Qu’est-ce que le tourisme culturel?

3- Le-Voyage-à-Nantes-2014Qu’est-ce que le Tourisme culturel? est le titre de mon petit  interview pour le blog de Mon Cher Watson, paru cette semaine.  « Définir le Tourisme Culturel » de façon très simple, et répondre à ce « Comment on attire les Touristes?« , sont deux questions d’actualité car chaque pays, chaque destination ont leur façon de faire, et, oh joie! les choses sont en train de changer! Une nouvelle génération arrive dans le secteur culturel, plus curieuse des vraies mutations à l’oeuvre, experte en usages numériques, et je vous promets, avec leurs entreprises, de nouvelles formes de communication et d’ingéniérie que ces jeunes consultants vous apportent, aujourd’hui, sur un plateau d’argent! Un grand merci à Aurélie Romand pour cette interview et son excellent blog où nous avons eu le plaisir de lire les interviews des responsables de jeunes entreprises que nous présenterons dans ce billet.

I – QU’ EST-CE QUE LE TOURISME CULTUREL?
Voici ma petite interview, dont j’ai beaucoup aimé les questions, par Aurélie Romand, co-directrice avec de la nouvelle Agence Mon cher Watson.Aurélie présente cette interview ce matin sur Twitter en disant :  « C’est sans tabou et ça fait du bien! ». Merci Aurélie, c’est un compliment qui me va comme un gant!

5- LILLE 3000 Renaissance _AfficheBonjour Evelyne, pouvez-vous nous présenter votre parcours professionnel ?
J’ai eu la chance d’être toujours sollicitée pour des « défis » qui se ressemblaient. En résumé, il fallait soit créer, soit changer un service culturel dans une institution publique. Par exemple : créer une Carte Blanche pour fidéliser les futurs visiteurs du musée d’Orsay, juste avant son ouverture ; ou revoir les missions du service de développement culturel de la DRAC d’Île-de-France ; ou encore, avec un beau budget (4M€!) mettre en œuvre huit expérimentations pour décentraliser à nouveau la Culture (2002-2004). Je vous passe l’ambiance quand vous travaillez dans une direction centrale du Ministère de la Culture, truffée d’énarques fiers de leurs pouvoirs de décision, quand, la bouche en cœur, vous leur dites « Bonjour les amis ! Ma mission est de décentraliser vos décisions à d’autres acteurs en régions  ! ». Ce fut assez « chaud », aussi, pour l’art contemporain à la Délégation aux Art Plastiques, où régnait une certaine opacité sur la gestion des écoles, centres d’art ou FRAC. Il y avait une ambiance très « salon de thé », avec des gens adorables, mais souvent peu passionnés par l’efficacité d’une administration. Cela s’est bien passé, toutefois, car ils étaient à peu près tous d’accord pour améliorer l’existant.

Balle de BF On oppose souvent culture et tourisme. Votre parcours vous a emmené de l’histoire de l’art au tourisme culturel, comment avez-vous fait le lien ?
Pour moi, le lien, ce sont les visiteurs. L’art n’existerait pas sans les artistes, sans les commandes des Princes, de l’Antiquité à la Renaissance, mais pas non plus sans l’amour des visiteurs qui reçoivent l’œuvre. On voit aujourd’hui une vraie demande des musées ou des centres d’art, demande qui ne pouvait s’exprimer dans l’Antiquité et même avant la Révolution, car seuls les gens de pouvoir ou d’argent avaient ce privilège. Donc, avec l’arrivée massive de visiteurs, la question est devenue, pour un historien d’art en France et ailleurs : comment transmettre, comment faire passer la connaissance sans affliger ces visiteurs avec de l’érudition? Passionnante question, auxquels les anglais et les américains ont su répondre, très vite ! En France, nous avons un certain « retard » car tout le monde étant égal depuis la Révolution, on a du mal à différencier nos discours, à adapter l’offre à la demande par peur de « populisme », de « démagogie ».

Aurélie Romand

Aurélie Romand

Pouvez-vous définir le tourisme culturel ?
C’est une pratique : « Visiter, en dehors de son périmètre habituel, un site culturel ». L’Organisation Mondiale du Tourisme précise que ce visiteur culturel dort « une nuit au moins en dehors de son domicile habituel ». Et c’est une ingénierie, des savoir-faire : il faut concevoir, puis organiser cette activité, qui est faite aujourd’hui par trois acteurs professionnels : ceux du tourisme, de la culture et du numérique !

Comment attirer les touristes dans un lieu culturel ? Y a-t-il des astuces ?
Plutôt que des astuces, je dirais des conditions nécessaires à l’arrivée d’un touriste. Après les incontournables (sécurité, bonne situation du site culturel, accès facile, langue étrangères…), il faut trouver ce que « vous avez et que les autres n’ont pas », car la concurrence (entre musées, entre châteaux, entre Festivals) est terrifiante et… elle est mondiale, aujourd’hui ! Impossible donc, de se reposer sur ses lauriers ! Parmi les bonnes idées qui sont très rarement mises en œuvre en France :
– Adapter le site culturel aux visiteurs qui veulent une excellente qualité (ceux du secteur luxe, comme CultureEspaces) car ce qui est bon pour eux le sera pour tout le monde !
– Recruter des pros du numérique qui développeront le site sur les réseaux, en les intégrant dans l’équipe, et surtout leur laisser une totale liberté !
– Disposer des programmes un an avant les événements (expos, concerts…) pour que les pros du tourisme les diffusent lors de leurs grands salons internationaux et aient le temps de « communiquer » sur cet événement.

De façon générale, il manque souvent un lien entre Passé et Présent (musées d’histoire, d’art ancien) et des expositions co-créées avec les habitants : « Qu’est-ce qui vous ferait plaisir ? » devrait être une question souvent posée et ce n’est pas le cas. On « impose » ses choix, du haut vers le bas….
Bref, il faut surtout s’adapter : on ne fait pas la promotion d’une offre culturelle à des Millenials en recopiant, sur Facebook, les anciens dépliants en papier ! Apprendre à partager, c’est aussi apprendre à écouter, à apprendre et… savoir renoncer à ses anciennes stratégies-chéries, savoir faire son deuil des habitudes. Vaste chantier !

6_ Muséomix au Musée Arlaten (Affiche) Vous avez créé le blog Nouveau Tourisme Culturel dans lequel vous abordez ces différents thèmes. Comment avez-vous eu l’idée de ce blog ? Comment le faites-vous vivre ?

L’idée était que, en France, et vraiment plus que partout ailleurs, le tourisme était méprisé par les acteurs de la Culture qui s’adressent – leurs visites, leurs médiateurs, leurs offres… – aux seuls visiteurs de proximité. Les touristes ne sont pas intéressants car ils « ne font que passer », alors que la Culture ne rêve que d’enseigner aux visiteurs en prenant le temps, comme à l’école. Contrairement aux musées ou monuments anglais, nous n’avons que très peu de visites « pour gens pressés ».
Le blog est né d’une demande. Pendant 3 ans, j’ai joué le rôle de « Madame Culture » au sein d’ATOUT France, l’agence d’ingénierie et de promotion du tourisme en France. J’y ai découvert le back office de l’industrie touristique. Le Tourisme, est une industrie faite de myriades d’entreprises du transport, de l’hébergement et des loisirs, à l’efficacité redoutable et en avance sur les usages numériques. J’ai donc dû repérer « à quelles conditions le Tourisme pouvait être totalement complémentaire de la Culture ? ». Le Tourisme a de gros moyens, la Culture en a peu. Il est très organisé, ne travaille pas pour lui, mais pour les autres, ce que ne fait pas la Culture, très autocentrée sur son propre milieu et ses publics habituels (scolaires ou bourgeoisie diplômée). Bref, quand je suis partie, quelques amis, dont Philippe Fabry, voulaient que je continue une veille : mettre de nouveaux exemples à leur disposition ou leur proposer des analyses des évolutions. Philippe a donc créé toute l’architecture du petit blog, qui, je ne sais comment, a vite dépassé ces quelques lecteurs, merveilleux amis auxquels il était entièrement dédié au départ ! Comme je fais surtout des expertises et des formations, j’écris le blog toute seule, souvent le soir, quand j’ai le temps, mais c’est toujours un bonheur de partager, c’est ce qui me porte et ce qui fait que je continue !

Mes choix des thèmes, pour le blog, sont liés à une veille active, en France mais surtout dans le monde. Leur point commun ? Ne retenir que des « bonnes » pratiques, des bonnes gouvernances et de bons exemples qui témoignent des mutations en cours : celle du numérique ; ou la rencontre habitants/ touristes ; ou les offres de l’avenir, qui seront des « co-créations » de l’offre culturelle ! Ces exemples nécessitent tous une nouvelle ingénierie, pour leur mise en œuvre, et elle croise tourisme, culture et numérique. L’objectif : montrer dans mon blog la diversité des solutions pour mieux adapter l’offre culturelle à de « nouveaux visiteurs » qui ont des comportements nouveaux (Millenials ou pays émergents) et remplacent peu à peu le public européen, qui lui, vieillit. Et montrer aussi que de nouveaux métiers, recrutements sont nécessaires et que toutes les institutions culturelles doivent devenir moins verticales et utiliser les compétences des visiteurs, devenus « makers » !

Merci Evelyne d’avoir répondu à nos questions !

 

4-JR au PanthéonII- 10 NOUVEAUX PROFESSIONNELS AU SERVICE… DU TOURISME!
Si tous les sites et événements culturels ‘ont pas une « vocation touristique », il est utile, je pense, de donner une grande visibilité à de nouveaux acteurs culturels qui pourront aussi travailler avec ceux du Tourisme. A commencer par les acteurs du tourisme qui lisent ce blog et n’ont pas toujours le temps de chercher de nouveaux prestataires sur les thèmes culturels au sens large.
Voici donc notre une petite liste de ces nouveaux entrepreneurs, un top ten mais qui n’est pas classé par ordre de mérite! Cette liste est évidemment non exhaustive, mais n’hésitez pas à nous laisser vos coordonnées et nous à faire part de vos attentes dans les « commentaires » de ce petit blog et sur ceux du blog d’Aurélie et de Géraldine et… Bienvenue aux club!

Catalogue _imaginons un musée demain1- MON CHER WATSON
Entreprise d’ingéniérie Culturelle – Conseil – Programmation – Production, Mon cher Watson représente bien l’engagement d’une génération (25-45 ans) qui ne pense plus la Culture comme une zone de repli, à « sancutariser », mais comme une ouverture à de nouvelles compétences : Culture et Marketing, Culture et Communication, Musées et Fun, Expérience du Visiteur, Stratégie numérique, etc…Ces mots qui qui avaient mauvaise réputation il y a encore 10 ans, mais voilà, les prescripteurs de cultue ont rajeuni et leur ont donné droit de cité! Loin de se replier sur elle-même, la culture peut prendre aujourd’hui toute sa part, de façon positive, pour mieux répondre aux usages et comportements des visiteurs.Voir aussi la page Scoop.it d’Aurelie Romand, une très bonne veille sur le changements en cours des Musées et de la Muséologie.
Le lien de Mon cher Watson et celui pour les contacter directement, ici! 
2- La Souris Court Toujours, Agence de Commmunication et d’ingénierie culturelle et touristique hors du commun que je vous recommande chaudement! Sylvie Huron est sa merveilleuse directrice! Le lien ici.
3-Cyril Leclerc Communication Des idées nouvelles pour votre communication culturelle, pour en développer le sens! / .Cyril Leclerc rédige une exceptionnel blog sur la Commnunication , COMMUNICANT.INFO. Le lien ici
4-La French Team d’ Aurélien Guillois, entrepreneur multi-facettes du monde de la culture, il a aussi créé l’excellent site cultureveille et le nouveau blog de la French Team . Particulièrement attentif aux mutations entrepreneuriales via les usages digitaux,  Aurélien  a récemment créé cette agence de conseil  tout en pousuivant la bien nommée  Culture Veille. 
5- Claire Casedas, muséologue. Rédactrice du blog Musée-Oh depuis 6 ans, elle vient de se lancer dans l’aventure de l’entrepreneuriat avec sa start-up FUN IN MUSEUM, pour vous apprendre à Lire et Repenser l’expérience du visiteur pour un musée plus FUN
Girawaland Museum de Toulouse6-Mon Petit Musée : Sophie Egly, (Une nouvelle proposition d’ objets d’art  à vendre dans les musées comme « produits dérivés des eouvres). Le lien ICI.
7-Ateliers Muséographiques, Culture et Territoires, conduits par Emmanuel Landas, un fameux  et très sérieux Muséographe! Le lien ici. 
8- Un Soir un Musée un Verre : Kristel Fauconnet et Laurent Albaret p^roposent réunir toutes les semaines un lieu culturel différent à des curieux, amateurs de culture, de se réunir pour prendre un verre .Vient qui veut, sans réservation.Les invitaitons se font via les réseaux sociaux ( Facebook, Twitter; agenda en ligne;Blog pour les comptes-rendu et Flicr pour les photos de la soirée; contact en ligne ). Voir le lien ici.
9- Agence PaperMoon, Virginie Beauvaisconseille les marques et institutions culturelles pour leur communication et pour le Mécénat (plutôt spectacle vivant et art). Le lien ici.
10- So Art, avec Emilie CHAPUS et Emmanuelle PIANAqui organisent, pour les entreprises,des événements avec des performances d’artistes.Le lien ici.

Une mention enfin pour izi.TRAVEL, qui n’est pas vraiment une nouvelle entreprise mais qui, contrairement à beaucoup d’entreprises de guidage de de la visite, a su renouveler son approche en recrutant des jeunes professionnels  très compétents.  Bravo Laura Marchand et Vera Duin! (izi.TRAVEL).
Renouveau des MuséesALORS, EN CONCLUSION, reparlons de la Veille, celle que nous faisons sur ce blog, en ne retenant que des expériences positives, reproductibles, et  en repérant ce qui bouge et en quoi les évolutions peuvent nous aider si nous les prenons en compte dans nos analyses et nos projets. Car le popint commun de ces jeuens entreprises est cette passion de se tenir au courant, d’expérimenter et…de transmettre! Voici un joli résumé de ce qu’est une veille, par Aurélien Guillois, lors de son interview par Mon cher Watson où il répondait à la question :  » En quoi la veille peut aider l’entrepreneur ?
– La réponse d’Aurélien : « Si il veut pouvoir prendre les bonnes décisions, s’adapter et saisir de nouvelles opportunités, l’entrepreneur se doit d’être informé et rester en interaction avec son écosystème.
J’ai parfois reproché à certains de mes collègues de ne pas être assez attentifs aux changements d’usage, aux nouveaux outils, aux nouvelles tendances dans d’autres secteurs d’activité, aux attentes et besoins de leurs partenaires. Qui sont les spectateurs d’aujourd’hui et de demain, comment et pourquoi interagissent-t-ils avec les événements, les œuvres, les médias… Quelle place a la culture à leurs yeux ? Il m’apparaît par ailleurs difficile de proposer une réponse professionnelle pertinente si on n’est pas en phase avec son marché. Être en veille, c’est être avant tout attentif au monde qui nous entoure et nous avons la chance aujourd’hui qu’Internet soit un outil formidable pour ça. »

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BAM_KEN LE TOURISTE PARFAIT Ken, de passage à Paris, prenait un verre avec les jolies filles d’Un soir Un Musée Un Verre! Une idée de son ex, Barbie Chérie, qui avait repéré la date pour que Ken efface ses soucis de boulot, sa fatique du dernier tour du monde…Cette semaine, son périple « Affaires » lui avait « côuté » 17000 km en avion, sept palaces et une demi-douzaine de locations de voitures… Comme d’habitude, Ken s’efforça de parler « art », mais cette terrible  peur de se tromper, ( il n’y connaissait rien ni personne), l’envahit en deux secondes. Et là, Aurélie vint à son secours :  « Ken, si vous nous parliez de vos Voyages? »….

BUUUUUUUT !

Affiche MlPI – JOUER AU BABY-FOOT DANS LES MONUMENTS NATIONAUX !
Pendant la durée de l’UEFA EURO 2016™ (10 juin au 10 juillet 2016), le Centre des monuments nationaux propose à tout le monde de venir jouer au baby-foot dans 14 monuments (sur de la centaine) qu’il gère. « Marquez pour le patrimoine! » est une nouvelle campagne de restauration du patrimoine, mais aussi, nous verrons pourquoi, une nouvelle façon de s’adapter à nos comportements.
Le concept est simple : avec ces jeux de baby-foot, nous allons profiter d’une grande fête sportive et  joindre l’utile à l’agréable, dit le communiqué de presse. Avec un slogan : « 1 euros pour jouer, c’est 1 euros pour restaurer ». Pour jouer, les participants devront en effet insérer une pièce de 1 € dans un distributeur installé à proximité des baby-foot.
Nous avons eu, cette semaine, un coup de cœur particulier pour cette opération de mécénat et de communication, qui, selon nous, comporte quatre points forts qui la distinguent des habituelles campagnes classiques de la communication culturelle et touristique.

 

Philippe Belaval– LES QUATRE QUALITÉS DE CETTE CAMPAGNE
1- INSOLITE, elle attise notre curiosité! Si on a l’habitude de voir programmés, dans les monuments, des concerts, des conférences, des visites ou parcours insolites, il est plus rare d’y voir s’y proposer un jeu aussi rigolo que le Baby-Foot! Quel rapport avec le patrimoine?, vont dire en s’étranglant les visiteurs-experts de monuments à étudier/connaître/visiter sagement à l’aide d’une documentation érudite. Ce à quoi on pourrait leur répondre : en quoi ces baby-foot gênent-ils la visite, la recherche scientifique ou la contemplation? Peut-on gagner de nouveaux publics sans proposer de nouveaux modes de découverte? On peut aussi argumenter : « Chers Fans du Patrimoine,n ‘avez-vous pas été pas très gâtés depuis un demi-siècle, vous qui avez « dicté » la conduite des comportements et des usages des monuments ? Ne voulez-vous pas, aujourd’hui, partager ces monuments avec d’autres personnes qui ne vous ressemblent pas forcément? »
Car à notre avis, impliquer de nouveaux visiteurs, et en particulier des plus jeunes, est incontournable aujourd’hui. Les visiteurs traditionnels vieillissent et la concurrence, en particulier celles d’autres activités, d’autres sites culturels, ou d’autres pratiques est de plus en plus forte, en France et en Europe. Renouveler l’offre ou la rajeunir est donc une excellente stratégie.(Notre photo : Philippe Belaval, Préseidnt du Centre des Monuments Nationaux)

 

Jeunes du lycée du coin2- GÉNÉREUSE ET ÉQUITABLE, l’opération de l’installation des baby-foot étant totalement financée par du mécénat privé et non par les finances publiques! Vous jouerez et donnerez un euro pour la restauration du monument qui vous reçoit et vous propose un petit moment de plaisir. Ce qui est plus difficile sur les sites Internet de crowdfunding où, en plus, on n’est pas en situation d’habiter « en vrai » l’espace du monument!(Et je cherche ma Carte Bleue, et Combien je donne? Et C’est quoi, déjà, ce monument? Galère, tout cela, pour qui n’a pas l’habitude de fréquenter assidument les sites de crowdfunding….).
3- UNIVERSELLE: jouer n’est pas réservé aux plus jeunes, pour une fois, et ce jeu peut-être « intergénérationnel » et pratiqué par tous les habitants du monde! Nous irons voir, dès demain, sur les réseaux sociaux, de nombreux selfies des touristes-joueurs de baby-foot vers la Chine, le Brésil ou l’Inde : quel soft power enfin amusant, qui donne envie de revenir et devenir aux amis lointains! Et quelle invitation à « se prendre pour des habitants », si l’on peut jouer dans l’un de leurs monuments à un jeu que l’on trouve (encore) dans leurs bistros! Bref, « faire » (jouer, ici), est mille fois mieux que simplement « regarder » ces affiches habituelles qui célèbrent la France ou nos régions en n’impliquant pas celles et ceux qui les regardent.

 

lOGO cmn4- BIEN ANCRÉE SUR CHACUN DES TERRITOIRES DES MONUMENTS ,en s’associant à la fête sportive et en « adaptant les baby-foot à leur contexte (Cf.II), mais aussi en offrant un prétexte de visite aux habitants de la proximité.Loin de jouer au fier, le Centre des Monuments Nationaux national veut au contraire nouer des liens avec les habitants et les convertir en ambassadeurs. Rappelons que ce n’est pas toujours le cas, car l’Etat s’implante parfois sans réel projet de contact avec les élus ou les habitants . Ces liens « Baby-foot/Habitants sont, grâce au jeu, plus conviviaux, plus amusants, plus libres que la traditionnelle « visite ».. On peut être déçu par une visite, mais pas par un jeu car, par définition, l’échec en fait partie!
Paris Hotel de Sully

II- LES « MONUMENTS BABY-FOOT »:

Les 14 monuments qui proposeront les 22 Baby-Foot sont les suivants:
Abbaye de Cluny
– Château d’Angers
– Château d’Azay-le-Rideau
– Château de Cadillac
– Château de la Motte-Tilly
– Château de Pierrefonds
– Château de Vincennes
– Château d’If
– Château et remparts de la cité de Carcassonne
– Forteresse de Salses
– Palais du Tau
– Trophée d’Auguste
– Villa Cavrois
– Villa Savoye

– A CHACUN SON BABY-FOOT?
C’est le traditionnel Baby-Foot « B90 » fabriqué par Bonzini, qui a été choisi et installé dans les monuments. L’entreprise Bonzini, maison familiale française créée en 1927, fabrique plus de 5000 baby-foot par an, à Bagnolet (Seine-Saint- Denis), et plus de 35% de sa production est exportée vers plus de 60 pays !
Certains monuments bénéficieront d’une création spéciale :
– La villa Savoye accueillera un baby-foot épuré et moderniste tout en transparence, reprenant les codes de l’architecture de Le Corbusier.
– La villa Cavrois recevra un baby-foot de 3 mètres aux couleurs de ce chef d’œuvre de l’architecture moderne. Les couleurs des joueurs de certains baby-foot seront également personnalisées :
– Le baby-foot de la cité de Carcassonne disposera d’une équipe aux couleurs de l’Occitanie (rouge et jaune)
– Le baby-foot de la forteresse de Salses disposera d’une équipe aux couleurs de la Catalogne (jaune et rouge) Baby-foot customisé pour l’opération © Bonzini
– Le baby-foot du Trophée d’Auguste à la Turbie disposera d’une équipe aux
couleurs de l’AS Monaco (rouge et blanc)
Le palais du Tau (Reims) qui bénéficie du label « Tourisme et handicap » accueillera un baby-foot accessible pour les personnes à mobilité réduite. Pour ce baby-foot PMR et trois autres baby-foot accueillis par le monument, des joueurs aux couleurs du stade de Reims (rouge et blanc) affronteront des joueurs au maillot bleu roi.
Baby et monument

 

III- FINANCEMENT de la Campagne : Pour le CMN, cette opération est financée à 100% par du mécénat, grâce au soutien financier de l’entreprise Bonzini, le partenaire privilégié qui a installé les jeux de baby-foot dans les monuments, du Crédit Agricole et de l’agence Rosbeef! qui a créé et développé l’identité visuelle de l’évènement.
Le CMN est très actif dans la recherche de mécénat avec, par exemple, un nouveau site de « crowdfunding » et il organise aussi des visites privées en dehors des heures de visite habituelles pour augmenter ses fonds propres.
1- Le CROWDFUNDING, appel au financement participatif fonctionne très bien aussi depuis quelques années : après le succès de l’opération « Tous mécènes » menée en partenariat avec My Major Company en 2013, dont nous avions parlé dans ce petit blog, le Centre des monuments nationaux a lancé, le 18 mars 2016, sa propre plateforme de dons en ligne, « Ma pierre à l’édifice », qui permet aux particuliers de soutenir les divers projets du CMN (restauration ou médiation).
2- DES VISISTES PRIVÉES sont aussi organisées pour, comme il le fait pour « Marquez le patrimoine! », joindre l’utile à l’agréable. L’utile, ce sont les fonds propres que rapporteront ces visites au CMN, l’agréable ce sont des visiteurs qui profiteront de mieux somptueux ou émouvant s’y rassembler : https://tourisme.monuments-nationaux.fr/L-offre-du-CMN/Nouveaute-!-Les-Visites-privees-offre-reservee-aux-groupes
Pendant près de 2h, une visite privée des lieux est organisée dans la plupart de nos monuments en dehors des horaires d’ouverture, à 18h ou à 18h30 pour 30 personnes maximum. Le tarif est basé sur un forfait, quel que soit le nombre de visiteurs. En région (Château de Vincennes, Villa Savoye, Pierrefonds …) le tarif s’élève à 550 euros HT, soit 660 euros TTC.Pour les monuments parisiens (Conciergerie, Tours de Notre-Dame..) ainsi que l’abbaye du Mont Saint Michel et la Villa Cavrois ( 59) l’offre tarifaire est de de 900 euros HT, soit 1080 euros TTC.
Hôtel de Sully entree et joueurs géants

 

CONCLUSION
LE CMN travaille avec les professionnels du Tourisme depuis longtemps et assidûment . C’est l’un des rares opérateurs culturels qui assume vraiment ce « travail ensemble ». Philippe BÉLAVAL, Président du Centre des Monuments Nationaux, est « toujours prêt » à défendre le Tourisme culturel, comme il le fit dans notre table ronde à Paris le 9 mars dernier!
– Un simple coup d’œil au nouveau site Internet du CMN est très intéressant et confirme ce travail conjoint entre Culture et Tourisme! Sur la page d’accueil, vous y trouverez un lien direct avec l’Office du Tourisme et des Congrès de Paris, un réflexe encore très très rare des sites culturels, qui oublient parfois qu’il y a une vie avant et après la visite ; qu’il faut bien « dormir et se restaurer ». ou qui oublient que tout le monde a envie de découvrir et pratiquer d’autres activités que la Culture pendant un séjour et qu’il ne faut pas construire des frontières étanches entre Culture et Autres activités possibles ( Paris Plein Air , ou Paris au vert,  ou encore l’Agenda des événements, etc…).
Le CMN, plutôt que de redouter la concurrence des autres activités, en fait en quelque sorte la promotion, et , sur son nouveau site Internet , vous pouvez aussi proposer de nouvelles idées de visite des monuments ! Une page est d’ailleurs dédiée, depuis longtemps, aux professionnels du tourisme :« Cette page répond à toutes les questions que vous vous posez pour l’organisation de vos visites. Il localise les monuments, précise leurs horaires d’ouverture, leurs tarifs ainsi que les services qui vous sont offerts. »Et, effectivement, la ressource est large : Guides de Ventes en plusieurs langues, Cartes, Agenda des manifestations…tout y est !
MlP photo

 

POUR EN SAVOIR PLUS !
1- Retrouvez le CMN sur son site Internet : http://www.monuments-nationaux.fr
Et un grand merci à Laura Mette pour son aide précieuse et sa célérité pour nous apporter les renseignements demandés !
Pour les visites privées , contacter, au Centre des monuments nationaux : developpement@monuments-nationaux.fr
2- Ou sur les réseaux sociaux !
Facebook : http://www.facebook.com/leCMN
Twitter : http://twitter.com/leCMN
YouTube : http://www.youtube.com/c/lecmn
Instagram : http://instagram.com/leCMN
3- Voir le Dossier de Presse de « Marquez le Patrimoine! », ici . Et Voir tous les dossiers de Presse du CMN ICI!
4- LE CENTRE DES MONUMENTS NATIONAUX EN BREF : l’Arc de Triomphe, le Panthéon ou la Sainte Chapelle, les sites archéologiques de Glanum ou de Carnac, l’Abbaye du Mont-Saint-Michel, les châteaux de Chambord ou la villa Savoye sont quelques-uns des 100 monuments nationaux, propriétés de l’Etat, confiés au Centre des monuments nationaux, premier opérateur public, culturel et touristique avec plus de 9,2 millions de visiteurs par an. Le fonctionnement du CMN, en s’appuyant sur une politique tarifaire adaptée, repose à 84 % sur ses ressources propres (fréquentation, librairies-boutiques, locations d’espaces ou mécénat). Fondé sur un système de péréquation, le Centre des monuments nationaux est un acteur de solidarité patrimoniale car les monuments bénéficiaires permettent la réalisation d’actions culturelles et scientifiques sur l’ensemble du réseau. Prochain projet, entre autres : l’ouverture de l’Hôtel de la Marine à Paris prévue en 2018.
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Ken aux archives nationalesKEN LE TOURISTE PARFAIT avait décidé de faire une petite partie de baby-foot dans le très bel Hôtel de Sully, ce soir, quand son ex, Barbie Chérie, l’appela « Ecoute, Ken, je sais que tu viens de visiter 14 pays cette semaine et tout autant de Palaces avec le double de voyages…Je sais que tu te ruines la santé en réunions d’ Affaires ou pour laisser de somptueuses retombées économiques derrière toi…Mais j’ai une faveur à te demander : est-ce que l’on ne pourrait pas faire une petite virée dans les 14 monuments qui proposent des baby-foot en France ? Ça te reposerait, non ? ». Comment refuser? Vous avez une idée?

La Cité du Vin à Bordeaux!

CopyrightXTU ANAKA La Cioté du VinUn superbe projet, une réalisation éblouissante! Cette Cité du Vin de Bordeaux donne encore au sud-ouest de la France une bonne avance pour les projets de Tourisme Culturel ! Après Nantes et son expérience globale du Voyage à Nantes, porté par la création .  Après lAbbaye de Fontevraud, novatrice elle aussi car elle assigne au patrimoine le rôle, nouveau,  de répondre aux questions d’aujourd’hui (et pas à celles du seul Passé…), voici donc Bordeaux et la Cité du Vin qui est, à notre avis, une très belle réussite ! . Admettons tout d’abord que nous n’avions aucun site culturel, en France,  pour nous présenter l’histoire du Vin et ses savoir-faire, le travail des vignerons, des œnologues ou de ses commerçants chez nous mais aussi et dans le monde. L’ouverture au public de cette Cité du Vin le 1er juin, confirme que l’innovation de son architecture, sa scénographie anglaise et son fonctionnement en ressources propres sont bien au rendez-vous et que, loin d’être un lieu à la seule gloire des vignobles Bordelais, elle y présente aussi les vignobles, leur histoire et leurs savoir-faire dans le monde entier!

Parcours et muséographie+I – PRÉSENTATION: pourquoi ce voyage complet autour du Vin me plait-il autant? Une seule réponse: il  tient réellement compte de nos comportements et de nos attentes :

  • En mélangeant dans un même bâtiment, plusieurs fonctions :
    • un espace très culturel ( le Parcours Permanent de l’histoire de l’œnologie, du vin, des savoir-faire) ;
    • Des espaces de découverte avec des ateliers de dégustation, des  restaurants, des bars, des espaces de vente de vins du monde entier ;
    • Une sortie du lieu culturel de l’exposition avec deux possibilités :
      1. des espaces de conseils pour voyager sur le territoire, pour connaitre les circuits du vin en France et à l’étranger.
      2. Et un voyage possible sur le territoire du Bordelais, avec un bateau à prendre sur le ponton pour partir découvrir  les vignobles.
  • En choisissant une présentation ludique et qui fait appel à l’imaginaire. Plutôt que de nous « enseigner quelque chose », avec de longs textes souvent érudits,  le parti pris est immersif, imagé, reconstitué, contextualisé. Surtout,et voilà une vraie différence avec les lieux classiques,  cette immersion est au service du visiteur, et répond aux questions que nous nous posons- et non à celles que nous devrions nous poser , du point de vue des professionnels qui conçoivent les expositions. Bref, plutôt que de nous prendre pour des professionnels du Vin, le site nous propose des « parcours libres »;  à nous de faire notre choix, en vrais « amateurs » et selon notre curiosité. La Cité du Vin est bien, Interactif et deux languesaujourd’hui, l’unique destination, en France, «  pour apprendre tout ce que VOUS voudriez savoir sur le vin ».
  • En proposant, très concrètement, un réel accueil des touristes étrangers! Ces pauvres visiteurs, généralement  maltraités par rapport aux habitants de proximité, disposent enfin de huit langues pour accompagner leur  visite et, dans la grande galerie thématique, tous les panneaux  écrits le sont en français, en anglais et en espagnol( Notre photo ci-contre).

Parcours immersif+Le nouvel  accompagnateur numérique de la visite est un audioguide conçu avec la société allemande Tonwelt. Il est interactif et se déclenche au fur et à mesure du parcours en proposant huit langues aux visiteurs et heureusement « adaptable » pour les enfants et les personnes souffrant d’un handicap. Précision : « Le casque arrive au-dessus des oreilles et ne rentre  pas dedans, pour pouvoir discuter avec son voisin pendant la visite. », dit un dossier de presse.

Conclusion : ces multiples entrées correspondent exactement à la diversité de nos attentes et de nos comportements : répondre aux questions que nous nous posons, relier passé et présent, déambuler  dans l’Histoire hors chronologie, déguster…Et surtout pouvoir sortir du lieu fermé de l’exposition pour poursuivre l’aventure sur un fleuve ou à la découverte des vignes d’un vaste territoire. C’est comme si un Musée classique de Beaux–Arts complétait et prolongeait son exposition permanente  par une rencontre avec des artistes chez eux, dans un atelier ou la rue (pour les arts de la rue) ;et  par un tour dans une Galerie d’Art  ou encore par la découverte des paysages ou « lieux de vie » qui ont inspiré les artistes.

Espérons que cette porosité entre Dedans/dehors, qui s’accorde bien avec celle du Passé/présent,  inspirera la conception de nouveaux sites culturels!

 

Les Ateliers+II- LE BÂTIMENT ( 13 350 M2),  dont l’ architecture  sera sans doute le nouveau phare de la ville, culmine à 55 mètres, avec 10 niveaux, avec sa surface mordorée de métal sérigraphié, sa forme qui évoque les tourbillons du vin dans un verre et son intérieur en ossatures de bois , allusion au savoir-faire des tonneliers et  la vue omni-présente de la ville depuis ses terrasse et parcours intérieurs.  La Cité du Vin est située au nord de Bordeaux et elle est  toute proche de la Garonne, dans le futur éco quartier des Bassins à Flot.

 

parcours permanent+III- L’ESPACE CULTUREL présente  Les origines et  les usages du vin depuis l’antiquité jusqu’à notre époque

UN PARCOURS DE VISITE IMMERSIF  ET SENSORIEL Le parcours est donc libre, rythmé en 19  séquences  thématiques (voir ci-dessous) sur 3000 M2.

Avec cette  scénographie qui vous rappellera tous les musées anglais ou américains, l’espace répond aux objectifs de départ du projet . La  Fondation pour la Culture et les Civilisations du Vin,qui a préparé la programmation avant de gérer la Cité, présente ainsi les objectifs de départ de la Cité :

  • Notre objectif : nous concentrer sur les émotions, les sensations et l’ imagination.
  • Les principes fondateurs de l’expérience de la visite de la Cité du Vin : transmettre des connaissances de manière interactive ; proposer au visiteur une expérience à vivre adaptée à ses souhaits personnels.
  • A bord+Descriptif du  parcours permanent de la cité du vin : sur 3 000 m², le cœur de la Cité propose un voyage visuel, sonore et olfactif via 20 espaces thématiques qui partent de l’antiquité (Sumer, l’Egypte..) jusqu’aux principaux terroirs mondiaux actuels, avec  120 productions multimedia : des tables de projection, des tablettes vidéo (18 tablettes tactiles montrant le travail sur le cep ; des films pour les en vis-à-vis  avec des experts, etc…Voir la Fiche technique en fin de billet ).
    Muséographie- Sentir et identifier les composantes de l'odeur du vin

    Muséographie- Sentir et identifier les composantes de l’odeur du vin

    L’ouïe est aussi sollicitée, avec ses enregistrements de biotope viticole, grillons, grenouilles, chants d’oiseaux, soir d’orage sur le vignoble, etc. Et au cœur du parcours, des tables olfactives mettent en nez les différents arômes du vin: café, cuir, fruits rouges, pamplemousse, tartine grillée, etc.. et grâce à une quarantaine de machines qui diffusent l’odeur de chaque arôme entrant dans la composition des vins.. La Cité du Vin a fait appel à plus d’une centaine d’experts pour concevoir sa programmation et les contenus des 19 séquences :

  • Le tour du monde des vignobles
  • Planètes vin
  • La table des terroirs
  • E-Vigne
  • Les métamorphoses du vin
  • Portraits de vin
  • Les vins au fil de l’eau
  • A bord !
  • La galerie des civilisations
  • Le mur des tendances
  • Le buffet des 5 sens
  • Le banquet des hommes illustres
  • Bacchus et Vénus
  • Le vin divin
  • Boire et déboires
  • Tout un art de vivre
  • Tête à tête avec les experts
  • Bordeaux, une ville, un vignoble
  • La grande saga de Bordeaux

Auditorium Jeffesrson+LES AUTRES ESPACES culturels   sont plus classiques : l’auditorium Thomas-Jefferson (250 places, financé par des donateurs américains, d’où son nom…) avec une programmation de films, documentaires, spectacles vivants, colloques scientifiques et sans doute de nombreuses journées professionnellles. Puis le Salon de lecture et enfin,  au 2e étage de la tour, un espace de 720 m² pour des expositions temporaires (deux grandes expositions par an, sur environ trois mois chacune).

 

 

Signaletique et langues étrangères+IV- L’ACCUEIL DES TOURISTES  et des habitants commence au rez-de chassée, avec une plate-forme œnotouristique.  Cet espace est un lieu de conseils  pour aller visiter les vignobles et elle comprend aussi un bar à vin et une boutique de vins. Cette boutique, « la plus grand  cave du monde »,  propose plus de 10.000 bouteilles, venues de 70 pays. Enfin  pour la restauration, au  restaurant panoramique s’ajoutent trois espaces de restauration en rez-de-jardin, trois salles de dégustation pour les vins .

Un ponton de 90 mètres sera installé ce mois-ci pour les bateaux de croisière . Le développement du tourisme fluvial (ponton aussi à Bourg/Gironde…) est un objectif du tourisme local et des circuits des vignobles seront organisés pour les tous les visiteurs, y compris ceux de la Cité du Vin, avant ou après leur visite.

  • LE FONCTIONNEMENT La Cité du Vin sera entièrement gérée par la Fondation de la Cité du Vin, une fondation reconnue d’utilité publique par décret ministériel en Décembre 2014,  et le site ne bénéficiera d’aucune subvention publique.

Cette  Fondation disposera d’ un budget annuel de 12 millions d’euros de ressources propres  (Billetterie, boutiques, locations des espaces, mécénat et partenariat ..). Elle fonctionnera avec 250 personnes. En termes de retombées économiques, 40 millions d’euros pourraient être réinjectés dans l’économie locale (restaurants, hôtels, commerces, transports,  etc…).si la fréquentation prévue (450 000 visiteurs attendus cette année) est au rendez-vous.

Respirer le gout du boisLE PARTENARIAT ET MÉCÉNAT La Fondation pour la de la Cité du  Vin  a organisé un  partenariat et le mécénat en s’appuyant sur 80 partenaires et a  fait appel à des ambassadeurs qui  se sont engagés à en faire la promotion au niveau international (Pierre Arditi et Robert Parker). Sur le modèle de  l’ « American Friends of the Louvre » ou de l’« American Friends of Versailles », une antenne américaine est née pour l’aide au financement de projets, l’ « American Friends of La Cité du Vin » qui a commencé par celui de  l’Auditorium.

Et LA BILLETTERI: l’entrée du Parcours Permanent est à 20 € pour les adultes, audioguide et  verre de vin compris  au 8e étage, sur le  belvédère au-dessus de la Garonne. Une réservation en ligne est possible, qui permet de choisir son  jour et horaire de visite, mais  il n’existe que le tarif plein et pour les réductions il faut se rendre sur place.( Aïe !) Pour la fidélisation, il existe un abonnement annuel (48,00 € ou 84,50 € pour 2 adultes de la même famille).

Résumé de l'offre de la Cité du Vin. (Copie-écran du site internet, www.laciteduvin.com)

Résumé de l’offre de la Cité du Vin. (Copie-écran du site internet, www.laciteduvin.com)

Philippe Massol, Directeur de la Cité du Vin

Philippe Massol, Directeur de la Cité du Vin

POUR EN SAVOIR PLUS :

  • le site Internet , en attendant que les réseaux sociaux se développent avec la fréquentation des visiteurs sur le site.
  • Une bonne liste de vidéos, ICI !

Et une FICHE TECHNIQUE  de la Cité du Vin de Bordeaux

  • Maîtrise d’ouvrage : Ville de Bordeaux
    Exploitant : Fondation de La Cité du Vin
  • Elaboration du projet : Programme associant une centaine de personnes( 2009-11), puis
    Concours : avril 2011 puis  3 ans de travaux avec une cinquantaine d’entreprises
  • Juin 2013 : pose de la première pierre et novembre : début des travaux
  • Architectes : X-TU http://www.x-tu.com/ (Anouk Legendre et Nicolas Desmazières)
    BET : Casson Man (muséographie) Agence Casson Mann , SNC Lavalin (structure), Le Sommer (environnement),  8’18’’ (lumière), Peutz (acoustique), Autobus Imperial (signalétique), Lord Culture (programmiste), B. Mautin (design olfactif), Roland Cahen (design sonore), Casso & Cie (sécurité), Terrell (calcul des structures bois en phase d’exécution, en sous-traitant d’Arbonis).
  • Principales entreprises : Arbonis (charpente bois), GTM Bâtiment Aquitaine (clos-couvert), Coveris (vêture), Smac (vêture métallique et étanchéité).
    Surface du bâtiment : 12927 m² Shon (2800 m² d’exposition permanente)
    Surface du site : 13644 m²
    Coût d’opération : 81 millions d’euros HT (dont 55 millions d’euros pour la construction et la muséographie) La plus grosse partie a été financée par la Ville de Bordeaux ( 31,1 millions d’euros) et par le mécénat (19%) avec 15 millions d’euros, l’’Europe et le Feder (12 millions d’euros), la région Aquitaine (8,5 millions d’euros, La Métropole de Bordeaux (8,5 millions d’euros), le CIVB (5,5 millions d’euros), le département de la Gironde (1 million d’euros) et la CCI (0,5 millions d’euros).
  • Les Equipements numériques  dans la Cité du Vin:   50 vidéo-projecteurs ;100 lecteurs et serveurs vidéo ; 200 écrans, 200 haut-parleurs et 100 amplificateurs ;.20 caméras à détection de mouvement ; 300 détecteurs infrarouges, 1000 audioguides et 7 show-contrôleurs pour coordonner les differentes sources de diffusion.
Maquettte : intérieur, le Vin au Moyen-Age

Maquettte : intérieur, le Vin au Moyen-Age

– MES SOURCES pour cet article  : Le Moniteur, qui a suivi la Cité depuis sa conception (une douzaine d’articles bien renseignés) ;  et le gros travail d’FR3 Aquitaine ainsi que le Dossier de Presse qui m’a été envoyé. Merci aux auteurs de tous ces supports !

– PHOTOS :  ©Anaka – La Cité du Vin (6) _ Flickr – Photo Sharing! Flickr. De haut en bas : Vue générale du Bâtiment; Galerie permanente (muséographie, 2 photos) – Les Ateliers- Parcours immersif- A Bord! – Copies écrans : légendées et référencent la partie des textes en » ci-contre ».

– UNE PETITE VISITE POUR TERMINER ? Alors voici deux vidéos : l’une qui sert à la promotion,  très courte, et une balade dans le Parcours Permanent, pour vous donner envie d’aller le visiter !

Cote-a-cote...KEN LE TOURISTE PARFAIT  avait sorti un petit blanc de Californie de derrière  les fagots, pour fêter l’inauguration de  grande Cité  du Vin de Bordeaux! Et fêter aussi son retour de voyages d’affaires, après une dizaine de vols entre Pékin, Abu Dhabi et un saut à Tokyo en vol privé avec moult hôtels délicieux dont il oubliait régulièrement le nom car ils étaient sur son mobile pour réserver, classés par villes.  Il comptait bien  aller à Bordeaux en Juillet et appela Barbie Chérie pour qu’elle concocte un séjour là-bas… »Alors Ken, j’ai une très bonne idée! On louera un Catamaran à Bordeaux pour rejoindre le Bassin d’Arcachon!« . Barbie, comme à son habitude, n’avait pas regardé une seule carte….