Démocratie participative, tourisme et culture

J aiune idee pour le Grand ParisFaire participer les usagers, demander des avis, réaliser des projets qui engagent les citoyens, est-ce possible pour une ville?Une région? Un département? Un musée? Un monument?
Ces expressions, que l’on peut résumer par la “Démocratie participative” , sont souvent des mots vides, “à la mode”, voire des arguments-alibis qui ne recouvrent aucune réalité. Les outils du numériques sont aussi trop souvent partie prenante de cet effet de mode : on pense “outil” avant de penser “usage et pratiques,” et hop! Le tour est joué : mettre une application pour guider les visiteurs suffirait à moderniser son image et à démocratiser  les pratiques et les usages des visiteurs.
Alors, lorsque nous avons découvert la proposition de la Maire de Paris de réserver réellement une partie du budget à des propositions exprimées par les parisiens eux-mêmes, cela nous a fait plaisir.
Comme le sujet est politique, et que les élections régionales approchent, ce qui nous étonne est que si peu de programmes politiques ou si peu  d’acteurs culturels ou touristiques s’en saisissent, dans la presse ou “sur le fond”.
– Pourtant, voici une démarche qui, si elle n’est pas vraiment nouvelle (Voir notre Historique rapide ci-dessous, tout a commencé en 1989 au Brésil…), est réellement très intéressante .Car pour ces expériences de budgets participatifs, les villes et régions partent des principes suivants:
– que les élections municipales, tous les six ans, ne suffisent pas à répondre aux demandes des habitants et que reprendre l’avis des citoyens, puisque c’est possible via les conversations numériques, est beaucoup mieux;
– que les techniciens/Administratifs d’une ville ne peuvent pas suivre au jour le jour l’évolution des demandes, les nouveaux projets, l’air du temps; ils ont donc, c’est vrai, une sorte de “clientèle attitré”e aux projets et aux subventions. Cet appel d’air “participatif”, même modeste, car il ne concerne que 5% du budget d’investissement, 75 millions d’euros cette année, tout de même! – peut donc contribuer à mieux refléter les compétences et les désirs des habitants.
– que ce type d’appel à projets venant de la population nécessite une nouvelle façon de les évaluer, d’établir des critères de leur éligibilité, et met à mal les petites cases des subventions. Il vous est sans doute arrivé de ne pas pouvoir “rentrer” dans ces petites cases, votre projet étant pluridisciplinaire ou hors normes.

Redonner, grâce au partage d’un budget, un peu d’initiative aux habitants, est-ce déraisonnable? Voyons tout d’abord comment cela fonctionne (à paris), puis nous ferons des propositions pour les filières du Tourisme et de la Culture.

I- MODE D’EMPLOI DU BUDGET PARTICIPATIF
Le Budget 2015 : précisons que cette année l’enveloppe dédiée au budget participatif s’élève donc à 75 millions d’euros d’investissement, répartie de la façon suivante : 37,3 millions d’euros pour l’échelon parisien, 37,7 millions d’euros pour les budgets participatifs d’arrondissement (dont la moitié correspond à l’abondement par la Maire de Paris). Au terme de la mandature,en 2020, ce budget participatif représentera presque un demi-milliard d’euros (426 millions d’euros) qui auront permis aux les Parisiennes et les Parisiens de se prononcer directement sur l’affectation de 5% du budget d’investissement de la Ville. Et un meilleur mode de vie, faut-il le préciser!

1- QUI PEUT PARTICIPER ? seuls les parisiens, mais tous les parisiens, sans condition d’âge ou de nationalité, peuvent proposer des projets. Et seul l’investissement est concerné, et le projet ne devant pas générer de dépense de fonctionnement direct. Les propositions peuvent concerner un seul ou plusieurs arrondissements ou même tout Paris!
3.COMMENT PARTICIPER ?
Pour proposer un projet, il suffit de s’inscrire en ligne sur la plateforme idee.paris.fr. Après, on peut le déposer sur cette plateforme, ou l’enrichir ou le faire soutenir par d’autres internautes.
Des réunions de co-construction de projets ont lieu dans des lieux partenaires pendant toute la phase de dépôt des projets, et l’agenda de ces réunion est aussi en ligne sur le site idee.paris.fr. Comme en 2014, la Ville de Paris n’a pas souhaité restreindre la créativité et l’inventivité de ses habitants: tous les projets seront reçus et étudiés. Une réponse a été apportée à chaque proposition postée sur la plateforme avant juin 2015.

4. COMMENT LES PROJETS SONT-ILS SÉLECTIONNÉS ? 
Les services de la Ville analyseront la recevabilité des projets qui doivent relever :
– de l’intérêt général ;
– de la compétence de la Ville de Paris ;
– du budget d’investissement (aménagement de l’espace public ou d’un équipement, achat de fournitures pour les écoles, musées ou bibliothèques) et non du budget de fonctionnement (dépenses et recettes nécessaires à la gestion courante de la ville : rémunération des personnels, achats des services, subventions aux associations, etc.).

5. LE CALENDRIER
– Du 14 janvier au 15 mars : dépôt des projets sur idee.paris
– Jusqu’à fin mai : analyse des projets par les services de la Ville
– En juin : annonce des projets parisiens soumis au vote lors d’une agora citoyenne
– Du 10 au 20 septembre 2015 : vote du budget participatif par les Parisiens sur budget participatif.paris.fr ou sur bulletin papier. Si on peut proposer des projets pour tout paris, on ne peut voter que dans un seul arrondissement, celui où l’on habite ou celui où l’on travaille.

6. L’INFORMATION
La réalisation des projets retenus fait l’objet d’une information régulière diffusée sur budget participatif.paris.fr. Les personnes qui ont expressément choisi de s’abonner à l’alerte « Budget Participatif » sont informées par courriel de l’avancée des projets et des prochaines étapes du budget participatif.

Mode d emploi

On peut d’ailleurs télécharger le budget participatif mode d’emploi ainsi que la Charte du budget participatif 2015. Notons aussi que la Charte n’est pas gravée dans le marbre et peut être révisée, notamment sur la base des bilans effectués à l’issue des campagnes annuelles du budget participatif, en concertation avec le Comité des arrondissements et après consultation de la Commission Parisienne du Débat Public.
On le voit : en plus de proposer un projet, le citoyen est sensibilisé au fonctionnement d’une ville, à sa “mécanique budgétaire”, peut mieux s’approprier la ville et mieux évaluer, par la suite, ses progrès ou de ses échecs. Ce rôle “pédagogique” des budgets participatifs est important.

II- LES PROJETS 2015
Voici, pour 2015, le nombre de projets reçus et classés par grands thémes :
Cadre de vie (22)
– Culture et patrimoine (10)
– Economie et emploi (5)
– Education et jeunesse (6)
Nature en ville (9)
– Propreté (5)
– Solidarité (1)
– Sport (3)
– Transport et mobilité (5)
– Ville intelligente et numérique (5)
– Vivre ensemble (6)
Culture, patrimoine, tourisme et numérique sont majoritaires dans les nombreux propositions, croisant les différentes thématiques, comme :
des billetteries intelligentes, “( Plateformes en ligne, applications dédiées, bornes interactives sont autant de moyens qui permettent de partager ce patrimoine en perpétuelle réinvention.),
– le musée Carnavalet, musée d’histoire de Paris, et ses fabuleuses collections (plus de 650 000 œuvres et objets !).
donner une seconde vie aux cadenas d’amour du Pont des Arts, supprimés à cause de leur poids en 2014 .
– développement des pistes cyclables et du covoiturage ou celui de multiplier les sanisettes; celui d’installer des assises confortables (bancs, chaises, …) permettant de se (re)poser, de dialoguer, de bouquiner, de méditer, de contempler, ainsi que des tables pour pique-niquer ou jouer….
– mieux distribuer l’espace public en faveur des piétons et de mettre en place des axes agréables et sécurisés, pour les déplacements quotidiens et/ou la promenade; l’aménagement des des berges de la Seine;
– une promenade le long du Canal Saint Martin, etc….
Vous pouvez lire tout le descriptif et le financement demandé pour chaque projet en 2015-2016 ici 

Merci aux parisiensBREF HISTORIQUE DES BUDGETS PARTICIPATIFS en France et dans le monde
1989 – 1997 : de l’expérience de Porto Alegre au Brésil et de Montevideo en Uruguay (30 expériences)
1997 – 2000 : expansion brésilienne (140 villes avec des différences)
2000 – 2007 : expansion dans le monde avec le succès des Forums Sociaux Mondiaux (Amérique Latine, Europe)
2004-2011 : France : La ville de Grigny (Rhône) avait mis en place un budget participatif. Jusqu’à environ 25 % de son budget d’investissement a été géré de manière participative.
2005 : La Région Poitou-Charentes a mis en place depuis 2005 le budget participatif des lycées, suivie par les
régions Nord-Pas-de-Calais14 où 25 établissements participent à une expérimentation laissant à la communauté scolaire décider jusqu’à 100 000 euros.
2007 – 2010 : développement des réseaux nationaux et internationaux (Brésil, Colombie, Argentine, Espagne, Grande-Bretagne) et vote des premières lois nationales rendant obligatoires les budgets participatifs.
2010 – 2015 : intégration des BP dans des mécanismes de participation plus larges (agenda 21,…)
Depuis cette expansion, de nombreux pays ont adopté par une loi l’obligation de décider une part du budget de manière participative, notamment la République Dominicaine, le Pérou, la Pologne et l’État du Kerala (Inde)ou le Sénégal,le Cameroun, Madagascar.
La Ville de Paris, en 2014, laisse les citoyens décider de 5% du budget pour la mandature 2014-2020.
Bref historique de Nelson Dias :Esperança Democrática – 25 anos de Orçamentos Participativos no mundo, In Loco,‎ 2013 (cliquez sur le titre pour le  lire en ligne)et Wikipedia .

CONCLUSION / ET POUR LE TOURISME ET LA CULTURE? Les élus et les administrations politiques des villes et des régions qui ont tenté le budget participatif font preuve d’une forme de courage en le mettant en place. L’abandon de “tout décider tous seuls” est donc louable. Des budgets participatifs pour le Tourisme et la Culture, deux secteurs qui ne peuvent se passer d’une bonne entente avec les habitants (le fameux “vivre ensemble”), sont-ils possibles? 
Les critiques, lors de telles consultations, fusent toujours de la part des “oppositions” politiques au pouvoir en place ” Appel au peuple démagogique! ” ou encore “Mais ce sont toujours les mêmes qui gagnent les projets!”.
C’est en effet le risque, pour la Mairie aussi : ne pas renouveler le vivier de propositions ou mal s’y prendre – la démarche est nouvelle à Paris depuis 2014 – et rater son coup. Cependant, partons du principe que faire confiance et évaluer “après coup” cette action vers davantage de démocratie est plus positif que d’accuser la mairie de mille maux avant même que ce partage sur le budget n’ait eu lieu!
Nous proposerions volontiers qu’une partie des budgets du Tourisme et de la Culture soit affectée aux habitants des villes, départements ou des régions. Cela renouvellerait le fonctionnement et la fréquentation des musées, monuments, Offices de Tourisme des villes, des départements ou des régions et améliorerait la qualité des rapports entre ces organismes et les habitants.
– Des exemples? Pour une exposition conçue, en principe, “pour tout le monde”, ou encore pour réaménager l’accueil des visiteurs,c’est LE musée, LE monument ou l’Office du tourisme qui décide de tout , à partir de son budget : est-ce bien raisonnable? La “liberté de programmation artistique”, par exemple, peut-elle régner seule en maître absolue, ne peut-elle pas, jamais,  être partagée?
On pourrait donc  imaginer, comme la Ville de Paris, que 5% de leur budget d’investissement serait consacré aux projets d’habitants.On  voit en ce moment à Barcelone, par exemple, que  les excès de certains touristes excèdent les habitants : pour continuer à être une ville touristique, quelles propositions feraient les habitants pour diminuer les abus de certains touristes?
Plus généralement, un budget participatif renouvellerait les pratiques et les stratégies de ces organismes et leur permettrait, tout simplement,  de prendre l'”air du temps” et de mieux partager leurs décisions.
Pas de tourisme sans consentement et appui des habitants, et pas de fréquentation culturelle élargie – elle reste l’apanage de 30% de la classe supérieure et aisée- sans changements structurels. La répartition et l’emploi des crédits disponibles, avec un peu plus de démocratie à la clef, ne serait-ce pas un vrai levier de transformation des politiques actuelles?
9782021236972 (1)POUR EN SAVOIR PLUS
– “Les budgets participatifs en Europe” et “Petite histoire de l’expérimentation démocratique”, par Yves Sintomer aux éditions La Découverte. Voir son article sur  La Gazette des Communes .
Radicaliser la démocratie? Propositions pour une refondation par Dominique Rousseau – Date de parution 02/04/2015; 240 pages – Editions du Seuil :(15.00 € TTC).La démocratie a été happée par le principe de représentation, elle n’est pensée que par lui, elle en est devenue prisonnière. Elle a également été engloutie par le marché qui lui impose ses lois, comme le montre jusqu’à la caricature l’actualité. Pourtant, malgré la montée des populismes, la défiance à l’égard des élus et l’apparente indifférence politique, l’idée démocratique vit dans les quartiers, les villes, les écoles, les entreprises, portée par des collectifs informels de citoyens qui prennent en charge directement les questions qui les préoccupent et s’impliquent dans les grands débats de société.Ces expériences manifestent une forme nouvelle de démocratie qui n’a pas encore trouvé son nom.
Dominique Rousseau est professeur de droit constitutionnel à l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Ancien membre du Conseil supérieur de la magistrature de 2002 à 2006, il a été élu co-directeur de l’École de droit de la Sorbonne en 2013.
– Wikipedia sur les Budgets participatifs 

Ken budget participatifKEN LE TOURISTE PARFAIT, entre sept voyages et cinq palaces ce mois-ci, avait utilisé bon nombre de voitures, avions et jets privés, et se trouva fort dépourvu pour rejoindre son rendez-vous d’affaires à Paris à 9 heures. Il devait rejoindre le centre depuis Roissy Charles de Gaulle et voilà, pas de taxi…En bon Touriste parfait, il rêvait que des habitants viennent le chercher,mais voilà, les UBER n’étaient plus en odeur de sainteté dans cette capitale. Y-a-t-il une lectrice qui irait chercher Ken quand il vient à Paris?

Les Ressources inouïes du Canada! 

logo_rcip-chin_logo-fraLe Patrimoine et les musées canadiens ont  bien de la chance! Car le Réseau canadien d’information sur le patrimoine ( RCIP) non seulement informe mais forme en permanence et en ligne les acteurs du patrimoine, des musées mais aussi, plus généralement, de tout “site à visiter”! J’imagine que vous,lecteurs fidèles de ce petit blog, allez a-do-rer ce site, car nous n’en avons aucun de la sorte en France, et  les conseils  du RCIP sont quasiment universels.  Petit bonus pour tous les rétifs à la langue anglaise : le site existe aussi en français.
Ce matin nous avons donc reçu leur Newsletter  qui annonçait de courts articles, très pratiques, sur les sujets suivants au mois d’Août :
– Choisir le bon média social pour votre établissement
– Ressources pour les médias sociaux
– Auditoires participatifs et participation des publics
– Fournir des appareils mobiles aux visiteurs, avec aussi un article sur le prototype iBeacons!
– Vous pensez ajouter un wifi pour vos visiteurs?
– Un ordinateur peut-il deviner quel artiste a fait le tableau? ET  La Peinture au bout des doigts (Madrid)
cstm-logo-frI- RÉSUMÉ ET EXTRAITS de ces articles, avec les liens  tous les liens nécessaires , puisque  le “Nouveau Tourisme Culturel” a besoin de se délecter en permanence des usages numériques.Pour accompagner notre présentation,  quelques photos de musées nationaux du Canada (Musée de sciences et  des Beaux Arts). Je vous souhaite une bonne lecture!

1) CHOISIR LE BON MEDIA SOCIAL POUR VOTRE ETABLISSEMENT
– Les médias sociaux nécessitent beaucoup de temps et d’efforts; il s’agit d’un travail permanent, et nombre de gourous de l’Internet recommandent d’utiliser un éventail de médias sociaux. Bien qu’être présent sur plusieurs plateformes offre certains avantages, les médias sociaux attirent par la qualité, et non par la quantité.
Cet article a pour but de vous aider à déterminer quels sont les meilleurs médias sociaux pour votre organisme en présentant cinq grandes plateformes (blogues, microblogues, réseautage social, partage de photos, partage de vidéos), les attentes qu’ont les consommateurs de médias à l’égard de votre organisme, les avantages de chacun d’eux, de même que les activités et les ressources qui vous seront nécessaires pour pouvoir tirer pleinement parti de ces médias sociaux.Cliquez ici pour en voir plus! 

– « Comment peut-on s’attendre à ce que nous soyons présents dans les médias sociaux avec des ressources aussi limitées? »-Voici la réponse que donnent de nombreux musées et établissements semblables quand on leur demande pourquoi ils ne sont pas présents dans les médias sociaux. Et leur plainte est légitime. En effet, les médias sociaux nécessitent beaucoup de temps et d’efforts. Il s’agit d’un travail permanent, et nombre de gourous de l’Internet recommandent d’utiliser un éventail de médias sociaux. Si nous vous disions, cependant, qu’il est possible de pleinement tirer parti des médias sociaux en ciblant une seule, voire deux, plateforme?

– Cet article a pour but de vous aider à déterminer quels sont les meilleurs médias sociaux pour votre organisme en présentant cinq grandes plateformes (blogues, microblogues, réseautage social, partage de photos, partage de vidéos), les attentes qu’ont les consommateurs de médias à l’égard de votre organisme, les avantages de chacun d’eux, de même que les activités et les ressources qui vous seront nécessaires pour pouvoir tirer pleinement parti de ces médias sociaux:
Blogues
Microblogues
Plateformes de réseautage social 
Plateformes de partage de photos 
Plateformes de partage de vidéos

grecs-musée canadien de l'histoire -f2) RESSOURCES POUR LES MÉDIAS SOCIAUX

Stratégie : Pourquoi devrait-on utiliser les médias sociaux?
– Facebook : Aller chercher vos visiteurs là où ils se trouvent
– Twitter : Diffusez le message!
– YouTube : Plus vaste (et plus facile!) que vous ne le croyez
– Pinterest : La révolution des médias sociaux par l’image
– Instagram : Comment donner à vos artefacts un aspect d’époque
3) AUDITOIRES PARTICIPATIFS ET PARTICIPATION DU PUBLIC
A lire ICI!

4) FOURNIR DES APPAREILS MOBILES AUX VISITEURS
Qui présente les usages liés aux :
– Lecteurs de fichier musicaux portatifs utilisés comme guides audio
– Tablettes dans les vitrines des musées
– Planification en vue de l’utilisation par le public
– Pas pour tout le monde (Surtout pour les gros établissements )

025) VOUS PENSEZ AJOUTER UN WIFI POUR VOS VISITEURS ?

L’infrastructure matérielle n’est que l’un des nombreux éléments dont il faut tenir compte quand on offre un accès Wi-Fi gratuit aux invités. Il est fortement recommandé de rédiger une politique sur l’accès Wi-Fi public avant le déploiement.
6) LA TECHNOLOGIE I BEACONS Un prototype de la technologie iBeacons envoie du contenu à des appareils mobiles en fonction de leur localisation
D’autres articles vous plairont , comme

UN ORDINATEUR PEUT IL DEVINER QUEL ARTISTE A RÉALISÉ UN TABLEAUlire ICI,

LA PEINTURE AU BOUT DES DOIGTS: comment adapter la muséographie aux personnes mal ou non voyantes?
Une exposition du Musée du Prado, à Madrid, utilise la technologie d’impression 3D pour permettre à des visiteurs aveugles ou partiellement voyants d’apprécier des peintures grâce au toucher. L’exposition, intitulée « Touching the Prado » (le Prado au bout des doigts), présente des reconstitutions tridimensionnelles de certaines des œuvres les plus célèbres que l’on trouve au musée, comme Le Parasol, de Francisco de Goya, Le Gentilhomme à la main sur la poitrine, d’El Greco, et une version de la Mona Lisa peinte par un élève de Léonard de Vinci.
11II- PRÉSENTATION DU RÉSEAU CANADIEN :
Le Réseau canadien d’information sur le patrimoine (RCIP) est un organisme de service spécial au sein du ministère du Patrimoine canadien. Centre national d’expertise en technologies au sein du ministère du Patrimoine canadien , il aide la communauté patrimoniale à tirer profit et à intégrer dans leurs pratiques les technologies.En tant que centre national d’expertise, il permet aux musées canadiens et autres établissements patrimoniaux de réseauter entre eux et avec leurs publics grâce aux technologies numériques. Le RCIP est un chef de file international en matière de création, de gestion, de préservation et de présentation de contenu patrimonial numérique. Il veille sur les lignes directrices du Web et de la la technologie, et en particulier sur les Technologies sociales et interactives. Il propose aux organismes sans but lucratif du secteur patrimonial du Canada de la recherche, des produits, des services et des forums axés sur le perfectionnement professionnel et le développement de carrière.Le RCIP administre aussi Artefacts Canada, le répertoire national des collections muséales, avec un réseau de plus de 500 organisations patrimoniales canadiennes. Il mène des recherches dans le but d’établir de quelle façon les musées pourraient aborder le plus efficacement possible des questions sur la gestion des collections, les technologies numériques, la propriété intellectuelle et les normes. Il met ses connaissances à profit pour offrir aux professionnels et aux bénévoles du patrimoine de la formation en ligne et en personne.
“On trouvera à sa rubrique “Échange professionnel” toutes sortes d’outils d’apprentissage et de référence: cours en ligne, fiches de renseignements, guides, articles, études de cas et recherches menées par des experts. En accès-libre : à une série de clips audio-vidéo sur la propriété intellectuelle, la création de contenu, les normes en numérisation, la technologie mobile, les médias sociaux, etc.

– S’ABONNER AU BULLETIN DU RCIP Réseau canadien d’information sur le patrimoine, par ici! 
P1090712KEN LE TOURISTE PARFAIT n’en était pas à ses premiers émois,pour ses affaires, mais là,aujourd’hui,  la situation de la Chine le préoccupait…Et si les artistes avaient toujours raison, comme tous ceux qui prennent l’air, à Venise, en ce moment?Son ami Li Wei l’avait invité le 28 mai 2013, lors de la 55éme Biennale, et il était magnifique!

 

 

 

 

 

 

PHOTOS Musée canadien de l’Histoire : Vivez une expérience culturelle mémorable! Parcourez 1000 ans d’histoire canadienne en traversant des paysages urbains et décors grandeur nature et en rencontrant les figures marquantes du pays. Partez à la découverte d’un village autochtone de la côte ouest et admirez la plus grande collection intérieure de mâts totémiques au monde. Le Musée présente également des expositions spéciales internationales et abrite le Musée canadien des enfants et le Théâtre IMAXMD.
– Exposition : LES GRECS – D’AGAMEMNON À ALEXANDRE LE GRAND – 5 juin 2015- 12 octobre 2015
Musée des Beaux Arts : catalogue Colville (Anglais) par Andrew Hunter, de l’exposition Colville
Organisée par le Musée des beaux-art de l’Ontario avec la généreuse collaboration du Musée des beaux-arts du Canada. Musée des beaux-arts du Canada : 23 avril au 7 septembre 2015

2015-musee-mobile-banner– Louise Bourgeois, ” Maman”, sur le aprvis du musée des Beaux-Arts
– Ugo Rondinone – we run through a desert on burning FEET, all of us are glowing our faces look twisted [nous courons dans le désert sur les PIEDS brûlants, nous sommes tous rougis nos visages semblent tordus] – See more at: http://www.gallery.ca/ledificeetsesenvirons/11.htm#sthash.gPXQyI0P.dpuf
Musée national des Sciences http://museestc.techno-science.ca/fr/a-voir/exposition-technozone-innovations.php
La #Sciencemobile est sur la route! (Ci dessus, l’équipe).Une panoplie d’expériences et d’activités scientifiques vous attendent!
Aux écoles élémentaires et camps d’été ou sur un un lieu près de chez vous pour des activités scientifiques et du plaisir en famille.Ou chez vous!

carousel_summer_2015UN ÉTÉ DANS L’ESPACE ( log ci-dessu!) http://museeaec.techno-science.ca/fr/a-voir/evenement-programmation-ete-2015.phpTous les jours, de 9 h 30 à 16 h 30 – de 4 à 8 ans
Enfile une tenue d’astronaute et pars à l’aventure dans les différents modules de vie de notre colonie martienne. Visite la serre et les capsules d’amusement et de découverte. Découvre les jouets qui ont voyagé dans l’espace, les planètes de notre système solaire, et bien d’autres choses.
http://museeaec.techno-science.ca/fr/a-voir/evenement-programmation-ete-2015.php
02 juillet 2015 – 07 septembre 2015

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Génération Z, les voilà!

Lille 3000La génération Z, ce sont tous les jeunes de 16 à 20 ans, nés à partir de 1995 et qui n’ont pas connu le monde sans l’omniprésence d’ Internet, des smartphones -souvent leur premier jouet! – ou des réseaux sociaux, des vidéos en un clic et  des discussions instantanées. Bref, notre monde d’informations et de conseils  disponibles en permanence, avec une interaction et un partage possibles à tout moment! Comment préparer l’arrivée des “Z” dans le monde du travail? Que leur offrir? Quelles sont leurs exigences? De quoi ont-ils envie? Et, bien sûr : que faire pour le Tourisme Culturel? 🙂
Les américains, dont 25% de la population est  “Z”,et tous  les pays anglo-saxons, avec  les pays qu’ils influencent ou conseillent, préparent très activement l’ arrivée de cette nouvelle génération. En témoignent les nombreuses études produites sur leurs comportements. S’il existe peu d’analyses en France, nous avons tout de même des ressources, proposées par  Eric Delcroix qui met à disposition ses talents de Conseil et d’expertise sur les Z ainsi que les principales études produites sur son site, “Génération Z”
– Voici donc un portrait résumé de cette nouvelle génération Z, à partir des résultats des études, avec  des pistes pour le tourisme et la culture et de très nombreux liens,  si vous avez envie d’en savoir plus!
timthumbI- A QUOI PENSENT- ILS?
– A changer le monde! Car davantage que la génération Y (jeunes nés entre 1980 et 95) ,nos Z sont  fiers de leur diversité et ont adopté les valeurs de la  “solidarité” , quand les Y n’étaient que “tolérants”, dit le Rapport Cassandra. Grandis à l’ère de l’écologie triomphante  mais aussi à l’ombre du 11 septembre, les “grands sujets” de préoccupation de nos Gen’Zers sont les questions environnementales , les conflits mondiaux, les Princes qui nous gouvernent, l’Education mais aussi l’Economie, thème moins prisé par les jeunes générations précédentes.
– A travailler! 77% d’entre-eux s’attendent à travailler plus dur que les générations précédentes. Entre 50 et 72% des jeunes américains déclarent aussi  vouloir se lancer dans un projet professionnel, d’après les études (Ford et BNP, Robert Half ). Leur souhait est de transformer leur passe-temps préféré en travail, en “affaires”! Ils n’ont pas envie de  rejoindre une entreprise traditionnelle, trop pyramidale, avec trop d’ ordres venus d’en haut, pas assez de discussion… Bref, leur rêve est celui de la génération Y, en plus radical :  un travail obligatoirement collaboratif, où  ils puissent faire preuve de leur créativité, apporter leurs idées pour s’épanouir et assouvir leur passion. Nous y reviendrons, mais ces “conditions de travail” sont vraiment très importantes pour les jeunes Z, dont  30% disent accepter par avance une diminution de leur salaire (10 à 20% ) pour entrer dans une entreprise qui leur plairait vraiment!
Comment pensent-ils? Les études soulignent  leur capacité à lire plusieurs écrans en même temps et à faire avancer plusieurs tâches en même temps, capacité “multitâche” souvent jugée de façon négative comme une “difficulté”  à se concentrer (Zapping) par les générations précédentes. Leur veille permanente est aussi appelée FOMO  (FOMO, fear of missing something, peur de rater quelque chose) car ils sont en perpétuelle alerte, ne voulant  rien laisser passer qui serait important. Bref, ils sont tout autant “accros”  de leurs écrans que les anciennes générations le furent à l’arrivée de l’électricité ou des premières radios dans les foyers.
– Des images, d’abord! Ces représentations du monde et leurs projets se forgent en priorité par l’image.Plus que les Y, les Z attendent des images pour découvrir, apprendre ou se forger de nouvelles idées. L’entrée par les photos, films, vidéos, infographies, émoticônes…en ligne s’est aussi radicalisée dans leur approche et compréhension par rapport aux générations précédentes.
II- DES PETITS ÊTRES SOCIAUX!
– Hyperconnection : selon l’excellent article du Réseau Veille Tourisme du Québec, la part des jeunes canadiens de 18 à 24 ans qui utilisait les médias sociaux en 2014 s’élevait à 100 %! (Etude du CEFRIO) .76 % de ces jeunes possédaient un smartphone,42 % un baladeur numérique et 34 % une tablette numérique.
– Travailler en petits groupes : selon l’étude de Robert Half, 74% des jeunes Y préfèrent communiquer en face à face avec leurs collègues et amis et travailler en petits groupes, “ce qui met la relation au centre de leurs valeurs plus que toute autre, avant le “travail à distance”.
– Une expérience cool, plutôt qu’une production standardisée: You Tube plutôt qu’Amazon ; Bricoler plutôt qu’acheter des produits tout faits, et bricoler aussi (bidouiller) des mini-inventions pour la vie quotidienne ou plus, si succès auprès de leurs amis et proches.Enfin, dans ce “cool” nous observons aussi que les  “différences” qui existent entre eux (origines; ethnie; orientation sexuelle; modes de vie ou goûts )  sont vraiment constitutives, pour eux, de l’humanité. La diversité est un fait acquis, une sorte d’ Affaire classée, pour les Z, ce qui n’est pas le cas pour les générations plus âgées.
– Plus réalistes? Enfin,d’après le Rapport Cassandra,  les jeunes Z sont moins à la recherche d’émotion dans leur rapports avec le monde, que ne l’étaient les Y (31% des Y recherchaient cette relation “émotion”, contre seulement 20% des Z).Ils demandent  surtout de la vérité et de la transparence dans les rapports humains et dans les entreprises et, on le sait aussi, dans les paroles de ceux qui gouvernent le monde.
– Les valeurs éthiques : le Durable, le Vert, l’éthiquement correct est important pour cette génération: passion pour la planète; idée que les responsabilités doivent être partagées par l’ensemble de ses habitants;  choix prioritaire d’ organisations engagées sur ces thématiques. D’ailleurs, les jeunes Z font un “devoir” de cet engagement, avec  20% environ de cette génération engagée dans le bénévolat aux USA pour de grandes causes humanitaires ou le sauvetage de notre planète.

CHINA EMEI SICHUAN PANDA-THEMED HOTEL

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III- QUELQUES PISTES POUR LE TOURISME CULTUREL
1) MIEUX ADAPTER L’OFFRE A  CES NOUVEAUX VISITEURS ! Si le Tourisme a pris, par nécessité, le bon chemin depuis les années 2000 (usages des nouvelles technologies; différenciation des offres selon les visiteurs/clients; étude des comportements de leurs clientèles; promotion et vente en ligne; utilisation des datas par les gros acteurs…) la Culture a quelques retards,surtout dans la sphère des activités culturelles du secteur public, où, il est vrai, l’obligation de réussite en termes de fréquentation est moins grande qu’elle ne l’est pour le Tourisme.
Pour la Culture, si les musiques actuelles sont le domaine culturel qui plait le plus aux jeunes, avec le Cinéma, et ont réussi à créer un bon niveau de dialogue avec cette génération, les sites du “patrimoine et des musées”  ont un vrai retard. La verticalité des offres auxquelles les jeunes Y ne sont pas associés, semble intangible,  avec  ” la médiation culturelle”  qui témoigne que  l’offre présentée est difficile à comprendre;  les thèmes des expositions sont aussi choisis “par en haut”, c’est à dire par un conservateur ou un programmateur. C’est très dommage, à notre avis, et nous pensons qu’il est urgent d’instaurer une gouvernance moins hiérarchisé, de créer un dialogue au quotidien avec les jeunes Z (Cf. ce qui se passe aux USA ou au R.U dans tous les établissements culturels, mais aussi au Museum de Toulouse ou au  MAH de Santa Cruz aux USA). Voilà qui  devrait, à notre avis, devenir la nouvelle préoccupation des responsables culturels (Elus; professionnels de la conservation, médiation; monde associatif; Formateurs, etc….).

timthumb (1)2) TRAVAILLER AVEC ET POUR LES Z 
A- Pour travailler avec eux : très à l’aise dans l’immense sphère  numérique, aimant devenir “créatifs”, pourquoi ne pas leur confier des responsabilités dans ces domaines et leur faire confiance pour trouver des solutions aux tâches que vous leur assignez? Et recruter ces jeunes pour renforcer votre stratégie numérique? Pour information, même si elle est ultra-rare et ressemble beaucoup à celles de la Silicon Valley, l’entreprise idéale serait:
– Confiante envers les jeunes;
– Agile : innovante et ouverte à l’échec
– Avec une hiérarchie horizontale
– Tournée vers le bien-être des employés
– Egalitaire, avec des valeurs d’équité et de méritocratie
– Flexible en terme de rythme, horaires, lieu de travail
– Porteuse de sens,
d’après létude BNP, alors, à vous de voir si vous souhaiter vous améliorer en ce sens.
-B- Pour les attirer en tant que visiteurs : soyez présents et surtout actifs et imaginatifs “en ligne, avec un langage qui passera le plus souvent par l’image, des vidéos ou des annonces sur leurs sites préférés. Le SoLoMo continuera à  influencer  vos stratégies, avec l”objectif d’apporter des réponses à ce jeune touriste  touriste “Social, Local et Mobile” en renforçant chaque jour davantage la multiplication de supports de communication avec le “cross media”:
Social : pour l’organisme touristique ou culturel, travailler cette  relation sociale  via les réseaux sociaux et sites prisés;
Local : établir et faire vivre la notion de ” proximité” entre l’organisme touristique, le site culturel et l’utilisateur grâce à la mise en place par de contenus et d’ outils adaptés;
Mobile : rechercher un support mobile pour rester en contact  (étonner; distraire, étudier, fidéliser,donner et demander des nouvelles!) avec chaque touriste culturel (Rôle facilitateur des “datas” aujourd’hui).

timthumb (3)3- L’OFFRE CULTURELLE ET TOURISTIQUE renouvelée

– Faites une croix sur des offres traditionnelles! La génération Z est avant tout fan de musique, de BD et de cinéma, mais aussi d'”art amateur”  et de “do it yourself”. Alors ne perdez pas trop de temps à  adapter une offre trop “traditionnelle” ou un peu banale pour à cette génération exigeante; faites votre deuil, par exemple, des versions classiques et bien établies des visites culturelles (Long parcours des visites “expertes” ; aides à la visite peu concises des livrets, catalogues  sur supports en papier) et veillez, pendant leur visite, à ce qu’ils puissent avoir accès au réseau, prendre des photos ou des films et, s’ils sont en groupe, qu’ils puissent  dialoguer entre eux ou avec leurs familles librement. Organisez, par ailleurs, leurs “retours d’expériences” pour mieux les connaître et leur proposer des collaborations ou de  nouveaux services.

– La Promotion et la Communication : pour leur montrer qu’ils vous intéressent vraiment, ayez en tête qu’ils aiment la transparence (pas de fausses pubs…), les messages courts (quitte à les diffuser plus souvent ou à en diversifier les contenus sur différents supports adaptés), les défis, les énigmes les jeux, les “hackatons” dans un temps court.
– Faites-leur confiance! serait sans doute le meilleur conseil.Donnez-leur la parole, provoquez des avis, des “retours d’expériences” plutôt que de leur asséner, si j’ose dire, des compléments de connaissances s’il reste un peu de temps. Autrement, c’est simple, ils ‘iront voir ailleurs!”.

Bref, profitez de leur présence, en ligne ou physique, pour interroger cette génération, l’étonner, la distraire, la mettre au défi, mettre par exemple certaines propositions traditionnelles en mode “gamification”.

4- LA FORMATION DES JEUNES Z et leur appétit pour les tutoriels ou les MOOCs en ligne est aussi avérée (33% d’entre -eux en profitent régulièrement). L’étude « La grande invaZion » (“The Boson Project et BNP Paribas” )destinée à aider les RH et managers des entreprises à s’adapter à leurs attentes résume: “Ces jeunes savent qu’ils auront des métiers qui n’existent pas encore, et auxquels l’école ne peut par conséquent pas les former. 40% d’entre eux pensent que leur réseau leur sera plus utile qu’un diplôme. Ils se voient comme les propres acteurs de leur formation, en continu, tout au long de leur vie.”La réussite, selon ces jeunes, serait liée à l’endurance (34,5 %) et à la débrouillardise (31,5 %) ou encore au culot (19%).” Et ils n’ont pas peur d’être mis à l’épreuve et de se lancer, sans filet  : 53% des 15-20 ans préféreraient être « leur propre patron », et 47% d’entre eux seraient prêts à créer leur entreprise.

Alors, grâce à cette appétence de formation et de responsabilités, vous pouvez aussi leur présenter et leur apprendre vos techniques, vos savoir-faire et vos défis au quotidien (Comment restaurer un objet ou une oeuvre? Quelles sont les grands mouvements artisitiques? Les grandes découvertes scientifiques actuelles ou à venir? ). Les musées américains font énormément sur la toile pour ces visiteurs adolescents ou Jeunes adultes du monde entier, même s’ils savent que bon nombre de ces visiteurs en ligne ne viendront jamais car ils habitent au bout du monde. Les centaines de MOOCs et les vidéos “tutorielles” en témoignent aux USA et au Royaume Uni ou encore  à Amsterdam (RikjksmuseumStudio).La présence en ligne des organismes culturels ou touristiques peut apporter à la fois des apprentissages et du plaisir, et en conséquence de la notoriété pour votre établissement.

Barry_Claudine_120x120POUR EN SAVOIR PLUS!
Réseau de veille en tourisme, Chaire de tourisme TransatLes Y vous ont surpris? Attendez de rencontrer les Z!” et La Génération Z au travail,” rédigés par  Claudine Barry (en photo ci-contre!).Et un très grand merci au réseau canadien, qui m’a donné envie d’écrire ce petit billet!
Eric Delcroix est spécialisé en conseil, contenu, communication digitale, formation, internet, réseaux et médias sociaux, picture marketing, Facebook, Pinterest, Linkedin, Twitter et  génération Z.
Voir son blog ICI  et son article Préparez-vous à la génération Z de  juillet 2015.
Génération Z : Etude « La Grande InvaZion »– février 2015
La génération Z persiste et HBO résiste Par James Martin – 28 juillet 2015-
Andy Mizerek-2114Les plateformes ciblant les ados aux USA mais aussi dans le monde entier sont très nombreuses et diffèrent selon les pays. Citons les plus prisées par les jeunes YouTube, Snapchat (100 millions d’utilisateurs; BuzzFeedVideo (859 millions d’utilisateurs), FunToyzCollector ( créateur de contenu sur YouTube), Popcorn Time,plateforme de diffusion en continu de pair-à-pair qu’on surnomme le « Netflix des pirates”. Et évidemment  Facebook, Twitter, Instagram ou Vine. A signaler : en 2014, quelque 25 % des jeunes de moins de 19 ans ont quitté Facebook, pour rejoindre des plateformes qui respectent leur anonymat comme le promettent Secret,Whisper, Snapchat , Twitch (55 millions d’utilisateurs quand Amazon en a fait l’acquisition l’an dernier).
Infographies du Blog “génération Z” , d’Eric Delcroix, ICI : et de Mashable , ICI Infographie :
Andy Mizerek ( en photo ci-dessus)  le Marketing pour les Z , ICI  (“Trois choses à connaître pour le marketing pour les Z”)

Ken pour WiKEN LE TOURISTE PARFAIT  était avec son ami, les pieds dans le sable de la Côte d’Azur, sur la plage de sa  propriété acquise en 1979  par le roi Fahd d’Arabie Saoudite,  à Golfe-Juan. “Que veux-tu, Salmane,” lui dit Ken, “Il est sûr que si c’était Barbie Chérie qui était venue à ta place, une foule immense de photographes et de badauds auraient joué à cache-cache et rusé toute la journée avec la sécurité pour mettre un pied sur ta  plage, même si le préfet aurait évidemment interdit à quiconque de la déranger, respect de la vie privée oblige….”. Salmane Ben Abdelaziz  Al  Saoud acquiesça en souriant, et ils décidèrent que l’an prochain, ce serait niet ! pour passer de jolies vacances  dans cette région où le bleu-marine  était décidément trop présent.

 

 

A LA SEMAINE PROCHAINE, MES AMIS,  ET, EN ATTENDANT, ALLEZ TOUS A LILLE 3000! 

PHOTOS : à part l’image de l’Hôtel Panda, Panda Inn ( Liu Zhong Jun image China/Associated Press) et les portraits de Claudine et d’Andy) elles viennent toutes du  site de Lille3000, magnifique et très grand événement en France, qui sait parler aux plus jeunes et les associer de mille façons à la fête! 

 

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