Le Street art à la campagne ?

Street-art des villes, street-art des champs !
Aujourd’hui nous partons en Vendée découvrir le travail d’artistes du Street Art qui se sont emparés des murs d’un hôtel fermé avant sa complète démolition.
Street Art, Graffiti Art et Muralisme (voir leurs différences en conclusion) font aujourd’hui partie du marché de l’art – plus d’un millions d’euros ou de dollar pour des artistes reconnus, comme Banksi -, mais heureusement de nombreux collectifs d’artistes, en France et dans le monde, ont choisi de continuer un travail moins lucratif : s’exprimer avec l’art. Ces arts de la rue servent à recréer du lien avec la société, comme ce petit village de Mexique que je vous présentais en 2015 avec des fresques murales sur 20 000 mètres carrés de 209 maisons d’un village (Notre deuxième photo sous celle de l’affiche) . ! En Italie, un concours vient d’être lancé par le MIBACT, ministère du tourisme et de la culture, qui permettra même de défrayer les jeunes qui réaliseront leurs projets (600 000 euros) !
L’ART CHANGE LA VILLE , mais aussi notre regard sur les artistes dont certains deviennent des stars, comme JR, que nous avions présenté dans ce petit blog, en 2014, ou El Seed, que nous avions aussi suivi jusqu’au Caire en 2016! Et pourquoi pas la campagne?

I- L’HÔTEL « FORMULE 1 » DE MOUILLERON-LE-CAPTIF EN VENDÉE :
Les 32 chambres, couloirs et façades ont été investis par une soixantaine d’artistes.  
– L’Hôtel est situé près de la Roche-sur-Yon. Fermé depuis la fin de l’année dernière, l’hôtel « Formule 1 » de Mouilleron-le-Captif en Vendée est donc promis à la démolition. Mais en attendant, le groupe AGP Hôtels, propriétaire de l’établissement, a confié l’hôtel à une soixantaine de street artistes invités par le collectif vendéen Ars Muralis. Déjà 9000 visiteurs se sont pressés dans l’hôtel pour y voir les œuvres !
.- Le communiqué et la petite vidéo précisent que le groupe AGP hôtels a voulu imaginer une « fin de carrière colorée » pour son établissement. Seuls, peut-être, de jeunes artistes pouvaient avoir le courage et  l’énergie nécessaires à ranimer, pour quelques mois, les 32 chambres exigües et en fin de vie de l’enseigne. La  soixantaine d’artistes de street art seraint plutôt des « habitués à se colleter avec les plus moches des réalités urbaines », précise les reportages officiels. (Voir ici notre doc de référence)
« Il n’y avait aucun cahier des charges, juste celui de faire quelque chose d’inédit, en donnant une deuxième vie à l’hôtel avant qu’il ne disparaisse » explique Mathieu Parent, directeur de l’hôtel, « il y a du graff, du collage, de la peinture, le tout d’une grande qualité ».
Les artistes, invités par le collectif d’artistes vendéens Ars Muralis, ont rapidement investi les lieux, qu’ils ont donc transformé une exposition éphémère d’art urbain, devenue un véritable pôle d’attraction dans la région puisque plus de 9000 personnes l’ont déjà visité. Le week-end, il a même fallu élargir les horaires d’ouverture pour faire face à l’affluence de visiteurs.

II- ET VOILÀ LE TRAVAIL !
Reportage France 3 Pays de la Loire : E. Soulard / D. Raveleau / M.

Lien de la vidéo au cas où elle disparaitrait : https://culturebox.francetvinfo.fr/arts/street-art/street-art-un-hotel-transforme-en-galerie-ephemere-avant-sa-demolition-270395

III- LES AVANTAGES DE LA DÉMARCHE
Faire appel à des Jeunes, leur faire confiance, les mettre au défi et les accueillir. Ce qui veut dire que des visiteurs jeunes vont venir, ce qui n’est pas toujours le cas pour la culture « classique ».
S’échapper des conventions Attrape-touristes, que ces derniers voient venir de loin comme des semi-arnaques où on attend d’eux une seule chose : qu’ils « dépensent »: marchés ou foires artisanales ;restaurant éphémères, caves éphémères…
– Pour fréquenter un lieu authentique, mélanger public local et touristes, créer une surprise (les contenus !) , faire se rencontrer des artistes et des visiteurs…
Fuir, de temps en temps, les lieux officiels de la culture, qui, comme Jean Blaise l’explique très bien, on un gros handicap d’être des lieux fermés, non ouverts sur leur environnement direct, et où l’on expose des choses « sages », voir érudites, qui permettent peu d’interaction, sauf pour les savants (ou ceux qui ont fait l’expo !). . Un peu de folie ne nuit jamais et ces lieux pleins d’imaginations sont des mines de bonne humeur.

POUR EN SAVOIR PLUS
CETTE EXPÉRIENCE de Vendée : source CultureBox, ici.

  • STREET ART EN AUVERGNE : Mais quand et comment le mouvement graffiti est-il arrivé en Auvergne ? Qui le revendique ? Des entrepôts à l’abandon de la banlieue de Clermont-Ferrand au skatepark d’Aurillac en passant par un lieu en pleine reconversion au cœur de la campagne bourbonnaise, visite de cette galerie d’art à ciel ouvert
    – HOTEL ET ART DÉCORATIFS : ÉVOLUTION DES CHAMBRES D’HÔTEL DE 1900 À AUJOURDHUI en 9 dates (une minute d’attention, pas plus, en 9 dates , y compris 2030, la moins bonne, a mon avis, car on a l’impression que la Designer Matali Crasset (Hotels HI) n’a jamais existé, la pauvre…. et https://www.accorhotels.com/content/timeline/index.en.shtml
    – LE GRAFFITI, UN ART QUI S’EMBOURGEOISEFranceinfo25 mars 2016 – Les galeries exposent des fresques, les graffeurs sont reconnus, et les villes laissent des espaces aux artistes.
    PANTIN, CATHEDRALE DU GRAFF
    Après leur fermeture début 2000, les Magasins généraux deviennent un terrain de jeu pour des graffeurs du monde entier. Pendant plus de 10 ans, des milliers d’œuvres y ont été réalisées faisant du bâtiment un temple du graffiti et un lieu iconique du street art. Ses milliers de graffitis font alors l’identité des Magasins généraux. Enlarge your Paris et les Magasins généraux viennet de créer le Guide des Grands Parisiens, le premier guide culturel du Grand Paris : espérons que les Streetartists y seront à l’honneur! (Photo : l’hotel de Mouilleron- Le-Captif- en Vendée).
    DU STREET ART OUI, MAIS PAS QUE ! L’offre pour les cultures urbaines concerne aussi la musique, les façons de vivre, les loisirs. Par exemple voici ce que propose l’Aérool, temple parisien de Street art, pour vous donner une petite idée : « Musée, Dj sets & Lives, magasin Maquis Art, Espace chill, Tattoo, Skate, Roller dance, Food, Buvette, Bdthèque et Murs d’expression libre Food trucks, terrain de pétanque,» Cet ancien hangar de la SNCF à été complètement repensé par des artiste urbain et vous offre la possibilité de kiffer entre amis, en famille ou encore en solo. Bienvenue à l’Aerosol https://www.maquis-art.com/), lequel ouvrira le 31 août pour une période minimale de 4 mois. Il regroupera des œuvres des plus grands noms du street art tels que Banksy, Invader, Shepard Fairey, JonOne, ou encore Dondi White. (Yasmina et Mathias Vicherat, directeur général adjoint du groupe SNCF, en charge du projet d’entreprise de la communication et porte-parole) Lien AEROSOL .
    – UN PEU D’HISTOIRE ET DE VOCABULAIRE, pour terminer, car depuis quelques années il ne se passe pas une semaine sans que les médias ne relatent un événement lié aux arts urbains : expositions en galerie de Street art, ventes aux enchères de graffitis, « musées à ciel ouvert » ou répression du vandalisme. La reconnaissance des arts urbains par le public et les médias atteint des sommets et on mélange les mots.
    Graffiti, street art, muralisme… Et si on arrêtait de tout mélanger ? Un excellent article de l’Obs que je vous résume si vous voulez tenter ul’aventure avec un ou plusieurs artistes. De quoi parle-t-on ?
    1- Graffiti : « Si un jour le tag est autorisé, j’arrête »
    Le graffiti a toujours existé.Le mot est un dérivé du mot latin grafium, qui signifie « éraflure ». Ces inscriptions « sauvages » non autorisées et indésirables remontent à l’Antiquité, puisque le Colisée lui-même est marqué de nombreuses traces laissées par des inconnus. Elles représentent un personnage, ou une signature, et son placées dans l’espace urbain. Chaque inscription est aussi un signe de reconnaissance, comme une signature plus ou moins cryptée, d’un individu ou d’un groupe, et même parfois de « guidage » d’un lieu à l’autre. Mais il s’agit surtout d’une expérience artistique, de création, d’esthétique. Les nouveaux « pinceaux » sont les bombes aérosol, depuis les années 60, et la jeunesse des années 70 et 80 voient un défi de bravouvre dans leurs interventions. Leurs performances sont liées à une forme de transgression et de provocation dans l’espace public, et la finesse de leur calligraphie est poussée à l’extrême, jusqu’au cryptage.[…]Leur but est de plaire à leur groupe de référence, et de déplaire au corps social qu’ils entendent provoquer. Une logique tribale les conduit à l’appropriation de l’espace public, sorte de réponse à l’urbanisation galopante, et à une société en mutation rapide dont ils se sentent exclus.
    2- Street art et la génération Internet, avec des artistes maîtres du marketing viral Alors que ceux du graffiti ne recherchaient pas la commercialisation, les street artistes se ruent vers le système commercial, vers les musées et les honneurs les plus divers. Tout en gardant les apparences du graffiti (codes vestimentaires, outils et graphie, prétention de la provocation et risque de l’illégalité soigneusement mis en scène.) (Photo : El Seed au Caire)
    Les acteurs du marché – galeristes, collectionneurs, publicistes et même les médias participent à la promotion : une économie s’est créée, très proche de l’industrie du divertissement et les artistes de la scène graffiti comme du street art d’ailleurs, acceptent les règles du jeu commercial et ornent désormais les salons des bourgeois. La provocation n’est plus que feinte. Le graffiti et le street art sont devenus des métiers comme d’autres, reconnus au point que l’on trouve désormais leur « enseignement » dans certaines écoles d’art.Le graffiti ne cherchait que la reconnaissance de ses pairs, le street art vise à séduire le plus grand nombre de spectateurs. Il flatte le goût du public plus qu’il ne le contrarie. On fait au contraire participer le public en flattant si possible son ego comme dans le projet « Inside Out » de JR. Internet laisse le champ ouvert pour les jeunes artistes, de « l’hypermédiatisation », c’est-à-dire la possibilité de court-circuiter les médiateurs habituels de l’art : journalistes, critiques, curateurs et galeristes.Ils investissent ce nouveau « non-lieu » d’art qu’est Internet. Les jeunes gens du début des années 2000 ont grandi avec la culture graffiti dont ils connaissent parfaitement les codes.Article de l’OBS, à voir ici .
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    KEN LE TOURISTE PARFAIT devait venir en France et il était mort de rire en racontant à son ami Barack ses prochains plans  : ses chers amis français venaient d’inventer la grève perlée, sorte de gréve  des trains qui durerait des mois mais seulement certains jours. Ken riait car les « jours sans »,  il pourrait aller se promener, aller voir des graffiti et, pourquoi pas, faire un petit saut en Vendée pour dormir au milieu des oeuvres de street art! Barbie avait tout entendu et elle arriva près de la piscine avec une bombe…de peinture! « Je viens avec toi! » …

Italie, bilan du tourisme culturel

En Italie une page politique s’est tournée, depuis dimanche dernier et c’est donc l’heure des bilans, dont celui du Tourisme Culturel car l’Italie a couplé le Tourisme et la Culture dans une même Gouvernance depuis dix ans et les résultats sont bien là! Sur la période quinquennale 2011-2016, les arrivées de touristes étrangers ont augmenté de 13,4% et les dynamiques des flux sont également positives pour 2017. Avec 122 millions d’arrivées en plus (+5 millions par rapport à 2016,) et un record popur les touristes étrangers : 60 millions. La fréquentation dans des villes d’intérêt historique et artistique a  beaucoup augmenté (+ 7% par rapport à 2016), avec un retour des italiens pour visiter leur pays. ( Fréquentation 2017 -Source:  données de l’ISTAT, 1 mars 2018 – 17:08) –Notre photo : Galleria Borghese,Rome-  site Intenet du MIBACT et AGcult.).
Et ce n’est pas fini ! En 2018, 64% des Italiens ont déjà prévu des voyages culturels (musées, monuments, sites historiques / archéologiques): et si  33% d’entre-eux se déplaceront en Italie , 7% se rendront à l’étranger et 24% voyageront à la fois en Italie et à l’étranger (Etude sur les pratiques culturelles, réf. dans notre  Pour en Savoir plus ci-dessous). .
I- LA RÉORGANISATION DU TOURISME CULTUREL EN ITALIE Depuis 2006, ( Gouvernement Romano Prodi) la Culture fait donc ministère commun avec le tourisme au MIBACT, Ministero dei beni e delle attività culturali e del turismo. Des ministres, des chercheurs et des chefs d’entreprises souhaitent que le secteur soit en bonne place dans leurs gouvernements, avec quelques chiffres-clés pour convaincre : Un touriste culturel dépense plus qu’un autre touriste ! , nous disent les pros du Tourisme culturel en Italie (Un touriste culturel dépense entre 30 et 40 € de plus par jour qu’un vacancier). Le secteur représente 56% des nuitées et 67% des dépenses du tourisme étranger dans notre pays, ajoutèrent les pros à la conférence de  TourismA,  le 18 février dernier à Florence, et le Tourisme culturel est une mine d’or pour l’Italie !
Tourisme et Culture dialoguent en Italie et  croisent depuis lontemps leurs compétences, très complémentaires, ce que vous pouvez lire plus en détail dans le Plan Stratégique du Tourisme 2017-22, sur notre article de juillet dernier, ICI. .
II- LE CHOIX D’UN TOURISME DURABLE ET RESPONSABLE
– L’exemple de 2017, L’Année des Villages (Anno deil Borghi) Pour l’aménagement et le développement durable du Territoire et dans les régions les plus rurales de l’Italie, on relira aussi ce qui s’est passé pour «2017 , Années des Villages (Anno dei Borghi), qui a donné un coup de projecteur sur ces villages historiques, avec un partenariat Airbnb qui permettait un démarrage du tourisme dans certaines zones peu fréquentées, celles qu’aiment certains touristes pour y trouver un tourisme culturel de qualité et durable. Ces anti-tourisme classique préfèrent les séjours de découverte des paysages, de l’agritourisme, des produits des marchés et de  de l’artisanat. On y voyage avec  lenteur (slow tourisme) pour mieux apprécier différents univers : dégustation des paysages, de vins, de savoir-faire locaux, ou de la gastronomie responsable.
Eviter et supprimer à terme l’OverTourisme, qui frappe Venise au risque de sa disparition, ou, en moins grave, les foules et files d’attente aux Uffici, le Grand musée de Florence. L’attirance de ces lieux magnifiques  pour les nouveaux voyageurs des pays émergents pose un gros problème car ils sont des milliards (Inde, Chine, Moyen Orient, Amérique du Sud…).Ces nouveaux visiteurs, lors de leur premier voyage, veulent à tout prix visiter Venise ou Florence. Pour Venise, dissuader l’approche des Méga-Croisières et moduler les arrivées touristiques devraient être une priorité des élus et du peu d’habitants de Venise qui vivent, pour bon nombre, de cet overtourisme (Ventes d’objets ou opcations de bateaux ; Locations ou ventes de leurs biens pour l’hébergement restauration, etc…). Tout a été dit sur cette vision à court terme, qui risque d’emporter Venise dans  la spirale mortelle que serait la fin de toute visite ou séjour de qualité.

Un Plan stratégique du Tourisme 2017-2022 avec tous les partenaires

III- UNE RÉVOLUTION CULTURELLE en Italie Je ne reprendrai pas cette petite synthèse où j’expliquais il y a quatre ans comme l’Italie avait choisi ses projets et l’ordre de ses priorités. Reprenons simplement quelques sujets choisis comme urgents car ils fonctionnaient mal :
les musées nationaux, sans autonomie réelle car ils étaient sous tutelle des Sopprintendenza. Le MIBACT a évalué qu’ils avaient surtout besoin de rejoindre les musées les plus vaillants du monde à tous les niveaux (Solution : Choix de nouveaux directeurs ayant obligatoirement séjourné à l’étranger )
les grèves à répétition du Colisée ou autres monuments qui fermaient sas prévenir (Solution : Déclaration de la Culture comme « Service fondamental pour les citoyens (en France on aurait dit d’intérêt général) comme la Santé ou la Sécurité. Et cela  non pour briser les grèves mais pour que les personnels fassent des préavis avant qu’elles ne commencent et négocient avec le ministère.
écroulement régulier de maisons de Pompei, malgré des aides de l’Europe qui allaient donc cesser si rien n’était fait (Solution :négociation avec l’Europe et multiples décisions pour améliorer les process, la gouvernance, le planning de restauration des maisons, les circulations, etc..).

IV- DES PROJETS
Aujourd’hui, constat est fait par les experts de l’économie italienne et du Tourisme, à tous les échelons de décision, que »le Tourisme Culturel est une mine d’Or pour l’Italie », et qu’il faut donc soigner les habitants de la proximité et les touristes étrangers, bien évidemment avec des projets différents. Voici quelques actions jugées urgentes, charge aux professionnels de les organiser en 2018 dans le budget voté.

1 – Se doter d’outils d’observation : rien ne se transforme sans outils de mesure, d’évaluations, de réajustements, etc… L’Italie dispose déjà d’énormément de données organisées et hiérarchisées sur son Tourisme Culturel, tout comme les allemands, les suisses, les néerlandais  ou les espagnols,américians, , et bien sûr les anglais, qui sont les plus forts en Europe. (Notre Photo : l’ouvrage récent Per un osservatorio sul turismo culturale de Mara Manente et Maria Carla Furlan-CISET Centro Internazionale di Studi sull’Economia Turistica )
2- Budget 2018 :
La loi de finances 2018 devra conforter l’offre culturelle pour les habitants et les touristes ;
– Renouveler et prolonger le Pass Culture (290 millions d’euros pour 2018/19). et confirmer la réduction de 10% de pour tous les concerts ;
– Recruter pour le patrimoine culturel plus de 200 professionnels du patrimoine et 500 ingénieurs ainsi Conforter la réforme des musées (8 millions d’euro)s pour augmenter les ressources en faveur du système national des musées introduit avec la réforme de 2014.

CONCLUSION : comparer la France et l’Italie ?
Nous souffrons surtout, mais seulement au niveau national, d’absence de lieux de ressources pour le Tourisme culturel, d’études des comportements et surtout d’’outils d’observation des évolutions. Absence qui oblige à penser comme au bon vieux temps, ce que ne font pas du tout nos concurrents qui se sont dotés d’indicateurs et disposent de statistiques et d’études à jour: je l’ ai vu en travaillant avec à Bilbao ou Londres, Amsterdam ou la Belgique(Wallonie),en Suisse (HES Valais), etc..) et nous le voyons ensemble en Italie aujourd’hui.
TOUTE L’ÉNERGIE EST DANS NOS RÉGIONS! Nous sommes excellents dans de très nombreuses villes, régions, villages, zones très rurales, pour le tourisme culturel, dont Paris et l’Ile-de-France, ; et cette excellence vient combler le vide du niveau « national ». Les chiffres sont là : plus de 200 exemples peuvent rivaliser avec les meilleurs projets étrangers ! Nous manquons d’un observatoire et de chiffres au niveau national, mais disposons de bons indicateurs (Accueil de l’Innovation ; Fréquentations ; retombées économiques ; comportements ; demandes des clientèles émergentes …) pour le travail sur le terrain. Pas une semaine sans nouvelle surprise, nouvelle invention, nouvelles propositions ou bons résultats, dont ce petit blog témoigne en permanence depuis bientôt 10 ans! De Nantes à la Seine-Saint-Denis, du Finistère au Grand Lyon, de la Région Ile-de-France à celle d’Angers avec Esthua, de la Cité du Vin de Bordeaux au petit Musée d’art Classique de Mougins : tout est là pour réussir : les talents et les compétences, l’envie et le plaisir des professionnels, des habitants et de leurs élus. !

POUR EN SAVOIR PLUS
1- Comment tout a commencé : Relire sur notre blog deux articles de 2015 : :l’Italie et la Culture en mouvement  et « En Italie, la Révolution continue!« .Et ceux de 2017 : le Plan stratégique du Tourisme et Les politiques pour les zones rurales et les villages historiques (Borghi et Airbnb).
2- le Bilan du Tourisme et de la culture par le ministre Dario Franceschini (Sur notre photo ci-contre).
3- Le MIBACT, ministère des Biens et des Activités culturelles et du Tourisme (nom officiel en italien : Ministero dei Beni e delle Attività Culturali e del Turismo) est le ministère de la Culture du gouvernement de la République italienne institué en 1974. Il est chargé de la conservation du patrimoine, du paysage et du tourisme.
4- DES ÉTUDES ! La revue de presse en ligne Agcult.it rend compte des actions du Tourisme et de la Culture et propose énormément d’études et résultats statistiques de l’ISTAT, l’équivalent de notre INSEE , ainsi que des orientations politiques : les italiens revisitent leur pays à nouveau , ou bien Où lit-on le plus en Italie, au nord ou au Sud ? 
Étude sur les pratiques culturelles. cette étude réalisée par Findomestic, sorte de CREDOC italien, apporte un cadre pour réfléchir et montre que italiens participent fortement à des activités culturelles mais de façon trè_s différente selon leur âge . C’est tout à fait le type d’étude qui pourra aussi aider à mieux accueillir les jeunes italiens car leurs préférences sont mentionnées.
– L’enquête présente aussi les différents freins aux pratiques culturelles et les dépenses culturelles des italiens en 2017 de un Italien sur trois a dépensé moins de 50 euros dans l’année pour la culture ; 26% entre 50 et 100 euros et 21% entre 100 et 200 euros. Enfin 10% des italiens ont dépensé entre 200 et 500 euros et 3 % ont dépassé les 500 euros. euros ou plus, soit des fans de culture et qui ont les moyens.

5- LES JEUNES ITALIENS APPRENNENT L’HISTOIRE DE L’ART A LÉCOLE depuis…1923 ! (Voir le bel article de la conférence de Pierre Rosenbeg en 2009, relayé par la TRIBUNE de l’Art ).
L’Ecole apprend a lire et a écrire, elle n’apprend pas a voir, disait  Pierre Rosenberg, le 15 septembre2009, dans un un colloque sur « L’enseignement de l’histoire de l’art à l’école ».
– En Italie, depuis longtemps déjà, depuis 1923, l’histoire de l’art est obligatoirement enseignée dans les lycées et dans les collèges. Nul n’y échappe, en mode chronologique, de la Préhistoire au Gothique ; puis de Giotto à l’Âge baroque et enfin de l’âge des Lumières à aujourd’hui. Cet enseignement est d’ailleurs rarement contesté en Italie.

6- TourismA Le salon du Tourisme et de l’archéologie a lieu à Florence, capitale de la culture et de l’art. Cet événement annuel de trois jours est organisé dans le prestigieux et central emplacement du « Palazzo dei Congressi ». L’événement s’adresse à tous les secteurs culturels et économiques actifs dans les domaines archéologiques, artistiques et monumentaux: instituts de recherche privés et publics, parcs et musées archéologiques, offices de tourisme, tour-opérateurs et associations culturelles
– CISET italien : Email: ciset@unive.it
PEC: ciset@pec.unive.it Tel: +39 041 234 6531  – Fax: +39 041 563 0620

(Notre photo : tourismA http://www.tourisma.it/workshop-turismo-culturale/ (CISET etTravelmark)


Ken et Barbie, à l’expo TEENAGERS ARE ALWAYS RIGHT, Rueil Malmaison, 15 fév.18 avril 2010

KEN LE TOURISTE PARFAIT   était  au Canada mais chut! Il ne fallait pas  le dire car il venait de négocier avec Donald qu’aucune barrière douanière ne les frapperait. Son ex, Barbie Chérie, était, elle, en Australie mais chut, il était inutile aussi de l’ébruiter car elle avait réussi à convaincre un ami de Mélania qu’il était aussi dommage de brimer les australiens…La seule chose à retenir de ces  hauts faits historiques était que le tourisme  était devenu, soudain,  un tourisme d’intervention, et que les ambassades ayant mieux à faire, disaient-elles, avaient laissé une énorme place vide et s’étaient faites dépasser par deux icônes influentes : Ken et Barbie! 
 

 

 

L’architecture, futur du tourisme culturel ?

I- LE TOURISME DU FUTUR
Aujourd’hui, ce sera un double salto, avec un petit saut dans le Futur du tourisme culturel, et avec  l’Architecture! De quoi sera fait ce nouveau Tourisme Culturel et numérique demain, mettons dans 10 ou 20 ans? Accrochez-vous, ça va tanguer…
Pour le Tourisme, industrie qui ne peut se permettre de rater aucun virage technologique, la révolution des transports est déjà à l’œuvre, avec par exemple la voiture sans chauffeur ou l’Hyper Loop. L’e-tourisme est aussi devenu la norme pour préparer son voyage, réserver ou payer, toutes activités et projets réalisés en ligne, oralement et avec un conseiller virtuel, sans contact. En back office, les big data et l’Intelligence artificielle complètent la révolution des destinations, aussi difficile à avaler que le furent en leur temps, l’apparition de l’écriture et de l’imprimerie, comme l’explique très bien Michel Serres. (Photo:photo du Musée Guggenheim de Bilbao vu de mon hôtel.)
– Déjà, les deux piliers du Tourisme que sont les Transports et l’Hébergement sont bouleversés par les nouveaux usages que vous conaissez depuis quelques années, dont ce partage  de tout, ou presque (voiture,logements,taxis et « bons plans ») très collaboratif qui rend un retour à l’ancienne économie  improbable.
Pour la Culture, le paysage est beaucoup plus dégagé, car si l’obsession des pays développés pour « démocratiser » leur offre de « culture classique » a relativement échoué, la Culture pour tous existe déjà au bout des smartphones, remplis d’images, de connaissances et de conseils et de pédagogie (les tutos) qui améliorent l’accès, non pas à « la  » culture, mais à toutes les expériences culturelles. Ce sont elles, à notre avis, qui résument bien les changements à venir.
De nouvelles expériences culturelles? Reprenons l’exemple d’Airbnb et de ses expériences culturelles (détaillées dans ce billet de 2016 sur un tourisme plus créatif, ici.). Ces expériences confirment que l’activité culturelle est un moteur décisif pour une destination touristique, mais, fait nouveau, elles engagent les « locaux » à transmettre leurs passions, pratiques et  bons plans en matière culturelle. Le guide des « choses à voir » disparait au profit de « choses à vivre » ou choses à faire avec les habitants ou sur leurs conseils.
Bilan : lorsque vous voyagez, vous n’êtes plus ce touriste que vous détestez tous, mais l’ami d’un habitant, et cela change tout : votre statut, ce que vous allez voir et faire, vos souvenirs, etc… Tous ces avantages du voyage et du séjour permettront de multiplier les rencontres pour découvrir un pays ou une ville à partir des savoir-faire et pour développer les échanges sur des thèmes plus créatifs, du tricot à la gastronomie ou à une meilleure connaissance de l’histoire locale.

II- LE TOURISME CULTUREL DANS 20 ANS
Face à ce goût de l’expérience et d’un événement à vivre, que deviendront les anciens équipements comme les musées, bibliothèques, théâtres, si les visiteurs se raréfient et nous assurent qu’ils ont mieux à faire, ailleurs, pour réfléchir ou se distraire ? Quelles formes artistiques nouvelles risquent de détrôner les habituelles peintures,  sculptures ou happening d’aujourd’hui ? Les arts numériques auront peut-être envahi nos espaces quotidiens, plus mobiles et moins fragiles que les huiles sur toile ou les arts urbains et donc bien plus faciles à dupliquer/diffuser/acquérir que l’art d’aujourd’hui ?Ou  bien les artistes deviendront peut-être des créateurs ou de simples utilisateurs d’algorithmes d’art, comme on l’annonce régulièrement et encore cette semaine (CultureVeille d’Aurélien Guillois) car les projets sont nombreux, y compris pour la musique?

– N’y aura-il, dans 10 ou 20 ans, que des expositions en ligne et virtuelles, Google étant parvenu à aspirer toutes les œuvres d’art du monde et à nous les restituer parfaitement, en version virtuelle? Sans doute que non, car quelques vieux fans des œuvres « en vrai » visiteront encore les musées. Mais, n’oublions jamais que pour cette aspiration/restitution d’images, comme à Lyon récemment, Google aura récupéré et utilisé toutes les données disponibles sur les visiteurs, comme il est dit dans la présentation de sa nouvelle application Google Art §Culture :

Avis relatif aux autorisations données à Google: 
– Position : nécessaire pour recommander des sites et des événements culturels sur la base de votre position
– Appareil photo : nécessaire pour reconnaître les œuvres d’art et fournir des informations les concernant
– Contacts (Obtenir des comptes) : nécessaire pour autoriser la connexion à l’aide d’un compte Google en vue d’enregistrer les œuvres favorites et les préférences des utilisateurs
– Stockage : nécessaire pour permettre la reconnaissance des œuvres d’art et l’accès aux informations les concernant, le tout hors connexion

En conclusion, sur  toutes ces questions d’avenir, nous n’avons que peu de certitudes, mais ce que l’on sait c’est que, parmi toutes les offres cutlurelles, celle de l’Architecture, elle, demeurera.

III- L’ARCHITECTURE
L’Architecture est le patrimoine de demain!
1- S’il est un art que Google ne pourra absorber, un art majeur et fonctionnel, c’est bien l’architecture. Et, lorsqu’ elle est monumentale, elle « plait à tout le monde », comme disait Frédéric Martel dans son ouvrage prémonitoire : « Mainstream. Enquête sur cette culture qui plaît à tout le monde« (références en V,  ci-dessous ).                                     – L’un des rôles de l’architecture fut, tout au long des siècles, de représenter la puissance d’un régime politique ou religieux dont elle devient l’étendard. Presque tous nos châteaux, cathédrales et toutes églises que nous admirons comme notre patrimoine aujourd’hui, devaient symboliquement témoigner, en leur temps, de cette « grandeur » à tout prix. Sans doute pour cette raison, les « Versailles » d’aujourd’hui se construisent dans les pays émergents et « en construction » , comme la Chine avec ses 300 bâtiments par an devant abriter des collections de musées,ou, plus proches de nous, le Louvre d’Abu Dhabi construit par Jean Nouvel  (Revoir notre billet, ici! ).
2- L’architecture comme spectacle collectif et prouesse technique? Bien davantage que d’autres arts, l’architecture symbolise le pouvoir et devient une évidence à admirer (ou détester…) « collectivement », par tous, habitants et les visiteurs touristiques .Car, au-delà des formes ou de la monumentalité, il y a toujours des « prouesses techniques » dans l’architecture de qualité, depuis les pyramides d’Egypte, et ce sont ces prouesses qui sont les plus faciles à comprendre et admirer.
Cette émotion collective convient au Tourisme, qui doit faire vivre une expérience à ses touristes, quels que soit leur nationalité, leur âge, leur origine sociale ou leur éducation.
3- L’architecture comme prouesse technique…
Cette « prouesse » est bien ce qui fait le succès du Musée Guggenheim de Bilbao dessiné apr l’architecte Frank Gehry. Le musée nous épate car ses formes architecturales en titane se déploient en volumes ondulés qui s’épanouissent dans toutes les directions ; ces formes ont été produites par un logiciel 3D développé par l’entreprises Gehry Technologies à partir du logiciel Catia de Dassault Systèmes et beaucoup d’architectes célèbres. Même surprise visuelle à la Fondation Louis Vuitton, née de la collaboration de 120 architectes, ingénieurs et informaticiens (réalisation des plans et la conception des monumentales poutres de bois et d’acier qui soutiennent les voiles). Pour réaliser la Fondation, il a fallût créer un four exceptionnel pour « courber au millimètre près chacun des 3 600 panneaux de verre (tous différents) composant les voiles. », disait un article de Louise Couvelaire du journal M le magazine du Monde, Frank Gehry, l’angoisse de la ligne droite, du 12.09.2014

4- Étonner : une vieille histoire ! Étonner avec l’architecture dépasse donc son rôle purement fonctionnel et commence dès l’antiquité avec le fameux et intrigant nombre d’or pour régler les proportions des temples grecs, (de l’Antiquité grecque à Le Corbusier). Au XIXéme siècle la révolution industrielle et technique permit aussi d’étonner par la hauteur des bâtiments(New York et Chicago) ou avec un bâtiment-symbole d’innovation et de « jamais vu !» , comme ce fut le cas pour La Tour Eiffel de l’Exposition Universelle de 1889, véritable prouesse technique avec l’acier brut, que l’on ne cache plus pour remplacer la pierre de taille, sur 300 mètres de haut et des ascenseurs : du « jamais vu ».

IV- UNE NOUVELLE DESTINATION pour l’émotion : les pays émergents.
Aujourd’hui, alors que notre pays vient de renoncer à l’exposition universelle de 2025, les USA annoncent un nouvel investissement de deux milliards pour développer Disneyland à  Eurodisney-Paris. L’innovation architecturale de projets « pharaoniques » est donc située ailleurs qu’en Europe, elle est surtout dans les pays émergents. D’abord parce que ces pays construisent énormément, ensuite parce que chaque pays veut montrer sa puissance par rapport à celle de son voisin, et fait appel aux projets les plus spectaculaires, seuls à même d’être respectés par les habitants et d’attirer les visiteurs du monde.
Ces projets sont aussi des prouesses, aussi étonnantes que celles de l’ingénieur Eiffel ou de Frank Gehry dans ses premières fleurs de bétons. Nous avons vu combien le Louvre d’Abu Dhabi de Jean Nouvel était aussi une prouesse technique, par rapport à la lumière, et voici, aujourd’hui, notre nouvelle et future « tour Eiffel » à …Dubai!

CONCLUSION
En regardant cette vidéo, ci-dessous,  je me disais que si je donnais le choix à des jeunes d’aller voir cette nouvelle Tour à Dubai ou bien le Pont du Gard, je crois savoir ce qu’ils me répondraient… Ils choisiraient Dubai, plus proche de nos espérances, plus spectaculaire que des milliers de tours existantes, plus étonnante.
– Donc les pays émergents inventent et construisent,  et le vrai défi est le suivant : le tourisme européen (70 à 80% des touristes étrangers en France aujourd’hui) est en perte de vitesse, à cause, notamment, du vieillissement des européens. Donc, nous comptons sur les pays émergents, leurs milliards de nouveaux visiteurs potentiels (Chine, Inde, Asie du Sud-est, Pays du Golf avec les Emirates, Russie Amérique latine…).
N’oublions jamais, cependant, que ces pays émergents construisent une nouvelle offre culturelle, avec des musées, des opéras, des Centres culturels, bref, des architectures magnifiques, qui attireront les touristes de leur propres pays, mais aussi ceux du monde entier, dont les touristes français. D’un côté nous gagnerons des visiteurs si nous savons mieux les accueillir que d’autres pays, d’un autre côté leurs offres, plus spectaculaires, plus récentes, plus séduisantes que les nôtres, attireront nos jeunes.

 

VIDEO sur la Future tour de Dubai qui sera inaugurée en 2020. La tout fera presque un kilomètre de haut (928,116m),  battant ainsi de 100 mètres (99,9744m) le record de la tour Burj, la plus haute tour actuellement. le budget est de un milliard de dollars.  (Le lien de la vidéo YouTube si la vidéo, comme parfois, disparaissait : https://youtu.be/6vmiTB2PeT4 ).

 

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Pour les amoureux de l’architecture qui se demandent comment la transformer en visite touristique voir toutes les visites touristiques organisées par le Tourisme en Seine-Saint-Denis, avec des propositions aussi déffférentes que  le Palais de la Porte Dorée, des aéroports ou autres curiosités monumentales ou, lieux-phares comme le Stade de France.
La Seine- Saint-Denis propose aussi de nouvelles visites, « Chantiers et Infrastructures », qui sont certes celles d’un tourisme de niche, mais ces niches sont très importantes : publics choisis, activités créatives, connaissance, intelligence, tout pour plaire, que quelque sorte ! Et cela depuis presque dix ans.
Hyperloop, projet contesté mais qui communique beaucoup sur son avenir (Voir les futurs fauteuils ci -dessus, photo écran de Dezeen).                                                                                                                                                       – Art et Intelligence artificielle, sur Culture Veille, ICI
Mainstream. Enquête sur cette culture qui plaît à tout le monde, Paris, Flammarion, 2010 – Ouvrage rééd. en poche, Champs-Flammarion, et traduit en une dizaine de langues dans une vingtaine de pays, dont l’Allemagne, l’Italie, l’Espagne, la Pologne, la Corée du Sud, la Chine, le Japon et le Brésil. Ce livre présente une géopolitique de la culture mondialisée à partir des 1250 entretiens réalisés par Fréderic Martel, lors de son voyage au long cours, de Tokyo à Rio en passant par Beyrouth, Bruxelles, Jakarta et Los Angeles
Oeuvres de Frank Gehry: le musée Guggenheim de Bilbao, qui l’a rendu célèbre en 1997, la Fondation Vuitton, le Walt Disney Concert Hall de Los Angeles, la tour de Spruce Street à New York, la Maison dansante du centre de Prague, le Vitra Design Museum près de Bâle, l’Experience Music Project de Seattle.- le nouveau campus de Facebook à Menlo Park, en Californie, le Puente de Vida Museo à Panama City, le bâtiment du Dr Chau Chak Wing de l’université de technologie de Sydney,
-Le projet de Gerhy en France : la Fondation Luma (une tour en aluminium de 56 mètres de haut), à Arles, le Guggenheim Abou Dhabi, le Musée d’art de Philadelphie…En savoir plus sur les très nombreux sites qui parlent de F.Gehry et sur Le Monde  

  • AIRBNB et le Tourisme Créatif : voir mon billet sur ce petit blog , sur ce lien.
  • NOS PHOTOS  :-  Ci-contre:  visite de friches industrielles : De la cité ouvrière Menier à l’ancienne chocolaterie Menier par l’extérieur. Une visite de Tourisme en Seine-Saint-Denis, à voir ici .
    – Tour Eiffel  /Carte postale Expo universelle 1889 Photographe : Alphonse Liébert (1827–1913) —Domaine public, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=351905;                                                                          – Bilbao : mes photos.  Siège Hyperloop, Dezeen (Nom du Photographe non trouvé, suis désolée).

 

 


KEN LE TOURISTE PARFAIT avait bien compris qu’il ne fallait pas trop parler « architecture » à son ex, Barbie Chérie. Parler chiffons, voyages, déco de la maison, c’était impeccable. Mais investissement, finances, sport, architecture ou Numérique qui le passionnaient, non. Justement, Barbie venait de quitter la piscine et entrait dans leur salon : « Oh, Ken, si on allait à Shengen, pour changer de Changi? Barbie raffolait d’un petit  aller/retour en avion pour dévaliser les boutiques de luxe des aéroports, toujours très bien remplies. « Non…Ce n’est pas pour faire du shopping, Ken, c’est pour voir l’architecture! Tu sais quoi?  C’est le Studio Fuksas qui l’a construit, il ressemble à une  raie-manta..On y va?« . Barbie était juste étonnante,une prouesse, elle aussi, pensa Ken qui venait de lire le billet du jour. Oui, avant vous, mes amis!                                                                                                                                                              NB : Si vous voulez voir cet aéroport, rendez-vous sur cette vidéo de YouTube qui présente les plus beaux aéroports du monde. La séquence sur l’aéroport de Shenzen est à  14’24 et dure 2 minutes, jusqu’à 16’36.