Vive la Culture Scientifique!

 
 

Lost in Translation, Ken et son amie Sofia Coppola

Des nouvelles de la culture scientifique, car il n’y a pas que les Beaux-arts , le patrimoine ou l’art contemporain,  dans la vie ! Avec le Bulletin de l’association qui fédère les musées et les centres de culture scientifique, technique et industrielle  en France (AMCSTI),  paru fin décembre. En  voici le  sommaire, qui résume  toutes les questions-clefs de l’avenir de l’AMCSTI :  rien que du beau monde, et des  articles passionnants, dont bien sûr une approche du Tourisme culturel, 🙂 , lequel n’est pas très bien traité, il est vrai, par les dizaines  de structures en France. Ce n’est vraiment pas grave, tout s’apprend.

1 – SOMMAIRE DU NUMERO 33 , décembre 2010, et lancement d’une nouvelle formule
« Bien au-delà de la communauté de la culture scientifique, le Bulletin souhaite être nourri des analyses et commentaires d’autres domaines.[…] »

La méridienne obscurcie, la Csti dans la tourmente des réformes de l’Etat
Claude Patriat

–  Créer un partenariat avec le tourisme ?
    Évelyne Lehalle

Les écomusées et la nouvelle donne des territoires
Philippe Mairot, propos recueillis par Samuel Cordier

Quelle place pour la Csti dans une capitale européenne de la culture ?
Isabelle Miard

– Les muséums de France, État des lieux à l’automne 2010
Philippe Guillet

–  Forum territorial : et maintenant ?
Brigitte Coutant

> L’AMCSTI, Force de proposition pour le Forum territorial d’Universcience
Le bureau de l’Amcsti

> Forum territorial : Actions, réactions, M. C. Blandin, L. Chicoineau
 

> Vie de l’Association

– 2 – LES MISSIONS DE L’AMCSTI :
La diffusion de la culture scientifique, technique et industrielle (Csti) en France est la mission de service public de l’AMSCTI, association qui fédère de nombreux lieux d’exposition, d’éducation,  de recherche et d’innovation.Lʼoriginalité la richesse de lʼAMCSTI résident dans le fait quʼelle est constituée dʼacteurs de la culture scientifique et de structures de taille, de nature, de thématique et de régions différentes : 
– Muséums (Musées de sciences),  musées techniques et  écomusées
– Centres de culture scientifique
– Planétariums, aquariums, zoos, maisons de la nature…
– Universités et organismes de recherche
– Associations de jeunesse et d’éducation populaire
Des  Entreprises, des prestataires de service ou des fondations épaulent aussi la CSTI

– 3 – L’AMCSTI anime donc des centaines d’actions et leurs acteurs depuis 24 ans, avec, parmi ses troupes, de très nombreux professeurs et éducateurs de l’Education nationale ou du monde associatif.
Universcience, nouvel organisme qui regroupe la Cité des Sciences de la Villette et le Palais de la Découverte est également en charge de la définition, avec l’AMSCTI, de nouvelles stratégies et de nouvelles orientations des actions de la culture scientifique et technique. Ce qui pose problème : un « très gros » face à des moyens et m^me des des tout petits, mais aussi une recentralisation des décisions, toujours à déplorer si cette recentralisation n’a pas comme objectif e montre pas d’  enrichir les collectiivtés territoriales ou les initiatives privées. 
Cependant on peut tout de même faire confiance aux vertus du débat, L’AMCSTI et Universciences ayant tout intérêt à travailler ensemble pour « structurer le réseau, ses métiers, son mode dʼaction et ses  retombées économiques ». À titre dʼexemple, comme dit l’AMCSTI sur son site Internet : « [..] les avancées technologiques et leurs applications quotidiennes, les urgences environnementales, sont deux catalyseurs importants conduisant le citoyen à sʼinterroger sur le progrès, la technique et la science en général ».
4/ La structuration en clubs d’acteurs:
LʼAMCSTI est structurée par des clubs internes de réflexion et d’actions, dont lʼanimation est prise en charge par des membres : Club des associations d’animation  scientifique, club des centres de sciences, club  des collectivités, des musées de sciences et de société, Club d’enseignement supérieur et des organismes de recherche, avec un groupe Europe.
5) L’EVEMENTIEL
L’AMSCTI participe aussi à de grands évènements, comme les Journées du Patrimoine, ou :
– La Fête de la science : 13 partenaires sont réunis pour conduire La Nuit des Chercheurs, dans 18 villes : Angers, Besançon, Bordeaux, Brest, Clermont l’Hérault, Dijon, Drancy, Le Mans, Marcoule, Milly la Forêt, Montpellier, Nîmes, Palaiseau, Paris, Rennes, Strasbourg, Toulouse, Villeurbanne ; Expo-Sciences et Journée du Patrimoine.
– La Nuit des chercheurs, initiée par la Commission Européenne en 2005 :plus de 150 manifestations ont eu lieu la soirée du vendredi 24 septembre 2010 en Europe. En France, 13 partenaires sont réunis pour conduire La Nuit des Chercheurs, dans 18 villes : Angers, Besançon, Bordeaux, Brest, Clermont l’Hérault, Dijon, Drancy, Le Mans, Marcoule, Milly la Forêt, Montpellier, Nîmes, Palaiseau, Paris, Rennes, Strasbourg, Toulouse, Villeurbanne.


– Les Expos Sciences, coordonnées par le Cirasti, (expositions où des centaines de jeunes présentent au public leurs projets de découverte scientifique ou technique).

5) UN BLOG PARTICIPATIF POUR LA CSTI ? L’INRA  Au printemps dernier l’INRA a organisé un Appel à consultation sur les priorités un site Internet participatif pour une consultation sur ses orientations pour les 5 ans à venir et pour consulter ses partenaires sur les 7 priorités scientifiques futures. Un blog a été ouvert pour recueillir des contributions. Puis un atelier de discussion avec les partenaires s’est tenu  le 4 mars 2010 au Salon de l’Agriculture, et des débats internes dans chacun des centres INRA ont eu lieu du 11 février au 9 avril 2010. (Retrouvez toutes les informations sur http://www.inra2014.fr). L’avenir de la CSTI pourrait-il aussi être mis en ligne, accessible à tous, sur un mode collaboratif, pour ouvrir le débat,  trouver des solutions avec l’ensemble des décideurs et des publics, des scientifiques aux  amateurs? Ce serait sans doute la meilleure façon de marcher, bien plus puissante que toute autre forme de lobbying, à notre avis.
Pour en savoir plus :
http://www.amcsti.fr
http://www.universcience.fr/fr/accueil/
6) LES NEWS !
 HOTEL DE LA MARINE  
: où l’on voit qu’ il n’est pas bien difficile aujourd’hui pour un homme d’affaire de louer ce bel hôtel à l’Etat ; par contre  cela sera bientôt quasiment impossible  pour la moindre commune de France : les nouvelles préconisations du Sénat en matière de décentralisation du patrimoine sont votées, assez terrifiantes, et on peut imaginer que les collectivités territoriales se détourneront du sujet et des avis du Haut Comité créé à l’occasion. HC  qui aura le dernier mot si cela lui chante, tant « les critères d’appréciation » sont flous  et affaire d’appréciation, justement. Vous remarquez, au passage, que l’on créait auparavant de simples commissions pour ne pas régler les problèmes,depuis la Troisième République, et qu’en 2011 on crée un Haut Conseil . « Haut », ça pose son comité au dessus de la mêlée, tout de même… Nous avançons, nous avançons…
Paris fait donc mieux que l’Etat en réorganisant la gouvernance de ses musées (Etablissement public qui regroupera les 14 musées de la Ville). La Ville affirme qu’elle maintiendra les 46M€ de subvention, mais incite les chefs d’établissement à devenir des entrepreneurs  en  cherchant aussi  d’autres sources de financement.
BOUTIQUES Boutiques anglaises : faites les soldes sur LE site –portail des 200 boutiques de musées et de concept stores anglais , Every purchase support the arts ( y figurent la Tate Gallery, le Britisn le V§A, dont’ worry, mes amis……) : mon top ten comprend des faux –cils en forme de petit cerfs, absolument fanatastiques, (Small Deer & Butterfly Paper Eyelashes, 12 euros), et un sac à dos à tomber de simplicité ( 18€)
CultureLabel.com is an innovative experiment to show what’s possible when we think laterally about new business models to help finance the arts !
En savoir plus :
http://www.culturelabel.com/cultural-entrepreneurship
Liste des marques : http://www.culturelabel.com/brands/independent-stores
http://www.culturelabel.com/cultural-entrepreneurship
I was in : Pas de soldes sur le site I was in, qui, avec celui d’ Empires, à Ajaccio  ( empire.fr) a renouvelé le genre des boutiques traditionnelles. Mais le fonds américain Market SA a mis 2M€ dans I was in, et notre quête pour Empires n’a rien donné, hélas…I was in va donc passer en marque blanche, et convoite le marché de Londres 2012, avec un I was in London. http://www.museum-id.com/projects.asp
–  AERIEN  : Easyjet facilite le transport des instruments de musique, sans frais supplémentaires. Anecdotique mais plus concrrt  que le futur Centre  natioanl du Spectacle vivant de Monsieur F. Mitterand :
-Après une négociaton avec Incorporated Society of Musicians (GB)  , la compagnie a défini de nouvelles mesures dans sa politique bagage en cabine, si la taille de l’instrument ne dépasse pas celle des compartiments à bagages à main, soit 117cm x 30cm x 38cm). Bon pour une guitare, un violon, une flûte ou  une clarinette ou une  trompette. Les instruments plus volumineux tels que le violoncelle, pourront également être acceptés en cabine si des arrangements ont été pris suffisamment à l’avance. Quotidien du tourisme du mardi 25 janvier 2011 (10h51)
– L’e-tourisme explose sur la toile, pensez à vos informations en ligne et au développement de la  e-billetterie pou de la e-boutique !
–  VENTE EN LIGNE  – Ce lundi, la Fevad (Fédération e-commerce et vente à distance) a dressé un bilan annuel très positif sur l’état de l’e-commerce pour l’année 2010.
Les ventes de l’e-commerce, selon la Fevad, ont progressé de 20% en 2010, représentant la plus forte croissance parmi les 40 sites leader du panel iCE40. Une performance qui a généré un tiers du chiffre d’affaires du commerce en ligne, soit 10 milliards d’euros sur 30 milliards d’euros.
Sur l’année 2010, au total, 340 millions de transactions ont été effectuées, soit 60 millions de plus qu’en 2009. La Fevad prédit un chiffre d’affaires, tous secteurs confondus, de 37,8 milliards d’euros en 2011.AFP

 -UN  CRT PARFAIT  : Le Comité Régional du Tourisme de Picardie vient de recevoir une certification Qualité Iso 9001 pour ses efforts en matière de gouvernance.
Le tourisme picard est désormais certifié Iso 9001 et c’est une première en France. Cette distinction récompense la stratégie innovante du CRT, basée sur un mode collaboratif de gouvernance, associant aussi bien les visiteurs, les acteurs du tourisme que les habitants. La Région a ainsi développé un site internet collectif weekends-picardie.com, des services incluant des programmes partagés de formation destinés à la professionnalisation des acteurs du tourisme, à l’accompagnement à la mise en marché de l’offre picarde et a multiplié les partenariats internationaux. Fort de ce succès, le CRT de Picardie cherche désormais à obtenir la norme environnementale Iso 14 001.
– NTIC  : Museum id vous propose une vraie réflexion sur le web et les musées, avec un article de Nancy Proctor, Head of New Media, Smithsonian American Art Museum, « Museum as Distributed Network », et  grégory Chamberlain vous propose de voter pour la liste des meilleurs musées créés ou rénovés depuis 10 ans. On s’étonnera du choix pour la France, qui ne comporte ni le musée de Metz ni celui de Soulages, par exemple, mais un musée de la Cité de Paris qui est sans doute la Cité des Sciences. Faites un tour sur leurs sites, si vous êtes intéressés, voici la liste :  
Tate Modern/ Musée du quai Branly, Paris/Newseum, Washington/Ashmolean, Oxford/Churchill Museum/ Museum of World Culture, Sweden/ Imperial War Museum North/ Pallant House Galler/ ss Great Britain/ Wellcome Collection/ Great North Museum/ La Cite Museum, Paris/ The Virtual Museum of Canada/The National Museum of Australia in Canberra/ Acropolis museum/ Yorkshire Sculpture Park/ Chichu Art Museum in Naoshima, Japan/ Pier Arts Centre/ The Scottish National Gallery of Modern Art/ The Zuider Zee Museum in Enkhuizen, Netherlands/ Camden Arts Centre/ The Neues Museum/ The Hermitage Amsterdam/ Shetland Museum/ Musee de la Chasse et de la Nature , Paris/ Terror Háza Museum, Budapest/ Museo I Luoghi del Lavoro Contadino, Sicile/  Darwin Centre, Natural History Museum / International Slavery Museum
http://www.museum-id.com/projects.asp 

 
 
 

Ken et Denis d'Accor

KEN ET SON AMI D’ACCOR !

Mais non, il n’y a pas de faute d’orthographe, amis de la culture….Simplement un petit jeu de mots pour accueillir avec humour Denis Hennequin le nouveau patron d’Accor (145 000 collaborateurs, 4200 hôtels dans le monde). Denis a refusé la direction mondiale de Mac Donald pour « ne pas rompre l’équilibre familial» (OUAHOU!, On le veu-eu-eu-eut !!!!) et présente son CV , qui est très OUAHOU, lui aussi :
– 1968 : Libération du Square Paul Painlevé (Libération de la pelouse interdite, pour faire du foot…Denis a 10 ans.)
– 1978 : Création d’un fan-club de Bruce Springsteen
– Décembre 1984 : après avoir débuté au bac à frites à 26 ans, devient assistant stagiaire du directeur d’un Mc Do parisien
– 1995 : Directeur de Mc Donald France
– 15 janvier 2011 : PDG d’Accor.
Ils devaient partir ensemble à Londres demain car Denis ne s’habillait que chez Paul Smith. Sylvie et les trois gamins gardaient Le Petit, car Ken, le Touriste Parfait  et Denis avaient prévu de déjeuner, après les soldes,  avec Patti Smith, pure idole de Denis. Ken lui ferait une surprise dans le TGV retour, le soir : il lui offrirait sa septième guitare, trouvée en salle des ventes, une beauté ayant appartenu à Bruce Springsteen!

VOS SITES INTERNET!

Sites Internet du Tourisme Culturel
Où en êtes vous ? Avez-vous analysé votre site Internet actuel avec l’apport de regards extérieurs? Et en partant de ce dont les visiteurs ont réellement besoin, depuis un an ou deux? Car en quoi des réponses à ce dont ils ont réellement  besoin nuiraient-elle aux contenus et à la qualité de votre offre culturelle?
L’entrée par Internet sur les propositions culturelles des régions (musées, monuments, festivals ou tourisme urbain) est de plus en plus LA seule entrée des visiteurs potentiels, avant leur visite, via les moteurs de recherche. La consultation du site Internet est donc le moment décisif, celui où l’on prendra la décision de venir…Ou pas.
Que mettre en avant sur la page d’accueil ? Quelles sont les informations prioritaires sur votre site Internet pour un parfait accueil des visiteurs, des internautes et que faut-il améliorer ? Nous nous appuierons sur deux exemples, celui du Musée la Piscine à Roubaix et celui l’Office du Tourisme de la Ville de Roubaix. Car ils sont très représentatifs de ce qui existe : parmi les milliers de sites Internet touristiques  et le même nombre de sites Internet d’établissements culturels, seule une infime minorité  d’entre eux croise le tourisme et la culture. Il faut aller successivement sur les sites Internet du Tourisme et la Culture pour bien construire son séjour en France. Et la « politique de l’offre » ne prend jamais en compte le désir de convivialité des visiteurs. Cela pose des problèmes, voyons lesquels. Ces problèmes ont aujourd’hui des solutions que nous évoquerons  aussi.

Les sites Internet du tourisme culturel en France, quatre difficultés:
LES SITES INTERNET DU TOURISME
1 –  – Toute l’offre culturelle locale y figure au grand complet, au même niveau, les grandes comme les petites églises. Comment choisir ? Pour choisir, il faudrait donc tout comparer(les sites,les monuments, les musées,  les tarifs, l’accessibilité, les moyens de transport, l’intérêt, comment aller sur place? ). Pour choisir, il faudrait plusieurs jours…Le Guide du Routard, qui a fait tout ce travail préalable,  est bien plus pratique que les sites Internet…
2Et ce qui est contemporain, actuel, convivial, n’existe pas. Pratiquement pas de rencontres avec les artistes d’aujourd’hui, ou l’architecture contemporaine d’une ville. Pas ou peu de découverte croisée (Culture, autres activités, gastronomie…).Très peu de « Greeters », ces guides qui sont des habitants passionnés, comme nous l’avons souvent montré dans ce blog, et qui savent organiser ces visites de l’Aujourd’hui. 
II – LES SITES INTERNET DE LA CULTURE comportent deux autres difficultés, d’ordre différent, pour leurs visiteurs :
1 Internet n’est que très rarement utilisé avec ses propres qualités ( interactivité, retours d’expériences possibles, dialogue entre internautes…). Les pages d’accueil  transposent par exemple  sur Internet des pages écrites par la direction de l’établissement, pour vous « apprendre » l’histoire d’ un monument ou la vie d’un peintre. Le langage est châtié, savant, ou « arty » pour l’art contemporain. On s’adresse aux amateurs et aux pros, à ceux qui fréquentent déjà la culture, ont des connaissances en histoire ou en histoire de l’art. Et ces  textes  qui sont le plus souvent écrits par des conservateurs, dont très peu font l’effort d’aller à l’essentiel et de parler simplement.
2Pratiquement pas d’informations pratiques bien en vue sur les pages d’accueil, pour répondre à la première demande de tous les internautes, celle d’une info basique, supposée « déjà connue », ou bien « à trouver  ailleurs » par les responsables culturels : Où sommes-nous ? Comment venir ? Où dormir ? Quelles autres activités à proximité? Où déjeûner ?… Bref, Pourquoi irais-je là et pas ailleurs, et par quels moyens? Voilà les questions posées par toute « sortie », dont la visite culturelle fait partie. Lorsqu’un volet « Infos pratiques » existe, il vous renvoie sur le site de l’Office de tourisme, et il faudra quitter le site culturel pour trouver ce que l’on cherche…
III – En résumé, le site culturel Internet a minima serait celui qui permettrait à l’internaute , dès la page d’accueil, de disposer en un clic  :
– De plusieurs langues, au moins de l’anglais, pour les visiteurs hors région ou venant de loin ;
– D’ un résumé de l’offre, qui mette en valeur ce qu’il y a d’important, ou  de rare (des collections ou  un monument  que l’on ne peut trouver nulle part ailleurs), avec des vidéos etdes  visites virtuelles possibles ;
– D’une géolocalisation : savoir OU est le monument ou le musée, pour s’y rendre, et si on peut y déjeuner, même légèrement  (80% des visites culturelles se font à plusieurs, ne jamais l’oublier…) pour préparer une visite  éventuelle ;
– De disposer d’une bonne galerie de photos, de l’actualité ( expos…) et des tarifs/horaires in extenso.(Ah! Le :  « musée fermé « certains » jours fériés!…)
– De profiter d’un maximum d’interactivité : voir des avis d’internautes qui ont déjà visité le site culturel ; jouer ; voir des vidéos ou des photos des environs, d’autres activités…Faire une demande; et surtout avoir la réponse le jour-même, grâce au webmaster  ou à la communauté d’internautes.(Ah! le « contact » qui reste sans réponse pendant une semaine….).
– D’avoir une proposition de forfait séjour+visite culturelle+autres activités (visiteurs hors ceux de la proximité, donc les plus nombreux, en potentiel), pour donner envie de venir au visiteur en lui épargnant un travail de logistique qui n’est jamais rapide ou  facile .
– Après, lorsque l’on aura, avec tous ces éléments, un premier aperçu de l’offre pour décider de la visite, on recherchera  les types de services : outils de médiation et propositions de visites spécifiques (audio guide, MP3 ; téléchargement de visites pour la visite sur place ; visites en groupe, en familles, avec ou sans guide.. ; visites pour les personnes handicapées ; visite pour les enseignants, CE, conférences pour les habitants de la proximité ; activités pour les scolaires…  etc…).

IV – ROUBAIX : http://www.roubaixtourisme.com/

1) Le site de l’Office de Tourisme est assez extraordinaire pour que nous le signalions comme tel . La Piscine, excellent musée,  tient une très bonne place, sur le site. Dès la page d’accueil on accède à:
a) un catalogue virtuel avec un séjour découverte de la ville qui comprend un Pass pour deux musées, un hébergement et un cadeau de bienvenue pour 58€ une nuit/2 jours.
b) Une proposition de Guide MP3 gratuit (ZEVISIT) d) Une présentation du musée résumée :
« Plongez dans la plus belle piscine de France Sur le site de l’ancienne piscine art-déco, là où les Roubaisiens de toutes conditions et de tous âges se sont fréquentés, LA PISCINE, MUSEE D’ART ET D’INDUSTRIE propose des collections de peinture, sculpture, dessin,  textile, mode, design et céramique ». Suit une présentation de l’adaptation architecturale de l’ancienne pisicne en muséearchitecture).
e)  Une visite virtuelle du Musée, réalisée par Geoffrey Morelle
f)  Une visite avec une durée précisée : « Pour visiter la Piscine et découvrir l’essentiel de Roubaix en une journée: « Pensez au forfait Première découverte de Roubaix ». Enfin  il existe un billet couplé de deux sites culturels ( la Piscine et la Manufacture des Flandres).

g)Des  informations pratiques ( Adresse, dates d’ouverture, horaires, tél…)
h) Les Tarifs : 3.50€ / 2.50€ Billet couplé Piscine+Manufacture des Flandres : 8,50€, ce qui n’est pas assez cher, à notre avis, mais c’est une autre question…
i) Le Site Internet du musée : « Visiter le site internet du Musée http://www.roubaix-lapiscine.com/ »

2 ) Le site du musée est agréable
a) Beaucoup de contenus, des photos des collections, que l’on peut regarder de près grâce à un bon système de loupe : http://www.roubaix-lapiscine.com/publications/109/la-cuisine-ambulante.html
b) Une annonce de visite de « week-end familial » (prévue en avril 2011)
c) Et une bonne rubrique « Infos utiles » (Tout savoir sur Roubaix et Visiter Roubaix), que nous analysons plus en détail  ci-dessous. 
Mais , sur le site du musée, pour préparer sa visite, on ne sait pas où est Roubaix. Aucun plan de géolocalisation à disposition,pour situer  la ville, ou situer le musée dans la ville pour en faciliter  l’accès ; aucun système d’itinéraire, aucun lien avec l’environnement immédiat ou régional. Il faut connaître Roubaix ou lire autre chose pour se renseigner .  Les visiteurs potentiels d’Internet, ceux  qui habitent loin ou très loin de Roubaix,  ne trouveront pas ce qu’ils cherchent. Les visites pour le public de proximité, dont ils ne font pas partie, tiennent la place d’honneur.
Un bon exemple d’accueil : Le Domaine Chambord répond bien à cette demande d’informations préalables basiques , avec un petit encart sur la page d’accueil pour PREPARER SA VISITE.   Vous pouvez même choisir votre jour de visite et avoir un résumé de l’offre ce jour-là, (Horaires, tarifs, à découvrir ou à redécouvrir,  à ne pas manquer, visite virtuelle) .Et le très indispensable et pourtant rare :  Comment venir à Chambord ?, avec toute l’information personnalisée et en un  seul clic.
Préparez votre visite
Je serai à Chambord le… ;  Dites-moi tout ! Avec  l’incontournable plan d’accès : Comment venir à Chambord?
En conclusion  :
L’accueil commence bien avant l’accueil physique, sur place, on ne le répètera jamais assez. Nous avons choisi cet exemple roubaisien car, à Roubaix, les informations  données par les deux sites Internet sont assez complémentaires , et on voit tout de suite que le Tourisme et la Culture travaillent bien ensemble.
– Mais il faut donc aller successivement sur les deux sites Internet de Roubaix , celui de l’Office  de Tourisme de Roubaix, et celui du musée, pour avoir une vue d’ensemble et pouvoir décider de sa visite, ou y renoncer.
– Ces allers et venues de l’Internaute sont chronophages et désagréables, car on se sent mis à la porte!
– De plus , en allant sur le site de l’OT, le musée prend un risque ! Leur catalogue est très bien fait, on peut acheter en ligne, et on y découvre tout ce qui peut concurrencer la visite au  musée, et peut-être préfèrera-t-on choisir une autre activité, moins compliquée à préparer?
V – DES AMELIORATIONS POSSIBLES
De plus en plus, les internautes décident de leur séjour et de leur destination grâce à une offre culturelle, vraie passion ou simple prétexte-alibi de motivation pour un séjour pendant et hors vacances ou hors Saison touristique.
– A notre avis, l’office de Tourisme présente bien l’offre de la Piscine et fait l’effort de sa « promotion » par des forfaits intéressants, mais ces informations pourraient aussi figurer sur le site culturel, pour les publics potentiels. Il faudrait  que le site du musée s’adapte aussi aux pratiques des internautes et des visiteurs lointains, ceux d’Internet, et fasse figurer sur son site web le minimum pour aider des visiteurs internautes.
Entrer dans les questions des conditions d’accueil, d’hébergement ou de transports locaux, même si ce sont les acteurs du Tourisme qui en feront la réalisation concrète, c’est aussi une façon, de concrétiser « pour de bon » la fameuse » inscription territoriale des sites culturels et des évènements artistiques »,  en participant « pour de bon »  au développement économique du territoire. Ne pas y participer, c’est isoler la culture de la vie locale.Réserver l’accueil à des cibles bien précises (habitants, scolaires, enseignants, Comités d’entreprise, associations locales, autres regroupements de services publics),  est un choix légitime, car c’est la collectivité locale  qui finance le musée. Mais mieux adapter l’offre à des visiteurs éloignés est aussi, à notre avis, un impératif.  
– Aujourd’hui la démarche de visiter/séjourner est décidée en même temps ; on ne peut séparer complètement  les « infos pratiques » des « infos culturelles ». La visite culturelle relève du sensible, de l’intuition, du désir. Elle vise à « comprendre » un site, un monument,  plutôt que d’y apprendre l’histoire ou  d’histoire de l’art. 

–  Les visiteurs lointains ou très lointains doivent se sentir « attendus », doivent être bien accueillis, avant leur visite, pour venir ensuite la déguster sur place. Et , comme pour l’accessibilité, tout ce qui leur est utile le sera aussi pour les habitants de proximité !
– Présenter aussi les objectifs des responsables actuels du musée, pourquoi il serait important que vous visitiez ce lieu (Et pas d’autres, cf. les sites des musées Guggenheim, où une vidéo du conservateur qui présente le musée est sur la page d’accueil du site Internet), ce que le visiteur y trouvera, en quelques mots. Et bien sur il faut alléger le discours sur le monument ou les collections du ton magistral et faire l’effort de parler simplement.
Voilà, à notre avis, une base très simple, un premier point de départ pour réussir les sites Internet des musées, monuments et festivals en croisant l’ingénierie du Tourisme et celle de la Culture.  Il faut partir des comportements et des usages des visiteurs, car, pour les outils, la technique suivra…Enfin  aujourd’hui un enjeu majeur, celui de la CONVIVIALITE, fera la différence pour la fréquentation des sites culturels, hors les sites très connus, qui n’ont pas de souci à se faire pour leur fréquentation. Notons cependant que ce sont souvent eux, depuis 10 ans, qui font l’effort de devenir des sites culturels conviviaux, comme le sont devenus le Quai Branly ou  Le Louvre.

VI EVALUER SON SITE INTERNET
– Les sites Internet doivent être régulièrement évalués à partir des changements de ces comportements, surtout si ces sites ne sont plus tous jeunes!
Aujourd’hui, d’autres pratiques numériques ont fait leur apparition, comme les réseaux sociaux, les blogs, la co-création de contenus, qui « donnent un coup de vieux » aux sites Internet créés il y a quelques années.
– Les visiteurs sontaujourd’hui  interconnectés et mobiles, ils échangent des informations sur leurs loisirs  « entre eux », loin de votre site Internet classique. Pourquoi ne pas profiter de ces discussions et les intégrer à votre nouveau ou futur site Internet ? Vous ne serez plus seul responsable des contenus, certes, mais vous  aurez le plaisir de mieux connaître vos visiteurs potentiels et de « modérer » ou d’animer le débat, pour améliorer le site Internet et également le site culturel et touristique sur place.
Par exemple, entre deux éditions d’un festival, d’une  Biennale, le dialogue de la « communauté » des visiteurs peut continuer , comme le montre ce récent exemple canadien : http://veilletourisme.ca/2011/01/12/la-technologie-ne-laisse-pas-les-festivals-en-marge/?tagged=&utm_source=bulletin-2011-01-19&utm_medium=email&utm_campaign=globeveilleur

VII – LES SITES INTERNET, CONCURRENTS DE LA VISITE SUR PLACE?
Le site Internet, pour terminer, n’est pas un « concurrent » de l’offre culturelle, des collections, du monument. C’est juste une entrée, ouverte à des milliards de visiteurs! Tous ne viendront pas, évidemment, mais vous pourrez aussi réserver des surprises à ce « troisième public », bien réel, des internautes : jouer, apprendre, faire de la recherche, voir des films, vos collections, échanger entre eux , créer des communautés.
– Les trois  Publics veulent tous  participer ! (Public existant, potentiel et internaute)
Pour ceux qui viennent  ou viendront après avoir découvert votre nouveau site Internet, gageons qu’ils  s’attendront à la même convivialité, sur place .La qualité de votre accueil sur votre site Internet peut continuer dans le musée, le monument, l’exposition,  avec un objectif  majeur : le musée peut devenir un lieu  du débat social, ouvert réellement à tous! Mais à condition que l’on redonne un peu la  parole aux visiteurs, qu’ils puissent proposer des activités, qu’ils puisssent prendre des initiatives et échanger entre-eux.   Museum2.0, le blog du « Comment les musées font participer les visiteurs? » ,  montrait ce mois-ci l’exemple de mères de jeunes enfants qui avaient, dans les couloirs des services pédagogiques d’un musée, engagé une vraie discussion, par le biais de Post-it et du web… Sur quoi portait leur discussion ? Pas sur l’art, ou sur les collections, ou sur les activités culturelles des jeunes, mais sur la façon d’éduquer un enfant, sur les questions des gardes, de la santé, du développement  des petits! L’auteur du Blog, Nina Simon, se félicitait de cette nouvelle activité de cette communauté de mères dans le musée, et nous aussi ! La visite n’est plus passive, simple consommation de culture ( conférences; visite de collections; concerts; visites commentées…) organisée par le musée et ses équipes à sens unique. 
A ce compte-là, la fameuse  » inscription dans le tissu et le développement local  » et la convivialité d’un site culturel  deviennent aussi des réalités.

Ken achète l'Hotel de la Marine à Paris!

KEN et la MARINE!

Ken, votre touriste parfait,  était mort de rire. Il venait de se prendre une volée de bois vert parce qu’il avait porté sa candidature pour  louer pendant 90 ans l’Hôtel de la Marine, très bien placé, selon lui, pour ses affaires à Paris. Son erreur avait été de plaider de bonne foi que grâce à son loyer, les habitants de toute la France, du Limousin à l’Alsace, n’auraient pas à payer l’entretien de ce magnifique immeuble à payer avec leurs impôts. Et là, patatras! Il croyait (bêtement) qu’il l’emporterait facilement, alors que quatre projets étaient déjà dans les tuyaux. C’est simple, il n’arrivait même pas à obtenir le code pour récupérer le dossier d’appel à projets. Ah ! Ces français, se disait-il en retournant à sa chambre du Crillon tout en chantonnant Singing in the Rain dans les flaques de pluie, ils sont impayables! Mais, à condition de réserver plusieurs chambres, le Crillon était parfait, il continuerait à y séjourner. Son ex, Barbie, adorait l’y retrouver, chic!

Révolution en Corse!

 
 

Ken et Napoléon en Warhol. Vous ne comprenez pas? Normal, il faut avoir lu le billet!

 

EMPIRES , UNE REVOLUTION EN CORSE 

Valérie Santarelli, la révolutionnaire, a parié sur le renouvellement de la boutique de souvenirs traditionnelle en faisant appel à de jeunes créateurs. Elle dirige aussi Empires, avec humour. Lors de mon séjour à Ajaccio, j’avais visité cette boutique dès sa création, et vois qu’elle est de plus en plus étonnante. La Boutique Empires a revisité tous les codes traditionnels, que l’on peut résumer comme suit(1) : prendre un bout de tableau ou de chef d’œuvre, et le recopier sur une tasse, un foulard, un tee-shirt  ou un bloc de papier à lettres. On peut modifier à volonté cette reproduction et si les formes et couleurs ne sont pas exactes, tant pis !Le visiteur emportera un souvenir tangible, pâle copie déformée ( agrandie, réduite, découpée..) de l’objet réel. Ce n’est pas grave, sans doute, car tout se vend et les touristes sont ravis.
Empires est beaucoup plus ambitieux ; il part des reproductions, des représentations, et imagine, interprète. Napoléon vu par (Warhol,Roy Lichenstein, Miro…) sur ses tee-shirts, des cadeaux ; Nadine Delpine crée des bijoux  à partir du personnage et de ses mythes  . Mais Empire est surtout plus drôle et inscrit à côté du portrait de Napo « Self made man », pour redonner du courage et une légitimité à tous les autodidactes de la Terre, Yes you can !
Le site Internet est aussi réussi et bientôt on pourra payer en ligne.

 
Notre question du jour : mais que font Oseo, la Caisse des Dépôts et les banquiers pour ne pas aider cette boutique? Que fait l’Export pour aider Empires à vendre son concept en Chine, en Inde ou en Corée? Et quel soutien lui apporte l’Agence nationale du tourisme, qui demande en permanence de mieux s’adapter aux clients, d’inventer, de renouveler l’offre, de ne pas s’endormir, car la concurrence veille?
Pour une fois qu’ il y a du neuf, on aimerait que la jeune directrice soit reconnue, aidée, fêtée, promue, félicitée et décorée, voilà! Le modèle « Empires »  est parfait : des aigles, des abeilles, Napo en Star, et son Empire en bijoux, mode, déco, créateurs, tous à prix abordables, de 50cts à 500 € : un régal d’intelligence, d’humour et de design. Et une belle résolution, au passage, de la question lancinante des identités locales pour le tourisme : éviter le ringard systématique, le localisme et les tartes à la crème. Faire des offres nouvelles, intéressantes et y faire participer les plus jeunes des artistes et artisans locaux. Un premier pas pour devenir une région créative.

Je vous vois venir…
Je connais déjà vos réponses et vos objections :  « Mais c’est votre goût, pas celui de la masse! », accompagné par de gentils surnoms, « Snob ! » ( pour les plus de 60 ans), « Bobo !», pour les autres. « Trop marché de niche, votre truc!!!», pour les ultra-libéraux, fous de bénéfices rapides et importants, donc de « masses ».Objections   toujours suivie, d’ailleurs, par un sévère« Mais quel modèle économique pour ce sur-mesure ? ».J’avoue ne prendre au sérieux que cette dernière remarque, et, comme pour Apple , Google ou l’entreprise Facebook à leurs débuts, il faut aider Empires.  Oséo et  la Caisse des Dépôts et les banques  peuvent faire un geste  pour renouveler l’offre des boutiques du pays. Ca les changera un peu de la monotonie des programmes « verts et durables ». Et ne me dites pas que la Caisse  n’a pas trois francs six sous pour élaborer un nouveau modèle économique et la promo d’Empires : la Caisse est super riche et je suis certaine qu’elle ose plus, dans d’autres domaines, sans forcément avoir de bons résultats à tous les coups, alors qu’ avec EMPIRES, ses résultats seront inespérés! Voyez le CA du magasin hype  Colette, à Paris,  et ses bénéfices : le  retour sur investissement, pour Empires,  est  garanti d’avance!

Les problèmes à régler, à notre avis(1), pour que Empires contamine le monde entier avec ses bonnes idées, grâce à  un tout petit investissement (300 000 euros, à peine…) :
– Un site de vente Internet parfait;
– Un emploi temps-plein pour la commercialisation, hyper bien rémunéré;
– Quelques bricoles : revoir les contrats des artistes ; disposer d’un super local pour gérer les stocks en « live » ; assurer la promo en France par une belle campagne de presse Internet /réseaux sociaux ; apurer les dettes (minuscules) et ouvrir une rubrique R§D  qui permette d’imaginer en paix de nouvelles offres;
– Exporter le modèle « Nouvelle boutique de Souvenir » en Chine, Inde, Russie…Et créer des petites filiales ans leurs pays;
– Pour la gérante qui fait tout, prendre un magnifique mois de vacances après ces cinq années de galère à se débrouiller toute seule, ou presque. Prendre enfin des week-ends « Loisirs » et pas «Travail », accessoirement.

NB : Nous avons demandé à la directrice quels étaient ses problèmes, pour la commercialisation de l’offre, mais elle n’a pas eu le temps de nous répondre. Pourtant, on les devine sans peine.
http://www.empires.fr/
(1) Pour comparer Empires et les autres boutiques tradis, aller sur le plus gros site traditionnel de vente de souvenirs : http://www.souvenirsdeparis.fr/ . Notre avis sur ce site : une force de frappe commerciale extra, mais pour le choix des objets, rien de nouveau depuis des lustres.

NEWS!
– Villages Nature de P&V Center Parcs :  L’Etat et les collectivités locales viennent de signer un accord d’aménagement de l’Est parisien, dont le projet Villages Nature de P&V Center Parcs. Pourquoi ne pas investir 500 000€ dans les études préalables pour la réalisation d’un cahier des charges « Comment implanter des boutiques de qualité dans le cadre du futur projet ? »
– Une « fête de la gastronomie française » aura lieu chaque année le « premier jour de l’automne », aux environs du 20 septembre, ont annoncé mardi les organisations professionnelles de restaurateurs. La manifestation devra être « populaire » et permettre, sur le modèle de la fête de la Musique, « réunir les Français autour de valeurs d’échange, de partage de convivialité et de plaisir », selon le communiqué.
Notre proposition : que le ministre du Tourisme repense sa nouvelle idée de fête sous forme de parcours, en intégrant toute l’offre des fêtes de la gastronomie existantes, et crée une boutique en ligne, dont la directrice d’Empires assurerait, évidemment, la direction artistique:
http://www.2travelandeat.com/foires.fetes.gastronomiques.html
 Click ‘n Visit Une nouvelle application gratuite de l’Office de Tourisme de Troyes dans l’App Store et Itunes Store : Click ‘n Visit Troyes en Champagne.le guide présente la diversité du patrimoine (monuments, jardins, musées…), un agenda des principaux événements, et renseigne avec précision sur les hôtels, chambres d’hôtes, restaurants.La fonction Secouez et découvrez , n’Magik , permet de s’amuser. Déclinée sous Androïd dans les prochaines semaines, elle verra aussi le jour dans sa version anglaise courant 2011 avec de nouveaux gadgets pour petits et grands. Pour tout renseignement, vous pouvez contacter Sandrine Maerten (sm@tourisme-troyes.com) ou Nicolas Villiers (nv@tourisme-troyes.com) au 03 25 82 62 70.Office de Tourisme de Troyes en Champagne
 Troyes et l’Alsace pourraient devenir aussi des sites de préfiguration de la nouvelle plateforme innovante de vente de produits du terroir en ligne. Pourquoi l’Alsace ? Parce que la gastronomie y est excellente, l’ingénierie touristique aussi, que l’Alsace sait faire de très bonnes de très bonne formations dans le secteur culturel- les meilleurs de France, à notre avis – et que la Région aime innover en permanence . (Voir les formations culture, épatantes : http://www.formations.culture-alsace.org/fr/les-rencontres,4508,fr.html)
New York bat son record de fréquentation
La mégapole a reçu 48,7 millions de visiteurs en 2010, soit 6,8% de plus que l’année précédente.
Lancée vers son objectif de 50 millions de visiteurs en 2012, New York vient d’établir un nouveau record de fréquentation en 2010 en recevant 48,7 millions de touristes, bien au-delà des prévisions qui tablaient sur une fréquentation de 47,5 millions. Parmi ces visiteurs, on compte 39 millions de touristes nationaux et 9,7 millions de visiteurs internationaux, deux chiffres records. Ces bons chiffres témoignent du redémarrage de l’économie touristique dans la mégapole américaine. L’industrie hôtelière a ainsi créé 6600 emplois en un an, un nombre encore jamais atteint. D’autres indicateurs – nombre de nouvelles chambres d’hôtels ouvertes (7000, soit +7% par rapport à 2009), fréquentation hôtelière (25,7 millions de nuitées) ou encore fréquentation de sites culturels (en hausse de 5%) – atteignent également des records. Sur l’année, les dépenses des visiteurs dans les restaurants, magasins, hôtels et sites culturels atteignent 31 milliards de dollars. Le 06 janvier 2011 par La rédaction de l’Echo touristique
– Rome baisse les bras pour innover et fait dans la facilité : la ville imposera une nouvelle taxe de séjour aux touristes pour entretenir son patrimoine…
Depuis le 2 janvier 2011, une nouvelle taxe de séjour est entrée en vigueur pour les visiteurs de Rome. La commune espère collecter environ 80 millions d’euros par an, des fonds destinés à financer l’entretien de la ville et de ses monuments et la promotion touristique de la culture. Autre mesure destinée à remplir les caisses, les droits d’entrée des musées communaux augmentent sauf pour les Romains. [Art Clair 06.01.11]
1. Hexago, nouvelle agence de voyage en ligne de la SNCF. Sur la page d’accueil, un onglet spécifique permet d’y accéder. Il suffit ensuite à l’internaute de rentrer un ou plusieurs mots clés. En fonction de ses requêtes, il retrouve sur une seule page toutes les propositions correspondantes (gare la plus proche, locations de vacances ou hôtels à réserver, agenda culturel…) classées et hiérarchisées selon ses critères de choix. Hexago intègre pour l’instant 7 000 offres d’hébergement sur la France et autant d’événements et suggestions de visites. Le contenu sera étoffé au fur et à mesure. « Nous voulons faire un Google du voyage » souligne Pierre Alzon, DG adjoint de Voyages-sncf.com, qui précise ne pas avoir d’objectifs commerciaux, « il ne s’agit pas d’un outil de vente. Nous sommes dans un objectif de trafic. Nous espérons une moyenne de 350 000 visiteurs par mois, soit environ 4 à 5% du trafic total du site ».
Le quotidien du Tourisme DS, lundi 10 janvier 2011 (04h16)

Un petit café Nespresso, what else?

 KEN LE TOURISTE

Ken passait en boucle les pubs de Georges Clooney dans son hôtel. La nouvelle saga de Nespresso promettait. En bon touriste parfait, Ken  dépensait sans compter dans les hôtels du monde entier, et faisait des Affaires à tour de bras. Oui mais voilà, il n’arrivait jamais à tout dépenser – trop de boulot-. Même Barbie, son ex, ne savait plus quoi inventer. Sa robe assez tarte de « Barbie de Noêl » ne valait d’ailleurs pas clopette. De quoi ai-je envie vraiment, se demandait Ken…D’un Nespresso ! Oui mais voilà, les palaces n’avaient pas tous la machine, loin de là, et ses nombreux bureaux non plus, quant aux avions, hum, même en rêve, ils ne s’équiperaient pas tous de la petite nespressette avant des lustres.  What ELSE??? Mais il n’avait MEME pas de Nespresso.  La vie était réellement difficile, pensa-t-il. Tant de désirs inassouvis.

http://www.nespresso.com/whatelse/