Utiliser, remixer et partager les collections publiques

05MET-MAIN-superJumboCette semaine une très bonne nouvelle est arrivée, avec la mise en ligne de 375 000 nouvelles photos des œuvres de la plus grande collection américaine, celle du MET, Metropolitan Museum of Art de New-York, qui a reçu 7 millions de visiteurs en 2016 (Notre photo).Les musées du MET comptent 1,5 millions d’œuvres et d’objets, et ces 375 000 photos ont été choisies comme témoignant des oeuvres les plus importantes de leurs différentes collections. La mise en ligne s’appuie sur une licence d’utilisation libre, la CC0, Creative Commons Zero, qui permet donc de les utiliser comme il vous plaira, y compris à des fins commerciales.

Cette mise en ligne nous donne, une fois de plus, l’occasion de plaider la cause du nécessaire partage sans restriction d’œuvres des collections publiques. Nous plaiderons pour l’absence d’interdiction, comme ces CC0 le permettent, pour mieux connaître l’art et partager cette passion avec les citoyens du monde entier.
Que ce soit par passion personnelle ou pour promouvoir l’image culturelle de la France à l’international, diffuser les œuvres ou objets de sciences et d’histoire devient pourtant  un exercice périlleux, en France, car les agences de droits d’auteur veillent au grain et interdisent de plus en plus ces formats « open », libres de droit. Pas d’œuvre libres d’utilisation en HD pour les musées de la Ville de Paris;  ou « Taxe Google »;Taxe sur les Creative Commons; Taxe sur les images de tous les moteurs de recherche; Photos de musées nationaux des collections publiques, à payer à la Réunion des Musées nationaux….Bref, en conclusion,  nous prenons un retard considérable, à cause de ces interdictions, dans nos politiques Culturelles et Touristiques, par rapport à nos concurrents que sont les pays étrangers.

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MonetI- VOIR LES ŒUVRES EN LIGNE, C’EST…
1- Elles sont là quand je veux et où je veux. Pas de jour de fermeture ou d’horaires contraignants pour ma visite ;
2- Je les vois mille fois mieux, dans le moindre détail (fonction « loupe »), ce qui est impossible dans un musée ou un monument car les gardiens n’aiment pas que l’on mette le nez sur les œuvres ou objets. Je peux aussi en voir la face cachée lors de l’exposition, comme par exemple le dos de cette statue de César, ci-dessous.
3- J’ai du temps ! Et du confort. Pas en station debout – un jour vous compterez le temps nécessaire à bien voir tous les tableaux ou les objets d’un seul musée, et vous verrez que 6 heures en station debout est courant.  Voir les œuvres en ligne du monde entier, c’est possible assis ou même allongé.
4- Je peux rapprocher les œuvres ou les objets situés dans des salles différentes. Je peux les comparer, ce qui est très utile pour la recherche, par exemple ;
5- Je ne suis pas obligée, en ce sens, de faire le voyage Saint-Petersburg-San Francisco-Pékin pour voir les œuvres, cela va de soi mais c’est mieux de le repréciser ici, car il s’agit de longs mois de voyage et de sommes astronomiques, seuls vrais freins à l’évolution des connaissances pendant plus de vingt siècles ;
6- J’ai une somme immense d’œuvres et d’objets à ma disposition, pour la première fois. Plusieurs millions d’œuvres ou d’objets culturels en ligne;
7- Je peux les utiliser ! en téléchargeant les photos des œuvres et les objets, mes possibilités deviennent quasiment infinies : recherche ; illustration ; création de jeux ; commercialisation de nouveaux objets créés à partir de ces œuvres ou objets et surtout : partager ces recherches, ces nouvelles créations ou, ou simplement, ces images.
8- Je peux les partager ! Selon les usages de la promotion touristique, je peux les partager publiquement. Par exemple je peux choisir des œuvres d’art ou des objets historiques comme emblèmes d’une ville ou d’un territoire et de son offre culturelle ou autre. L’important est que ces images des œuvres circulent, que davantage de personnes se les « approprient », qu’elles gagnent en reconnaissance, en notoriété, grâce aux avis des « visiteurs »-internautes, par exemple.

9 – Je peux même en faire un métier! Qui dit « nouvelles ressources » dit aussi « nouveaux métiers »! Par exemple, le Rijkstudio d’Amsterdam récompense, chaque année, les gagnants qui ont su exploiter, au mieux,  ses collections en créant et en commercialisant leurs objets ou démarches : expérience à voir ici sur ce  petit blog.

10- Je me fais des amis dans le  monde entier!  Comme nous le voyons ci-dessous, avec Sketchfab, les professionnels et amateurs du monde entier créent des clubs pour partager leurs ressources et leurs conseils

En conséquence, les connaissances se développent grâce au partage et le Soft Power (réputation, notoriété…) d’une destination (Pays, Ville, Région, musée, monument…) se muscle! Guerre des contenus et des images obligent, chacun souhaite tirer son épingle d’un jeu devenu très difficile depuis que de puissantes plate-forme ont décidées de devenir « maitres du jeu. (Cf. Mon billet sur le Tourisme Créatif d’ Airbnb).

Adoration des MagesII- COMMENT LE MET A MIS SES OEUVRES EN LIGNE
C’est une longue histoire, car les musées américains relèvent beaucoup plus de fonds propres (Billetterie ; revenus des espaces commerciaux – librairies ou boutiques d’objets dérivés – et  Fonds privés ou Mécénat de particuliers, etc…) que du service public, comme vous le savez. Donc, si ces revenus baissent, ce qui s’est passé au MET, tous les projets sont ralentis et parfois certains sont annulés.
Ces trois dernières années furent extrêmement difficiles, pour ce groupe de musées MET, avec des difficultés en tous genre : gros investissement, avec la construction d’une nouvelle aile au MET Breuer pour un coût de 600 M$…). On annonçait même le déclin du Met dans le New York Times , tant les difficultés financières qu’affrontait le Directeur Général du MET depuis 2008, Thomas P. Campbell, étaient fortes, avec la suppression, par exemple, de 90 emplois récemment.
– Et malgré tout, le projet de numérisation en HD des œuvres et objets et des images à utiliser et diffuser sans aucune réserve, y compris, comme le fit le Rijksmuseum d’Amsterdam, à des fins commerciales, est enfin arrivé à son terme. (Voir cette histoire récente du MET, détaillée dans les références de notre « Pour en savoir plus »).
– Si je vous dis tout cela, c’est pour souligner l’importance et les enjeux de ces choix : mettre en ligne a un coût, certes, mais correspond tellement bien aux usages des jeunes, tous internautes et qui souhaitant apprendre via leur mobile, qu’en fait, cela devient une priorité.
Diane Dubray dit cette semaine dans le très bon Cultureveille : « Les musées s’organisent maintenant comme des entreprises ou des laboratoires ».  Certes, et ils le font librement, comme les bibliothèques et d’autres sites et événements culturels, et, pourrait-on ajouter, malgré quelques freins puissants.

Notre article ne serait pas complet sans évoquer quelques-uns de ces freins, car avant que ces mises en ligne de tout ou partie des collections ne se généralisent, mieux vaut connaître l’état des lieux : freins politiques ou freins d’organismes qui profitent encore des rentes de leurs droits, nous ne sommes pas à l’abri de quelques difficultés qu’il s’agit de mieux comprendre, pour y mettre fin le plus rapidement possible et tous ensemble.

SeuratIII – L’EXCEPTION CULTURELLE FRANÇAISE ET AUTRES BONNES EXCUSES …Quels que furent ses mérites, l’exception culturelle française ressemble de plus en plus à un parapluie , à mon avis, et ce parapluie commence à prendre l’eau. Ce qui est normal, après tout,  « ce régime d’exception découle de la loi du 17 juillet 1978, qui aménage une « exception culturelle », bénéficiant à un certain nombre d’établissements. Conçue comme un moyen de protection, cette « exception » joue à mon sens un rôle contreproductif aujourd’hui, en laissant les établissements culturels en marge du mouvement d’Open Data qui se dessine en France, aussi bien au niveau central avec Etalab, qu’à celui des collectivités locales. », disait Lionel Maurel en 2012 dans son bel article , « Pourquoi la Culture est devenue le mouton noir de l’Open Data en France .

Encore aujourd’hui, l’immense appareil juridique culturel (lois, décrets et réglementation culturelle unique au monde) prend insuffisamment compte notre révolution numérique internationale et des nouveaux usages du web. Par contrainte juridique, mais aussi par manque de connaissance ou simple intérêt financier ; en  voici trois exemples récents  :
1- Taxer tout ce qui bouge, comme le montre cette posture de notre Gouvernement actuel que l’on peut résumer par : Un danger, un ennemi à l’horizon ? Une taxe ! Notre gouvernement, puisque nous n’avons pas su créer des Google/Amazon/Apple/Facebook, a décidé de gagner un peu de sous en taxant Google et tous les moteurs de recherche qui produisent des images, y compris notre chère Creative Commons et ses images libres de droit. Donc, même si les auteurs des images veulent qu’elles soient gratuites, cela va devenir impossible, de par la loi, si elles ne nous sont pas envoyées en « privé ».Lire le très bon petit article, paru hier, sur Scinfolex : « Toute l’absurdité de la « taxe Google Image démontrée ». 
 2- Les Droits des Auteurs ou les Droits de quelques organismes qui les récupèrent ? De jeunes professionnels passent généreusement du temps à bien nous expliquer comment et pourquoi ces taxes sont à la fois inutiles et nuisibles, ou comment fonctionne réellement le droit des auteurs. Nous vous recommandons chaleureusement de fréquenter leurs sites et de mettre en œuvre leurs judicieux conseils (Voir dans notre « Pour en savoir plus »).
Nous avons eu, par exemple, cette Loi sur la Liberté de Panorama, dont nous avions constaté, sur ce petit blog, qu’elle était tellement compliquée qu’elle en devenait inapplicable, comme sans doute le sera notre Taxe Google.(Revoir notre billet, ici). 
Nous avons surtout un système de récupération de droits d’auteurs qui profite, comme chacun le sait maintenant, beaucoup aux sociétés qui gérent ces droits et pas forcément aux auteurs.

Rogier Van der Weiden3- Des politiques culturelles indépendantes des usages du web ? On peut citer enfin, cette semaine, ce Rapport sur l’éducation artistique et culturelle sur nos territoires,
qui nous a aussi bien fait sourire : une centaine de personnes vont sur le terrain, apprécient les avancées et de nouveaux projets, mais, sur plus de 100 pages, pas une seule évocation de l’enfant et de l’adolescent-internaute, pour l’Education artistique et culturelle. Pas de projet de MOOCs, pas de projets de numérisation des œuvres et objets culturels des institutions. Ce n’est pas l’argent qui manque, mais sans doute les bons choix : selon les services de Matignon, le ministère de la Culture a « multiplié par deux son engagement depuis 2012, consacrant à cette politique 64 M€ en 2017 , tandis la Rue de Grenelle apporte, de son côté, 2 milliards par an aux enseignements artistiques et aux actions culturelles », dit le Rapport.
– Nous n’y avons pas trouvé, dans ce Rapport, de réflexion sur l’éducation artisitique et culturelle en mobilité; celle , par exemple, des usages de  ces nouvelles petites applications qui jouent un rôle pédagogique ou ludique extrêmement important aujourd’hui (Voir notre billet : Clicmuse, Photos et musées enfin réconciliés). Pas non plus de sites comparatifs, de Ressources pour les classes inversées ou d’évaluation des usages (Tablettes/Smartphone/Applications/ Tutoriels/Moteurs de recherche, etc…). Bref, pour l’Education nationale et le ministère de la Culture, seul les « territoires physiques » et les maîtres « en présentiel » sont aptes à conforter et développer l’Education artistique et Culturelle. Le travail de ces professionnels et élus : revoir les circulaires, réviser les lois nouvelles (adossées à la Loi NOTRe) et conforter l’incontournable Haut-Conseil dont la France a le secret, pour mettre la réglementation « en cohérence » avec les pratiques sur le territoire, DANS les lieux culturels, suivant un parcours, ou DANS la classe. Enfin, a-t-on demandé leurs avis aux enfants et aux jeunes sur ce qu’ils souhaiteraient, en matière d’éducation artistique et culturelle ? Ces avis figurent-ils quelque part dans le rapport ? Non plus. Sans doute sait-on, en Haut Conseil, ce qui est bon pour eux.

The_Metropolitan_Museum_of_Art_GuideIV – CONCLUONS JOYEUSEMENT !
Malgré ces regrettables pesanteurs et les pertes financières qu’elles représentent pour le développement de l’innovation culturelle,  tout va pour le mieux. Dans notre pays comme dans pratiquement tous les pays du monde, chaque semaine naissent de de nouvelles stratégies et de formidables exemples et de réalisations à la fois culturelles, numértiques et touristiques. Chaque organisation culturelle ou touristique peut profiter d’une réelle liberté pour inventer, revoir les méthodes d’approche des visiteurs ou évaluer une pratique et répondre aux nouveaux comportements des visiteurs. Car pour cela nous n’avons pas besoin de circulaire ou de Haut-Conseil. Même si deux mondes étanches, faute de connaissances partagées, existent bien, même si la fracture territoriale risque de se doubler d’une fracture numérique, ne vous inquiétez pas, mes amis : rien ni personne ne peut, pour l’instant, arrêter les évolutions en cours et les trains en marche. Parions donc sur l’extinction progressive des freins, pour aller de l’avant!
POUR EN SAVOIR PLUS
Petit point de vocabulaire:  Ouvrir les institutions culturelles passe par deux types d’action : l’ «open content» (ouverture des contenus) : ouverture des reproductions numériques d’œuvres qui sont elles-mêmes dans le domaine public, et l’ «open data» : ouverture des données concernant ces œuvres (catalogues, bases de données descriptives, etc…).
La meilleure réflexion et documentation , en France, est celui du Blog S.I.Lex, écrit par Lionel Maurel, Juriste et  bibliothécaire,à voir sur  Scinfolex .. Voir aussi ses publications, vraiment très claires, même pour des débutants
Article du New York Times sur les 375000 œuvres du MET, ICI

-Article de Creative Commons sur le MET :  » New York’s Metropolitan Museum of Art releases 375,000 digital works for remix and re-use online via CC0″, à voir ICI , signé Jennie Rose Halperin, le 7 février 2017
Les musées en ligne dans le monde : ICI  comme la  National Gallery of Art in Washington, le Rijksmuseum d’ Amsterdam ou le  The Museum of Modern Art de New-York et les musées et collections de Getty. Pour la France, Open Glam France , qui portait ce débat dès 2011 et lors de la rencontre de 2012 au Centre Pompidou, semble en sommeil, hélas…
Voir aussi Creative Commons ou la Quadrature du Net et tous les sites spécialisés sur le Bien commun et  les Communs. 

NOS PHOTOS
– Notre exemple de César en Computed-Tomography (CT) ( lien ICI) :
vient de https://sketchfab.com/ Jerry Dawson Experienced Laser Scanning, 3D Modeling & Drafting Tech
Légende de la photo : César, par Nicolas COUSTOU (Lyon, 1658 – Paris, 1733)
César Marbre H. : 2,42 m. ; L. : 0,96 m. ; Pr. : 0,96 m. This model is a scan done for the short movie Gloria Victis https://www.artstation.com/artwork/A6doN
Les autres photos viennent des photos en ligne du MET de New York : Claude Monet, 1899, Huile sur toile . l’Adoration des mages de Hieronymus Bosch (env. 1450–1516 ’s Hertogenbosch) ca. 1475, Huile et or. Etude pour Un dimanche à la Grande Jatte de  Georges Seurat  (Paris 1859–1891 Paris) 1884. Huile sur toile – Francesco d’Este (vers 1430-1475) de Rogier van der Weyden (Tournai ca. 1399–1464 Brussels) env. 1460 Huile sur toile.

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Cote-a-cote...KEN LE TOURISTE PARFAIT était perplexe. Devait -il dire la vérité? Raconter des blagues? Le problème était le suivant : Barbie Chérie l’aidait énormément, vous le savez, vous l’avez constaté mille fois, depuis des années.Mais comment le prouver? Car il n’était jamais là, au fond : en voyage, dans ses palaces pour ses Affaires, entre deux avions ou encore en transit, pour un séminaire avec des banquiers… Le problème, c’est que Mattel, qui les avait créés tous les deux, n’avait pas pensé qu’on demanderait,un jour, des comptes sur ses personnages….

 

Guide du Goût et Tourisme Gourmand

Guide du Goût -Atelier Cupcake

Guide du Goût -Atelier Cupcake

Visiter une ville ou une campagne en dégustant des merveilles tout au long du parcours, est-ce possible? Voici un excellent parcours des artisans de la Gastronomie, aujourd’hui, une balade qui permet de découvrir le meilleur d’un pays, de ses coutumes et savoir-faire, bref, de son patrimoine matériel et immatériel. Grâce à une rencontre avec des professionnels, artisans ou producteurs, le dialogue entre Touristes et Habitants sera fructueux, transformant une simple découverte urbaine en une visite active où l’on pourra échanger et prendre du plaisir. Partons sur les pas du Guide du Goût !
I- LE GUIDE DU GOÛT est le nom d’une jeune entreprise, née en 2013 à Montpellier et présente à Paris en 2015. Son objectif est de proposer des rencontres, lors de visites culturelles de la ville, avec les artisans et des producteurs de la gastronomie. Pari réussi, avec un très grand sérieux qui nous a bien plu, d’autant que ses deux fondateurs,Karim Slamani et Paul Ramboux, ont travaillé avec les deux Offices de Tourisme de Montpellier et de Paris et connaissent très bien les différents acteurs des produits de la gastronomie .
– Par rapport à leurs concurrents, dont nous citons quelques noms à la fin de ce billet, le Guide du Goût a, à notre avis, un  avantage décisif, celui d’être très clair sur le « choix » des artisans qu’ils proposent lors de la balade. Ce choix s’appuie, en effet, sur des critères extrêmement précis et énoncés dans la Charte Saveur Locale.
SAVEUR-LOCALE-V3II- LA CHARTE SAVEUR LOCALE a été imaginée  dès 2009 par Karim Slamani et Paul Ramboux, lors de la création du premier réseau Saveur Locale avec des artisans de l’Hérault et du Gard, tous issus de tous les corps de métiers que proposent la gastronomie : bouchers, boulangers, poissonniers, chocolatiers, etc. Les artisans doivent, en adhérant aux valeurs de cette Charte, respecter le « gôut du vrai ». Saveur Locale réunit déjà plus de 300 professionnels à travers la France, autour de valeurs essentielles – la qualité des produits, le savoir-faire et le sens de l’accueil. La Charte actuelle engage les artisans sur :

Guidedu Goût-Visite des marchés, rencontre avec les producteurs et histoire du quartier

Guidedu Goût-Visite des marchés, rencontre avec les producteurs et histoire du quartier

La traçabilité des produits : chaque commerçant sollicité par le Guide du Goût doit être en mesure d’indiquer en toute transparence l’origine de sa matière première ou des produits déjà transformés qu’il met en vente, selon le type de commerce concerné
Le savoir-faire : les techniques et méthodes employées par le maître artisan et son équipe doivent être respectueuses des produits, de l’environnement et par conséquent, du client.
Le sens de l’accueil : le plaisir est fondamental aux yeux du Guide du Goût, ainsi, un artisan répondant aux deux premiers critères sans pour autant transmettre un peu de chaleur, du plaisir ainsi que ses précieux conseils à sa clientèle, n’intégrera pas le réseau Saveur Locale.

A ces artisans, Le Guide du Goût donnera  une plus grande visibilité, mais surtout la visite permettra  aux visiteurs de découvrir leur travail quotidien avec différente formules de visites : les Parcours Gourmands, des Ateliers Culinaires très créatifs ou des Evènements plus festifs à la demande. Sans oublier les offres pour les visiteurs en Groupe, français ou étrangers (Anniversaires, Evénement RH, Séminaires, Team-Building, Invitation Client, Offres pour les Comités d’entreprise).

parcours-gourmands-17emeIII- LES PARCOURS GOURMANDS Le choix d’un  parcours est très facile, vous pouvez d’ailleurs le  tester sur leur site Internet  et sur vos smartphones,ou encore sur les réseaux sociaux où sont diffusées des actualités sur le Tourisme gourmand (Facebook et Twitter) . Et, surtout,  vous pouvez réservez en ligne, ce qui est pratique si l’on habite au bout du monde (et ce qui évite les intermédiaires et donc les surcoûts). Voir tous les parcours gourmands pour Paris, ICI !

1-COMMENT ÇA MARCHE? Sur cette vidéo, on sent le plaisir « bon enfant » de ces visites : on marche dans la ville  (Ici à Paris), on entre dans les boutiques, on reste un petit moment pour déguster et échanger avec le propriétaire sur ses produits et son quartier. Boutique de torréfaction de café ou atelier de chocolat, régalez-vous!
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2- EXEMPLE DE VISITE A PARIS, Visite insolite et Parcours Gourmand dans le quartier des Ternes, en passant par la Plaine Monceau jusqu’au quartier des Batignolle. Prix par personne : 47, 60 euros Ce prix inclus toutes les dégustations.
3- LES ATELIERS CULINAIRES : Atelier Gourmand ou Atelier Boulangerie pour les enfants, qui ont aussi le choix d’un « Atelier Guimauve » le choix est là, avec des « petits » prix, (A partir de 45,00 € par personne ) et la réservation en ligne est possible.(Voir toutes nos petites photos , extraites du site Internet du Guide du Goût).

Le Guide du Goût-Atelier Coquillages

Le Guide du Goût-Atelier Coquillages

EN GUISE DE CONCLUSION…

Cette expérience correspond  à une réelle demande des visiteurs actuels, qu’ils soient français ou étrangers.  Cette deamnde est celle qui conjuguerait l’authenticité, un  parcours simple et une visite « active », qui comprenne  si possible un lieu de rencontre avec les habitants ou des professionnels locaux, afin de mieux comprendre le pays, la région ou la ville que l’on visite.

  • Demande d’authenticité, car les « fausses boutiques  » d’artisanat feurissent un peu partout en France, avec de faux décors de magasins anciens et des produits industriels importés d’on ne sait où…Ce sont des sablés sans aucun goût, des céramiques et des bijoux « Made in China » ou encore ces fameuses huiles espagnoles transformées en produits locaux par la simple magie d’une étiquette . En ce sens, nous avons choisi, parmi d’autres offres, celle du Guide du Goût par l’extrême attention que cette entreprise apporte aux choix des artisans et des producteurs et par la transparence de ses critères.
  • Les Offices de Tourisme ont beaucoup de mal à construire des parcours qualifiés,   où ne seraient retenus que les boutiques et producteurs d’excellence. Leur rôle est de présenter toute  l’offre, et la ville ou la Région, dont ils dépendent, ne leur permet pas toujours de qualifier ces offres. Pire, ils acceptent, moyennant finances, de promouvoir sur leurs présentoirs des offres assez douteuses – j’en ai testé une récemment, catastrophique- mais qui réalisent des flyers attractifs.
  • Quand à la visite active, c’est en général parce qu’elle quitte le format de la visite culturelle traditionnelle des monuments et  des musées, celui qui fait surtout appel à votre contemplation et à votre intelligence mais rarement à tous vos sens et au dialogue avec des acteurs locaux (Et coucou les Greeters et la Seine-Saint-Denis!Et l’arrivée d’Airbnb dans le tourisme créatif…) Car quoi de mieux  que la mixité des visites : Passé et Présent ou  Culture et Artisanat, pour mieux comprendre notre art de vivre, nos savoir-faire, tout ce patrimoine immatériel qui nous différencie des autres pays, y compris ceux de nos voisins italiens, espagnols ou anglais?
Le Guide du Goût-Atelier Chocolat

Le Guide du Goût-Atelier Chocolat

POUR EN SAVOIR PLUS SUR LE GUIDE DU GOÛT 
Pour les Parcours gourmands, ateliers culinaires, c’est ici
Contacts GUIDE DU GOÛT: (0)6.51.00.80.02 et adresse à Montpellier : 129 Place Louis et Marie Tregaro, 34000 Montpellier, France : +33 (0)6.51.00.80.02 Pour les informations ou pour réserver par mail : reservation@guidedugout.fr

  • Et merci à Karim et Paul ainsi qu’à la Communiction du Guide du Goût pour leur accueil et leurrpidité à répondre à mes deux ou trois questions!

 

 

D’AUTRES ENTREPRISES qui organisent DES VISITES GOURMANDES :

  1. A LA CAMPAGNE , l’offre est très diffuse et difficile à apprécier car il n’y a pas d’offre ou de marque pour mutualiser et hiérarchiser l’offre. Ce sont surtout les 1200  Offices de Tourisme locaux qui proposent des visites de boutiques artisanales et les associations de Randonnées. Comme cet  exemple, en Alsace, région qui a un Agenda des marches gourmandes, qui  qui conjugue « Les plaisirs de la nature et de la gastronomie dans les campagnes alsaciennes »
    2- LES HEURES HEUREUSES A PARIS  petites bouchées dans des bistrots, restaux, traiteurs, cavistes, à 2 euros la petite bouchée à l’heure de l’apéro (282 lieux parisiens et l’été dernier : plus de 100 adresses inédites)
    3- SAVOR FRANCE propose de très nombreux parcours. Voir ceux de Lille, par exemple.
    4-  LES CUISINES COLLABORATIVES ET NOMADES À LYON, Geek § Food, ne sont pas un parcours mais proposent du Conseil et  des formations sous forme de partage d’expériences. Par exemple à la Food Factory à Lyon, cette matinée dédiée à la mise en relation et au partage d’expérience autour de la cuisine nomade et collaborative.
Le Guide du Goût- La visite Lieux insolites et le Boulanger

Le Guide du Goût- La visite Lieux insolites et le Boulanger

5- PROMENADE DES SENS : propose sur son site des  balades gourmandes à Paris et en région : Bordeaux, Lille, Marseille et Lyon, avec des guides conférencières très expérimentées pour des visites combinant histoire et gastronomie. Deux formules : une balade gourmande en « semi-privé » en petit comité de 2 à 6 personnes regroupées par Promenade des sens (Durée 3h30 et jours fixes ) Tarif : 95€/personne, dégustations incluses. Ou une balade gourmande avec un guide privé dans un quartier de Paris (Saint-Germain-des-Prés, le Marais, Montmartre, Montorgueil ou Opéra-La Madeleine), avec Jour, horaire à sa convenance.
6- FOOD TRIP et ses PASSEPORTS DÉGUSTATION. Food Trip propose des parcours et des  Passeports Dégustation livrets de  parcours gourmands à effectuer par soi-même, avec  6 produits sélectionnés chez différents artisans de qualité ainsi que de nombreuses informations sur les produits dégustés et les artisans rencontrés. FoodTrip © 2016.  Le Pass dégustation de Lyon :  Un passeport culinaire à 35 € pour six dégustations de produits emblématiques de la région(brioche aux pralines ; Rosette de Lyon ; pâté en croûte ; fromage Saint –Marcellin ; vin du Beaujolais..).
7- RENDEZ-VOUS CHEZ NOUS : balades (sans guide physique) à Paris ou Lyon la rencontre des artisans.A Paris vous avez  le choix entre quatre « Passeport dégustation » : Produits du terroir de la rue Montorgueil; Produits haut de gamme du quartier de la Tour Eiffel; Apéritifs à Oberkampf, et enfin Convivialité à Montmartre, rue des Martyrs.Et des ateliers, comme l’Atelier Olfactif  (Paris).

8- TOURISME EN SEINE-SAINT-DENIS , l’organisme dont nous parlons souvent dans ce petit blog car, côté « ingénierie », ils « font tout bien » pour le Tourisme culturel, a aussi conçu des visites gourmandes  et des Ateliers et des Stages sont  aussi organisés régulièrement. .  des visites de brasseries artisanales et artisans des métiers de bouche, des soirées spectacles + dîner, etc.

  1. Et vous mes amis du Blog, avez-vous organisé ou connaissez -vous  des Parcours du Goût simples à organiser et passionnants à vivre? Merci de les partager dans le commentaires, si vous avez  cinq minutes! 

NOS PHOTOS du site Internet du Guide du Goût, dont cette Cocarde Saveur Locale, avec ce joli Coq qui vous permettra de reconnaître les artisans du réseau Guide du Goût car ils l’affichent à l’entrrée de leurs boutiques. —————————————

Ken à VeniseKEN LE TOURISTE PARFAIT avait fait un petit tour en Italie et en Espagne avec ses amis français, Karim et Paul. C’est vrai que la Slow Food italienne avait épaté Ken, mais pour Los Angeles et la Silicon Valley, il préférait ce Guide du Goût et voulait le faire tester par son ex, Barbie Chérie. Dans son avion qui allait atterrir à L.A,  après une semaine éprouvante (15 avions de ligne et jet privés, sept Palace et 19 réunions d’Affaire...),  notre Touriste Parfait n’avait qu’une obsession : que cesse, en Californie,  la Soupe à  la Grimace..

 

.(Notre photo : selfie de Ken à Venise pendant le voyage-découverte de la Slow-Food à Verona et Venezia).

Dix chiffres-clés sur le Numérique!

ArchimagI- POURQUOI DES DONNÉES SUR LE NUMÉRIQUE ?

Parce que Tourisme, Numérique et Culture sont aujourd’hui indissociables. Aujourd’hui, et grâce aux usages numériques, on a pu numériser les chefs d’oeuvres de Palmyre avant qu’ils ne soient détruits. Les reconstruira-t-on un jour sur leur site? En attendant la fin de la guerre et le retour des visiteurs,  pourra-t-on voir tous ces chefs-d’oeuvre « en ligne » et en trois dimensions ?  Sans aller jusqu’à cet exemple extrême, le quotidien du tourisme culturel est, de plus en plus, l’affaire d’Internet ou des réseaux sociaux.

1- Avant la visite est devenu le moment le plus important, celui où l’on va choisir sa destination. Ce petit moment où, si l’on a le choix, l’offre culturelle fera sans doute la « différence » et une offre « majeure » de Culture  emportera l’adhésion, même si l’on ne la visitera pas. Questions : vos offres sont-elles bien en ligne ? Qualifiées, hiérachisées? Les photos sont-elles renseignées, diffusées sur les réseaux sociaux comme autant de « contenus » attractifs ? Peut-on réserver sa visite en ligne?  Une offre « contemporaine »? Faites-vous des interviews des visiteurs, à poster sur les réseaux sociaux? Tentez-vous un rapprochement entre les habitants et les touristes?

+++Phone6_black-PARCOURS-NUMERIQUES2- Pendant la visite, mille et une applications attendent les visiteurs pour commenter/expliquer/jouer/deviner/noter votre visite ou créer un carnet de souvenirs.Ou encore guider ces visiteurs vers d’autres sites, culturels ou non, ou vers un délicieux restaurant avant leur shopping ou la découverte d’un Circuit, Itinéraire de nouvelles visites  aux alentours..

3- Après la visite, le site qui vous a reçu, mais aussi la ville, la région et l’industrie touristique ont tout intérêt à  fidéliser les visiteurs pour que, avec ou sans amis, ils reviennent ou, au moins, parlent en bien de votre site culturel à leurs amis, familles ou sur leur blogs et les réseaux comparatifs d’avis des internautes.

Dans ces trois temps de la visite, les visiteurs laissent  des traces, vous le savez, qui seront récupérées/analysées par des data scientists, histoire de proposer d’autres offres bien adpateés à chaque « profil » des visiteurs repérés grâce à leurs traces laissées sur le Web.

ET LE TROISIÈME PUBLIC?  Avez-vous une collection ou des événements en ligne pour les visiteurs qui ne viendront jamais mais aimeront voir les œuvres ou les événements culturels à distance, en haute définition, en vidéos ou en direct ? Une occasion de faire connaître vos sites culturels à des milliers de kilomètres, d’intéresser des visiteurs bien réeels, et aussi d’exister face aux concurrents,  car plus de mille sites étrangers ont déjà leurs oeuvres et événements en ligne, assurant un Soft Power au pays, aux régions et aux villes de ces sites ou grands événements culturels.

Voilà, en conclusion,  quelques petits exemples qui démontrent que le numérique est partout, tout le temps, non pas comme outil mais comme usage, et ces chiffres-clés sont, à mon avis, indispensables chaque année, comme cadre de votre travail, de vos stratégies à court ou long terme, si le développement du tourisme culturel vous intéresse. 

Arcep_Barometredunumerique2016-EQUIPEMENTII- LES CHIFFRES-CLÉS que nous vous proposons ont été choisis sur un critère d’utilité et nous n’avons donc retenu que les plus pertinents, avec trois deux sources : ceux du Ministère, Direction générale des Entreprises  publiés la semaine dernière, (Chiffres des§1-2-3) ; ceux du CREDOC, relayés par le très bon Blog du Modérateur (Chiffres et infographies§1 à 10 et ceux de  We Are Social (Réseaux sociaux), site qui couvre le monde entier.

1- COMBIEN DE PROFESSIONNELS DANS LE SECTEUR NUMÉRIQUE ?

Voilà des compétences de mieux en mieux partagées, ou à rencontrer pour partager et croiser vos compétences! Deux chiffres de la DGE  sont éloquents :

  • EFFECTIFS SALARIÉS DANS LE SECTEUR DES TIC : 684 949 personnes
  • NOMBRE D’ENTREPRISES DANS LE SECTEUR DES TIC : 131 835 entreprises

2- USAGES DE L’INTERNET

  • 60% des Français ont effectué un achat en ligne en 2016 (+5 points)
  • 56% des Français sont membre d’au moins un réseau social (+4 points)
  • 84% des Français de moins de 40 ans utilisent les réseaux sociaux
  • 55% des Français utilisent Internet pour écouter ou télécharger de la musique
  • 14% des Français utilisent Internet pour se former
  • 25% des Français utilisent Internet pour leur recherche d’emploi (+3 points : 78% des chômeurs, 28% des actifs occupés et 11% des inactifs).
  • 63% des 18-24 ans ont recherché un emploi sur Internet en 2016

3- VENTES EN LIGNE (Source DGE, Direction générale des entreprises)

Le BLOG DU MODERATEUR  nous propose un cadrage qui peut aider à la décision, à partir de .L’Étude 2016 : l’usage du numérique en France du CREDOC.  . Parmi  les 10 insights sélectionnés par le Blog du Modérateur, nous avons choisi les plus utiles au Tourisme Culturel

4- LE TAUX D’EQUIPEMENT DES FRANÇAIS progresse et  la téléphonie mobile a dépassé la téléphonie fixe, 85% des foyers sont connectés à Internet, 65% des Français de 12 ans et plus ont un smartphone (Voir notre photo ci-dessus).

5- LES USAGES DES FRANÇAIS SUR MOBILE

Sur leurs téléphones mobiles, 55% des Français naviguent sur Internet. 48% téléchargent des applications, 42% utilisent leur téléphone pour rechercher un commerce local (bar, restaurant), 34% regardent des vidéos et 32% utilisent les messageries instantanées. Les usages sont de plus en plus intenses.

Top 10 des sites les plus visités en France (mobile)
Ces chiffres concernent les utilisateurs uniques sur le web mobile et les applications.
34,2 millions par mois : Google
31,2 millions : Facebook
26,0 millions : YouTube
14,7 millions : Amazon
13,6 millions : Twitter
13,1 millions : Wikipédia
12,6 millions : Leboncoin
12,4 millions : Orange
11,9 millions : Apple
11,9 millions : Instagram

6- INTERNET ET TÉLÉVISION

Si les usages s’intensifient sur mobile, ils sont également de plus en plus nombreux et fréquents sur Internet au sens large : Internet rattrape la TV! Selon eMarketer, le temps passé sur Internet dépassera le temps passé devant la TV en France en 2017, nous dit le Blog du Modérateur.

Arcep_Barometredunumerique2016-TELE_INTERNET

 

 

 

 

 

 

 

 

7- L’ADDICTION À INTERNET EN CHIFFRES

Les Français sont-ils accros à Internet ? La réponse est oui, notamment chez les jeunes. 63% des 12-24 ans ne peuvent pas « se passer 3 jours d’Internet sans que ça leur manque ». Cette proportion a beaucoup augmenté depuis 2011. 14% des internautes de 12 ans et plus se sentent en manque au bout de quelques heures.

En revanche, les résultats sont très différents selon l’âge des internautes. Les jeunes ne sont quasiment pas attachés aux emails, contrairement aux 70 ans et plus.

Guide Data Archimag

8 – LES USAGES DES DATA, BIG DATA, sont étrangement absents de chiffres clés, alors nous vous conseillons quelques articles. Car l’avenir est là, selon nous, constitué par des usages réellement en disruption avec ce que nous avons connu : collections en ligne, véritable Soft Power sans lequel nous risquons s de disparaitre des radars des visiteurs lointains (Les américains et les anglais font beaucoup mieux que nous…),  ou marketing puissant pour faire venir les visiteurs. Puissant mais aussi « raffiné », pour présenter une expérience qui correspond à votre personnalité, même si le danger guette nos données personnelles.

  • NUMÉRISATION du Patrimoine : un article dans ARCHIMAG d’Emeline Dodart, Expertise en numérisation du patrimoine culturel (Num&Pat)
  • ARCHIMAG, Univers Data
  • Un Guide Pratique , ICI  : Expérience data -, présenté comme suit : Dans la nouvelle économie numérique, ne ratez pas le train de la révolution data ! Le big data est une logique d’approche avant d’être une question technologique. Il s’agit de réinterroger son activité sous l’angle des data internes et externes et de se redéployer. Encore faut-il percevoir le potentiel des data en matière de veille, d’analyse, de prédictif, imaginer des cas d’usage et démarrer avec les bons outils et le bon accompagnement.(Notre photo, ci-contre).
  • Et évidemment nos anciens articles sur ce petit blog! En 2014, La datafication du monde; en 2015 Les data, la création et le parsonnalisation et en 2016 Les data, tendances 2016 où nous évoquons les Smart Cities.

IMG_23939- LES RÉSEAUX SOCIAUX : Chiffres  2017

We Are Social et Blog du Modérateur , ICI .

  • Sur les 7,4 milliards d’habitants, 3,42 milliards sont internautes (46%) et 2,31 milliards sont actifs sur les réseaux sociaux (31% de la population mondiale).
  • Temps passé sur les réseaux sociaux : 1h20 par jour en France. (Source : We Are Social Singapore avec Slideshare) 
  • Autres chiffres sur Le Blog du Modérateur, qui se présente ainsi « Fréquentation, nombre de membres, utilisateurs actifs, activité sur le site et les applications mobiles… Afin d’être sûr de disposer des derniers chiffres disponibles, nous mettons régulièrement à jour cette page, rassemblant les principaux chiffres des réseaux sociaux en 2017, en France et dans le monde. Ils sont classés par réseau social et la source des statistiques utilisées est toujours indiquée. Facebook, Twitter et Google Plus sont les principaux médias sociaux représentés, mais nous rassemblons également les derniers chiffres disponibles pour d’autres plateformes, comme YouTube, Instagram, Pinterest, LinkedIn ou Viadeo. »

10-ÉTUDE : ENJEUX ET PERSPECTIVES DE LA CONSOMMATION COLLABORATIVE, ICI

EN CONCLUSION  : impossible de penser au Tourisme Culturel sans le Numérique, non pas comme une série d’outils ou un peu de fun. Non pas pour créer, chaque jour qui fait, une nouvelle-petite-application-qui-va-révolutionner la visite. mais pour que le Numérique soit bien présent sur le fond de chaque démarche, sans oublier ses grands enjeux et défis, à commencer par les Big Data (Par exemple mettre des collections en ligne pour le « troisième public » ou utiliser des Data pour le « ciblage des visiteurs à conquérir ou à fidéliser« ).Autrement,  d’autres que nous feront de bonnes propositions, pour la bonne raison que la grande vague est déjà lancée. Cela m’a frappée avec les nouveaux programmes culturel d’Airbnb, à l’automne, mais sans doute préparés de longue date. Que nous disent des programmes?

  • Qu’Airbnb a DÉJÀ son fichier de visiteurs potentiels, profils relativements complets des goûts, revenus, habitudes de voyage de visiteurs « culturels » ou souhaitant le devenir;
  • Qu’Airbnb a DÉJÀ repéré ce que voulaient, au fond, les gens, touristes culturels ou non : des surprises, des rencontres, des liens avec les locaux pour vivre « comme un local » quelques jours et mieux comprendre la destination, son Histoire, ses particularités, son authenticité.Même si l’église romane est incontournable, elle ne suffit plus a déclencher, toute seule, le choix d’une destination;
  • Qu’Airbnb, enfin,  a choisi le Tourisme Créatif : c’est celui, en effet, qui évite une visite passive, remplacée par celle du « faire avec », que ce soit un cours de vidéo ou  une promenade avec un graffeur, comme le fait l’excellent Tourisme de la Seine-Saint-Denis.

A nous, à vous d’emprunter ces chemins de réflexions. De très nombreux excellents exemples existent déjà,tous différents mais ayant en commun de pouvoir rivaliser avec les grandes boites américaines type Airbnb, ou de proposer d’autres réjouissantes radicalités, comme le fait Nantes, en France, qui invite à découvir une ville, un paysage ET des artistes qui les ont interrogés et bousculés avant votre arrivée. Ou encore Lille3000, qui invente une sorte de Festival permanent ou se croisent l’art et les FuturoTextiles, ces nouveaux tissus intelligents.Le Tourisme culturel, comme toutes les activités du Tourisme, permet de vendre des Hébergements, des Transports et de déverser des retombées économiques sur nos territoires, pour les développer? Oui, alors, profitons-en, intelligemment!

POUR EN SAVOIR PLUS… 

1-  LE RAPPORT DU CREDOC est ici en version pdf.

Le CRÉDOC publie son étude annuelle « Baromètre du numérique » réalisée pour le compte du Conseil Général de l’Économie (CGE), de l’ARCEP et de l’Agence du Numérique. Cette enquête de référence permet de connaître l’équipement informatique des Français et l’usage réel des technologies numériques en France

2- BLOG DU MODÉRATEUR, très intéressant et fiable, c’est ICI.

3- ÉTAT DES LIEUX ET TYPOLOGIE DES ATELIERS DE FABRICATION NUMÉRIQUE : les Fab Labs. La DGE a lancé en 2013 une étude sur l’état des lieux et la typologie des ateliers de fabrication numérique, à lire ici .

4- TOUT SAVOIR SUR LES RÉSEAUX SOCIAUX d’entreprises en 2017, ICI et Social Media : quel avenir pour le contenu sur les réseaux sociaux ?, à voir ICI, de Juliette Pignol (17 janvier 2017).

5- L’OBSERVATOIRE DU NUMÉRIQUE a été créé en 2011 par la DGE pour « informer les pouvoirs publics, décideurs économiques et  publics de l’état et de l’évolution des secteurs du numérique et de  la diffusion des technologies numériques dans l’économie et la société ».Consulter le site internet de l’Observatoire du numérique,ICI.

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ConfluencesIII- KEN LE TOURISTE PARFAIT  était parfaitement désolé par ces deux bad news dans son univers  de  Winner  : un mur allait, parait-il, le séparer de Pedro, son meilleur ami du Mexique,  et Barbie Chérie s’était faite pincée  comme « bénévole » de la candidate locale aux élections alors qu’elle avait reçu un don pour continuer à lui préparer  d’excellents  gâteaux pour les Tea Time des réunions… Il devait donc rester, Ô misère!, un jour de plus pour aplanir ces difficultés avant de repartir dans ses voyages infinis avec Hôtels, avions et réunions d’Affaires.  Pour Pedro et ses amis ce serait une commande-monstre de centaines d’avions gratuits pour chaque ville ou village du Mexique; pour Barbie il devrait rédiger une Charte de Bonne Conduite pour chaque invité aux Tea Time…

(Sur notre Photo, Ken est arrivé à Lyon et pose  devant le musée des Confluences)