Cédric Néau : Le patrimoine immatériel est encore négligé par les pouvoirs publics

Attendez vous a l inattenduL’économie touristique va-t-elle bien? Le paysage culturel est-il en pleine forme? Non, me direz-vous, et pourtant le tourisme culturel attire toujours et encore nos habitants et les touristes étrangers. Mais la concurrence est bien là, et au niveau mondial nous déclinons un peu plus chaque jour, faute d’agilité. Hier, divine surprise, Cédric Néau a écrit dans la Gazette des Communes un article très étonnant sur la place du patrimoine immatériel dans les politiques publiques : « Le patrimoine immatériel est encore négligé par les pouvoirs publics ». Étonnant car au lieu de souhaiter un développement de ce qui existe, au lieu d’en appeler à la création d’ un nouveau et coûteux pansement – Comité, Assises Nationales, Haut Conseil… ou toute autre usine à gaz d’une inefficacité parfaite dont nous avons le secret – Cédric Néau fait une analyse revigorante, à partir d’un état des lieux qu’il connait remarquablement. Nous partageons ses avis : oui, l’UNESCO a changé son fusil d’épaule, et encouragerait bien tout ce qui bouge à la seule condition qu’un dialogue entre Touristes et Habitants fasse partie de tout projet! Oui, le tourisme «  »prédateur » arrive en fin de course, droit dans le mur.Oui, les Greeeters, si souvent attaqués, inventent un discours non-institutionnel qui parle librement aux visiteurs ! Oui les « villes participatives » ne sont pas un simple effet de mode, mais une réalité à Nantes ou à Lyon, à Lille et surtout ailleurs que dans notre pays!Et sont bien des recours tangibles à la baisse de la fréquentation du patrimoine classique repérée par Cédric Néau, aux surcapacités de charge d’un petit nombre de sites culturels et donc à l’absence concrète de mobilisation des élus sur ces sujets.
Nos politiques actuelles, pour le tourisme culturel, méritent sans doute un carton rouge, tant elles ignorent les nouveaux comportements des visiteurs. Abandonnant les incantations ordinaires et des condamnations faciles des modèles étrangers, Cédric Néau a trouvé un bon moyen de nous sortir des chemins d’impuissance : réfléchir aux enjeux réels du patrimoine immatériel dans l’économie touristique et, pourquoi pas, passer sérieusement à des décisions politiques : je lui laisse la parole, avec un grand MERCI à lui pour ce beau texte!

 LE PATRIMOINE IMMATÉRIEL EST ENCORE NÉGLIGE PAR LES POUVOIRS PUBLICS

Un article de C. Néau, publié le 31/10/2013 dans La Gazette des Communes (Ed. Territorial, Groupe Le Moniteur

visuel_patrimoine_immateriel_small Le tourisme présenté comme un opportunité de développement peut être aussi un prédateur économique et vécu comme une activité parasite pour les habitants d’un territoire. Peu à peu, les acteurs institutionnels et privés changent de paradigme pour développer des projets plus participatifs, durables et tournés vers l’expérience. Au centre de ces nouvelles préoccupations : la patrimoine immatériel, qu’il reste encore à valoriser.
En France, onze éléments ont déjà été inscrits au patrimoine immatériel de l’Unesco dont le repas gastronomique, le chant corse, la dentelle d’Alençon, le Fest-Noz, le compagnonnage ou l’équitation de tradition française. L’Hexagone a également déposé à l’Unesco deux autres dossiers, celui des ostensions limousines (exposition de reliques de saints locaux escortées tous les sept ans par des dizaines de milliers de personnes) et celui du gwoka (ou gwo ka, percussions guadeloupéennes). « Malheureusement ce patrimoine immatériel est très peu mis en valeur », regrette sur son blog Evelyne Lehalle, directrice de NTC (Nouveau tourisme culturel). « C’est pourtant notre art de vivre qui attire 80 % des visiteurs », poursuit-elle.

festival livre culinaireL’avènement de la prosumption – Les tendances de consommation actuelles pourraient encore accroître cette proportion. « Aujourd’hui, grâce au web 2.0, les touristes pratiquent de plus en plus la prosumption, c’est-à-dire qu’ils créent eux-mêmes les produits touristiques qu’ils consomment par l’agrégation de conseils, de packaging personnels, de bons plans glanés sur la toile, etc. » analyse Sébastien Jacquot, maître de conférence à l’IREST à l’université Paris-1 Panthéon-Sorbonne.

Ces visiteurs-acteurs cherchent ainsi de plus en plus d’expériences à partager avec les habitants. A New York, certains n’ont pas hésité dans les années 90 à aller à leur rencontre pour jouer les guides personnels le temps d’un séjour. Ils sont devenus ainsi des greeters, un concept repris aujourd’hui en France dans une trentaine de villes.
(sources : France Greeters Federation).

Des habitants-ambassadeurs – Réunis en associations, les greeters sont soutenus par les offices de tourisme locaux qui voient en ces habitants les meilleurs ambassadeurs d’un territoire et d’un art de vivre.
« C’est un bon moyen d’éviter de transformer les habitants en simple relais d’un discours territorial produit par les institutions », se réjouit Sébastien Jacquot. A l’heure où les recettes touristiques manquent à la France, la promotion du tourisme d’expérience, via le patrimoine immatériel et l’implication des habitants dans le marketing territorial, constituent une vraie opportunité de croissance.La carte des Greeters en France : carte-greeters

images (1)Une association à peine émergente – Les pouvoirs publics semblent en avoir pris conscience et veulent donner au patrimoine immatériel une visibilité encore absente aujourd’hui par rapport aux sites classés. Onze lauréats ont ainsi décidé de se regrouper en association, dont le but est de « faire connaître la convention de 2003 pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel, de valoriser ce patrimoine et d’organiser un réseau d’acteurs », a expliqué sa directrice, Séverine Cachat, embauchée par le ministère de la Culture et directrice depuis 2011 du Centre français du patrimoine immatériel, ex-maison des cultures du monde, basée à Vitré (Ille-et-Vilaine).

Une belle façon de rebondir pour cette structure qui a vu son budget amputé d’un tiers cette année, pour cause de restrictions budgétaires, et qui se bat aujourd’hui pour trouver de nouvelles sources de financement, notamment auprès des collectivités locales.

th (1)L’Unesco se saisit du dossier – L’Unesco a également pris conscience de l’importance de son offre touristique immatérielle. l’organisation internationale craint en effet la surchauffe touristique des sites déjà classés. Aujourd’hui 981 sites figurent au patrimoine mondial, mais un quart d’entre eux a déjà fait l’objet d’un rapport sur l’état de conservation, le signal d’alerte en langage Unesco.

Pris entre le phénomène de sur-fréquentation des sites inscrits et la promotion du classement, l’Unesco préfère donc miser sur l’amélioration de la qualité de l’offre touristique des sites, via notamment le patrimoine immatériel, plutôt qu’à l’allongement sans fin de la liste des inscriptions. Et cette stratégie passe forcément par la participation et l’implication des habitants.

Villes participatives – « Nous devons contrebalancer l’effet des villes-musées pour créer des villes participatives, il faut réévaluer la notion de rencontre avec les habitants par la promotion du patrimoine immatériel », résume Maria Gravari-Barbas, chercheuse à l’IREST, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, lors du 4e séminaire de la chaire Unesco « Culture, tourisme, développement » (1).

La solution passe d’autant plus par la valorisation de la relation humaine que les habitants vivent plus souvent le tourisme comme une activité parasite que comme une opportunité de développement : « Il faut faire en sorte que le tourisme ne soit pas vécu comme une charge par les habitants des sites visités mais un bénéfice. Si ce n’est pas le cas, alors ce tourisme n’est plus acceptable », reconnait Kishore Rao, directeur du Centre du patrimoine mondial.

images (5)Une prise de conscience qui a un impact sur les modèles économiques des sites – Les sites eux-mêmes veulent désormais intégrer le tourisme dans un projet de développement économique et social local. Mais les obstacles sont nombreux.

En France, les sites menacés de surfréquentation et soucieux de préserver la qualité de vie des habitants se sont regroupés en 2000 dans le réseau des Grands sites de France. Ce regroupement associatif comprend une quarantaine de sites, comme les baies du Mont-Saint-Michel et de la Somme ou le Pont du Gard ; la plupart sont détenteurs d’un label, délivré par le ministère de l’Ecologie et du Développement durable.

Ce label, intégré au code de l’Environnement depuis la loi Grenelle 2 du 12 juillet 2012, récompense en fait une démarche de préservation du site en intégrant le plus possible les acteurs locaux. Le consensus est parfois difficile à trouver, comme l’a montré la forte opposition des opérateurs touristiques, mais aussi des élus, à l’aménagement du dispositif de délestage du site du Mont-Saint-Michel, mis en service le 28 avril 2012.

Les professionnels redoutaient une baisse de l’activité, qui a bien eu lieu. Selon les Monuments de France, la fréquentation touristique avait ainsi chuté de 16,5 % en journée en juin 2012 et de 9 % en juillet. Un an plus tard, c’est la municipalité qui est montée au créneau pour demander « à l’Etat et aux collectivités de mettre les moyens financiers supplémentaires nécessaires à un accès populaire et efficace» au mont.

—-POUR EN SAVOIR PLUS VOIR L ‘ARTICLE  COMPLET de Cédric Néau ICI, pour mieux profiter des liens et  de la vidéo! Et lire l’ouvrage de Chiara Bortolotto, « Le patrimoine culturel immatériel. Enjeux d’une nouvelle catégorie« , Maison des Sciences de l’Homme, 2011, ISBN : 9782735114177.

Chiara Borletto _

Cité ParadisKEN LE TOURISTE PARFAIT  Ken en ces jours de Toussaint, avait rendez-vous au Paradis! Enfin à la Cité Paradis, à Paris, ou start-up etde bien-nommés  business angels  partageaient de douces aventures numériques. Leurs critères secrets pour investir? « Voir et prendre la vague avant les autres », disait son ami Jean-David (Chamboredon).Ravi de la formule, il la répéta à Barbie, son ex, qui lui rétorqua que non, elle ne l’accompagnerait pas, que oui, son Job de Touriste Parfait l’agaçait sérieusement, avec toutes ces valises à (faire) préparer, pour des voyages incessants, des avions jamais à l’heure, des hôtels  et pas toujours palaces , des poireautages pendant ses rendez-vous d’affaires. Bref, elle,  Barbie, disait niet! et n’en serait pas. Ken, en  « responsabilité », comme notre Bon  Président français aimait à le dire, laissa l’orage passer…Mais pourquoi cette petite lassitude, Barbie Chérie? Que ferais-je sans toi, etc…etc…Entre trois sanglots, Barbie expliqua TOUT Je croyais qu’on allait voir mon amie Vanessa, voilà! 

 

TOURISME RELIGIEUX, ça bouge!

ken et ThérèseIl faisait bon ce matin à Saint-Ouen-Le-Pin, en Normandie. Une lampe, en suspension, tournait doucement accrochée dans un arbre…Tiens, j’entends une mobylette qui passe devant le musée ! Comment je sais tout ça ? Parce que ce matin j’ai vu « en direct », via une web cam, l’intérieur du petit musée de Saint Ouen-Le –Pin ainsi que son jardin ravissant, en commençant mon « pèlerinage virtuel sur le web.

Comment se fait-il que tant de musées, en France, soit plus de 3000 musées, ne pensent pas davantage à réaliser ce type de vues permanentes sur leurs salles, sur leurs domaines ou leurs quartiers s’ils sont en ville, et que « La Petite Thérèse », à Saint-Ouen– le Pin, village de 267 habitants habitants, y ait pensé?  Mystère…Car cette maison de vacances de la Sainte ne se visite qu’avec Internet, est-il précisé. Je pense alors à d’autres applications de ces caméras permanentes pour des sites patrimoniaux : les réserves, les lieux intéressants mais interdits au public, pour leur faible capacité de charge ou autres questions de sécurité ou de coûts, bref, à toute sortes de sites qui pourraient bénéficier de ce type d’explications contextuelles, avant la  visite, ou encore aux horaires où les lieux  sont  fermés! Je pense enfin à ce « troisième public », celui qui ne vient pas et ne viendra jamais, habitants du monde entier qui ne peuvent voyager mais ont un accès Internet. Mettre à disposition, sur un site, mais aussi partager les informations, comme le fait La petite Thérèse sur Facebook et les autres réseaux sociaux, voilà la bonne attitude aujourd’hui :  collaborative, participative et intelligente car elle nécessite des choix!

I- UNE RELIQUE VÉGÉTALE et PLEINE DE SENS !
le rosier GPMais je n’étais pas au bout de mes surprises : on me proposa, sur le site du musée, un magnifique rosier, un « Rosier ancien grimpant, livré racines nues, prêt à être planté. ». Et pas n’importe quel rosier, mes amis: le rosier d’enfance de St Thérèse de Lisieux, qui avait été greffé! « Une relique végétale ô combien chargée de sens. Autant dire, une rose unique au monde », était-il écrit sur le site pour emporter mon adhésion. Enfin, si j’avais encore un doute, la notice me l’enleva tout net avec un chef-d’œuvre de storytelling que je n’avais jamais non plus trouvé sur un site de musée en France. Jugez vous-même :
«Agé de plus de 130 ans, disait la notice, « ce rosier délicat est le témoin vivant de ce lieu où Thérèse vécut les jours heureux de son enfance. Ce rosier n’est pas à acheter pour ce qu’il est, mais pour ce qu’il représente, bien que sa fleur soit magnifique (voir sa photo).
La chaîne d’amour !
« Chaque rosier acheté sera identifié sur une carte du monde dans le jardin ou il sera planté, les 500 premiers rosiers de la petite Thérèse seront les témoins d’une longue chaîne d’Amour qui ne fait que commencer. Cette carte sera mise sur le site dès les premières livraisons d’octobre 2013. Cette chaîne d’amour commencera par le rosier n°1 donné au pape et planté dans le jardin du Vatican. »
Bon, servir le Pape en premier est sans doute obligatoire, mais pour finir de convaincre les pèlerins,  un dernier exposé du « programme des Points d’Amour, programme de solidarité », emporta ma totale  adhésion.
Le principe en était simple : les rosiers sont crédités d’un montant fixe de Points d’Amour. Chacun de vos achats contribue automatiquement à notre programme de soutien. Par exemple : 1 Rosier en racine-nues = 3000 points d’amour, était-il écrit.
Samedi, j’achèterai mon rosier sur « la Petite Thérèse »! En ligne!

Site Petite Thérèse

Image de Ste ThérèseII- SUR LES PAS DE SAINTE THÉRÈSE…
On me proposa aussi de me balader dans les environs, à pied, sur les pas de Thérèse, avec un circuit de 4,8 KM sur les lieux de balades préférées de Thérèse avec ses quatre sœurs, ses cousines et son père, grand amateur de pêche à la ligne. Suit le descriptif de mes futures balades : Ouilly-le-Vicomte (5 km de Lisieux) : Louis Martin( le grand-père) y emmenait pêcher Thérèse sur les bords de la Pâquine. Pont-l’Evêque (18 km de Lisieux) : ce village constituait un autre site de pêche pour Monsieur Martin..Saint-Martin-de-la-Lieue (4 km de Lisieux) : Monsieur Martin y pêcha une carpe de 2,170 kg en septembre 1879.Rocques (3,5 km de Lisieux) : autre lieu de promenade et de parties de pêche pour le père et sa fille. Ils aimaient également en visiter la petite église.
Réalisation du circuit : la Pastorale des Réalités du Tourisme et des Loisirs, le service des pèlerinages de Lisieux ont réalisé un guide de 11 circuits dans le Calvados conçus autour de l’histoire de la famille Martin.
III- L’EVEQUE et INTERNET en entrant, toujours par ma fenêtre virtuelle, dans les « événements » de la maison, j’assistai aussi à sa bénédiction, le jeudi 23 février 2012, Mgr Jean-Claude Boulanger, évêque du diocèse de Bayeux-Lisieux. La cérémonie est intime, en présence des responsables du musée et l’Evêque pense à moi, à vous, à tous les internautes du monde entier« Nous prions pour vous, qui avez réalisé ce travail, ainsi qu’à celles et ceux qui auront l’occasion d’y venir ou de la visionner sur Internet, pour recevoir les grâces de sainte Thérèse. » dit l’Evêque!

LE PÈLERINAGE VIRTUEL PANORAMIQUE Le pèlerinage virtuel et en 360°, enfin,e st présenté par un texte revigorant : « Prenez ici de la hauteur et embrassez la vie de sainte Thérèse de Lisieux d’un seul regard. A la verticale du pays d’Auge, la magie du panorama 360° à partir du ciel est appel à l’élévation, balisant les horizons et sites qui façonnèrent le parcours de la sainte. Une innovation autorisant une vision synoptique sans précédent. Puisse cette expérience d’une « vision céleste » inédite de son destin inspirer votre pèlerinage ».

maison des Buissonnets à Lisieux

IV- De la  MAISON NATALE de la Sainte,  à  ALENÇON, à 100 km au sud de Lisieux, où Thérèse naquit en 1873  et passa ses jeunes années. Cette maison  peut être visitée « en vrai », contrairement à sa maison de vacances. La Maison du Buissonnet, dans la périphérie de Lisieux, est aussi conseillée car la Sainte y passa onze ans avant son entrée au Carmel…Á LA BASILIQUE DE LISIEUX, où laSainte est morte , à l’âge de 24 ans, en 1897 :  ! La basilique de Lisieux est le deuxième plus grand lieu de pèlerinage de France, hors Paris et après celui de Lourdes (Voir les fréquentations des pèlerinages  en fin de billet). La dévotion à la nouvelle sainte attira rapidement des foules de plus en plus importantes.La basilique est une construction très longue ( 1929 1954, date de sa consécration). Le style « romano-byzantin » emprunté au Sacré Cœur de Paris n’est pas très apprécié aujourd’hui, mais son ampleur plait ( Dôme de 95m, 104 m et 4000m2 au solet 4000 places pour les fidèles).

Basilique de LisieuxV- LISIEUX N’AIME PLUS THÉRÈSE ? LA CCI EST INQUIÈTE…
A Lisieux mon pèlerinage virtuel se termine. Les sites, réels ou virtuels, semblent délaissés : « On a l’impression que Lisieux veut se débarrasser de cette image de ville de pèlerinage » , dit l’étude de la CCI du Pays d’Auge qui s’est penchée sur la question . « Ce sont des mots très durs, mais c’est le ressenti des guides du pèlerinage, dont certaines parcourent la ville depuis près de 25 ans avec leurs visiteurs », dit encore l’étude, qui relève dans son état des lieux un inventaire inquiétant :
1- Il existe peu de lien entre le Pèlerinage et les commerçants, hôteliers, restaurateurs alors qu’il y a un service d’accueil tenu par des hôtesses en pastorale ouvertes au dialogue.
2- 750 000 pèlerins viennent chaque année au sanctuaire, mais seulement 20 % (soit 150 000) d’entre eux font profiter la ville (37 000 habitants) et le Pays d’Auge de leur présence.
3 – Pourquoi la ville refuse-t-elle d’assumer cette image de ville de pèlerinage et cherche des  excuses, qu’à Lourdes ou au Mont-Saint-Michel on brandit comme un atout ?
4- Pourquoi rougir d’avoir été la ville où vécu l’une des plus grandes saintes des temps
modernes ? Peu d’élus, en près d’un siècle, ont vraiment saisi l’importance économique de Sainte Thérèse pour la ville mais aussi pour la région. Pourtant, sans engager de coûteuse campagne de communication ou de publicité, elle continue de faire rayonner le nom de Lisieux partout où elle passe et dans le monde entier.
Et l’étude fait donc des préconisations :
• Evaluer en terme de répercussion financière l’effet « Sainte Thérèse » au niveau de l’économie Lexovienne.
• Quel plan d’actions mettre en place pour travailler plus et mieux avec les 750 000 pèlerins qui viennent chaque année à Lisieux ? À court terme, avec des actions commerciales et des aménagements faciles à mettre en place et à plus long terme, en réfléchissant à un développement économique programmé et concerté, si l’on souhaitait à l’avenir recevoir un plus grand nombre de pèlerins.

En conclusion, il est vrai que la Route de Saint Jacques, en France, ou encore des « fleurons » du pèlerinage comme Lisieux ou Lourdes,ville  qui cette année a beaucoup souffert d’intempéries, ont sans doute besoin d’être réétudiés, ont besoin de nouveaux investissements, de nouvelles stratégies pour mieux satisfaire les pèlerins du monde entier. Cette année le Tourisme institutionnel préfère encourager le « tourisme de mémoire », autour des deux dernières guerres mondiales, avec le puissant ministère de la défense. Mais les régions ? Les Villes, et leurs Groupements ? L’Europe des itinéraires préfère des équipes locales déjà fortement engagées, comme nous l’avons vu à Barcelone ou pour la Route de Saint -Jacques ; l’UNESCO souhaite boucler des projets anciens, comme la Route de l’esclave, projet de 1985. Dans cette situation difficile, l’initiative de « tout mettre sur Internet » et de créer de ressources pour l’entretien du site de Saint-Ouen-Le-Pin nous parait très aboutie, très courageuse, et donc… à suivre ! Encore une preuve que les plus petits sites culturels et ici cultuels, avec des compétences et de l’énergie,  font souvent, beaucoup mieux que les plus riches, plus gros.
POUR EN SAVOIR PLUS :
1) Fréquentation des lieux de Pèlerinage en France : 

– Notre Dame de Paris : 12 millions de visiteurs par an ! ( nombre de pèlerins réels ? )
– Sacré-Coeur de Paris : 8 millions de visiteurs dont 30% de pèlerins par an.
– Lourdes : 6 millions de pélerins par an
– Mont Saint Michel : 3 millions de visiteurs dont 8% sont des pèlerins.
– Chapelle de la médaille miraculeuse à Paris : 2 millions de pèlerins.
– Saint Anne d’Auray : 650 000 visiteurs.
– Ars : 500 000 pélerins par an.
– Chartres : 250 000 pélerins et 1.1 millions de touristes.
– Pèlerinage Notre Dame de La Salette : 200 000 pélerins par an. Peu de touristes.
– Pontmain : 200 000 pèlerins par an .
– Paray le Monial : 90000 pèlerins ( sessions et renouveau charismatique).
ST JACQUES :

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2) Carte des pèlerinages en France, ici

3) Le site de « la petite Thérèse« , (à Saint-Ouen-Le-Pin en Normandie) que nous avons beaucoup admiré, ici . Leur Facebook,.Et pour contacter ses différents services :

La boutique : boutique@la-petite-therese.com; Presse : presse@la-petite-therese.com; Contact : contact@la-petite-therese.com

Ken et son ami Vincent BolloréKEN LE TOURISTE PARFAIT Ken pensait parfois que toutes les femmes étaient des saintes. Entre deux voyages, il était – pour une fois ! – chez lui et il venait d’avoir confirmation des 12 étapes du mois de novembre, pour ses Affaires : 4 continents, 17 vols, plus de 25 locations de voitures et une douzaines d’hôtels. Parfait, pensait-il ravi,  lorsque son ex, Barbie, entra avec un grand sourire. Elle revenait de son association pour « libérer les droits des femmes du monde entier ». You know what ? lui dit-elle, I found some very desperate country, you see that my dear! Dit-elle en lui tendant une feuille…

Oh my God! dit Ken dans un souffle. Il avait aperçu le nom de son ami, Vincent Bolloré (Notre photo). En voilà un qui n’avait pas encore gagné son paradis, pensa Ken….

Ministère des droits des femmes

Comment créer de bonnes visites culturelles?

MasqueDans une région rurale, mais sans doute encore plus dans les villes, l’offre de culture est toujours abondante. Lieux de mémoire, maisons d’écrivains, anciennes usines ou centres d’art contemporain : la diversité des sites, en Europe, est telle que les « itinéraires » ont pu être construits à partir d’une seule thématique : itinéraires cultuels des pèlerinages, Route Napoléon ou Routes gastronomiques Parcours d’ Artisanats. Alors la tâche est rude, non tant pour valoriser les lieux de visites – ils le sont à peu près tous lorsqu’ils sont ouverts au visites – mais pour choisir, pour les futurs visiteurs, ce qui sera le mieux, le plus agréable, le plus cohérent, en un temps imparti, de quelques heures à plusieurs jours. Comment créer de bonnes visites culturelles, dans ce contexte ? Voici nos propositions.
Nous avons pris un exemple aujourd’hui qui illustre bien le parcours et la meilleure méthode pour proposer, à des publics aussi variés que possible, une découverte culturelle du territoire. Cet exemple, même s’il est en milieu très urbanisé, est celui de la Seine-Saint-Denis, un département qui n’est pas, et de loin, l’un de ces « joyaux » de notre richesse culturelle au sens classique, comme le sont les Châteaux de la Loire ou tous ceux, fort nombreux, du Moyen-âge.  Pas de centre historique, non plus, à l’architecture civile remarquable par un régionalisme de son architecture ou le poids et la patine des ans sur son patrimoine bâti. Quant au « paysage », laminé aux siècles derniers par la révolution industrielle puis par l’urbanisation, il n’a pas non plus le « cachet » de la Bourgogne ou l’identité forte du pays Basque, de l’Alsace ou de la Corse. Bien sûr il y a les grands témoins de l’histoire, comme la basilique, dans la ville de Saint-Denis, et le Stade de France
Et pourtant…Les acteurs du tourisme du département ont fait avec ce « peu » des merveilles. On peut même dire « les meilleurs visites qui soient » en France, car, à chaque visite, ce sont les gens que l’on va rencontrer, leur art de vivre, leur diversité, leurs passions d’aujourd’hui. Comment vit-on en France ? A quoi pensent les habitants ? Peu de régions touristiques partent du principe que cette question intéresse grandement une bonne moitié des touristes, et sans doute beaucoup plus lorsqu’il s’agit d’une « seconde » visite en France.
Les visites culturelles sont hélas très formatées, en France 1– la plupart des visites culturelles sont conçues sur le modèle très « passif  » du tourisme de masse « J’arrive, je contemple et je repars »,  et rarement adaptées à des groupes affinitaires, qui  partagent des goûts , des opinions ou des projets. 2- Le continuum d’un séjour (visiter/manger/dormir) ou encore les contraintes horaires (Ai-je le droit d’être pressé ?), le désir de visiter « hors heures de travail (On fait quoi à 19 h ?) sont également peu prises en compte. Il s’agit aussi très largement de « visites passives », où l’on prend l’offre comme elle se présente, où presque rien n’est fait pour donner un avis et partager une discussion.
Aujourd’hui toutes les études évoquent pourtant la fin de ces visites passives et, répétons-le, dont l’envie de rencontrer les habitants témoigne, comme l’ont très bien compris les Greeters du monde entier. Et ne vous inquiétez pas non plus : vous ne risquez pas de perdre vos afficionados de la culture, car d’une part eux-aussi évoluent, ont soif de « tourisme créatif », d’autre part ils savent préparer sans vous et au mieux des visites de type académiques. La culture étant leur passion, le premier motif de leur destination, ils iront de toute façon visiter vos sites culturels !

I- COMMENT LE TOURISME, EN SEINE SAINT-DENIS EST-IL ARRIVÉ A CRÉER CE PETIT MIRACLE?

Les infrastructures étaient là, certes, et elles sont tout de même un incontournable du Tourisme…Bien sûr la proximité de Paris est redoutable, car le Département est à la fois en « concurrence » avec la capitale, mais aussi avec les départements voisins, qui ont d’autres atouts (Disneyland en Seine-et-Marne; les paysages du Val d’Oise ; l’Impressionnisme à Chatou, etc…).Reste que le fort maillage du réseau des transports publics, des hôtels et de la restauration ont été nécessaires pour créer leur programme de visites culturelles.
Un travail intense et très novateur a fait le reste, que nous résumerons comme suit en cinq points :
1 -BIEN ANALYSER L’ OFFRE CULTURELLE 1- Il y a bien sûr les incontournables, dont il faudra sans doute améliorer les conditions de visites en permanence. Pour le 9-3, la Basilique, le Stade de France ou les Puces de Saint Ouen font partie de ces incontournables et proposés à la visite. 2- Pour le reste de leur offre (plus de 500 visites, balades, itinéraires, croisières sont proposées), les acteurs sont partis des usages et des envies des visiteurs pour les « classer ».3- Après, ils ont sans aucun doute choisi de bons sites à visiter, dont les propriétaires étaient prêts et ouverts au dialogue avec eux. Sans ce dialogue, impossible de mettre au point des visites intéressantes (cf.2). 4- Ensuite tout un travail de hiérarchisation et de veille de l’offre est sous-jacent à leur programme. Le meilleur exemple est la présence, dans leur catalogue, de la visite de la Galerie Gagosian, nouvellement ouverte et sans doute « phare « de la prochaine FIAC à Paris. La Galerie Gagosian présente actuellement une exposition d’oeuvres d’Alexandre Calder et de Jean Prouvé jusqu’au 2 novembre 2013. Le lieu-1 650 m2 entièrement rénovés par Jean Nouvel – appartient aux Aéroports de Paris, qui le louent à Larry Gagosian. – Encore fallait-il, avant de rencontrer les propriétaires de cette galerie , être au courant de son inauguration sur le territoire et de l’ importance d’un nouveau lieu de ce type! 5- Enfin, sous-jacente aussi, les questions plus techniques de l’accompagnement des visiteurs, des tarifs, des « retours d’expériences » pour évaluer les visites par rapport aux objectifs de chacune, font partie de l’analyse. Tout comme l’animation des réseaux sociaux, la formation des intervenants dans le montage des visites et leur évaluation. Vaste chantier !

2-SÉLECTIONNER CE QUI MARCHE! On le voit, avec ces critères, tout ne sera pas retenu. Contrairement à 90% des organismes touristiques, le département a fait des choix, dont celui de vraiment représenter les habitus et modes de vie des habitants ou des commerçants, artisans, entreprises du département : les arts de la rue et l’évènementiel d’une classe jeune plaira sans doute à leurs pairs du monde entier! Ce choix, par exemple, contribuera à améliorer l’image d’un département plutôt peu gâté pour son « image jeunesse »qui ne retient, comme à Marseille, que les aspects négatifs sans jamais souligner son énergie et sa créativité.
3-REGROUPER DES OFFRES:  Dans les propositions (voir notre galerie en fin de billet) on passe « du coq à l’âne », de la fabrication de chouquettes à la visite d’une basilique…Eh oui, les humains sont ainsi faits qu’ils aiment plusieurs choses en même temps, et seule une infime partie de la population est monomaniaque et ne voudra visiter QUE des monuments historiques ou des musées. La visite des « coulisses » d’un monument, d’un événement, d’un théâtre ou de l’Ecole nationale de danse est devenue un classique du département 93. Et à notre avis c’est très bien, car les visiteurs, en entrant dans les coulisses, sont certains de rentrer au cœur des secrets du lieu, là où se fait le travail invisible, là ou la liberté de parole prendra le pas sur un discours officiel ». Les coulisses garantissent authenticité et rencontre des acteurs du lieu, sans « intermédiaire ».
4-FACILITER LA PRISE DE DÉCISION de visite, avec au moins quatre fondamentaux : 1- La description de ce qui attend les visiteurs , exactement (fin de l’idée que l’on souhaite être surpris), assurance de la qualité 2-Une phrase ou deux, pas plus, et en langage « normal » pour préciser « Pourquoi ce lieu est important ».3- Tous les renseignements pratiques.4- Des avis d’internautes et des photos, vidéos sur les réseaux sociaux, pour jauger, comparer.5-Un clic pour « réserver votre visite et payer la en ligne ».Un autre clic pour avoir réponse à toute question particulière ou annuler sa réservation.
5-PENSER A LA FIDELISATION ! 1- Organiser les partenariats avec chacun des sites de visite tout en imaginant les suites à donner : 1- L’évaluation – ce qui fonctionne bien ou les freins rencontrés avant, pendant et après à la visite… ou ce qu’il ; faut changer, améliorer -2- La possibilité de créer, sur la base du volontariat de ceux-ci, un « fichier -client » pour les tenir informés, leur proposer de nouvelles visites. 3- La conception de nouvelles formes de visites pour mieux fidéliser les visiteurs satisfaits ou leurs amis et familles.
II- CONCLUSION  : cette démarche de création de visites culturelles est à notre avis l’une des meilleures que nous ayons rencontrée, qui s’appuie sur de fines connaissances de ce qu’est, aujourd’hui, la pratique de visite, le sentiment des visiteurs, leurs attentes et leurs comportements .
La démarche a cependant un inconvénient majeur : elle ne rentre pas dans les clous des visites traditionnelles. De ce fait, elles ne feront pas « école » avant longtemps, hélas ! Pourquoi ? 1- Les visites culturelles du département rompent avec la médiation culturelle traditionnelle, qui veut qu’un intermédiaire cultivé explique ce qui est difficile à ceux qui ne « savent pas » ou ne peuvent pas comprendre tous seuls, à cause, le plus souvent, d’une muséographie ou d’explications du site culturel trop difficiles pour les non initiés. Du coup, avec ces médiateurs, l’offre a très peu évolué, notons-le au passage. 2- Elles rompent aussi, nous l’avons vu, avec la non hiérarchisation de l’offre des organismes du tourisme, qui « mettent toute l’offre culturelle du territoire au menu », avec des entrées « classiques » (Patrimoine/Musées/Art/Sciences …) et non des entrées par usages et comportements des visiteurs.3-Par contre la hiérarchisation des fonctions disparaît : les personnels engagés dans l’aventure n’ont plus l’organigramme classique, par exemple, où les guides ne s’occupent pas , ou très peu, de la gestion et de la commercialisation et ne sont pas passionnés par les retours d’expérience ou a la gestion du site Internet. Pour concevoir de telles visites, cela suppose un vrai coworking, des méthodes collaboratives, multitâches, et donc la fin des cloisons habituelles entre les tâches à accomplir.
Ces visites, enfin, sont instables par nature car pour fonctionner elles ont besoin d’un renouvellement des partenariats, d’évaluation, de nouvelles propositions. Cette instabilité est, à notre avis, une agilité, la seule chance de bien adapter les visites aux visiteurs : rien n’est gravé dans le marbre, et on est prêt à tout entendre, à accueillir de nouvelles clientèles, à toujours remettre le travail, très conséquent, en question. Voilà qui et nouveau, pour une administration, et nous aimons cette agilité. Entre visites touristiques pour les étrangers et tourisme participatif, il n’y a qu’un pas, franchi par la démarche globale de la Seine-Saint-Denis. ( Voir l’article de Muse.D Territoire, Concilier harmonie sociale et développement, ici,  et l’article  « Et si le participatif était l’avenir du  Tourisme? ( dont et extrait le schéma ci-dessous) :

tourismeparticipatif

P1080666III- KEN LE TOURISTE PARFAIT 
Ken était juste sidéré : avec le shutdown, les sites culturels de son pays venaient d’être étiquetés comme « non vitaux » pour la vie des citoyens américains. Comme vous le connaissez bien, vous avez deviné qu’il s’en fichait totalement, tout obsédé par le Tourisme Parfait, celui qui rapporte ( des retombées ; des flux financiers ; des investissements à réaliser…).L’appel de Barbie- Chérie le tira de sa torpeur « Tu connais la nouveeeeeelle ? ». Ken s’apprêtait à lui répondre avec un ton des plus compatissants, car, contrairement à lui, Barbie Chérie était folle de Culture… Elle ne lui en laissa même pas le temps et enchaîna « Ken, c’est trop bien ! Les habitants de Détroit viennent de renoncer à la vente d’un Rembrandt* qui devait payer la retraite des pompiers ! ». Voilà qui le rassura…
*Le Detroit Institute of Arts, l’un des plus importants musées des Etats-Unis,  était supposé aider à résorber la quai-faillite de la ville ces derniers mois. Que vendre ? Les Van Gogh ?Des donations, ils n’ont rien coûté à la ville… Le Tintoret ? Il a bien été acheté par la Ville, mais à la condition, posée par le gouvernement italien, qu’il ne quitte jamais les murs du musée de Detroit.Faut-il vendre un Rembrandt pour sauver la retraite de modestes pompiers ? La réponse est venue des habitants de Detroit eux-mêmes. Dans un sondage paru la semaine dernière dans le Detroit Free Press, ils se disaient hostiles à 75 % à une baisse des pensions et à 78 % à l’idée de vendre une seule pièce du musée. » (Voir tout l’article sur Detroit sur  Le Monde Magazine.)

Les photos de Ken : en Haut il a rencontré son ami Théo Mercier (Tragique Afrique) et en bas il a fait un tour par Bakou, la capitale de l’Azerbaïdjan, nouvel eldorado du Caucase grâce à son pétrole, et qui se rêve en nouvelle place émergente du marché de l’art.

NOTRE GALERIE DE PHOTOS SUR LES VISITES DU DÉPARTEMENT DE LA SEINE-SAINT-DENIS

Tourisme 93 FacebookSeine-Saint-Denis Tourisme sur Facebook : des habitants, encore et toujours des habitants!

Doc 11- Les Visites, à voir in extenso sur le site du CDT93, ici . Quelques exemples : un  voyage chez les Croates de Paris; chez  les Fratellini , famille du Cirque; visite technique : maîtriser les inondations (Centre de gestion de Rosny/s/Bois). Pour les visites d’entreprises 100 entreprises ont été sélectionnées : les Manufactures de Pleyel (Mais comment fabrique- t-on un piano à queue ? Conduisez un RER ( cabine virtuelle de l’entreprise). ou la saga Orangina ! Les coulisses du théâtre de la Commune . Pour les Coulisses :les Réserves du musée des arts et métiers  ou le conservatoire de la marque Citroen pour visiter des voitures anciennes….

DOC 4Un choix éclectique : visiter le musée de l’air « Art déco », Faire des chouquettes ou visiter un lieu de mémoire? Sont aussi proposées 37 balades urbaines mais aussi le long de la Seine, dans des Parcs ou  à Paris (la culture indienne à Paris) .

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 Croisière « peinture et cinéma, la Seine en lumière » (9 euros/personne )
Sur les traces de Van Gogh, Caillebotte ou encore Sisley, pour revivre le passé impressionniste des bords de Seine. Le parcours longe les rives où furent peintes la  Baignade à Asnières de Seurat, la Sirène de Van Gogh, L’Ile Saint Denis de Sisley, ou La Berge du Petit Gennevilliers de Caillebotte. La croisière longe ensuite les studios d’Epinay, où ont été tournés des scènes de films , (« Le Père Noël est une ordure », « Le Grand Bleu », « Astérix et Obélix : Mission Cléopâtre »)… L’ouverture récente de la Cité Européenne du Cinéma à Saint Denis illustre également l’importance de l’implantation du septième art dans cette boucle de la Seine.

LA COMMERCIALISATION  DES VISITES 

Panier

 

 

 

 

Les clients qui ont aimé ont aussi aimé...

 

 

RÉSERVER EN LIGNE!…Et être inspiré par des « propositions similaires » à celles de vos choix : « Si vous avez aimé…vous aimerez aussi »

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Balade « arts urbains » das le XIXéme arrondissement de Paris, entre le canal de l’Ourcq et le parc de la Villette .

– « Suivez l’artiste dAcRuZ au cœur du 19e arrondissement de Paris pour découvrir l’art du graff à travers ses nombreuses fresques. Vous partagerez son parcours, ses motivations et son style coloré au cœur d’un quartier en plein renouvellement. C’est une balade au cœur de la ville en plein changement, venir découvrir le pouvoir de la couleur et les motivations des artistes dans la rue, acteurs aux avant-postes d’un renouvellement urbain trop souvent déshumanisé »La visite des nombreuses fresques  sera ponctuée d’anecdotes sur les 8 années écoulées et de l’incroyable préservation de ce musée à ciel ouvert grâce aux soutien des habitants de ces quartiers.
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