La subvention à Johnny !

turner-for-ever1Le spectacle de Johnny pour le 14 juillet a Paris a donc été financé par le ministère de la culture, directo ! A quel titre ? Monument en péril ? Jeune artiste ? Aide à la diffusion d’un artiste peu connu ?  Nouvelle compagnie à encourager ?Mais non , dit le Président, c’est  pour que l’Etat encourage Un grand spectacle populaire gratuit avec un chanteur populaire! Eh bien  je n’y crois pas. Aucun spectacle n’est gratuit. Il faut bien que quelqu’un paye l’artiste, les musiciens, la location du matériel, les techniciens, la sécurité et le décor…Et pour les chanteurs  populaires, on n’a jamais vu que le prix du billet ait empêché leurs fans d’aller voir leurs idoles. Ja-mais ! 
Ne pas associer le Maire de Paris était aussi un peu cavalier, car l’évènement avait lieu sur ses terres, et l’Etat, sauf cas de force majeure, ne doit rien faire qui puisse chagriner les élus sur leurs territoires.

Ken et Turner…

1 – Deux millions d’euros pour Johnny ? Que vont penser, en ces temps difficiles de crise, les  participants du Festival d’Avignon, les artistes, techniciens du spectacle, intermittents, jeunes troupes qui crient misère et hurlent au désengagement de l’Etat ?

Un million neuf cent mille euros prélevés sur nos impôts pour aider Johhny ? Plus ? Moins ? Combien, exactement ? Sur quelles actions, précisément ? Avec ou sans le décompte du travail des agents du service public qui  ont été affectés à cette tâche ? Et pourquoi n’est-ce  pas la Com du Président qui a financé cet évènement,  si le Président voulait à tout prix être le co-auteur du projet, avec Johnny? Et en plus, Johnny ne paie même pas ses impôts en France…Les questions et appréciations fusent sur les blogs ce matin… Sauf une : mais comment ont-ils fait pour ce spectacle – et les précédents- pour mobiliser les crédits publics de l’Etat ? Affaire sensible …Dossier réservé…Signalé ? Affaire d’Etat? Domaine perso du Prince? Certes, mais qu’ont-ils inventé, dans les Cabinets des ministères, pour  pouvoir verser tant d’argent ? Ou , plutôt qu’ « inventé », qu’ont –ils « mobilisé » comme procédure et comme crédits, déjà largement dépensés et affectés en ces graves périodes de pénurie et de disette budgétaires, pour affecter cette somme à un grand show populaire  ? 

2 – Avec le théâtre, même difficile, toujours penser à un  feu d’artifice! 
Enfin  je vous conseillerais bien, aussi,  de faire un feu d’artifice à chacun de vos spectacles programmés ( Evènementiel, pour les pros du Tourisme).Car ce matin, je me suis régalée de statistiques de fréquentation  en écoutant la radio:  600 000 personnes pour Johnny, disait une radio ! Un million disait la seconde…En ajoutant toujours, cependant  «  Pour Johnny et pour le feu d’artifice de la Tour Eiffel »…Ah bon ???? C’est l’histoire du moine qui prie en fumant et qui mange en priant ? Combien pour Johnny et combien pour la Tour Eiffel ? C’est in-comp-table, évidemment…Puisque c’était gratuit, pas de billets! Qui et comment a-t-on compté, d’ailleurs, hier soir, à Paris?  
Conclusion : il faut vraiment revoir toutes les procédures et toutes les commissions de la Culture, de son ministère:

– Plutôt que les mille et une  commissions pour que tout artiste puisse avoir  sa chance lors d’achat d’œuvres d’art; plutôt que  les circulaires, règlements,  formulaires conditions à remplir pour… avoir trois francs six sous ou davantage de l’Etat, pour  être « éligible », comme on dit dans l’administration, et pour garantir un égal accès pour chacun aux subsides du secteur public,  ne perdons plus de temps!Soyons pragmatiques, envoyons nos demandes au Président, directement, pour avoir notre réponse directement, et si possible notre subvention, directement  elle aussi !

Ajoutons aussi à la RGPP, révision générale des politiques publiques,  une forte critique des processus de choix actuels, trop contraignants, vieillots, qui ne garantissent que peu l’impartialité de l’Etat, son rôle de régulateur et de contrôle, garde-fou des abus en tous genres, bref, tout ce qui fait, en France, que grâce à son administration chaque sou du contribuable est bien placé,  là où il faut !
3 – Le feu d’artifice pour les 120 ans de la Tour Eiffel
Ce feu d’artifice est aussi exemplaire, et dommage que l’on n’en parle pas davantage, car l’affaire Johnny fait écran

Voilà : tous les élus de France veulent leur feu d’artifice, car, c’est vrai, nous adorons – nos enfants adorent aussi – la lumière, la fête, même à date fixe, car c’est magique ! Mais voilà, en France, en particulier, nous avons des choses assez vieillotes, des feux type « Ruggieri », avec la belle rose  et plock ! La rouge et flack !  et les petites fusées vertes et  pchouissss… ! Je passe sur l’Adagio d’Albinoni. Comme on se croit toujours les meilleurs,  on ne sait pas qu’un feu d’artifice, aujourd’hui, ça peut être tout à fait autre chose…Comme celui d’hier sur la Tour Eiffel :  une écriture de lumière dans le ciel, des pluies  blanches, une cohérence, une poésie, un truc à vous tirer des larmes sans les godillots du bing bang, tradi des Pam ! et des Flock

B.Delanoë, et d’ailleurs J.J Aillagon, à Versailles, ont  fait la même chose : savoir utiliser, aujourd’hui, les meilleurs talents, ceux de ces feux d’artifices réinventés, magnifiques d’innovation et tout aussi spectaculaires que les précédents !
Et que l’on ne me dise pas «  Oh, t’es jamais contente…Tu râles tout le temps ! »  ou bien « Mais les gens aiment les feux tradis ! «  Eh bien non, quand il y a mieux, on fait mieux, voilà ! Les espagnols ( Ah ! le Festival des feux d’artifice de San Sebastian!), les monégasques, pas tout à fait français, d’autres pays savent utiliser ces nouvelles formes de feux d’artifices et sont passés de la marine à voile à autre chose. Et « les gens », comme on  les appelle, aiment aussi ce qui est mieux, si on leur permet de le connaître. C’est sûr, ils ne vont rien demander, et ne bouderont pas leur plaisir à un feu tradi, mais pourquoi les priver de nouveauté, réelle,  et de plaisir? Pourquoi les maintenir au moyen-âge des feux d’artifice quand ceux-ci ont complètement changé, chargés de sens, de rythme, d’images complètement et incroyablement nouvelles pour nous étonner et fabriquer des souvenirs aux enfants ? 
4 – KEN, le Roi de l’Evènementiel ! A Love Parcours ECA2!
Ken, toujours parfait en tout, en tourisme et en culture, en Affaires et en Love, continue de consommer en vacances…Des Suites d’hôtel  à 5000 euros/nuit, un panier moyen à deux fois plus…Pour se cultiver,  il  FAIT les expos, les festivals, avec ou sans Barbie. Ca fait partie de son standing,  et, vous l’avez vu dans nos derniers billets, Ken commence à se prendre au jeu. C’est simple, il a compris, enfin, qu’il avait le droit de  ne pas tout aimer dans une exposition, qu’il devait trouver tout seul les objectifs d’un musée (9 fois sur dix, à l’entrée, on ne vous les donne pas, ça fait partie du code, vous ne savez déjà pas très bien ce que vous allez voir, mais pourquoi au juste vous êtes là, quels sont les buts de ce lieu, de ce que l’on va vous montrer)! Bref, Ken commence à bien se débrouiller et va vous épater! Découvrez son circuit Jet Set de l’été !

A Love Parcours ECA2! Ken est un fou d’évènementiel, et a inventé une nouvelle forme de tourisme culturel : assister à tous les spectacles de l’Agence de Monsieur Pépin, ECA2. Comme il n’y en n’a pratiquement pas en France ( qui préfère les feux d’artifices tradis, on l’a vu…), parce que ECA2, faute de demandes dans notre pays, travaille surtout à l’étranger,  Ken fait un super circuit touristique et culturel, cet été,  à la pousuite des spectacles hallucinants de ECA2.Il va des Emirates, aux J.O s’il y en a,   au mariage de la dernière Princesse du Monde ou  aux soirées branchées de la côte ouest des States.  Ou encore au Japon,   pour se régaler  d’ECA2! Je vous donne le lien, pour que vous partagiez son plaisir : www.eca2.fr et garde pour moi les « photos volées  » de Ken à ces soirées. Hé…Hé…

Vacances et culture, comment  choisir ce que l’on va voir?

Ken a  ainsi résolu le problème du choix, en faisant un Love Parcours ECA2.  Le choix à la question, très simple :  je fais quoi, en culture, cet été , si j’ai du temps?

Il lit la presse : 200 trucs à faire par département, en France! Plus de 600 trucs à faire ou à voir, à écouter, en Région! Ken ne fait pas comme vous et moi , il ne cherche pas les infos pendant des plombes. Il envoie son attaché de presse dans un Office de Tourisme : 45 offres par ville ou campagne, pas moins, non plus, à ajouter aux 27 dépliants et papiers divers remis gracieusement sur le sujet! 
Car « hiérarchiser » est une chose difficile. Un des rares points communs entre la Culture et le Tourisme, c’est l’absence de hiérarchie de l’offre lorsque vous posez une question à un Institutionnel (Office ou Comité du Tourisme). On ne vous dit jamais, ou très très rarement « Que voulez-vous comme hôtel, du calme ? De l’innovation ? Des surprises ? Une jolie vue ? Près de l’eau ? » On vous donne toute la liste des 3 étoiles, par prix ou par situation, à vous de vous débrouiller…

Pour la culture, c’est pareilTout est bien, tout est « à voir »! On vous donnera, si on en dispose,  toute l’info sur  les églises romanes, sans vous signaler celle qui est en meilleur état de conservation, a un très joli cimetière et un jardin ravissant autour…Et on ne vous dira rien des inconvénients de  celle qui n’est pas terrible terrible, pour que vous l’évitiez! Et  que vous choisissiez  plutôt la première, car vous n’avez pas toute la vie pour faire le parcours .  
L’offre est à égalité. C’est navrant. Car tout ne se vaut pas, hé non…Même si les OT ne veulent blesser personne ( les élus des communes, les intercommunalités…)  il vaudrait peut-être mieux qu’ils  hiérarchisent leur offre selon votre caractère et vos envies ( en gros…) plutôt que de vous donner cent adresses, qui aboutiront inéluctablement à cette paralysie qu’est l’embarras du choix.
Grâce aux blogs, à Internet et aux « retours»  d’expérience des voyageurs, ça évolue, heureusement… Parce que lire tous les guides en papier qui « choisissent », eux, – merci au passage au  pionnier du choix, le Routard! – c’est cher et c’est trop long ! 
Entrer dans une librairie pour  choisir son livre de vacances!
Voici, pour illustrer ce principe de non-hiérarchisation de l’offre, de non-choix, de la part de ceux qui en savent un peu plus que vous, en principe. Allez voir   le dessin des Indégivrables, sur  www.indegivrable.com, site auquel vous devez vous abonner pour rire tous les matins, si ce n’est déjà fait. Cette semaine  un dessin sur votre accueil, dans les librairies, quand vous cherchez Quoi lire en vacances ? On vous montre cent ouvrages sur des présentoirs: « Tout est là, voyez vous-même! Nous avons un beau choix cet été 2009! »
 

Légende de la photo de Ken : Ken devant un tableau de Turner, le peintre anglais. Il adore! C’est comme un feu d’artifice!Ici, le tableau « L’incendie des maisons du Parlement » , peint à Londres mais exposé au  Cleveland Museum of Art (USA). Quelques peintre impressionnsites, dont  Pissaro et  Monet, avaient vu le travail de Turner(1775-1851) lorsqu’ils s’étaient  réfugiés à Londres en 1870,  et s’en inspirèrent.

La politique culturelle en France

En vacances, lire...La politique culturelle en France, c’est….
1 – Un ouvrage passionnant, et qui périme tous les autres sur ce sujet, soit plusieurs centaines, écrits avant lui.
Pourquoi ? Parce que, tout en expliquant l’histoire et la genèse de la politique culturelle en France, son organisation actuelle,  il apporte aussi, en 252 pages, des solutions remarquablement argumentées  et chiffrées, à un ensemble de questions comme :
– La démocratisation de la culture (Où en sommes-nous ? Quels sont les résultats ?)
– La mise en patrimoine : état actuel, protection du patrimoine, valorisation, enjeux.
– La contribution de la culture à l’attractivité territoriale
– Le patrimoine immatériel, son périmètre, son avenir
D’autres approches et focus concernent les jeunes et la culture, le cinéma et l’audiovisuel, la médiation culturelle ou encore la question, topurs très mal posée – tu préfères ton papa ou ta maman? – de la culture qui serait, avec notre façon bien de chez nous de présenter le problème,  antinomique aux loisirs, au divertissement, au plaisir.
  2 – Des conclusions qui comportent des solutions !
Mais l’approche « économique » des auteurs, qu’ils présentent dans leur introduction comme un choix, est davantage que cela. En fait les auteurs sont modestes, ils auraient dû écrire qu’ils connaissaient aussi  parfaitement et utilisaient les approches des journalistes, des professionnels de la culture, des politiques, des sociologues, des historiens…Et qu’ils faisaient tout cela avec un prisme sans complaisance, celui des résultats, des bénéfices de la culture pour les citoyens. En relevant les qualités et les défauts de l’organisation, et surtout en proposant des solutions pour l’avenir.
3 – Les nouvelles donnes
Quelle politique culturelle pour aujourd’hui et demain?
Dans le dernier chapitre (8) sont explorées des ouvertures très concrètes, dont voici quelques exemples. Après avoir souligné que la définition du champ de la politique culturelle était de plus en plus déphasée par rapport aux transformations de la société, l’ouvrage en analyse les causes. Entre autres :
Les TIC ne sont pas un gadget ou un truc en plus !
 « La numérisation change radicalement les conditions d’exercice et de réalisation des activités culturelles, dépassant le débat sur les opportunités créés par la vente à distance ou la nécessité de nouveaux modèles d’affaires. L’espace de consommation en est changé et, de public, il devient de plus en plus privé. L’espace de production est, lui aussi, modifié du fait de la présence, voire de la participation des usagers au travail artistique. ». (p.255)
L’Etat et le ministère devraient tout revoir, et, enfin,  devenir modestes
En fait, la difficulté vient de ce que l’Etat sait difficilement agir autrement qu’en dictant sa volonté et en considérant qu’il est un partenaire au dessus de tous les autres.
Reconnaître à l’Etat une fonction normative[…] ne signifie pas qu’il doive bénéficier de prérogatives exorbitantes qui lui permettent, par exemple, d’imposer de très nombreuses conditionnalités et de les gérer comme il l’entend, ce qui débouche sur tout, sauf un partenariat.(p.270)
4 – Le champ des objectifs
[…] ..il reste assez surprenant de constater que la culture soit  toujours considérée comme la consommation possible des ménages, mais jamais comme celle […] des entreprises non-culturelles. Ainsi le ministère de la culture a abandonné a à celui des Finances le soin d’arbitrer les dépenses fiscales, […] et çà celui de l’artisanat et des PME la responsabilité des métiers d’art. Malgré la RGPP qui l’invitait à agir dans ce sens, le ministère de la culture continue de  se crisper sur un organigramme qui cantonne ses responsabilités autour des seuls agents définis à priori comme culturels. Dans ces conditions son action ne peut mobiliser les potentiels de la créativité économique et sociale, et le drapeau de la création qu’il déploie est quelque peu figé » (p.268).
Des propositions réalistes  
  Créer des districts culturels, dans chaque région, et une agence au niveau national, comme le font d’autres secteurs d’activité ; développer les EPCC ; responsabiliser les acteurs…Les solutions proposées sont très réalistes et correspondent à ce renouvellement qui a trop tardé. Du coup, personne n’est content : ni les acteurs, élus, professionnels, ni les usagers, dont la fréquentation, sur le territoire, baisse, hormis quelques pour blockbusters formidables et de rares expériences innovantes. Et, pourrait-on ajouter, mettre plus de moyens au service d’un système d’organisation aussi faible en résultats, en faisant l’économie d’un bonne analyse, de nouvelles propositions, serait assez bête, il est vrai !

Les référence de cet ouvrage réellement incontournable : La politique culturellle en France Xavier Greffe et Syklvie Pfliegler- La docume,ntation française, 2009 19,50F, soit même pas lez prix d’un repas au resto, , alors que vous êtes au régime, alors…
5 – Bonnes Pratiques en Suisse !
Toujours regarder la concurrence, et s’en inspirer, une vraie bonne idée ! Aujourd’hui, direction la Suisse, pour ses musées :
Parmi les 72 « perles rares » de l’été que Suisse Tourisme a recherchées, six sont des offres muséales. À Bâle, Brienz, Gletterens, Grandson et Poschiavo, les visiteurs peuvent profiter d’animations culturelles hors du commun. Leurs organisateurs profitent de la promotion internationale de Suisse Tourisme.
http://www.myswitzerland.com/fr.cfm/home/sommerferien/offer-Activities_Excursions-Perls-list-1.html
Les Suisses avaient déjà retenu toute notre attention car, pour la Journée internationale des Musées, en mai, leur programmation était tout ce que l’on aime : pas d’érudition, pas l’ »école au musée », mais des réponses à ces deux conditions de la visite : y prendre du plaisir et en sortir plus riche de souvenirs, d’idées, pour interpréter le monde !
http://www.museums.ch/fileadmin/museums/Newsletter/F_3-09_Lettre_ICOM_AMS.pdf
> Programme sur www.journeedesmusees.ch, www.museumstag.ch ou www.giornatadeimusei.ch
5 – KEN, enfin en vacances !Ken à La Réunion, avant Vegas...
Ken, touriste absolument parfait, a réservé pour quelques jours de fun un petit hôtel à Las Vegas, et une chambre de style Barbie ! Nous vous présentons le Spa, la déco de la chambre, les prix, si vous voulez le rejoindre pour faire la causette. Nous remercions les internautes qui nous ont envoyé ce tuyau, sans les citer, ils pourraient avoir des problèmes avec leur hiérarchie. 
Des murs rose bonbon, une chaise faite d’un corset lacé, un miroir confectionné à partir de 65 poupées à la crinière blonde et à la poitrine surdimensionnée…
Bienvenue dans la nouvelle suite Barbie de l’hôtel Palms, à Las Vegas! La suite, gigantesque avec ses 67 mètres carrés, peut accueillir jusqu’à 50 personnes et comprend un immense jacuzzi et un foyer.
Prix pour se propulser dans cet univers de sucre glacé: entre 3000 et 4000 $ la nuit.
Faites vite: la suite ne sera disponible que jusqu’en juin 2010.
http://www.palms.com

Frédéric Mitterrand et Xavier Greffe

Ken et le Tour de France!

Ken et le Tour de France!

Chic, du neuf! Frédéric Mitterrand  comme nouveau chef  de la Culture au gouvernenent ! Comme nous avons toutes les audaces, nous nous permettons de jouer à Madame la Fée et lui ferons trois souhaits, pas un de plus!

Voici nos conseils avisés à la question que se pose tout ministre débutant : par où commencer ?
I – Par nous tenir au courant, de ce qui se passe, se trame, où nous en sommes, pour le Patrimoine, le spectacle vivant ou les politiques culturelles en France. Et sur le site officiel du ministère de la culture, ce sera plus simple pour tout le monde, merci par avance !
Car de plus en plus il y a comme une forme de parcours du combattant pour avoir de l’info.
Jugez donc : toutes les décisions, du Parlement depuis l’automne,  ont été insérées  dans des lois ne la concernant pas directement! Un peu « cavalier », comme on dit au Parlement :
– Les dernières décisions pour l’archéologie ? A l’automne, dans un débat au sénat sur …le Logement social
– Les dernières décisions sur l’augmentation budgétaire des crédits pour le Patrimoine (Liste des monuments, en particulier) ? Dans le Plan de Relance !
– Les dernières décisions sur les pouvoirs des ABF, ( Architectes des Bâtiments de France) pour la protection des MH, monuments historiques? Dans la mise en œuvre du Grenelle de l’Environnement, lors de la discussion, en deuxième lecture, du projet de loi !
– Les projets pour le spectacle vivant ? Dans le débat sur la RGPP, révision générale des politiques publiques…
Bref, Seule la Loi HADOPI a été mise en tête d’affiche par la Presse, comme pour nous mobiliser ailleurs que ce sur quoi nous pouvons peser sur le territoire. Comme pour amuser les enfants que nous sommes et jouer à «  Je suis « Pour ! » ou « Je suis  contre ! », ce qui est tout de même un exercice assez vain pour un domaine intergalactique comme l’est la présence des œuvres sur Internet. Lire la suite