L’exposition collaborative du Muséum de Toulouse!

Billet Exposez votre objet et donnez lui du sensQu’est-ce qu’un musée? Un bâtiment ouvert au public, qui conserve une collection permanente dans des salles et des réserves. Ses équipes conservent, restaurent,  font des recherches, des expositions temporaires et accompagnent les visiteurs (Accueil, aides à la visite et vie du musée en ligne). Enfin, à géométrie variable selon les musées, on y trouvera des espaces pour les services, culturels ou non:  auditoriumateliers pour les enfants,  boutique, librairie, cafétéria, restaurant ou cafétéria… 
Aujourd’hui, nous évoquerons les relations LES HABITANTS et ces MUSÉES,  avec une belle expérience du Museum de Toulouse : faire participer ses habitants à la réalisation d’une exposition, la “co-créer”, comme on dit aujourd’hui. Il y a quelques mois, ce musée a posé la question aux habitants : Que garderiez-vous aujourd’hui comme “objet remarquable”, selon vous, pour une future “collection” du Museum? Pouvez-vous nous prêter un objet que vous possédez et, selon vous, pourquoi il  pourrait prendre place dans une exposition? Exposez votre Objet et donnez-lui du sens! 
Une idée généreuse, qui va donc emmener les Toulousains et habitants des alentours dans le débat promis par ce Museum. Car oui, on réfléchit aussi, dans un bon musée comme celui-ci, aux enjeux, aux objectifs, aux stratégies de l’avenir : “Outil de partage, critique des savoirs, le Muséum est une plate-forme d’information et de débats instruits dédiés à la relation Homme-Nature-Environnement à travers la thématique “Science et Conscience du vivant”, dit le Museum sur son site Internet pour se présenter.
Témoignez aujourd hui pour demain

 

I – HABITANTS ET CULTURE, c’est banal, non?
En fait les musées, s’ils s’adressent toujours aux habitants, les sollicitent rarement de travailler avec eux et de “participer à la production d’une exposition temporaire”.
Les musées demandent surtout aux adultes de “venir voir”,de “découvrir“, “d‘augmenter leurs connaissances“, d‘assister à une conférence, un spectacle.. Et pour les plus jeunes, le musée a préparé une offre pédagogique pour qu’ils viennent apprendre, s’éduquer”, avec des visites ou via des  ateliers de création d’art, d’histoire ou de sciences.
– Rappelons aussi que,  si les expositions affichent des thèmes totalement inconnus ( Histoire, Sciences, art) cela ne “donne pas envie” d’y aller à la grande majorité des habitants. C’est toujours à peu près la même population qui se déplace et qui est  prête à renforcer et  à prolonger ses connaissances:
des adultes, dont le profil a peu évolué depuis qu’on l’étudie ( 1985 au niveau national) : leurs revenus sont plus élevés et ils sont plus diplômés que la moyenne des français. Ces publics “déjà-cultivés” sont globalement satisfaits, mais ils sont peu représentatifs, loin de là, des habitants d’une ville  ou d’un territoire et de l’ensemble de la population alentour (Autres communes, Départements, Région).
des scolaires, lycéens, emmenés par leurs enseignants et des étudiants, des chercheurs.
carousel-savanturiers-mai2016

 

II- ET LE MUSÉE de DEMAIN?
Le muséum de Toulouse a eu la bonne idée d’associer tous les habitants à cette réflexion sur l’avenir du musée pour qu’ils donnent leur avis et proposent des objets pour “faire une “expo”, “Imaginons le Muséum de demain”! qui prendrait  place dans leur grande expo “Les Savanturiers” (Octobre 2015- Juin 2016,   l’occasion des 150 ans du Muséum)

Catalogue _imaginons un musée demain1 – L’appel aux habitants était très bien préparé! Avec une bonne communication ( Affiche, réseaux, médias…) et avec les “règles du jeu” de leur participation. A leur dispostion sur le site Internet, le musée a montré des exemples des premiers objets choisis et les critères du choix des visiteur-prêteur.(Voir l’appel aux habitants “en détail”  en annexe ci-dessous, tout en bas du billet).
2- Il y a même un  “Catalogue” – autre métier des musées – qui rassemble les objets ou oeuvres proposés par les habitants au fur et à mesure de leurs prêt, et des des petits entretiens conduits par les équipes du musée avec les prêteurs.
3- “Que présenteront les vitrines d’un muséum d’histoire naturelle aux prochaines générations de visiteurs ?” . Evidemment on trouve de tout dans cette collecte auprès des habitants : des objets du quotidien, des pinces à chapeaux, une pierre d’alun et même un “Rien”, une “absence d’objet” proposée par un habitant.  (Nos deux photos ci-dessous, extraites du Catalogue  : un paquet de mouchoirs; l’épouvantail)).
En conclusion, même si les participants à cette belle opération seront majoritairement des visiteurs fidèles du Museum ou les habituels amateurs ou  professionnels des sciences (Professeurs, étudiants, chercheurs…), cette première rencontre peut aussi viser, à l’avenir, d’autres habitants, plus défavorisés.
Mouchoirs en papier

 

III- LES 5 QUALITÉS DE CE PROCESSUS
1- Le Musée sort de sa Tour d’ivoire, ce n’est plus lui qui propose, tout seul, (Impose?) une expo. La conduite du projet d’exposition n’est plus réalisée “du hatu vers le bas”, puisque les habitants peuvent rencotnrer et discuter avec les équipes, choisir les objets et donner leurs avis,chacun apportant sa petite pierre à l’édifice et lui donnant du sens, avant sa mise en commun avec l’ouverture au public le .
2- Le musée prend connaissance de l’air du temps mais aussi de ses visiteurs et de leurs attentes, qui lui permettront de faire évoluer ses missions et son rôle social : un grand nombre d’objets proposés expriment des enjeux et les évolutions de la société (Beaucoup d’objets pour les rapports de Homme/Environnement. : mouchoirs en papier;épouvantail; bouteille d’eau en plastique…).
tagmuseumdemain3- Les habitants peuvent donner un avis…et discuter entre eux! Par le choix des objets, à travers un rendez-vous ou mais aussi par l’expression des critères de leur choix, chaque habitant peut s’exprimer, et ceux qui l’ont fait volontairement commencent un dialogue avec les équipes du musée, et un dialogue d’avenir. On imagine que ce dialogue se pousuivra dès l’inauguration de l’expo et grâce à l’excellence des animatrices du web du Museum! Et qu’il évoluera vers un “dialogue entre les habitants”.
L’avenir des musées, mais aussi sans doute des monuments, Bibliothèques, Archives ou autres sites culturels, est bien là : “Passer de la Conservation à la conversation ,” comme avait dit le très sage et très savant Samuel Bausson qui travaillait, il y a quelques années au…Museum de Toulouse!
4- Fidéliser les visiteurs habituels et…en gagner de nouveaux! Comme tout bon musée, le Museum dispose d’un observatoire des Visiteurs, et vous lirez comme moi avec plaisir que les résultats de cet observatoire sont commentés et donnent beaucoup de nouvelles idées au Directeur et à ses équipes!
5- Mieux comprendre le fonctionnement des musées! De celui-là mais aussi de tous les autres. Les collections des musées sont, au final,rarement représentatives d’une société. Par exemple,les collections des musées de Beaux -Arts sont le fruit de butin de guerres (Napoléon ou guerres coloniales ), de la Révolution (Collections royales…) et les sujets représentent rarement le peuple , ses habitudes, ses objets. Pour les musées de sciences,la collecte est aussi savante et représente davantage l’histoire des sciences que l’histoire humaine.Mais, comme dit sur le site du projet , “ Hier, les objets étaient collectés par des missionnaires, des explorateurs, des militaires… Aujourd’hui, l’enrichissement des collections prend une toute autre forme. Il existe une déontologie sur les végétaux, sur les animaux mais aussi sur l’Homme. Il n’est plus question de ramener une momie !”

Entrée et vitrine Boutique MUSEUMIV- LES HABITANTS de la proximité… et les autres? .En lisant les bilans du Museum -en ligne!Bravo!- on voit que gagner des visiteurs est un pari réussi ces dernières années, et que les stratégies ont comme objectif de fidéliser les habitants de Toulouse et des alentours. Voici les évolutions de la hausse de fréquentation : entre 2011 et 2012: 6,59%; entre 2012 et 2013: 16,85%; entre 2013 et 2014: 21,09%). Les prêteurs seront donc en majorité des Toulousains, fidèles du musée ou passionnés des sujets traités au Museum . Mais le travail d’élargissement de la fréquentation aux territoires proches portera ses fruits car le Muséum a, en 2014, battu tous ses records de fréquentation, avec plus de 300 000 visiteurs!
Deux pistes de “visiteurs potentiels” ne sont volontairement pas empruntées par ce musée :
– Les touristes? Le site Internet du Museum est accessible en en trois langues (FR, EN, Es). L’analyse des visieurs touristiques est rapide mais bien faite (Observatoire), cependant ni les stratégies ni les équipes du musée ou l’organigramme n’affichent un travail sur ce vivier de milliards de visiteurs prêts à venir ou à “supporter”, de loin, ce Museum.
Call for Cultural Storytelling proposals– Et les habitants du monde, en ligne? Si le musée craint la fameuse “surcapacité de charge” s’il accueillait beaucoup de visiteurs touristiques en plus de ses habituels visiteurs de proximité, les enjeux du musée du Futur sont, comme le démontrent chaque jour les museum du monde entier, dans un dialogue avec les habitants du monde, joignables via les usages du numérique. S’adresser à eux en ligne, par des offres immatérielles, virtuelles (Collections, mais aussi jeux, services…) augmenterait les compétences et évidemment la notoriété, l’influence du musée mais aussi celle de sa ville et de sa région. Cet avenir est-il lointain? Eh non,il existe déjà! . Museum§The Web me demandait, aujourd’hui, de lui envoyer mes histoires aant le 10 juillet prochain afin de les partager avec les habitants de Baltimore et du monde entier!  (” We want to hear your stories of the history, culture, and people of Baltimore in order to connect the city’s many voices with global and local audiences”). (Photo :Baltimore, Newsletter du 15 juin, envoi deMuseum and The Web).

 

Museum de Toulouse _ Boutique

 

CONCLUSION : cette voie “collaborative”, avec une participation des habitants, est loin d’être une nouveauté car elle fut, à partir des années 60, la base du travail des Ecomusées qui incluaient la voix et la participation des habitants de l’histoire de leur territoire. Les usages numériques permettent aujourd’hui de généraliser ces pratiques mais bien peu d’établissements, y compris les écomusées ou les musées de sciences, en profitent à grande échelle, comme le fait le Muséum pour les Savanturiers. Cette voie collaborative devra , pour durer, s’appuyer sur des “organigrammes ” et une gouvernance différents de celles des musées actuels. Le meilleur exemple que nous connaissons, à ce sujet, étant la gouvernance du Musée d’Art et d’Histoire de Santa-Cruz ( Californie), qui a complétement “déverticalisé” sa gouvernance. On y travaille par compétences complémentaires et en mode projets, et les recrutements en disent long sur ce que l’on attend du musée : un rôle très actif dans la ville, avec ses habitants, y compris pour en revoir l’urbanisme, le système de circulation ou l’Histoire. Le musée est devenu plate-forme de liens et de solutions!

musée Objet Enfants CatalogueUN PEU D’HISTOIRE! Quelques exemples d’expositions temporaires importantes faites “avec la population” : elles commencent,en France, aux Etats-Unis et en Amérique-Latine en 1972/75
Le Musée l’Objet, l’Enfant, Musées de Marseille (1980): tous les enfants choisissent et expliquent un objet choisi dans les 6 musées de la ville, réserves comprises.
Objets recommandés , Musée de la Poste/DMF, Paris, 1995 : quel objet vous parait le plus important à conserver aujourd’hui pour demain?
Victoria § Albert Museum : expositions Le Mariage, 2000 (Contribution internationale à la collection du musée ; tenues de mariages en photo, puis en live ( vernissage) , puis en don!
– BBC/British Museum : Une Histoire du Monde , qui collecte en ligne l’objet “qui vous tient le plus à coeur, et pourquoi?” accompagné d’une fiche descriptive+ argumentée (2009-10) http://www.bbc.co.uk/ahistoryoftheworld/about/british-museum-objects
Le Grenier du Siècle, Nantes, 2000 : des boites de conserve contenant les objets choisis par les habitants seront ouvertes le 1er Janvier 2110!

expo-objets_affiche_web_largeEt la dernière-née, en Guyane: UNE EXPOSITION COLLABORATIVE “Objets de musées, Objets partagés”, fruit d’un partenariat entre le Centre Régional de Ressources Kaleda, le Musée des cultures guyanaises et le Musée Alexandre-Franconie. http://www.anlci.gouv.fr/Actualites/Culture-societe/Visitez-en-ligne-l-exposition-collaborative-Objets-du-musee-Objets-partages-realisee-en-Guyane
Cette exposition a été présentée à Saint-Laurent-du-Maroni puis à Cayenne, vous pouvez aujourd’hui la découvrir en ligne, en cliquant sur les liens ci-dessous:http://amazonian-museum-network.org/fr/objets-de-musees-objets-partages
Contact : Florence FOURY, chargée de mission régionale ANLCI GUYANE / Kaleda – kaleda-florence@orange.fr – tel : 05 94 39 04 41

ET VOUS, MES AMIS, AVEZ-VOUS EN PROJET UNE EXPOSITION COLLABORATIVE AVEC LES HABITANTS? Merci de bien vouloir partager vos expériences et projets innovants sur ce petit blog! 

Epouvantail à OiseauxPOUR EN SAVOIR PLUS !

– Le Muséum de Toulouse se définit comme ” un musée au carrefour du monde des sciences, de la culture, de la pédagogie, des enjeux et des questions de société”.

-Voir le site du musée pour les différents contacts et surtout ses réseaux sociaux où vous suivrez, au jour le jour, ce qui se passe au Muséum! Annabel, Valérie, Elisa, Julia, Patrice vous attendent sur les réseaux sociaux  : Tumblr, Twitter, Flickr, Facebook, Scoop.it, Babelio, Netvibes, Delic.io.us, Instagram, Flipboard et Pinterest,   et  Annabel Saint Paul (Mairie de Toulouse) assure la coordination.
Et faites-lui une petite visite au Musée, si vous passez à Toulouse! 35 allée Jules Guesde- 31000 Toulouse- Téléphone 05 67 73 84 84.

Catalogue des objets connectés et les fiches renseignées par les visiteurs : boite de tubes à essai ; trois morceaux de pyrite et de lave avec incrustation de souffre; des chaussons de danse bien usés; peluche; doudou; réplique d’un livre de prière; marteau d’orpailleur, trousseau de clef ,bouteille de Cristalline, guitare…C’est ICI et le Catalogue est.

Profil des visiteurs du Museum de Toulouse, sur son Observatoire , ICI.

Questionnaire d’évaluation de la visite, pour les classes! Ici, et iciANNEXE : des détails du processus (Textes figurant sur le site Internet du Museum)

IMG_4362I – POURQUOI CETTE EXPOSITION? #MUSEUMDEMAIN #MUSEEDEBOUT #MUSEOMIX #LESCOMMUNS #MEMOIRE 

– -Qu’est ce qu’un museum, qu’expose-t-on ? Et le musée de demain, ce sera quoi?
– Avec l’arrivée du numérique, la possibilité d’acquérir du patrimoine immatériel (ex : vidéo de rites) ouvre de nouvelles opportunités : enrichir la documentation d’un objet et proposer de nouvelles expériences.
– De passionnantes discussions ont lieu au sein de la communauté des musées sur « qu’est ce qu’un musée de demain ? ». La question est ouverte et vous concerne tout autant car il s’agit bien là de passer le relais à vos petits-petits-enfants !
I- PROPOSEZ VOTRE OBJET!
Vous pouvez participer à ces échanges avec le Muséum et avec le public en proposant votre objet renseigné de son étiquette. Votre objet sera exposé dans la vitrine évolutive et collaborative “Imaginons le Muséum de demain” de l’exposition temporaire LES SAVANTURIERS.
logoII- CONSULTEZ LE CATALOGUE NUMÉRIQUE DES OBJETS PROPOSÉS qui évolue au fil des prêts  (Voir ici!).
III- FAITES VOTRE PROPOSITION en ligne, c’est pratique vous choisissez votre horaire et vos objets sans contrainte !
– De quoi s’agit-il ? D’une invitation collective à réaliser la vitrine “Imaginons le Muséum de demain” de l’exposition temporaire actuelle Les Savanturiers !
– Comment ? En postant la photographie de l’objet de votre choix et en y ajoutant l’histoire qu’il racontera à nos futurs enfants et petits-enfants
– Vous pouvez participer directement sur le blog dédié (pas d’inscription nécessaire) ou depuis votre réseau social préféré avec #museumdemain :. Votre contribution sera diffusée dans la vitrine près des objets physiques apportés par les visiteurs.
– Pour plus d’informations (idées d’objets, de témoignages déjà apportés…. ), rendez-vous ICI!

TOUTES LES PHOTOS DU BILLET  viennent du site ou des réseaux sociaux du Muséum, sauf mes photos personnelles des vues de l’intérieur du musée et de la Boutique d’accueil, prises à l’automne dernier.

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avec le zebre en gp et la mainKEN LE TOURISTE PARFAIT  était tout à fait d’accord pour participer à une exposition avec les Habitants! Il apporterait un lot de billets d’avions, de réservations d’hôtels, de notes de restaurants et de bars qui tous, témoigneraient de son magnifique job de “Touriste Parfait”. Voyager, faire des Affaires, laisser des retombées économiques, voilà quel était son ordinaire quand il  faisait le tour du monde, en moins d’une  semaine….Son ex, Barbie Chérie, avait seulement prévenu : “D’accord, Ken, pour ce travail collaboratif, mais à une condition : qu’il  n’y ait  pas… d’Habitantes!

 

Boston, la poésie dans la rue!

MPF Mass Poetry Festival _LogoDe la poésie sous chacun de vos pas, voilà notre proposition aujourd’hui! Quand “marcher bêtement” ne veut plus rien dire, quand la pluie est même  la bienvenue…Voilà qui pourrait réjouir les Offices de Tourisme et les Agences!  Et, avec ce projet de Poésie dans la rue par temps de pluie, non seulement la pluie est la bienvenue, mais elle est même indispensable : sans elle, pas de poésie! 
Voici la vidéo, la petite histoire du projet et notre analyse, car le “concet” pourrait s’étendre, au-delà de la poésie. Enfin quelques infos sur Boston, car cette ville a un grand passé culturel, et l’innovation ou  la simple “relation aux autres” ont forgé une offre touristique d’exception! 

I- LA VIDÉO :  DES POÈMES DANS LA RUE

Raining Poetry : quand des poèmes s’affichent au sol par temps de pluie par Gentside Voyage

280px-TE-Collage_BostonII- RAINING POETRY : L’HISTOIRE DU PROJET
Cette expérience est née à Boston (Massachussetts), initiée par  Mass Poetry, une association de poétes passionnés qui ont l’air de bien s’amuser car ils organisent aussi un Festival très couru, un Jour de la Poésie et une infinité d’événements qui s’exportent aussi partout aux USA. Leur mission : amener la poésie dans les espaces publics, au plus près des gens! Pour qu’ils puissent, grâce à la poésie, changer leur vie chaque jour, ou au moins la voir autrement.
Le projet a commencé le 1er avril dernier pendant le mois de la poésie, à l’initiative ded deux cofondatrices de Mass Poetry, Julie Burros et Michael Ansara , qui organisèrent le choix des poètes. L’important, pour le choix des poèmes, étaient qu’ils aient un lien avec la Ville de Boston, son passé, ses paysages, ses histoires…
Pour la réalisation, ils ont fait appel à Mayor’s Mural Crew, une association de la ville créée pour développer et accompagner les jeunes vers l’art et en particulier le street art. Notons que le procédé avait déjà été utilisé par des Street artists : Nathan Sharratt en 2013et, en 2015, l’artiste du CityLab’ de Seattle, Tanvi Misra.(Notre photo : de  Boston, avec, de haut en bas et de gauche à droite : le district financier,la  rivière Charles, la Bibliothèque John F. Kennedy, The First Church of Christ, et “Scientist et Newbury Street dans Back Bay”- Wikipedia.).

Cette asso a notammant publié un Guide très intéressant : Comment proposer et réaliser de l’art dans l’espace public : et voir  l’infographie.
Dessin mystèreIII- TECHNIQUEMENT, C’EST FAIT COMMENT?
Comme on le voit sur la vidéo, tout commence par une journée sans pluie et un lieu que vous avez choisi pour réaliser ces oeuvres éphémères. Le poème est l’objet d’un pohoir dont al technique est tultra simple : le poème est écrit sur un “patron” en taille réelle que l’on pose sur le sol, poème dont chaque lettre à été découpée, évidée du support. Avec un spray rempli d’un produit hydrophobe et biodégradable, on arrose ce patron, dont seules les lettres seront donc humidifiées . Et hop! C’est prêt! Et en plus le poème s’efface au bout de trois ou qutre semaines!
Pour que le monde entier puisse s’inspirer, l’association a même rédigé un Guide © Mass Poetry 2016 , avec un pack all inclusive “Spray+Guide explicatif”, que le site Internet vend en ligne( En ce moment il y a même un petit rabais sur le Spray…), le tout pour 100 euros, ce qui ne devrait pas gréver un budget municipal…Voir le pack ICI! Par contre ces sommes permettent à l’association de poursuivre leurs expositions dans les rues de Boston, et de régaler les passants, badaux, touristes ou habitants!

 

Boston CroisièresIV- CONCLUSION : LES 7 ATOUTS DE CE PROJET!

1- Il étonne, émeut, crée des surprises, des souvenirs et même des nouveaux lieux de rendez-vous ou de balade dans la ville.Vivre une expérience, dit le Tourisme…Nous y sommes!
2- Discret…Pas de bazar ! Nos rues en ont assez comme cela ! Ah ! les « portants » de vêtements et les terrasses qui débordent! Ah! l”absence, en France, de “designers pour l’espace public“, qui corrigeraient au quotidien tous les inconvénients et parfois de vraies laideusr dans nos rues!
3- Pas cher et pratique, puisqu’il s’efface tout seul…
4- Permet une collaboration active entre la Ville, ses Services et les artistes
5- En plein-air, il propose à des non-amateurs, ceux, très nombreux, qui ont du mal à franchir la porte d’un musée ou d’une galerie, une renconte avec les arts
6- Il donne leur chance aux pays abonnés aux nuages et aux jours pluvieux!
7- Il peut se décliner : pourquoi pas inventer des jeux de pistes sous la pluie? Ou donner d’ autres informations sur la ville, son passé, le sens du nom de ses rues, bref,  tout ce que l’on rêverait de savoir en se passant d’une application sur un smartphone dans la main… surtout quand on a les enfants dans l’une et le panier dans l’autre!

POUR EN SAVOIR PLUS

PHOTO BY NICOLAUS CZARNECKI nicolausczarnecki@gmail.com

Musée des Sciences de Boston, Photo de Nicolaus Czarnecki
nicolausczarnecki@gmail.com

– Le site de Raining Poetry .
Boston, depuis sa Ligne Rouge que j’avais découverte en 1981, cette ligne qui, au sol, guidait les touristes à la fois dans la bonne direction et avec un joli trajet, est une ville très riche en associations d’art très actives. Les compétences sont là, se croisent, sont utilisées par les politiques et, bien évidemment, par le Tourisme local. C’est un modèle de Creative Citie car toutes ces associations se croisent et s’interpellent pour trouver des solutions, échanger, exporter leurs inventions. En voici quelques exemples :
Croisières sur le thème de l’architecture  (Notre photo ci-dessus)
EXPOSITION SUR L’ ESPACE PUBLIC , qui concerne sur l’Espace Public! L’exposition s’appelleExtraordinary playscapes, ces jeux pour enfants dans l’espace public, expo qui a repéré  les plus innovants. Du 8 juin au 5 septembre. Voici le programme. La Fondation des musées (Boston Society of Architects/AIA) organise aussi des conférences, comme celle sur  Le problème des jeux” dans l’espace public.

Jeux pour enfants dans l'espace public - Photo de Mikkel Frost

Jeux pour enfants dans l’espace public – Photo de Mikkel Frost

FESTIVAL DE L’ INNOVATION DANS L ESPACE PUBLIC du 29 au 31 Juillet 2016. Une vingtaine d’équipes seront constituées (Designers, architectes, Geeks, amateurs…).Les thèmes : économie, sécurité, habitat, écologie, jeunesse, espaces verts, santé, art… A suivre cet été sur les réseaux sociaux
– ÉVÉNEMENTS DE L’OPEN STUDIO , sorte de ruche d’artistes, signalé aussi par l’Office de Tourisme : http://www.fortpointarts.org/
– Evénements dans les musées de Sciences: http://www.cityofboston.gov/visitors/museums.asp
POURQUOI LES ENFANTS JOUENT- ILS ?Le Musée des enfants, l’un des premiers au monde avec celui de Brooklyn, pose la question Pourquoi les enfants logo-orangejouent-ils? “Avec l’expertise de médecins, philosophes, psychologues et acteurs culturels et propose – l’un de nos collectors!- 100 façon de jouer! 

Et merci à Paris Zig Zag pour cette info, sur sa page Facebook, qui présentait ce projet de poésies éphémères sur les trottoirs de la ville de Boston!

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Ken devant une oeuvre de Jasper Johns, Drapeau 27

Ken devant une oeuvre de Jasper Johns, Drapeau 27

KEN LE TOURISTE PARFAIT était tout triste, tout déprimé, comme tous les californiens proches d’Orlando depuis quelques semaines. Comment le consoler? Comment lui faire aimer à nouveau son job de “Touriste parfait”, qui navigue dans tous les continents, travaille dans les hôtels et  à bord des avions? Quand, lui qui aime les rencontres, qui a la passion de découvrir l’Autre – ses pays, ses habitudes, ses différences- pourra-t-il repartir à la conquête du monde? Barbie Chérie le savait : un petit tour à Boston, une promenade, une surprise, un  poème…

 

 

Qu’est-ce que le tourisme culturel?

3- Le-Voyage-à-Nantes-2014Qu’est-ce que le Tourisme culturel? est le titre de mon petit  interview pour le blog de Mon Cher Watson, paru cette semaine.  “Définir le Tourisme Culturel” de façon très simple, et répondre à ce “Comment on attire les Touristes?“, sont deux questions d’actualité car chaque pays, chaque destination ont leur façon de faire, et, oh joie! les choses sont en train de changer! Une nouvelle génération arrive dans le secteur culturel, plus curieuse des vraies mutations à l’oeuvre, experte en usages numériques, et je vous promets, avec leurs entreprises, de nouvelles formes de communication et d’ingéniérie que ces jeunes consultants vous apportent, aujourd’hui, sur un plateau d’argent! Un grand merci à Aurélie Romand pour cette interview et son excellent blog où nous avons eu le plaisir de lire les interviews des responsables de jeunes entreprises que nous présenterons dans ce billet.

I – QU’ EST-CE QUE LE TOURISME CULTUREL?
Voici ma petite interview, dont j’ai beaucoup aimé les questions, par Aurélie Romand, co-directrice avec de la nouvelle Agence Mon cher Watson.Aurélie présente cette interview ce matin sur Twitter en disant :  “C’est sans tabou et ça fait du bien!”. Merci Aurélie, c’est un compliment qui me va comme un gant!

5- LILLE 3000 Renaissance _AfficheBonjour Evelyne, pouvez-vous nous présenter votre parcours professionnel ?
J’ai eu la chance d’être toujours sollicitée pour des « défis » qui se ressemblaient. En résumé, il fallait soit créer, soit changer un service culturel dans une institution publique. Par exemple : créer une Carte Blanche pour fidéliser les futurs visiteurs du musée d’Orsay, juste avant son ouverture ; ou revoir les missions du service de développement culturel de la DRAC d’Île-de-France ; ou encore, avec un beau budget (4M€!) mettre en œuvre huit expérimentations pour décentraliser à nouveau la Culture (2002-2004). Je vous passe l’ambiance quand vous travaillez dans une direction centrale du Ministère de la Culture, truffée d’énarques fiers de leurs pouvoirs de décision, quand, la bouche en cœur, vous leur dites « Bonjour les amis ! Ma mission est de décentraliser vos décisions à d’autres acteurs en régions  ! ». Ce fut assez « chaud », aussi, pour l’art contemporain à la Délégation aux Art Plastiques, où régnait une certaine opacité sur la gestion des écoles, centres d’art ou FRAC. Il y avait une ambiance très « salon de thé », avec des gens adorables, mais souvent peu passionnés par l’efficacité d’une administration. Cela s’est bien passé, toutefois, car ils étaient à peu près tous d’accord pour améliorer l’existant.

Balle de BF On oppose souvent culture et tourisme. Votre parcours vous a emmené de l’histoire de l’art au tourisme culturel, comment avez-vous fait le lien ?
Pour moi, le lien, ce sont les visiteurs. L’art n’existerait pas sans les artistes, sans les commandes des Princes, de l’Antiquité à la Renaissance, mais pas non plus sans l’amour des visiteurs qui reçoivent l’œuvre. On voit aujourd’hui une vraie demande des musées ou des centres d’art, demande qui ne pouvait s’exprimer dans l’Antiquité et même avant la Révolution, car seuls les gens de pouvoir ou d’argent avaient ce privilège. Donc, avec l’arrivée massive de visiteurs, la question est devenue, pour un historien d’art en France et ailleurs : comment transmettre, comment faire passer la connaissance sans affliger ces visiteurs avec de l’érudition? Passionnante question, auxquels les anglais et les américains ont su répondre, très vite ! En France, nous avons un certain « retard » car tout le monde étant égal depuis la Révolution, on a du mal à différencier nos discours, à adapter l’offre à la demande par peur de « populisme », de « démagogie ».

Aurélie Romand

Aurélie Romand

Pouvez-vous définir le tourisme culturel ?
C’est une pratique : « Visiter, en dehors de son périmètre habituel, un site culturel ». L’Organisation Mondiale du Tourisme précise que ce visiteur culturel dort « une nuit au moins en dehors de son domicile habituel ». Et c’est une ingénierie, des savoir-faire : il faut concevoir, puis organiser cette activité, qui est faite aujourd’hui par trois acteurs professionnels : ceux du tourisme, de la culture et du numérique !

Comment attirer les touristes dans un lieu culturel ? Y a-t-il des astuces ?
Plutôt que des astuces, je dirais des conditions nécessaires à l’arrivée d’un touriste. Après les incontournables (sécurité, bonne situation du site culturel, accès facile, langue étrangères…), il faut trouver ce que « vous avez et que les autres n’ont pas », car la concurrence (entre musées, entre châteaux, entre Festivals) est terrifiante et… elle est mondiale, aujourd’hui ! Impossible donc, de se reposer sur ses lauriers ! Parmi les bonnes idées qui sont très rarement mises en œuvre en France :
– Adapter le site culturel aux visiteurs qui veulent une excellente qualité (ceux du secteur luxe, comme CultureEspaces) car ce qui est bon pour eux le sera pour tout le monde !
– Recruter des pros du numérique qui développeront le site sur les réseaux, en les intégrant dans l’équipe, et surtout leur laisser une totale liberté !
– Disposer des programmes un an avant les événements (expos, concerts…) pour que les pros du tourisme les diffusent lors de leurs grands salons internationaux et aient le temps de « communiquer » sur cet événement.

De façon générale, il manque souvent un lien entre Passé et Présent (musées d’histoire, d’art ancien) et des expositions co-créées avec les habitants : « Qu’est-ce qui vous ferait plaisir ? » devrait être une question souvent posée et ce n’est pas le cas. On « impose » ses choix, du haut vers le bas….
Bref, il faut surtout s’adapter : on ne fait pas la promotion d’une offre culturelle à des Millenials en recopiant, sur Facebook, les anciens dépliants en papier ! Apprendre à partager, c’est aussi apprendre à écouter, à apprendre et… savoir renoncer à ses anciennes stratégies-chéries, savoir faire son deuil des habitudes. Vaste chantier !

6_ Muséomix au Musée Arlaten (Affiche) Vous avez créé le blog Nouveau Tourisme Culturel dans lequel vous abordez ces différents thèmes. Comment avez-vous eu l’idée de ce blog ? Comment le faites-vous vivre ?

L’idée était que, en France, et vraiment plus que partout ailleurs, le tourisme était méprisé par les acteurs de la Culture qui s’adressent – leurs visites, leurs médiateurs, leurs offres… – aux seuls visiteurs de proximité. Les touristes ne sont pas intéressants car ils « ne font que passer », alors que la Culture ne rêve que d’enseigner aux visiteurs en prenant le temps, comme à l’école. Contrairement aux musées ou monuments anglais, nous n’avons que très peu de visites « pour gens pressés ».
Le blog est né d’une demande. Pendant 3 ans, j’ai joué le rôle de « Madame Culture » au sein d’ATOUT France, l’agence d’ingénierie et de promotion du tourisme en France. J’y ai découvert le back office de l’industrie touristique. Le Tourisme, est une industrie faite de myriades d’entreprises du transport, de l’hébergement et des loisirs, à l’efficacité redoutable et en avance sur les usages numériques. J’ai donc dû repérer « à quelles conditions le Tourisme pouvait être totalement complémentaire de la Culture ? ». Le Tourisme a de gros moyens, la Culture en a peu. Il est très organisé, ne travaille pas pour lui, mais pour les autres, ce que ne fait pas la Culture, très autocentrée sur son propre milieu et ses publics habituels (scolaires ou bourgeoisie diplômée). Bref, quand je suis partie, quelques amis, dont Philippe Fabry, voulaient que je continue une veille : mettre de nouveaux exemples à leur disposition ou leur proposer des analyses des évolutions. Philippe a donc créé toute l’architecture du petit blog, qui, je ne sais comment, a vite dépassé ces quelques lecteurs, merveilleux amis auxquels il était entièrement dédié au départ ! Comme je fais surtout des expertises et des formations, j’écris le blog toute seule, souvent le soir, quand j’ai le temps, mais c’est toujours un bonheur de partager, c’est ce qui me porte et ce qui fait que je continue !

Mes choix des thèmes, pour le blog, sont liés à une veille active, en France mais surtout dans le monde. Leur point commun ? Ne retenir que des « bonnes » pratiques, des bonnes gouvernances et de bons exemples qui témoignent des mutations en cours : celle du numérique ; ou la rencontre habitants/ touristes ; ou les offres de l’avenir, qui seront des « co-créations » de l’offre culturelle ! Ces exemples nécessitent tous une nouvelle ingénierie, pour leur mise en œuvre, et elle croise tourisme, culture et numérique. L’objectif : montrer dans mon blog la diversité des solutions pour mieux adapter l’offre culturelle à de « nouveaux visiteurs » qui ont des comportements nouveaux (Millenials ou pays émergents) et remplacent peu à peu le public européen, qui lui, vieillit. Et montrer aussi que de nouveaux métiers, recrutements sont nécessaires et que toutes les institutions culturelles doivent devenir moins verticales et utiliser les compétences des visiteurs, devenus « makers » !

Merci Evelyne d’avoir répondu à nos questions !

 

4-JR au PanthéonII- 10 NOUVEAUX PROFESSIONNELS AU SERVICE… DU TOURISME!
Si tous les sites et événements culturels ‘ont pas une “vocation touristique”, il est utile, je pense, de donner une grande visibilité à de nouveaux acteurs culturels qui pourront aussi travailler avec ceux du Tourisme. A commencer par les acteurs du tourisme qui lisent ce blog et n’ont pas toujours le temps de chercher de nouveaux prestataires sur les thèmes culturels au sens large.
Voici donc notre une petite liste de ces nouveaux entrepreneurs, un top ten mais qui n’est pas classé par ordre de mérite! Cette liste est évidemment non exhaustive, mais n’hésitez pas à nous laisser vos coordonnées et nous à faire part de vos attentes dans les “commentaires” de ce petit blog et sur ceux du blog d’Aurélie et de Géraldine et… Bienvenue aux club!

Catalogue _imaginons un musée demain1- MON CHER WATSON
Entreprise d’ingéniérie Culturelle – Conseil – Programmation – Production, Mon cher Watson représente bien l’engagement d’une génération (25-45 ans) qui ne pense plus la Culture comme une zone de repli, à “sancutariser”, mais comme une ouverture à de nouvelles compétences : Culture et Marketing, Culture et Communication, Musées et Fun, Expérience du Visiteur, Stratégie numérique, etc…Ces mots qui qui avaient mauvaise réputation il y a encore 10 ans, mais voilà, les prescripteurs de cultue ont rajeuni et leur ont donné droit de cité! Loin de se replier sur elle-même, la culture peut prendre aujourd’hui toute sa part, de façon positive, pour mieux répondre aux usages et comportements des visiteurs.Voir aussi la page Scoop.it d’Aurelie Romand, une très bonne veille sur le changements en cours des Musées et de la Muséologie.
Le lien de Mon cher Watson et celui pour les contacter directement, ici! 
2- La Souris Court Toujours, Agence de Commmunication et d’ingénierie culturelle et touristique hors du commun que je vous recommande chaudement! Sylvie Huron est sa merveilleuse directrice! Le lien ici.
3-Cyril Leclerc Communication Des idées nouvelles pour votre communication culturelle, pour en développer le sens! / .Cyril Leclerc rédige une exceptionnel blog sur la Commnunication , COMMUNICANT.INFO. Le lien ici
4-La French Team d’ Aurélien Guillois, entrepreneur multi-facettes du monde de la culture, il a aussi créé l’excellent site cultureveille et le nouveau blog de la French Team . Particulièrement attentif aux mutations entrepreneuriales via les usages digitaux,  Aurélien  a récemment créé cette agence de conseil  tout en pousuivant la bien nommée  Culture Veille. 
5- Claire Casedas, muséologue. Rédactrice du blog Musée-Oh depuis 6 ans, elle vient de se lancer dans l’aventure de l’entrepreneuriat avec sa start-up FUN IN MUSEUM, pour vous apprendre à Lire et Repenser l’expérience du visiteur pour un musée plus FUN
Girawaland Museum de Toulouse6-Mon Petit Musée : Sophie Egly, (Une nouvelle proposition d’ objets d’art  à vendre dans les musées comme “produits dérivés des eouvres). Le lien ICI.
7-Ateliers Muséographiques, Culture et Territoires, conduits par Emmanuel Landas, un fameux  et très sérieux Muséographe! Le lien ici. 
8- Un Soir un Musée un Verre : Kristel Fauconnet et Laurent Albaret p^roposent réunir toutes les semaines un lieu culturel différent à des curieux, amateurs de culture, de se réunir pour prendre un verre .Vient qui veut, sans réservation.Les invitaitons se font via les réseaux sociaux ( Facebook, Twitter; agenda en ligne;Blog pour les comptes-rendu et Flicr pour les photos de la soirée; contact en ligne ). Voir le lien ici.
9- Agence PaperMoon, Virginie Beauvaisconseille les marques et institutions culturelles pour leur communication et pour le Mécénat (plutôt spectacle vivant et art). Le lien ici.
10- So Art, avec Emilie CHAPUS et Emmanuelle PIANAqui organisent, pour les entreprises,des événements avec des performances d’artistes.Le lien ici.

Une mention enfin pour izi.TRAVEL, qui n’est pas vraiment une nouvelle entreprise mais qui, contrairement à beaucoup d’entreprises de guidage de de la visite, a su renouveler son approche en recrutant des jeunes professionnels  très compétents.  Bravo Laura Marchand et Vera Duin! (izi.TRAVEL).
Renouveau des MuséesALORS, EN CONCLUSION, reparlons de la Veille, celle que nous faisons sur ce blog, en ne retenant que des expériences positives, reproductibles, et  en repérant ce qui bouge et en quoi les évolutions peuvent nous aider si nous les prenons en compte dans nos analyses et nos projets. Car le popint commun de ces jeuens entreprises est cette passion de se tenir au courant, d’expérimenter et…de transmettre! Voici un joli résumé de ce qu’est une veille, par Aurélien Guillois, lors de son interview par Mon cher Watson où il répondait à la question : ” En quoi la veille peut aider l’entrepreneur ?
– La réponse d’Aurélien : “Si il veut pouvoir prendre les bonnes décisions, s’adapter et saisir de nouvelles opportunités, l’entrepreneur se doit d’être informé et rester en interaction avec son écosystème.
J’ai parfois reproché à certains de mes collègues de ne pas être assez attentifs aux changements d’usage, aux nouveaux outils, aux nouvelles tendances dans d’autres secteurs d’activité, aux attentes et besoins de leurs partenaires. Qui sont les spectateurs d’aujourd’hui et de demain, comment et pourquoi interagissent-t-ils avec les événements, les œuvres, les médias… Quelle place a la culture à leurs yeux ? Il m’apparaît par ailleurs difficile de proposer une réponse professionnelle pertinente si on n’est pas en phase avec son marché. Être en veille, c’est être avant tout attentif au monde qui nous entoure et nous avons la chance aujourd’hui qu’Internet soit un outil formidable pour ça.”

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BAM_KEN LE TOURISTE PARFAIT Ken, de passage à Paris, prenait un verre avec les jolies filles d’Un soir Un Musée Un Verre! Une idée de son ex, Barbie Chérie, qui avait repéré la date pour que Ken efface ses soucis de boulot, sa fatique du dernier tour du monde…Cette semaine, son périple “Affaires” lui avait “côuté” 17000 km en avion, sept palaces et une demi-douzaine de locations de voitures… Comme d’habitude, Ken s’efforça de parler “art”, mais cette terrible  peur de se tromper, ( il n’y connaissait rien ni personne), l’envahit en deux secondes. Et là, Aurélie vint à son secours :  “Ken, si vous nous parliez de vos Voyages?”….