Coachella, un Festival innovant aux USA

Burning Man 2007 Pete SlinglandPour améliorer l’offre culturelle, rien de mieux que d’observer ce qui émerge dans le monde, comme de nouvelles tendances et de nouveaux comportements. Aujourd’hui, nous vous proposons de faire un petit tour aux USA. Car de « nouveaux formats d’événements », comme celui du Festival de Coachella, en Californie, ou celui de Burning Man , au Nevada,   revisitent le « cloisonnement » des offres tel que nous le connaissons en Europe.
En effet, si Coachella, Festival de musiques actuelles, est régulièrement désigné comme le meilleur au monde depuis 10 ans par le magazine Rolling Stone, c’est qu’il se réinvente à chaque édition. Pour la musique, tout d’abord, car  il est très vite devenu  l’un des meilleurs événements des musiques électroniques. On y trouve aussi du rock alternatif, hip-hop et autres musiques du monde (Tomorrowland, l’Ultra ou l’EDC3). Les artistes s’y produisent sur huit scènes différentes : Coachella Stage, Outdoor Theatre, Gobi Tent, Mojave Tent, Sahara Tent et Yuma Tent.

  • Pourtant, cette année, les conférences de Presse sur le programme ont surtout porté sur….l’apport de l’art contemporain lors de Coachella 2016, qui ouvre aujourd’hui.
    PROFESSIONNALISER : Coachella a toujours eu une ambition de croiser la musique avec l’art, mais jusqu’à cette année, l’art était plutôt « art amateur » ou « art-entertainement », avec ces grosses formes gonflables que l’on voit aussi dans nos carnavals ou fêtes organisées par les offices de tourisme.
    En 2016 Coachella fait mieux, en professionnalisant ses propositions d’installation d’art contemporain. Le groupe de sa production, Goldenvoice, a recruté un directeur-commissaire spécialisé en art afin de nous présenter ce qu’il y a de meilleur en terme d’art « monumental » dans le monde.
    Par ailleurs, toujours aux Etats-Unis, nous observons que cette « mixité » des arts contaminent les formats habituels. A Miami, la dernière Biennale d’art a invité des cinéastes, des écrivains ou des acteurs de cinéma, des artistes de BD ou de dessins animés, d’art numérique, etc…L’ « entre-soi du milieu de l’art contemporain » s’est élargi à d’autres horizons.
  • DÉCLOISONNER! En France, le « cloisonnement culturel » continue. Pour les grands événements de ce printemps et de l’été prochain, nous avons un choix par thématiques  : Cinéma à Cannes, Théâtre à Avignon, Chanson à Bourges, Jazz à Vienne, Antibes ou Marsiac, etc… Avec des spectateurs « fans » et des journalistes spécialisés par thématique.Soit une offre « sur mesure » pour les baby-boomers qui lisent Télérama, mais qui ne rend pas compte de la pluralité des arts et qui, à force d‘excellence, d’exigence, de prises de risque,  comme disent les artistes, ne parlent pas à tout le monde, loin s’en faut. Une offre hiérarchisée, presque « académique », qui ne reflète en rien les pratiques actuelles (Co-création; participation;choix libres…).
    LES ÉVÉNEMENTS à la fois mixtes,  de qualité et « grand public »  sont-ils réservés à certaines villes (Nantes, Lille, Lyon)? Oui! Et de façon très volontaire, car ces trois villes ont carrément « théorisé » le fait qu’une culture ouverte, polymorphe, décloisonnée, correspondait aux demandes plus transversales des plus jeunes. Cessons d’ « enfermer » la culture, nous disent ces villes. Ce sont apr exemple la Fête des Lumières à Lyon, le Voyage à Nantes ou Lille 3000, dont les programmes multi-facettes sont vraiment très séduisants. Ce sont aussi ces « parcours » de la Seine-Saint-Denis, qui jonglent avec la grande diversité de l’offre locale et la mettent en valeur.
  • Ces villes-événements produisent cet étonnement dont les plus jeunes ont besoin et qui disparait de nos grands évènements culturels tant ils sont « convenus », au sens où il se renouvellent peu. Mais faisons attention à cette absence de renouvellement : la dernière étude parue sur les comportements des moins de trente ans nous apprend que ces « Millenium » préfèrent leur Instagram à une visite dans les musées... Et l’âge moyen des spectateurs de Jazz à Juan-les-Pins était celui d’une maison de retraite géante.

 Coachella, ses 150 000 visiteurs sur deux week-ends, et ses petites folies! Même si nos goûts, en Europe, sont assez différents de ceux des Etats-Unis, adeptes du « mainstream », il n’en reste pas moins que cet « effort » de décloisonner Coachella, d’y installer des Lab, des oeuvres d’art, des espaces de réflexion pour développer une réelle transversalité « art et numérique » n’a pas d’équivalent de cette envergure en Europe et en France. « Entreprendre dans la culture » est encore à l’état de projet et le véritable déploiement inter-culturel et numérique bénéficie de trop maigres récompenses (20 000 euros pour l’IFCIC, une misère….). De plus,  il faut aujourd’hui   « candidater » à l’un de ces concours à répétition qui sont aussi épuisants que la course à l’échalotte.
coachella-pharrell-1024x684EN CONCLUSION :

1- Dépasser les petites cases des organigrammes: « Patrimoine/musées/arts vivants/musique/danse/théâtre/cinéma/ numérique/industries culturelles«  ,  serait, à notre avis, à la fois urgent et salutaire, en France, pour permettre une nouvelle fuidité ( des compétences; des formes culturelles; des pratiques culturelles des plus jeunes).
Cette nécessaire et nouvelle « agilité » permettrait aux événements mais aussi au patrimoine plus durable (monuments ou  musées),  de reprendre du souffle, grâce aux échanges ou  partages avec la fin des frontières.(Notre photo : Coachella, Colin Pharrell)

2- Réconcilier « qualité » et « tourisme » serait le deuxième progrès, tant les organismes de tourisme sont pauvres en professionnels et conseillers culturels et nous offrent régulièrement des trucs soit-disant populaires mais souvent très médiocres et de faible qualité (merci pour le peuple!). Nos événements culturels, l’été, sont souvent « coupés » en deux groupes : ceux de la culture, à l’accès difficile, et ceux du tourisme, pas assez professionnels.

3- Les Data : Etats-Unis ouvrent enfin le chemin, que nous taisons, je ne sais pourquoi, du lien entre les Datas et les événements culturels (Voir ci-dessous la mise en perspective des datas dans le sponsoring).
Situation de CoachellaI- COACHELLA
fondé en 1999 par Paul Tollett , dans le désert, le Coachella Valley Music and Arts Festival commence le 5 avril et aura lieu ce week end et le suivant. Comme d’habitude, le programme de musiques est épatant, avec… la française Christine and the Queens!

Paul Clemente, le Directeur, a déclaré qu’ aujourd’hui, les visiteurs attendaient quelque chose de plus grand, plus ambitieux, en matière d’art, et il parti en repérage pour trouver des oeuvres fortes à la Biennale de Venise ( Katrina Neiburga et Andris Eglitis), à celle de la Havane (Alexandre Arrechea) et à Art Basel Miami,  explique-t-il dans ses interviews.

II- COACHELLA VALLEY MUSIC § ARTS FESTIVAL?  petite vidéo d’ambiance  (2 minutes) :

Photo Wikimedia CommonsIII – COACHELLA DEUX OU TROIS CHOSES INTÉRESSANTES:

– 1- Aux Etats-Unis, les journaux ne font pas seulement la promotion des spectacles présentés, mais renseignent sur les coûts, la fréquentation ou et les retombées économiques et sociales des événements culturels. Ces informations sont  beaucoup plus discrètes en Europe et en France, où les questions d’argent, pourtant vitales, ne sont que rarement évoquées. Par exemple, quand un événement ferme ou quand une subvention baisse – ce qui est souvent le cas, hélas, en ce moment, dans notre pays…- il est toujours difficile de savoir comment l’événement vivait, si cette baisse met en danger et comment, le festival. On signe donc les pétitions les yeux fermés, en toute ignorance des causes et conséquences.
-2-  Le Festival comme remède « anti-krach immobilier »? Oui, car Coachella a porté secours, ces dernières années, aux graves problèmes financiers d’Indio, sa ville hôte. Indio a un budget annuel de 49 M $, le festival lui en a rapporté 500 000 $ par an  grâce à un poucentage sur chaque billet vendu, et cela par contrat conclu jusqu’en… 2030!
– Une nouvelle édition de Coachella aura lieu à New-York cet été, dès juillet prochain (Du 22 au 24 Juillet au Randall’s Island Park). Au programme : Musiques, Installations artistiques, Innovation numérique et Gastronomie.
-3- Fréquentation et retombées économiques locales :Festival le plus rentable des Etats-Unis, d’après le Huffignton PostCoachella a aujourd’hui des retombées d’environ 50M$ pour les deux week-ends (17M$ en 2007). L’affluence est forte ( 579 000 personnes dont 150 000 pour les concerts en 2014) et les tickets rapportent : $224 to $269 par personne pour un week-end. Des « forfaits VIP comprennant des parking et les meilleures places se vendent 1449.50$ pour deux personnes. Le Billboard Boxscore, qui estime aux Etas-Unis les événements,  juge du succès au temps écoulé pour vendre les billets (158,000 tickets in 20 minutes pour Coacella en 2013) et communique ces chiffres  aux investissseurs pour qu’ils ré-investissent au plus vite, si les scores sont bons,  pour l’année suivante.

safari_2012_011– 4- LE SPONSORING des événements culturels : voilà ma dernière nouvelle, lue dans un Rapport (IEG) qui annonçait dès 2014 de fortes mutations de l’Evénementiel aux Etats-Unis avec l’utilisation des big data.
D’après le Rapport, 1.34 milliard de dollars ont  été injectés dans l’ensemble des festivals de musique en 2014 aux USA, mais les Big Data vont consolidier ou déplacer certaines actions du Sponsoring. (The Economics of Music Festivals- Jun 13, 2015).L’agence FRUKT, dédiée au sponsoring culturel, confirme aussi l’apport de 447 marques qui ont aidé 300 festivals en 2013, Coca-Cola arrivant en tête avec 27% des marques sous son sponsoring.
Le rôle croissant des big Data dans le parrainage :
« Les détenteurs de droits capables d’organiser et de relier les données peuvent aller bien au- delà du simple fait de vous dire qu’ ils ont en moyenne 20 millions d’ adeptes de Twitter, trois millions de visiteurs unique sur leur site Internet  par mois ou 19.000 membres inscrits. Ils peuvent vous dire qui sont ces personnes :  ce qu’ils font, où ils vivent, ce qu’ils achètent, et plus encore. » Donc le tri et l’analyse des « données-visiteurs » ont aujourd’hui une immense valeur car ils permettent aux sponsors de joinde des clients potentiels. Voilà ce qui interessera de plus en plus les sponsors et conditionnera leur choix, qu’on le déplore, ou non.(Voir l’article complet, ICI).

Burning Man

Burning Man

POUR EN SAVOIR PLUS
– Artnet, cette semaine, dans sa Newsletter Annonce des nouveaux projets de Coachella en 2016.
– Retombées économiques de Coachella, ICI.
Sept clés du succès numérique pour les détenteurs de droits liés à des événements culturels 

LES CONCURRENTS DE COACHELLA et quelques chiffres:  Burning Man, le Festival « Anti-Capitaliste » génère 25M$ de recettes (Voir les dix prinicpes du Festival ci-dessous). Celui de Bonnaroo (Manchester, Tennessee) vend aussi ses places à toute vitesse et à peu près au même prix que Coachella ( 269$ par personne et un package VIP à 1449.5 $).En 2015, de nouveaux Festivals ont fait leur appartion (Rock in Rio USA à Las Vegas; Kaaboo in San Diego et Eaux Claires Music & Arts Festivaldans le Wisconsin), qui s’ajouteront à la centaine de Festivals américains dont les plus « connus » sont : Chicago’s Lollapalooza,Hopscotch Festival in Raleigh, N.C Electric Zoo, Electric Daisy Carnival, Hangout Fest, Firefly, Electric Forest, Tomorrowland, Governor’s Ball, Austin City Limits, Riotfest.

ET, pour finir en beauté,  LES DIX COMMANDEMENTS DE BURNING MAN, FESTIVAL « ALTERNATIF »!

Principes de Burning Man

PHOTOS Coachella : Photo Robot Poetics Kinetics, Escape Velocity (2015).Courtesy of Coachella.PHOTOS Burning Man – Le dragon de camion Photo Credit Pete Slingland, 2007- Big Rig Jig by Mike Ross and crew- The Giant Roving Head, an art car by Dale Huntsman Credit Ron Lussier

Affiche de Coachella

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Voiture BugattiKEN LE TOURISTE PARFAIT « Alors, es-tu prête, Barbie Chérie?« , demanda Ken, du haut du balcon de la chambre, à son ex qui nageait dans leur piscine de L.A. Après une dure semaine de rendez-vous d’Affaires, de jets privés et de Palaces, de taxis chinois  ou de  Bugatti à Milano,  notre « Touriste parfait » fut refroidi par la réponse « Mais Ken, tu sais bien que je déteste Coachella ou Burning Man! Ces trucs dans les déserts, ça met du sable dans toutes mes articulations pendant des semaines et après, bonjour pour m’en débarasser!« . Photo : Ken et sa dernière Bugatti milanaise.

Partons pour Le Caire avec El Seed!

Gros planCette semaine nous vous présentons  le travail d’un artiste, El Seed, qui a transformé un quartier du Caire en prenant soin de dialoguer avec ses habitants. Manshiyat Nasr, le quartier chrétien où son oeuvre a été réalisée sur une cinquantaine d’immeubles est, depuis, cité par tous les réseaux sociaux et magazines européens et américains qui font un éloge enthousiaste de l’oeuvre laissée par l’artiste. Pourtant, il y peu, les cairotes appelaient ces habitants « le peuple des ordures », « Zabaleen », car il abrite la plupart des entreprises de nettoyage du Caire.
– Alors, pour restaurer l’image des habitants de Manshiyat Nasr, l’artiste a décidé de mettre porter un nouvel éclairage sur leur quartier en y concevant une immense fresque qu’il a appelée « Perception », d’immeuble en immeuble, sur plus de 300 mètres!
Chantier 2– La Calligraphie, si vous savez la lire,  livre le message suivant :
‘Qui veut bien voir la lumière du jour doit d’abord se nettoyer les yeux ».
Quand il communique avec la Presse ou sur les sites de vidéos, El Seed n’oublie jamais de dire que « Les habitants de la communauté copte de Zaraeeb qui collectent les détritus de la ville ont développé le système de recyclage le plus efficace à grande échelle ».
Mieux connaître, reconnaître leur travail, enlever les idées reçues : voilà ce qu’aura apporté l’artiste en « mettant le quartier » dans la lumière, grâce à son art.
– La fresque apparait sous son plus beau jour depuis le point le plus haut du Caire : le Mokattam, collines qui surplombent la capitale égyptienne et permettent désormais de voir le message d’El Seed qui propose une vision du monde plus humaine, plus tolérante car elle respecte les différences.

Fabrication de la fresqueLA CULTURE pour tout le monde!
Comme nous l’avions vu dans le billet sur le Mexique, l’« art change la ville », cette nouvelle expérience confirme l’intérêt de sortir un peu des lieux clos – musées, monuments, centres d’art… – ou des visites commentées habituelles, pour s’adresser à tous les habitants, collaborer avec eux, et attirer immanquablement des touristes si l’offre est inédite, excellente, innovante et à la hauteur de leurs attentes.
– El Seed a ce goût d ‘espérer un « partage » de ses oeuvres, dont chacune retrace en calligraphie arabe un proverbe, ou un poème en forme de message universel. Ce n’est pas trop grave, pour lui, si nous ne lisons pas l’arabe, car nous trouverons bien quelqu’un qui nous renseignera ou encore les fresques parleront à notre émotion : « Je souhaite communiquer avec tout le monde, dit-il. Faire avec mes calli-graffies comme la musique étrangère : lorque vous l’écoutez, vous n’avez pas besoin de traduction pour l’aimer  » ( conférence TED, mars 2015 « Quand l’art urbain apporte un message d’espoir et de paix »).

Chantier 3– SON PARCOURS : street artist, il habite Monréal, après avoir étudié et grandi en France, où il est né en 1981 et, depuis quelques années, fort de son succès international, il parcourt le monde entier aujourd’hui.

D’origine tunisienne, il a appris l’arabe à seulement 18 ans,  puis la calligraphie arabe avant d’expérimenter le graffiti à la fin des années 90, en inventant cette« calligraffi »,mélange entre graffiti à la bombe et de calligraphie arabe. L’un de ses principaux inspirateurs est d’ailleurs le grand calligraphe Hassan Massoudy. Diplômé de l’ESSEC en 2006, El Seed a travaillé deux ans comme consultant aux Etats-Unis, puis, un jour, il a tout plaqué pour suivre sa passion, le graff, qui devint son temps-plein en 2010.

PadLock_Bridge– En 2012, il part dans la ville où il est né, Gabès, et, comme tous les graffeurs, il y cherche un mur. L’imam, sans rien lui demander en échange, lui propose l’un des murs gris du minaret de la mosquée de Jara. Il y écrira un message tiré d’un verset du Coran , qui prèche la tolérance en définisanst « L’Humanité créée à partir d’un homme et d’une femme et faite de gens et de tribus pour qu’ils se rencontrent » . Accueil chaleureux des habitants, arrivée de journalistes étrangers…L’oeuvre est « adoptée » localement, la Presse en parle et la plupart des habitants de la ville sont tous fiers!
En 2013 vient la célébrité : l’Autorité des musées tour-13-2Qatari lui propose de peindre les murs de quatre tunnels de 200 mètres de long sur Salda Road, grande artère de Doha. El Seed organise alors une communauté d’artistes locaux et ils créent 52 œuvres originales. Puis, à Paris, il réalise une calligraphie pour l’Institut du Monde Arabe qui est une citation de Stendhal : “l’amour est le miracle des civilisations”, correspondant bien, selon lui,  à la vocation de l’IMA ,  » de rapprocher les cultures et être un pont entre l’Orient et l’Occident”, ainsi qu’une fresque provisoire sur le Pont des Arts (Notre Photo) , suite à la suppression de ses cadenas d’Amour par la Ville de Paris ; enfin il participe à la plus grande exposition de street art jamais réalisée, celle de « la Tour 13 », malheureusement démolie.http://www.blog.stripart.com/art-urbain/el-seed-le-calligraffiste/. New-York, Melbourne, le Canada et d’autres pays et villes l’accueillent, dont la Tunisie lors d’un grand voyage et du rassemblement Djerbahood .
Ses projets, artistiques et sociaux, font le bonheur des grande conférences ou musées internationaux (Conférence de TED ou intervention au MOMA de New York, invité par son directeur, GlennD.Lowry).

Livre-les-deux-Jean--221x300CONCLUSION :  Pour une autre politique culturelle? pour un Tourisme créatif? 
Pour le Tourisme, mais aussi pour la Culture, l’une des priorités est sans doute de  renouveler l’offre. Non pas la « rajeunir » en ajoutant une petite application numérique par-ci ou par- là; il faudrait surtout, à notre avis, ré-enchanter l’espace public, permettre la rencontre, permettre l’étonnement, réserver des surprises.
Même s’il y aura toujours un vrai public pour les sites et événements classiques,les pratiques et les accompagnements habituels, il serait vraiment urgent de copier nos voisins européens (anglais, espagnols, néerlandais, suisses, autrichiens ou italiens…) en inventant de nouveaux espaces publics qui répondraient à différents désirs:
– désir de rencontre sans intermédiation avec les artistes et leurs oeuvres;
– désir de comprendre une région, ses habitants, comment ils vivent, ce qu’ils pensent, etc…
– désir d’étonnement, d’inédit, à condition que ce soit de très grande qualité.
Cet espace est , par définition, partagé par tous, comme le disent sans jamais se lasser Jean Blaise depuis 1990 à Nantes, les maires de Lille et de Lyon et Bertrand Delanoé plus récemment. Où comme le disaitaussi  notre très cher Inaki Azkuna, Maire de Bilbao avant sa disparition.

  • Actuellement cette « vieille idée » de « partage de l’espace public  des pionniers est menacée par un nouveau courant,  carrément gigantesque depuis dix ans : celui, largement théorisé et mis en oeuvre, des « Smart et Creative Cities »,mise en oeuvre depuis les années 2000, voir notre « Pour en savoir plus ».   Du coup, les 27 pays émergents, dont l’investissement  culturel et touristique émerge, ne sont pas obligés de passer par la case « développement classique ». En fait ils sont déjà partis, depuis dix ans, dans cette direction, « réinventer l’espace public ». En témoignent leurs réalisations et l’appel aux meilleures compétences, US ou anglaises, comme le font la Chine, Corée, les Pays du Golfe…).
  • En conclusion, donc, nous pensons que les acteurs de la Ville, avec ce beau sujet de « réinvention de l’espace public », pourraient se rencontrer : élus et professionnels de  sa gestion, mais aussi  architectes, urbanistes, économistes… : toutes ces thémes participent à la qualité des espaces publics. Habitants et touristes peuvent donc s’y rencontrer et le Tourisme ou la Culture y participer! Des artistes, Bansky, JR ou El Seed nous montrent le chemin.

POUR EN SAVOIR PLUS 
Interview de l’artiste El Seed à l’IMA, Institut du Monde Arabe :

POUR EN SAVOIR PLUS :
– Sur le Caire et ses 17,5 millions d’habitants, officiellement (mais plutôt 25 millions d’habitants, en réalité), capitale de l’Egypte et site le plus fréquenté du pays grâce à ses activités, ses structures d’accueil, son patrimoine urbain et, bien évidemment, de la proximité des grandes pyramides de Gizeh, ICI . Rappelons que la Ville s’appelait Menphis au temps des Pharaons puis Babylone jusqu’u VIIéme siècle.
Portrait ES– Sur l’artiste, (en photo ci-contre) : des vidéos sur son site perso : et sur You Tube où  une  liste classée des oeuvres par sites et années est bien pratique. : ) Harvard University , Londres (Shubbak, )
– Sa galerie, Itinerrance
– Son livre, « Lost Walls », avec les calligraffiti de son voyage en Tunisie : Lost Walls, a calligraphic journey through Tunisia . En anglais – Paru le 1 avril 2014 – 109 €.
– Ses sculptures, rares et intéressantes : ICI
Declaration8 dont on soulignera l’importance pour l’organisation des grandes rencontres du street art : Mehdi Ben Cheikh
http://www.ufunk.net/artistes/el-seed/, son directeur, a organisé – – Djerbahood en Tunisie, avec plus de 150 street artistes venus du monde entier pour investir le petit village d’Erriadh sur l’île de Djerba, puis s’approprier les lieux, et inventer la une rencontre et le dialogue entre ce petit village, ses habitants et les oeuvres des artistes. De  très belles vidéos de cet événement vous attendent sur  You Tube!
– Photos du billet : sur sa page Facebook @eL Seed,  et sa propre photo sur Vimeo

  • SUR LES CREATIVE CITIES
  •  Lire ou Relire les  grands classiques :  
    • Hall, Sir P. (1998). Cities in Civilisation: culture, innovation and urban order. London: Weidenfeld.
    • Landry, C. (2000). The Creative City: A toolkit for urban innovators, London: Earthscan.et, assez pionnier, LANDRY C., BIANCHINI F., The Creative City, Londres, Demos, 1995
    • Howkins, J. (2001). The Creative Economy: How people make money from ideas. London: Penguin.
    • Florida, R. (2002). The rise of the creative class—and how it is transforming work,  leisure, community and everyday life. New York: Basic Books.
    • Carta, M. (2007). Creative City. Dynamics, Innovations, Actions. Barcelona: List.
    • Jean Blaise, Jean Viard : Remettre le Poireau à l’endroit, Pour une autre politique culturelle, paru en mai 2015, environ 9 euros. 
  • 9782863642290-ville-createursEt en France, deux acteurs précieux, experts des Creative Cities! Elsa Vivant et Charles Ambrosino
     Elsa Vivant : Qu’est-ce que la Ville créative?
    Charles Ambrosino, avec entre autres un livre et deux articles :La ville des créateurs – Editeur : Parenthèses, 2012, Collection : La ville en train de se faire- 22 euros.    ET Ces esthétiques qui fabriques la ville, ICI!  ET enfin, paru en 2014 : 2014, « Comment Banksy réinventa-t-il Bristol ? Activisme culturel, pratiques créatives et transformation urbaine », in EspaceTemps.net, Travaux, le 19 mai 2014 (en ligne et gratuit).
  • Portrait de l’artiste en créateur de ville–  En ligne et gratuit : L’exemple du quartier artistique de South Shoreditch à Londres, dans « Territoires en mouvements », Revue de Géographie et d’aménagement. Ouvrage collectif Artistes et territoires créatifs en Europe (volume 1)Dynamique communautaire ou dynamique économique ? – 2013. et  le Volume 2, en 2013, avec plein de très bons exemples, des statistiques  et étudesde cas

 Les récents du  blog en relation avec ce billet sur El Seed :
JR, un artiste Culturel?
Pour une autre politique culturelle, Jean Viard et Jean Blaise

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gauche droite lyon la sucriereKEN LE TOURISTE PARFAIT, le Roi du Voyage d’Affaires, l’Empereur des abonnements d’avion, que dis-je, le Prince des Palaces internationaux , s’adonnait à son passe-temps favori : calculer les retombées économiques laissées dans ses 17 voyages, cette semaine, au cours de ses nombreux déplacements. Le coup de fil de son ex, Barbie Chérie, annonça – chic! –  un nouveau voyage : « Ken, ce week-end j’ai réservé pour « La Nuit Debout », à Paris! C’est blindé mais Il parait que c’est formidable! Plein d’artistes, de gens, que l’on rencontrera , en vrai!« …. 

 

Notre photo : Ken pose devant la Sucrière, à Lyon (Xéme Biennale de 2009), devant une oeuvre, « Droite/Gauche » de Rigo23, artiste né  en 1966 à Madère, Portugal qui vit et travaille à San Francisco.Ses oeuvres les plus célèbres sont  des immenses peintures murales  à San Francisco, où il s’est établi il y a vingt ans. Pour autant, l’artiste utilise avec talent n’importe quel medium et support dès lors qu’ils correspondent à son « message » : peintures, sculptures, installations, broderies, fanzines ou encre sur papier se nourrissent de l’engagement de Rigo 23 envers les urgences de la vie quotidienne et de l’histoire.

Vivre une expérience? Dormir avec 35 requins!

Airbnb Aquarium VGVIVRE UNE EXPÉRIENCE  est devenu le slogan du Tourisme. Pourtant la grande majorité des hébergements, des transports mais aussi des activités est relativement statique, classique depuis le siècle dernier. Les  expériences sont rares. Face à cette banalité, qui a fini par faire le tour du monde grâce aux « normes » – celles des matelas et de la robinetterie des hôtels, ou celles de la sécurité pour la Randonnée ou le Cyclotourisme –  nous n’avons droit qu’à de rares chambres « insolites », perchées dans les arbres ou creusées dans de la glace. La raison principale de cette banalité « normée »?

  • Airbnb-BWCe tourisme d’expérience ne concernait, il y a quelques années, qu’un » tourisme de niche« , conçu et commercialisé  pour  un très petit volume de clientèles. En parralèle, les pros de la Culture ne manquaient jamais, depuis les années 60, de BIEN séparer « plaisir et éducation », (edutainement)  et de coller aux stratégies de l’école (éducation formelle, avec un maitre+ un livre+un temps d’apprentissage). Les temps changent, et la Culture scientifique, avec l’Aquarium de Paris, aujourd’hui,vient nous démontrer que « plaisir  et culture » peuvent être réconciliés pour des visiteurs de tous âges et toutes nationalités.
    Voici Airbnb aussi,  qui, au delà de ses chambres « chez l’habitant » (ce qui est déjà une autre forme de séjour où l’on prend du plaisir à vivre « comme  » l’habitant) propose des activités hors normes, avec des séjours à gagner. Ces séjours sont organisés « clefs en main » par Airbnb et ses partenaires, des particuliers . pour l’Hébergement et  des opérateurs pour concevoir  les nouvelles activités ET des hébergements atypiques.La  caractéristique de ces séjours? Tous sont des « expériences » à vivre quelques heures : dormir avec des requins ou dans une cabine téléphonique, des catacombes ou un stade ; manger dans un musée ou tirer un pénalty dans un stade; rencontrer l’idole de sa vie dans un concert et recevoir son baiser devant 5000 personnes…Tout est possible, semble nous dire Airbnb, si le plaisir, la rencontre, la surprise et l’émotion sont au rendez-vous.
  • I- JE DORS DANS LE BASSIN DES REQUINS
    Diner avec les requinsL’Aquarium de Paris et Airbnb, avec l’aide de l’agence Ubi Bene, vous invitent du 11 au 13 avril prochain à passer la nuit, à vous amuser, à dîner et petit-déjeûner dans une chambre totalement immergée au milieu des 35 requins de l’Aquarium.
    L’’Aquarium de Paris a travaillé un an avec Airbnb pour la mise au point de l’expérience avant de la proposer les 11, 12 et 13 avril 2016. La chambre est  plongée dans les 3 millions de litres d’eau de l’aquarium (10 mètres de profondeur) et ses murs sont tous transparents. Cette chambre sera d’ailleurs conservée par la suite pour les biologistes et scientifiques de l’Aquarium comme  zone d’observation et d’études.
    – C’est un outil de sensibilisation unique et exceptionnel », explique Alexis L. POWILEWICZ, Président Administrateur général de l’Aquarium de Paris. « Les requins jouent un rôle essentiel dans notre écosystème. S’ils venaient à disparaître c’est tout l’équilibre des océans, et donc de la Terre, qui serait remis en question. Il est donc crucial de les observer pour pouvoir mieux les protéger. Les aquariums apportent un lieu unique de sensibilisation du grand public et d’étude pour les scientifiques. Ce partenariat avec Airbnb nous offre l’opportunité d’amplifier ce travail. » Un petit air de violon écolo et je « sauve les espèces en voie de disparition » qui ajoute un regard scientifique pour cautionner l’opération.
    Qui peut jouer? Vous devez vous inscrire avant le 3 avril 2016, expliquez vos motivations et le gagnant sera tiré au sort! Voir la demande de candidature, ici
    . Quelques contraintes, cependant : il vous faut peser moins de 190 kg et pouvoir grimper à une petite échelle…Le site d’inscription précise : « Les messages de candidature doivent compter entre 50 et 550 caractères et être rédigés dans l’une des langues suivantes : français, anglais, allemand, espagnol, français, italien, ou portugais. Ils peuvent aussi être rédigés en chinois, japonais ou coréen, auxquels cas le nombre de caractères autorisés est compris entre 50 et 300″, ce qui nous donne une idée de la surface de communication, soit le monde entier!.Les gagnants seront accueillis par Frédéric Buyle, un apnéiste et photographe belge. Le plongeur délivre aux intéressés quelques conseils utiles avant de participer

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Chambre vue de haut Le réglement intérieur dans la chambre est très amusant : pas de selfies avec flash pendant la nuit ! Les requins sont très sensibles à la lumière car ils n’ont pas de paupières.
– Quelle que soit l’heure à laquelle vous prenez votre petit déjeuner, vos amis les requins seront déjà frais comme des gardons pour vous tenir compagnie. En fait, ils dorment en nageant !
– Si vous prévoyez une soirée film avant de venir, évitez Les Dents de la mer. Certains peuvent être un peu marteaux, mais ces grands poissons sont des créatures adorables !
– Malheureusement, il n’y a pas de moutons dans cet aquarium. Si vous avez du mal à dormir, comptez plutôt les requins…
– Bain de minuit interdit !
– Profitez de l’expérience, détendez-vous et vous repartirez requinqués.
II – D’AUTRES EXEMPLES
Depuis plusieurs années, Aibnb propose aux internautes des nuits  au sommet d’un tremplin de ski olympique ou une nuit sur le terrain des Chicago Bulls, la célèbre équipe de basket américaine. Le principe est toujours le même: les participants doivent expliquer leur démarche et leurs motivations avant d’être tirés au sort, dit le dossier de presse.
Dormir avec ses amis dans une suite de luxe suspendue à 3 000 mètres au-dessus des pistes
– Dormir au sommet d’un tremplin de ski olympique en dégustant un repas de 15 plats
– En partenariat avec le New York Times,Une nuit à Ellis Island, ou une mère et sa fille voulaient revivre l’histoire de leur famille qui avait fait le » voyage vers le rêve américain » avant d’arriver à Ellis Island .
–  Une nuit chez les Chicago Bulls (depuis 2015), comme avec une mamie et sa petite fille, très drôle.

Dormir dans la « vraie » Chambre de Van Gogh, reconstituée à Arles (France).Ce 2 avril 2016 la chambre est à 51 euros pour une nuit. Airbnb le roi du Tourisme Culturel « pour tous », avec ce  petit prix?

Chambre de Van Gogh à Arles_2 avril 2016

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 Expo toiles Floride 2016II- UNE GALERIE D’ ART SOUS MARINE ? VISITER UNE EXPO SOUS L’ EAU? C’est possible  en ce moment aux USA, en Floride, dans le parc national marin de l’archipel des Keys, à 11 km de Key West.
A 27 mètres de profondeur, une douzaine de photographies encadrées et protégées par une enveloppe de Plexiglas, sont exposées sur le pont de l’épave du navire de guerre Vanderberg, volontairement coulé en 2009 pour former un vaste récif artificiel.Les photos sont celles d’ Andreas Franke, autrichien, et font partie de sa série « The Sinking World » (« Le monde qui sombre »). Il avait déjà exposé la première partie en 2011 sur le Vanderberg.(Agence Reuters, 4 avril 2016).

 

Le Coprrespondant PerduIII- UNE AUTRE EXPOSITON SOUS-MARINE POUR PROTÉGER LES FONDS SOUS-MARINS DES TOURISTES – PLONGEURS! Avec une  visite sous-marine des sculptures (Photo à gauche : »  Le Correspondant perdu« ), du sculpteur DeCaires Taylor qui crée, dans toutes les mers du monde, des parcs de sculptures. Ces installations de vie sous – marine sont aussi conçues pour jouer le rôle de récifs artificiels et attirer une nouvelle vie sous-marine. En même temps, dit le sculpteur sur son site, ces installations « détourneront les touristes-plongeurs des récifs natutrels les plus fragiles, qui pourront ainsi se développer tranquillement! « 

 

Palais de Tokyo Chambre HôtelIV- CONCLUSION pour l’instant Airbnb est en plein développement de ces propositions d’activités qui connaissent un grand succès. Mais nous savons que d’autres opérateurs géants ‘(Priceline) préparent aussi des offres touristiques innovantes, comme nous en parlons souvent sur ce petit blog.

Quelle sera la place de l’offre culturelle devant ces offres d’expériences à vivre? Comment les sites culturels peuvent-il aussi concevoir de très nouvelles expériences pour les visiteurs touristiques français et étrangers? A vous de les imaginer, mais, si la « visite classique d’un site culturel » plait encore à 30% des visiteurs en France, on peut parier que ces nouveaux types de visite attireront les plus  jeunes visiteurs car elles sont très « participatives », remplies d’émotion, de nouvelles rencontres et de nouveaux apprentissages! Evoquer la  « Disneylandisation » des offres? Cela  sert-il encore de rempart absolu pour préserver le couple « visite culturelle » du siècle dernier, si formelle, « scolarisée »,  qu’elle devient intagible? Ne vaut-il pas mieux travailler à des offres de qualité et qui correspondent aux comportements d’aujourd’hui?

 

A mon avis,  si ces nouvelles propositions fonctionnent bien, elles s’imposeront comme une alternative à la visite traditionnelle et à ses codes un peu dépassés, qui laissent par exemple peu de place au plaisir, à la personnalisation, à la surprise. Imaginer d’autres expériences,  celles du « tourisme immersif » dans un musée ou un monument, devient impératif face à ce qu’il faut bien appeler une « nouvelles concurrence ». La culture en « immersion » fait partie du Tourisme plus créatif et culturel. 

 

 

NOS PHOTOS : 

  • HOTEL EVERLAND /PALAIS DE TOKYO à Paris , Photo ci-dessus : en 2007, (Ouiiii!Vous avez bien lu, « 2007 », il y a près de dix ans…), l’ Hotel Everland avait été installé  sur le toit du Palais de Tokyo.  Conçu et réalisé par les artistes Sabina Lang et Daniel Baumann.On pouvait réserver directement cette  chambre en appelant le centre culturel du  Palais de Tokyo. (Crédits Photo L/B)- Pour en voir plus sur les Sculptures sous-marines de l’artiste  DeCaires Taylor, cliquer  ici.
  • PHOTOS DE LA CHAMBRE DE L’ AQUARIUM, © Airbnb, Inc.Terms & Privacy. Chambre de Van Gogh à Arles : copie-écran de l’offre. Expo USA de Floride, copie/écran de la vidéo de promotion.

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KENAVECSESVRAISETFAUXAMISKEN LE TOURISTE PARFAIT, après une semaine chargée -les 5 hôtels  pour ses affaires à Pékin, puis Le Cap, Londres, New-York et Tokyo…,

avait décidé de mettre les filles au défi! » Et si on organisait une fashion-dance à L.A, au bord de la piscine? « . Barbie, son ex, fit la moue… »Et si on allait plutôt à l’Aquarium de Paris, dîner au milieu des requins? ». « D’accord, Barbie, mais appelle avant, des requins en grève et ce serait un voyage pour rien! ». Bon, alors allons à Londres, on verra bien! (Photo :#OMGB, DES INSTANTS INOUBLIABLES EN GRANDE BRETAGNE)   

 

Photo de la campagne #OMGB Terre d’instant inoubliables :  Grande Bretagne