Deauville Numérique, Touristique et… Culturelle!

logoHier j’étais à Deauville pour intervenir sur le Numérique et le Tourisme culturel ! Deauville, la mer, les Planches, l’ architecture du Second Empire, son Festival de Cinéma américain ET la rencontre annuelle Forum du Tourisme Numérique #3,soit pendant deux jours une vingtaine d’ateliers, de conférences plénière, de réflexions sur l’avenir des filières du tourisme numérique. Avec une centaine d’exposants sur la Place du Forum, qui permettent d’ apprécier les dernières innovations du marché et de  faire ses emplettes!

 

Ludovic Dublanchet

Ludovic Dublanchet

– Le Grand Eulah, sessions de tempête cérébrale : 5 intervenants, 5 partis-pris, 5 révolutions ! Le Grand Heula , Késaco ? C’est une conférence un peu spéciale, où cinq experts disposent d’un quart d’heure pour «tout dire », et surtout le plus difficile à entendre par les participants institutionnels. Heula, c’est ce que l’on dit en Normandie quand on s’étonne:  Heulooooo !  L’humour peut faire passer bien des vérités et ce petit hackaton des idées reçues ou des gros défauts des institutionnels du tourisme est évidemment risqué mais salutaire. Cette conférence était organisée et « coachée « par » Ludovic Dublanchet , notre excellent Consultant e-tourisme qui organise aussi les Rencontres Nationales du etourisme institutionnel de Pau et accompagne les structures institutionnelles dans leur mutation numérique.(Voir le casting complet des intervenants dans notre « Pour en savoir plus”,  avec tous les liens nécessaires).
I – NUMÉRIQUE ET TOURISME CULTUREL : QUOI DE NEUF?
Un Top Ten des tendances d’avenir pour le tourisme culturel et numérique, voilà le thème que j’avais choisi, en présentant en 15 minutes et trois séquences les 10 incontournables actuels ou à venir du tourisme culturel mondial. Enfin, à mon avis ♥
I-UNE NOUVELLE OFFRE CULTURELLE
1. Nouvelles clientèles, nouvelles offres?
2. Élargir le périmètre de la culture
Deauville3. Nos nouveaux concurrents!
II-LE NUMÉRIQUE RÉINVENTE LE TOURISME CULTUREL
4. Connaître et accompagner les visiteurs
5. Big et Open Data, la grande aventure
6. Les MOOC : apprendre en ligne
7. La co-création des contenus
III- DES STRATÉGIES CONJOINTES?
8. L’exemple du Voyage à Nantes
9. Pratiques collaboratives, économie du partage
10. La Gouvernance par la confiance?
En voici un résumé, avec les principaux critères et arguments pour justifier mes choix et convaincre l’assistance qu’un peu de changements radicaux, en France, seraient les bienvenus et que « dormir sur ses lauriers », quand ils sont un peu fanés, est très inconfortable.
I-UNE NOUVELLE OFFRE CULTURELLE
1. Nouvelles clientèles, nouvelles offres?

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Eh oui! Et que demandent ces nouvelles clientèles?  Non seulement des offres de culture ancienne, mais aussi de culture actuelle, celles qui font défaut dans la plupart des institutions qui font la promotion du tourisme. Leurs sites Internet séparent régulièrement  les onglets “patrimoine et monuments”  des autres offres culturelles qui font partie de notre art de vivre et peuvent permettre de belles rencontres, pour les touristes, qui rêvent de savoir ce qu’est la France, aujourd’hui! Ce XXéme siècle est en effet le premier à vouloir nous plonger sans cesse sans le passé, qui serait plus intéressant que le présent. Même Louis XIV voulait être un vrai contemporain, pour Versailles : “Ne me faites pas de la Renaissance  du Gothique!”, disait-il à ses architectes,  “Inventez plutôt un nouveau style français!“.Bref, conseiller la visite du patrimoine ancien aux touristes, c’est très bien; faire visiter aussi l’architecture et les lieux de la vie culturelle actuelle, c’est mieux! Par exemple, les anglais présentent, dans leur campagne de promotion nationale, un très joli “Sounds of Great Britain” : le son de la cuillère dans la tasse de thé, celui  du “Dring! Dring!” d’une  bicyclette dans une campagne anglaise, les rires et grosses voix d’un pub de Liverpool, etc…En regardant/écoutant leurs vidéos sur You Tube, nous SOMMES en Grande Bretagne, aujourd’hui!

 

32. Elargir le périmètre de la culture, et donc l’ouvrir aux pratiques culturelles actuelles, au Tourisme créatif, au Design, aux productions des plus jeunes,aux rencontres Habitants/Touristes,  sous peine de nous engluer dans un Tourisme de Vieux! Voici la définition de la culture de l’Europe, qui montre bien cet élargissement des champs de la Culture:

 

 

 

 

4-300x22413. Nos nouveaux concurrents! Si nous ne bougeons pas et “Commémorons en permanence” les faits du passé, non seulement nous avons des concurrents européens qui ont choisi la Culture comme entrée principale (Voir mes récents billets sur l’Allemagne, l’Italie et l’Espagne ou les pays-Bas...) , mais nous voyons à l’horizon des offres plus spectaculaires, à jour, très attractives, celles des pays émergents. La Chine construit 1000 nouveaux musées par an, le Moyen Orient importe les grandes collections-marques (Le Louvre; La Sorbonne; Guggenheim, le British Museum, etc…). Il y a fort à parier que nos touristes européens préféreront ces offres aux nôtres, et que le tourisme intérieur de ces pays en bénéficiera aussi : plus besoin d’aller en Europe pour voir de la Culture? Sans doute…

 

 

II-LE NUMÉRIQUE RÉINVENTE LE TOURISME CULTUREL
Connnaître4. Connaître et accompagner les visiteurs : les œuvres vous regardent! IBeacon propose une l’information au visiteur dès qu’il est en face d’une oeuvre ( le rêêêve!); mais les iBeacon en profitent aussi pour suivre les   déplacements des visiteurs, leurs hésitations, leurs renoncements, leurs hésitations, leurs parcours…Un “profil” de chaque visiteur permettra une évaluation et  la mise  en oeuvre de nouvelles solutions muséographiques pour ce  : Comment mieux les accompagner? Exemple : si personne ne vient voir de près un tableau ou une oeuvre que vous jugez importante, il faudra l’installer ailleurs ou modifier votre  signalétique!   

5- Big et Open Data, la grande aventure! 1-  Les données en ligne! L’Université de Yale, aux Etats-Unis, a mis en ligne 250 000 images numérisées issues des collections du domaine  public et libérées de tout droit de réutilisation; La Bibliothèque du Congrès a lancé son national Juke-Boxe, pour faciliter la réutilisation et le partage de 3 millions de notices , en les plaçant sous CCO; En Australie, les Archives, Bibliothèques et Musées ont créé un portail commun et  un concours de “mashup” va été lancé; Le Smithsonian Institute a pris la tête du fameux Openglam, alimenté par des groupes et internautes volontaires : 14 millions d’œuvres et d’objets ont été numérisés. Et, en Europe, le Rijksmuseum Studio vous permet de décorer votre chambre à partir des œuvres en ligne que vous choisissez et hop! 

Utilisation gratuite de tous les tableaux, dessins ou gravures du musée! 2-  Les Data des “Smart Cities” croisées avec celles des festivals de rue :  en Espagne, à Barcelone, le Festival de la Mercè a été réalisé avec les Data de la ville via Microsoft (Cf mes posts sur cet exemple).Bref,  en France, au rythme où nous libérons les données des collections, faudra-t-il 100 ans pour rejoindre nos “concurrents”? Les Data apportent du plaisir de découvrir des collections en ligne, de se les “approprier”, d’apprendre (Les MOOC, cours en ligne) et une fabuleuse notoriété au pays et à ses équipements culturels. A minima, on peut imaginer, concrètement,  que si les data de toutes les collections/monuments/festivals/industries culturelles  étaient en ligne, en France, les offices de tourisme et autres institutions de promotion en feraient bon usage et que leurs outils seraient grandement valorisés par de tels contenus. 

Open Data 2

 

6- En France, la “création de ce public en ligne” est négligé, même s’il concerne plusieurs milliards de personnes pour notre “Destination France”. On peut pourtant comprendre qu’il y a, pour les visiteurs, trois groupes distincts : ceux qui sont là, ceux qui pourraient l’être et ceux qui…ne viendront sans doute jamais mais peuvent profiter de l’offre culturelle. 90% des études, des moyens et personnels des filières culturelles se concentrent, en France,  sur le seul premier groupe , “celui qui vient”. Et cela depuis… 1964 (Etude Bourdieu/Passeron). Le deuxième groupe est négligé et le troisième groupe ignoré, malgré de très bonnes étdes sur les “publics potentiels” dès 1995 en France (Et merci Johannes Schaub! :-).   Pour le numérique, les “applications” durant le séjour passionnent donc les acteurs qui, par ignorance ou crainte, ne se mettent pas à l’étude des data comme cela se fait ailleurs en Europe et bien sûr dans les autres continents et leurs pays. 

7- La co-création des contenus

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L’avenir?  Si les directions, les organigrammes  des sites et événements culturels, mais aussi des institutions touristiques sont moins verticales, à l’avenir;  si les équipes peuvent participer à la prise de décision, l’intérêt majeur est de lancer la discussion “entre visiteurs”, qui peuvent proposer de nouvelles pistes (recherche, expos, médiation…). Profiter du savoir et des compétences des visiteurs-acteurs serait un grand pas!

 

 

 

 

III- DES STRATÉGIES CONJOINTES?
8. L’exemple du Voyage à Nantes qui, en 2011, a fusionné ses Services Tourisme et Culture et proposé toutes les offres contemporaines de sa ville et du parcours Nantes-Saint-Nazaire (Biennale Estuaire).

8 Gouvernance

9- Pratiques collaboratives, économie du partage : il me semble que, en France,  on amuse la galerie, si j’ose dire, avec des sujets secondaires  mais très plaisants : le Crowdfunding passionne les foules et les professionnels de la culture , et il est que vrai que c’est important;  mais moins important  que la bataille mondiale des Data. Il n’y a qu’à voir les statistiques et le “rapport du Mécénat et du Crowdfunding” pour se rendre compte que l’apport de financement est presque  insignifiant par rapport aux financements publics: 418 000 euros récoltés par voie de crowdfunding contre 14 milliards d’euros attribués à la Culture par l’Etat et les collectivités territoriales.

Economie du partage

 

 

 

 

 

 

10- LA GOUVERNANCE PAR LA CONFIANCE?

Voilà LA solution! Faire confiance, laisser imaginer, prendre des risques, ouvrir la gouvernance aux plus jeunes d’Une équipe, demander des avis et des idées aux  visiteurs, rendre possible, aujourd’hui,   le dialogue entre eux, et bien entendu entre eux et vous! C’est le vrai refrain de ce blog, et je ne me lasserai jamais de le répéter!

POUR EN SAVOIR PLUS, voici mes quatre compères- intervenants du Grand Heula, la « crème de la crème » ! Paul Arseneault, Professeur en gestion des entreprises et des organisations touristiques ESG UQAM (Canada) ; Claude  Bannwarth , Cofondateur de la nouvelle Tourism Academy, avec Marie Bergereau et Thierry Baudier et aussi Editeur de MOOCs ; Jean-Luc Boulin, Directeur de la Mission OTSI et Pays Touristiques d’Aquitaine (MOPA), structure, unique en France, qui regroupe les Pays Touristiques et les Offices de Tourisme de Syndicats d’Initiative d’Aquitaine ; Pierre Croizet, expert en E-Tourisme et en développement touristique local et Co-fondateur de GMT Editions avec Benjamin Bastien. Nos photos : Jean-Luc Boulin, Claude Bannwarth, alias Bob Marley “No Woman no Cry”…  Et Joël Gayet qui introduisait le Grand Heula!

Jean-Luc

 

Bob Marley         JG
Hans MemlingKEN LE TOURISTE PARFAIT était révolté, triste, et, c’est tout dire : déçu par les humains. Bien sûr il n’était que “Touriste Parfait”, celui qui,  voyageant sans cesse, volant de palaces en hôtels en jet privé ou vols ordinaires, fait des affaires et produit des retombées économiques. Mais là, en Tunisie, après une effroyable tuerie dans un musée, la réaction de la presse était tout simplement bête et le révoltait. Pas de générosité, pas de compassion, d’analyses, pas de révolte tout simplement humaine contre cet acte odieux. Un simple constat de la presse avec ses gros titres réducteurs « Le tourisme va baisser en Tunisie ». Ah bon? Et c’est tout, Messieurs les journalistes? Ken convoqua une conférence d’anti-presse et tous ses amis tunisiens. On allait voir ce que l’on allait voir….

 Notre photo : Ken, toujours à l’affût de beautés depuis sa séparation avec son ex, Barbie Chérie, en pleine romance avec cette très jolie femme de Hans Memling. (Portrait de femme (fragment). Vers 1480-1485. Huile sur bois (chêne), 23,2 x 18,4 cm. États-Unis, collection de l’ambassadeur J. William Middendorf II) – Exposition à Rome : « Hans Memling. Rinascimento Fiammingo », Scuderie del Quirinale, Rome, hélas terminée (11 octobre 2014/ 18 janvier 2015) !

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NOTRE CADEAU!  LE BILAN DES  TROISIÈMES RENCONTRES DU TOURISME NUMÉRIQUE! (7 avril 2015)

Nous aimons bien vous tenir au courant du “devenir” de ce que nous vous proposons parfois “à chaud” , pour que vous profitiez pleinement de notre veille active. Quelques semaines après notre intervention, nous avons reçu, du Service de Communication, le bilan de ces deux journées. Le voici!

1- La 3ème édition du Forum du Tourisme Numérique de Deauville couronnée de succès
#TN3, le Forum du Tourisme Numérique de Deauville a fait vibrer le Centre International de Deauville pendant deux jours intenses d’échanges et de partage. Plus de 600 participants le lundi, 800 le mardi, 89 intervenants animant avec professionnalisme et ferveur ateliers et plénières, 70 entreprises innovantes présentes sur la #PlaceDuForum, 32 journalistes couvrant l’événement…un succès à tous les niveaux , qui confirme la position incontournable du Forum dans les rencontres du tourisme ! Une 3ème édition saluée par tous autant pour la qualité de son contenu que pour son organisation. Rendez-vous est pris lundi 21 et mardi 22 mars 2016 pour la 4ème édition.
2- Le Forum en chiffres
– 600 participants le lundi | 800 participants le mardi
– 260 convives au dîner Gala Mont-Saint-Michel
– 89 intervenants
– 70 entreprises innovantes
– 32 journalistes
– 20 ateliers répartis en 4 sessions
– 4 plénières

3- Le Forum, un lieu de partage des connaissances

– 89 intervenants venus de toute la France (et même du Canada !), ont animés lors de ces deux journées, plénières et ateliers, permettant d’apporter des solutions concrètes à tous les participants. Ainsi, ces derniers ont pu se former lors de 20 ateliers répartis en 4 sessions ciblées en demi-journées visant les catégories de participants (Institutions | Hôtels & Gîtes | Sites & Musées | Collectivités). Des sujets variés et précis ont été abordés comme le Storytelling ou l’art de raconter une histoire à des fins de communication, la complémentarité entre le référencement naturel et le référencement payant, la technologie « sans contact » ou encore le Gaming, le jeu social comme outil d’aide à la communication.

– Nouveauté de cette édition, un parcours spécifique pour les Animateurs Numériques du Territoire, composé de 4 ateliers spécifiques, avait été identifié au préalable et a été salué par ce public.

– 4 plénières ont complété ce vaste programme :
– La Plénière Réalité virtuelle/Réalité augmentée a impressionné par les démonstrations de ces technologies
– La Plénière OTA’S : pas de fatalisme ! ouverte par Frédéric Pierret, Ancien Directeur de l’Organisation Mondiale du Tourisme, a pu démontrer à tous qu’il était encore possible de faire face à ses puissants outils
– Le Grand Heula : cinq intervenants, cinq partis-pris a quant à elle amusé et fait réagir le public grâce aux prestations originales et animées de Pierre Croizet, Evelyne Lehalle, Paul Arseneault, Jean-Luc Boulin et Claude Bannwarth
– La Plénière Prospective : la place du tourisme dans la construction du territoire intelligent et de la ville intelligente avec la présence remarquée de Claudy Lebreton et l’animation graphique de Véronique Olivier Martin admirée de tous. Sans oublier LA conférence du Tourisme Numérique proposée par Joël Gayet, Directeur de la Chaire « Attractivité et Nouveau Marketing Territorial » expliquant comme toujours les tendances et les pratiques les plus performantes et innovantes du marketing territorial dans le monde qui tend à revenir à l’humain et au partage.

– L’innovation au cœur du Forum

70 entreprises innovantes étaient réunies sur 42 stands de la #PlaceDuForum, lieu d’échanges et de rencontres. À noter que pour cette 3ème édition 15 start-ups normandes ont proposés conseils et démonstrations de leur savoir-faire.

– Le Forum remercie ses fidèles partenaires

Le Conseil Régional de Basse-Normandie, le Conseil Régional de Haute-Normandie, la Caisse des Dépôts et Consignations, le Comité Régional du Tourisme de Paris-Ile-de-France, le Comité Régional du Tourisme de Normandie, la DIRECCTE de Basse-Normandie, le Conseil Général du Calvados, la Chambre de Commerce et d’Industrie Normandie, les Offices de Tourisme de France, So numerique, Offices de Tourisme de France, Alliancy le mag, Brief, id Efficience Territoriale, l’Echo Touristique, la Gazette Officielle du Tourisme, les Cahiers du Tourisme & Tour Hebdo.

>Suivez toute l’actualité du Forum www.tourisme-numerique.com | @TNDeauville | Tourisme Numérique et retrouvez prochainement sur le  site internet l’accès à tous les contenus des ateliers et revivez en vidéo les plénières de #TN3.

 

Contact presseKatia Renault – krenault@congres-deauville.com et  Marion Falourd – mfalourd@congres-deauville.com – 02 31 14 14 20

Avec un grand merci à Marion Falourd pour ce petit bilan très revigorant! 

6- Pour finir , regardez si cela vous plait, voici la vidéo du  BEST OF de cette troisième édition du Tourisme Numérique de Deauville! 

 YouTube, #TN3 – BEST OF Tourisme Numérique de Deauville

Magnifier les abords des villes!

 

Dans le tunnel sur l'autoroute A1, un décor du XVIIéme siècle!

Dans le tunnel sur l’autoroute A1, un décor du XVIIéme siècle!

LES ENTRÉES DE VILLES , GRANDES OUBLIÉES DES AMÉNAGEMENTS URBAINS!
La promotion touristique expose, sur ses sites web, par voie de presse ou sur ses catalogues le « meilleur ». Centre-ville historique ou cathédrale à couper le souffle, nous sommes toujours gâtés par ces choix.
Pourtant, il faut convenir que, pour rejoindre toute cette beauté, un parcours visuel du combattant attend les touristes, produisant déception et lassitude, voir ce soupçon de « publicité mensongère » : on nous avait promis du ” bel et bien”, sur les brochures et les images du web, et là, sur l’autoroute qui nous conduit vers la ville, ça commence vraiment  mal…Le paysage est hyper-moche!
APRÈS L’ENFER, LE PARADIS?
A l’heure ou le marketing des territoires oblige tout concepteur de voyage à prendre en compte l’ “expérience” du voyageur, dans son ensemble, depuis son arrivée à l’aéroport ou” à cotés” de la ville son exposés à tous les regards : usines ou dépotoirs, terrains vagues ou immenses panneaux de publicités.
Le thème « entrée de villes » fait encore mieux : catalyser des opinions politiques, les Verts contre les pragmatiques de tous bords : campagnes indignées, mini-manifs, questions parlementaires, etc…Mais pourtant rien n’y fait, seuls les panneaux publicitaires sont un peu moins nombreux, et puis c’est tout.
Alors nous vous présentons aujourd’hui un projet destiné à créer un nouveau décor, pour que ces passages visuellement tristes qui conduisent vers les beaux centre-ville soient magnifiés et deviennent des « moments de plaisir ».
1379415_10153014410164793_9054826687888688076_nLE PROJET ENTRE SAINT-DENIS ET PARIS passe par le tunnel de Landy, sur ’autoroute A1, qui permet l’accès à la capitale depuis l’Aéroport de Roissy-Charles de Gaulle. Depuis plus de quinze ans, non seulement l’accès à Paris est long et dissuade le Tourisme d’Affaire, par exemple (Deux réunions sont possibles à Londres le matin, une seule à Paris…), mais il est…moche !
Pour toutes ces raisons, nous pensons que l’idée de proposer une scénographie dans ce tunnel et des images-fixes sur les bords des autoroutes ou des routes est une excellente chose. Pour les financer, l’Etat (Tourisme, numérique, Culture…) , mais aussi les autres collectivités pourraient y participer, avec les entreprises concernées et en particulier celles qui sont justement sur les voies d’accès. Les Spoot de Carole Delga pour enlever les “Spots”, taches  des villes? 🙂 . Recentrer les appels à projets hétéroclites des Spoot aurait été une très bonne idée ! Et  commencer par les entrées des villes  et abords des sites les plus fréquentés est urgent, à notre avis, pour les touristes  comme pour les habitants.
11021256_10153131931774793_2967705205045499195_nUN DÉCOR NUMÉRIQUE le principal avantage à ces solutions numériques sont la possibilité de changer souvent de décor et de faire avancer les différentes composantes de la mise en œuvre. Si notre pays commençait, on peut même imaginer que, fort de son expérience, il pourrait exporter cette ingénierie!
ET VOILA LE TRAVAIL ! Promoteur du projet : Renaud Donnedieu de Vabres, ancien ministre de la culture, qui affirme  « Je ne suis pas un utopiste ou un rêveur» et que, puisque les images seront fixes, l’automobiliste ne sera pas troublé. Il a donc présenté cette semaine son projet à Matignon.Souhaitons-lui bonne chance et que ce projet “fasse des petits”! Plus de 20 000 communes sont en capacité de créer ou développer du tourisme, mais les habitants de la proximité seraient aussi ravis de ce nouvel environnement!

Une petite vidéo qui résume le projet ! Malheureusement  nous n’avons pas d’autres infos, à ce jour, sur le projet en détails, mais nous vous tiendrons au courant!

VIDÉO. France 3 Ile-de-France

 

aeroportEt vous, mes amis, connaissez-vous d’autres expériences réussies pour améliorer les entrées de villes,ou encore les friches ou tout autre élément qu’il faudrait mettre en valeur? Les commentaires de ce petit blog attendent vos témoignages, merci par avance de les partager!

 

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Bernhardt et Anna Blume

KEN LE TOURISTE PARFAIT – Entre trois avions, douze palaces, cinq réunions d’Affaires et un joli plein de “shopping de Luxe” à offrir à son ex, Barbie Chérie, Ken devait aussi faire “Politique Parfait”. Il venait d’atterrir à Roissy, en France. Sa mission? Comprendre comment la France “toute rouge” de son arrière grand oncle français voulait devenir une France “toute noire”aujourd’hui. Il avait consulté sa doc dans l’avion, pris les avis des services secrets US, russes et chinois et hop! tout était devenu  limpide. Il avait la solution.Il appela son ami François pour le conseiller…

Notre photo (volée, comme d’ab…)  : Ken fait le beau devant une photo de Bernhard §Anna Blume, Othopädie (détail).

L’histoire de l’art en brèves…

EnTete480Après la brève histoire du Tourisme, la semaine dernière, voici notre nouvelle pépite, avec la  jeune équipe d’ d’Artips, qui va vous donner l’ envie de connaître  l’histoire de l’art. Artips est en effet un exemple parfait de “nouveau tourisme culturel”, car aujourd’hui les visiteurs ne supportent plus les visites qui ennuient, qui jargonnent ou qui remontent au déluge avant de vous raconter “Pourquoi ce tableau est important? “.  Donc, de même que les Greeters ont bouleversé la visite d’une ville, d’un quartier, en faisant appel à de vrais habitants-connaisseurs qui vous raconteront “leur” quartier,  l’équipe d’Artips bouleverse le schéma classique des visites culturelles en refusant certains codes : l’érudition, l’exhaustivité, les chronologies ou datations ultra-précises. Car ces codes embarrassent plus qu’ils ne font “comprendre” et aimer l’histoire culturelle. Ils font écran à ce que l’on voit, aux questions que l’on pourrait poser, au partage. Bref, si vous êtes déjà très compétents en histoire de l’art, peut-être que vous n’aurez pas besoin de ces “Nouvelles visites”. Mais pour  la très grand majorité d’entre vous et surtout pour les  visiteurs dont vous avez la charge, je trouve  que ce travail est réellement intéressant et peut vous donner des idées. Après tout, l’essentiel d’une visite culturelle est qu’elle soit  présentée  avec les questions que l’on se pose aujourd’hui, avec un langage et des références  actuels, afin que tout le monde puisse comprendre et prendre du plaisir! Saluons aussi la jeune start up pour avoir traduit en cinq langues son dispositif. Cela veut dire : touristes étrangers bienvenus!

LaTour_tricheur_1_2xI- COMMENT MIEUX CONNAÎTRE  L’ HISTOIRE DE L’ART?

Artips vous enverra chaque jour ou chaque semaine un petit billet d ‘une minute! Une minute pour lire une petite histoire sur l’art! Vous la recevrez sur votre  votre email ,  vous la lirez sur votre ordi ou sur votre smartphone ou tablette! Voilà la promesse, réalisée par   un réseau de plus de trente spécialistes : professeurs et étudiants en histoire de l’ art, guides de musées, artistes, amateurs éclairés, etc… qui racontent chaque jour une anecdote amusante, décalée et mémorable sur une peinture, une sculpture, une installation, une photographie ou un objet de design. De l’Antiquité à l’art contemporain! Voici les quelques exemples, avec les liens pour que vous puissiez choisir!
1) UNE DOSE D’ART au quotidien?
Avec ou sans trucage ?” Où l’on apprend les petits secrets d’un artiste illusionniste, le photographe Philippe Ramette!
Georges de La Tour: “Une belle arnaque !”Où l’on observe un homme naïf se faisant plumer… Le Tricheur à l’as de carreau, vers 1635, Huile sur toile, 106 x 145 cm, Musée du Louvre.(Notre photo, ci-contre)
-“Œuvre à durée limitée“, où l’on apprend que des œuvres vont bientôt disparaître ! Le travail de Lia Giraud qui voulait devenir chercheuse en biologie avant de se tourner vers une carrière de photographe un peu particulière…
Camille Claudel, visite “Ne me quitte pas “, Où l’on découvre une sculpture autobiographique de Camille Claudel.L’Âge Mûr ou la Destinée, ou Le Chemin de la vie, ou La Fatalité, 1899, Bronze, H:121cm, L:181.2cm, P:73cm, Musée Rodin, Paris
– “Michel-Ange : visite “C’est moi qui l’ai fait !”, où l’on apprend pour quelle raison Michel-Ange a choisi de signer sa Pietà.
– Manet, un Bar aux Folies Bergère “La double vie de Suzon”, Où l’on s’intéresse à Suzon, une serveuse des Folies Bergère. http://artly.fr/Newsletters/Manet_champagne.html
– ” Encore une histoire de Pape“, où l’on apprend que Michel-Ange était un artiste culotté.Michelangelo Buonarroti, Le Jugement Dernier, 1541, Fresque, Chapelle Sixtine, Rome.
ARTIPS UNE DOSE D ART AU QUOTIDIEN2) LES VISITES dans les musées et monuments historiques ! Pour créer des  visites, la même approche décalée et ludique a prévalu. En voici des exemples :
– Le sourire au Louvre. Où l’on apprend qu’il n’a pas toujours été bien vu de sourire de toutes ses dents. Souriez! Artips vous  propose une visite consacrée à l’une des plus subtiles expressions humaines. Du sourire mystérieux de  la Joconde -le plus vieux sourire du Louvre – à celui de La Grande Odalisque d’Ingres. Pour une  meilleure expérience, cette visite s’effectue par petits groupes de 7 personnes.
Les 10 secrets de l’Opéra Garnier Où l’on découvre que Charles Garnier avait de gros problèmes d’argent . L’Opéra Garnier est  aujourd’hui un des monuments les plus spectaculaires de la capitale. Mais saviez-vous qu’il a failli ne  jamais être achevé ? Découvrez sa genèse, son chantier complexe et son inauguration mouvementée.  Des anecdotes surprenantes distillées tout au long de la visite vous donneront un éclairage inédit sur ce lieu unique.
Le Musée d’Art moderne : les plus grandes œuvres
Où l’on apprend qu’une déchirure dans une toile est devenue une icône de l’art moderne . Comment  Raoul Dufy a-t-il peint le plus grand tableau du monde ? Pourquoi La Danse inachevée de Matisse est -elle pleine de petits trous ? Et que font ces centaines d’annuaires accumulés par Christian Boltanski dans une réserve ? Cette visite vous apportera toutes les réponses et vous fera découvrir les œuvres  immanquables du Musée d’art moderne de la Ville de Paris !
– Gustave Moreau : Un ermite au cœur de Paris- Où l’on découvre qu’on peut être exotique sans avoir  vraiment voyagé.Aujourd’hui peu connu, Gustave Moreau est pourtant un très grand artiste français. Ce “mystique enfermé en plein Paris”, comme l’appelait Huysmans, vivait reclus loin de la vie mondaine .Contrairement à ce que laissent penser ses tableaux qui nous font voyager dans un Orient fantasmé, ce vieux garçon n’a quasiment jamais bougé de chez lui…Découvrez l’intimité des pièces d’habitation et les spacieux ateliers du peintre, ainsi que de nombreuses œuvres qui nous renseignent sur le processus  créatif de Moreau.Cette visite n’est pas accessible aux personnes à mobilité réduite.

10484790_303185649842329_8305507347961145846_n3) LES VADROUILLES ARTISTIQUES de Delphine et Caroline, historiennes d’art et diplômées de
l’Ecole du Louvre : l’Art Nouveau et la place de la Bastille.
– L’Art nouveau à Paris. Où l’on apprend que Hector Guimard était un obsessionnel du décor.Vous pensez que le 16ème arrondissement est un quartier résidentiel sans charme particulier ? Cette promenade vous fera changer d’avis ! Découvrez au détour des rues Mozart et La Fontaine les excentriques constructions Art Nouveau de Hector Guimard et plongez dans l’atmosphère du Paris de la Belle Époque.
– Au cœur de Paris : Bastille.  Où l’on découvre qu’on a failli avoir un éléphant monumental au milieu de la place. La Bastille évoque encore aujourd’hui ce lieu symbolique de la Révolution française. Mais ce n’est pas la seule péripétie dans l’histoire de cette célèbre place parisienne ! Lieu d’exécutions publiques, la place a aussi failli être l’écrin d’une monumentale sculpture d’éléphant… avant d’accueillir la colonne de Juillet que nous connaissons aujourd’hui. Venez découvrir ces anecdotes et bien d’autres encore…

II- LA JEUNE ENTREPRISE
coline_bigCréée en 2013, Artips est une start-up fondée par deux jeunes diplômés de grandes écoles (Sciences-Po/ HEC/ ENSIMAG), Coline Debayle et Jean Perret, associés qui coordonnent l’entreprise et ont donc imaginé d’aborder autrement les contenus de l’histoire de l’art pour les rendre plus accessibles.
“Nous sommes aujourd’hui une équipe de 3 personnes à temps plein et nous travaillons avec une équipe de rédacteurs qui bénéficient de la visibilité au sein de notre média et/ ou d’une rémunération quand l’anecdote est utilisée de manière commerciale. Nous avons gagné pas mal de concours sur l’entrepreunariat (argent, locaux, aides diverses), nous avons été soutenu par un incubateur (Le Camping) qui nous a donné notamment des locaux.Les frais techniques sont très peu élevés.
Aujourd’hui, les différents modèles pour diversifier les revenus sont les suivants :
Produits dérivés (livres,(notre photo ci-contre en I-2) conférences, visites…)
– Annonces par des musées / galeries / régions à propos de leurs évènements
– Artips pour entreprises”
nous a écrit Coline Debayle, 23 ans, diplômée d’HEC et de Sciences Po, tête-chercheuse des anecdotes de l’histoire de l’art et qui a aussi en charge la recherche de bons plans et des partenariats. Objectif : rendre l’histoire de l’art plus accessible et veille sans relâche! Artips doit devenir un “petit rayon de soleil quotidien”, dit Coline.Tel : +33 6 82 89 11 97 – email : coline@artips.eu. Et voici quelques un des pros de l’équipe:
jean_bigJean Perret, le chef d’orchestre, met en musique toutes nos anecdotes et s’assure qu’elles arrivent à l’ heure dans vos boites mail. Après avoir travaillé 3 ans comme ingénieur innovation dans un grand groupe et 2 ans comme directeur recherche et développement d’une startup, Jean conjugue avec Artips
sa passion pour l’art et pour l’innovation technologique.(Notre photo à gauche).
– Gérard Marié est présenté comme Le Grand Sag’e de l’équipe! Il est Professeur de l’art à Sciences Po et dans de prestigieuses universités, Gérard valide tous nos textes et vérifie la véracité de chacune de nos anecdotes. email : gerard@artips.fr
Amélie de Ronseray, la coureuse d’expositions : a choisi la citation “Les œuvres d’art sont des pistes de décollage pour la pensée”(Robert Filliou).Amélie a quitté le Château de Versailles pour rejoindre l’équipe. Convaincue que l’art peut intéresser tout le monde si on en parle de façon accessible, elle voltige de musées en galeries, d’expositions en foires pour faire connaître Artips au plus grand nombre et mettre en place des expériences nouvelles.email : amelie@artips.fr

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CONTACTS  : Coline Debayle, T.06 82 89 11 97 et Courriel : coline@artips.eu ou Jean Perret , et merci, cher Jean, chère Coline, pour nos échanges! Skype : perretjean et Courriel : jean@artips.eu – Service de presse Artips :pour toutes demandes d’informations complémentaires, d’interviews ou de visuels :Aurélie Romand – 06 26 45 49 82

Pour en savoir plus :
Retrouvez Artips sur Facebook : https://www.facebook.com/artipsfr, avec toutes ses éditions!  Lire aussi les contenus d’autres expériences très similaires, avec le fameux D’art d’art (tome 2Marie-Isabelle Taddeï et Frédéric Taddei- 2010- EAN : 9782812301018-320p.Prix : 35.00 €.

Voir la présentation vidéo:

EN CONCLUSION,  NOUS AIMONS CES NOUVELLES VISITES car elles tiennent compte de nos comportements, de nos nouveaux usages du web et du fait que nous faisons notre deuil des anciens anciens modèles! Pouvoir regarder une minute d’histoire de l’art dans la salle  d’attente de notre dentiste ou à l’heure de la pause devant notre ordi; ne pas être “mis en échec” dès les premières phrases et avoir le choix – de l’Antiquité à l’art actuel- , voilà qui ouvre largement les “visites classiques” vers des horizons non pas “nouveaux”, mais actuels, tout simplement.  Mobiles et interconnectés en permanence, les habitants et les touristes demandent avant tout cette adaptation des “produits” à leurs modes de vie. Les MOOCs, cours en ligne, sont plus souples que les cours “où-l’on-doit-se-rendre”, même si, en Europe et surtout en France, on sent les personnels inquiets et pleins d’a-priori contre ces disruptions de nos modèles classiques. Les très bonnes expériences, comme celle d’Artips, devraient inspirer les pros du tourisme ( qui préfèrent, nous le voyons encore aujourd’hui, une petite apps par-ci par là à des évolutions plus franches et qui feront avancer le tourisme culturel). Et les pros de la culture : mieux vaudrait, pour les professionnels de la visite, mieux connaître les visiteurs, leurs souhaits, leur expérience du voyage et de la visite culturelle, que dépenser une énergie folle à maintenir  le fameux “droit de parole” dans les musées, celui qui “réserve” la parole aux seuls conférenciers encartés. Faire évoluer leur métier vers davantage de convivialité et  de partage des connaissances, sous une forme agréable, ludique : voilà une piste à creuser positivement, pour rapprocher les professionnels des amateurs, comme disait ce matin notre amie Nina Simon, à lire ici!     

P1090657KEN LE TOURISTE PARFAIT  était le meilleur ambassadeur du tourisme US “Parlez de nous, de votre ex, Barbie Chérie” et surtout de nos paysages et de nos villes avec musées!“, lui avait dit un pro du Storytelling, ami de Barack,  avant qu’il ne prenne le job.Oui mais voilà, en tant que touriste parfait il n’avait pas trop le temps de faire la “causette”  : chaque jour dans plusieurs avions, palaces, taxis privés; chaque jour “faire de l’argent, beaucoup d’argent!”, grâce à ses  Affaires…  “Ca finit par user son petit Ken“, pensait-il en se rendant au Louvre pour  y faire une rencontre avec les ARTIPS! Mais là, il était sûr de pouvoir y raconter les beautés de l’Amérique New-York et le Grand Canyon, Miami et ses galeries d’art…Les ARTIPS  aimaient le partage…

Notre Photo : Ken, la tête à l’envers car, pour son prochain voyage, demain,  il doit accompagner Barack à Cuba…Ca va chauffer!  ( Ken pose – photo volée, comme d’ab! –  devant l’illustration Francesco Bongiorni@mariebastille pour Beaux-Arts Magazine-Janv.2015, p.42)