Pour une nouvelle gouvernance culturelle !

Ken à la dernière vente d'une sculpture de Calder

Voilà qui est réjouissant, une excellente nouvelle de la Culture, qui nous attendait ce matin sur notre messagerie ! François Deschamps est le Président de Culture et départements, membre du CLIDAC, l’association des Directeurs des affaires culturelles.
Et chaque semaine, il nous régale avec l’excellente Newsletter, Lettre d’information sur la Culture du Groupe Territorial. Ce groupe a, en particulier pour le secteur culturel, les meilleures  publications qui existent en France.
Bref, notre François Deschamp est un homme perclus de travail, comme tous les DAC, et fait en général de son mieux, en plus,  pour nous tenir au courant de ce qui se passe réellement d’important dans la sphère de la culture du secteur public.
1 – Ce matin, il fait aussi un coming out qui nous plait bien, celui d’un professionnel qui dit « pouce », en quelque sorte, arrêtons de nous lamenter, de nous pleurer dessus,  passons aux choses sérieuses ! Extraits de l’article, que nous joignons in extenso à la fin de ce billet  :
[…]
Si l’émotion qui se manifeste au sein du monde de la culture est légitime, on ne peut s’en contenter
2 – La culture « stagne », certes, mais alors, que doivent faire les professionnels ? Demander des sous ? Des postes ? Il y a mieux à faire :
[…]les professionnels doivent être force de proposition pour redéfinir le sens et les finalités d’un service public de la culture indispensable dans une société disloquée par les particularismes et le repli sur soi, et rechercher ensemble les modalités de développement d’une action culturelle diverse, ouverte, innovante.
3 –
Nous sommes empêtrés aussi, dans cette répartition des compétences qui s’éternise, réforme territoriale oblige. Et nous savons bien, aussi, que le Gouvernement ne prendra jamais la responsabilité de trancher et de supprimer la compétence culture aux collectivités territoriales. Il laissera l’impopularité de la décision aux départements –ou aux régions les moins riches – pauvre Picardie ! –  décision qui fera des ravages, car il faudra  trancher en supprimant tel ou tel secteur de ses compétences culturelles.Ou telle subvention à un équipement, telle procédure pour la politique de la ville, etc… Alors, plutôt que de crier « Résistance ! » ou encore d’appeler à signer des appels,  Culture en danger !,  qui ne changent rien au paysage, avouons-le nous aussi, François Deschamps propose mieux, ce matin : 
[…]Comment travaille-t-on avec d’autres secteurs de l’action publique, comment invente-t-on des modalités de travail nouvelles avec les forces économiques, comment associe-t-on les habitants à la vie culturelle, comment se nourrit-on de l’expérience de nos voisins européens, comment prend-on en compte la révolution numérique qui a boosté les pratiques artistiques en amateur ?
L’État, autant que les élus, a besoin d’être nourri de ces réflexions[…]
Voilà une très belle déclaration, la plus belle de l’année, un désir d’action et de réflexion que nous saluons.
Nous avions fait un billet à la nomination du nouveau ministre, en déplorant qu’il n’ait aucun souffle, aucune proposition de force, tous domaines confondus. Et qu’il trouve important, dans la presse ou en interviews filmés,  ( il adore ça !), d’évoquer la multiplicité de ses chantiers plutôt que de donner un sens à son action et à celle de ses ouailles. Et l’occasion était en or, d’accompagner pour son ministère, la RGPP d’une telle réflexion. Réduire un départ sur deux ? Mais pour quoi faire ? Et de ne pas toujours demander aux collectivités de se serrer la ceinture, mais de revoir, avec la crise et pour préparer l’avenir, ses missions, aussi. Ce ministère que nous connaissons par cœur et qui est rempli de doublons, de milliers de petits dossiers mais aussi grosses procédures rarement évaluées, même avant la RGPP, ou d’agents qui font cela parce qu’ils savent le faire, sans obligation de s’interroger :  cela remplit-il  ou non une mission de service public réellement importante?
Mais d’autres chantiers que celui de l’Etat sont plus importants :
– Revoir les modèles économiques, chercher d’autres sources de financement, créer des fonds, inventer de nouvelles stratégies de développemnt territorial, et avec la culture!
– Revoir sérieusement les périmètres de l’action culturelle : avons-nous des ambitions comme les Creative Cities ? Jouons-nous encore dans la cour des grands? Nos nouvelles agglos, métropoles,  ont-elles inventé un nouveau mode de penser la culture ? Que font et feront les départements, en ce cas ?Les régions, petites dernières obligées de prendre les compétences qui restaient, ont-elles réussi, pour les TIC ?
– Comment aussi changer de point de vue, mieux mobiliser les énergies des  jeunes élus et professionnels? Changer de point de vue en se débarassant des vieux slogans, de vulgates intagibles, d’exceptions inadmissibles…Le Tourisme Culturel est tout à fait formidable, pour ça, d’ailleurs et au passage : face à  face avec un monde d’entreprises, face à face avec le secteur privé qui gouverne le Tourisme et ses centaines de filières, comment faire pour travailler ensemble?   Changer de point de vue, enfin,  car si Malraux avait le sien, remarquable et qui correspondait très bien à son époque, il faut convenir que tout va changer très vite, aujourd’hui, dans le monde. Soyons-en !
Et nous souhaitons un grand courage à François Deschamps, car nous le savons, les notions d’efficience, de partenariats innovants, et  même cette courageuse posture de décider de ne plus se lamenter en permanence, mais de passer à l’action de façon positive, hum ! Cela risque  encore être mal vu…

 

KEN ET SON AMI FRANCOIS à la réunion des DAC de Toulouse. Mais que faisait Ken à la réu des DAC, me direz-vous? Eh bien Ken, notre  Touriste Parfait, voulait parler à des élus français, car Barbie avait organisé un diner avec le préfet de la Région pour l’héliport qu’elle voulait créer à côté de la piscine, et même qu’on lui faisait mille misères, disait -elle . Comme il ne comprenait rien, mais vraiment rien aux relations, en France, entre l’Etat et les collectivités, qui refusaient carrément l’héliport, il avait fait un saut  à cette réunion. Pragmatique, comme toujours. Et il avait hélé Deschamps ( notre photo), à sa tribune. Qui lui avait si bien expliqué qu’il l’aurait embrassé! Il lui avait juste promis, pour le remercier,  de créer un Fan Club François Deschamps  aux Etats-Unis. Au cas où il en aurait besoin, un de ces 4, en France.D’ailleurs, pensait Ken,  il l’inviterait à l’inauguration de leur  héliport. Car François   était très « cute »,  comme disait toujours Barbie Chérie…Elle l’adorerait! 

KEN et CALDER : le Calder que Ken a acheté est un magnifique mobile , 2 287 000 euros frais inclus, bien au delà de l’estimation initiale ( entre 500 000 et 800 000 euros). Mais il préférait acheter l’artiste américain en Europe, en France, il y avait moins d’acheteurs. …Une très bonne affaire!  

TOUT l’article de François Deschamps, Président de Culture & Départements, membre du CLIDAC
fr.deschamps@free.fr
Franchement, à quoi bon se battre, ne vaudrait-il pas mieux changer de secteur ? Il est vrai que beaucoup de signaux sont au rouge. Au niveau de l’Europe, la règle générale reste la prohibition des aides publiques, la culture ne bénéficiant que de dérogations qui sont prorogées : un sursis en quelque sorte. 
La culture stagne
En France, le budget du ministère de la Culture stagne. Plus grave, il se recentre sur les grandes institutions labellisées, renvoyant sur les collectivités la question des structures moins importantes et généralement éloignées des métropoles. Ce ministère se cherche une boussole, notamment pour (re) trouver un mode de partenariat avec les collectivités « non uniformisant », adapté aux spécificités des territoires (banlieues, rural…).
De leur côté, les collectivités, qui furent longtemps en pointe, n’en mènent pas large aujourd’hui, notamment les départements. La situation économique, la réforme fiscale, l’étranglement financier programmé se conjuguent à la crainte d’une réforme territoriale qui doit redéfinir les compétences et les cofinancements. D’ores et déjà, les compétences dites « facultatives » portent le chapeau bien que leur diminution même brutale ne puisse suffire à régler les difficultés. Arrêtons de dire facultatif pour des missions qui ne sont obligatoires pour quiconque, au risque de ne plus voir personne soutenir le spectacle vivant, les arts visuels ou encore l’éducation artistique… 
Pour une nouvelle gouvernance culturelle
Pour autant, si l’émotion qui se manifeste au sein du monde de la culture est légitime, on ne peut s’en contenter. D’une part parce que les populations, en temps de crise, expriment encore plus leur désir de culture et d’échange, ce qui est réconfortant et doit inciter à ne pas laisser s’affadir nos politiques publiques. D’autre part parce que les professionnels doivent être force de proposition pour redéfinir le sens et les finalités d’un service public de la culture indispensable dans une société disloquée par les particularismes et le repli sur soi, et rechercher ensemble les modalités de développement d’une action culturelle diverse, ouverte, innovante.
Quelle nouvelle gouvernance culturelle entre régions et départements ou entre villes-centre et leur intercommunalité, et quel nouveau partenariat avec l’État ? À cet égard, le rapport que doit remettre sur cette question Jérôme Bouët au ministre de la Culture fin septembre peut constituer un espace permettant d’exprimer deux ou trois choses importantes résultant de « l’intelligence territoriale ».
Comment travaille-t-on avec d’autres secteurs de l’action publique, comment invente-t-on des modalités de travail nouvelles avec les forces économiques, comment associe-t-on les habitants à la vie culturelle, comment se nourrit-on de l’expérience de nos voisins européens, comment prend-on en compte la révolution numérique qui a boosté les pratiques artistiques en amateur ?
L’État, autant que les élus, a besoin d’être nourri de ces réflexions, que le Comité de liaison des directeurs d’affaires culturelles (CLIDAC) avait mises à l’ordre du jour des 2es Assises des DAC à Toulouse : 400 d’entre eux se sont dits bien déterminés à jouer ce rôle d’aiguillon !

La modernisation de l’hôtellerie française en marche!

Ken et le papa de l'iPad, le Nouveau Gutenberg.  MODERNISATION DE L’ HOTELLERIE
  Ce titre ne vous intéresse pas? Etes-vous monomaniaque Culture ?  Vous trouvez que voir de près ce qui se passe dans l’hôtellerie, ma foi, il ne faut pas exagérer, « z’avez assez à faire comme ça! »  ? Liberté chérie, mais alors après,  n’allez pas vous plaindre que vos fréquentations sont en baisse, que le « Tourisme ne fait rien ! » et autres jérémiades dont vous avez l’habitude. Donc, avant de quitter ce blog, assurez-vous bien qu’ attendre le visiteur en bas  du musée ou  du monument est tout à fait inefficace pour augmenter copieusement votre fréquentation. Et que bien connaitre les composantes du voyage, les piliers du Tourisme ( Hébergement, Transport, autres activités que la vôtre », est effectivement la voie royale pour discuter avec les pros du Tourisme, pour  négocier et  faire parler de votre offre !
I – Des nouvelles du Comité pour la modernisation de l’Hôtellerie française !
De décembre 2009 à juin 2010 : Nous avons fourni (ou allons fournir en juin) une longue série de conférences-débats en tour de France – présentation aux hôteliers des attentes des clientèles hôtelières (informations issues de notre grande étude publiée en 2009), dans un grand nombre de villes et de départements, grâce aux CCI et aux CDT, et leurs partenaires.
Janvier 2010 : Nous avons publié une Lettre Ouverte à Hervé Novelli, Secrétaire d’Etat en charge du tourisme. Nous lui avons fait part de nos points de vue qui sont en total désaccord avec le contenu des orientations qu’il a prises sur le classement hôtelier, sur les mesures d’aides à l’hôtellerie, sur les systèmes de contrôles des hôtels souhaitant être classés, sur les statistiques touristiques, etc. Nous avons publié notre Newsletter N° 6 « spécial classement hôtelier », avec des conseils pratiques et des mises en garde aux hôteliers souhaitant demander un classement selon les nouvelles normes.[…]
Avril 2010 : Nous avons diffusé un communiqué de presse basé sur notre panorama de l’hôtellerie qui fait ressortir que près de 4.000 hôtels classés devraient fermer sous 3 ans (soit davantage que durant ces 15 dernières années !), à cause de la situation économique, mais aussi de la cascade de nouvelles réglementations délétères.
– Presse : durant ces derniers mois, le Comité a participé ou a contribué à de nombreux articles, émissions et reportages dans les médias : France Inter, France 2, France Culture, HR-Infos, Le Figaro, L’Industrie Hôtelière, Le Point, La Croix, L’Express, Europe 1, Libération, Le progrès, AFP, LCI, BFM, RTL, L’Alsace, TF1, La Tribune,…
=> A venir le mardi 1er juin 2010, sur Enquêtes et Révélations (TF1 – 2e partie de soirée), un reportage sur l’état inquiétant et parfois insalubre d’une grande partie de hôtellerie marseillaise. … Et leurs projets !!
Le livret de la Commercialisation Hôtelière, qui sera le dossier 2010 que le Comité offrira à la profession, plus spécialement à l’hôtellerie indépendante (y compris affiliée à des réseaux). Des experts et spécialistes présentent sous la forme d’articles pratiques et concrets les nombreux outils modernes et plus classiques (parfois oubliés) pour développer les ventes.
Enquête sur les étoiles en hôtellerie : après notre dernier sondage réalisé en juin 2009, qui a donné de grands enseignements sur l’importance du classement hôtelier (en réalité une faible importance), nous ré-interrogerons les clients d’hôtels sur le poids des étoiles dans leurs choix d’hôtels et sur leur crédibilité.
Une dynamisation de notre site Internet pour qu’il soit mieux pris en charge par les moteurs de recherches et pour créer des interconnections avec les sites communautaires.
Le Comité continue son action militante et désintéressée, pour que l’hôtellerie française soit plus rentable, puisse être plus proche de ses clients et que ces derniers voient leur satisfaction s’élever.Merci de votre attention.Bien cordialement, Mark Watkins Président, 6, Rue de Jarente – 75004 Paris
( Extraits de la Lettre envoyée aux membres et sympathisants du Comité de la modernasiation de l’hôtellerie française, à retrouver sur leur site Internet en globalité:
www.comitemodernisation.org )
 II –UN HOTEL PARFAIT,  LE DORMEUR DU VAL

L’hôtel Le Dormeur du Val**** propose Le séjour des Musées inattendus en campagne.
Les Ardennes permettent un circuit d’érudition ludique grâce à une dizaine de petits Musées ruraux à thèmes insolites et étonnants. Musée du Feutre pour l’histoire d’un textile ancien, Musée de la vie animale nocturne, Musée de la métallurgie pour l’histoire du fer, Musée du Haut Fourneau pour connaitre l’aventure de la fonte, Musée du Père Noël pour le rêve et l’imaginaire, Musée de la forêt pour un vécu réel de l’environnement, Musée de la dernière cartouche pour la guerre de 1870, Musée du château fort pour un moment d’histoire et de patrimoine, Musée Rimbaud pour le plaisir des manuscrits d’un poète troublant et Musée de l’Ardenne pour résumer la personnalité́ de la région. Ce séjour offre un tourisme culturel qui séduira les esprits curieux.
Accès : en face de la gare. Hôtel Le Dormeur du Val – 32 bis, rue de la Gravière – 03 24 420 430. contact@dormeur.fr – TV. Canal+. Satellite. Doubles 118-141
– Site Internet : www.ledormeur.fr
– Présentation de l’hôtel en video : http://www.dormeur.fr/-Video-de-presentation-, vous allez vous régaler : des idées géniales, et si vous avez deux jours, partez vite profiter du calme et de toutes les surprises visuelles préparées par  le directeur , et hop! Vos plus belles vacances depuis longtemps..Et pourquoi pas une fête des mères au top:  allez les papas, c’est moins cher qu’un aspirateur, et tellement plus joli! Et ça crée des souvenirs…Un nouveau plat à gratin, c’est une brûlure possible, et pas de beau souvenir. 

Avis du du Routard  : Pierre Josse, Rédacteur en chef du Guide du Routard .  Publié en février 2010 dans le guide «nos meilleurs hôtels et restos en France» :
Tout récent (sept 2009). Si cet hôtel avait ouvert à Londres, Los Angeles ou New York, nul n’aurait été étonné ! mais là, à Charleville, on demeure totalement bluffé… D’un concept radicalement nouveau, à des années-lumières des hôtel de province les plus contemporains. Bienvenue dans ce chef-d’oeuvre du design d’avant garde, fourmillant d’idées décoratives, de télescopages de matériaux surprenants, de meubles déconstruits, de gadgets sophistiqués et malins… On pense au célébrissime Starck, bien sûr, mais la démarche architecturale se révèle ici particulièrement innovante et originale. Une réussite totale donc, dont nous ne vous livrerons pas les détails pour vous en laisser la surprise. L’hôtel s’est fondu dans une ancienne structure industrielle qui fut même le siège de naissance du magazine L’usine nouvelle. Réception superbe, chambres hyper confortables. Un choc culturel donc, entre passé du lieu, poésie rimbaldienne et esthétique du futur, vraiment réjouissant. Trêve de bavardage, si vous veniez goûter à cette hôtellerie anticipant déjà le XXIIe siècle ?

III – DES NOUVELLES !
1 – DECENTRALISATION DES MONUMENTS
Le groupe de travail de la commission de la culture du Sénat sur le Centre des monuments nationaux poursuit ses travaux
Le groupe de travail sénatorial sur le Centre des monuments nationaux (CMN), constitué au sein de la commission de la culture et dirigé par Mme Françoise Férat (UC, Marne), poursuit ses travaux.Ils ont pour objectif de dresser le bilan et les perspectives d’avenir de l’évolution des missions et du périmètre du CMN, notamment au regard d’une éventuelle dévolution du patrimoine monumental de l’État aux collectivités territoriales. […]
Dans le cadre de la préparation de son rapport, le groupe a entamé une série de visites de monuments historiques gérés par le CMN ou ayant déjà fait l’objet d’un transfert. Il a également recueilli le témoignage d’acteurs du patrimoine à l’étranger, notamment en Inde et en Italie. Enfin un questionnaire a été envoyé aux collectivités ayant bénéficié d’un transfert en application de la loi de 2004, afin d’établir un bilan complet de la première vague de dévolution et d’en tirer toutes les leçons pour l’avenir.
Les conclusions du groupe de travail seront rendues publiques au mois de juillet 2010 et devraient se traduire par le dépôt d’une nouvelle proposition de loi sur le transfert des monuments historiques aux collectivités territoriales. in Lettre hebdomadaire du Carrefour n° 408 du 25 mai 2010
2 – NOUVEAU SITE INTERNET DE LA SNCF !
L a SNCF, va mettre à disposition du public à partir de jeudi des brochures afin de mieux les expliciter et proposer une nouvelle version de son site de réservation. Cette nouvelle mouture du site voyages-sncf.com, coexistera avec l’ancienne formule jusqu’au 1er juin, date à laquelle seule subsistera la nouvelle version, a précisé la SNCF. Un tableau des tarifs des trains à réservation (TGV, Teoz, Lunéa et idtgv) va également être disponible sur le nouveau site de réservation afin de permettre aux voyageurs de visualiser l’ensemble des prix pratiqués sur chaque train. « On donne encore plus de repères mais on n’a pas modifié l’offre de prix », a souligné la SNCF.L’entreprise a également mis en place début mai un calendrier sur son site permettant de savoir quel jour il vaut mieux partir pour profiter d’éventuelles promotions. Ce calendrier sera encore plus complet sur le nouveau site de réservations, a assuré la SNCF. Des brochures papier seront par ailleurs disponibles dans les gares pour expliquer aux voyageurs les différents tarifs de la SNCF. Par ailleurs, l’e-billet, testé depuis 2009 sur quatorze destinations, va être disponible sur vingt destinations à partir du 8 juin. Le système de réservation de la SNCF a été victime vendredi d’une panne informatique, empêchant l’achat de billets pour une partie des trains grandes lignes à la veille du week-end de la Pentecôte.( Article Le Monde, AFP, etc…)

Steve Jobs donne son cadeau à Ken

KEN ET STEEVY

Ken a  passé la nuit à l’hôtel  Dormeur du Val à Charleville et il est très inquiet : si les français se mettent à profiter de leur patrimoine, de leurs monuments de leurs talents d’innovation, ,déjà qu’ils ont un art de vivre hors du commun, Ken  s’interroge :  « Mais que va-t-il nous rester, à nous, pauvre « Nouveau Monde ? ». Et si, en plus, comme il a pu le constater chez Rimbaud, « ils sont (enfin) arrivés au bon degré du Luxe, pour le confort et les services,  là, ils nous copient et on n’a plus rien d’exceptionnel… » Voilà, il a illico téléphoné à son ami Fred Martel, qui l’a  rassuré « Mais non, Ken, je peux t’assurer que le vieux modèle français tient bon! Je les ai tous les jours au bout du fil, tes chers tradis…T’inquiète…Et comment va Barbie ? ».Fred, qu’il aimait pourtant beaucoup, était préoccupé, en ce moment, et distrait : il savait bien que Mattel l’avait viré de son catalogue, lui, son ami Ken,  et qu’il était tout seul pour dormir hier à  l’Hôtel du Dormeur du Val…Il prit son Livre  numérique, cadeau de Steevy, l’autre jour, et fila à l’aéroport. De nouvelles affaires l’attendaient…

Patrimoine Pyrénéen, Innovations et réseaux, 6 Mai 2010

 

 
 
 

Une nouvelle invention de nos élites : La Maison de l’Histoire de France (Suite au bas du billet)

Le Massif des Pyrénées, entre Atlantique et Méditerranée ,  compte plus de 500 000 habitants. Il  comprend 1182 communes , 6 départements (Pyrénées-Atlantiques, Hautes-Pyrénées, Haute-Garonne, Ariège, Aude et Pyrénées-Orientales) et 3 régions (Aquitaine, Midi-Pyrénées et Languedoc-Roussillon).( Décret de son périmètre du 16 janvier 2004)
Initiative
Le Massif a bien de la chance,  car Charles Pujos, Commissaire à l’aménagement, au développement et à la protection Massif Pyrénéen,
 est un homme remarquable par ses  compétences  (ce qui est normal à ce poste, me direz-vous…), et  un homme de synthèse, qui sait définir concrètement et avec simplicité le rôle de la Culture par rapport au développement du Massif. Charles Pujos  et a donc pris l’initiative de  présenter les différents enjeux du développement territorial avec le prisme de l’approche  NTIC. En concluant la Rencontre, il a aussi encouragé les opérateurs présents (Culture, mais aussi Tourisme, développement local, Réseaux…) à se mettre à l’ouvrage ensemble pour partir vers une nouvelle aventure de développement, avec les TIC en appui.  Un appel à projets pourrait voir  le jour, suite à cette rencontre, pour mettre en œuvre une première expérimentation, à grande échelle, celle du massif, avec sans doute un dialogue, inter frontalier, France/Espagne. 

2 – Le Réseau Culturel était l’opérateur de cette troisième rencontre, et a mis tous ses savoir-faire au service du Commissariat. Nous devons insister sur le pilotage et la prise en charge de ce type de rencontres par Claire Bertrand, la Directrice du réseau :
– Définition des thèmes généraux et prise en compte des forces locales ;
– Construction d’une programmation (intervenants, sous-thèmes…) qui représentent au mieux les forces vives et  les résultats de  tendances éprouvées, en France et à l’étranger ;
– Excellence de la préparation et de l’organisation des Rencontres 

3 – L’Innovation au centre !
Bien évidemment l’Innovation fait rarement l’unanimité, et il se trouve et se trouvera toujours des acteurs (Professionnels, mais aussi élus, ou relais de tel ou tel ministère…) pour dire que l’ « On n’en est pas là ! », ou pour souhaiter de développer les « fondamentaux » (Conservation/médiation ou guidage touristique classiques …).
Cependant une nouvelle génération d’acteurs, plus ouverte, qui ne craint pas de réinterroger les pratiques actuelles, les certitudes acquises, a vu le jour dans le Massif et ailleurs, comme en témoigne la forte demande de participation à cette Rencontre.
Voilà ce qui nous a ravi, dans le couple réussi « Commissariat » et « Réseau Culturel », cette générosité, ce goût du risque, aussi, car « faire son deuil » des anciennes pratiques est encore un sujet tabou, comme en témoignent 98% des thèmes des colloques organisés dans notre pays sur la Culture et le développement territorial aujourd’hui. Toujours très consensuels, miroirs de « notre » réussite, ils encensent plus qu’ils ne défrichent, confortent leur auditoire plutôt que de lui faire comprendre les changements de l’environnement.
Les rencontres Pyrénéennes sont tout autres, avec une réelle ambition d’aller de l’avant, de débattre de ce qui ne fait pas consensus, bref, une réelle intelligence mise au service de l’avenir de ce territoire. 
Conclusion : avec une présentation complète des usages, un panorama des « possibles » outils, des expériences étrangères ( Excellente présentation de la Catalogne) et de nombreuses méthodes de travail présentées ( Comment monter des parcours sonores : analyse des choix possibles, critères de prises de décision), cette ouverture aux TIC pourrait déboucher sur un appel à propositions, pour les territoires, qui sauront  mieux sur quels chemins ils peuvent partir, groupés si possible, et « interconnectés », nous n’en doutons pas !  
4 – La  3e Rencontre pyrénéenne du patrimoine « Les TIC au service du patrimoine» , 6 mai 2010 , à la Maison du Savoir, 4, bis avenue des châtaigniers- St-Laurent-de-Nestes (Hautes Pyrénées)
Programme des interventions :
Mots de bienvenue par Françoise Debaisieux, sous Préfète de Bagnère de Bigorre et Josette Durrieu, Sénatrice,Présidente du Conseil Général des Hautes-Pyrénées,Présidente de la communauté de communes du canton de St-Laurent-de-Neste et de la Maison du Savoir.
 – Introduction
par Evelyne Lehalle, expert en tourisme culturel, animatrice de la rencontre.
– Centre d’interprétation numérique Grottes de Gargas
par Josette Durrieu, Julien Fauré, géomaticien du CETIR et Nadine Tibini, directrice de la Maison du Savoir.
– Ce que les TIC peuvent apporter à la visite du patrimoine culturel, par Xavier Dalloz, directeur de XDC Consulting, expert international en TIC et André-Yves Portnoff, directeur de l’Observatoire de la Révolution de l’intelligence, groupe Futuribles international. Panorama mondial des exploitations actuelles des TIC pour valoriser le patrimoine. Des voies nouvelles et des partenariats à définir pour construire l’attractivité des territoires.
Déjeuner
– Mise en perspective : l’avenir du patrimoine dans un monde massivement interconnecté. Incidences pour le patrimoine des Pyrénées,
par Xavier Dalloz et André-Yves Portnoff, co-auteurs de « TIC  et visite culturelle», Atout France
– Géo Xating dans le réseau de tourisme industriel de Catalogne par Josep Maria Pey Cazorla, directeur de Xatic, le réseau de Tourisme industriel de la Catalgone : www.xatic.cat 

– Méthodologie pour créer un parcours sonore par Claire Bertrand, directrice du Réseau Culturel.
Synthèse , Université Toulouse Mirail, Cetia Foix

Clôture du séminaire par Charles Pujos, Commissaire à l’aménagement, au développement et à la protection Massif Pyrénéen.  

5 – Pour en savoir plus :
– Le Commissariat à l’aménagement, au développement et à la protection du massif des Pyrénées
 Le Commissariat à l’Aménagement des Pyrénées , www.datar-pyrenees.gouv.fr, a été créé en 1974, avec pour mission d’animer  la politique d’aménagement et de développement du Massif des Pyrénées. Il assure une fonction d’ingénierie de projet dans les différents secteurs d’activité concernant la montagne ainsi que la mise en oeuvre des différents outils financiers : la Convention Interrégionale de Massif des Pyrénées 2007-2013 et l’Objectif 2 issu du Fond Structurel Européen concernant l’axe interrégional du massif des Pyrénées .Voir le texte de cette convention :   http://www.sig-pyrenees.net/massif/docs/CIMP-2007-2013%20du%2010-09-2007.pdf.  Ce Commissariat dépend de la Délégation interministérielle à l’aménagement du territoire et à l’attractivité régionale DATAR, ex DIACT, ex-ex DATAR).
– http://www.sig-pyrenees.net/
L’Observatoire des Pyrénées a pour but de présenter, de comparer et de diffuser de l’information socio-économique et environnementale sur le Massif des Pyrénées.  Ces informations sont proposées sous différentes formes complémentaires: un Atlas qui regroupe un bilan de l’existant  avec un résumé des principales données socio-économiques des Pyrénées dressant une carte d’identité économique du Massif, ainsi que des fiches de synthèse disponibles sous forme d’un Atlas à télécharger. Un Observatoire thématique qui définit les enjeux des principales thématiques en fonction de la Convention Interrégionale de Massif 2007-2013. Chacune des thématiques reprend les informations qui lui sont propres et en propose  une version détaillée.
Les outils proposés par l’Observatoire : L’outil de zonage permet de connaître les zonages (Massif, Pays, EPCI, AOC, ZRR, …) auxquels appartient une  commune ou bien de lister l’ensemble des communes qui composent un zonage. L’outil de cartographie propose de réaliser des cartes reprenant des zonages spécifiques (agriculture, pastoralisme, forêt, environnement). L’outil de statistique permet de générer et de personnaliser des données statistiques des six départements sous forme de cartes.
6 – LE RESEAU CULTUREL TERRE CATALANE
Réseau Culturel fédère 53 sites patrimoniaux dans les Pyrénées-Orientales (1million 200.000 entrées, un grand site urbain éclaté en zone rurale !) et réalise des projets collectifs de la  valorisation de patrimoine à la demande des territoires partenaires (Massif des Pyrénées, Conseil Régional Languedoc Roussillon, pays, OGS, PNR…). Laboratoire de tourisme culturel, Réseau Culturel est reconnu en France pour sa qualité d’ingénierie culturelle et sa capacité de fédérer des acteurs autour de projets innovants.
Un des enjeux principaux est de sensibiliser tous les publics au patrimoine (jeunes publics, publics handicapés, publics locaux et internationaux, mais aussi ceux qui ne viennent pas naturellement visiter les sites culturels). Pour réussir cette ambition,  il est nécessaire d’adapter l’offre culturelle, (notamment en développant une approche sensible, ludique, artistique et en utilisant les TIC), de former les acteurs du patrimoine et du tourisme, de créer des projets territoriaux avec d’autres acteurs du territoire en intégrant le patrimoine avec d’autres prestations, loisirs, sports, nature…
Une petite équipe performante, entourée des meilleurs experts, cabinets d’études, universitaires, de nombreux partenariats institutionnels et territoriaux, des formations créées sur mesure en fonction des projets et surtout l’être humain au cœur des projets, sont les ingrédients de cette réussite !
En 2010 Réseau Culturel fête ses 20 ans !
10 rue du Théâtre
BP 60 244 – 66 002 Perpignan
Tél. 04 68 64 93 54 – Fax 04 68 73 98 49
www.reseauculturel.fr   Une nouvelle invention de nos  élites : La Maison de l’Histoire de France
Etonnante démarche : créer LA MAISON DE L HISTOIRE DE France avec 7 musées nationaux.
Comme l’opération s’annonce longue, forcément coûteuse,  notre question du jour : dans combien de temps y seront réellement associés les 1000 musées, Centres d’Interprétation, les centaines de  départements d’histoire de l’Université, les milliers de chercheurs, d’archéologues,  en France et à l’étranger qui consacrent leur vie à l’Histoire de France, qui font l’histoire de France  ? Un, deux, trois siècles ?Quand on ne veut pas travailler en réseau, on construit une pyramide, sous tutelle « nationale », avec un siège, un chef et tout et tout, et aux frais des citoyens, naturellement. Cela  à  l’opposé des organismes vivants, réactifs, plein de valeur ajoutée pour les territoires, que sont les réseaux créés en région sur des bases souples, avec le web comme socle du dialogue et de la communication ! Réseau TISTRA, Réseau Culturel du sud-est, voilà des réseaux très efficaces, réellement utiles aux chercheurs comme aux visiteurs, en phase totale avec l’économie locale et les forces vives de chaque territoire. L’avenir, en quelque sorte, et tout simplement.

La VRAIE Venise, à Las Vegas, USA

VOTRE KEN LE TOURISTE PARFAIT !  Ken, aujourd’hui,  est à Nagoya. Au Japon. Et il est terriblement déçu : Venise a disparu ! C’est là qu’il emmenait ses petites chéries quand ses affaires le déplaçaient à Nagoya.  « Nagoya minato itaria mura », avec son canal vénitien, son musée d’art, ses magasins de produits italiens,  ses restaurants, ses glaciers, ses chanteurs en costume  vénitiens  de canzonette,   tout cela n’existe plus ! La Venise du Japon a fermé à Nagoya . ….Il s’en moque, il ira voir la VRAIE VENISE , la bonne vieille Venise de Las Vegas. Toujours préférer l’original à ses copies,  pense-t-il…