Les Jeux Olympiques 2024 sans Festivals!


Le 13 septembre 2017, les membres du CIO votent à l’unanimité et à main levée en faveur de l’attribution des Jeux d’été 2024 à Paris et de ceux de 2028 à Los Angeles1.Fête sur le pont de Seine! Photo Anne Jea _ Ccreative Commons BY_Licence Wikipedia.

SPORT OU CULTURE? Faut-il sacrifier la culture et ses grands Festivals aux Jeux Olympiques 2024 ?

« En 2019, sept millions et demi de Français se sont rendus dans un festival, dont plus de la moitié en été. C’est un phénomène massif, qu’on ne peut ignorer. », dit Jean- Paul Roland, qui dirige les Eurockéenes de Belfort (Voir nos « témoignages » , via Télérama).

♦ Pourtant, le ministre de l’Intérieur en France, a proposé le 25 octobre , au Sénat, de supprimer les grands événements culturels lors des J.O 2024. Histoire de bien énerver tout le milieu culturel ? Peut-être, car il aime provoquer. On se souvient de la « culture non essentielle » du Gouvernement Macron lors de la pandémie…alors que les librairies furent, au final, surfréquentées !
Cependant le ministre semble avoir déjà tout prévu, sans aucune concertation avec les acteurs ou élus des filières ou territoires concernés . Son argument-massue est qu’il n’y aura pas assez de forces de l’ordre en France pour s’occuper « à la fois » des J.O et des Festivals, a-t-il dit , en précisant que trente mille policiers et gendarmes sont nécessaires pour assurer quotidiennement la sécurité des Jeux olympiques. Il faudrait donc, selon lui,  les regrouper pour les Jeux Olympiques et paralympiques, qui se tiendront à Paris et dans plusieurs villes en France du 26 juillet au 8 septembre 2024, soit en été, LA saison privilégiée par les organisateurs et les spectateurs des grands festivals culturels.
• Ce petit billet ne s’étendra pas sur cette décision politique mais je l’écris juste pour éclairer le contexte et surtout vous donner les arguments des acteurs culturels ciblés, car on imagine mal le tourisme culturel en 2024 sans aucun Festival, avec des professionnels qui seront vite chômeurs ou partiront en exil (artistes, directeurs de lieux culturels…). Ces acteurs se sont exprimés à la demande de Télérama, et voici un résumé de chaque réponse !

I- SEPT TEMOIGNAGES de directeurs d’événements culturels, en réponse!
Je vous présente aujourd’hui un résumé de ce que pensent les directeurs des grands festivals de cette annonce de report, voire d’annulation de nos grands événements. La Revue Télérama leur a donné la parole, etun grand merci aux journalistes, que je cite ci-dessous. Voici leurs avis, c’est-à-dire, pour vous, mes chers lecteurs, un choix immense d’arguments pour défendre ces grandes rencontres et événements culturels aujourd’hui!
1-Les Vieilles Charrues à Carhaix, en Bretagne, région qui n’aura aucune épreuve des JO, soit dit en passant.. Pour son directeur, Jérôme Tréhorel, « les festivals ont un rôle économique, social, sur les territoires qu’on ne peut balayer d’un revers de main ». Mais il rappelle aussi que tout s’était bien passé avec des solutions pour l’Euro 2016, et que les Vieilles Charrues organisent leur propre sécurité propre sécurité à la personne, avec sept cent cinquante agents professionnels privés. Le Préfet garde en retrait, deux cents gendarmes « au cas où ».
2-Les Eurockéennes de Belfort : Jean-Paul Roland, leur directeur,
« Quand Gérald Darmanin dit que les JO ne sont là qu’une fois par siècle, on peut lui répondre que ça ne doit pas se faire au prix de la panne culturelle du siècle ».
J.P Roland propose donc une concertation avec les pouvoirs publics, les préfets, pour choisir rapidement d’autres dates (fin juin, ou le deuxième week-end de juillet sont possibles pour les Eurockéennes) . Mais reporter à janvier-février est impossible.
3- Le Festival Les Suds, à Arles – Stéphane Krasniewski, son directeur, rappelle que « Le 3 octobre dernier, trois menaces étaient évoquées par les Festivals : la pénurie de matériel, le manque de personnel technique et la question de la sécurité. Nous avons insisté sur le fait qu’en 2024 ces problèmes risquaient d’être encore amplifiés du fait des jeux Olympiques ». […] « Après deux années de pandémie, le retour du public se fait progressivement. Nous avons besoin de temps pour reconstruire un lien durable avec lui. La perspective d’un été sans festival est inenvisageable. Il signifierait la fin de nombre de manifestations culturelles. Il nous reste un an et demi pour trouver des solutions, mettons-nous autour d’une table et trouvons-les. »
4- Festival Le Bon Air, à Marseille Cyril Tomas-Cimmino, codirecteur
On a passé deux ans avec le Centre national de la musique à monter des financements pour compenser les conséquences de l’épidémie de Covid, on ne va pas passer les dix-huit prochains mois à discuter d’un fonds de compensation des festivals du fait des JO . Le secteur des musiques actuelles a d’autres enjeux à faire valoir ». Culture et sport doivent pouvoir cohabiter, non ? »
5-Panoramas Festival, à Morlaix : Joran Le Corre, organisateur du Festival et producteur de spectacles au sein de l’agence Wart
« Arrêter les festivals, c’est mettre en danger tout un écosystème comprenant des techniciens, des artistes, des agents de sécurité et une filière qui génère des dizaines de millions d’euros par an. Sans parler des retombées indirectes au niveau local. Dans ma région, à Carhaix et à Morlaix, les boulangers, les cafetiers ou les propriétaires de gîtes font leurs meilleurs chiffres pendant le festival des Vieilles Charrues et le Panoramas Festival. Pourquoi un festival breton ou ariégeois devrait se mettre en arrêt pour une compétition de 110 mètres haies à Paris ?
6-Thierry Langlois, producteur de concerts, à la tête d’Uni-T, se demande aussi si les fêtes locales et celles du 14juillet seront supprimés…et suggère au ministre de l’Intérieur de faire un appel aux armées si nécessaire !
7-Marie Sabot, directrice du festival WeLoveGreen, à Paris rappelle le savoir-faire des équipes en matière de gestion des foules « cet été, l’évacuation en vingt minutes sous un orage diluvien des quarante mille personnes présentes sur le site, sans heurts ni forces de l’ordre, en témoigne »[…]« Mais le ministère de l’Intérieur semble vouloir fixer une ligne dure sur ces questions de sécurité. Il va donc nous falloir expliquer les implications financières, culturelles, sociales de telles décisions. Pour que les festivals ne soient pas sacrifiés sur l’autel des JO. »
CONCLUSION
Faut-il choisir entre Sport et Culture? Bien sûr que non, car les Sports et expressions Culturelles sont fait pour s’entendre, se compléter, et le problème de la sécurité peut être réglé autrement, par exemple par les collectivités et les acteurs culturels, qui savent très bien organiser la sécurité, depuis longtemps, de leurs grands événements, comme en témoignent les professionnels, ci-dessus. Et puis la devise d’ « Un esprit sain dans un corps sain. », du poète latin Juvénal dans ses « satires », »Mens sana in corpore sano au premier siècle après JC. Fait partie de nos valeurs ! On se souvient aussi de « La Tête et les Jambes », (1957-1978) qui attirait chaque semaine 3 ou 4 millions de téléspectateurs !
Plus sérieusement, que se passerait-il si Cannes renonçait à son Festival, l’un des plus connus du monde, si Avignon, pilier du Théâtre en Europe, fermait ? Ce serait, effectivement une catastrophe pour les différents secteurs et filières du Tourisme « Hébergements, Transport, Autres activités), qui connaissent très bien le rôle important de la Culture pour le Tourisme et l’attractivité de notre pays ; ces élus et professionnels savent aussi que les JO profiteront surtout aux villes organisatrices, une dizaine sur nos 36000 communes ! https://www.letemps.ch/culture/louvre-reste-musee-plus-visite-monde-bat-propre-record-frequentation
L’IMAGE CULTURELLE PORTE LE TOURISME EN FRANCE, avec non seulement des chiffres – le Louvre dépassa les 10 millions de visiteurs en 2019 – mais surtout une réelle demande des touristes pour des visites culturelles très variées, qui aujourd’hui sont entrées dans une nouvelle et double dynamique d’un « nouveau tourisme culturel » :
1- elles font la part belle à de nouveaux espaces où travaillent et vivent les artistes : collectifs, lieux mixtes (Tiers Lieux), galeries associatives, communautés artistiques, en villes (Visites du Street art) ou dans des zones rurales, d’une part ;
2- Ensuite tout le monde s’accorde, aujourd’hui, à ne plus réduire le patrimoine à la simple visite de monuments ou  musées. Le Patrimoine et les événements apprennent beaucoup aux visiteurs sur un pays, ses façons de vivre, de penser ; mais le paroimoine « immatériel  » compte de plus en plus , avec des savoir-faire (Gastronomie, Artisanat, Mode…) et toute une Histoire, des Récits, dans ou hors des frontières d’un pays ou d’une région.
Les J.O sont une formidable occasion d’expression et de rencontres (artistes ou directeurs ; professeurs, élèves, amateurs et des millions de spectateurs..) que permettent les grandes rencontres internationales et leur grands Festivals risquent bien de disparaître en 2024 mais pour certains, de disparaître à jamais !
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MA SOURCE pour les Témoignages : Revue TÉLÉRAMA , « Les festivals disqualifiés par les JO 2024 ? Le monde de la culture en colère » Un article signé par les journalistes que nous remercions tous :Olivier Milot, Jean-Baptiste Roch, Erwan Perron, Sophie Rahal Publié le 27/10/22 et mis à jour le 28/10/22, et que vous retrouverez ici !
PHOTO DU HAUT DU BILLET / Anneaux olympiques géants, situés sur la place du Trocadéro à Paris le 15 septembre 2017.
AUTEURE /Anne Jea.
Camera location 48° 51′ 44.48″ N, 2° 17′ 17.71″ E
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KEN LE TOURISTE PARFAIT  était en train de mettre le ballon dans le but! Leur Villa de Los Angeles lui  permettait ce luxe, avec des terrains d’entrainement à tous les sports! Barbie arriva en courant et… en larmes! Nooon! Ken, Nous n’irons pas aux JO de Paris! dit-elle entre deux sanglots .Mais pourquoi, ma Chérie, répondit Ken, tout triste . « Parce que moi j’y allais pour la Culture, et toi pour le Sport.  Leur Gouvernement  supprime la Culture, mais toi tu ne peux pas te passer de moi, si? »

 

D.E.A.I, Késaco? Diversité, équité, accessibilité et inclusion!

D.E.A.I : diversité, équité, accessibilité et inclusion! L’alliance des musées américains vous dit tout!

Comment faire face au changement? En remettant les compteurs à l’heure de ces quatre exigences actuelles! Nos équipes, nos projets, nos objectifs doivent tous comprendre et intégrer ces nouvelles valeurs, que nous soyons dans les secteurs culturels ou dans les filières du Tourisme!
Diversité, équité, accessibilité et inclusion : DEAI est le nom du Groupe de travail de l’AMM (American Alliance of Museums) qui a commencé en 2017. Avec le tout petit musée de Californie, à Santa Cruz, avec son premier ouvrage en 2000 sur le musée “participatif »,  les USA  ont donc pris quelques années d’avance pour remettre l’homme au centre du travail culturel de façon globale, pour l’ensemble de tous les musées qui le souhaitent.
Voici leur programme D.E.A.I, valable, à mon avis, pour tous les lieux de culture, et , bien évidemment, ce DEAI est à partager avec nos amis élus et professionnels du Tourisme! Face au changement, regroupons-nous, car « tous ensemble »nous devrions arriver plus facilement que “chacun dans notre petit coin” en ordre dispersé. Et le Rapport des exemples et résultats du DEAI est très instructif!
Enfin, à mon avis! !

I –MIEUX DÉFINIR, POUR LES PARTAGER, la diversité, l’équité, l’accessibilité de l’inclusion
Le débat sur les définitions ne doit pas entraver les progrès, disent les américains (On a vu cette entrave en 2021-22, avec une année de débats sur la définition du « musée » à l’ICOM France!)
S’il existe de nombreuses définitions de ces mots et expressions, le groupe de travail a préféré » des définitions claires « pour que tout le monde soit sur la même longueur d’onde pour avancer et agir ».
1- La diversité, c’est le constat que les gens sont différents et identiques aux niveaux individuel et collectif. Même lorsque les gens se ressemblent, ils sont différents.
La diversité de l’organisation et des actions entreprises par les lieux, événements et sites culturels et touristiques devraient donc avoir le projet de « représenter » ces différences ! Il faudra s’assurer que de multiples perspectives sont représentées dans la direction et l’équipe qui prennent les décisions (Programmation, embauche, gouvernance, financement, etc…). Peu à peu, grâce au travail en commun, chacun partagera ces multiples identités et expériences ;
2- L’ équité est le traitement juste et équitable de tous les membres d’une communauté. L’équité exige un engagement envers les priorités stratégiques, les ressources, le respect et la courtoisie, ainsi qu’une action continue et une évaluation des progrès vers la réalisation d’objectifs spécifiés. ( Source :ICI) C’est, collectivement, une étape vers la reconnaissance de l’exclusion passée et la réalisation d’une véritable inclusion. L’équité n’est pas l’état naturel des choses, alors nos musées devront développer des relations de confiance et de compréhension pour atteindre cet objectif.
3- L’accessibilité , c’est l’ accès équitable pour tous, tout au long du continuum des capacités et de l’expérience humaines. L’accessibilité fait référence à la manière dont les organisations font de la place pour les caractéristiques de chaque personne, sur ce qu’elle est et ce qu’elle apporte. Il ne s’agit pas seulement de l’environnement physique : il s’agit de l’accès et de la représentation de « contenus pour tous ». « Nous voulons aller plus loin que les préconisations du Disabilities Act, avec conception inclusive. Inclusive car elle visera à éliminer les obstacles généralement ignorés dans le processus de conception. »
4- L’inclusion, enfin,  fait référence à l’effort intentionnel et continu pour s’assurer qu’une grande diversité d’individus participe pleinement à tous les aspects du travail organisationnel, y compris les processus de prise de décision. Ces divers participants sont valorisés en tant que membres respectés d’une organisation et/ou d’une communauté, bien au-delà au-delà de la participation symbolique et de l’autorité. (Source : www.d5coalition.org)
II- Le D.E.A.I, un « modèle »  APPLICABLE EN FRANCE ? Nous sommes différents et identiques. En France, l’offre culturelle est pléthorique, avec les villages, monuments et musées ; mais aussi les artistes vivants de la Création (musiciens, sculpteurs, chorégraphes, danseurs, autres arts ou conteurs, scénographes ou vidéastes, etc…); ajoutons les évènements, avec les carnavals, les fêtes traditionnelles ou récentes ! Enfin nos « façons de penser le monde et nos récits , ou encore ce qui est lisible dans notre patrimoine naturel façonné par notre histoire, tout cet ensemble infini est ce que veulent comprendre de nombreux touristes, souvent venus « pour voir et vivre cela, pour savoir qui qui nous sommes, comment nous avons vécu, vivons et vivrons ensemble!
♦ Cependant,  épris d’un universalisme ou égalitarisme dont la base est « la même chose pour tout le monde », nous avons du mal avec la diversité, l’accessibilité et l’inclusion.
– Les américains de l’AAM revendiquent, au contraire, de reconnaître et répondre à toute diversité et de créer des équipes différentes, des objectifs et stratégies différentes, des programmes différents :
« Refléter la diversité de notre patrimoine et de notre culture est un élément essentiel : les professionnels de la culture ne peuvent prétendre être véritablement indispensables à la société s’ils ne sont pas accessibles à tous. »L’Alliance des musées américains met donc l’accent sur la diversité, l’équité, l’accessibilité et l’inclusion comme prioritaires dans son plan stratégique actuel . Comme dans cette Stratégie 2022-2025.

II- QUELQUES PERSPECTIVES DU GROUPE DE TRAVAIL « DEAI »
L’HISTOIRE DU MOUVENMENT DEAI aux USA est récente : elle commence en 2014 et se formalise en 2017 : « Au printemps 2017, conformément à son plan stratégique,  l’American Alliance of Museums (AAM) a convoqué le Groupe de travail sur la diversité, l’équité, l’accessibilité et l’inclusion (DEAI). Vingt professionnels des musées, représentant une variété de disciplines, de tailles et de types d’organisations et de perspectives, se sont réunis mensuellement […]. Pendant six mois, ce groupe a examiné les caractéristiques des pratiques d’inclusion muséale efficaces et a examiné les mesures que les musées pourraient prendre pour promouvoir la DEAI non seulement sur le terrain mais qui engagerai tous les partenaires des musées..

« Nous considérons la diversité et l’inclusion comme un moteur de l’excellence institutionnelle et recherchons la diversité de la participation, de la pensée et de l’action. Notre objectif est donc que nos membres, partenaires et parties prenantes clés reflètent et adoptent ces valeurs fondamentales. »

♥ L’ AVENIR : développer la formation et les ressources !
Programmes et ressources, absolument fabuleux, tant il y a d’exemples ! Et un Centre d’Information https://www.aam-us.org/programs/information-center/
L’Alliance s’efforce pour améliorer les efforts et promouvoir la diversité et l’inclusion pour le domaine culturel, de mettre l’accent sur:
Les normes et meilleures pratiques
• Le développement professionnel
• La recherche et collecte de données
♦Elle propose aux professionnels des ressources, des études de cas et des exemples concrets de pratiques exemplaires ( diversifier les pratiques d’embauche ou celles concernant les collections et les programmes, pour être plus inclusifs et accessibles dans toutes les opérations, structures et programmations.). Elle donne aussi des exemples , comme cette exposition entièrement conçue et réalisée par les gardiens d’un musée.
En savoir plus sur le DEAI,
Avec un Rapport qui met en évidence les problèmes et les solutions pour la diversité, l’équité, l’accessibilité et l’inclusion. Il retrace aussi toute l’histoire du groupe et présente des exemples spécifiques tirés de leurs expériences collectives. Pour les musées, mais, encore une fois, les monuments ou le spectacle vivant pourraient aussi en profiter ! Lien du Rapport , à nouveau).
♥Centre d’information : ICI!  .
♥Centre de Ressources, c’est ICI!

III- D’AUTRES EXEMPLES

1) DANSER AVEC LES INDIENS au Mardi Gras : www.aam-us.org/wire/next-avenue/grooving-with-the-mardi-gras-indian
2) QUAND LES GARDIENS DU MUSÉE FONT LEUR EXPO! Les gardiens de la sécurité du MBA organiseront une exposition l’année prochaine (Musée des beaux-Arts de de Baltimore)
« Nos agents de sécurité passent plus de temps dans nos galeries et vivent parmi notre collection que tout autre membre du personnel de l’institution. Ce sont leurs points de vue, leurs idées et leurs relations avec l’art et leurs interactions quotidiennes avec nos visiteurs qui prépareront le terrain pour que Guarding the Art soit une expérience exceptionnelle ». Le Baltimore Museum of Art a annoncé cette exposition pour 2022 ,  » Guarding the Art », une  entièrement organisée par 17 membres de son équipe de sécurité. Le Lien, ICI!

3) ACCROÎTRE LES PUBLICS, avec Obtenez votre Geek ! Comment les musées peuvent organiser des conventions communautaires.

4) Cinq façons dont les musées peuvent impliquer la génération Z
Mesurer l’impact social pour un changement stratégique 
5) Tik tok  Avec une orientation stratégique, TikTok crée de nouvelles opportunités pour les institutions culturelles afin d’inspirer la pensée critique et un dialogue constructif
En septembre 2021, TikTok a dépassé le milliard d’utilisateurs, ce qui en fait l’application de médias sociaux à la croissance la plus rapide. La plateforme de partage de vidéos permet aux utilisateurs de publier des vidéos courtes, qui sont ensuite…

6-DÉCOLONISATION : Le  long chemin vers le retour à la  maison pour l’art «pillé» devient plus court
Publié le 27 avril 2022

Photo Comité Diversité (DivCom) le Diversity Professional Network (DivCom) est un domaine où un engagement actif envers la diversité et l’inclusion fait partie intégrante de l’excellence à tous les niveaux de la culture, de la pratique et des opérations muséales. Il soutient l’Alliance, les professionnels des musées émergents et actuels et l’inclusion à travers les programmes des personnes –,Autochtones, LGBTQI ; personnes ayant ayant un handicap ; Immigrant/Réfugié et/ou comme membres d’un autre groupe sous-représenté.


La Pie -Claude Monet 1868-1869 -Un tableau adulé par les jeunes peintres Manet et Whisler .Huile sur Toile. 89×130 cm.

KEN LE TOURISTE PARFAIT était tout  fait flatté de représenter la perfection de son métier: toujours prêt à partir, petit baluchon sur le dos, mais un smoking chic dans ses bagages, Ken sillonnait le monde entier non pas une fois par an, mais plus d’une fois par semaine : en un mois, les cinq continents…Barbie arriva avec sa mine des mauvais jours: « On dit que je suis difficile, mais c’est une qualité! ». Ken craignait le pire, qui arriva ! « Ken, dans D.E.A.I, tu oublies le « I », c’est cela? ». Depuis quelques semaines, Barbie Chérie fréquentaient de jeunes anarchistes qui ne l’aimait pas, lui  : Ken, à leur goût, était trop propre sur lui, grand et blanc, hum…hum…Alors elle faisait sa « pie », elle répétait tout!

Art urbain à Paris et Vive Philippe Fabry !

L’exposition « CAPITALE(S) » dresse pour la première fois en France un très riche  panorama de l’art urbain à Paris sur plus de soixante années. L’expo est gratuite mais, avant, il faut s’inscrire! Hommage aussi au musée virtuel du Street art de Philippe Fabry, excellent pour préparer l’exposition, découvrir ces formes d’art ou tout simplement rêver, prendre du plaisir à découvrir et  regarder!

I- L’ART URBAIN, UNE TRÈS BELLE EXPOSITION, s’est ouverte à Paris, si vous profitez des vacances pour faire un petit tour dans la capitale. Les œuvres sont exposées dans l’hôtel de Ville, depuis le 15 octobre 2022 et jusqu’au 11 février 2023 ! Plus de plus de 70 street-artistes de renom: Miss Tic, Bando, Futura, André, Banksy, Invader… et d’autres moins célèbres (Voir la liste dans notre « Pour en savoir plus ci-dessous).
UNE EXPO GRATUITE ! De plus, l’expo est gratuite « pour rendre hommage à cet art populaire, accessible et offert à tous ». Les objectifs sont simples : faire une petite place à cet art, contemporain, des arts dans l’espace public ! Ce sont autant d’artistes qui doivent être contents d’avoir été choisis, mais aussi, à mon avis, cela rajeunira les visiteurs, d’une part, et encouragera les jeunes artistes, car l’art « ancien « a trop souvent une place prépondérante dans les programmes d’expositions.
Pour ceux qui ne connaissent pas, une partie introductive explique d’où vient le street art parisien, quels sont ses techniques, ses « messages ».
♦Je ne peux que sourire en me souvenant de la première grande expo que j’avais organisée avec l’accord de Jack Lang quand j’étais au ministère, en 1991. La première réunion où j’avais été convoquée, deux jours après l’inauguration, s’était tenue….au Commissariat de Police car des jeunes avaient tagué, dans la nuit, une station de métro : « Alors, on fait comment, chère Madame, si vous encouragez ça? »
Aujourd’hui toute cette ambiance a changé et le Street art a fait son nid ! La revue Sortir à Paris salue le souhait de la ville de «montrer que les œuvres des street-artistes méritent leur place dans les musées. Pour cette exposition, les artistes ont dû relever des défis, repousser les limites et possible l’impossible ». Un avant-goût de la visite sur la très courte vidéo ci-dessous.

 

Collector! Visite culturelle et numérique! (TIC, à l'époque :-))))>.II- HONNEUR À PHILIPPE FABRY ! Les expositions, c’est bien, mais j’aimerais vous présenter le plus grand musée en ligne, celui de mon ami Philippe Fabry, qui m’encouragea et aida à écrire ce petit blog !
Philippe est non seulement une personne adorable, drôle et généreuse, mais il a aussi la chance de disposer d’un cerveau de surdoué, ce qui fait de lui un OVNI ; en effet, il réussit à travailler dans le Tourisme (Agence ATOUT France) où il fut le pionnier pour le Numérique et ses filières, il y a plus de dix ans. Et Philippe est aussi un vrai passionné de culture ! Cet ouvrage (photo ci-contre), Visite Culturelle et TIC, en 2009, fut très longtemps la « bible » des pros qui s’y mettaient, peu à peu. Voilà pourquoi je le conserve précieusement. Mais son grand œuvre, c’est ce musée du Street art en ligne qu’il a construit pendant ses moments de loisirs et qui est devenu essentiel, incontournable!
LE MUSÉE DE STREET ART DE PHILIPPE EST A CETTE ADRESSE : www.streetarteverywhere.fr/author/philippe/page/32/ Sur Pinterest vous retrouverez aussi son travail
et sa collection qui comprend des milliers d’œuvres, patiemment collectées, photographiées, inventoriées et documentées. Un bonheur absolu ! Pour préparer la visite de cette exposition parisienne ou la remplacer si vous n’y allez pas, rien de mieux !
♥ Merci, Cher Philippe, avec une tendre bise !

VIDÉO DE PRÉSENTATION DE L’EXPOSITION Durée : O :57 minutes

ARTISTES PRÉSENTS DANS L’EXPOSITION :
Villeglé, Zlotykamien, Ernest Pignon-Ernest, Surface Active, Captain Fluo, Edmond Marie Rouffet, Blek le Rat, Miss.Tic, Vive La Peinture, Speedy Graphito, Jean Faucheur, Mesnager, Mosko, Jef Aérosol, Bando, Ash, Jay0ne, SKKI, Keith, Haring, Mambo, Nasty, Slice, Psyckoze, Lokiss, Shoe, Futura, A-One, Rammellzee, Jon0ne, André, Zevs, Dize, Invader, Shepard Fairey, JR, Vhils, Swoon, Banksy, C215, L’Atlas, YZ, Seth, Tarek Benaoum, El Seed, Ludo, Rero, Dran, O’Clock, Tanc, Lek, Sowat, Cristobal Diaz, Philippe Baudelocque, Levalet, Madame, Kashink, Vision, Pest, Greky, Sébastien Preschoux, Romain Froquet, Kraken, 9eme Concept, Les Francs Colleurs.

POUR EN SAVOIR PLUS!
Lien de l’expo, et s’inscrire ! C’est ici !( au cas où:  www.paris.fr/evenements/capitale-s-60-ans-d-art-urbain-a-paris-25905).
♦AVEC L’EXPO : des expériences immersives et des dispositifs digitaux ludiques, comme La GRAFF BOX de Cristobal Diaz ; Trois artistes urbains s’emparent du digital. Kashink, Kraken et Madame ont créé 3 œuvres entièrement virtuelles, cachées dans une pièce secrète de l’exposition : « Le cinquième mur » ;enfin une chasse aux indices en « Réalité Augmentée » pour trouver la pièce secrète, grâce à des QR codes à scanner sous les œuvres. Le dispositif de GRAFFITI DIGITAL Picturae pour vous exercer, qui est une une bombe numérique pour créer ce que vous voulez, avec un large choix de fonds, couleurs, taille de traits, etc…A voir ici : https://www.paris.fr/evenements/capitale-s-60-ans-d-art-urbain-a-paris-25905
Une large programmation hors les murs, avec :
• De nouvelles fresques réalisées au Pavillon Carré de Baudouin et dans plusieurs arrondissements parisiens et une exposition sur les grilles de l’Hôtel de Ville, avec, aussi, des animations autour de l’art urbain dans les bibliothèques et médiathèques de la Ville. Des visites et ateliers pour petits et grands, en particulier avec le Musée en herbe .
Un cycle de conférences animées par des artistes et des professionnels de l’art urbain et projections de films et documentaires incontournable dans l’auditorium de l’Hôtel de Ville

♦L’article de Sortir à Paris, c’est ici :

♦RENSEIGNEMENTS PRATIQUES  / l’expo est de l’Hôtel de Ville de Paris, Salle Saint-Jean
5 rue de Lobau, Paris 4e
Commissariat : Magda Danysz, Elise Herszkowicz, Nicolas Laugero Lasserre et Marko93
Dates et horaires : du samedi 15 octobre 2022 au samedi 11 février 2023. Le jeudi de 10 h à 21 h et du lundi au mercredi et le vendredi et samedi de 10 h à 18 h 30
Gratuit mais réservation obligatoire Ouverture des réservations le 1er octobre. Exposition fermée les jours fériés. Uniquement sur réservation

Photos : l’art dans l’espace public dépasse les peintures sur les murs, ce sont souvent des bancs, trottoirs, chaussée ou escaliers ! Des bancs publics en forme de livre à Bourgas en Bulgarie

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KEN LE TOURISTE PARFAIT  était avant tout, comme nous le vérifions chaque semaine, un passionné de Barbie Chérie et de son Job,  où il était devenu le prince du marketing, des data  et de la commercialisation des offres. Mais là, aujourd’hui, il avait un petit problème.  Il se dirigea donc Barbie : « Dis-moi, tu CROIS que je vais attirer des milliardaires, avec « CE »  forfait Street art à Paris? »  Barbie haussa les épaules… Il n’aurait jamais dû poser lui poser une  question aussi sotte! Sa femme était si précieuse, si cultivée! Mais Ken était un peu jaloux de ce « Philippe », un français qui l’influençait peut-être trop…