Nantes et son beau bilan!

1Et nous revoilà à Nantes, aujourd’hui! Pourquoi écrire encore un nouveau billet sur Nantes? Parce que c’est l’une des villes qui a le mieux compris la fabrique du tourisme culturel. Elle sait y associer les habitants, comprenez toutes leurs forces vives et pas seulement quelques associations d’Histoire ou des artistes amis du maire ou de ses adjoints.Nantes a, de longue date (1985) et tout comme Bilbao, dû repenser son effondrement industriel et son urbanisme, et a décidé d’intégrer la culture dans cette réflexion.Pari difficile, car Nantes est une ville particulièrement dépourvue de sites culturels historiques d’exception ou d’un centre-ville Moyen-Âgeux ou Renaissant, comme ceux de nombreuses cités en France. Alors Nantes a “fait avec” ce handicap, ce “peu de chose”, pour devenir une ville d’exception en Europe, car son offre est particulièrement “ouverte”, axée sur l’art et les événements en itinéraires et accessibles à tous. A pied, en vélo, en bateau, dans et hors la ville, l’aventure continue!

I-UNE FRÉQUENTATION EN HAUSSE en 2016
Voici le bilan chiffré 2016 du Tourisme culturel vous, Chers lecteurs, qui êtes tous devenus très forts en tourisme culturel, je le vois chqaue jour.A vous, donc, de décrypter les stratégies qui se cachent derrière ces chiffres et de transposer les politiques nantaises sur votre territoire.
Le Bilan 2016 : par rapport à l’année 2015 et devant faire face à un contexte national d’événements tragiques, d’insécurité, de grèves, etc… , la Ville a résisté et même augmenté sa fréquentation l’été 2016. “Au niveau national, Nantes est la ville la mieux placée des grandes villes françaises en terme de progression du taux d’occupation pour les nuitées hôtelières, avec une augmentation du taux d’occupation des hôtels allant de +1% (gamme super éco), +5,2% (milieu de gamme de 3 à 4*) jusqu’à +7,3% (gamme éco), la moyenne générale en province se situant entre – 2% et + 2%, et Paris à -11%. (Source : Performances Hôtelières en France, Deloitte, septembre 2016)
Cette progression est confirmée par une taxe de séjour en hausse à Nantes Métropole : + 6,8% au mois
de juillet 2016 et + 2,8% au mois d’août, sans prendre en compte les nuitées enregistrées dans les
hébergements chez l’habitant. Ce sont 521 489 nuitées marchandes qui sont déclarées sur le territoire de
Nantes métropole pour les deux mois d’été.(Source : Communiqué de presse Nantes, le 26 janvier 2017, en pj dans notre “Pour en savoir plus”).

7 CROISIEREII-LA 5éme ÉDITION DU VOYAGE À NANTES :
Depuis 2012, le long de la ligne verte, 21 oeuvres (dont 9 issues du parcours Estuaire) ainsi qu’une quarantaine d’enseignes de commerçants ont été définitivement installées sur le territoire.Rappelons que la ligne verte ,tracée au sol, invite les visiteurs à se laisser conduire  toute l’année d’une oeuvre d’art à un patrimoine ancien mais aussi à découvrir des trésors méconnus, d’une ruelle historique à une architecture contemporaine. Elle a été aussi conçue en tenant compte des “un point de vue étonnants” sur la ville et l’estuaire.
Ce parcours pérenne, qui propose aussi de nouvelles offres chaque année, comptabilisait cet été:
– 54 étapes;
– 14 nouvelles étapes dans l’espace public, à Nantes et dans la métropole;
– 5 nouveaux lieux investis pour la première fois;
– 24 artistes ou collectif d’artistes invités (sans compter la programmation événementielle Nuit du Van;
Nantes Maker, Nuit Bretonne, croisières Ecoutilles…);
– 18 acteurs culturels impliqués;
– 241 commerçants adhérant à  “J’aime the Voyage” (43 nouveaux entrants).
Bilan en chiffres de l’été :
– Le Voyage à Nantes (Parcours)  : 250.177 visites; Des réseaux sociaux en augmentation : Facebook : 57 157 abonnés (+ 10847) / Twitter : 15078 (+ 825) / Instagram : 13545 (+ 3145) et pour Nantes.Tourisme : Facebook : 25 057 (+ 1585) et Twitter : 12490 (+ 435);
– Le restautant collectif en plein air La Cantine a aussi augment sa fréquentation, avec 83 000 repas ont été servis de fin mai à fin août et a atteint les 100 000 repas servis à la fin de l’été à la fermeture. (Juillet/Août 2016 : 60 000 repas servis, par rapport à 41000 repas servis en Juillet/Août 2015.);
– Les sites les plus fréquentés sont, dans l’ordre, le jardin des plantes;le Château des ducs de Bretagne; les Machines de l’île; le Nid; le Passage Sainte Croix; et Grafikama, Rue des pénitentes. (Voir la fréquentation détaillée pour chaque  dans notre PESP en fin de billet).

3 SKATODROMEIII- L’ART IMPRIME LA VILLE À LONG TERME…
Avec cette édition 2016 du Voyage à Nantes,comme à chaque nouvelle édition depuis 5 ans, de noveaux événements et sites de visites accueillent les visiteurs. Ce renouvellement fait partie de la stratégie de la ville, qui est de pérénniser la démarche. Laissons parler la Ville de Nantes:
Cette dynamique créative est rendue possible grâce au travail des équipes, de celles des services
de la Ville et de la métropole, et d’entreprises qui se mobilisent tout au long de l’année.
La réussite de ces installations, en terme d’intégration dans la ville, relève aussi d’une recherche de
techniques – parfois innovantes – qui répondent à la fois à une nécessité d’usage et à une adaptation à
un lieu qui n’était pas à l’origine prévu pour les accueillir.
Nous constatons également, et cela est notamment vrai pour les playgrounds, que l’installation ajoute
un nouvel usage à un territoire en cohabitant avec sa destination première. Elle ne le remplace pas.
Elle apporte donc de la mixité et de l’échange là où il n’y en avait pas forcément, voire même peut
être un facteur d’apaisement.
Nantes a développé une « tolérance » à l’art qui n’existe peut-être pas ailleurs : pas ou peu d’oeuvres entraînant de polémique et surtout aucune dégradation à signaler !

  • De nouvelles thématiques : chaque année, de nouveaux événements sont proposés et, cette année, les Diners secrets étaient complets (18 et 25 août 2016): 408 convives ; la Nuit Bretonne aussi(25 juillet : 2 989 participants – Les Croisières Estuaires en bateau ont connu une croissance : 7 688 billets vendus soit 10 138 passagers, tout trajet confondu (2015 : 6 051 billets vendus soit 7 254 passagers) et le Pass de Nantes : 4 468 Pass vendus est stable par rapport à 2015. rapport à 2015).
  • ET de nouvelles expériences HORS-LES-MURS, dans la région! Nous retiendrons, par exemple, en plus des nouvelles oeuvres d’art, ces visite de la région à travers les croisières ou en vélo (Estuaire Nantes) fonctionnent bien et le vignolble s’est ajouté comme thématique : DE NANTES À CLISSON : LE VOYAGE DANS LE VIGNOBLE
    Cette édition 2016 a proposé un parcours de 11 étapes de Nantes à Clisson en réunissant également
    une offre d’hébergement, une sélection de domaines et restaurants, des possibilités de loisir. L’office de tourisme du vignoble souligne « un pourcentage de visiteurs étrangers supérieur à 2015 (17% en juillet / 14 % en août). Les espagnols passent au second rang, derrière les britanniques et devant les belges : 38 nationalités différentes ont été accueillies (28 en 2015) ».

6 CANTINEIV- COMMENT L’ OFFRE EST ELLE PRÉSENTÉE ?

Dans le document que nous envoyé l’équipe du  Voyage à Nantes, mais aussi sur le web, dans les dépliants, etc…la promotion est organisée selon 4 thèmes, dont on retrouve les déclinaisons sur les différents sites et réseaux sociaux.Ces thèmes correspondent au profil des touristes culturels, et à leurs demandes : balade urbaine ; histoire de Nantes et urbanisme classique; balade en vélo; gastronomie
1- UNE VILLE EN MOUVEMENT « L’aventure se trouve souvent au coin de la rue. Pour prendre le large en bord de Loire, il faut suivre un trait vert sinuant sur le sol, et se laisser gentiment surprendre : voilà la définition du « Voyage à Nantes ». Une balade de 12 km, le long de ce tracé vert fluo, avec des escales face à des oeuvres d’art monumentales, sur des terrains de jeu au design drolatique ou sous des enseignes loufoques. »
2– UNE VILLE D’HISTOIRE Dans le quartier du Bouffay, Château des ducs de Bretagne sis en son coeur, maisons à colombages, vestiges d’édifices XVe et XVIe siècles : la vieille ville fourmille d’une vie continuelle. L’élégant quartier Graslin, bel exemple d’urbanisme des XVIIIe et XIXe siècles, offre au détour de rues commerçantes, terrasses, boutiques et monuments du patrimoine.
3– UNE VILLE DURABLE Avec 57m2 d’espaces verts par habitant, Nantes possède plus de cent parcs et jardins ! Et pourquoi ne pas se promener à vélo ? Entre les itinéraires protégés et les voies aménagées en bord de Loire, des idées balades pour tous !
4– NANTES BIEN DANS SON ASSIETTE! Nantes est au carrefour de la mer et de la terre, du sucré et du salé, du végétal et de l’animal, entre Bretagne et Loire. Une cuisine originale à savourer dans les restaurants sélectionnés par les tables de nantes. Évadez-vous également dans le vignoble pour goûter le Muscadet.

10 bonnes raisons de faire le Voyage à Nantes5- 10 BONNES RAISONS DE FAIRE LE VOYAGE établissent la liste des incontournables, présentés avec quelques phrases très courtes, qui vont à l’essentiel :
1- le Château des Ducs de Bretagne, avec des bâtiments du XVe au XVIIIe siècle et sa cour, ses remparts et ses douves en accès libre.Le meilleur musée d’histoire de Nantes raconte l’histoire de la ville dans un contexte européen et mondial, notamment la traite négrière, un parcours, le premier en Frnce, qui retrace l’histoire de la Traite. L’histoire plus contemporaine a été réecrite à partit d’objets et d’archives des habitants .
2- Les Machines de l’Ile :un bestiaire de machines vivantes et monumentales. Un projet artistique totalement inédit, qui a reçu le prix de l’attraction la plus originale du monde. À la croisée des « mondes inventés » de Jules Verne, de l’univers mécanique de Léonard de Vinci et de l’histoire industrielle de Nantes, sur le site exceptionnel des anciens chantiers navals.
3 – Estuaire Nantes-Saint-Nazaire, un musée à ciel ouvert avec 30 oeuvres, signées de grands artistes d’aujourd’hui, habitent les 60 km de l’estuaire de la Loire et guident à la découverte patrimoine naturel, maritime et industriel remarquable. Une « villa cheminée » perchée à 15 m de hauteur, un pendule de 7 m installé sur une ancienne centrale à béton, un serpent de 120 m de long, une maison qui semble couler mais ne coulera pas… (Parcours en accès libre)
5 à 10 – Suivent le Lieu Unique, installé dans les anciennes biscuiteries LU; Le Nid, de l’artiste Jean Jullien , un bar au 32e étage de la tour Bretagne; le Passage Pommeraye passage couvert et galerie commerçante du XIXe siècle.
Trentemoult, village aux maisons colorées et guinguettes et terrasses sur la Loire à la campagne; le Parc des chantiers, avec le hangar à bananes, les Anneaux de Buren ou le Grand Éléphant, le Mémorial de l’Abolition de l’Esclavage , parcours méditatif, sur et sous le quai au niveau de la Loire, qui présente des citations dans toutes les langues, de tous temps et de tous lieux. 2 000 plaques commémoratives rappellent les expéditions négrières parties
de Nantes; le Jardin des Plantes, 7 ha de verdure en plein centre-ville, etc… Voir le Document complet ICI:

7 CROISIEREV- NANTES EXPORTE SON SAVOIR FAIRE! pas une semaine ne passe sans qu’une ville, en France mais aussi dans le monde, n’ait envie de “copier ” Nantes. Hélas, vous le savez bien, cela n’est possible qu’à certaines conditions:
– copier la démarche, et non les résultats, “ce que l’on voit” aujourd’hui;
– développer de concert les autres politiques conduites par la ville en tenant compte des projets parcours;
– faire émerger des projets qui soient à la fois destinés aux habitants, à la ville, mais aussi au visiteur d’un jour
– enfin, et c’est bien difficile, savoir dialoguer avec des artistes ou des architectes du monde entier, de savoir les choisir, les écouter, répondre à leurs désirs (Voir notre dernier billet sur Nantes).

1- Le festival « ESTUARY », 60 kms entre Londres et Southend-on-Seade l’Estuaire de la Tamise, a été inspiré par le programme “Estuaire” de Nantes; la Ville de Nantes était invitée en septembre 2015 à son lancement.
2-MONS 2015  , Capitale européenne de la Culture : Nantes était invitée par l’’Université de Mons en et la Cellule Architecture de la Fédération Wallonie-Bruxelles à une journée d’étude “Art et espace public” .
D’autres villes et régions ont invité Nantes ou sont venues à Nantes ces dernières années et en 2016 : la Biennale de Marrakech à l’occasion des rencontres Awaln’art, sur la thématique « L’art dans l’espace public »;
26 août le Gouverneur de Rangoon (Birmanie) est venu à Nantes pour s’inspirer de l’organisation d’un grand festival culturel sur l’espace public de sa propre ville. Nombreuses sont les interventions de Jean Blaise, sur la façon de proposer de l’art dans l’espace public aujourd’hui. (Association Culture Valais – pour la Journée de la Dialogue entre la culture et l’économie “Nantes : redynamiser et positionner une ville par la culture ». Tout un programme!

Nantes

POUR EN SAVOIR PLUS!

  • Nous remercions particulièrement la Direction de la Communication de Nantes et  – Le Voyage à Nantes et plus particulièrement Xaviet Théret et Sylvain Pacreau,  de nous avoir fait parvenir les éléments chiffrés nécessaires à ce billet. Contact : Le Voyage à Nantes /Sylvain Pacreau : T. 02 72 65 30 16 / sylvain.pacreau@lvan.fr .
  • Nantes Tourisme, c’est ICI et le Voyage à Nantes, c’est LÀ, avec des images d’Estuaire par ICI!
    – Dossier de Presse “Bilan de la saison estivale 2016 du 1r juillet au 28 aôut”,
    Conférence de Presse du 8 septembre 2016. Contact Presse : stephanie.olivier @lvn
    – 1- La nouvelle offre d’art contemporain en 2016 : le parcours existant a été complété cette année par 6 installations pérennes, dont voici pla petite liste pour les amateurs d’art actuel:
    Jean-Blaise-Réenchanteur-de-ville--150x200. Feydball, carré Feydeau / Barré-Lambot architectes
    . On va marcher sur la lune, parc des Chantiers / Détroit Architectes et Bruno Peinado
    . Skate O Drome, quai des Antilles / Collectif Fichtre
    . Traverses, boulevard Léon Bureau / Aurélien Bory
    . La pointe noire, quai Mitterrand / Studio Katra
    . Ping Pong Park, quai Mitterrand / Laurent Perbos
    . Mes tripes sont des poissons d’argent, piscine Léo-Lagrange / Julien Salaud
    . Petits voyages extraordinaires (mini-golf), camping du Petit Port / Jean Bonichon
    . Cours à travers, Jardin de l’Hôtel de Villle / Pierre-Alexandre Rémy
    . A ces 9 créations s’ajoutent Oscillation signé de l’Atelier Vecteur, présent pour les deux ans à venir
    ainsi que les enseignes créées par Lisa Laubreaux et Jérémie Rigaudeau dans le quartier Graslin-
    Dobrée.
    2- LES BILLETTERIES des événements
    . les Diners secrets (18 et 25 août 2016): 408 convives (complet)
    . Nuit Bretonne du 25 juillet : 2 989 participants (complet)
    . Croisières Estuaires : 7 688 billets vendus soit 10 138 passagers, tout trajet confondu
    (2015 : 6 051 billets vendus soit 7 254 passagers).
    .Food Court, nuit du VAN : 1 707 assiettes
    . Pass de Nantes : 4 468 Pass vendus (stable par rapport à 2015).
    . Visites guidées : 1 765 personnes ont assisté à une visite guidée de Nantes
    Livre-les-deux-Jean--221x3003- NANTES VUE PAR….Les touristes étrangers!
    Je suis allée sur les différents sites où s’exprement les visiteurs, dont Trip Advisor et les réseaux xsociaux, et j’ai pu apprécier combien les touristes devenaitnzt les ambassdeurs de cette destination. Voici un petit florilège des retpmbées de la presse internationale (69 cet été): « Artistique, audacieuse, créative et étonnante, la ville de Nantes mise avant tout sur l’imaginaire (…) pour se tailler une place de choix dans la liste des destinations françaises à découvrir. » de Sarah Emilie Nault, Ink Media Group (UK). « Nantes prouve que l’art peut sauver une ville. », par Henk Van Nieuwenhove, De Artisenkant, Pays -Bas; Drôle que cette ville soit sous-estimé. Auparavant grise, elle est aujourd’hui jeune, verte, créative et mérite d’être connue”, dit Björn Rosen, Der Taggespliel, Allemagne; « La ville est l’un des plus importants centres culturels de toute la France, un lieu unique en transformation continue. Un tourbillon d’initiatives qui en fait une destination plus attirante que jamais. » , de Giorgia Vaccari, Motorperpetuopress, Italie; « Nantes a tout – la troisième plus forte croissance économique de France, des récompenses pour sa politique de développement durable, de l’innovation (…) et un beau centre ville sur la rive nord de la Loire. », de John Jervis, ICON, UK; et enfin ce « Comment cette ville française a transformé le déclin de l’après-guerre en réveil culturel?… En ouvrant grand au public l’accès à l’art contemporain. »de Giovanna Dunhall du Guardian (UK).
  • 4- TOUS LES BILLETS DE CE PETIT BLOG  DÉDIÉS A NANTES ! Nous évoquons très souvent l’expérience nantaise, celle de Jean Blaise et de son choix de “lieux ouverts”. Quelques uns de nos 450 billets ont cependant été consacrés à Nantes, ou à Jean Blaise. En voici les liens, sur lesquels vous pouvez cliquer pour accéder directement aux articles: Pour une autre politique culturelle (2015);   Nantes 2014, encore une merveille! ; Le Carrousel des Mondes Marins (2014) Le Voyage à Nantes, un régal! (2013); Nantes, son Panier Magique et l’Imagination au Pouvoir (2012); Trois questions à Jean Blaise (Interview, 2010); Nantes, Flash Info 2010,  La communauté urbaine de Nantes fusionne l’office de tourisme, association loi 1901, et la société d’économie mixte Nantes Culture et Patrimoine, gérant entre autres le château des ducs de Bretagne et les machines de l’île. Nantes, star du Tourisme Culturel, en 2009, année de création de ce petit blog.

En conclusion, le terrain est prêt, les progrès sont bien là, les équipes de plus en plus compétentes! Alors, mes amis, le prochain  Voyage à Nantes aura lieu  du 1er juillet au 27 août 2017 : prenez date !

Bandeau Nantes

 

 

 

 

 

4 NUIT DU VANNOS PHOTOS
Collectif Fichtre, “Skate Ô drome”, quai des Antilles, playground du Voyage à Nantes, 2016 © Franck Tomps / LVAN
Mètre à ruban, Lilian Bourgeat, Nantes, oeuvre du parcours Estuaire © Franck Tomps / LVAN
La Nuit du VAN 2016, soirée d’ouverture du Voyage à Nantes © CLACK David Gallard / LVAN
La Nuit du VAN 2016, soirée d’ouverture du Voyage à Nantes © CLACK David Gallard / LVAN Copyright: CLACK David Gallard
Croisière Estuaire Nantes<>Saint-Nazaire © Franck Tomps / LVAN Copyright: © Franck Tomps
La Nuit du VAN 2016, soirée d’ouverture du Voyage à Nantes © CLACK Charlyne Labarre / LVAN
Bénedetto Bufalino et Benoît Deseille, “Évasion urbaine”, passage Sainte-Croix, Nantes, dans le cadre du Voyage à Nantes 2016 © Franck Tomps / LVAN
La Cantine du Voyage, Nantes, 2015, signalétique par Appelle-moi Papa © Franck Tomps / LVAN
CHATEAU/Monument; © Jean-Dominique Billaud/LVAN

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Ken devant son nouveau magasin...KEN LE TOURISTE PARFAIT  n’en  revenait pas. Il croyait que l’appareil inouï mis en oeuvre par l’équipe Disney, avec sa machine à penser les comportements des visiteurs, leurs psychologie, leur amour du spectacle, était la meilleure du monde. Et là, en sirotant un apéro à Nantes, ils sentaient tous les deux… la concurrence de cette petite ville. Ken,  Ambassadeur du Voyage à Nantes au cours de ses voyages incessants de Touriste Parfait – Avions, Business, Palaces et Cie! – , décida donc de rempiler, cette année. Pour Nantes, pensait-il en sifflotant, les résultats étaient là. 

Utiliser, remixer et partager les collections publiques

05MET-MAIN-superJumboCette semaine une très bonne nouvelle est arrivée, avec la mise en ligne de 375 000 nouvelles photos des œuvres de la plus grande collection américaine, celle du MET, Metropolitan Museum of Art de New-York, qui a reçu 7 millions de visiteurs en 2016 (Notre photo).Les musées du MET comptent 1,5 millions d’œuvres et d’objets, et ces 375 000 photos ont été choisies comme témoignant des oeuvres les plus importantes de leurs différentes collections. La mise en ligne s’appuie sur une licence d’utilisation libre, la CC0, Creative Commons Zero, qui permet donc de les utiliser comme il vous plaira, y compris à des fins commerciales.

Cette mise en ligne nous donne, une fois de plus, l’occasion de plaider la cause du nécessaire partage sans restriction d’œuvres des collections publiques. Nous plaiderons pour l’absence d’interdiction, comme ces CC0 le permettent, pour mieux connaître l’art et partager cette passion avec les citoyens du monde entier.
Que ce soit par passion personnelle ou pour promouvoir l’image culturelle de la France à l’international, diffuser les œuvres ou objets de sciences et d’histoire devient pourtant  un exercice périlleux, en France, car les agences de droits d’auteur veillent au grain et interdisent de plus en plus ces formats « open », libres de droit. Pas d’œuvre libres d’utilisation en HD pour les musées de la Ville de Paris;  ou « Taxe Google »;Taxe sur les Creative Commons; Taxe sur les images de tous les moteurs de recherche; Photos de musées nationaux des collections publiques, à payer à la Réunion des Musées nationaux….Bref, en conclusion,  nous prenons un retard considérable, à cause de ces interdictions, dans nos politiques Culturelles et Touristiques, par rapport à nos concurrents que sont les pays étrangers.

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MonetI- VOIR LES ŒUVRES EN LIGNE, C’EST…
1- Elles sont là quand je veux et où je veux. Pas de jour de fermeture ou d’horaires contraignants pour ma visite ;
2- Je les vois mille fois mieux, dans le moindre détail (fonction « loupe »), ce qui est impossible dans un musée ou un monument car les gardiens n’aiment pas que l’on mette le nez sur les œuvres ou objets. Je peux aussi en voir la face cachée lors de l’exposition, comme par exemple le dos de cette statue de César, ci-dessous.
3- J’ai du temps ! Et du confort. Pas en station debout – un jour vous compterez le temps nécessaire à bien voir tous les tableaux ou les objets d’un seul musée, et vous verrez que 6 heures en station debout est courant.  Voir les œuvres en ligne du monde entier, c’est possible assis ou même allongé.
4- Je peux rapprocher les œuvres ou les objets situés dans des salles différentes. Je peux les comparer, ce qui est très utile pour la recherche, par exemple ;
5- Je ne suis pas obligée, en ce sens, de faire le voyage Saint-Petersburg-San Francisco-Pékin pour voir les œuvres, cela va de soi mais c’est mieux de le repréciser ici, car il s’agit de longs mois de voyage et de sommes astronomiques, seuls vrais freins à l’évolution des connaissances pendant plus de vingt siècles ;
6- J’ai une somme immense d’œuvres et d’objets à ma disposition, pour la première fois. Plusieurs millions d’œuvres ou d’objets culturels en ligne;
7- Je peux les utiliser ! en téléchargeant les photos des œuvres et les objets, mes possibilités deviennent quasiment infinies : recherche ; illustration ; création de jeux ; commercialisation de nouveaux objets créés à partir de ces œuvres ou objets et surtout : partager ces recherches, ces nouvelles créations ou, ou simplement, ces images.
8- Je peux les partager ! Selon les usages de la promotion touristique, je peux les partager publiquement. Par exemple je peux choisir des œuvres d’art ou des objets historiques comme emblèmes d’une ville ou d’un territoire et de son offre culturelle ou autre. L’important est que ces images des œuvres circulent, que davantage de personnes se les « approprient », qu’elles gagnent en reconnaissance, en notoriété, grâce aux avis des « visiteurs »-internautes, par exemple.

9 – Je peux même en faire un métier! Qui dit “nouvelles ressources” dit aussi “nouveaux métiers”! Par exemple, le Rijkstudio d’Amsterdam récompense, chaque année, les gagnants qui ont su exploiter, au mieux,  ses collections en créant et en commercialisant leurs objets ou démarches : expérience à voir ici sur ce  petit blog.

10- Je me fais des amis dans le  monde entier!  Comme nous le voyons ci-dessous, avec Sketchfab, les professionnels et amateurs du monde entier créent des clubs pour partager leurs ressources et leurs conseils

En conséquence, les connaissances se développent grâce au partage et le Soft Power (réputation, notoriété…) d’une destination (Pays, Ville, Région, musée, monument…) se muscle! Guerre des contenus et des images obligent, chacun souhaite tirer son épingle d’un jeu devenu très difficile depuis que de puissantes plate-forme ont décidées de devenir « maitres du jeu. (Cf. Mon billet sur le Tourisme Créatif d’ Airbnb).

Adoration des MagesII- COMMENT LE MET A MIS SES OEUVRES EN LIGNE
C’est une longue histoire, car les musées américains relèvent beaucoup plus de fonds propres (Billetterie ; revenus des espaces commerciaux – librairies ou boutiques d’objets dérivés – et  Fonds privés ou Mécénat de particuliers, etc…) que du service public, comme vous le savez. Donc, si ces revenus baissent, ce qui s’est passé au MET, tous les projets sont ralentis et parfois certains sont annulés.
Ces trois dernières années furent extrêmement difficiles, pour ce groupe de musées MET, avec des difficultés en tous genre : gros investissement, avec la construction d’une nouvelle aile au MET Breuer pour un coût de 600 M$…). On annonçait même le déclin du Met dans le New York Times , tant les difficultés financières qu’affrontait le Directeur Général du MET depuis 2008, Thomas P. Campbell, étaient fortes, avec la suppression, par exemple, de 90 emplois récemment.
– Et malgré tout, le projet de numérisation en HD des œuvres et objets et des images à utiliser et diffuser sans aucune réserve, y compris, comme le fit le Rijksmuseum d’Amsterdam, à des fins commerciales, est enfin arrivé à son terme. (Voir cette histoire récente du MET, détaillée dans les références de notre « Pour en savoir plus »).
– Si je vous dis tout cela, c’est pour souligner l’importance et les enjeux de ces choix : mettre en ligne a un coût, certes, mais correspond tellement bien aux usages des jeunes, tous internautes et qui souhaitant apprendre via leur mobile, qu’en fait, cela devient une priorité.
Diane Dubray dit cette semaine dans le très bon Cultureveille : « Les musées s’organisent maintenant comme des entreprises ou des laboratoires”.  Certes, et ils le font librement, comme les bibliothèques et d’autres sites et événements culturels, et, pourrait-on ajouter, malgré quelques freins puissants.

Notre article ne serait pas complet sans évoquer quelques-uns de ces freins, car avant que ces mises en ligne de tout ou partie des collections ne se généralisent, mieux vaut connaître l’état des lieux : freins politiques ou freins d’organismes qui profitent encore des rentes de leurs droits, nous ne sommes pas à l’abri de quelques difficultés qu’il s’agit de mieux comprendre, pour y mettre fin le plus rapidement possible et tous ensemble.

SeuratIII – L’EXCEPTION CULTURELLE FRANÇAISE ET AUTRES BONNES EXCUSES …Quels que furent ses mérites, l’exception culturelle française ressemble de plus en plus à un parapluie , à mon avis, et ce parapluie commence à prendre l’eau. Ce qui est normal, après tout,  « ce régime d’exception découle de la loi du 17 juillet 1978, qui aménage une « exception culturelle », bénéficiant à un certain nombre d’établissements. Conçue comme un moyen de protection, cette « exception » joue à mon sens un rôle contreproductif aujourd’hui, en laissant les établissements culturels en marge du mouvement d’Open Data qui se dessine en France, aussi bien au niveau central avec Etalab, qu’à celui des collectivités locales. », disait Lionel Maurel en 2012 dans son bel article , « Pourquoi la Culture est devenue le mouton noir de l’Open Data en France .

Encore aujourd’hui, l’immense appareil juridique culturel (lois, décrets et réglementation culturelle unique au monde) prend insuffisamment compte notre révolution numérique internationale et des nouveaux usages du web. Par contrainte juridique, mais aussi par manque de connaissance ou simple intérêt financier ; en  voici trois exemples récents  :
1- Taxer tout ce qui bouge, comme le montre cette posture de notre Gouvernement actuel que l’on peut résumer par : Un danger, un ennemi à l’horizon ? Une taxe ! Notre gouvernement, puisque nous n’avons pas su créer des Google/Amazon/Apple/Facebook, a décidé de gagner un peu de sous en taxant Google et tous les moteurs de recherche qui produisent des images, y compris notre chère Creative Commons et ses images libres de droit. Donc, même si les auteurs des images veulent qu’elles soient gratuites, cela va devenir impossible, de par la loi, si elles ne nous sont pas envoyées en « privé ».Lire le très bon petit article, paru hier, sur Scinfolex : « Toute l’absurdité de la « taxe Google Image démontrée ». 
 2- Les Droits des Auteurs ou les Droits de quelques organismes qui les récupèrent ? De jeunes professionnels passent généreusement du temps à bien nous expliquer comment et pourquoi ces taxes sont à la fois inutiles et nuisibles, ou comment fonctionne réellement le droit des auteurs. Nous vous recommandons chaleureusement de fréquenter leurs sites et de mettre en œuvre leurs judicieux conseils (Voir dans notre “Pour en savoir plus”).
Nous avons eu, par exemple, cette Loi sur la Liberté de Panorama, dont nous avions constaté, sur ce petit blog, qu’elle était tellement compliquée qu’elle en devenait inapplicable, comme sans doute le sera notre Taxe Google.(Revoir notre billet, ici). 
Nous avons surtout un système de récupération de droits d’auteurs qui profite, comme chacun le sait maintenant, beaucoup aux sociétés qui gérent ces droits et pas forcément aux auteurs.

Rogier Van der Weiden3- Des politiques culturelles indépendantes des usages du web ? On peut citer enfin, cette semaine, ce Rapport sur l’éducation artistique et culturelle sur nos territoires,
qui nous a aussi bien fait sourire : une centaine de personnes vont sur le terrain, apprécient les avancées et de nouveaux projets, mais, sur plus de 100 pages, pas une seule évocation de l’enfant et de l’adolescent-internaute, pour l’Education artistique et culturelle. Pas de projet de MOOCs, pas de projets de numérisation des œuvres et objets culturels des institutions. Ce n’est pas l’argent qui manque, mais sans doute les bons choix : selon les services de Matignon, le ministère de la Culture a « multiplié par deux son engagement depuis 2012, consacrant à cette politique 64 M€ en 2017 , tandis la Rue de Grenelle apporte, de son côté, 2 milliards par an aux enseignements artistiques et aux actions culturelles”, dit le Rapport.
– Nous n’y avons pas trouvé, dans ce Rapport, de réflexion sur l’éducation artisitique et culturelle en mobilité; celle , par exemple, des usages de  ces nouvelles petites applications qui jouent un rôle pédagogique ou ludique extrêmement important aujourd’hui (Voir notre billet : Clicmuse, Photos et musées enfin réconciliés). Pas non plus de sites comparatifs, de Ressources pour les classes inversées ou d’évaluation des usages (Tablettes/Smartphone/Applications/ Tutoriels/Moteurs de recherche, etc…). Bref, pour l’Education nationale et le ministère de la Culture, seul les « territoires physiques » et les maîtres « en présentiel » sont aptes à conforter et développer l’Education artistique et Culturelle. Le travail de ces professionnels et élus : revoir les circulaires, réviser les lois nouvelles (adossées à la Loi NOTRe) et conforter l’incontournable Haut-Conseil dont la France a le secret, pour mettre la réglementation « en cohérence » avec les pratiques sur le territoire, DANS les lieux culturels, suivant un parcours, ou DANS la classe. Enfin, a-t-on demandé leurs avis aux enfants et aux jeunes sur ce qu’ils souhaiteraient, en matière d’éducation artistique et culturelle ? Ces avis figurent-ils quelque part dans le rapport ? Non plus. Sans doute sait-on, en Haut Conseil, ce qui est bon pour eux.

The_Metropolitan_Museum_of_Art_GuideIV – CONCLUONS JOYEUSEMENT !
Malgré ces regrettables pesanteurs et les pertes financières qu’elles représentent pour le développement de l’innovation culturelle,  tout va pour le mieux. Dans notre pays comme dans pratiquement tous les pays du monde, chaque semaine naissent de de nouvelles stratégies et de formidables exemples et de réalisations à la fois culturelles, numértiques et touristiques. Chaque organisation culturelle ou touristique peut profiter d’une réelle liberté pour inventer, revoir les méthodes d’approche des visiteurs ou évaluer une pratique et répondre aux nouveaux comportements des visiteurs. Car pour cela nous n’avons pas besoin de circulaire ou de Haut-Conseil. Même si deux mondes étanches, faute de connaissances partagées, existent bien, même si la fracture territoriale risque de se doubler d’une fracture numérique, ne vous inquiétez pas, mes amis : rien ni personne ne peut, pour l’instant, arrêter les évolutions en cours et les trains en marche. Parions donc sur l’extinction progressive des freins, pour aller de l’avant!
POUR EN SAVOIR PLUS
Petit point de vocabulaire:  Ouvrir les institutions culturelles passe par deux types d’action : l’ «open content» (ouverture des contenus) : ouverture des reproductions numériques d’œuvres qui sont elles-mêmes dans le domaine public, et l’ «open data» : ouverture des données concernant ces œuvres (catalogues, bases de données descriptives, etc…).
La meilleure réflexion et documentation , en France, est celui du Blog S.I.Lex, écrit par Lionel Maurel, Juriste et  bibliothécaire,à voir sur  Scinfolex .. Voir aussi ses publications, vraiment très claires, même pour des débutants
Article du New York Times sur les 375000 œuvres du MET, ICI

-Article de Creative Commons sur le MET : ” New York’s Metropolitan Museum of Art releases 375,000 digital works for remix and re-use online via CC0″, à voir ICI , signé Jennie Rose Halperin, le 7 février 2017
Les musées en ligne dans le monde : ICI  comme la  National Gallery of Art in Washington, le Rijksmuseum d’ Amsterdam ou le  The Museum of Modern Art de New-York et les musées et collections de Getty. Pour la France, Open Glam France , qui portait ce débat dès 2011 et lors de la rencontre de 2012 au Centre Pompidou, semble en sommeil, hélas…
Voir aussi Creative Commons ou la Quadrature du Net et tous les sites spécialisés sur le Bien commun et  les Communs. 

NOS PHOTOS
– Notre exemple de César en Computed-Tomography (CT) ( lien ICI) :
vient de https://sketchfab.com/ Jerry Dawson Experienced Laser Scanning, 3D Modeling & Drafting Tech
Légende de la photo : César, par Nicolas COUSTOU (Lyon, 1658 – Paris, 1733)
César Marbre H. : 2,42 m. ; L. : 0,96 m. ; Pr. : 0,96 m. This model is a scan done for the short movie Gloria Victis https://www.artstation.com/artwork/A6doN
Les autres photos viennent des photos en ligne du MET de New York : Claude Monet, 1899, Huile sur toile . l’Adoration des mages de Hieronymus Bosch (env. 1450–1516 ’s Hertogenbosch) ca. 1475, Huile et or. Etude pour Un dimanche à la Grande Jatte de  Georges Seurat  (Paris 1859–1891 Paris) 1884. Huile sur toile – Francesco d’Este (vers 1430-1475) de Rogier van der Weyden (Tournai ca. 1399–1464 Brussels) env. 1460 Huile sur toile.

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Cote-a-cote...KEN LE TOURISTE PARFAIT était perplexe. Devait -il dire la vérité? Raconter des blagues? Le problème était le suivant : Barbie Chérie l’aidait énormément, vous le savez, vous l’avez constaté mille fois, depuis des années.Mais comment le prouver? Car il n’était jamais là, au fond : en voyage, dans ses palaces pour ses Affaires, entre deux avions ou encore en transit, pour un séminaire avec des banquiers… Le problème, c’est que Mattel, qui les avait créés tous les deux, n’avait pas pensé qu’on demanderait,un jour, des comptes sur ses personnages….

 

Guide du Goût et Tourisme Gourmand

Guide du Goût -Atelier Cupcake

Guide du Goût -Atelier Cupcake

Visiter une ville ou une campagne en dégustant des merveilles tout au long du parcours, est-ce possible? Voici un excellent parcours des artisans de la Gastronomie, aujourd’hui, une balade qui permet de découvrir le meilleur d’un pays, de ses coutumes et savoir-faire, bref, de son patrimoine matériel et immatériel. Grâce à une rencontre avec des professionnels, artisans ou producteurs, le dialogue entre Touristes et Habitants sera fructueux, transformant une simple découverte urbaine en une visite active où l’on pourra échanger et prendre du plaisir. Partons sur les pas du Guide du Goût !
I- LE GUIDE DU GOÛT est le nom d’une jeune entreprise, née en 2013 à Montpellier et présente à Paris en 2015. Son objectif est de proposer des rencontres, lors de visites culturelles de la ville, avec les artisans et des producteurs de la gastronomie. Pari réussi, avec un très grand sérieux qui nous a bien plu, d’autant que ses deux fondateurs,Karim Slamani et Paul Ramboux, ont travaillé avec les deux Offices de Tourisme de Montpellier et de Paris et connaissent très bien les différents acteurs des produits de la gastronomie .
– Par rapport à leurs concurrents, dont nous citons quelques noms à la fin de ce billet, le Guide du Goût a, à notre avis, un  avantage décisif, celui d’être très clair sur le « choix » des artisans qu’ils proposent lors de la balade. Ce choix s’appuie, en effet, sur des critères extrêmement précis et énoncés dans la Charte Saveur Locale.
SAVEUR-LOCALE-V3II- LA CHARTE SAVEUR LOCALE a été imaginée  dès 2009 par Karim Slamani et Paul Ramboux, lors de la création du premier réseau Saveur Locale avec des artisans de l’Hérault et du Gard, tous issus de tous les corps de métiers que proposent la gastronomie : bouchers, boulangers, poissonniers, chocolatiers, etc. Les artisans doivent, en adhérant aux valeurs de cette Charte, respecter le « gôut du vrai ». Saveur Locale réunit déjà plus de 300 professionnels à travers la France, autour de valeurs essentielles – la qualité des produits, le savoir-faire et le sens de l’accueil. La Charte actuelle engage les artisans sur :

Guidedu Goût-Visite des marchés, rencontre avec les producteurs et histoire du quartier

Guidedu Goût-Visite des marchés, rencontre avec les producteurs et histoire du quartier

La traçabilité des produits : chaque commerçant sollicité par le Guide du Goût doit être en mesure d’indiquer en toute transparence l’origine de sa matière première ou des produits déjà transformés qu’il met en vente, selon le type de commerce concerné
Le savoir-faire : les techniques et méthodes employées par le maître artisan et son équipe doivent être respectueuses des produits, de l’environnement et par conséquent, du client.
Le sens de l’accueil : le plaisir est fondamental aux yeux du Guide du Goût, ainsi, un artisan répondant aux deux premiers critères sans pour autant transmettre un peu de chaleur, du plaisir ainsi que ses précieux conseils à sa clientèle, n’intégrera pas le réseau Saveur Locale.

A ces artisans, Le Guide du Goût donnera  une plus grande visibilité, mais surtout la visite permettra  aux visiteurs de découvrir leur travail quotidien avec différente formules de visites : les Parcours Gourmands, des Ateliers Culinaires très créatifs ou des Evènements plus festifs à la demande. Sans oublier les offres pour les visiteurs en Groupe, français ou étrangers (Anniversaires, Evénement RH, Séminaires, Team-Building, Invitation Client, Offres pour les Comités d’entreprise).

parcours-gourmands-17emeIII- LES PARCOURS GOURMANDS Le choix d’un  parcours est très facile, vous pouvez d’ailleurs le  tester sur leur site Internet  et sur vos smartphones,ou encore sur les réseaux sociaux où sont diffusées des actualités sur le Tourisme gourmand (Facebook et Twitter) . Et, surtout,  vous pouvez réservez en ligne, ce qui est pratique si l’on habite au bout du monde (et ce qui évite les intermédiaires et donc les surcoûts). Voir tous les parcours gourmands pour Paris, ICI !

1-COMMENT ÇA MARCHE? Sur cette vidéo, on sent le plaisir « bon enfant » de ces visites : on marche dans la ville  (Ici à Paris), on entre dans les boutiques, on reste un petit moment pour déguster et échanger avec le propriétaire sur ses produits et son quartier. Boutique de torréfaction de café ou atelier de chocolat, régalez-vous!
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2- EXEMPLE DE VISITE A PARIS, Visite insolite et Parcours Gourmand dans le quartier des Ternes, en passant par la Plaine Monceau jusqu’au quartier des Batignolle. Prix par personne : 47, 60 euros Ce prix inclus toutes les dégustations.
3- LES ATELIERS CULINAIRES : Atelier Gourmand ou Atelier Boulangerie pour les enfants, qui ont aussi le choix d’un « Atelier Guimauve” le choix est là, avec des « petits » prix, (A partir de 45,00 € par personne ) et la réservation en ligne est possible.(Voir toutes nos petites photos , extraites du site Internet du Guide du Goût).

Le Guide du Goût-Atelier Coquillages

Le Guide du Goût-Atelier Coquillages

EN GUISE DE CONCLUSION…

Cette expérience correspond  à une réelle demande des visiteurs actuels, qu’ils soient français ou étrangers.  Cette deamnde est celle qui conjuguerait l’authenticité, un  parcours simple et une visite “active”, qui comprenne  si possible un lieu de rencontre avec les habitants ou des professionnels locaux, afin de mieux comprendre le pays, la région ou la ville que l’on visite.

  • Demande d’authenticité, car les “fausses boutiques ” d’artisanat feurissent un peu partout en France, avec de faux décors de magasins anciens et des produits industriels importés d’on ne sait où…Ce sont des sablés sans aucun goût, des céramiques et des bijoux “Made in China” ou encore ces fameuses huiles espagnoles transformées en produits locaux par la simple magie d’une étiquette . En ce sens, nous avons choisi, parmi d’autres offres, celle du Guide du Goût par l’extrême attention que cette entreprise apporte aux choix des artisans et des producteurs et par la transparence de ses critères.
  • Les Offices de Tourisme ont beaucoup de mal à construire des parcours qualifiés,   où ne seraient retenus que les boutiques et producteurs d’excellence. Leur rôle est de présenter toute  l’offre, et la ville ou la Région, dont ils dépendent, ne leur permet pas toujours de qualifier ces offres. Pire, ils acceptent, moyennant finances, de promouvoir sur leurs présentoirs des offres assez douteuses – j’en ai testé une récemment, catastrophique- mais qui réalisent des flyers attractifs.
  • Quand à la visite active, c’est en général parce qu’elle quitte le format de la visite culturelle traditionnelle des monuments et  des musées, celui qui fait surtout appel à votre contemplation et à votre intelligence mais rarement à tous vos sens et au dialogue avec des acteurs locaux (Et coucou les Greeters et la Seine-Saint-Denis!Et l’arrivée d’Airbnb dans le tourisme créatif…) Car quoi de mieux  que la mixité des visites : Passé et Présent ou  Culture et Artisanat, pour mieux comprendre notre art de vivre, nos savoir-faire, tout ce patrimoine immatériel qui nous différencie des autres pays, y compris ceux de nos voisins italiens, espagnols ou anglais?
Le Guide du Goût-Atelier Chocolat

Le Guide du Goût-Atelier Chocolat

POUR EN SAVOIR PLUS SUR LE GUIDE DU GOÛT 
Pour les Parcours gourmands, ateliers culinaires, c’est ici
Contacts GUIDE DU GOÛT: (0)6.51.00.80.02 et adresse à Montpellier : 129 Place Louis et Marie Tregaro, 34000 Montpellier, France : +33 (0)6.51.00.80.02 Pour les informations ou pour réserver par mail : reservation@guidedugout.fr

  • Et merci à Karim et Paul ainsi qu’à la Communiction du Guide du Goût pour leur accueil et leurrpidité à répondre à mes deux ou trois questions!

 

 

D’AUTRES ENTREPRISES qui organisent DES VISITES GOURMANDES :

  1. A LA CAMPAGNE , l’offre est très diffuse et difficile à apprécier car il n’y a pas d’offre ou de marque pour mutualiser et hiérarchiser l’offre. Ce sont surtout les 1200  Offices de Tourisme locaux qui proposent des visites de boutiques artisanales et les associations de Randonnées. Comme cet  exemple, en Alsace, région qui a un Agenda des marches gourmandes, qui  qui conjugue « Les plaisirs de la nature et de la gastronomie dans les campagnes alsaciennes
    2- LES HEURES HEUREUSES A PARIS  petites bouchées dans des bistrots, restaux, traiteurs, cavistes, à 2 euros la petite bouchée à l’heure de l’apéro (282 lieux parisiens et l’été dernier : plus de 100 adresses inédites)
    3- SAVOR FRANCE propose de très nombreux parcours. Voir ceux de Lille, par exemple.
    4-  LES CUISINES COLLABORATIVES ET NOMADES À LYON, Geek § Food, ne sont pas un parcours mais proposent du Conseil et  des formations sous forme de partage d’expériences. Par exemple à la Food Factory à Lyon, cette matinée dédiée à la mise en relation et au partage d’expérience autour de la cuisine nomade et collaborative.
Le Guide du Goût- La visite Lieux insolites et le Boulanger

Le Guide du Goût- La visite Lieux insolites et le Boulanger

5- PROMENADE DES SENS : propose sur son site des  balades gourmandes à Paris et en région : Bordeaux, Lille, Marseille et Lyon, avec des guides conférencières très expérimentées pour des visites combinant histoire et gastronomie. Deux formules : une balade gourmande en “semi-privé” en petit comité de 2 à 6 personnes regroupées par Promenade des sens (Durée 3h30 et jours fixes ) Tarif : 95€/personne, dégustations incluses. Ou une balade gourmande avec un guide privé dans un quartier de Paris (Saint-Germain-des-Prés, le Marais, Montmartre, Montorgueil ou Opéra-La Madeleine), avec Jour, horaire à sa convenance.
6- FOOD TRIP et ses PASSEPORTS DÉGUSTATION. Food Trip propose des parcours et des  Passeports Dégustation livrets de  parcours gourmands à effectuer par soi-même, avec  6 produits sélectionnés chez différents artisans de qualité ainsi que de nombreuses informations sur les produits dégustés et les artisans rencontrés. FoodTrip © 2016.  Le Pass dégustation de Lyon :  Un passeport culinaire à 35 € pour six dégustations de produits emblématiques de la région(brioche aux pralines ; Rosette de Lyon ; pâté en croûte ; fromage Saint –Marcellin ; vin du Beaujolais..).
7- RENDEZ-VOUS CHEZ NOUS : balades (sans guide physique) à Paris ou Lyon la rencontre des artisans.A Paris vous avez  le choix entre quatre “Passeport dégustation” : Produits du terroir de la rue Montorgueil; Produits haut de gamme du quartier de la Tour Eiffel; Apéritifs à Oberkampf, et enfin Convivialité à Montmartre, rue des Martyrs.Et des ateliers, comme l’Atelier Olfactif  (Paris).

8- TOURISME EN SEINE-SAINT-DENIS , l’organisme dont nous parlons souvent dans ce petit blog car, côté “ingénierie”, ils “font tout bien” pour le Tourisme culturel, a aussi conçu des visites gourmandes  et des Ateliers et des Stages sont  aussi organisés régulièrement. .  des visites de brasseries artisanales et artisans des métiers de bouche, des soirées spectacles + dîner, etc.

  1. Et vous mes amis du Blog, avez-vous organisé ou connaissez -vous  des Parcours du Goût simples à organiser et passionnants à vivre? Merci de les partager dans le commentaires, si vous avez  cinq minutes! 

NOS PHOTOS du site Internet du Guide du Goût, dont cette Cocarde Saveur Locale, avec ce joli Coq qui vous permettra de reconnaître les artisans du réseau Guide du Goût car ils l’affichent à l’entrrée de leurs boutiques. —————————————

Ken à VeniseKEN LE TOURISTE PARFAIT avait fait un petit tour en Italie et en Espagne avec ses amis français, Karim et Paul. C’est vrai que la Slow Food italienne avait épaté Ken, mais pour Los Angeles et la Silicon Valley, il préférait ce Guide du Goût et voulait le faire tester par son ex, Barbie Chérie. Dans son avion qui allait atterrir à L.A,  après une semaine éprouvante (15 avions de ligne et jet privés, sept Palace et 19 réunions d’Affaire...),  notre Touriste Parfait n’avait qu’une obsession : que cesse, en Californie,  la Soupe à  la Grimace..

 

.(Notre photo : selfie de Ken à Venise pendant le voyage-découverte de la Slow-Food à Verona et Venezia).