Fleur Pellerin à la Culture : quelle chance !

Fleur-PellerinI- L’ARRIVÉE DE FLEUR PELLERIN, qui succède à Aurélie Filipetti au ministère de la Culture et de la communication, est la très bonne nouvelle de la semaine. Consolons donc tout de suite les pros du Tourisme, très tristes davoir perdu leur Fleur. Il est vrai que, partout où elle a travaillé, Fleur Pellerin fait l’unanimité, avec son CV de rêve(*) et sa parfaite connaissance du monde numérique et de l’international. On peut espérer aussi que son expérience récente la conduira à ouvrir le chantier « Culture,Tourisme et Numérique » qui permettrait de revisiter les trois domaines de la Création, du Patrimoine et de leur Diffusion pour une urgente mise à jour : plus d’un visiteur de la culture sur deux est un touriste, et le seul patrimoine génère 50 mds de retombées économiques/an mais, « exception culturelle », il n’existe pas le moindre bureau,  dans ce ministère, pour le Tourisme Culturel; en fait, seuls les « visiteurs de la proximité » sont pris en considération. Exception culturelle, certes,  mais anomalie mondiale !
– Ce changement politique va de toute façon redonner de l’espoir à tous les opérateurs mais surtout à tous les amateurs de la culture française. Car le ministère de la Culture, dont on ne parle presque plus, d’ailleurs, est affaibli, faute de soutien politique du Président et de la forte baisse de ses crédits. Dans l’immédiat, des solutions sont attendues sur des dossiers urgents (Intermittents du Spectacle ; arrivée de Netflix ; chaînes de télés ; fin de l’Hadopi (une promesse du candidat F.Hollande )- ; aides à la Presse ; filière musicale…Et très nombreuses inaugurations  :Journées du patrimoine, Fondation Vuitton, FIAC, Jeff Koons à Pompidou, etc… ). Mais soulignons surtout l’espoir que, d’ici les trois prochaines années, la Ministre redonnera force et agilité au ministère et à ses opérateurs.
1) REPENSER LA CULTURE AUJOURD’HUI DEVIENT URGENT POUR L’ÉTAT, qui, depuis ces dernières années, a peu inventé, ce qui a conforté des missions obsolètes. Par exemple Malraux restait LA référence ( Années 60…) et J.Lang (Années 80-2000) l’incontournable icône. Comprendre et répondre aux défis actuels, ne plus « rater tout ce qui bouge » ou a bougé depuis l’an 2000 , en quelque sorte, voilà un objectif qu’il faudrait assigner, à notre avis, à ce jeune ministère.
CONCRÈTEMENT, IL EST URGENT DE METTRE À JOUR L’ÉTAT CULTUREL en ouvrant grand les fenêtres, en ralliant l’innovation et les réformes en cours en France, mais aussi dans le monde. Commémorer à outrance, par exemple, n’a selon nous aucun sens si tout autant d’efforts ne sont pas réalisés pour aujourd’hui et demain, en particulier pour les plus jeunes. Voir, par exemple, les musées des USA ou de la Grande Bretagne proposer des formations et des cours en ligne dans leurs musées ; voir que Barcelone prépare la Mercè, son grand festival annuel, grâce aux Big Data, ou savoir que les Emirates, la Corée ou l’Italie ont mis au point et développé l’accueil des visiteurs étrangers avec une finesse incroyable- voir nos deux derniers billets sur l’Italie et  la Corée du Sud –  tout cela nous en dit long sur le retard pris, par rapport à ces pays qui, hélas, sont aussi nos « concurrents » sur la qualité des offres culturelles. Première motivation, par exemple, d’un séjour en France pour les habitants des pays émergents, nous n’avons, dans ce domaine aussi, aucune étude, aucune stratégie pour leur accueil. Rappelons-le ici, plus d’un visiteur sur deux de notre patrimoine, au sens large, et de nos musées est un « touriste », eh oui !
2) RÉPONDRE A LA DIFFICILE RÉFORME TERRITORIALE serait un « exercice de base » très utile pour revoir les habitudes historiques : faut-il conserver le dogme, sacro-saint, que tous les échelons des collectivités peuvent, pour la culture, tout financer « conjointement » en permanence? Quelles seront compétences pour les nouvelles grandes régions ? Peuvent-elles reprendre les compétences des DRACs, comme l’ont proposé les experts des Rencontres d’Avignon? L’Etat peut-il continuer à imposer ou à « punir » (Google ; Netflix ; Dailymotion, Hadopi…) ou à définir et « contrôler » ce qui est bien ou beau (FRAC, Centres d’Art…) sans proposer, financer, développer d’autres directions et actions culturelles plus « actuelles »? Quelle évaluation existe, sur le terrain, de la gratuité ou de la médiation culturelle, qui ne profitent prioritairement et majoritairement aux habitués de la culture, aux classes aisées, selon les dernières études ? D’autres domaines de la culture enfin, sont aussi « en manque » à ce jour, faute du retard de deux ans des deux lois prévues sur la Création et le Patrimoine, domaines qu’il faudrait impérativement relire avec des lunettes numériques, comme vient de le faire La Tribune dans un très bon dossier spécial fin juillet . http://www.info-presse.fr/abonnement-magazine/actualites_news/actualites_internationales/abonnement_tribune_5071.htm#
4- POUR INSPIRER L’ÉTAT : L’INNOVATION EST déjà DANS LES RÉGIONS !
Plus de deux cent villes, départements, régions et opérateurs privés ont déjà accompli cette mise à jour en France, pendant que l’ « échelon Etat » se figeait et prenait du retard. Lyon, Lille, Nantes, la Seine-Saint-Denis ou la Normandie ont, par exemple, ajusté au mieux leurs politiques et leurs administrations culturelles à une demande toujours plus fluide et diversifiée. Les comportements et les attentes ont changé, le numérique ou les pays émergents se sont installés durablement dans le paysage et…la concurrence d’autres pays a fait le reste : renouveler l’offre culturelle et sa gouvernance est devenu un impératif. Les Creative Cities existent donc bel et bien dans notre pays, dont nous relatons les délices, chaque semaine, dans ce petit blog ;
Dans tous les domaines culturels de nombreuses expériences et équipes, aujourd’hui invisibles de l’establishment Etat, forment un puissant réseau culturel très agile et apprécié à l’étranger :ingéniérie culturelle (MagmaCultura) ; culture et etourisme (Canada) ou musées revisités par le numérique (Museomix à Londres ou en Suisse !) ; investissement de très haut niveau (Arles ou Paris ou Nantes..)ou encore jumelages d’excellentce (Forum d’Avignon avec Bilbao en mars dernier), bref, les visiteurs et leurs pratiques culturelles sont très gâtés en France.
UNE CONCLUSION HEUREUSE : dans les régions, des maires, des présidents de région, d’intercommunalités ou de départements sont parfaitement à jour des nouvelles pratiques, des stratégies à adopter, et si l’Etat ne repérait pas ce « meilleur » rapidement, ce ne serait pas trop grave. Que l’Etat se recentre sur ses propres activités (Musées ou monuments NATIONAUX dont il a la tutelle directe, Opéras ou centres d’art, de musique ou de théâtre ), mais en changeant de logiciel, ce serait déjà un grand pas. Alors, Bonne chance à ce nouveau ministère !

II- POUR LE TOURISME, pas de ministère de synthèse, hélas, et, à vrai dire, cela est très dommage car l’éclatement des responsabilités freine sans doute l’organisation du travail , à moins que le premier Ministre ou Laurent Fabius ne jouent demain un rôle de coordination. En résumé, pas moins de trois ministères ont en charge différents secteurs du Tourisme dans leurs attributions, mais il faut attendre les nouvelles attributions des nouveaux ministres pour y voir plus clair. Voir l’organisation actuelle, qui ne devrait pas, donc, changer, même avec l’arrivée de deux nouveaux Secrétaire d’Etat (Alain Vidalies et Thomas Thévenoud) .

1- LE MINISTÈRE DE L’ECONOMIE ET DES FINANCES, avec le Secrétariat d’Etat du Commerce, de l’Artisanat, de la Consommation et de l’Economie sociale et solidaire, (Commerçants, professionnels du Tourisme…) et avec la la DGCIS, Direction Générale de la Compétitivité, de l’Industrie et des Services (Dgcis), qui réalise par exemple les études et statistiques du Tourisme.
• Rappelons que dans ses attributions, Arnaud Montebourg était responsable du « suivi et [du] soutien des activités touristiques », des « petites et moyennes entreprises […], et du commerce », ainsi que « de l’économie numérique ». Dans son périmètre entraient également les questions de consommation et de concurrence ; à ce titre, la DGCCRF*, chargée de lutter contre le commerce illégal, était placée sous son autorité.Cet ensemble d’attributions, qui concernent plus particulièrement les acteurs du Tourisme, étaient déléguées à Carole Delga, secrétaire d’Etat chargée du Commerce, de l’Artisanat, de la Consommation et de l’Economie sociale et solidaire.
2- LE MINISTÈRE DE L’ÉCOLOGIE, DU DÉVELOPPEMENT DURABLE ET DE L’ÉNERGIE  le nouveau Secrétaire d’Etat charge des Transports, de la Mer et de la Pêche, qui succède à Alain Cuvillier est Alain Vidalies (Transports (Aérien , maritime, fluvial, routier, Rail,Taxis,…) . Dossiers chauds : SNCM , question de la compétitivité du secteur aérien.
3-LE MINISTÈRE DES AFFAIRES ÉTRANGÈRES ET DU DÉVELOPPEMENT INTERNATIONAL est en charge de la Promotion touristique de la France (et des Français de l’Etranger), où Thomas Thévenoud succèdera à Fleur Pellerin.

000036632_illustration_largeOrganisation actuelle du Tourisme dans trois ministères (L’ Echo Touristique))

POUR EN SAVOIR PLUS SUR LE RENOUVEAU DU TOURISME CULTUREL :

a) Les 100 bonnes pratiques du Tourisme Culturel : un résumé des 220 articles (2009-2013), avec l’actualité et tous les liens nécessaires pour en savoir plus, est présenté en cinq articles. A lire ICI , pour les sujets suivants:

1- Trois grandes tendances pour l’avenir du Tourisme Culturel
2- Tourisme urbain, tourisme rural/Transport/Hébergement/Forfaits et PASS touristiques et culturels.
3- Analyse de l’offre culturelle (patrimoine et musées, Evènements et expositions..) et bilan des fréquentations.
4- E-tourisme culturel.
5- Politiques et modes de gouvernance repérés en France et à l’étranger.
b)  « Quoi de neuf sur le Tourisme Culturel ? », les dernières présentations de la Rencontre d’ATOUT France, en juin, à lire directement sur SlideShare  http://fr.slideshare.net/evelynelehalle/i-cluster-tourisme-et-culture-13-juin-2014

– http://fr.slideshare.net/evelynelehalle/le-tourisme-culturel-quoi-de-neuf-quoi-de-neuf-marseille-cluster-tourisme-et-culture

– http://fr.slideshare.net/evelynelehalle/le-tourisme-culturel-quoi-de-neufiii
– http://fr.slideshare.net/evelynelehalle/le-tourisme-culturel-quoi-de-neuf

c) Les enjeux du Tourisme Culturel, un article de la revue Futuribles, Enjeux du Tourisme Culturel. Evelyne Lehalle. 070312 Futuribles!

ken chez Google à ParisKEN LE TOURISTE PARFAIT devait infiltrer une administration! Ouiiiii! Vous avez bien lu! Non seulement le Touriste Parfait était contraint de voyager sans cesse, d’user des Palaces et d’abuser des transports, mais il devait produire  lors de tous ses séjours  dans le monde entier , des retombées économiques. la tâche était facile, disait Barbie Chérie qui attendait  ses cadeaux à chacun de ses retours…. Mais là,son ami  Barack lui avait demandé l’impossible : déminer les arguments des agents d’un ministère étranger pour ne rien changer à leur quotidien. Mission impossible? Hé …hé…Pour un « Ken TP, rien d’impossible! »  pensa-t-il en souriant! Il fila dans le 9éme arrondissement dès l’atterrissage de son jet privé pour rejoindre le Google Institue à Paris. (Notre photo volée).

 

La Corée du Sud, pays créatif

970302_1_501La Chine et ses nouveaux musées, l’Italie et sa nouvelle politique culturelle et touristique, et aujourd’hui la Corée pour notre été 2014,  centré sur les pays qui réorganisent à la fois le secteur du Tourisme et de la Culture. Quoi de neuf en Corée depuis que nous avions découvert la nouvelle Corée du sud « culturelle et touristique » , en 2012 sur ce petit blog?
Deux actualités, cette semaine, nous confirment que l’envol espéré il y a deux ans  s’est produit et que ce petit pays à poursuivi son chemin du double développement de ses atouts historiques, mais aussi contemporains.
Rappelons que jusqu’en 2005, date de la création du MCST, le Ministère de la Culture, du Sport et du Tourisme, la Corée avait majoritairement une offre d’art et d’architecture classique -céramique coréenne, peinture , architecture bouddhiste, trésors nationaux, dont 10 figurent au Patrimoine de l’Unesco. La première liste de trésors culturels coréens (116 objets) avait été élaborée en 1938 par le gouverneur général durant l’occupation japonaise. La liste actuelle (315 monuments ou oeuvres classés), date du 20 décembre 1962.Puis, grâce à la fin des régimes autoritaires, des artistes ont émergé avec de nouvelles industries culturelles, dont le Cinéma et la musique.

 

ahaM-ZCv_400x400I- MUSEUM § THE WEB , ou le premier exemple de la nouvelle attractivité de la Corée ! Museum and The Web, célèbre organisation internationale des rapports entre musées, monuments et web, s’installe en Corée les 7 et 10 octobre prochains. Plutôt que de suivre pas à pas les bribes un peu dispersées des avancées de la culture numérique européenne , mieux vaut faire, à mon avis, un petit tour régulier sur le site de M§W! Ce site et sa communauté sont riches d’actualités du monde entier, avec des exemples de l’utlisation du digital dans tous les métiers culturels et pour tous les publics.Les inscriptions à la session de Corée ferment le 31 août, et si vous en avez les moyens, vous pouvez vous inscrire ICI!
tourimagination.comII- IMAGINE YOUR KOREA! La nouvelle campagne de la Corée touristique prend appui sur l’un des groupes de KPOP, la musique populaire coréenne et plus généralement sur la nouvelle vague culturelle coréenne, baptisée « Hallyu » .
La Corée est encore un marché touristique émergent, et a attiré en 2012 plus de 11 millions de visiteurs internationaux,soit un million de plus que le Japon. La Corée est devenue la troisième destination d’affaires pour les Asiatiques.En 2013, elle a accueilli plus de 10 millions de visiteurs, dont presqu’un 20% de Touristes d’affaires dans ses 9 centres des congrès, répartis à Séoul la capitale, Incheon, Daejeon, Busan et Daegu.
Une nouvelle marque a donc été créée afin d’entrer dans une nouvelle ère de tourisme, avec l’objectif de doubler le nombre de visiteurs étrangers d’ici 2020 (20 millions).Imagine Your Korea est donc la marque qui s’ouvre à l’international, et le bureau du tourisme national (KTO) a lancé une campagne mondiale, ‘To:ur imagination’ , avec la possibilité de gagner un voyage en Corée pour 2 personnes grâce à un concours en ligne  où l’on vous demande d‘imaginer votre voyage idéal en Corée( jusqu’au 31 août 2014 et liste des gagnants sera publiée le 15 septembre).
Evidemment des stars de la KPOP, BigBand,  ont été mobilisés et ce sont eux qui invitent…

CONCLUSION Nous aimons cette nouvelle approche du Tourisme, qui prend part au développement numérique, tient compte des nouveaux comportements des visiteurs (Campagne « Imaginez la Corée », Gastronomie …) et devient une destination vraiment contemporaine.La Culture, loin d’y « perdre son âme », en sort toute revigorée, car  une place de choix est donnée à la jeunesse, aux artistes et aux jeunes touristes, des fans aux simples amateurs. La Corée sait donc parfaitement utiliser le « Soft Power culturel », cette puissance de l’énergie culturelle pour rayonner au delà de ses propres frontières.

POUR EN SAVOIR PLUS 
1- La Corée du Sud, pays émergent, a su adapter en permanence ses instances officielles , soit pour ce qui nous concerne son ministère de la Culture et du Tourisme. Aujourd’hui la KPOP lui sert d’emblème, tout comme le Rock fut le drapeau d’une nouvelle jeunesse aux Etats-Unis dans les dans les années 50 ou le Reggae celui de la Jamaïque vingt ans plus tard..Depuis 2005 le ministère de la Culture, des Sports et du Tourisme a fait considérablement évoluer ses missions et ses organigrammes, pour s’adapter aux changements de la société coréenne devenue particulièrement innovante grâce à la Recherche et à l’exportation de ses produits de nouvelles technologies.(Voir notre photo en annexe des « missions » du ministère!)

2- La Corée du Sud en très bref : au sud de la péninsule située entre le Japon, la Chine et la Russie, elle est surnommée le Pays du Matin calme (litt. : le pays du Matin Frais : Han-guk (한국, 韓國) ou Joseon (ou Chosǒn) (조선, 朝鮮). La Corée du Sud est divisée en neuf provinces et compte six villes métropolitaines plus deux capitales, Séoul et Sejong. Sur les 49 millions de Coréens, plus de 22 millions vivent dans la mégapole de Séoul dont 10,3 dans la capitale même.
3-LA K.POP est la nouvelle vague de la Culture des jeunes en Corée (Musique et danse, style comportements, Web, vidéos, réseaux sociaux…) née autour des années 1995- 2000 par des retransmissions vidéos de la Hong Kong Channel dans toute l’Asie. Aujourd’hui le phénomène s’est amplifié des centaines de jeunes professionels sont en compétition chaque jour pour avoir le label de K-pop ; et ils voyagent dans les pays étrangers pour faire la promotion de la Corée. A Pyeongchang , lors de la cérémonie de la candidature réussie de la Corée pour les Jeux olympiques d’hiver de 2018, le Tourisme coréen KTO avait aussi organisé un concert avec BEAST , 4 minutes , et miss A . Bref, aujourd’hui des milliers de jeunes du monde entier copient les groupes, et une véritable KPOP-mania ( Comportements, mode, accessoires, couleurs, maquillages et coiffures…) s’est emparée de l’Asie.
Et relire le billet de ce blog (2012), ici, si le coeur vous en dit)?

P1090404KEN LE TOURISTE PARFAIT était tout étonné que l’Europe soit « en panne », comme disait ses journaux. A vrai dire, le Touriste Parfait voyageait partout dans le monde, et l’ensemble de ses « destinations affaires » était quasiment illimité…Mais voilà, son ex, Barbie Chérie, et ses copines, s’étaient entichées d’Italie et d’Espagne, de France et de Londres,et voulaient aller à Berlin le mois prochain pour y découvrir les mouvements alternatifs. On n’arrête pas le progrès, se dit Ken, prêt à lâcher quelques  milliards pour faire redémarrer ces pays. Mais voilà, « A qui les donner? », se disait Ken….

Nos photos :  Ken et sa photo souvenir prise par Damien Hirst – l’artiste le plus riche de Grande-Bretagne, pas du genre à rester dans l’ombre pendant trop longtemps.Son exposition personnelle, RELICS,  à l’automne dernier au Qatar Museums Authority, était sa première expo au Moyen-Orient, et fut aussi, selon Damien, sa plus grande exposition à ce jour. Expo placée sous le Sous le haut patronage du président du QMA Sheikha al-Mayassa bint Hamad bin Khalifa al-Thani, « Reliques », qui se déroula du 10 Octobre 2013 au 22 Janvier 2014 dans l’espace d’exposition ALRIWAQ DOHA- En savoir plus, ici!).

A  N  N  E  X  E  S

1-  Les nouvelles missions du ministère de la culture et du tourisme coréen. Autrefois décalqué sur les missions et stratégies « occidentales », ce ministère, dont toute l’histoire figure sur le site officiel, a abandonné peu à peu les entrées classiques (Patrimoine, Création, Diffusion…) pour des entrées moins clivantes  ;  chaque « domaine » de la culture peut participer pleinement au développement culturel et à celui de l’économie. Par exemple, dans les objectifs et stratégies ci-dessous, on voit comment ces objectifs correspondent à des pratiques actuelles. Par ailleurs, il y a beaucoup moins de clivage qu’en Occident entre « culture professionnelle » et « pratiques amateurs ». Enfin nous observons, dans les fonctions-support, une très large place accordée  aux industries créatives, tout comme le fait l’Europe depuis deux ou trois ans . UN MINISTÈRE QUI QUALIFIE SON OFFRE ! En bas du billet, on verra qu’un choix a été fait des « meilleurs événements culturels ». Tout comme l’Allemagne, en Europe, le gouvernement ne propose pas toute l’offre culturelle et touristique de façon indifférenciée, mais s’est autorisé à choisir ce qu’il estime être le meilleur, et même  à classer les 10 meilleures propositions de la Corée (Voir ci-dessous en 6 et 7). Du coup, les touristes n’ont pas » l’embarras du choix », qui souvent conduit les touristes à renoncer à toute visite culturelle quand, comme en France, l’offre est pléthorique et donc le « choix » bien difficile. 

Stratégie Cultural Prosperity

Organigramme Ministère Culture Sports Tourisme Corée

seoul_at_night2- Séoul la nuit

daejon-1000x2503- Vue du centre ville de Daejon, ville  qui accueillera Museum and The Web en octobre prochain 

sub06_pic014- Hallyu, La nouvelle vague coréenne, 

IMAGINE1et des acteurs de la nouvelle campagne touristique  de la Corée

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yeosuexpo_aquarium

– 5- Ci-dessus, des photos de L’Expo Yeosu 2012, » le monde réuni en un seul et même lieu » : soixante-six participants ont pris part à l’initiative pour un partenariat culturel (CPI pour Cultural Partnership Initiative) organisée par l’Office de la Culture et du Tourisme de Corée (KCTI) et hébergée par le Ministère de la Culture, des Sports et du Tourisme.

– 6 Photo du haut du billet : Festival de l’Horizon à Gimje (김제 지평선축제) – Le Ministère de la Culture, des Sports et du Tourisme a sélectionné les 40 meilleurs festivals de 2014, en se basant sur une inspection directe et sur une évaluation effectuée par des experts. Cette sélection comporte 2 meilleurs festivals, 8 festivals d’excellence, 10 festivals de qualité et 20 festivals prometteurs. En 2014, les deux meilleurs festivals de Corée sélectionnés par le gouvernement sont le festival de l’Horizon à Gimje et le festival de la Truite de Hwacheon, soit deux festivals qui vous feront découvrir les trésors de l’écologie et de la culture agricole.
– 7 – Huit manifestations figurent parmi les festivals d’excellence,dont  le festival de 7080 de Gwangju, le festival culturel du céladon de Gangjin, le festival des produits de la mer de Ganggyeong, le festival des lucioles de Muju, le festival des bols à thé chatsabal à Mungyeong, le festival culturel du riz d’Icheon, le festival de jazz de l’île Jara-seom et enfin le festival du chemin de mer mystérieux de l’île de Jin-do. En voir plus sur ce lien.

-TRADITION ET RELIGION 

Voir les légendes des photos ci dessous  et la description détaillée des destinations culturelles  sur le site coréen officiel du tourisme  (Site en français).

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Les nouveaux musées chinois

Screen-shot-2013-12-19-at-2.54.02-PM (1)4000 nouveaux musées en Chine depuis 2008! L’investissement culturel est un excellent baromètre de la vitalité des pays, et aujourd’hui nous observerons, avec curiosité, le basculement du monde vers d’autres continents émergents, comme l’Asie, avec ce boom des musées en Chine. J’imagine déjà vos objections à un tel sujet:  » MAIS les musées chinois  sont presque tous vides! Et ils nous copient ! Leurs architectures spectaculaires sont indécentes car l’œuvre architecturale doit s’effacer devant les contenus des musées! » Ces critiques ne donnent pas envie de découvrir plus avant le sujet des « nouveaux musées en Chine », tant il est admis de n’avoir pour référence de ce qui est bon  que nos propres  modèles de musées occidentaux, bâtis depuis des siècles et jamais concurrencés.Enfin,  jusqu’à aujourd’hui.
– Ces critiques, en tous cas, oublient aussi que nous avons connu, en France, la même frénésie de constructions lors de la révolution industrielle, les mêmes folies « bling-bling » de gouvernants ou de financiers fiers de démontrer leur puissance (N’est-ce pas, Ô, Louis XIV?), la même passion d’ingénieurs/urbanistes/préfets de réaliser des villes vraiment nouvelles (Le Paris d’Haussmann) et des architectures au style plutôt « pompier » ( Les gares, les banques…),  bref, un style « ostentatoire » qui perdure pour les lieux de pouvoir (Bercy ou la « Très Grande » ( comme disait Mitterrand) Bibliothèque Nationale.
Faisons donc, sans  préjugés, un petit détour par la Chine pour voir quelques exemples de leur nouvelle frénésie de musées et d’acquisitions d’œuvres d’art. Car, au fond, ce pays n’était pas « obligé » de passer par la case « musées » et aurait pu choisir d’investir ailleurs, d’une part ; ensuite cette offre muséale très importante – on y construit plus de 300 musées  par an- constitue dès aujourd’hui une véritable « offre touristique »pour les européens curieux. Les agences du tourisme émetteur, toujours à la recherche nouvelles destinations, s’en réjouiront. Les agences réceptrices un peu moins, car la Chine comme d’autres pays émergents est une réelle concurrence pour la visite culturelle, dès aujourd’hui.

01-WHOR (1)I- D’OÙ VIENT LA CROISSANCE DES MUSÉES EN CHINE?
1- L’URBANISATION, moteur de la croissance en Chine et à l’origine de la construction de très nombreux musées, comme dit dans ces informations (Le journal Le Monde)  . L’Etat a prévu des musées dans chaque cœur de ville, et décrire l’urbanisation aide à comprendre la croissance de la construction de musées. 
Les musées en Chine sont en plein essor, avec plus d’un millier d’ouverture au cours de la dernière décennie dans l’ensemble du pays (Cf. ceux d’ Ordos, en Mongolie intérieure, au milieu du désert de Gobi).La surface urbanisée en Chine a quasiment quadruplé depuis le début des années 1980. Il se construit en Chine tous les six mois l’équivalent de la région Ile-de-France et on estime que dans les quinze prochaines années la Chine construira l’équivalent de la surface urbanisée de l’Europe toute entière. La ville chinoise de demain, ce n’est pas une ville, ni une métropole mais un système urbain régionalisé, connecté par des réseaux de transport rapide dont les TGV.

– L’industrialisation et l’urbanisation de la Chine ont débuté sur la façade orientale, dans les anciennes métropoles portuaires, comme Canton , puis gagné toutes les régions. Plus de vingt nouvelles villes d’environ 300 000 habitants chacune sortent de terre chaque année en Chine. Ces chiffres donnent le vertige, comme la vitesse et l’ampleur des travaux pour lesquels on abat souvent des montagnes,  d’autant qu’en 2010 plus de 60 millions d’appartements et de maisons construits n’étaient pas occupés et que quelques spéculateurs impulsent souvent cette construction effrénée, y voyant un bon investissement à long terme.(Cf les projets de la Nouvelle Zone de Lanzhou ou de la ville nouvelle de Baidaoping).

1832086_5_ce13_ill-1832086-60c2-infog-chine2_92eccb4274cffee30670f093c6f4b1e7 (1)

2- Rattraper le ruralisme : le rythme effréné, ces trente dernières années, de la croissance des villes est d’abord un effet de rattrapage, après les utopies rurales du maoïsme. Depuis 2011, plus d’un Chinois sur deux habite en ville. Avec 1,4 milliard d’habitants, 690 millions de Chinois vivent donc dans les villes contre moins de 200 millions en 1980. A ce rythme, ils seront un milliard en 2030. Le journaliste Tom Miller, dans son ouvrage China’s Urban million : The story behind the biggest migration in human history (Ed. Zed Books, London, 2012), souligne les risques : « l’urbanisation forcée peut améliorer de manière spectaculaire la vie de millions de personnes – ou alors augmenter de façon catastrophique les rangs des ‘pauvres urbains’. » La réforme du hukou mais aussi la refonte de la propriété collective des terres sont donc considérées comme des étapes essentielles pour une urbanisation durable. « Ce qui est plus important, c’est de réaliser une transition complète du statut de rural à celui d’urbain en termes de structure industrielle, d’emploi, de mode de vie et de sécurité sociale« , expliquait le futur premier ministre chinois.

NewMuseums4 (1)II- LA PLACE de la Chine sur le MARCHÉ DE L’ART est aussi un signe du rôle éminent de l’art et de ses collectionneurs dans la construction de nouveaux équipements. La Chine est en seconde position des ventes d’art, qui affichent une santé insolente
Au premier semestre 2014, le produit des ventes aux enchères publiques d’œuvres d’art dans le monde a totalisé 7,15 milliards de dollars (5,22 milliards d’euros), a annoncé, le 6 août dernier, la société Artprice, spécialiste des données sur le marché de l’art. 2013 avait déjà constitué une année record pour le marché de l’art, avec un total de ventes de 12,17 milliards de dollars. « Le marché de l’art a faim, explique Thierry Ehrmann, président d’Artprice. Nous sommes passés de 500 000 collectionneurs dans l’après-guerre à près de 70 millions de « consommateurs d’art », d’amateurs et de collectionneurs dans le monde. »
– COMMENT REMPLIR LES MUSÉES D’ART?
Selon M. Ehrmann, la nouvelle« industrie muséale » a besoin d’œuvres pour remplir ses espaces culturels et artistiques . Au premier semestre 2014, le marché américain, qui représente un tiers du marché de l’art, arrivait en tête (2,38 milliards de dollars (+ 28 %). La Chine arrive à la deuxième place mondiale avec des ventes de 1,97 milliard de dollars (+ 6,9 %). Le Royaume-Uni est troisième, avec 25,2 % du marché, se 1,8 milliard de dollars (+ 25 %). La France quatrième (549 m$ et 4,5 % du marché), puis viennent l’Allemagne (207 m$ et 1,7 % du marché), la Suisse (159 m$ et 1,3 % du marché) et l’Italie (110 m$ et 0,9 % du marché).Le Monde http://

III- LES NOUVEAUX MUSÉES EN CHINE
« Nouveaux », pour deux raisons : le « musée » tel que nous le connaissons en Occident est peu familier des chinois. Les premiers musées du pays furent  le Xujiahui, Museum de Shanghai , conçu par les missionnaires jésuites français (P.Heudes qui constitue les collections de 1868 à 1872) et le Musée de Nantong , (Province du Jiangsu ) du pédagogue Zhang Jian , en 1905. Le National Historical Museum de Pékin fut ouvert en 1912. Mais les musées restent rares, par rapport à leur croissance au XXéme siècle en Europe  ou aux USA. Nouveaux, ensuite,  car jamais la Chine n’avait fait appel à tant de très grands architectes -surtout américains et anglais-  pour les construire . Enfin l’accroissement des musées est tel, de puis moins de 10 ans, que  que l’on peut penser qu’ils deviendront les nouveaux symboles des villes et, plus généralement, de la puissance chinoise.
NewMuseums3– Le boom des musées ! En 2000, la Chine, selon le Bureau des Stastistiques de la République Populaire de Chine, comptait environ 1 373 musées. Fin 2011 il y avait déjà 2571 et rien que cette année-là , 395 musées furent construits selon Chen Jianming, Vice président de la Société des Musées Chinois. Bref, en 2012, l’Administration du Patrimoine culturel affichait 3400 musées, soit autant que ceux de la France, et bien moins que les musées américains (17.500, officiellement). . …Selon le plan quinquennal actuel, la Chine était d’avoir 3 500 musées d’ici 2015,un objectif qui fut atteint trois ans plus tôt .
– La principale caractéristique de ces nouveaux musées est la qualité architecturale, innovante et audacieuse.
Que les motivations de et appel à de grands architectes soient complexes (Nationalisme, Soft Power, Urbanisation, marché de l’art, collectionneurs ou nouveaux entrepreneurs, tous désireux de prestige et de sites pour des réunions publiques ou privées(1)) les projets de musées en Chine ont mobilisé les meilleurs talents d’architecture du monde, dont huit Pritzker lauréats.L’Etat investit massivement pour la construction et le fonctionnement de ces musées (plus de 8 milliards de dollars, soit plus de 6 milliards d’euros de 2008 à 2010, d’après Clare Jacobson qui a interviewé, pour son livre, les responsables de l’Etat.
(1)Les musées privés veulent aussi reprendre la tradition de « philantropie »des célèbres Getty, Guggenheim et Whitney qui ont fondé les grands musées américains.

photo Clare JacobsonNOS PHOTOS et les informations SONT EXTRAITES DE la rubrique « CULTURE » du JING Daily, excellent quotidien sur l’actualité des investissements culturels  en Chine et de l’ouvrage « Nouveaux musées en Chine«  (New Museums in China). L’ouvrage de  Clare Jacobson (notre photo ci-contre)  présente cinquante et un des musées de Chine les plus innovants des dix dernières années avec une analyse de leur architecture et des conditions de production.(ISBN 9781616891503 2013 – 256 pages, 400 color illustrations Princeton Architectural Press)

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Couverture New Museums

POUR EN SAVOIR PLUS : pour savoir comment s’effectue la transition  « architectes-vedettes internationales  » des musées/ « architectes chinois« , on peut lire l’interview du Jing Daily : Yichen Lu, architecte de l’agence Link-Arc (Pavillon chinois en de l’expo de Milan2015),  s’attaque à sa «responsabilité» de promouvoir l’architecture chinoise ». L’ancien protégé de Frank Gehry et Stephen Holl se concentre sur des projets liés à la culture, tels que les musées et les salles de concert, ainsi que des espaces publics innovants, Lire l’interview complète du Jing Daily pour savoir comment le contexte international de Lu façonne sa vision de l’avenir de l’architecture en Chine.Un bon article sur Shanghai, qui a conservé son patrimoine des années 30 malgré l’invasion de tours et gratte-ciel : « Shanghai, une mégalopole entre Histoire et Futur,  dans TourMagazine, à lire ici !
yueminjun-lovers1-313x380CONCLUSION
L’Europe connait une forte récession et la création de nouveaux lieux culturels ou de nouveaux modèles est à la peine. Les musées en Chine sont au contraire en plein essor, dans ses mégapoles, ses petits centres urbains, et même dans les régions ou sites les plus reculées. Issus de la culture occidentale, les musées ont en Chine un autre avenir. Si nombre d’entre eux sont encore peu « remplis » d’oeuvres ou d’objets,  on peut compter sur les achats, les échanges et la création chinoise et asiatique. Les  très belles enveloppes architecturales, souvent difficiles à aménager,  posent de nouveaux défis, comme la fin  du fameux  » White Cube », ce cube blanc des expositions d’art contemporain qui a fait son temps en de occident. Défis aux artistes, par exemple.Une bonne moitié de ces musées , enfin, sont insérés dans des lieux mixtes (Gratte-ciel ; galeries commerciales…)comme s’ils pouvaient être aussi éphémère que  des commerces « pop up », que l’on peut transformer ou remplacer du jour au lendemain. Je reprendrais bien, en conclusion, cette phrase de Philipp Dodd, ancien Directeur du London’s Institute of Contemporary Arts (1997-2004) et directeur de la China Art Foundation et « Made in China »(Londres), : « Le danger serait que la Chine copie les modèles des musées du XXéme siècle. ». Mais au fond, je suis certaine qu’il n’en sera rien.
La semaine prochaine, nous partirons pour la Corée, analyser comment l’organigramme de la gouvernance culturelle a été complètement bouleversé…dans le bon sens ! D’ici là, amusez-vous bien !
P1090431KEN LE TOURISTE PARFAIT était aux anges ! Des voyages, des Affaires, des palaces et des avions, tel était son quotidien, vous le savez bien, depuis qu’il avait retrouvé un job de « Touriste Parfait »après son éviction de chez « Mattel » avec l’invention d’un divorce entre Barbie Chérie et lui…Il venait de décrocher un joli et très juteux marché, « Revoir tous les magasins de souvenirs » des villes, aéroports et régions, souvent hyper ringards et qui ne reflétaient, en tous cas, que peu les souvenirs créés lors de la visite. Un marché avec? La Chiiiiiiiine, chic!

 LÉGENDES DES PHOTOS DANS LE TEXTE : du haut en bas : 

Musée de la sculpture de bois en Chine, par l’agence MAD, à Harbin, Chine.  Dirigée par Ma Yansong et Dan Qun, le studio de MAD basé à Pékin, est connu pour la conception des géométries fluides et formes surréalistes. S’étendant sur 650 pieds de longueur, la forme torsadée du musée est revêtue de panneaux en acier poli  qui reflètent on environnement. A l’intérieur,  une collection de sculptures en bois et des peintures.Son  conservateur, Aric Chen,a déclaré  « trop de matériel et pas suffisamment de logiciels», lors d’une récente interview, se plaignant d’ un manque de programmation et des infrastructures de conservation nécessaires pour appuyer les plus de 1000 musées qui ont été construits au cours de la dernière décennie en Chine.

–  Sifang Parkland  par Steven Holl Architects, David Adjaye, Wang Shu, Liu Jiakun, Ai Weiwei,Mansilla + Tuñón, SANAA, à Nanjing, Chine. Construit au cours de 10 ans dans la banlieue de Nanjing, Sifang Parkland a été développé par l’ancien développeur immobilière de 58 ans Lu Jun et son fils, Lu Xun. Ce développement de 164 millions de dollars avec 11 bâtiments conçus par des architectes de renom international est ancrée par le Musée d’Art Sifang , un espace 21 528 pieds carrés conçu par le New York architecte Steven Holl . Le tube luminescent torsion du musée d’art, qui exposera la collection d’art privée de M. Lu, sert de pièce maîtresse dans un complexe d’un hôtel, d’un centre de conférence, et des villas résidentielles.

– Musée d’histoire de Ningbo, à Ningbo- Architectes :  Amateur Architecture Studio. (Lv Hengzhong, de New musées en Chine , Princeton Architectural Press)

– Musée de l’artisanat Xianzhuang Village- Architectes : Trace Service Architecture. (Shu He, de New musées en Chine , Princeton Architectural Press)

KEN le Touriste Parfait se repose en vacances dans une chaise célèbre : Chaise longue de Le Corbusier/Jeanneret/Charlotte Perriand, LC4. Chaise souple et à positionnement libre avec appui –tête cylindrique réglable (Edité par Vuitton, 6500€)