient. Pendant plusieurs années des bougies éclairèrent les rues de la ville et le spectacle de Lyon en lumière se forgea peu à peu dans les mémoires, comme une fête traditionnelle à régénérer chaque année.
♦ AUJOURD’HUI et depuis des années, l’art contemporain s’est invité à la fête, avec des artistes qui utilisent la lumière comme pinceaux, si j’ose dire. Voilà ce que, peu à peu, Lyon a inventé ! Et de nombreuses installations dans la ville témoigneront cette année de la participation des artistes :
Le Lapin dans la lune – Place des Terreaux, Lyon 1
•La Vague – Place Bellecour, Lyon 2
•Frame Perspective – Place de la République, Lyon 2 (Notre photo)
Voir toutes les œuvres ici . Dont les 30 oeuvres–lumières , une programmation en forme d’immersion dans 6 univers thématiques différents. Voici les sélections proposées cette année :
Créations lyonnaises
•Sous les arbres
À hauteur d’enfants
Première participation 
Regards d’ailleurs 
Les grands classiques 
III- LES LUMIGNONS DU CŒUR, chaque visiteur achetant un lumignon réaliser (2€) L’ensemble des fonds sont collectés seront versés à l’association GAELIS, pour aider les étudiants en difficulté financière et isolés. https://www.fetedeslumieres.lyon.fr/fr/page/les-lumignons-du-coeur. En 2019, lors des 4 soirs de Solidarité, plus de 400 bénévoles s’étaient mobilisés pour faire briller chaque soir 15 000 lumignons sur la fresque des Lumignons du Coeur. 61 000 euros de bénéfices avaient été récoltés au profit de l’association APF France Handicap.

IV- LA FÊTE et LA CONVIVIALITE ! Faire la fête avec les Lyonnais est l’une des huit bonnes raisons de découvrir la ville et sa gastronomie, ou son riche passé, depuis la Renaissance et grâce à son essor textile et industriel mais aussi à ce besoin de se rassembler.

Pendant toute l’année, les événements culturels animent la ville dans un esprit de partage et de convivialité : les Nuits Sonores, les biennales (danse et art contemporain), le festival Lumière du cinéma, les Nuits de Fourvière, Quais du Polar, les Assises Internationales du Roman… Venez partager ces moments festifs avec nous !

V- LA GASTRONOMIE depuis l’époque romaine ! Au début du 20ème siècle, les Mères lyonnaises ont apporté un vrai savoir-faire : une cuisine ménagère de belle qualité. Parmi ces cuisinières, on peut citer la Mère Brazier, entrée dans la légende en devenant la première femme à recevoir deux fois trois étoiles au guide Michelin en 1933. La tradition gastronomique s’est maintenue, notamment grâce à Paul Bocuse et aux disciples qu’il a formés. Aujourd’hui, des chefs comme Philippe Gauvreau, Guy Lassausaie ou Christian Têtedoie apportent un sang nouveau à Lyon. (Source : site internet de Lyon, et voir la visite, ICI ! de Lyon

VI- LA DÉMOCRATIE LOCALE EST PARTICIPATIVE ! Avec OYE, qui m’a vraiment donné envie de faire ce billet, car une nouvelle génération instaure un partage général ! La transition écologique, disent les nouveaux élus à la mairie, nécessite une transition démocratique, un saut qualitatif de nos pratiques démocratiques. Elle se concrétise à Lyon par la mise en place d’une politique de démocratie locale et le développement de différentes formes de participation citoyenne, d’un « écosystème démocratique ». Voici le lien magique d‘Oyé!

Il s’agit ainsi de renouveler les manières dont sont associés les Lyonnaises et les Lyonnais à la vie locale, et de leur permettre de participer davantage à la prise de décision.
La ville a donc forgé des instances de participation citoyenne et d‘information pour ses habitants ‘concertations portées par la Ville et la Métropole ; activité des instances de participation (Conseil de quartier, Conseil citoyen, etc.) ; accompagnement des initiatives citoyennes, et l’ensemble des dispositifs auxquels ils peuvent contribuer.
« Pour participer aux travaux d’une démocratie continue (tout au long du mandat), plus inclusive (avec une attention portée aux « invisibles », aux « sans voix »), et plus impliquante (contributive, d’initiative partagée entre tous les acteurs de l’action publique), la Ville de Lyon développe un « écosystème démocratique » : elle propose différents espaces de dialogue et de participation pour permettre à chacune et chacun de donner son avis et de s’engager, selon ses envies et ses contraintes. En s’appuyant sur les mairies d’arrondissement, cet écosystème allie à la fois :
– Une posture d’écoute active des habitantes et des habitants,
– Des instances de dialogue citoyen redynamisées (Conseils de quartiers, Conseils citoyens…),
– L’expérimentation de nouvelles instances (Conseils d’arrondissement des enfants, Conseils consultatifs économiques d’arrondissement économique, etc.)
– Des démarches de fabrique participative de projets et de politiques publiques locales (concertations…),
– Un encouragement et un accompagnement des initiatives citoyennes.
♥La Newsletter  d’Oyé est ici!

CONCLUSION
Quelques points forts, que nous apprend cette Fête des Lumières, fête locale mais qui attire plus d’un million de touristes chaque année.
1- PAS DE TOURISME SANS DÉMOCRATIE?  Impossible de visiter un pays dictatorial, ne serait-ce que parce qu’on prend le risque de ne jamais en revenir. Toute l’organisation du tourisme est donc basée sur la liberté des acteurs professionnels, de négociations entre eux et entre eux et des élus ou d’autres partenaires . Pas de tourisme sans culture et sans art de vivre ? Oui, et avec sa gastronomie renommée, sa riche histoire, ses musées et maintenant ce nouveau vent de liberté, Lyon va devenir une destination incontournable.
2- REVISITER les FÊTES TRADITIONNELLES ? Souvent, les villes ne renouvèlent pas assez les objectifs, les formats et les contenus de leurs fêtes, Festivals, Carnavals, dont se lassent les habitants qui n’y participent plus. La Fête devient alors un décor pour touristes, vide de sens et de plaisir. Les habitants, bien que financeurs de ces fêtes, n’ont, en ce cas, que les inconvénients du sur-tourisme : rues barrées, poubelles pleines et chahuts jour et nuit…et un seul souhait « Vivement la fin!».
3- ALLER JUSQU’A AUJOURD’HUI : art contemporain ou Danse, Numérique ou Ingéniérie Culturelle : Lyon ne se réfugie pas dans une fête traditionnelle mais, ville inclusive, elle attire toutes les compétences locales, nationales et internationales pour renouveler ses événements.
La fête des Lumières invite et sait comment faire participer tous les habitants et résidents qui le souhaitent ; la ville sait donc rajeunir les équipes, renouveler les artistes, les événements. De fortes émotions et des surprises attendent les visiteurs, et fidéliseront le touristes de passage ! !
POUR EN SAVOIR PLUS Fête des lumières à Lyon ! Pour ne rien manquer des installations et du programme de la Fête des Lumières de Lyon 2021, abonnez-vous à la newsletter.
– Site web : www.fetedeslumieres.lyon.fr
– Facebook : www.facebook.com/fetedeslumieres
– Twitter : twitter.com/FeteLumieres

-Fréquentation : » la fréquentation de la Fête des lumières est stable, en 2019, avec un total de 1,8 million de visiteurs pendant 4 soirs de Fête » (Etude Orange/Ville de lyon)..D’autres communiqués de Presse évoquent entre un et trois millions de visiteurs.
– Une Lyon City Card – Édition spéciale Fête des Lumières cette carte inclut plus de 33 attractions dont tous les musées, visite guidée, croisière promenade et spectacles… En plus de couvrir l’ensemble de l’offre culturelle lyonnaise, elle vous permet de circuler en toute liberté sur tout le réseau des transports en commun. Tarif : 1 jour : 27 € / 2 jours : 37 € / 3 jours : 47 € / 4 jours : 57 €- En vente sur ►www.lyoncitycard.com
Si vous voulez y aller ! Le Tourisme est à votre service!
Démocratie locale à Lyon sur ce lien!
Contact : Mairie de Lyon – 69205 Lyon cedex 01- https://www.lyon.fr/-Tél:33 (0)4 72 10 30
PHOTOS du Bandeau du haut Panorama de Lyon depuis la Basilique Notre-Dame de Fourvière 5 juin 2012_ Ce fichier a été téléchargé avec Commonist- Auteur : Otourly – La permission est accordée de copier, distribuer et/ou modifier ce document selon les termes de la licence de documentation libre GNU . sous licence Creative Commons
Les autres photos téléchargées sur le site de la Fete des Lumières, mais sans auteurs photographes, queje rajouterai volontiers ! A tout auteur, tout honneur !

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KEN LE TOURISTE PARFAIT voulait aller dans tous les restaurants de Lyon. Alors nous sommes obligés de rester plus d’un an, lui fit remarquer Barbie Chérie! D’accord! Que cette pandémie serve au moins à ça! Barbie lui fit alors remarquer qu’ils avaient fait le voyage pour la Fête des Lumières. « Oui, mais le ski n’est pas loin non plus », ajouta Ken ! Bref, un méli-mélo de plaisirs, car Lyon avait TOUT!