TOURISME CULTUREL, MYTHE OU REALITE? Le tourisme culturel est-il un mythe ou une réalité en Tunisie ? Le nouveau magazine d’économie de la Tunisie, MagEco, consacre un Dossier exceptionnel au sujet. (1)
Voici les trois bonnes raisons qui ont guidé le Magazine pour ce choix du Tourisme Culturel : 1 – Faire un constat et des propositions pour l’après révolution ; 2 –Faire un portrait de la richesse culturelle, au moins de celle du Patrimoine, des musées, des sites archéologiques et de l’artisanat. La culture tunisienne, ses 3000 ans d’histoire et son image –Carthage ! – sont autant de symboles du pays et de sa diversité, et ils le rassemblent.Donc des réponses sont données, dans le Dossier, aux principales interrogations : Où en sommes-nous, comment sommes-nous organisés, qu’avons-nous réellement valorisé? Que reste-t-il à faire ? Avec qui ? 3 –Identifier les freins, les menaces qui pèsent sur le Tourisme culturel…Et, sur cette base solide, faire des projets pour les proposer à des investisseurs!
I – QUELLE REVALORISATION ?
Avant de présenter les articles, nous félicitons cette Revue pour la qualité de son dossier ! Ecomag est la toute première Revue d’économie du monde, à notre connaissance, a avoir pris la responsabilité de faire le point sur le sujet, alors bravo! Comme sans doute pour toutes les autres activités du Tourisme, mais de façon plus radicale, la question de la stratégie du tourisme et du tourisme culturel en particulier est posée implicitement dans le dossier :
– Faut-il remettre à jour l’ensemble du patrimoine, et zapper 50 ans de valorisation à l’ ancienne, ou entrer directement en l’an 2012 en se projetant vers l’avenir, sans une longue période de transition? – Car, lors d’une période de « transition », on assiste souvent à la lente reconstitution des forces qui s’opposent à l’innovation, celles des institutions, en particulier, celles des « prés-carrés » qui sont promptes à refuser le changement au nom d’un « Il faut y aller très doucement… », avec de bons arguments, en plus, du genre: « Ces valorisations sont affaires de spécialistes, il faut y réfléchir longtemps, ne pas se tromper, etc… » !
– Face à ces institutionnels, pas toujours prêts à négocier avec les plus jeunes ou à évaluer le vieillissement d’une offre, les demandes sont pourtant très fortes : celles de la jeunesse, des artistes, des artisans, des professionnels de la culture, des intellectuels qui sont lucides et souhaitent un changement, avec l’appui, en parallèle, de l’économie touristique qui doit repartir en modernisant l’offre et en développant un tourisme haut de gamme. Le web, l’accès libre aux données, le partage des contenus, la cocréation des contenus, l’innovation sont les terrains qu’ils privilégient. Du coup, les hiérarchies habituelles sont bousculées. Aux tunisiens de décider de leur avenir et des stratégies pour y parvenir !
(1)Le MagEco, Le Maghreb Magazine Economique, mensuel, N°3, 15 mars 2012.
II – PRESENTATION DU DOSSIER D’ ECOMAG
1 – Le constat Une seule excellente carte suffit – à voir en fin de ce billet – pour découvrir que l’ensemble du territoire tunisien est maillé, bien que l’activité touristique ne se soit déployée, depuis les années 60, que dans les grandes villes et principalement sur les côtes. Pourtant d’autres horizons, d’autres paysages, d’autres cultures locales n’auraient besoin que d’investissements basiques pour accueillir les habitants, à commencer par les plus jeunes et de nouveaux visiteurs non résidents, les touristes et excursionnistes étrangers.Bien évidemment, comme celle de tous les pays européens, l’offre culturelle a besoin d’une « remise à niveau ». Les circuits, chantiers de fouille ou les musées ne sont pas toujours en ordre de marche et les présentations muséographiques ont souvent vieilli. Mais ce qui bénéficierait aux touristes serait aussi une source de fierté pour les habitants. Pour le tourisme, les hébergements alternatifs ont déjà commencé à s’organiser, et pourraient remplacer, pour quelques années, des hôtels ou résidences classiques, s‘ils sont bien gérés. Le fait majeur, ce qui rend possible cette remise en ordre de marche, c’est d’une part :
– Que toutes les compétences professionnelles existent, en Tunisie, en particulier pour l’ingénierie et la commercialisation des projets à réaliser : faire un bilan, des propositions et les mettre en oeuvre (Choisir des régions, avec des apples à projets; créer de nouveaux services (Librairies, boutiques culturelles, cafétérias ou petite restauration) ou pour renforcer les équipes scientifiques et de gestion des sites historiques et des musées. Et, évidemment les compétences pour le Tourisme sont aussi présentes et actives. D’autre part, d’autres formes, d’autres activités du tourisme ont « besoin » de la culture pour étoffer et enrichir le séjour: l’Ecotourisme, le tourisme urbain, d’Affaire ou celui de la Randonnée, par exemple, peuvent s’appuyer sur les atouts culturels du pays..
2- LA RICHESSE CULTURELLE DE LA TUNISIE
« On peut rêver de grandes affluences de visiteurs à Dougga, Chemtou ( superbe musée et site splendide), Makthar, Thuburbo Majus…). Mais il faudrait des circuits de visite, des guides qualifiés », annonce l’Edito, avant que Abdelaziz Daoulatli, expert national et international en histoire et en archéologie (2), ne décrive magistralement cette offre culturelle (pp.52-57). Seulement « 13% des visiteurs visitent les sites, nombreux et prestigieux, du Nord, de l’Ouest et du sud, tels que Dougga, Sbeïtla, Chemtou, Bulla Regia, Tozeur et Nefta, les cités berbères de Matmata, Tataouine, Douiret et autres ksours » . Le « potentiel » de l’offre et sa diversité sont donc immenses! A une seule condition, écrit justement l’auteur : il faut commencer par les bassins qui n’ont pas été choisis car ils manquaient d’infrastructures ou d’accès (Choix très contestable de la Banque Mondiale, d’après la revue) et ont donc été privés, depuis des années, d’aides financières et d’ingénierie. Et ensuite il faudrait valider les stratégies et les objectifs d’un tourisme durable. Soit « Celui qui répond aux attentes des visiteurs, tout en garantissant le respect des modes de vie des populations locales et en veillant à la participation de ces populations, en particulier des femmes et des jeunes, dans la mise en valeur de leurs régions »(Définition de l’UNESCO, reprise par le Tourisme solidaire et Durable, cf. Le Tourisme Autrement).
(2)Abdelaziz Daoulatli est historien de l’art islamique, archéologue. Responsable de l’Association pour la Sauvegarde de la Medina de Tunis(1980-90), il dirigea aussi l’Institut national du Patrimoine de 1991 à1997. Secrétaire général du Conseil international des monuments et des sites (ICOMOS) de 1980 à 1987, il est expert auprès de l’UNESCO et de l’Alesco.
– Les musées : L’article de Habib Ben Younès concerne la centaine de musées tunisiens, leur importance, leur qualité et leur rôle d’acteurs du développement du pays. Il fait aussi le constat des forces disponibles pour remédier au relatif abandon de nombre d’entre eux. Habib Ben Younes fait le vœu qu’une partie de ces retombées reviennent directement aux musées eux-mêmes! Un vœu universel, en quelque sorte, car tous les pays qui ont des musées souhaitent bénéficier directement du succès de leurs fréquentations. Un article du Directeur du musée du Bardo, Taher Ghalia, présente son histoire depuis 1888 et ses nouveaux aménagements, qui ouvrent ces jours-ci. (pp.64-67).
Enfin un entrepreneur , ancien maire de Tozeur, Abderrasak Cheraït, fait part du roman de sa vie, de son acharnement à contourner les critères rigides des institutions afin de proposer des visites et des évènements touristiques et culturels dans la région sud (pp.68 et 69).
Les chiffres de la fréquentation : les recettes des sites, monuments et musées ont bien diminué depuis 2010, dont voici quelques chiffres : 2 267 966 visites payantes ont généré 15 434 035 dinars, plus de la moitié émanant des visites du musée du Bardo, des sites de Carthage, El Jem et Kairouan. Il est donc raisonnable de prévoir le doublement des retombées économiques locales et nationales, constate l’auteur, si ces musées sont remis en bon état de marche pour accueillir et informer les visiteurs.
Fouilles archéologiques : l’article est sévère : « la dérive d’un secteur », résume en titre Saloua Dargouth, Chercheur à l’Institut national du Patrimoine de Tunis. Stagnation, régression, vide juridique, constructions illégales, absence de dialogue entre institutions : l’auteur de l’article nomme avec précision les freins à surmonter dès aujourd’hui, et les actions prioritaires à engager. (Notons que cette situation, ces dérives ne sont pas propres à la Tunisie, et existent hélas ailleurs dans le monde). Re-naissance, re-nouveau : la révolution est à notre avis une chance, une opportunité, qui met les projecteurs là où il le faut, là où cela coince!
III – NOS RECOMMANDATIONS : voici quatre recommandations que nous ferions pour ce projet de redémarrage du tourisme culturel, libre à vous, chers lectrice et lecteur, de compléter cet article avec vos idées, vos réflexions, vos propositions : vos commentaires sont toujours les bienvenus s’ils sont constructifs!
a) Le tourisme culturel, faut-il le rappeler pour introduire ces propositions, a une vraie valeur ajoutée par rapport au tourisme balnéaire des années 60-2010 . La filière de la culture (celle du Passé mais aussi du Présent, de la culture actuelle, qu’il faudrait ajouter au patrimoine ancien!) est très directement celle que recherchent des visiteurs haut de gamme, avides d’apprendre et de découvrir, ou encore de retrouver les traces de l’histoire ou des mythes et d’apprécier les réalités de la Tunisie. Ces clients sont exigeants, aiment la grande qualité, mais d’autres « butinent « aussi la culture lorsqu’ils en ont l’occasion, comme le montrent toutes les statistiques à notre disposition depuis des années. Enfin, si les habitants étaient d’accord pour faire et participer à ce choix du tourisme culturel, il pourrait devenir une source de partage, de rencontres, de vie. La Culture peut engendrer autant d’emplois que l’industrie, si on l’élargit à l’artisanat, l’architecture, le design, les industries créatives… Le Patrimoine immatériel – les coutumes, les croyances et les façons de vivre ..- et les pratiques culturelles (Fabriquer de l’artisanat; apprendre à cuisiner, à jouer d’un ancien instrument de musique …) du Tourisme créatif proposent enfin d’autres pistes à explorer pour le secteur du Tourisme ( Hébergement/Transport/Restauration et autres Activités). En savoir plus sur le tourisme créatif: ici .)
b) Le lien et le travail entre Tourisme et Culture doit aussi s’accompagner par un lien à créer entre les touristes et les habitants, car le Tourisme culturel doit prioritairement relever de la décision des habitants, de leur appropriation des contenus des projets, et de leur participation s’ils le souhaitent ; nombre d’exemples ,dans ce blog, illustrent cette démarche: « Nous ne ferons pas ce musée sans vous ! » disait le directeur et les équipes du musée national des Droits de l’Homme au Canada lors de sa conception, en 2008 ! Les nouvelles technologies sont aujourd’hui des pratiques qui créent du lien : à quand le Musée du Bardo sur Facebook, pour y raconter sa visite, la partager avec ses proches, devenir un lieu de vie en dehors des heures d’ouverture, solliciter des suggestions d’accueil, d’expositions? Bref, il faut peut-être s’éloigner d’ une conception classique d’un musée qui serait dirigé et géré seulement par des scientifiques, et créer d’autres réseaux et partenariats fructueux.
• La Culture aujourd’hui !La revue EcoMag fait la part belle aux monuments, musées et fouilles archéologiques, ce qui est bien normal, mais il me semble qu’ il serait indispensable d’introduire la culture actuelle, celle des très nombreux artistes et professionnels tunisiens : musique, écriture, contes, arts plastiques, théâtre et Spectacle vivant, Danse…L’énergie de ces domaines artistiques, la rencontre qu’ils permettent est la grande tendance des années à venir, comme de nombreux territoires l’ont montré dans d’autres pays. Le Tourisme culturel est un tourisme d’avenir, éminemment durable et non délocalisable, mis en œuvre par et pour les habitants et leurs visiteurs. Enfin il faut aussi pouvoir mieux communiquer et partager sur le web ! Les sites Internet et les réseaux sociaux font gravement défaut, pour l’instant, pour proposer le tourisme culturel en Tunisie.
c) L’Artisanat fait partie de l’offre culturelle, partie visible et promotionnelle de la Tunisie. Dans la revue, l’excellent constat d’Abdelaziz Daoulatli présente les atouts pour l’économie tunisienne : 300 000 emplois ont été recensés, soit 10,91% des personnes en âge de travailler ! Les projets de réorganisation du secteur sont aussi tout à fait remarquables. L’importance économique, sociale et culturelle de l’artisanat en Tunisie doit permettre de renoncer très vite à un artisanat bas de gamme, « kitch and cheap »qui fait place à la concurrence déloyale des produits manufacturés importés et fait sombrer dans l’oubli les réels savoir-faire et des pans entiers du patrimoine immatériel tunisien (pp.70-72).
d) Croiser enfin les activités du tourisme entre elles : tourisme culturel et gastronomie, shopping, artisanat ou tourisme urbain ;Thalassothérapie ou Tourisme d’Affaire et Tourisme médical… Le Tourisme culturel peut être un complément d’activités et « se marie » très bien à ces différentes formes de tourisme. L’exemple de Tozeur le démontre amplement, (Abderrazak Cheraït, pp.68-69). Et croiser les compétences des artistes , des designers pour leurs équipements, toutes les expériences fonctionnent à merveille.
En conclusion, nous donnerons un exemple, celui de HI Hôtel de Nefta même s’il n’est qu’un exemple, (18 chambres, très haut de gamme) car il propose d’ excellentes pistes d’inspiration à suivre, à notre avis! Cet hôtel a marié l’écologie et l’avant-garde, le Bien-Etre et la richesse culturelle et naturelle de la région et du pays. Et, à notre avis, il peut exister des « Hi » pour toutes les bourses! Car dans cet exemple, c’est la méthode de travail qui est intéressante, celle qui ne sacrifie:
– ni les intérêts du Tourisme , car les directeurs sont tout de même des commerciaux et doivent faire des bénéfices;
– ni le patrimoine et la culture du passé, car l’équipement a été construit avec ce double respect de la culture et de la nature environnante;
– ni la création actuelle ( architecture; design de Matali crasset; propositions artisitques..);
– ni la Haute Qualité Environnementale, l’écologie, le Durable (Et des repas bio!).
En conclusion, les intérêts des Tour-Opérateurs, des gros hôtels qui ont fait de la Tunisie une destination de masse, pour groupes et familles en bord de mer, sont urgents et prioritaires, à cause des nombreuses fermetures, suite à la baisse catastrophique du Tourisme en 2011, et à cause de l’Emploi et de la stabilité politique. Mais il serait souhaitable de revoir la Destination dans son ensemble, sans se priver de ses véritables atouts – car il y a des bords de mer un peu partout! – de sa spécificité, face aux pays concurrents. La Culture, en ce sens, est bien une entrée nouvelle, car presque tout est à revoir, et tout y est possible pour les investisseurs. De nouvelles clientèles émergent : que la Tunisie en profite! Voilà notre souhait.
LES NEWS!
1 – Fan d’Andrea! André-Yves Pornoff a écrit un long article publié hier dans Le Monde daté du 25 avril. « La clé de la compétitivité est à l’intérieur des entreprises. Le bien-être des salariés doit cesser d’être négligé. »Le sujet est grave, au vu des suicides d’employés harcelés et des dérives nombreuses en France, et intéressera tous les employés de ces patrons imbéciles qui font régner, grâce à une hiérarchie rigide, une sorte de terreur dans leur entreprise. Pourquoi plaira-t-il aussi aux patrons ? Parce que, en plus de faire régner une sale ambiance, ces patrons se trompent : mieux vaut, pour la compétitivité d’une entreprise, chiffres et exemple à l’appui, savoir ce que gouverner veut dire : orienter, prendre des décisions, certes. ais aussi coordonner, faire émerger les bonnes idées, ne pas trop brider ou terroriser les troupes, qui ne valent rien en ce cas, car elles ne peuvent donner que le « moins bon » d’elles-mêmes, pas le meilleur! Donc si vous changez de boulot en ce moment, portez le livre bien en vue lors de l’entretien. Si le patron a le hoquet, basta, passez votre chemin. Si, par contre, il sourit, tout content, en voyant le livre et vous demande de l’emprunter, signez de suite, ce sera un patron formidable! Lire aussi : André-Yves Portnoff et Hervé Sérieyx , Aux actes, citoyens ! De l’indignation à l’action, éditions Maxima, 2011, et Futuribles n° 374 .Voir aussi la page dédiée sur Facebook, ici!
2 – Fan de Nantes! Vous savez comme j’admire la politique de cette ville, le sens inné de l’équipe municipale pour l’innovation, la créativité, eh bien le feu d’artifice de leur travail c’est pour bientôt, avec le lancement de la saison « le Voyage à Nantes », que m’a envoyé Laurent Kilani – Merci Laurent ! – Ou comment une ville sans monument, comme nous le disait Jean Blaise lorsque nous l’avions interviewé , a réussi tout de même à focaliser le monde entier sur elle, grâce à la culture! 30 ans de préparation, certes, comme l’a expliqué Jean Blaise, Directeur du Tourisme et de la Culture, aux Assises de la Culture du Havre en 2011. Et, ces dernières années, remettre l’Histoire à l’endroit, celle « un passé esclavagiste, n’et pas le moindre de ses hauts faits : voir le Mémorial de l’abolition de esclavage, inauguré www.nantesmetropole.fr/la-communaute-urbaine/projets/ le dimanche 25 mars 2012 sur le quai de la Fosse. Le Mémorial de l’abolition de l’esclavage est l’un des monuments les plus importants au monde consacré à la traite négrière, à l’esclavage et à son abolition. Le Voyage à Nantes va tout d’un coup démoder les politiques traditionnelles du tourisme culturel. Nous reviendrons en détail sur l’évènement dans un futur billet.
3 – Fan de Formation : cette semaine, nous avons trouvé des petites perles ! Une formation : « Comment recevoir les clientèles indiennes », par le CRT Rhône-Alpes, qui fait toujours de très bonnes formations. Voir ici le programme. Celle-ci aura lieu à Annecy, le 09 juillet 2012 – Durée : 1 jour (7 heures) . A noter : Annecy est une excellente ville pour l’ingénierie touristique, grâce à Daniel Cavalli, génial directeur de l’OT. Infos : Bruno JAN – 04 26 73 31 99 et Stéphane ORSINI- 04 26 73 31 44.
Et un Congrès de l’AMCSTI, (Association des musées de la culture scientifique, technique et industrielle), à Toulouse, au Muséum, les 29 et 30 mai, dont le contenu est alléchant. La très sérieuse Association l’a baptisé : « CSTI et Humour: Quand les sciences se prêtent au rire » . Quand on sait que, en plus, le Muséum de Toulouse est devenu le repaire de l’avant-garde de l’innovation culturelle, tout va bien!
4 – Fan d’innovation : pour prendre le pouls de l’innovation culturelle, voir les 60 projets retenus par le ministère de la culture en 2012, à voir ici. . Contact : Département de l’information et de la communication 01 40 15 74 71 Sylvie Perruchon :service-presse@culture.gouv.frMission de la communication interne : communication-sg@culture.gouv.fr
KEN LE TOURISTE PARFAIT Ken était tout fiérot d’être américain, aujourd’hui. Il appela son ex, Barbie chérie, pour fêter la nouvelle : son pays allait détrôner la France ( et plus vite que ça !) de la première place du Tourisme mondial . Enfin, se dit–il, tous mes efforts de Touriste Parfait récompensés, je vais filer des tuyaux à Barack! Car, au fond, Ken avait tout bon, il était le modèle absolu du touriste : surémetteur de CO2 à force de faire le tour du monde chaque semaine ; surconsommateur d’hôtels***** et de Palaces ; acheteur compulsif entre deux rendez-vous d’affaires, de cadeaux Hyper Luxe pour Barbie, histoire de laisser des retombées économiques aux pays qu’il visitait… Ce petit challenge lui convenait. Il allait redoubler d’efforts ! Yes ! We’ll do it! Lire par-dessus son épaule le texte de l’annonce menaçante de Barack Obama.
Nos prochains billets sur ce blog! L’Italie culturelle sombre-t-elle? l’Allemagne créative (Nouvelle campagne de communication de touristique de l’Allemagne) ; les chiffres-clés du Tourisme Culturel.
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CARTE DE LA TUNISIE CULTURELLE : Patrimoine, musées et sites archéologiques
Légende de la Carte ci-dessous : seule une cinquantaine de sites , musées, monuments sont ouverts au public actuellement ! Même chose pour les Evènements culturels : peu profitent des compétences présentes, les jeunes artistes sont souvent obligés d’exporter leurs talents . Et merci à EcoMag de nous avoir donné l’autorisation de publier cette carte sur notre blog !