Octobre Numérique, on y va tous!

affichette octobre numériqueCe soir je prends un vol pour  Genève ( formation au  tourisme culturel)  et d’ici quelques jours je participerai à la Journée d’étude « Open Data, culture et tourisme » à l’Ecole Nationale Supérieure de la Photographie d’ Arles. La Ville d’ Arles – 55000 habitants et deux millions de touristes – est décidément LA ville qui bouge, innove et prend soin de ses pousses culturelles! Nous vous avons il y a peu, présenté dans ce blog cette forte volonté de la municipalité d’associer ses habitants, de créer des synergies, tout en requalifiant son urbanisme avec le projet magnifique de la Fondation Luma par Frank Gehry et la nouvelle Ecole nationale de la photographie (Architecte Marc Barani).
Voici donc le très conséquent programme « Open Data »des rencontres d’Arles , qui vous donnera des idées si vous voulez en construire un, ainsi que la présentation d’OCTOBRE NUMÉRIQUE,   dans lequel prend place ce programme de réflexion et de solutions à l’ouverture des données !

I- SEMAINE OPEN DATA, L’APPROCHE ARLÉSIENNE !
1- Open Data culture et tourisme le jeudi 16 octobre, 9h-17h30 à l’Ecole Nationale Supérieure de la Photographie Entrée libre Au cours de cette journée de rencontres et conférences, vous saurez tout sur l’intérêt d’ouvrir des données (Open Data) et de permettre à chacun de se les approprier à des fins personnelles ou professionnelles. Cette démarche stimulera la créativité, l’innovation et les initiatives citoyennes. Elle est un moyen particulièrement intéressant de développer la culture et le tourisme sur un territoire comme Arles. Venez poser vos questions !  Lieu : École nationale supérieure de la photographie 16, rue des Arènes, 13200 Arles

logo_enspCette journée , animée par l’un des plus experts médiateur numériques en France, Yannick Vernet (ENSP), a pour objectif de sensibiliser à la fois les professionnels de la culture (responsables de services des bibliothèques, des musées des archives, centres d’art, etc.) mais aussi un public plus large à l’ouverture et la réutilisation des données culturelles. Elle introduit les problématiques de l’Open data qui seront abordées les jour suivant, et mises en application sur le terrain arlésien ( Obs/IN voir ci-dessous).
Quels apports l’ouverture et la réutilisation des données culturelles pour le tourisme culturel ? S’appuyant sur de nombreux exemples les deux intervenantes – spécialiste du tourisme, de la culture et de l’innovation – dessineront les contours d’expériences très intéressantes, en France et dans le reste du monde, sur la valorisation des données culturelles dans des projets destinées au tourisme culturel.

9h30 / 10h30 – Tourisme culturel et Data : quoi de neuf ? par Evelyne LEHALLE,  directrice NTC, Nouveau Tourisme Culturel,voir ses articles sur le sujet – Les articles du blog NTC  sur le sujet des Big Data, La « datafication » du monde et, pour l’Open Data, voir l’article Les Hackteurs de la Culture  .
• 10h30 / 11h30 – Synthèse des projets open data de l’appel à projets Services Numériques Culturels Innovants 2014 (axes prioritaires tourisme culturel et jeunesse)par Sonia ZILLHARDT, conservateur en chef des bibliothèques, chargée de mission,  Ministère de la Culture et de la Communication, qui  pilote des  appels à projets nationaux « Numérisation du patrimoine et de la création » et « Services numériques culturels innovants ».
Après-midi :- De l’accès à la réutilisation des données culturelles dans les bibliothèques, les musées et les archives. Animé par Gilbert LE GUEN (COPEIA)
– 14h00 / 14h20 – La question de l’Open data sur le territoire PACA par Gino BONTEMPELLI, Chef du Service « Innovation et Économie Numériques », Région Provence-Alpes-Côte d’Azur.
– 14h20 / 14h40 – Accompagner les collectivités dans la démarche Open data en région par Charles NEPOTE, Fondation Internet Nouvelle Génération, chef de projet « Partage des données publiques ».
– 14h40 / 15h30 – Perspectives Opendata : les démarches initiées collectivement par les structures culturelles de Rennes Métropole par Lilian MADELON , Responsable du service des relations extérieures , Les Champs Libres
– 15h30 / 15h50 – L’expérience pas à pas de l’Opendata culturel à la Bibliothèque de Toulouse par Pascal KRAJEWSKI, Responsable du Service des Systèmes d’Information-Chargé de l’évaluation,Bibliothèque J. Cabanis à Toulouse
– 15h50 / 16h20 – De l’Opensource à l’Opendata : les collaborations croisées d’un projet d’indexation collaborative autour des fonds sur les commémorationspar Nicolas ISSART, Directeur des Systèmes d’information et Sylvie REBBUTTINI, Responsables des Archives, Ville d’Arles
Cette journée est complétée par deux autres journées consacrées à l’Open Data :
Impression2- OpenStreetMap du lundi 13 au mercredi 15 octobre à l’Enclos Saint Césaire et en centre-ville Entrée libre pour apprendre à utiliser les outils de cartographie participative tel qu’OpenStreetMap afin d’animer et de valoriser chaque territoire. Une excellente formation par les associations Mise à jour  et Tiriad , puis, le 15 octobre, elles invitent tous les intéressés à rejoindre les stagiaires pour une cartopartie conviviale en centre-ville, de 9hà 17h : les équipes de participants relèveront sur le terrain des données géographiques et visuelles puis apprendront à enrichir sur le web la cartographie numérique de la ville. Le résultat de cette carto-partie sera présenté à 18h30 à l’amphithéâtre de l’Espace Van Gogh dans le cadre de la conférence « Patrimoine 2.0 : valoriser les patrimoines avec les outils web collaboratifs »..
3-Open Data et création artistique le vendredi 17 octobre, 9h-18h à l’IUT Entrée libre sur inscription Comment les artistes créent-ils des oeuvres à partir de données rendues publiques ? Quel intérêt l’Open Data a-t-il pour les artistes ? Pour répondre à ces questions, l’Obs/IN, Observatoire des pratiques de création de l’image numérique, organise une journée d’étude .Des travaux d’artistes y seront présentés et commentés. Rappelons que L’Obs/IN a été fondé en 2011 à Arles sous l’impulsion de quatre écoles : l’École Nationale Supérieure de la Photographie, l’IU-site d’Arles d’Aix Marseille Université,  l’École Supérieure d’Art d’Aix-en-Provence, l’Université d’Avignon et des Pays de Vaucluse.

Affiche ArlesII- OCTOBRE NUMÉRIQUE

Pour vous donner envie, voici ce qui est programmé en Octobre, en plus de la réflexion collective sur les Data . On remarquera sur le document du programme complet que pratique ment toutes ces expositions, les appels à projets et à participation, sont gratuits et en accès libre. On remarquera surtout l’excellente synergie des talents arlésiens car, à par César et Christian Lacroix, grandes figures locales, tout ce qui bouge, invente, peut s’amuser, se rassembler et dialoguer ensemble est là! J’aime enfin le découpage et l’équilibre de ce programme, entre réflexion (Open Data ; culture et adolescents, hackaton ), création artistique (Parcours en centre-ville ; créations vidéos, cinéma,musique ,photos, ) et médiation numérique et participative ( Museomix ; Formation aux outils collaboratifs ;patrimoine 2.0 et cartographie participative…)
Rappel : Octobre Numérique est un label créé en 2010 pour  fédérer les énergies et les talents autour de la création, de l’innovation et de l’économie numérique. Il est le fruit d’une dynamique partenariale entre une trentaine d’acteurs culturels, universitaires et économiques du territoire.

©-Ren-Hang1- ÉVÉNEMENTS ARTISTIQUES (Photo ©-Ren-Hang)
-Parcours artistique en centre-ville du samedi 11 au samedi 25 octobre
Présentations de vidéos d’artistes dans des vitrines de magasins et de galeries d’art partenaires et’installations interactives à l’Espace Van Gogh.à Contretemps au Palais de l’Archevêché, pour entrer dans l’univers d’artistes vidéastes qui jouent à distordre le temps en utilisant diverses techniques de captation de l’image. Le Festival Phare vous propose une sélection de vidéos et d’installations d’artistes : Eclipse de Chris Marker, Erewhon et Times Floor de Marion Tampon-Lajariette,Fes et Harpette de Nicolas Clauss, 24 images secondes de Laurent Goldring..
-Mapping samedi 11 octobre, 20h-minuit et dimanche 12 et lundi 13 octobre, 10h-19h Dans le hall de l’Hôtel de Ville, pour découvrir le plafond de la salle des Pas Perdus, l’un des joyaux d’Arles transformé par un jeu d’images animées librement inspirées de l’histoire et de l’architecture de ce lieu. Le 11 octobre, pour l‘inauguration d’Octobre numérique, l’Hôtel de Ville sera ouvert jusqu’à minuit pour admirer, allongés dans des transats, la création de Jean-Luc Pennetier mise en musique par Samuel de Agostini.

S_panteros_Slide_980x421Soirée électro « O_n party » Panteros666 & Paul Nazca (Notre photo à gauche). – entre show “Hyper Reality” et set techno samedi 11 octobre, 22h , au Cargo de Nuit (Entrée : 5 € )Pour clôturer cette première journée numérique, écoutez le live de Panteros 666 et le Dj set de Paul Nazca lors d’une une croisière techno où mixes explosifs se mêlent à un live show interactif à l’aide de Kinect et technologies digitales ; membre de Club Cheval, cet artiste défend l’idée d’une musique transgenre, transgénique. Soirée en partenariat avec la ville d’Arles et le MuseonArlaten – Musée départemental d’ethnographie.
Best of des films de Supinfocom-Arles samedi 25 octobre, aux cinémas Actes Sud (Séance : 5 €) Supinfocom-Arles vous propose un best of des réalisations de ses étudiants (films de diplôme 2014, documents animés, films d’une minute…).Supinfocom est une école d’enseignement supérieur d’animation 3D. Installée par la Chambre de Commerce du Pays d’Arles sur les anciens ateliers SNCF en 2000, elle accueille aujourd’hui 195 étudiants qui obtiendront, en 5 ans d’études, un diplôme de réalisateur numérique 3D reconnu par l’Etat qui leur permettra de rentrer dans la vie professionnelle.
Tu veux ma photo ? samedis 18 et 25 octobre, 10h-17h et mercredi 22 octobre,10h-18h30 à l’Espace Van Gogh- Accès libre. Qui n’a pas pensé faire partager ses émotions « photos » dont « selfies » à l’Espace Van Gogh ! Il suffit de s’arrêter au « FOTO STOP » et d’envoyer vos photos au maître du jeu, l’association Phonie Alliée, depuis votre téléphone mobile via Bluetooth. Ces photos seront offertes au public, projetées sur un écran dans le jardin de l’Espace Van Gogh. www.tuveuxmaphoto.org
Museo[n]Mix tea time les 19, 22, 24, 25 et 26 octobre, 17h30-18h30 à la Bourse du Travail Gratuit Le Museon Arlaten – Musée départemental d’ethnographie, en partenariat avec databit.me, vous invite à prendre le thé et débattre sur un plateau radio de ce que serait « le musée de vos rêves ». Toutes les idées et les propositions seront les bienvenues. Elles nourriront les recherches du « Muséo[Sud] Mix » qui aura lieu les 7-8-9 et 10 novembre au Musée départemental Arles antique, au cours duquel, durant 3 jours et 3 nuits, des équipes de 8 personnes de métiers différents travailleront ensemble pour produire des prototypes de dispositifs de médiation innovants.
2- DES CONFÉRENCES ET DES FORMATIONS : Etre parents à l’heure du numérique mardi 14 octobre, 18h
à l’Espace Van Gogh Entrée libre Comment vivre au quotidien le numérique avec son adolescent ? Comment le comprendre, l’accompagner et maintenir le dialogue ? La Maison des adolescents 13Nord vous invite à un débat sur les usages de facebook, twitter, les jeux en ligne et le rôle éducatif des parents.

14-09-23-Affiche_BD_725x1024_lPatrimoine 2.0 mercredi 15 octobre, 18h30 à l’Espace Van Gogh Entrée libre Découvrez comment valoriser les territoires avec les outils web collaboratifs tels que la cartographie participative. Avec le web 2.0, un nouveau champ d’exploration et de co-construction s’est ouvert. Les collectivités s’associent désormais aux associations locales et aux citoyens pour partager des contenus sur le web. A partir de ces connaissances partagées, quels services et quels nouveaux usages pourrait-on imaginer ensemble ? Conférence animée par les associations Mise à jour et Tiriad.

Formation aux outils web collaboratifs
lundi 20 octobre, 9h-17h à la Maison de la vie associative Entrée libre, sur inscription Vous êtes porteurs de projets ? L’association Mise à jour vous offre une formation gratuite sur les outils web permettant de fonctionner collectivement et à distance. Inscrivez-vous vite sur le site internet de l’association !

Dialogue art – science jeudi 16 octobre, 18h à l’Espace van Gogh Entrée libre
Comment devient-on virtuellement un nuage? L’image interactive d’un double évanescent peut-il augmenter notre imaginaire en temps réel? Nathalie Delprat (Université Pierre et Marie Curie à Paris), co-responsable de la thématique VIDA (Virtualité, Interaction, Design et Art) au LIMSI-CNRS à Orsay vous présentera le projet art-science RêvA sur les liens entre images virtuelles et ressenti d’une matière.Venez découvrir également sa vidéo «ECHO(S)» du 11 au 23 octobre à l’Espace Van Gogh.

– La Petite fabrique des minots samedi 18 et dimanche 19 octobre, 14h-17h à la Bourse du Travail Entrée libre. Pour les familles (âge minimum : 5 ans) apprendre à créer un film animé en jouant avec le temps et les objets. Une scène sera réalisée avec vous en direct puis projetée sur un écran. Ces ateliers de pixilation (tournage image par image) sont organisés par l’association Premier Regard en collaboration avec databit.me. Tout au long de l’année, l’association développe des actions d’éducation à l’image et forme le jeune public au 7e Art.

Des APPELS A PARTICIPATION ont été lancés pour de nombreuses manifestations ci-dessus. Notons l’ OpenStreetMap et sa Carto-partie, le 15 octobre,9h-17h, en centre-ville–le Hackathon « Open Data et création artistique » les 18-19 octobre, à l’IUT– Et pour databit.me et sa soirée d’ouverture, le 18 octobre,20h, à la Bourse du travail
Un salon pour les jeux vidéos ! (samedi 11 octobre, 10h-20h et dimanche 12 octobre, 10h-16h au Palais des Congrès Entrée : 3 €). Vous êtes passionnés de jeux vidéo ? Inscrivez-vous à la compétition pour 250 joueurs de PxL-LAN ou venez en famille vous essayer à divers jeux vidéo, participer au vote des meilleures réalisations étudiantes de l’IUT Site d’Arles et profiter d’information sur les débouchés professionnels (études et métiers) de ce secteur d’activité, d’information sur l’addiction aux jeux et d’une exposition sur d’anciennes consoles.PxL organise plusieurs salons et compétitions de jeux vidéo par an à Arles depuis 10 ans.

3- UN GLOSSAIRE POUR LES DÉBUTANTS!Oui, vous avez toujours le droit de ne pas tout connaître ! Octobre Numérique, sur son site, vous met au parfum, côté « vocabulaire »:- Carto-partie : rencontre citoyenne pour découvrir son territoire en devenant contributeur OpenStreetMap. Temps évènementiel de création de données ouvertes librementmodifiables et réutilisables ;

Hackathon : 3 jours de recherches d’innovation et d’expérimentations dans le champs du numérique, sur un thème donné, ouverts à tous les talents et toutes les
professions ;
MuseoMix : 3 jours de recherches d’innovation et d’expérimentations en matière de médiation, organisé par des musées, ouverts à tous les talents et toutes les professions
Open data : ouverture de données sur internet donnant la possibilité à tous de se les approprier en toute liberté ;
OpenStreetMap : base de données géographiques libre et collaborative, disponible sur internet, enrichie par des contributeurs, permettant de créer des cartes thématiques
du monde entier ;
Pixilation : technique d’animation en volume, où des acteurs réels ou des objets sont filmés image par image.
Selfie : autoportrait photographique réalisé avec un appareil photographique numérique, un téléphone mobile voire une webcam puis envoyé sur les réseaux sociaux.
PLUS D’INFO SUR OCTOBRE NUMÉRIQUE ? Voir le programme complet ICI, ou écrire à ce mail salvateur, Contact : nys@ville-arles.fr!

Avis de quartierV  CONCLUSION  : AVEC QUI ORGANISER UN MOIS NUMÉRIQUE ?En conclusion, et avant cette grande fête du numérique, voici nos conseils si vous vous posiez cette question.Les Coorganisateurs et partenaires d’Octobre Numérique en Arles sont très représentatifs d’un désir d’agir, avec des acteurs locaux très impliqués et d’excellentes formations pour que tout le monde s’y mette!
On regrettera, pour notre part, le manque d’acteurs représentatifs du secteur touristique, et en particulier les opérateurs des trois piliers du Tourisme que sont les Hébergeurs, les Transporteurs et les dizaines de responsables des Activités, car toutes toutes ces filières touristiques sont très « en avance » pour le numérique. Mais bon, ce sera pour une prochaine fois! Voici les synergies mobilisées pour Octobre numérique : La Ville d’Arles, l’Ecole nationale de la Photographie, Supinfocom, UT – site d’Arles , Aix-Marseille Université, Tiriad,( d’excellentes formations, ndlr !) Université d’Avignon et des Pays de Vaucluse, Laboratoire d’Études en Sciences des Arts (LESA), Chambre de Commerce et d’Industrie du Pays d’Arles, Commerçants du centre-ville, Copeia – Arles, Conservation du Patrimoine écrit, École Supérieure d’Art d’Aix-en-Provence, École Supérieure d’Art d’Avignon, la Maison des adolescents, le Museon Arlaten – Musée départemental d’ethnographie, l’Office de tourisme d’Arles et l’Association Générale des Conservateurs des Collections Publiques de France (section PACA). Et tout cela avec le traditionnel soutien de la Région, qui a bien de la chance d’être sollicitée pour de tels magnifiques projets!

P1090530KEN LE TOURISTE PARFAIT était en pleine conférence à Disneyland-Europe, pour donner un coup de main à son Directeur qui devait réaffirmer publiquement et devant les journalistes, que ce site était le plus visité d’Europe ( vrai!), qu’il était cette année en déficit, à cause de la récession de 7  pays émetteurs de l’Europe( Bon, semi-vrai, car Disneyland  Europe avait déjà  des problèmes financiers et des déficits, hors années de crise). Leur idée magique, à tous les deux,  pour faire passer la pilule? Clamer haut et fort les chiffres positifs ( 300 millions de visiteurs depuis sa création; 50 milliard d’apport à l’économie ; 55000 emplois créés etc…). Et surtout, répondre « Yes ! » à Barbie Chérie, dont le rêve secret était de travailler  « de temps en temps « à la nouvelle attraction  Ratatouille ,  « Because I just Love this Mouse » disait Barbie Chérie…

Notre Photo (volée, comme d’ab….). Ken est à Disneyland? Mais non, il est chez lui, à Los Angeles, avec les monstres « kawai » ( mignons) du premier long métrage du plasticien Takashi Murakami! « Jellyfish » est  un film de monstres (kaiju, en japonais) en pleine promo,  qui évoque l’accident nucléaire de Fukushima à travers l’histoire des enfants orphelins. Sur notre photo, La Top Model Angela Lindvall, l’amie de Ken, propose une glace à Luxor, tout sale et tout poilu, pendant que Kurage-Bo, au chapeau rose,  déguste déjà la sienne. (Et merci à IDEAT,N°107- p.137, pour nous avoir permis un shooting de Ken!)

ClicMuse, Photos et Musées enfin réconciliés

 Découvrez observez photographiezA- ClicMuse, UNE NOUVELLE FORME DE MÉDIATION CULTURELLE, touristique et numérique, présente son programme ainsi  : « Une expérience innovante du Patrimoine pour les visiteurs : connectée, ludique, participative, créative. »

Vous avez l’impression d’avoir déjà lu cela quelque part ? Eh oui, moi aussi ! Pas une semaine sans qu’un clic-quelque chose ou une nouvelle application digitale ne vous promettent monts et merveilles, charge à vous    de vérifier, d’interroger, de comparer, faute d’évaluations vraiment  fiables des produits proposés.

Car ce qui nous manque aujourd’hui est un véritable comparatif des outils proposés, avec leurs avantages, leurs inconvénients et une réelle appréciation qui vous permettrait de trouver ce qui est le mieux adapté aux pratiques des visiteurs, à votre monument ou musée, à vos finances, etc…Un site avec des avis des utilisateurs, des conseils permettrait d’éviter le   « Pay per view », coûteux si les résultats sont décevants. Qui ferait un vrai site d’évaluation et de tests? 🙂

Cet article sera donc consacré à cette nouvelle offre, ClicMuse, car l’objectif de ce blog est bien de repérer des « pépites », celles d’ une ville ou d’une nouvelle stratégie, d’un site culturel ou de nouvelles pratiques,  et, pourquoi pas, d’une jeune entreprise à qui vous pouvez faire confiance pour répondre réellement aux attentes de vos visiteurs.

LOGO ClicMuse B- LES AVANTAGES DE ClicMuse par rapport aux autres offres !

A mon avis les avantages du dispositif peuvent être résumés comme suit, et je vous laisse aller butiner les détails sur son site Internet ou poser vos questions sur ce site ou sur Facebook :

1- Une offre « in situ », dans le musée et le monument : on l’oublie peut-être, mais renouveler la présence numérique sur la Toile ne suffit pas pour renouveler la traditionnelle  visite- atelier ou la visite-conférence. Les visites interactives ne se résument pas à « répondre aux questions des visiteurs », non plus. Bref, le dispositif mis en place permet à la fois cete participation des visiteurs mais aussi d’appeler des amis,ou de les mobiliser (Flashmob, Rallyes, Workshop Photo, « De l’Url à l’Irl », toutes actions qui permettent de diversifier et faire croître la fréquentation en qualité et en quantité.

2- Une offre qui n’a pas besoin de « Geek *»dans votre équipe, c’est-à-dire que, quelle que soit votre connaissance des pratiques et usages numériques, ce projet vous permettra d’affronter sans douleur les relations entre votre site ou événement Dream itculturel et le numérique-A mon avis ces expériences propose un bénéfice secondaire : une forme de « pédagogie » pour les directions et les équipes des sites culturels. *Un(e) geek est un ou une fan de numérique, expert, connaisseur et pratiquant

3- La relation « photographie » et « culture » est bien le moyen, et pas la fin, pour que les visiteurs s’approprient votre lieu culturel. Bénéfice secondaire : la photo et ses usages, lorsque que votre projet sera lancé, accroîtront votre notoriété : un avantage de poids !

4- Les visiteurs deviennent actifs, force de proposition. Les bases de leur participation sont claires car vous participez à la définition de ce que « vous attendez » comme résultats. Par exemple cibler tel ou tel public ; ou renouveler l’offre pour les scolaires et les jeunes; créer une nouvelle offre pour les adolescents, grands oubliés des publics visés, et pourtant, nous le savons tous, avides de culture, d’ « autre chose » que la simple visite guidée.

5- Les touristes sont les bienvenus et ne sont pas bannis des ateliers, pour une fois, par rapport aux publics de proximité. Ce qui vous permettra aussi de concevoir des offres « ensemble », avec les opérateurs du Tourisme, qui pourront insuffler leur habituel pragmatisme aux acteurs culturels : stratégie du territoire ou inscription dans le développement de ce territoire ne seront plus des incantations. Partout où cela sera possible, la synergie sera mise en oeuvre entre les institutions du Tourisme et celles de la Culture. ClicMuse est certes une médiation numérique (site et app mobile) mais elle permet surtout des rencontres opérationnelles entre tous les acteurs tourisme et culture d’un territoire :  offices du tourisme et responsables des principales filières (Hébergement, transport, Services, autres activités locales…), services éducatifs des  Villes et Pays d’Art et d’Histoire, musées, monuments ou encore archives et Grands Sites de France.

6- Prendre en compte les réels comportements des visiteurs, leurs attentes, voilà l’objectif : les attentes supposées (découvrir, admirer, apprendre) ont de sérieux concurrents, aujourd’hui : s’amuser, partager, vivre une expérience. Réconcilier ces attentes est possible avec ClicMuse

7- Et tout cela pour une somme raisonnable, car ClicMuse n’ajoute rien aux visites traditionnelles, mais change de façon de faire, façon de voir pour les familles et les jeunes.

 LA SUITE EN PHOTOSVite, allez les voir après la conclusion pour voir comment cela marche ! POUR RÉSUMER, une médiation se déroule en cinq temps, après la préparation avec le site culturel : 1- Découvrir ; 2- Observer ;3- Photographier ;4- Partager ; 5- Gagner !

LOGO carnavaletLogo Paris Musée

  LA PROCHAINE MÉDIATION de ClicMuse au Musée Carnavalet !Paris-Musées et le Musée Carnavalet recoivent ClicMuse à  partir de mi-novembre. Suivez l’aventure sur les réseaux sociaux et  le site de Clic-Muse ! Demandes de rendez-vous possibles sur le site de ClicMuse, ici

et10-logo21RENCONTRER AUBE LEBEL à Pau! CLICMUSE :rencontrez Clicmuse aux #et10 de Pau (stand 37LudiGo) pour Twittez à Aube votre venue @lebelaube !

CONTACTS : Aube Lebel, directrice ClicMuse – Tél : 06 87 59 86 68  –  Mail : clicmuse@gmail.com  –  Twitter : @lebelaube –Facebook: https://www.facebook.com/aube.lebel  –  Linkedin : https://www.linkedin.com/in/aubelebel- Scoop it: http://www.scoop.it/t/aubelebel-mtourism

SITE INTERNET  : http://www.clicmuse.com

LogoMinistereCultureSCOOP de dernière minute ! Avec ces objectifs et les résultats des évaluations, ClicMuse vient de remporter l’Appel à projets Services numériques culturels innovants du Ministère de la Culture et de la Communication . Voir les conditions de ce Ministère pour participer à cet Appel, ICI

C-UNE CHARTE POUR L’UTILISATION DE LA PHOTO DANS LES MUSÉES NATIONAUX

Après une concertation d’un an, un groupe de travail du ministère de la culture est arrivé à la conclusion que l’interdiction de la photographie générait un sentiment d’incompréhension et de frustration car la vidéo et la photographie sont omniprésentes dans nos vies.

La charte, des bonnes pratiques « Tous photographes ! », publiée le 7 juillet 2014, vise à élaborer une nouvelle approche pédagogique en posant comme principes fondamentaux la transparence des motifs d’interdiction et d’autorisation ainsi que le respect des règles de civilité.La charte sera appliquée dans les musées et dans les monuments nationaux et pourra inspirer les autres établissements culturels. Elle propose cinq principes :

1) Le visiteur désactive son flash et ne gêne pas les autres visiteurs.
2) Le visiteur ne doit pas porter atteinte aux œuvres ;
3) Le visiteur peut partager ses photos et ses vidéos, notamment sur internet et sur les réseaux sociaux, dans le respect de la législation en vigueur ;
4) Les membres du personnel ne peuvent être photographiés comme sujets principaux sans autorisation formelle ;
5) Pour une prise de vue nécessitant du matériel supplémentaire, le visiteur doit faire une demande d’autorisation spécifique.

1549D- CONCLUSION
Le ministère espère que cette Charte pourra rassurer les visiteurs sur les bonnes pratiques à adopter et homogénéiser les règles souvent différentes d’un établissement à l’autre.

– NTC, le Nouveau tourisme culturel et ses nombreux amis espèrent quant à eux que cette Charte, qui n’est donc pas contraignante mais fortement incitative, sera déclinée par  les 8000 musées et 15000 monuments ouverts au public en France et pas seulement à la trentaine de musées+ centaine de monuments nationaux : tous les musées et monuments du monde qui n’en sont pas encore pourvus pourraient s’en inspirer!

– Après une longue bataille, souvent évoquée dans ce petit blog, menée aussi par S.I.Lex, de l’autorisation de photographier dans les musée pour les particuliers ( Voir ICI) la liberté n’est cependant pas encore gagnée à l’heure ou les « droits d’auteur » entendent imposer leurs avantages négociés avant la révolution numérique. Cependant la Charte permettra à photos et musées de faire enfin bon ménage.

– L’exemple de ClicMuse montre le potentiel de la lecture d’image et de la photo, avec une réelle interactivité entre le musée et le monument, leurs œuvres ou objets ET le visiteur. Mais aussi une nouvelle relation des « visiteurs entre eux », qu’ils soient bien présents lors de la médiation ou qu’ils participent à distance. Cette nouvelle forme de médiation montre aussi l’évolution nécessaire de la formation des médiateurs, comme cela se passe partout dans le monde actuellement. ClicMuse pourrait être déclinée avec des effets majeurs: une appropriation des œuvres ou des objets grâce aux images, aux photos, aux partages, couplée avec l’immense vivier immatériel de l’attractivité et de la notoriété de notre destination et couplée également avec ainsi les bons choix à opérer dans l’Open Data. Le trio magique du tourisme culturel!

P1090539KEN LE TOURISTE PARFAIT  n’avait plus, et depuis fort longtemps, d’appareil photo…Et pourtant il n’en avait jamais autant fait de sa vie! Perfection du Touriste oblige, il en prenait partout et tout le temps avec son smartphone : pendant ses voyages, dans ses avions, ses hôtels et même dans ses réunions de Touriste d’Affaires ( N’oublions pas que cette forme de tourisme, la plus lucrative, est la préférée des grands acteurs de l’industrie touristique…qui adoooore le buzz que produisent les photos, supports privilégiés, aussi, de  la notoriété des destinations). Alors, quand son ex, Barbie Chérie, lui envoya un Selfie depuis le musée de Los Angeles, Ken le montra illico à son banquier d’ami qui fut de son avis « Si les touristes culturels commencent à prendre des photos DANS les musées, c’est gagné!« . Ni vous ni moi ne comprendrons ce qui a été gagné, mais peu importe, laissons-les à leur joie profonde, Alleluya!

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VOYAGE EN PHOTOS A LA DÉCOUVERTE DE CLICMUSE,

une proposition d’Aube Lebel

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  • CLICMUSE EST UNE MÉDIATION « IN SITU » DANS VOTRE MUSÉE OU VOTRE MONUMENT. Trois objectifs : 1-Apporter  une réponse aux attentes des jeunes et des familles-2- S’adapter aux comportements numériques -3- Développer un outil de médiation pour tisser des liens, dialoguer, partager, s’amuser, découvrir ensemble

I have a problem

Vous souhaitez qu’ils viennent chez vous ? Répondez à leurs attentes ! Offrez-leur une expérience tenant compte de leurs comportements numériques ! 50% des internautes sondés déclarent qu’ils partagent leurs photos sur les réseaux sociaux, 83 % chez les moins de 25 ans le font ! Source : TNS-Sofres pour l’Observatoire de la confiance du Groupe La Poste

Ne pas fuir les muséesPourquoi ClicMuse ? Pour qu’ils ne fuient plus en entendant le mot patrimoine ! Photo : TricKartMuseum, Japon http://www.trickart.info/gallery/index.html

OSEZ INNOVER POUR DÉVELOPPER VOTRE FRÉQUENTATION!

Dream itVous rêvez de faire le Buzz sur la toile, d’être envahis par une horde de jeunes, armés de smartphone. Ne rêvez plus, passez à l’action en proposant des offres « différentiantes » calibrées pour eux !

  • VOUS SOUHAITEZ DÉVELOPPER DES AMBASSADEURS?

NTC4

Si vous  souhaitez avoir des ambassadeurs, accueillez-les comme ils sont ! Photo : Publicité MacDonald détournée

Like like like

 Proposez à vos Ambassadeurs une expérience connectée, sociale, participative, ludique… comme eux ! Photo : œuvre de l’artiste l’artiste italien Mister Thoms http://www.thoms.it/street.html

  • PHOTOGRAPHIER, PARTAGER : UNE PRATIQUE DEVENUE INCONTOURNABLE.

IPhone communiquent

8 et 9 – Ils sont tous photographes ! Une opportunité à saisir Le partage des photos et vidéos sur les réseaux sociaux, une pratique courante…Aujourd’hui, 51% des internautes partagent leurs photos ou vidéos sur les réseaux sociaux de même que 83% des moins de 25 ans adhèrent à cette pratique, ou encore 57% des internautes connectés à une tablette ou un téléphone mobile.Source Etude TNS Sofres / Observatoire de la confiance La Poste

Statistiques photo

LA PHOTO ET SON « EFFET VIRAL »

Dont hate the selfie

RÉSULTATS DE MUSEUM#SELFIE 2014 ?  1 Hashtag  et  1 jour sur twitter ont produit:  3372 Photos ; 6 Videos;  19586 Tweets et 9381 Contributeurs

Une histoire de cadres...

Montréal : #MTL moments – La présence en ligne de Montréal a été transformée : plus de 12 000 photos partagées sur Instagram avec le mot-clic #MTLMOMENTS; plus de 255 000 vues sur la chaîne YouTube de Tourisme Montréal; et plus de 624 000 visiteurs sur le blogue de TM (soit une augmentation de près de 15 %).

  • 11 MILLIONS D’IMAGES NUMÉRISÉES PAR LES ARCHIVES … Un trésor inexploité ! Avec ClicMuse, votre patrimoine est géolocalisé, mis en scène, mis à disposition de tous, partout… A chacun de se l’approprier, comme il lui plait !

Quelles photos

Chaque territoire regorge de trésors inexploités ! Collections, archives, monuments, grande ou petite histoire… Mettez-les en scène in situ…Transformez votre territoire en gigantesque exposition …Voyage Belle Epoque, mémoire des mines, Paris dans l’œil des photographes…Tout est possible !

  • UNE  EXPÉRIENCE EN LIGNE ET IN SITU 70 % DES VISITEURS PLÉBISCITENT LES BALADES URBAINES-ClicMuse est un service de médiation numérique pour transformer votre territoire en terrain de jeu et une opportunité pour inventer de nouvelles offres de visites créatives et participatives

Un dimanche a la Grande Jatte

 Organisez des « Flash Mob » et des studios photo en plein air ou dans vos établissements culturels. Choisissez 1 œuvre, Invitez sur les réseaux sociaux dans un lieu Via ClicMuse, ils localisent, ils s’inspirent, ils shootent, ils diffusent !

Instagrammeurs

Transformez votre territoire en terrain de jeux, invitez des communautés de photographes.Rallye et balades photos, instawalk , chasses aux trésors… Tout est possible!

  • RÉCOMPENSEZ, VALORISEZ ET FIDÉLISEZ VOS MEILLEURS AMBASSADEURS !

Ils ont du talent, faîtes le savoir in situ et en ligne

Magritte en live

Affichez leurs contributions dans la ville ! Et montez des expositions participatives avec leurs contributions.

ClickClick ! Une exposition du Brooklyn Art Museum confrontant des contributions de photographes et des œuvres du musée http://www.brooklynmuseum.org/exhibitions/click/

  • RENOUVELEZ VOS OFFRES DE VISITE : POUR DES VISITES ACTIVES ET CRÉATIVES!

Au-delà de la simple photo souvenir, ClicMuse permet au visiteur d’observer, de se questionner et de s’approprier les œuvres.

La Jeune Fille à la Perle

Les jeunes filles à la perle

Ou encore…

La Bastille a failli

AVEC CLICMUSE, VOS VISITEURS DIFFUSERONT UNE IMAGE CRÉATIVE, RENOUVELÉE, ET PARTAGÉE DE VOTRE PATRIMOINE !
Par exemple,  l’éléphant de la Bastille est sorti des réserves pour trouver enfin une place  digne de lui!

Encadrez moi

Il n’y a pas de raison que ce soit toujours les mêmes qui profitent du soleil ! Merci aux musées d’Angers pour avoir libéré Bethasabée.

Avant/après, la Promenade des Anglais(Nice)

Sautez dans une machine à remonter le temps pour revivre les heures de gloire de la Riviera

Renaisance du portrait

Un tête à tête actuel avec le Patrimoine. Merci Raúl Eduardo Stolkiner

Général et moi et moi et moi

ET APRÈS CETTE VISITE, SI LE COEUR VOUS EN DIT…

  • ALLEZ A LA RENCONTRE DE CLICMUSE  aux #ET10 de Pau (stand 37 LudiGo).  Twittez-moi @lebelaube 
  •  ET PHOTOGRAPHIEZ VOTRE PARIS LIBRE  ET RÉVOLTÉ à partir du 18 novembre!Revivez la Libération de Paris comme  si vous y étiez,   au  Musée Carnavalet /Paris Musées en lien avec l’exposition « Paris libéré, Paris Photographié, Paris Exposé ». Plus d’information début novembre sur : http://www.clicmuse.com 

Où sont passés les Utopistes?

1380215_587377917977194_1179757876_nDepuis hier la presse reprend la nouvelle : La Saline royale d’Arc et Senans, chef d’oeuvre d’architecture visionnaire du XVIIIe siècle, est aujourd’hui menacée par…la construction d’un parc de huit d’éoliennes aux alentours. Un projet de 24 millions d’euros, mené par le groupe Riverstone, via sa filiale Énergie des deux vallées, contre l’avis de nombreux habitants et tous les amateurs du patrimoine.

Pour conclure notre article sur les éoliennes contre, tout conte le patrimoine, qui vous présentait, la semaine dernière, les nuisances et les coûts de cette énergie, nous allons donc vous présenter cette manufacture, œuvre de l’architecte Claude Nicolas Ledoux qui voulut construire une cité idéale et fraternelle. Devenue aujourd’hui un centre culturel avec 120 000 visiteurs par an, classée Patrimoine mondial de l’Humanité depuis 1982, la Saline Royale d’Arc et Senans (Doubs/Franche-Comté) devra peut-être son salut à l’Unesco, dans les semaines qui viennent, pour arrêter le projet de construction des éoliennes. Un argument de poids : selon l’Ademe agence de l’environnement et de l’énergie en France) , la Franche-Comté a une particularité: celle d’être l’une des régions les moins venteuses de France 🙂 .Enfin ce chef d’œuvre d’architecture, hâvre de paix au milieu de jardins, accueille les visiteurs dans un hôtel trois étoiles depuis peu, et on n’ose imaginer la mauvaise publicité que ferait un nouveau scandale environnemental auprès de ses hôtes français et étrangers.
I- DÉCOUVRIR LA SALINE en compagnie de Véronique Barcelo, directrice du domaine, et d’Agathe Colin, guide médiateur culturel, dans ce court  film d’ Aziz Benmansour :

images (1)II – UNE CITÉ IDÉALE, SANS HÔPITAL ET SANS PRISON!
de Claude-Nicolas Ledoux (1736-1806), architecte visionnaire du siècle des Lumières. Elle constitue également un témoignage rare dans l’histoire de l’architecture industrielle. Manufacture destinée à la production de sel, la Saline Royale a été créée de par la volonté de Louis XV et construite entre 1775 et 1779, soit 10 ans avant la Révolution Française. Une dizaine de bâtiments la composent, autour d’un demi-cercle parfait sur huit hectares et demi.En fait Ledoux voulait construire toute une cité, avec écoles, commerces et habitations pour les ouvriers mais il faillit bien être guillotiné à la Révolution, tomba en disgrâce et son projet aussi.

Le Projet : on rêve devant l’importance des travaux et la rapidité de la décision pour un projet aussi « fou »pour son époque!  « La décision de construire la nouvelle saline fut prise par un arrêt du Conseil du 29 avril 17732. Le lieu de la construction de la saline fut défini par une commission technique désignée par la ferme générale : ce sera entre les villages d’Arc et de Senans. Ce site présentait plusieurs intérêts : c’était une plaine dégagée, située à proximité de la Loue et de la forêt royale de Chaux, forêt de plus de 40 000 arpents. De plus, il se trouvait au centre du continent : il pouvait communiquer avec la Méditerranée par le canal de Dole, et avec la mer du Nord et le port d’Anvers par le Rhin. Enfin, la Suisse était relativement proche, ce qui était à l’époque un atout important du fait de la forte demande de ce pays en sel. » (Wikipedia)
Le projet prévoyait la production d’environ 60 000 quintaux de sel par an, ce qui représentait environ 100 000 tonnes d’eau à évaporer par an à raison d’une concentration de 30 grammesde sel par litre de saumure.
Le projet d’édification fut validé par Louis XV le 27 avril 1774 ( peu de temps avant sa mort, le 10 mai 1774).
images (6)III- UNE MANUFACTURE AUX ALLURES DE PALAIS C’est une manufacture construite comme un palais ! dit Louis XV qui refusa le projet complet. Ledoux avait vu grand. Un palais éclaté en 11 bâtiments fonctionnels, avec des colonnes classiques et un nouvel ordre inventé par Ledoux pour les colonnades du bâtiment principal, la maison du directeur. Le rêve de l’architecte était que le « vivre ensemble » apporterait, grâce à une belle architecture et à la nature environnante, une totale absence de la maladie et une « bonté » naturelle aux hommes qui y vivraient et pourraient « méditer » dans la nature. Pas d’hôpitaux, pas de prison. La philosophie de Rousseau et les Encyclopédistes des Lumières portaient le projet. Et c’est bien l’architecture et la nature qui devaient transformer la société, rendre ‘homme bon, lui apporter le progrès.
IV- LES MODÈLES DE NICOLAS LEDOUX L’architecte des Salines Royales avait visité en Angleterre dans les années 1769-1771 l’architecture « palladienne », avec ses colonnes et ses figures obligées telles que les serliennes et les péristyles.Nicolas Ledoux puise aussi dans les sources anglaises, celles de Thomas More et de son « Utopia », livre  paru 1516,  fondateur de la pensée utopiste et qui connut un grand un succès en France au XVIIe siècle et au XVIIIe siècle. Les Utopiens de Thomas More ( 1478- 1535) habitent « cinquante-quatre villes toutes bâties sur le même plan, l’habitat devant exprimer et déterminer le caractère égalitaire de l’organisation sociale ». (Le pape Jean-Paul II a d’ailleurs désigné Thomas More saint patron des responsables de gouvernement et des hommes politiques en l’an 2000, et Il figure en bonne place parmi les précurseurs du socialisme avec un obélisque au pied du Kremlin à Moscou…).
Enfin n’oublions pas les influences de la Renaissance italienne, les premiers modèles de « cités idéales » ayant pris forme au milieu du XVéme siècle avec une une ample réflexion sur la cité idéale, qui fait de la ville, en tant que telle, un objet de l’art. Le traité d’Alberti De re aedificatoria, écrit entre 1444 et 1472 et publié en 1485 , initia cette réflexion. .

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Légende de la Photo : La Cité idéale, d’abord attribuée à Piero della Francesca puis à Luciano Laurana et maintenant à Francesco di Giorgio Martini ou Melozzo da Forlì Incarnation intellectuelle et matérielle de l’utopie, la Cité idéale est une conception urbanistique visant à la perfection architecturale et humaine. Elle aspire à bâtir et à faire vivre en harmonie une organisation sociale singulière basée sur certains préceptes moraux et politiques.
images (9)V- UNE SALINE DEVENUE CENTRE CULTUREL…
La Saline royale d’Arc-et-Senans, membre de l’Association des Centres Culturels de Rencontre (ACCR)propose donc un musée de son histoire, un parcours de son patrimoine et de ses jardins, un lieu de congrès, de colloques, de séminaires d’entreprises, de résidences de création, ainsi qu’un espace de programmation culturelle événementielle (Festival des jardins ; expositions, concerts, etc…). Depuis 2009 un l’EPCC, forme juridique de gestion de La Saline royale, associe dans son conseil d’administration le département du Doubs, la région Franche-Comté, l’Etat ainsi que les villes de Besançon, de Salins-les-Bains et d’Arc-et-Senans. Pour fonctionner, la Saline dispose d’un budget annuel 3 400 000 euros et d’une équipe de 45 personnes.

EN SAVOIR PLUS 

-Sur les éoliennes, c’est  ici . Et merci encore à Patrimoine en blog pour l’info! Sur l’Hôtel de la  Saline Royale,  ici et sur leur site Facebook

1467206_617342031647449_66941802_n…AVEC UN HÔTEL!
La Saline royale d’Arc et Senans est l’un des rares sites inscrits au patrimoine mondial de l’UNESCO offrant des capacités d’hébergement pour les groupes comme les touristes individuels et classé « hôtel 3 étoiles ». L’Hôtel est ouvert du 1er mars au 31 octobre, avec 31 chambres aux bâtiments des Gardes, de la Gabelle ou Berniers (84€ par personne en chambre individuelle et 113 € pour une chambre double et 10€ le petit-déjeuner.). Les chambres ont été rénovées par l’architecte Jean-Michel Wilmotte et un éclairage de nuit du site a été créé par Michel Verjux. Séjourner à la Saline, c’est aussi ce privilège s’approprier le monument ou ses jardins la nuit ou le matin, avant l’ouverture aux visiteurs . l’hôtel a de bonne notes sur les sites comparatifs, à voir ici.
-Une petite promotion si vous voulez réserver avant le 31 octobre : « En retard dans vos cadeaux de Noël ?La Saline royale vous propose deux idées :- un bon cadeau d’une nuit à la Saline à offrir à un de vos proches, valable du 1er mars au 31 octobre 2014 .- un cadeau original (roman, nouvelle, essai, BD…) provenant de la librairie/boutique de la Saline. Renseignements : 03 81 54 45 00 ».

 

La Saline Royale ( vue générale)

La Saline Royale ( vue générale)

©PHOTOPQR/LE PARISIEN/PHILIPPE DE POULPIQUET – ARC ET SENANS LE 10/02/2006

 

VI- QUE SONT DEVENUES LES UTOPIES ? La Saline et son architecte-urbaniste annoncent surtout les grandes utopies qui suivront comme ces quatre épopées, par exemple, de Saint-Simon, Charles Fourier et Charles Godin, tous des utopistes à leur façon.
-SAINT SIMON :  le comte de Saint-Simon(1760-1825) voulait en finir avec les révolutions des XVIIIe et XIXe siècles, les guerres, l’intolérance, l’égoïsme et avec l’Ancien Régime , ses privilégiés, ses inégalités, ses injustices, son obscurantisme et son féodalisme. Saint-Simon, pour son « changement de société », proposera une « société fraternelle dont les membres les plus compétents (industriels, scientifiques, artistes, intellectuels, ingénieurs…) auraient pour tâche d’administrer la France le plus économiquement possible, afin d’en faire un pays prospère, où règneraient l’esprit d’entreprise, l’intérêt général et le bien commun, la liberté, l’égalité et la paix« .Toujours une utopie?
LE PHALANSTÈRE de Charles FOURIER,( 1772 – 1837) philosophe, considéré par Karl Marx et Friedrich Engels comme le représentant, avec l’anglais Robert Owen, d’une forme de socialisme utopique. Le phalanstère de Fourier est une sorte d’hôtel coopératif pouvant accueillir quatre cents familles (environ deux mille membres) au milieu d’un domaine de quatre cents hectares où l’on cultive les fruits et les fleurs avant tout.
LE FAMILISTÈRE DE GUISE  De 1859 à 1884, Jean-Baptiste-André Godin bâtit à proximité de son usine de Guise une cité de 2000 habitants, le Familistère ou Palais social, la plus ambitieuse expérimentation de l’association du travail, du capital et du talent . L' »Association du Capital et du Travail » ou Société du Familistère de Guise, fondée en 1880, a réussi transformé l’entreprise traditionnelle de Godin en coopérative de production; les bénéfices servant à financer les diverses œuvres sociales (écoles, caisses de secours), dont le reliquat était ensuite partagé entre les ouvriers, proportionnellement au travail fourni pendant l’année.Le Familistère est aussi devenu un puissant centre culturel, rénové récemment , à visiter ici. Nourri des idées de Saint-Simon, d’Étienne Cabet ou de Robert Owen, Godin, le Fondateur du Familistère de Guise avait eu en 1842 la révélation de la doctrine de Charles Fourier. Si le philosophe échoua pour construire sa ville,  Le familistère de Guise de son disciple Godin, réussit !
VII- ET AUJOURD’HUI ? Où sont les projets, les rêves,  les utopies? Où sont les Créative Cities? A vous de répondre, chers amis, les commentaires sont à votre disposition ! En attendant, on voit que ces Salines Royales ont eu une importance phénoménale qui nous parle encore aujourd’hui : « Comment concilier développement économique  et justice sociale?  Comment faire participer les habitants aux décisions qui les concernent? Pourquoi l’innovation est-elle si difficile à repérer/encourager, car elle se heure aux idées et aux acteurs bien en place?« . Toutes ces questions sont d’actualité aujourd’hui, à nous de nous leur apporter des réponses collectives.
P1090522KEN LE TOURISTE PARFAIT était descendu au W , premier complexe vraiment époustouflant pour renouveler les hôtels de la montagne avec …de l’art !Plusieurs créateurs étaient intervenus, dont l’Australien Buff Diss dans le bar ou Ken attendait son ex, Barbie Chérie, pour faire un shuss créatif ( notre photo volée). Puis il lui faudrait reprendre sa croix : voyages, affaires, retombées économiques à laisser partout sur son passage, millions amassés chaque semaine… Le pôvre…
Voir la chambre de Ken ici !  Et d’autres photos du W, !