NO LOGO FESTIVAL interroge ses spect’acteurs 

I – QU’EST-CE QUI VOUS FERAIT PLAISIR ?
Hier j’ai reçu un petit mail du No Logo Festival des  musiques Reggae,qui aura lieu cet été les 10,11 et 12 août à Fraisans (Jura, entre Dijon et Besançon). On me demandait ce qui me ferait plaisir, pour leur prochaine édition, avec deux questions : « Quel usage faites-vous de votre téléphone quand vous venez au Festival? » Et : « Seriez-vous intéressée par une nouvelle application et aimeriez-vous disposer d’une recharge pour votre smartphone ? »
– Vous savez, dans ce petit blog, pourquoi nous aimons avec passion la participation des visiteurs/spectateurs, et le fait qu’ils puissent exprimer leurs avis, l’importance qu’ils peuvent jouer dans l’organisation et les projets d’une structure culturelle ou touristique. Pour faire vite, partager les décisions, ne pas les imposer par en haut et mettre en place ce qui ressemblerait à cette  Gouvernance contributive et démocratie ouverte que nous évoquions encore récemment dans ce petit blog. Pourtant, rares sont encore les démarches qui pensent à faire appel aux visiteurs culturels.

– Combien de directeurs de sites et de lieux culturels lisent tout ce qui les concerne sur les réseaux sociaux, prennent la peine d’y répondre puis de le transmettre à l’équipe avant d’en tenir compte? Combien, dans le doute, vont faire appel aux publics pour prendre une décision ? Voici la réponse de No Logo : « Plutôt que de prendre une décision au hasard, nous avons décidé simplement de poser la question à nos publics. […] Nous avons la chance d’avoir une communauté très réceptive et engagée, à l’heure où je vous parle, alors que le questionnaire est en ligne depuis seulement 15H, nous avons récolté plus de 900 réponses. Une fois que les réponses auront ralenti, nous analyserons la tendance et déterminerons si oui ou non, nous investissons cette année dans ces deux nouveaux services, une application et des recharges de téléphone pour le prochain festival ».

II- UN QUESTIONNAIRE DE DEUX MINUTES !
J’ai testé le questionnaire tellement il était sympa.En gros, les habituelles questions pour cadrer mon profil  (Mon âge, si j’ai fréquenté le No Logo Festival et en quelle année ; la durée de mon séjour ; où j’ai dormi et quel type de téléphone j’utilise) puis un ton alerte (voir en III).
Une petite introduction  me disait ce que No Logo allait faire de mes réponses :
« Chers festivaliers, vous le savez surement, au No Logo Festival, la parole du public est très importante. Chaque année, c’est grâce à vos retours, vos critiques, vos avis, vos demandes, que nous pouvons améliorer le festival. Aujourd’hui, nous vous proposons un focus sur l’utilisation de votre téléphone au No Logo. Nous nous interrogeons sur des améliorations futures comme la mise en place d’une application, l’amélioration du service de rechargement de votre téléphone … Nous voulons donc votre avis sur le sujet. »

III- NO LOGO : L’ENQUÊTE SUR VOTRE USAGE DU TÉLÉPHONE PENDANT LE FESTIVAL
Votre téléphone c’est un peu comme … 
O L’extension de ma main, je ne peux pas m’en séparer
O.Un objet utile mais je peux le laisser dans mon sac sans m’en soucier
O.Je t’ai dit que j’avais pas de téléphone ! T’es sourd ?
Pour avoir les informations indispensables pendant le festival, serais-tu favorable à une application mobile disponible hors connexion ? 
O.Carrément cool ! Je la télécharge direct !
O.Non, le traditionnel programme papier, ça me suffit !
O.Pourquoi pas …
O.Ok, mais je veux quand même mon programme papier !
O.Sans avis.
Côté batterie … 
O.C’est la galère ton festival ! Je suis toujours en rade de batterie …
O.Ça va, j’utilise les consignes / recharges du camping
O.C’est cool, j’ai ma super batterie nomade
O.Mon tel c’est un warrior, la batterie tient une semaine !
O.J’ai toujours pas de téléphone tu sais …
Si tu as la possibilité de prendre une batterie portable consignée sur le festival et de l’échanger à chaque fois qu’elle est à plat contre une pleine tu dirais… 
O.Tu me vends du rêve ! Depuis le temps que j’attends ça !
O.Pourquoi pas
O.Non merci c’est bon.
O.Sans avis.
Pour toi, le festival parfait c’est …
O.Keep calm & lâche ton tel !
O.Partageons l’amour sur les réseaux sociaux !
O. »No phone zone » sur tout le festoch !

  • IV- POURQUOI INTERROGER LES PUBLICS ?
    J’ai aussi eu la chance de pouvoir discuter avec    Charlotte, Chargée de la Communication et des Relations Presse de No Logo, à gauche, sur la photo, à côté de laurent, le Directeur de No Logo et de Charley, Chargé de production. Je passe donc la plume à Charlotte pour que vous compreniez mieux la démarche qui a conduit à cette petite enquête en ligne:
    Charlotte, pourquoi ce sondage? « Depuis le début, notre « slogan » si on peut appeler cela comme ça, est « c’est vous qui décidez ». Nous souhaitons que le festival No Logo appartienne uniquement à ses festivaliers et qu’ils ne soient plus simplement « consommateurs » de l’événement, mais bien des « consomm’acteurs ». Nous les invitons à s’exprimer régulièrement, à prendre part pleinement à l’événement et à se l’approprier…[…]
    Où en est votre sondage ? Nous avons la chance d’avoir une communauté très réceptive et engagée,, et, alors que le questionnaire vis depuis seulement 15H, nous avons déjà récolté plus de 900 réponses. Nous analyserons la tendance et déterminerons si oui ou non, nous investissons cette année dans ces deux nouveaux services.
  • Faites –vous ce type d’enquête  souvent ? Nous Invitons les publics à s’exprimer régulièrement, à prendre part pleinement à l’événement et à se l’approprier ! Au No Logo, on aime entendre l’avis de nos festivaliers. Chacun d’entre vous a des choses à nous dire, des critiques à nous faire, des envies …Nous avons aussi lancé une enquête qualitative pour recueillir la satisfaction de nos festivaliers sur l’édition précédente, grâce à un panel de répondants de plus de 1600 personnes, soit quasiment 10% de notre public)
  • Quels sont vos autres points de contacts avec les festivaliers, en ligne ? Nous lisons ce que l’on pense de nous et de nos programmations ! Même si nous sommes une toute petite équipe à taille humaine, nous portons grand intérêts aux mails, messages privés sur les réseaux sociaux, ainsi qu’aux commentaires. Nous les lisons tous, sans exception, et faisons en sorte de toujours apporter une réponse lorsque celle-ci est demandée. Nous jaugeons l’avis des festivaliers grâce à leurs messages et nous adaptons nos axes de travail pour l’édition à venir en fonction de leurs souhaits (et de nos moyens). Et voici , pour terminer, l’équipe de production du No Logo Festival,  pas tout à fait complète mais cette photo est magnifique! 

 

 

 

CONTACT si vous voulez en savoir plus : Charlotte Guillot, Chargée de communication & relations presse www.nologofestival.fr – Tel : 03.81.81.70.51

NOTRE RESSOURCE CETTE SEMAINE ! puisque nous sommes au Spectacle Vivant, avec No Logo, voici trois petits guides très simples pour mieux connaître le secteur et ses filières !
L’Observatoire des métiers du spectacle vivant a mis en ligne le 13 février 2018 un Guide des métiers en trois volets : administratif, technique et artistique.

Comment s’y retrouver dans les innombrables métiers artistiques, techniques et administratifs du spectacle vivant ? Nombre de collectivités et leurs établissements publics culturels sont amenés à se poser la question : en effet, 37% des quelque 20 700 employeurs du spectacle vivant relève du secteur public (1). ( Article de la Gazette des Communes d’Hélène Girard 16/02/2018).
 Le guide des métiers administratifs du spectacle vivant : Métiers et fonctions (Directeur, Administrateur· Responsable administratif· et financier, Secrétaire général·et Production , Diffusion et de Communication / Relations avec le public / Commercialisation / Billetterie / Accueil)
.Le guide des métiers techniques du spectacle vivant Direction technique, Régisseur Technicien et Lumière/ Plateau / vidéo-image
• Le guide des métiers artistiques du spectacle vivant Référentiel et guide des Compétences “Etre capable de…”. Capacités mises en œuvre en situation professionnelle.

POUR EN SAVOIR PLUS
LE NO LOGO, UN FESTIVAL INDÉPENDANT, CONSCIENT ET CONVIVIAL
– 42 000 festivaliers en 2017 sur le site des Forges de Fraisans, village de 1237 habitants en 2015, nous dit W ikipedia.. Ces forges Les Forges de Fraisans  dateraient de 1365, rebâties en 1670 et réaménagées en 1809 et 1847. Les forges procurèrent les structures métalliques du premier étage de la tour Eiffel, du Pont Alexandre III ou des gares de Lyon et de Perrache
-Programmation, ici!
– Et Charte de No Logo, ici 
– HISTORIQUE et INVENTION D’UN NOUVEAU MODÈLE ÉCONOMIQUE Depuis sa création en 2013, No Logo Festival agit différemment en créant son propre schéma économique en accord avec ses valeurs. Indépendant de tout financement public ou privé, sans subventions ni sponsors, la pérennité du No Logo est basée sur l’adhésion du public au concept du festival : la liberté de penser et d’agir, ainsi que la prise de conscience collective tout en n’oubliant pas de faire la fête […]- L’IMPLICATION DES ACTEURS LOCAUX DANS LE FESTIVAL Créer un cercle économique local vertueux avec les acteurs du territoire fait partie des priorités du No Logo Festival. Dans le choix des protagonistes et des exposants pré-sents sur le festival, le critère local et le choix de valoriser l’économie de proximité sont fondamentaux pour pérenniser le modèle économique du No Logo et établir une relation durable et profitable pour tous. • Travail en amont du festival avec les acteurs du village de Fraisans pour incorporer le festival à la vie du territoire. • Création d’une bière spéciale pour le festival avec un brasseur jurassien • Mise en place d’éléments de signalétique valorisant les commerces autour du festival.
L’avis des commerçants et les retombées économiques, à voir ICI, sur Le Progrès :
Voir la présentation, par ses organisateurs, du No Logo Festival sur le pdf , ICI !

NOS 5 PHOTOS : SABA_DA_MAS 6089 ;  SABA_DA_MAS 7963 ; SABA DA MAS 4739; SABA DA MAS 4693; et  SABA_DA_MAS 6848

ET,  AU FAIT,  OÙ A LIEU LE FESTIVAL? 

A Fraisans, village de 1237 habitants (en 2015, d’après wikipedia), entre Dijon et Besançon!

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


KEN LE TOURISTE PARFAIT  sentait déjà venir l’été! Barbie Chérie, son ex, achetait tous les billets des festivités de Los Angeles, sans lui demander ses disponibilités « Tu comprends, Ken, si ton métier est de ne jamais être à la villa de L.A, de prendre tes jets privés chaque jour pour faire des Affaires dans le monde entier, je ne PEUX pas te prendre de places à  l’avance« . Ken, estomaqué, lui annonça qu’il venait de réserver leurs places au No Logo Festival, en France, qui avait lieu dans le Jura! Barbie sauta sur son iPhone et mit un petit Reggae… Et elle est où, ta ville, Lejura? Ken faillit s’énerver, mais « en même temp  » c’était Barbie, quoi…

 

Internet et les réseaux sociaux : état des lieux 2018!

État des lieux 2018 : l’usage d’Internet, des réseaux sociaux et du mobile en France : comment interpréter ces chiffres-clefs du Numérique pour la Culture et le Tourisme ? Il est toujours intéressant de les connaître pour en tirer le meilleur.
Internet s’est invité depuis 20 ans déjà au sein du fameux couple infernal formé par un Tourisme plutôt en quête de bénéfices immédiats et une Culture plutôt avide de bénéfices « immatériels » comme l’éducation, l’amour de l’art ou la soif de connaissances. Aujourd’hui, le Numérique n’est plus un simple « invité » dont on pourrait se passer. Il est au cœur du Tourisme et de la Culture et, sans dicter tel ou tel choix propre à chacun des deux domaines, il en est souvent le pilier et fera la différence auprès des visiteurs : sans de bonnes pratiques et usages numériques, vous serez invisible, sans voix, ou presque.Le couple va donc s’enrichir et oublier ses querelles, à mon avis.
Voici donc quelques chiffres-clefs de l’état des lieux du secteur numérique, choisis comme pouvant être ceux que vous pourrez utiliser facilement, que vous soyez un gros ou petit établissement culturel. J’accompagnerai donc les résultats par mes remarques ou conseils, avec cette petite main volée à Michel Ange( petite photo à gauche)  en attendant les vôtres si vous voulez les partager avec les centaines de lecteurs quotidiens de ce petit blog.
Source de ce billet : Blog du modérateur résumant, pour la  France, la très attendue étude menée annuelle de We Are Social Hootsuite. un article de Flavien Chantrel, le 30 janvier 2018, à voir ici et ci-dessous en intégralité!

I- NOUS SOMMES 4 MILLIARDS D’INTERNAUTES DANS LE MONDE, DONT 3,2 MILLIARDS SUR LES RÉSEAUX SOCIAUX
Les chiffres, pour le monde entier, donnent le vertige : « Nous passons désormais 6 heures par jour en moyenne à utiliser des appareils connectés à Internet, soit un tiers de notre temps hors sommeil ! En cumulé, plus d’un milliard d’années ont été passées en ligne en 2017 ».
– POUR LA FRANCE:
– 88% des Français utilisent Internet (+7% en un an ) pratiquement chaque jour (91%).
– près de 60% des Français utilisent les réseaux sociaux chaque mois, y passent en moyenne plus d’une heure par jour, pour un total de 4h48 sur le web au quotidien, presque deux heures de moins que la moyenne des internautes du monde entier.. L’utilisation d’Internet est quotidienne dans 91% des cas.
-YouTube et Facebook arrivent en tête des préférences,
– Facebook : des utilisateurs âgés de 18 à 44 ans un Français sur 4 sur Instagram

Il est important, si vous voulez accueillir davantage de visiteurs, de les gâter « en ligne », et pas seulement pour les faire venir sur votre site « physiquement » : apportez-leur des contenus – vos collections, des extraits filmés de vos activités, des interveiws de professionnels ;..- ou faites-les jouer. Bref, une stratégie de votre établissement doit comprendre une stratégie digitale, qui ne peut plus faire « bande à part », avec des objectifs ou des personnels qui ne seraient pas complément intégrés à votre stratégie générale.

II- L’ORDINATEUR FIXE EST ENCORE DEVANT LE MOBILE
L’ordinateur fixe reste le moyen privilégié pour accéder au web en France, avec 59% du trafic enregistré. Un chiffre en baisse de 14%, quand le mobile est en hausse de 49% pour totaliser environ un tiers des connexions.
Le smartphone l’emporte dans de nombreux domaines d’utilisation : utilisation d’un réseau social (40% vs 29%), les jeux en ligne (13% vs 12%) ou encore les vidéos (32% vs 27%). L’ordinateur demeure légèrement en tête concernant l’utilisation des moteurs de recherche (51% vs 49%).

 Réseau social, vidéos ou jeux : tous ces mots résonnent fortement de « culture », et à mon avis, si vous devez investir, mieux vaut prévoir une utilisation croissante pour le mobile, surtout si vous voulez la jeune génération et les Millenium. Mais aussi le troisième âge, les personnes âgées fréquentant de plus en plus…Facebook ! (Voir ci-dessous) 

span style= »color: #003366; »>III- LES RÉSEAUX SOCIAUX EN FORTE HAUSSE
Avec 38% d’utilisateurs actifs en France (58% de la population) dont 31 millions sur mobile, les réseaux sociaux ont un usage en hausse en 2017. 1- YouTube est en tête des plateformes utilisées (69%)
2- Facebook (65%),
3- FB Messenger (41%),
4- Instagram (26%)
5 – Twitter (24%).
(voir pour le détail avec des profils des utilisateurs https://www.blogdumoderateur.com/reseaux-sociaux)
Le nombre d’utilisateurs est en hausse de 6%.Les 18-44 ans représentent les deux tiers des utilisateurs de Facebook. On y compte à peu de choses près autant d’hommes que de femmes. 82% y accèdent notamment depuis un mobile.

FACEBOOK PERD « SES » JEUNES » ET GAGNE DES « VIEUX » !
« En 2017, Facebook a perdu beaucoup d’utilisateurs de moins de 25 ans aux US et au UK. …https://www.blogdumoderateur.com/facebook-baisse-usage-jeunes/En 2017, le nombre d’utilisateurs de 12-17 ans aux USA aurait baissé de 9,9% ( soit 1,4 millions d’utilisateurs perdus). En ce qui concerne les utilisateurs de moins de 25 ans, Facebook aurait perdu 2,8 millions d’utilisateurs aux USA et devrait, selon eMarketer, en perdre encore plus de 2 millions en 2018.
– En 2018, Facebook devrait compter 6,5 millions d’utilisateurs de 55 à 65 ans au UK, ce qui représentera le 2ème groupe démographique le plus représenté derrière les 16-34 ans !

On a vu le succès des Youtubeurs du Louvre, mais d’autres lieux peuvent aussi diffuser des vidéos. La bonne nouvelle est cependant qu’avec cette arrivée de personnes plus âgées sur les réseaux sociaux, ces derniers deviennent  incontournables pour les visiteurs et spectateurs culturels. Ces statistiques peuvent  être utiles aux sites et événements culturels pour les aider à demander de nouvelles compétences, à étoffer les équipes et àrendre la gouvernance culturelle plus horizontale, afin de mieux communiquer aussi en interne. Les villes, régions ou même établissements culturels trop « verticaux » ne résisteront pas, à mon avis,  à cette porosité des réseaux : on peut y donner son avis, devenir prescripteur de visite, bref, co-organiser et évaluer l’accueil des visiteurs (TripAdvisor et les sites comparatifs).Il faut donc que tout le monde s’y mette (Veille, production, réalisation, évaluation…). Ces réseaux sont aussi une source de diadogue qui contribuera à la fidélisation, souvent la grande oubliée des politiques culturelles. 

– La vidéo obtient le meilleur reach : La vidéo reste le type de post avec le meilleur taux d’engagement (8,29% par post en moyenne), devant les statuts (8,03%) et les photos (6,76%). Le taux moyen, tous types de posts confondus, est de 4,95%.
– Un Français sur 4 sur Instagram : Instagram connait un succès grandissant, qui se traduit en chiffres. Avec 14 millions d’utilisateurs en France, il touche ainsi 22% de la population. Les femmes y sont plus nombreuses que les hommes.

IV- LA FRANCE DE PLUS EN PLUS « MOBILE »
Voilà aussi une aide à vos décisions en 2018 : le mobile est devenu LE couteau suisse de notre vie et il sert à tout. « Plus de 48 millions de Français disposent d’au moins un mobile, soit 75% de la population. La 3G et la 4G représentent désormais 83% des connexions.
Les principaux usages au quotidien ? Le réveil (47%), la prise de photos (51%), la météo (35%) ou encore les news (25%). Les messageries mobiles (48%) et les vidéos (46%) sont les principales activités ».
Retrouvez l’intégralité de l’étude sur cette présentation :

2.

POUR EN SAVOIR BEAUCOUP PLUS
– Le lien de la présentation complète, au cas où elle disparaîtrait

– le Blog du Modérateur,et We Are Social .Ou ce qu’il vous plaira, du moment que c’est sérieux.

  • Mon détail de la main a été volé à Michel Ange (1475-1564), extrait  de la Fresque de la Chapelle Sixtine, Rome, Création de l’Homme, entre 1508 et 1512.

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  • KEN LE TOURISTE PARFAIT nous faisait-il une petite crise d’a-social? Plus rien ne marchait, en ce moment : son ex, Barbie Chérie, fomentait un voyage en France, à Cannes, pour le Festival ; son Président, Barack, était de plus en plus drôle et donc de moins en moins président ; par contre le Vrai était tout empoté et Melania commençait à se plaindre…Ken avait donc décidé de partir seul, pour méditer sur les chemins, vers Saint Jacques de Compostelle – Santiago, pour les intimes… Il alla sur le site We are Social pour se rattrapper…

Attention, photo Collector du premier billet du Blog en 2009! Ce que vous ne voyez pas : mon mari qui prend la photo;  moi, qui tient Ken du bout des doigts en riant et autour de nous les niçois atterrés, qui se demandent pourquoi les parisiens sont tous, mais tous fous? 

Visite Mobile au Museum de Toulouse!

 

A l’occasion de ses 10 ans de ré-ouverture, le Muséum de Toulouse lance une Visite Mobile innovante et extrêmement séduisante! Et c’est Maud Dahlem, Chargée de projets multimédia au Muséum d’histoire naturelle de Toulouse, qui nous la présente que je remercie mille fois d’avoir écrit ce précieux billet!

Enfin  vous savez que je ne suis pas fan d’outils, de gadgets numériques, mais  ce musée mobile est bien différent :gratuite, sans téléchargement et sans abonnement internet,voici une offre de visite en toute simplicité et qui ne vous prendra pas la tête pour vous délivrer ses histoires.Prise en main facile! Une attention toute particulière a été donnée aux scénarios : l’un propose plus de 60 objets documentés géolocalisés à consulter selon ses envies et sa curiosité, le second répond aux visiteurs plus classiques qui souhaitent être guidés d’un point A à un point B. Une belle pluralité de médias (interviews filmées, images d’archives, textes, audios, images interactives) contribue à rendre le contenu attrayant.

 

I – UNE VISITE MOBILE,  POUR QUI? 
Le Muséum de Toulouse accueille 300 000 visiteurs par an. Ses publics sont principalement des familles de la Région Occitanie / Pyrénées-Méditerranée, séduits par les expositions et par les nombreuses offres qui leur sont dédiées. Quant aux publics adultes individuels, ils sont en forte demande d’en savoir plus sur les objets exposés et sur les notions abordées, notamment dans l’exposition permanente et les Jardins.
Fort ce constat, le Muséum de Toulouse cible en premier lieu :
– les adultes et jeunes adultes
– les touristes étrangers (l’exposition permanente in-situ est uniquement en français) avec des traductions anglaises et espagnoles.
– les visiteurs sourds et malentendants en proposant des traductions filmées en langue des signes.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

1- Rendre accessible des ressources
Pour le Muséum de Toulouse, c’est une opportunité intéressante de donner à voir une sélection d’images fixes et animées de la photothèque et de la documentation. Les images sont contextualisées.
C’est aussi une tribune de partage de connaissances où les chargés des Collection et les médiateurs apportent des éclairages sur les objets exposés, sur des connaissances actuelles et sur des notions complexes.

 

2- Quel équipement technique choisir ?

Pour répondre à cette question, nous nous sommes penchés sur les usages. Les applications natives continuent de se multiplier et pourtant elles sont très peu téléchargées. La curiosité de tester un app a été rattrapé par les contraintes : besoin d’une connexion internet fluide, temps de téléchargement non négligeable, espace mémoire nécessaire sur le mobile. Il s’agissait donc d’offrir à nos visiteurs un enrichissement à la visite sans frein à la prise en main.
Deux possibilités s’offraient donc à nous : celle d’équiper largement le Muséum de tablettes (ou de smartphones) ou celle de s’appuyer sur le mobile du visiteur. La première solution coûteuse et exigeante en logistique a vite été écartée. Quant à la seconde qui contribue à l’autonomie du visiteur et à sa liberté de visite a reçu notre préférence.

Côté administration du back-office, nous voulions une autonomie complète pour alimenter la visite au fil du temps et ajuster les contenus selon les retours de nos visiteurs.
Nous nous sommes donc tournés sur une solution webapp reposant sur un équipement hardware installé in-situ dans les expositions.

II – QUELLE EXPÉRIENCE A VIVRE ? 
En France, ce sont principalement les musées d’art qui sont équipés de visite mobile ou d’audioguide. Au muséum, les visiteurs n’ont donc pas le réflexe de chercher un accompagnement à la visite. Certains sont même réticents à utiliser des écrans dans un lieu d’exposition, voir rebelles en choisissant de ne pas s’équiper de smartphone.

Il s’agissait donc de proposer un scénario qui n’enferme pas le visiteur dans l’outil, qu’il ait la possibilité de le consulter, de le laisser de côté et de jongler entre les deux selon ses envies. Nous avons construit l’offre « JE PICORE ce qui m’intéresse » avec 60 objets documentés et géolocalisés afin que le visiteur ne soit pas contraint dans un parcours linéaire, mais qu’il puisse consulter uniquement l’information qu’il recherche. Pour chacun d’eux, les informations sont illustrées et fractionnées abordant différents angles. Une attention particulière a aussi été apportée dans la formalisation des contenus pour favoriser l’aller-retour du regard du visiteur entre son appareil et les objets physiques.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    Légende : Une salle est dédiée aux collections ethnographiques. Cet équipement des îles Kiribati attire particulièrement les visiteurs. A l’occasion de la réalisation de la Visite Mobile, l’équipe collection a mené des recherches qu’elle partage maintenant en images avec les visiteurs. En français, en anglais et en espagnol !

Légende : Le mur des 75 squelettes a été reconstitué en haut définition. Les visiteurs peuvent déambuler tout le long tout en interrogeant les squelettes du doigt pour faire apparaître leur nom vernaculaire et scientifique.

Malgré tout, un scénario plus classique a été mis en place pour les nostalgiques des audioguides qui souhaitent être pris en main et se laisser guider. Le premier parcours guidé réalisé concerne l’exposition permanente. Il permet d’appréhender le fil rouge de l’exposition et de pointer succinctement sur un ou deux objets phares dans chacun des espaces.

Comment le visiteur accède-t-il à l’offre ?
Les visiteurs connectent leur smartphone sur le réseau WIFI Visite Museum Mobile déployé spécifiquement. Le navigateur web s’ouvre dynamiquement et affiche la page d’accueil de la Visite. Et c’est parti…
Pour être géolocalisé, le visiteur aura accepté de l’être. Avec l’option « JE PICORE », sa navigation peut prendre plusieurs formes selon ses affinités ou les circonstances.

Légende : la géolocalisation offre trois possibilités aux visiteurs. 1/ « Me localiser » sur le plan à 3 étages. 2/ « à proximité » alerte sur les stations renseignées proches de là où se trouve le visiteur. 3/ localiser l’objet que l’on est entrain de consulter.

III- COMMENT S’ EST ORGANISÉ LE TRAVAIL?

  • La volonté du Muséum était de travailler en transversal et d’engager les équipes sur un projet commun d’établissement.
    Les productions des contenus, des interviews filmées,des prises de sons ou de vue sont des réalisations internes (seules les traductions et la voix du parcours de l’expo permanente ont fait l’objet d’une prestation extérieur).
    Ce sont les médiateurs et les responsables des collections qui ont recherché les objets emblématiques, ceux qui interrogent les visiteurs, ceux qui sont documentés, ceux qui sont porteurs d’informations clés. Pour certains objets, ils ont aussi été interviewés et filmés pour dynamiser leur propos. La médiation a initié ou rédigé les textes et donné des intentions d’illustration. La documentation et la photothèque ont été fournisseurs d’images. Pour l’installation hardware in-situ, l’équipe logistique a préparé le terrain ainsi que la programmation de la vingtaine d’IPAD prévue pour le prêt. L’accueil a planché sur les formalités du prêt et la communication face publics. Le web et la communication ont participé à la diffusion de l’information. Le graphiste et le scénographe ont proposé un stickers à placer au sol et travaillent à la réalisation de totem signalétique à intégrer sur les lieux. La conception, les prises de sons, de vues fixes et animées, ainsi que les montages vidéos, et le suivi de réalisation par la société Livdéo sont effectués par la chef de projet multimédia.
  • Quel a été le planning de réalisation ?
    L’appel d’offre a été lancé fin 2016. C’est la Livdéo qui a été retenue avec sa solution GEED, une start-up très active en constante recherche et développement. Elle propose une base logiciel et ses modules complémentaires. Les scénarios sont construits sur mesure selon les besoins définis par le client.
    Fin de l’été 2017, nous avons mis à disposition du public une version béta nous permettant de tester le prototype et ainsi riche de ces retours, d’ajuster l’offre.

Nous continuons à améliorer la Visite Mobile : affinage de la géolocalisation, mise en place d’un questionnaire de satisfaction inclus dans le menu, proposition d’une post-visite partageable avec ses amis.

III – L’ ANNÉE 2018 SERA UNE ANNEE DE COMMUNICATION  auprès des publics, d’évaluation quantitative et qualitative, et d’ajustements. Nous allons aussi étudier les partenariats possibles pour augmenter l’offre de reconstitutions d’environnements, d’animaux disparus, d’interactivité, pour donner vie à certains de nos spécimens. D’autres établissements culturels de Toulouse pourrait rejoindre cette expérience, à suivre…

Pour en savoir plus, vous pouvez contacter la chef de projet,  Maud DAHLEM, qui travaille au Service des expositions du  Muséum de Toulouse, à l’adresse suivante : maud.dahlem@toulouse-metropole.fr . En attendant, voilà sa photo!

Merci, Maud, et  vous tous, amis lecteurs, n’hésitez jamais à diffuser ces informations, mais aussi à donner des avis, à nous proposer des idées, prendre votre plus belle plume pour nous racontez ce que vous aimez!

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KEN LE TOURISTE PARFAIT  m’avait suppliée d’être placé « juste sous Maud« … Encore un amoureux pour cette petite douée, me disais-je, lorsqu’il prit la parole: »Mais depuis le temps que je pose en touriste culturel, je n’aurais pas mon mot à dire, dans ce blog? C’est quoi, tous vos co-quelque chose? « . Bon, Ken avait raison.On prônait sans cesse la participation et au premier désir exprimé, ça n’allait jamais.