Le voyage culturel en 2016 : au top!

Oui, le voyage culturel sera au top du choix des destinations en 2016! Comment les touristes français et étrangers choisiront-ils leur destination? L’enquête de TripAvisor/Ipsos répond à cette question  et nous avons choisi pour vous les seuls critères qui infuenceront leurs choix d’une visite culturelle en 2016. Avec, pour vous simplifier la vie, 5 infographies-clés. Vous pouvez aussi en savoir davantage, si cela vous plait et lire  les résultats complets de cette étude.

I- LE TOURISME CULTUREL AU BEAU FIXE, avec 47% des souhaits des  futurs visiteurs!

La découverte culturelle et l’envie de connaître la culture locale lors des voyages s’intensifie  : à l’échelle mondiale, 47% des répondants indiquent visiter une destination pour découvrir sa culture. Les Babyboomers sont même 52% à plébisicter l’ activité culturelle (Voir le schéma ci-dessous)! 

– Ce sont  les voyageurs français qui privilégient de manière plus significative la découverte d’une culture et d’un peuple (61%), et on notera au passage qu’un visiteur sur cinq a sélectionné une destination après l’avoir vue dans un film  ou en avoir  en entendu parler dans une émission de télévision. L’activité culturelle est donc, de très loin, l’activité la plus désirée! Nous avons d’ailleurs souri en lisant les gros titres des quotidiens du tourisme français  en ligne, qui retenaient pour leur gros titres, cette semaine :   « En 2016, les touristes français plébisciteront les croisières et le spa!« . Ces deux activités ne sont pourtant citées que  par seulement 16% (Spa) et 15% (Croisières) par les  44 000 personnes intérrogées dans l’enquête...Le chiffre de 47% de visiteurs culturels est bien le premier,  loin devant toutes les autres activités. Nous comprenons d’ailleurs mieux pourquoi, comme nous vous l’avons expliqué dans ce petit blog, les Gouvernements anglais, italien, allemand et  espagnol ou coréen, américain, etc…  misent sur le tourisme culturel dont ils développent l’expertise et la gouvernance à tous les échelons de leur territoire. En France, cette activité est réellement négligée par les acteurs politiques, mais ce n’est pas si grave car les visiteurs sont bien là, avec leur désir de culture, et s’ils ne viennent pas chez nous, ils iront ailleurs!

La Culture en choix dominant

 

II- DE NOUVEAUX COMPORTEMENTS

Si le prix du voyage et du séjour sont toujours deux critères prédominants dans le choix d’une  destination, on notera que, en 2016, de nombreux visiteurs étrangers comptent dépenser davantage qu’en 2015.La France se place en 10e position du classement pour l’ensemble des pays  interrogés, avec un budget moyen estimé à 5 292,50 euros.Ce sont les Australiens qui dépenseront le plus en 2016, avec un budget voyage en moyenne de 9 913 euros.

Plus intéressante, pour le tourisme culturel,  est cette « envie d’être étonné, surpris et de vivre une aventure »! Je pense que l’offre culturelle peut beaucoup pour satisfaire cette tendance fortement exprimée par 7 voyageurs sur 10 et en particulier par les plus jeunes, ceux de la génération Y (voir le schéma ci-dessous). Cela  incitera, nous l’espérons, les directeurs de sites culturels à améliorer la visite traditionnelle, en particulier en laissant s’exprimer les souhaits des visiteurs (Partage; avis; propositions…).Renouveler les thèmes culturels, mélanger passé et présent, associer les visiteurs aux contenus, présenter la culture la plus actuelle, faire se rencontrer les touristes et les habitants…Le choix de ce renouvèlement est vaste! L’important est de bien connaître ces visiteurs potentiels et de cesser, par exemple en France, cette vraie discrimination qui tend à réserver l’offre culturelle aux seuls connaisseurs: les  expositions ou d’informations « érudites pour les érudits », régalent toujours encore davantage les mêmes visiteurs (Profs, universitaires, personnes  issues de milieux favorisés, plus diplômés et plus riches, financièrement, que la moyenne…).Tenir compte des visiteurs tourisitques permet d’ouvrir l’accès de la culture à tous! Traduire les informations en langue étrangères ou améliorer la communication directe  de ce que l’on souhaite exposer, faire connaître, etc… seraient aussi de bonne orientations!

Quelque chose de nouveau

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

– Les habitants des pays émergents sont les plus nombreux à vouloir essayer de nouvelles choses en 2016 : 87 % des voyageurs indonésiens et 86 % des voyageurs thaïlandais souhaitent essayer des choses nouvelles. Les Chinois et les Indiens ( 83 % et 82 %) rêvent aussi de nouveauté. Quant on sait que ces visiteurs devraient contribuer à dynamiser le tourisme vieillissant des européens, profiter de l’année 2016 pour adapter des offres culturelles « au plus près » de ces  nouveaux visiteurs est un défi passionnant pour l’échange et la diversité culturelle.

Pays émergents et nouveauté

Etonner les visiteurs passe forcément par de nouvelles pratiques et usages de l’Internet  qui autorise ce dialogue entre offre et demande. L’étude rapporte aussi qu’un tiers des voyageurs (29%) à l’échelle mondiale
disent qu’ils ont visité une destination parce qu’elle a été recommandée par un ami ou un parent . Le fait qu’ils fréquentent assidûment les réseaux sociaux et les sites comparatifs de voyage devrait inciter les sites et événements culturels à  soigner leur réputation sur ces différents réseaux, ainsi qu’à y développer les thèmes de visite et le dialogue avec et entre les visiteurs! Les « retours d’expériences  » réussies sont à elles seules une excellente promotion de votre offre culturelle. Mieux connaître ces visiteurs pour ensuite les fidéliser nécessite une réelle préparation (méthodes; personneles; stratégies…) que vous pouvez déjà commencer en ce début d’année! Car, nous vous l’expliquons sans cesse, c’est bien le moment d’ « Avant la visite« , celui du choix pour le visiteur et celui où vous incitez les visiteurs à préférez votre offre aux offres concurrentes, qui est devenu le plus important aujourd’hui. En tous cas pour votre stratégie si vous voulez accroître votre fréquentation!

III- QUELS OBJETS EMPORTEREZ-VOUS avec vous? « Existe-t-il des objets sans lesquels vous refuseriez de partir ? Quels sont les objets sans lesquels vous ne pourriez pas partir ? » demandait aussi l’enquête aux voyageurs. Cette question, apparemment anodine, en dit pourtant long sur les modes de voyages et donc, en creux, sur ce dont ont réellement besoin  les visiteurs. Et le gagnant eeeeeest…LE SMARTPHONE!l Qui arrive en tête avant… les produits de toilette! Le premier qui invente une application  » smartphone-gant de toilette » a gagné!

Jamais sans mon portable!

Jamais sans mon portable!

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

IV- COMPARER, CHOISIR, PRENDRE DES AVIS…ACCROÎTRE LA FRÉQUENTATION…FIDÉLISER LES VISITEURS!  Si cela n’est pas nouveau, voilà bien le « nerf de la guerre », c’est à dire ce qui fera la différence pour choisir une destination. Et, en 2016, cela se passera  encore plus  sur Internet et sur les réseaux sociaux qui permettent d’échanger avant de choisir sa destination. L’industrei hôtelière, dont la survie dépend de la fréquentation, a classé par ordre d’importance les différentes tâches susceptibles de la maintenir et de l’augmenter. Avez-vous, acteurs culturels, le même type de tableau de bord, d’aide à la décision, au recrutement de nouveaux professionnels? Et, sinon, pourquoi? Faites-nous aprt de vos avis dans les commentaires de ce petit blog, nous vous en remercions par avance!

fID2LISATION COMPARAISON RECOMMANDATIONS

 

 

POUR EN SAVOIR PLUS :  L‘enquête TripBarometer pour 2016 n’est pas la première pour IPSOS et TripAdvisor; cette dernière  a été mise en place  en 2012, afin de mesurer et suivre les tendances dans l’industrie mondiale du voyage,tant auprès des établissements que des clients. Depuis 2014, ces enquêtes sont menées par Ipsos MORI et il s’agit ici de la sixième édition. L’enquête voyageurs a été menée au sein de 32 marchés internationaux, principalement par l’intermédiaire d’une bannière en ligne et d’un lien sur les sites locaux de TripAdvisor, mais également au moyen d’un e-mail d’invitation envoyé aux membres de TripAdvisor. Pour certains marchés, les panels en ligne d’Ipsos ont été utilisés pour augmenter le nombre de personnes interrogées (consultez l’annexe du Rapport de l’Enquête  pour obtenir plus de détails concernant la répartition des échantillons par marché).

Ken pose devant  sa malle de voyage...

Ken pose devant sa malle de voyage…

KEN LE TOURISTE PARFAIT cherchait le ministre français partout! « Tu n’as pas vu Laurent? », lui avait demandé son ex, Barbie Chérie, qui n’en ratait jamais une, vous la connaissez, pour compliquer la vie de Ken que, au fond, elle connaissait mal…Non seulement il allait, chaque semaine,  de continent en continent en avion/voiture/trains express/bateau/vélo/trottinette ;  non seulement il dormait dans 4 hôtels en 5 jours; mais encore ses Affaires et son obligation de laisser partout où il passait des « retombées économiques »  en achetant des objets de luxe par dizaines, tout cela harassaient notre Ken.Et pourtant, quand il lui avait dit « Je pars en France », elle lui avait de suite dit « Oh, Génial! J’appelle Laurent! Tu passeras le voir?Je te donne un cadeau pour lui! « . Et, bêtement, il avait promis ….

 

 

Bonne Année à tous !

Et très belles années à venir! Je vous fais confiance,  je sais que vous aimez réfléchir, regarder « ailleurs »  :  c’est ce qui apparait quand je trace le profil-type des lecteurs du blog, qui, en fait,  se ressemblent 🙂 :  vous avez en commun des nouvelles idées à réaliser ou des partages urgents à faire via les réseaux. Votre curiosité et votre agilité vous rassemble, que vous soyez des professionnels du Tourisme ou de la Culture ou des étudiants, que vous habitiez en Europe ou sous d’autres horizons.

Pour ce dernier billet de l’année,  je veux vous d’abord remercier  de lire ce petit blog avec fidélité  en pleine trève des confiseurs.  Et, pour vous remercier, le Petit père Ken a posé pour la photo miraculeuse, celle où, un jour par an, il prend quelques vacances, ouiiiii! Trois heures exactement avant de retrouver les joies de son job, « Touriste Parfait » au plus vite. Et Ken trinque donc à votre santé!

Voeux Blog Nouveau Tourisme Culturel

 

Plus sérieusement, je vous laisse aux joies de la famille retrouvée ou du bonheur de s’appliquer à ne rien faire,  avec trois petites nouvelles  de l’avenir, glanées grâce à des lecteurs du blog qui ont laissé leur adresse, des specialistes des Bibliothèques! Trois nouvelles qui confortent qu’il y a urgence à ne pas se laisser gagner par la peur ou  la morosité. Trois nouvelles joyeuses car  voir s’inventer un futur décapant est réjouissant! Les voici, avec leur référence : une Revue en ligne de Bibliothécaires très dynamiques qui nous montrent l’exemple avec des « bonnes pratiques » professionnelles!

I – QUAND LES LES USAGERS DRESSENT LA LISTE DE LEURS ENVIES!

Pour la Future bibliothèque de Dunkerque, qui va s’installer au musée des Beaux-Arts

, des ateliers ont été organisés avec un drôle d’objectif : connaître les « envies » des habitants!

Ce sera notre premier souhait pour l’année prochaine : que les usagers aient un droit de parole, qu’ils soient consultés plus souvent, que les décisions ne se prennent plus autant et seulement « par en haut », avec cette cette petite manie qui frappe, faut-il le dire, plutôt les chefs : « Je suis spécialiste et je sais ce qui leur convient! « . Bref, mon voeu Numéro un serait de dire aux « chefs », lorsqu’ils parlent des publics de proximité ou des touristes   : « Demandez-leur ce qu’ils veulent avant de décider pour eux! ». La même démarche collaborative est recommandée, dans un autre article de notre revue des bibliothécaires,  pour les jeux vidéo, passion des jeunes et pourtant…peu ou pas proposés par les sites culturels et touristiques. La clinicienne est pourtant formelle, dans son article intitulé :  « Et si le jeu vidéo était tout simplement bon pour notre santé mentale ?

II- QUAND LES USAGERS ONT FROID, pourquoi ne pas leur donner un plaid?  » Non-mais-ça-ne-va-pas-la-tête? », diront cerains…Mon voeu numéro deux serait de mieux englober, dans la notion d’Accueil, le corps des visiteurs, ce pauvre corps debout, en marche, ce corps à nourrir, vider, reposer, équiper, soigner…Eh bien voilà, dans la So Chic Bibliothèque de l’INHA (Institut national d’histoire de l’Art », la direction propose des couvertures parce que les salles sont mal chauffées, de jolies couvertures rouges. S’ils lisent, en plus, se sera très bien. Mais en tous cas il est impensable qu’ils aient froid. Et nous disons tout simplement : Bravo!

III- QUAND LES FABLAB S’ INSTALLENT PARTOUT! Les Fablab réservés aux villes? Et dans les villes, aux quartiers intellos? Et dans les quartiers intellos, aux seuls jeunes de ces quartiers? Mais non, à Lens on a décidé de créer un FabLab en profitant de toutes les compétences disponibles. En cherchant bien, c’est vrai qu’il y en a partout, des compétences. Qui cherche trouve, il suffit donc avant tout de vouloir chercher. L’avenir ce sont bien ces tiers-lieux qui naissent en général de la volonté d’une poignée d’habitants, sous l’oeil bienveillant d’un élu, d’un propriétaire d’espace, d’un petiut piublic ui a décidé de faire des choses ensemble. Vive le DIY!

Avec un grand merci à CONCOURSBIB pour avoir laissé sa petite trace sur le blog et nous avoir permis de partager, avec les lecteurs du blog,  un avenir qui a du sens, collectif et pour chacun d’entre-nous.

POUR EN SAVOIR PLUS :

I – LES DÉSIRS DES USAGERS: La bibliothèque du futur :  Les participants à l’atelier l’imaginent comme un lieu où « on s’amuse, on se repose, on se retrouve ». Ils y voient des espaces variés, avec des usages différents qui se respectent. Ils attendent d’y être surpris. Ils veulent « un lieu vivant, de propositions culturelles, ouvert aux assos pour des événements, des expos, des débats, des conférences ».[..]. Même si les usages classiques ( Lecture, prêts…)sont aussi redemandés et confortés, l’important est dit « « La future bibliothèque doit parler aux 75 à 80 % de gens qui n’y viennent jamais », a rappelé Nicolas Verhille, responsable du service culture de la CUD.Ou encore, pour l’accueil : « Les participants aux ateliers ne veulent plus voir les bibliothécaires derrière leur borne d’accueil, mais dans les rayons. Ils attendent de pouvoir échanger avec eux, d’être conseillés par des gens compétents, « qui ne soient pas des rats de bibliothèque » et « qui aillent plus au-devant des attentes du public ». Quant aux horaires d’ouverture, un peu illisibles ou peu  pratiques pour les actifs, il faudra aussi les revoir…

Références : Publié surCONCOURSBIB/ Scoop it le 12/12/2015 : Future bibliothèque de Dunkerque: les usagers dressent la liste de leurs envies-   La bibliothèque du futur, par  ANNICK MICHAUD, dans La Voix du Nord

Et si le jeu vidéo était tout simplement bon pour notre santé mentale ? Par  Vanessa Lalo – 16 décembre 2015 – Dans cette série autour du sujet de la jeunesse et du numérique, Vanessa Lalo, psychologue clinicienne spécialisée dans les  jeux vidéo et les usages du numérique, décrypte pour nous les codes et les pratiques numériques chez les jeunes ;  elle nous invite à savoir les « détourner » ou les « exploiter » au profit des apprentissages et tout simplement à comprendre  comment le numérique fonctionne dans notre société.

II-QUAND LES USAGERS ONT FROID …On leur prête des couvertures : « Pour vous en procurer une, rien de plus simple : rendez-vous en présidence de salle ou au bureau de la communication, où le plaid vous sera remis. Puis, lors de votre départ, il vous suffira de le rendre, accompagné de votre plaque verte. Nous espérons que cette solution vous permettra d’affronter l’hiver rigoureux et de patienter jusqu’au déménagement en salle Labrouste ».

affiche1-211x300III– DES FABLABS PARTOUT! En 2016, Lens aura son Fab’lab numérique culturel
– La proximité du Fab’lab avec le Louvre-Lens et ses réserves est une chance unique de pouvoir travailler sur du concret. On imagine d’ores et déjà que les visites virtuelles du futur ou qu’une nouvelle muséographie dite interactive ou bien d’autres applications qui pourront y être développées.(Sources:  ECHO62 et TIERS LIEUX sur Scoop it, Curated by Michel Briand ».).

Notre photo : les acteurs du réseau « Innover en Baronnies provençales » vous invitent à venir échanger et témoigner sur les nouveaux modes de travail et les tiers-lieux,autour du co-working, des fablabs, hacker space, etc…Et voici le message adressé aux entrepreneurs, télétravailleurs, porteurs de projets, citoyens : « Venez découvrir et contribuer sur votre territoire à la création d’espaces de coworking,d’ateliers de fabrication (fabs labs), de maisons de services au public ».

A L’ANNÉE PROCHAINE, CHERS AMIS, POUR DE NOUVELLES AVENTURES!

Les Ambassadeurs de Lille 3000!

Les Ambassadeurs de Lille 3000!

 

Fidéliser les visiteurs culturels!

7NmKhXPf_400x400I- POURQUOI FIDÉLISER LES VISITEURS CULTURELS?
Devant le déferlement de campagnes et injonctions du marketing pour « gagner de nouveaux visiteurs » il semble que l’on ait, peu à peu, fait une croix sur la fidélisation.
Pourtant, le commerce et l’industrie le savent bien, un « nouveau visiteur » coûte, à tous points de vue, bien plus cher qu’un visiteur que l’on fidélise! Et cette fidélisation est très bénéfique pour la vie des établissements culturels et touristiques car elle répond, nous le verrons aujourd’hui,  aux réelles demandes des visiteurs. Il  serait donc dommage de s’en priver.

A Quimper,le 3 décembre dernier, lors de la Journée « Tourisme et Culture », nous avons pu faire un point complet sur le sujet en compagnie d’experts de la fidélisation (Oceanopolis, Musée d’Orsay, acteurs locaux, Direction de Finistère Tourisme, etc…). Une publication qui nous a été remise sur place sera bientôt en ligne. Voici un résumé de ce qui s’est dit  pour vous donner envie de créer ou de renforcer vos  politiques de fidélisation.

II- DÉFINITION DE LA FIDÉLISATION : la fidélisation, c’est l’art de créer une relation durable avec les visiteurs. Le visiteur ne sera fidèle que s’il voit qu’une place importante lui est réservée!
HIER...Pour les secteurs culturels, on a connu tout d’abord le patient travail des bibliothécaires pour leurs lecteurs, ou encore les « services d’abonnement » du Théâtre, avec  ces premiers abonnements à tarif très réduit du Théatre national Populaire qu’avait proposé André Malraux à tous les parisiens pour qu’ils deviennet des « assidus  » du théâtre.
Puis vinrent les dispositifs plus directement issus des pratiques commerciales, avec le Centre Pompidou, le Muséed’Orsay, du Louvre et la Villette,qui ont redéféini le rôle de l' »adhésion » dans un service public avec l’utilisation des fichiers et des « données clients », en y associant des politiques tarifaires et horaires.
Saluons la volonté de Claude Fourteau, en particulier,qui nous laissa « copier » les résultats de ses recherches quand fut créée la Carte Blanche du Musée d’Orsay en 1986, juste avant l’ouverture du musée au public.

Gilles Eboli

Gilles Eboli

AUJOURD’HUI…Il semble que la disruption numérique ait presque complètement changé la donne!Les nouveaux usages numériques exigent aujourd’hui que, pour « revenir » sur un site culturel, l’accueil et les contenus en soient plus participatifs, plus souples qu’avant (1985-2005). Faire activiment participer les visiteurs, leur demander leurs avis, leurs idées sur ce que vous proposez est aujourd’hui au coeur des stratégies de fidélisation. La démographie peut aussi nous inciter à entamer cette démarche, car le noyau dur des « fans culturels », surtout pour le patrimoine,les musées,le théätre, les concerts de musique classique ou de Jazz… vieillit et diminue à vue d’oeil…
Leurs enfants et les plus jeunes français ou étrangers, par exemple, n’iront et ne reviendront sur ces lieux que s’ils n’y trouvent un défi à résoudre, quelque chose à « faire » ou, dans l’idéal, quelque chose à « décider »(Génération Z). C’est ni plus ni moins ce qu’a fait le Directeur de la bibiothèque de Lyon, Gilles Eboli, ces dernières années.Cette bibliothèque est la première bibliothèque municipale en France hors Paris, avec  2, 8 millions de visiteurs chaque année.
Aux lecteurs traditionnels, qui ne font que passer, Gilles Eboli a décidé d’ ajouter une nouvelle catégorie de lecteurs : les « SEJOURNEURS », pour transformer la bibliothèque en véritable lieu de vie. C’est sa démarche, que nous croyons juste, qui a inspiré nos propostions. Ce qui se fait dans cette Bibliothèque de Lyon, en ce moment, pourrait tout à fait être réalisé dans un musée, un monument, un Festival ou…un Office de Tourisme! Ce qui est certain, c’est que fidéliser ses visiteurs oblige aujourd’hui tous les professionnels à renouveler complètement leurs pratiques et à faire appel à de nouvelles compétences!La Culture n’est pas (encore) dans l’obligation de tracer les visiteurs
au plus près (profil, goûts,dépenses, parcours…) comme le fait le marketing pour la grande distribution, les gros musées américains, les les entreprises du Tourisme, avec de nouveaux partenariats ( Google, Microsoft ou Orange) et de nouveaux dispositifs (iBeacon).On peut, pour le visiteurs culturels, ne retenir, à notre avis, que ces nouvelles exigences de convivialité et de partage comme fil rouge de la fidélisation. Enfin pour l’instant..:-)

Mystères La BauleII- LA FIDÉLISATION OUVRE LA VOIE AU TRAVAIL COLLABORATIF
Chaque projet d’ établissement ou d’événement culturel est partagé dès sa décision (Elus et professionnels;artistes et médiateurs).Chaque projet devra aussi intéresser des publics variés, qui sont des usagers très différents, en fonction de nombreux facteurs (Age, catégorie socio-professionnelle,origine géographique, antécédents de la visite, motivations et circonstantces de la visite. Ou visites « en groupes/Individuelles », et aujourd’hui Publics « En ligne »/Publics « sur »le site culturel).
La sociologie a amplement démontré ces différences de pratiques et ces véritables « inégalités »d’accès à la Culture, en Europe ou aux Etats-Unis et au Royaume-Uni.

Pourtant, aujourd’hui, l’approche sociologique ne suffit plus lorsqu’il s’agit de répondre aux nouvelles demandes des visiteurs comme cette exigence de  » personnaliser l’offre, ou de vivre une expérience pour des visiteurs qui souhaitent que l’établissement culturel s’adapte à ces demandes.Tout ce qui peut faciliter les visites, comme ces visites  « sur mesure »,  selon les centres d’intérêt et les contraintes des visiteurs (Temps disponible, enfants, handicap…) ou tout ce qui peut aider à conserver le souvenir de la visite (Album d’images, photos, documentation…) est intéressant à développer.

– Les jeunes visiteurs sont ausdsi devenus les plus exigents : ils ont de plus en plus envie que l’on fasse appel à leur compétences, qu’un dialogue soit établi avec les responsables et envie de « partager  » tout cela avec leurs amis! Rien ne sert de les berner avec un zeste de numérique(Une petite appli? Une manifestation Geek éphémère?). C’est au coeur des stratégies qu’il faut interroger les jeunes, et leur demander ce qu’ils souhaitent, plutôt que de décider « à leur place » de ce qui est bon pour eux en matière de numérique, d’expositions, de médiation culturelle ou de communication.
– Les stratégies de fidélisation sont bien au coeur d’une décision entièrement partagée des équipes professionnelles des sites culturels et touristiques! A condition que toute l’équipe (politique locale; technique et culturelle) soit mobilisée pour fidéliser les visiteurs, cette démarche peut répondre à plusieurs défis posés aujourd’hui à tout établissement ou événement. Voici ces principaux défis!
Santa Cruz Museum_USAIII-  LA FIDÉLISATION COMME REMÈDE à DE NOMBREUX DÉFIS
Un contexte très concurrentiel, local ou national et international;
Une nécessité politique : les établissements culturels ou touristiques publics, doivent, surtout en temps de crise économique, apporter en permanence des preuves de leur utilité et justifier leur coût, en particulier celui de leur contribution à la réduction des inégalités face au savoir. Avec la rationalisation des services publics et les restrictions budgétaires, présenter des résultats devient donc une priorité pour les professionnels,surtout s’ils veulent obtenir davantage de moyens de la part de leurs tutelles;
-L’obligation de réinterroger en permanence les formations, les pratiques professionnelles,en interne, pour s’adapter en continu à de nouveaux comportements des visiteurs;
-La stratégie de l’accueil : associer plus facilement les visiteurs à la démarche-qualité et à l’amélioration de l’accueil des publics puisque des liens affectifs se créent entre les visiteurs fidèles et l’établissement et ses équipes; puisque, aussi, des « retours d’expérience seront favorisés avec un double dialogue, celui
entre l’ Etablissement et les visiteurs, et celui entre les visiteurs.

Bref, pour toutes ces principales raisons,  la fidélisation est aussi, à notre avis, un projet d’avenir pour la gouvernance culturelle et touristique car une meilleure connaissance des visiteurs, qui était une option il y a encore dix ans pour le secteur culturel, est devenue un incontournable de toute stratégie, interne et externe, de chaque établissement ou réseau.

f02c1669-468b-4f19-8f2b-9b4a3f693690IV- COMMENT FAIRE?
1) PARTIR D’UNE PREMIÈRE COMMUNAUTÉ, celle des  » DÉJA FIDÈLES » : scolaires, habitants de proximité, associations,publics des conventions interministérielles : chaque lieu a déjà  des publics déjà fidélisés.Cette petite communauté de fidèles justifiait souvent,à elle seule, pour le maire et les élites locales et  les équipes culturelle et touristiques  la bonne  qualité de relationnel avec les habitants. Elle servait de base  pour développer de nouveaux services, tout en veillant à ne pas dénaturer l’action publique. On donnait donc toujours plus aux mêmes!« Une base d’usagers fidèles constitue la meilleure défense contre les restrictions budgétaires et le meilleur atout pour mettre en œuvre des projets de développement des services »,précise  le rapport des ENSSIB (Bibliothèques).

Aujourd’hui il faut élargir le cercle, à mon avis et à celui des ENSSIB : aux  publics touristiques, « qui ne font que passer » ; à tous  tous les visiteurs « occasionnels »;  et, parallèlement,  aux  visiteurs en ligne. Voilà où se situe l’élargissement et, avec lui, la démocratisation des visites. car ces trois groupes  représentent la diversité et bien sûr la majorité des visiteurs culturels, en Francecomme ailleurs.

ee0de8_a49a8e9ef7f34a559c8fb13ec1fa56f22) DEMANDEZ À VOS VISITEURS S’ ILS SOUHAITENT REVENIR! « Souhaitez vous recevoir des nouvelles de ce que nous organisons? « Voilà une question toute simple à poser à vos visiteurs avant leur sortie du site culturel! Oralement, ou par écrit (style « Livre d’Or » 🙂 , ou de toute autre façon qui vous conviendra. Non seulement vous obtiendrez une réponse pour évaluer leur satisfaction (La « Disposition à revenir est déjà un satisfecit…), mais ,après le départ des visiteurs, ces premiers avis vous permettront, comme le font très bien les musées anglais ou américains, de poursuivre le dialogue avec eux, même si ce sont des visiteurs lointains. Vous aurez leur adresse, (après leur avoir affirmé que vous n’en abuserez pas) et pourrez leur envoyer des  Newsletters avec vos programmes; ou mettre des  jeux en ligne, vos collections en ligne; ou encore vous amuser à leur demander « ce qui leur plairait »  etc…).

 3) PRÉVOYEZ DES LIEUX POUR LA CAUSETTE ou l’organisation d’activités décidées avec eux! Il va sans dire que « Communication » et « Notoriété » sont renforcées par une multiplicité d’actions  à la fois mieux ciblées et multi-canal. Ce noyau de « publics fidèles  » doit pouvoir disposer de lieux physiques pour parler avec vous, ou entre visiteurs amis.

Les Ambassadeurs de Lille 3000!

Les Ambassadeurs de Lille 3000!

4) CRÉEZ DES SUPPORTS et DES ACTIVITÉS dédiées! Pour mesurer les évolutions,  fidéliser les visiteurs de passage, »après leur visite » , sur place, avec des supports type « Carte Blanche » et toute une panoplie d’ activité dédiées; avec une newsletter,des lieux de débats possibles,des voyages organisés,bref, ce que vous pouvez et ce qu’ils veulent! Appels à contribution, à bénévolat : tout est alors possible.

5) ET CULTIVEZ VOTRE PRÉSENCE ET VOS OFFRES SUR LA TOILE ! En parallèle –  et non « ensuite »-  entretenez la curiosité  des  « visiteurs qui ne reviendront jamais » ou des visiteurs très lointains (qui eux,  ne viendront probablement  jamais!) . Tous sont présents sur le web et sont vos ambassadeurs. Ils peuvent devenir les meilleurs « bouche-à-oreille » pour votre site et les activités qu’il organise, y compris celel sur Internet. » (Lille 3000,  le petit  Musée d’art et d’histoire de Santa Cruz  ( USA) ou celui de Mougins (06) ont compris tout cela, qui n’enlève rien à la qualité « scientifique » de ce qu’ils proposent ou à la qualité de la programmation pour le Spectacle vivant .

UNE NUIT ÀL’OPÉRA? L’opportunité de présenter, en ligne, des photos HD numériques, des MOOCs ou des ouvrages numérisés n’a pas échappé à un très grand nombre de pays. concurrents de la France, qui a peu avancé sur ces chantiers décisifs. Les exemples, très nombreux dans ce petit blog, se multiplient! Où l’on voit que, peu à peu, les contenus en ligne et les réseaux sociaux se chargent du dialogue, modéré ou par une équipe
culturelle qui a choisi de nouveaux contenus.
Et là, on comprend bien comment le noyau de fidèle peut s’élargir à TOUS LES AUTRES VISITEURS potentiels.

– Le tout dernier exemple est l’offre nouvelle de l’Opéra de Paris, qui propose  depuis quelques mois un projet, « la troisième scène », magazine dédié à un public qui ne viendra peut-être jamais à l’Opéra mais se régalera de films, vidéos, sur son portail, offre  relayée par You Tube). Les sites culturels regorgent de contenus, qu’ils peuvent décliner en jeux, devinettes, photos à découper , etc…L’exemple du Rijksmuseum , que nous citons souvent dans ce blog (Rijksmuseum Studio car il  permet de se délecter des oeuvres en ligne amis aussi de jouer avec, de les transférer où l’on veut dans la « vraie vie », notre voiture ou notre salon, est aussi exemplaire!
1280x720-nmlV- CONSTRUIRE,  une STRATÉGIE LOCALE
C’est donc bien un principe de coopération avec les publics et la prise en compte du « point de vue du visiteur » qui définit une stratégie locale de fidélisation, à partir des attentes et besoins des visiteurs. Un déplacement des priorités des Directions des sites culturels est donc nécessaire : « Passer de la Conservation à la conversation » disait Samuel Bausson, Webmaster du Museum de Toulouse, dès 2007! En résumé :

METTRE EN PLACE DES STRATÉGIES et des outils  DE FIDÉLISATION  qui vous conviennent parfaitement, accompagnées d’outils d’évaluation! Et je vous conseille, plutôt que de faire « bande à part », de vous lover  dans les stratégies existantes du niveau local (celle du Tourisme pour la Culture sont vraiment intéressantes car le secteur touristique observe en permanence « ses » voyageurs et sait établir des profils de voyageurs-cibles, à attirer ou à fidéliser et dispose d’obeservatoire pour évaluer les progrès des actions conduites.). Pour la Culture, la peur de  trahir la mission des services publics ou de risquer de mettre en jeu son identité est malheureusement un alibi. Faire son deuil de pratiques peu ou pas élaluées serait, à mon avis, une meilleure option pour ne pas continuer à « faire ce que l’on sait déjà  faire » sans en évaluer les résultats.

Quelques exemples de stratégies  « inspirantes« , en France, de stratégies de fidélisation, « lisibles  » sur leurs sites internet et leurs pratiques des réseaux sociaux : Expériences de la Ville de Nantes, de Lille, de Lyon  (Hors-les-Murs  ou Creative Cities); les Greeters en France et dans le monde construisent aussi des réseaux locaux et culturels très intéressants, pour sortir des chemins habituels ( visite de lieux inconnus du grand public ou de lieux insolites ou fortement liés au passé et à l’identité d’une ville) ; Cases Singulares de Barcelone;  Seine-Saint Denis Tourisme (Relations avec les entreprises); L’association « Un soir Un verre Un musée », organisatrice de rencontres.Et à peu près tous les grands musées américans et du Royaume -Uni!

Biennale de Lyon

Biennale de Lyon

2) ET POUR L’AVENIR? 
Des études-actions, enquêtes, etc… l’un des moyens de faire savoir aux visiteurs la valeur qu’ils ont pour les sites culturels et touristiques consiste à leur demander leur point de vue sur ses services et à les associer à la définition du changement.
Passer de la visite culturelle au « séjour culturel » !  Pour le tourisme, la mise en jeu de nombreux facteurs du séjour ( transport, hébergements, activités…) a l’avantage, pour les visites culturelles, de bien les insérer dans un temps précis. Et non, ils ne pourront pas  « tout visiter »! Pour les habitants de proximité, des actions organisées de façon « globale » et associant différents acteurs sont aussi une piste d’avenir.Par exemple, il y a quelques années,  la Ville de La Rochelle avait donné Carte Blanche aux Greeters pour organiser une journée de croquis dans la ville. Les crayons/feutres/papier étaient disponibles dans un bistro qui offrait un premier petit café aux participants  qui apprenaient alors le déroulement de l’expérience des croquis ; chaque participant  partait dessiner, seul ou en groupe, et les animateurs faisaient le lien entre les participants. Puis, le soir, retour au petit bistro si l’on voulait
présenter son travail ou regarder celui des autres. Ce regroupement par « affinité » avec des tuteurs avait bien fonctionné. Les Mystères de La Baule, organisés sur le même type de découverte « collective », est aussi un belle opération,  avec de forts contenus!
– De nouveaux services : les établissements anglo-saxons proposent, par exemple, des listes d’expositions conseillées en fonction du profil des groupes; Amazon, pour ses lecteurs, élabore des données qui émettent des suggestions du type « vous avez aimé tel livre, vous aimerez peut-être ceux-là… », suggestions qui ont peu à peu disparu des sites culturels, faute d’utilisation des big data, du web sémantique et autres algorithmes ( Ah! Critéo!). Une autre question pour l’avenir!
POUR EN SAVOIR PLUS : Séminaire Tourisme et Culture du Département du Finistère Lien pour les publications précédentes de ce séminaire, cliquez  ICI
Votre contact : Gilles Cann,que je remercie encore de cette belle journée sur la fidélisation des visiteurs culturels!
Gilles Cann,Chargé des réseaux d’hébergements et filières – Pôle Marketing et développement territorial
Tél. 02 98 76 24 40 • Fax 02 98 52 19 19 – www.finisteretourisme.com – Tél : 02 98 76 24 40- Mail : gilles.cann@finisteretourisme.com

Hotels_avec_vue_Logo_validéUNE IDÉE POUR VOS PROCHAINS WEEK-ENDS après les vacances?  Depuis quelques années nous adorons cette idée de « choisir son hébergement en fonction de la jolie vue qu’il propose »! Cette adresse sera donc notre petit cadeau-info de fin d’année!

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Ken à VeniseKEN LE TOURISTE PARFAIT fut réveillé en pleine nuit  par son ex, Barbie, à l’autre bout du monde. Barbie ne « comprenait rien aux fuseaux horaires », disait-elle, car il n’y « avait aucune BONNE raison que les heures changent en fonction des continents« , osait-elle préciser…Ken avait fait trois fois le tour du monde, cette semaine, et dormi dans une douzaine de Palaces, d’avions et de trains, décalage oblige, pour accomplir parfaitement son job de « Touriste Parfait »…. »Ouiii?Tu veux…? « , demanda  Ken à Barbie qui sussura en retou r: « Juste une idée pour le cadeau de Noël de ta mère, mon Kenou Chéri. J’ai un petit peu perdu ma liste de 2014 et oublié son parfum préféré ». « Moi aussi », répondit Ken . « J’appelle notre data scientist, il va me retrouver ça en 10 secondes, mais demain, Barbie, seulement demain! »….

JOYEUX NOËL A TOUTES ET TOUS, Chers lectrices et  lecteurs du blog! Avec un GRAND MERCI pour votre très grande fidélité! N’hésitez pas à donner des avis et des infos, à proposer vos services ou à dialoguer entre lecteurs! Ce petit blog est fait pour cela!