Visite Mobile au Museum de Toulouse!

 

A l’occasion de ses 10 ans de ré-ouverture, le Muséum de Toulouse lance une Visite Mobile innovante et extrêmement séduisante! Et c’est Maud Dahlem, Chargée de projets multimédia au Muséum d’histoire naturelle de Toulouse, qui nous la présente que je remercie mille fois d’avoir écrit ce précieux billet!

Enfin  vous savez que je ne suis pas fan d’outils, de gadgets numériques, mais  ce musée mobile est bien différent :gratuite, sans téléchargement et sans abonnement internet,voici une offre de visite en toute simplicité et qui ne vous prendra pas la tête pour vous délivrer ses histoires.Prise en main facile! Une attention toute particulière a été donnée aux scénarios : l’un propose plus de 60 objets documentés géolocalisés à consulter selon ses envies et sa curiosité, le second répond aux visiteurs plus classiques qui souhaitent être guidés d’un point A à un point B. Une belle pluralité de médias (interviews filmées, images d’archives, textes, audios, images interactives) contribue à rendre le contenu attrayant.

 

I – UNE VISITE MOBILE,  POUR QUI? 
Le Muséum de Toulouse accueille 300 000 visiteurs par an. Ses publics sont principalement des familles de la Région Occitanie / Pyrénées-Méditerranée, séduits par les expositions et par les nombreuses offres qui leur sont dédiées. Quant aux publics adultes individuels, ils sont en forte demande d’en savoir plus sur les objets exposés et sur les notions abordées, notamment dans l’exposition permanente et les Jardins.
Fort ce constat, le Muséum de Toulouse cible en premier lieu :
– les adultes et jeunes adultes
– les touristes étrangers (l’exposition permanente in-situ est uniquement en français) avec des traductions anglaises et espagnoles.
– les visiteurs sourds et malentendants en proposant des traductions filmées en langue des signes.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

1- Rendre accessible des ressources
Pour le Muséum de Toulouse, c’est une opportunité intéressante de donner à voir une sélection d’images fixes et animées de la photothèque et de la documentation. Les images sont contextualisées.
C’est aussi une tribune de partage de connaissances où les chargés des Collection et les médiateurs apportent des éclairages sur les objets exposés, sur des connaissances actuelles et sur des notions complexes.

 

2- Quel équipement technique choisir ?

Pour répondre à cette question, nous nous sommes penchés sur les usages. Les applications natives continuent de se multiplier et pourtant elles sont très peu téléchargées. La curiosité de tester un app a été rattrapé par les contraintes : besoin d’une connexion internet fluide, temps de téléchargement non négligeable, espace mémoire nécessaire sur le mobile. Il s’agissait donc d’offrir à nos visiteurs un enrichissement à la visite sans frein à la prise en main.
Deux possibilités s’offraient donc à nous : celle d’équiper largement le Muséum de tablettes (ou de smartphones) ou celle de s’appuyer sur le mobile du visiteur. La première solution coûteuse et exigeante en logistique a vite été écartée. Quant à la seconde qui contribue à l’autonomie du visiteur et à sa liberté de visite a reçu notre préférence.

Côté administration du back-office, nous voulions une autonomie complète pour alimenter la visite au fil du temps et ajuster les contenus selon les retours de nos visiteurs.
Nous nous sommes donc tournés sur une solution webapp reposant sur un équipement hardware installé in-situ dans les expositions.

II – QUELLE EXPÉRIENCE A VIVRE ? 
En France, ce sont principalement les musées d’art qui sont équipés de visite mobile ou d’audioguide. Au muséum, les visiteurs n’ont donc pas le réflexe de chercher un accompagnement à la visite. Certains sont même réticents à utiliser des écrans dans un lieu d’exposition, voir rebelles en choisissant de ne pas s’équiper de smartphone.

Il s’agissait donc de proposer un scénario qui n’enferme pas le visiteur dans l’outil, qu’il ait la possibilité de le consulter, de le laisser de côté et de jongler entre les deux selon ses envies. Nous avons construit l’offre « JE PICORE ce qui m’intéresse » avec 60 objets documentés et géolocalisés afin que le visiteur ne soit pas contraint dans un parcours linéaire, mais qu’il puisse consulter uniquement l’information qu’il recherche. Pour chacun d’eux, les informations sont illustrées et fractionnées abordant différents angles. Une attention particulière a aussi été apportée dans la formalisation des contenus pour favoriser l’aller-retour du regard du visiteur entre son appareil et les objets physiques.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    Légende : Une salle est dédiée aux collections ethnographiques. Cet équipement des îles Kiribati attire particulièrement les visiteurs. A l’occasion de la réalisation de la Visite Mobile, l’équipe collection a mené des recherches qu’elle partage maintenant en images avec les visiteurs. En français, en anglais et en espagnol !

Légende : Le mur des 75 squelettes a été reconstitué en haut définition. Les visiteurs peuvent déambuler tout le long tout en interrogeant les squelettes du doigt pour faire apparaître leur nom vernaculaire et scientifique.

Malgré tout, un scénario plus classique a été mis en place pour les nostalgiques des audioguides qui souhaitent être pris en main et se laisser guider. Le premier parcours guidé réalisé concerne l’exposition permanente. Il permet d’appréhender le fil rouge de l’exposition et de pointer succinctement sur un ou deux objets phares dans chacun des espaces.

Comment le visiteur accède-t-il à l’offre ?
Les visiteurs connectent leur smartphone sur le réseau WIFI Visite Museum Mobile déployé spécifiquement. Le navigateur web s’ouvre dynamiquement et affiche la page d’accueil de la Visite. Et c’est parti…
Pour être géolocalisé, le visiteur aura accepté de l’être. Avec l’option « JE PICORE », sa navigation peut prendre plusieurs formes selon ses affinités ou les circonstances.

Légende : la géolocalisation offre trois possibilités aux visiteurs. 1/ « Me localiser » sur le plan à 3 étages. 2/ « à proximité » alerte sur les stations renseignées proches de là où se trouve le visiteur. 3/ localiser l’objet que l’on est entrain de consulter.

III- COMMENT S’ EST ORGANISÉ LE TRAVAIL?

  • La volonté du Muséum était de travailler en transversal et d’engager les équipes sur un projet commun d’établissement.
    Les productions des contenus, des interviews filmées,des prises de sons ou de vue sont des réalisations internes (seules les traductions et la voix du parcours de l’expo permanente ont fait l’objet d’une prestation extérieur).
    Ce sont les médiateurs et les responsables des collections qui ont recherché les objets emblématiques, ceux qui interrogent les visiteurs, ceux qui sont documentés, ceux qui sont porteurs d’informations clés. Pour certains objets, ils ont aussi été interviewés et filmés pour dynamiser leur propos. La médiation a initié ou rédigé les textes et donné des intentions d’illustration. La documentation et la photothèque ont été fournisseurs d’images. Pour l’installation hardware in-situ, l’équipe logistique a préparé le terrain ainsi que la programmation de la vingtaine d’IPAD prévue pour le prêt. L’accueil a planché sur les formalités du prêt et la communication face publics. Le web et la communication ont participé à la diffusion de l’information. Le graphiste et le scénographe ont proposé un stickers à placer au sol et travaillent à la réalisation de totem signalétique à intégrer sur les lieux. La conception, les prises de sons, de vues fixes et animées, ainsi que les montages vidéos, et le suivi de réalisation par la société Livdéo sont effectués par la chef de projet multimédia.
  • Quel a été le planning de réalisation ?
    L’appel d’offre a été lancé fin 2016. C’est la Livdéo qui a été retenue avec sa solution GEED, une start-up très active en constante recherche et développement. Elle propose une base logiciel et ses modules complémentaires. Les scénarios sont construits sur mesure selon les besoins définis par le client.
    Fin de l’été 2017, nous avons mis à disposition du public une version béta nous permettant de tester le prototype et ainsi riche de ces retours, d’ajuster l’offre.

Nous continuons à améliorer la Visite Mobile : affinage de la géolocalisation, mise en place d’un questionnaire de satisfaction inclus dans le menu, proposition d’une post-visite partageable avec ses amis.

III – L’ ANNÉE 2018 SERA UNE ANNEE DE COMMUNICATION  auprès des publics, d’évaluation quantitative et qualitative, et d’ajustements. Nous allons aussi étudier les partenariats possibles pour augmenter l’offre de reconstitutions d’environnements, d’animaux disparus, d’interactivité, pour donner vie à certains de nos spécimens. D’autres établissements culturels de Toulouse pourrait rejoindre cette expérience, à suivre…

Pour en savoir plus, vous pouvez contacter la chef de projet,  Maud DAHLEM, qui travaille au Service des expositions du  Muséum de Toulouse, à l’adresse suivante : maud.dahlem@toulouse-metropole.fr . En attendant, voilà sa photo!

Merci, Maud, et  vous tous, amis lecteurs, n’hésitez jamais à diffuser ces informations, mais aussi à donner des avis, à nous proposer des idées, prendre votre plus belle plume pour nous racontez ce que vous aimez!

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KEN LE TOURISTE PARFAIT  m’avait suppliée d’être placé “juste sous Maud“… Encore un amoureux pour cette petite douée, me disais-je, lorsqu’il prit la parole:”Mais depuis le temps que je pose en touriste culturel, je n’aurais pas mon mot à dire, dans ce blog? C’est quoi, tous vos co-quelque chose? “. Bon, Ken avait raison.On prônait sans cesse la participation et au premier désir exprimé, ça n’allait jamais.

Une Convention pour le Tourisme culturel

CETTE  NOUVELLE CONVENTION A ÉTÉ SIGNÉE le 19 janvier à Paris par le ministère de la culture et le ministère chargé du tourisme, représenté par le ministère de l’Europe et des Affaires étrangères et le ministère de l’Economie et des finances. Elle a été  publiée cette semaine, le 29 janvier 2018 .
– Notons qu’il n’y avait plus de convention de tourisme culturel depuis 2011, car, après celle de 1998, la dernière signée datait de 2009.

Les objectifs, pour le Tourisme, sont évidents : rester la première destination des touristes du monde d’ici 2020, et donc améliorer le rapprochement et le travail entre les filières du Tourisme et de la Culture.
– Pourtant, à notre avis, ce type de convention est inspirant pour des sites culturels de toutes sortes. Non pas pour les idées, particulièrement classiques, proposées par cette nouvelle convention, mais « techniquement », tout simplement, car des élus locaux seront plus à l’aise, s’il existe une convention au niveau national, pour réunir tous les acteurs opérant et vivant sur  leur territoire. Un tourisme réussi est souivent celui qui permet une rencontre entre Touristes et Habitants !

I- LE TOURISME CULTUREL SE PORTE BIEN !
Nous sommes sans doute, en France, l’un des tous premiers pays en tourisme culturel d’Europe, avec l’Italie, qui a une offre pléthorique, comme la nôtre, mais un peu moins de touristes. En tête car toutes les synergies citées dans la convention existent déjà, et souvent depuis très longtemps, en France ! Elles fonctionnent très bien sans être « centralisées » et, de plus, elles exportent leurs modèles dans d’autres régions ou d’autres pays (Nantes en Chine!).  – Plus de 200 excellents exemples de ces bonnes pratiques territoriales très innovantes sont, recensés/analysés pour la seule France dans ce petit blog. Depuis les titans,  nés dans l’après –guerre (Cannes) jusqu’aux exemples les plus étonnants (Œuvres en ligne dédiées aux trois milliards d’internautes, vivier des visiteurs touristiques potentiels! Ou premiers circuits, il y a presque dix ans déjà, du Street art en Seine-Saint-Denis !).

II- NOTRE MEILLEUR EXEMPLE DE TRANSVERSALITÉ ENTRE TOURISME, CULTURE et NUMÉRIQUE est sans doute celui de l’immense travail de la ville de Nantes qui, elle, a déjà fusionné ses services Culture et Tourisme depuis janvier 2011 dans le Voyage à Nantes. La Ville établit d’ailleurs de précieuses évaluations de ces fusions et rend publics des bilans très positifs, chaque année, que je vous retransmets régulièrement sur ce petit blog. .
– A  l’étranger, soulignons que Tourisme et Culture sont souvent regroupés dans le même ministère, comme c’est le cas pour de très nombreux pays, en Italie,  mais aussi en Asie, en Afrique et dans les pays émergents (Corée ou Pays du Golfe) qui ne voient que des avantages dans la mutualisation.(Ci-contre, Nantes Tourisme)

 

 

III- RÉSUME DE LA CONVENTION (Le lien du texte complet de la Convention est dans notre pour en savoir plus !)

I- FAVORISER UN RAPPROCHEMENT DURABLE des acteurs de la Culture et du Tourisme :
1- – Renforcer la coopération des Services de l’Etat. Un « référent » sera nommé dans chaque DRAC (Direction régionale des Affaires culturelles) et de chaque DIRECCTE dans le courant du premier semestre 2018. Ces deux référents travailleront avec le Conseiller diplomatique placé auprès du Préfet.Ensemble, ils participeront à la structuration de l’offre ; pourront réunir les acteurs ou alimenter un annuaire partagé, etc…
2- Valoriser l’offre culturelle dans les stratégies des « contrats de destination » et les SPôTT en associant le référent de la DRAC
3- Développer les actions du Tourisme social et solidaire (UNAT)
4- Soutenir la professionnalisation des acteurs en sensibilisant les professionnels de la Culture à l’accueil des touristes, aux enjeux, à l’innovation ; intégrer la culture dans les filières professionnelles du Tourisme ; encourager l’enseignement supérieur ou le métier des Guides à établir une double compétence ; créer des rencontres communes.
5- 5- Instaurer des cadres d’échanges professionnels (Séminaires, animation de réseaux ; bonne pratiques…) et poursuivre les Rencontres au niveau national commencées en 2016
II-SOUTENIR LE DÉVELOPPEMENT TOURISTIQUE DES TERRITOIRES par la valorisation et la promotion de leurs richesses culturelles

1- Accompagner l’émergence et la structuration de nouvelles filières touristiques, par exemple pour le Tourisme d’histoire, de mémoire ; ou pour le tourisme des « savoir-faire (métiers d’art, manufactures, ateliers) et structurer une filière nationale « Artisanat et Métiers d’Art ». Proposer des parcours innovants et créatifs. Suivent les développements souhaités des territoires d’Outre-mer et un Tourisme d’Itinérance, que l’on appellerait plutôt thématique, ou en mobilité et le tourisme (Itinéraires, littéraire, musique, gastronomie, film, architecture…).
2- Enrichir et renouveler l’expérience touristique par la création a artistique / art contemporain ; festivals ; art dans l’espace public ; FRAC ; Musées, centres d’art, 1% et commande publique,etc..etc…
3- Structurer l’offre de tourisme culturel dans les stratégies de développement touristique : ruralité ; centres des bourgs ; réhabilitation du patrimoine ;
4- Promouvoir l’offre culturelle des territoires
a) La dizaine de labels du ministère de la culture sera regroupée sous une marque commune et ATOUT France et les ministères signataires travailleront à l promotion de cette nouvelle marque.
b) Les programmations des sites et événements culturels sous tutelle du ministère de la culture seront collectés (Année N-1) puis transmis au ministère du tourisme et à ATOUT France qui mobiliseront les organisme de promotion territoriale des territoires pour qu’ils gèrent les promotions, flux, associations à d’autres produits touristiques etc..Enfin les autres actions et dispositifs de promotion seront développées ; les liens entre Sport et Culture, Tourisme d’Affaires et de congrès, tourisme sportif, et autres évènements seront mis en œuvre.
c) Utilisation aussi des différents programmes internationaux de coopération (UNESCO, par ex. ) sur les thématiques de la Diversité culturelle, des Echanges, du Tourisme durable…
d) Aide au développement et ingénierie internationale pour accompagner des programmes
5- Favoriser le développement de services et équipements touristiques au soin des sites patrimoniaux
Travail en cours.  Est encouragé le «Développement d’équipements touristiques marchands au sein des monuments historiques », étude attendue pour mars 2018
6- Approfondir la mesure de la fréquentation touristique des lieux et équipements culturels
Travail en cours et à venir d’uniformisation et compatibilité des informations nécessaires sur les visiteurs pour harmoniser les données entre les sites et événements culturels et les différents ministères (Culture, Tourisme).

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III. GARANTIR UNE OFFRE ET DES SERVICES CULTURELS DE QUALITÉ
1- Exigence sur l’accueil et la médiation culturelle
2- Poursuivre l’inscription de la culture dans la marque Qualité Tourisme
3- Même effort de déploiement de méthodes pour l’accessibilité (Avec « Tourisme et Handicap » et « Destinations pour tous »)
IV. DÉVELOPPER DES SERVICES TOURISTIQUES ET CULTURELS INNOVANTS ,
Les deux ministères :
1- Accompagneront toute démarche entrant dans leurs missions et/ou dans le cadre du Programme d’Investissements d’avenir (Développement et Aide à la transition numérique pour sites et évènements culturels) et développeront la création de produits et services numériques au service du tourisme culturel
2- Favoriseront l’accès aux données touristiques et culturelles ( Open Data des services et organismes associés des deux ministères)
– Favoriseront le traitement des data des sites et événements culturels et leur partage sur les différents sites du Gouvernement (data.gouv) et sur les sites du tourisme. France.fr utilisera ces données pour les contenus (Promotion de l’offre touristique et culturelle).
3- Soutiendront le développement d’écosystèmes dédiés à l’innovation et  aideront au rapprochement de la culture et des structures qui accompagnent le secteur numérique et l’innovation ; (Le  Ministère de l’économie et des Finances sensibilisera French Tech et France Tourisme Lab à ces enjeux. Et « Entreprendre dans la Culture”, poursuivra son travail  en faveur de l’entreprenariat).

V- PILOTAGE ET SUIVI DE LA CONVENTION Un Comité de pilotage est créé, pour définir les priorités, évaluer els actions (Voir les c4 collèges…).
VI- DURÉE de la convention : trois ans
SIGNATAIRES : Monsieur Jean-Baptiste Lemoyne, Secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Europe et des Affaires étrangères ; La ministre de la Culture, Françoise Nyssen ; Le Secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Economie et des finances, Marie Delphone Geny-Stephan.

Visite de l’aéroport Charles de Gaulle Roissy

EN CONCLUSION 
Bravo au ministère de la culture, car si les régions et autres échelons du territoire sont gâtées, avec un très bon tourisme culturel, il manquait un lieu dans ce ministère qui  parle de leurs réussites!                     Pensez donc que, avec plus de 27 000 agents – ministère et opérateurs- , il n’y a même pas, comme en convenait mon jeune ami Christopher Miles lorsqu’il était Secrétaire Général, un simple Bureau de ressources pour le Tourisme culturel – « Bureau » qui est pourtant le plus petit échelon de l’administration.
– Le Ministère était donc le seul lieu vraiment très démuni en compétences expertes pour le Tourisme: l’Observation, le Marketing, le etourisme et leurs stratégies d’investissement ou commerciales au niveau international.

Car, à cause de la concurrence et des usages numériques aujourd’hui, les clés de compréhension ne peuvent être qu’internationales. On ne peut s’évaluer qu’en se comparant à ses concurrents..
– Pour les régions cela va déjà donc très bien. Nous avons personnellement participé à plus de 100 rencontres, formations, expertises dans différent cadres (régions, Départements, Intercos, Villes…) depuis quelques années et notre constat est que le tourisme culturel est de leurs compétences, appartient à leur décision, qui passera aussi, de plus en plus, par un avis et des propositions des habitants.

– Tous ces échelons du territoire partagent la compétence « culture » et ont la compétence de la Promotion ou de l’ingénierie touristique (Région et Département) ou un ensemble plus stratégique adapté à leur périmètre (Communes) . Des collectivités locales sont donc pleines d’excellents exemples, de ressources, avec des filières qui travaillent déjà très bien ensemble. Elles se réjouiront d’avoir un interlocuteur de l’Etat dans les régions ou un interlocuteur au ministère! Peut-être pourront-ils mettre ensemble en route tout un ensemble de tourisme plus collaboratif?  Cette convention sera-telle accompagnée de nouveaux moyens financiers?  A mon avis sans nouveaux moyens, vu que l’Eat s’est déjà désengagé depuis quelques années, aucune des actions de fond ne pourra être menée à bien.

POUR EN SAVOIR PLUS
Sur les deux liens du ministère de la Culture : la convention : la Culture, véritable atout pour le succès touristique de nos territoires,
mais attention, la convention est en « lecture seule », un scan que vous ne pourrez ni copier ni utiliser…Et le dernier Conseil Interministériel du Tourisme, du 19 janvier où fut signée la convention :ICI

 

 

 

 


Ken et Barbie, à l’expo TEENAGERS ARE ALWAYS RIGHT.

KEN LE TOURISTE PARFAIT était absolument ravi ! Comme venait de le faire le Tourisme français, il avait, d’un coup de baguette magique, ajouté 10 milliards à ses recettes annuelles et se retrouvait parmi les grands de ce monde, presque le plus riche de tous les boss d u digital…Recettes touristiques : comment la France a gagné 10 milliards d’un coup, à voir ici sur l’Echo touristiqueEvidemment il en avait parlé à son ex, Barbie Chérie, dès qu’il avait pu , entre deux voyages, cinq Palaces et trois jets privés , et Barbie lui avait aussitôt demandé de « lui rapporter un petit cadeau, vu ses nouveaux gains ».Le problème de Ken, ce soir : c’était quoi, un « petit cadeau », quand on gagnait 10 milliards de plus que prévu ? ?

 

NOS PHOTOS sont des surprises du site du Tourisme 93 !  : tout en haut, le restaurant les Pantins et sa joyeuse équipe composée d’Antonin Vachon, Walid Sahed (formé au Bristol) et Guillaume Maugain (ex-Verre Volé). Un petit resto style bistrot avec des produits recherchées, bio et une belle carte de vins. Une table simple et une cuisine savoureuse. Avec les Puces de Saint Ouen (Voir le passé de la société aux Puces?)  et l’aéroport Charles de Gaulle en visite de Culture scientifique et technique! Un peu de tourisme créatif (atelier dessin et la Bretagne, région créative!).

 

Comment intégrer le numérique dans les stratégies touristiques?

 

Que vois-je ce matin sur mes mails ? Avec bonheur, celui d’André-Yves Portnoff, mon ami, qui me prévenait de la parution d’un petit document officiel qui donnait des réponses à une question importante, Comment intégrer le numérique dans les stratégies touristiques? posée par la Caisse des Dépôts et Consignations et Futuribles International  à des intercommunalités en France. André-Yves, Prospectiviste,est aussi Conseiller scientifique de Futuribles international, Paris.Cette année, Edgar Morin l’a même recruté pour des interventions à l’ESSEC!
Voici donc, grâce à André, la présentation du document et une petite vidéo d’André-Yves en cadeau, pour vous donner un moral d’acier!

Ce petit document (24 pages) a été rédigé à partir des réponses à un questionnaire en ligne,  adressé à plus de 500 Intercommunalités. Ont été interrogés des présidents d’intercommunalités, Directeurs Généraux des Services et Présidents d’offices de tourisme. Ce document a été enrichi par l’analyse de sites Web de collectivités et du décryptage de stratégies touristiques locales (Entretiens auprès de responsables locaux, d’experts ou leaders de réseaux nationaux. sur le site de Territoires Conseils (ex-Mairie-conseils). Le document est en accès libre et en ligne, ICI

I- Un très bon document pour les professionnels de la Culture qui voudraient mieux connaître le Tourisme dans ses coulisses professionnelles! Il s’agit, en effet, d’un état des lieux des stratégies digitales du Tourisme  Tourisme ; nous  savons que le tourisme est  devenu une industrie experte du Digital , depuis une dizaine d’années,  par nécessité : les usages et comportements des clients ont changé et connaître ces changempents permet aux différents secteurs de l’industreie toursitque -transport, hébergements, activités-  de satisfaire leurs clients. Bien évidemment, au niveau des connaissances et des pratiques numériques, degrandes inégalités existent entre les acteurs du Tourisme. Certaines régions, mais aussi de nombreux professionnels, sont devenus en 10 ans très experts, alors que d’autres n’ont pas encore rejoint les pratiques numériques de base. Par exemple, de petites gîtes ou chambres d’hôtes n’ont pas la force de frappe d’une grosse Compagnie aérienne, pour s’adapter vite et former  leurs professionnels. Mais, malgré tout, des progrès sont bien là depuis dix ans.
Comment les collectivités locales répondent-elles aux enjeux du Numérique pour le secteur du Tourisme ? Quels sont les impacts du numérique sur l’élaboration des stratégies publiques ? De quelle façon accompagner les besoins ou demandes des collectivités territoriales ? Tels étaient les objectifs d’un questionnaire administré en avril 2016  pour lesquels le document donne des résultats.

I- RÉSULTATS ET ANALYSE DE L’ENQUÊTE
– Premier constat : la révolution numérique est avant tout perçue comme une opportunité pour 67% des répondants. La majorité des répondants (62 %) déclare aussi avoir déjà élaboré une stratégie touristique, et 84 % des collectivités représentées disposaient d’un office de tourisme.Pourtant des inquiétudes portent sur l’inadaptation des offres des acteurs institutionnels du tourisme, comme le montre le schéma ci-dessous. Une adaptation difficile, car liée à des à des menaces ou freins déjà bien réels : concurrence, ubérisation,moyens financiers pas toujours disponibles…


Notons que les répondants citent positivement les apports du Numérique pour différents secteurs : leur communication (24%), leur visibilité (22%), des possibilités d’offres élargies (21%), une professionnalisation des acteurs(22%) et, enfin, la promotion de leur territoire (18%).
Les collectivités citent pourtant le développement d’outils en ligne comme réponse à l’arrivée du Numérique (69% des réponses) ; les questions de compétences et de moyens, mais aussi l’organisation des offres touristiques sont moins évoquées (moins de 40% des réponses) alors que cela pourrait (devrait ?) être l’inverse.

Les besoins des Intercos en accompagnement 
65% des répondants ne se sentent pas assez outillés pour répondre aux nouveaux enjeux du tourisme à l’heure du numérique. Leurs demandes portent donc sur : des formations, la maîtrise des outils numériques et celle des méthodes pour élaborer une réflexion stratégique intégrant les enjeux du numérique et les échanges d’expériences pour aider à la décision.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

II- LE PLAN DE L’OUVRAGE
LA RÉVOLUTION NUMÉRIQUE, UN DEFI POUR LES COLLECTIVITES TERRITORIALES ..………… 4 RÉSULTATS ET ANALYSE DE L’ENQUÊTE .……………………………………………………………………………….6
AVEC LE NUMÉRIQUE, RELEVER LE DÉFI DE LA VISIBILITÉ ET DE L’ATTRACTIVITÉ DU TERRITOIRE. 9  Avant le séjour ……………………………………………………………………………………………………………………..9            Pendant le séjour…………………………………………………………………………………………………………………10
Après le séjour……………………………………………………………………………………………………………………. 11                     La collectivité davantage en coordinatrice qu’en émettrice de messages …………………………………. 11                      Le devenir des offices de tourisme en question ……………………………………………………………………… 12                   DES OUTILS DEMATÉRIALISÉS AU SERVICE DE STRATÉGIES TERRITORIALISÉES ET ANCRÉES LOCALEMENT
Une stratégie marketing de différenciation de la destination touristique 13
Mieux connecter et hybrider l’offre touristique avec le numérique……………………………………………..14                  Mobiliser les habitants, «ambassadeurs» de leur territoire……………………………………………………….15                           DES STRATÉGIES NUMÉRIQUES POUR ACCROÎTRE LES RETOMBÉES ÉCONOMIQUES SUR LE TERRITOIRE…………………………………………………………………………………….                                     16
Le développement de l’e-itinérance ……………………………………………………………………………………….16                   L’accès à un ensemble de prestations sur le territoire, à un tarif forfaitisé……………………………..      16                           Le tourisme et les potentiels de l’économie collaborative …………………………………………..               17                              L’ancrage et la territorialisation des revenus touristiques ……………………………………………           17
Faire circuler les populations touristiques et les revenus au sein des territoires………………………….18            Coopérer avec les start-up du numérique plutôt que développer ses propres outils ………………….. 18          TOURISME, TERRITOIRE ET BIG DATA: ENCLENCHER LE CERCLE VERTUEUX…………………19
Une exploitation des informations pour faire évoluer les offres …………………………………………………20              Gestion intelligente et harmonisation des données………………………………………………………………….20                       La mutualisation des coûts de développement ………………………………………………………………………21                        ENTRE COMPÉTITION ET COOPÉRATION, ACCÉLERER LES RECOMPOSITIONS TERRITORIALES AVEC LE NUMÉRIQUE ....                                                                                                                                .22
Coopérations interterritoriales et recompositions des stratégies autour des destinations touristiques 22
Public, privé et citoyen: un nouvel écosystème d’acteurs à faire vivre……………………………………….23

IV- QUELQUES REMARQUES sur ce document
1-Beaucoup d’exemples!  Le texte présente, pour chaque question posée, de très nombreux exemples de « solutions », qui couvrent à peu près toute la France. L’idée est sans doute de bien montrer que les collectivités sont libres de s’emparer de leurs propres stratégies, évidemment adaptée et très différentes selon les territoires ;.
2- La Survalorisation des outils au dépend des usages, comme c’est aussi le cas dans le secteur culturel, d’ailleurs : “un grand nombre de collectivités précurseurs dans le champ du tourisme se sont lancées dans la révolution numérique en concentrant leurs efforts sur le développement d’outils et d’applications, mais sans pour autant définir une stratégie touristique globale. C’est un des constats réalisé par Manche Numérique qui, à côté des actions engagées pour développer les infrastructures numériques, aide les collectivités à définir leur stratégie dans les différents domaines impactés dont celui du tourisme”. (page 13)
3- Rôle de la collectivité : pilote, conseil ou simple régulation ?
Tout dépend de la « maturité » des régions par rapport à ce qu’elles attendent ou à ce qu’elles connaissent des différents champs du Numérique. L’exemple de la Communication est parlant : Val Thorens peut se lancer dans la communication touristique globale autour d’une marque unique. Les Deux-Sèvres s’appuient largement sur la participation des habitants ; «Viens en Bretagne») encourageait la mutualisation entre structures.
La collectivité est donc davantage « coordinatrice » qu’émettrice de messages, bien qu’une veille ou de fortes initiatives soient indispensables pour plusieurs raisons.
4- Le Numérique, un double piège pour les collectivités locales ? D’une part les outils dématérialisés sont au service de stratégies territorialisées et ancrées localement. D’autre part le digital ne peut que renforcer la concurrence entre territoires : « Avec le numérique, la visibilité potentielle du territoire augmente, et avec elle la concurrence entre les différentes destinations touristiques ».
– De très nombreux exemples de « bonnes pratiques » sont donc cités, pour valoriser le développement touristique : créer des Ambassadeurs ; jouer sur la différenciation ; apporter plus à des touristes de plus en plus exigeants ; rapprocher Touristes et Habitants, façon Airbnb; créer des passeports électroniques pour d’accroître l’attractivité globale (Cf. Le PASS-Musée alsacien, qui avait plus de 45000 abonnés en 2015..).
5- Tourisme, territoire et Big Data: enclencher le cercle vertueux : le Document se termine sur les définitions et l’avenir des Big Data, de leur utilisation et des mutualisations possibles, vus les coûts… « L’’ exploitation des données numériques générées par l’activité touristique peut être mise à profit pour renforcer l’offre touristique du territoire, et aider ainsi à enclencher une nouvelle boucle vertueuse pour le développement du territoire. »
6- Comment exploiter les informations des data  pour faire évoluer les offres?
« La gestion des données suppose la définition de standards communs (et donc un travail partenarial à engager avec les opérateurs de données), et la capacité à exploiter les données collectées. L’exemple de solution est encore celui d’Orange depuis deux ans (cf. notre bilet du 4 févreir 2016 : « Les data, tendance 2016 »).  Flux Vision a été mis en oeuvre dans le département de la Manche. Rappelons que cette opération entièrement anonyme permet de mesurer des flux de population grâce aux données techniques du réseau mobile Orange-2016). Pour la mutualisation, voir les exemples cités du Comité Régional du Tourisme d’Auvergne, ou de Sitra,  le système d’information touristique en Rhône-Alpes. Aussi cité, le projet de Data Tourisme, mise en réseau des comités départementaux du tourisme de France et création d’un système d’information harmonisé entre tous les acteurs du tourisme.

POUR EN SAVOIR PLUS
– Comment intégrer le numérique dans les stratégies touristiques ? Collection Collectivités locales et transition numérique, Caisse des Dépôts et Consignations et Futuribles International – Février 2017. Ce document a été réalisé par rédigé par Sylvain Baudet, chargé de mission Territoires Conseils, et Frédéric Weill, directeur d’études Futuribles. sylvain.baudet@caissedesdepots.fr fweill@futuribles.com – https://www.futuribles.com/                                                 – L’Etude de BPI France, Lab de BpiFrance et laboratoire d’idées a interrogé 1 814 dirigeants de PME (petites et moyennes entreprises) et ETI (entreprises de taille intermédiaire) en France . Les  constats sont alarmants. Par exemple :” Un dirigeant sur cinq croit que « le temps de la transformation digitale n’est toujours pas venu » pour son entreprise ; 10 % pensent même que l’impact du numérique sera « minime » sur leur activité d’ici cinq ans, 29 % qualifient cet impact de « moyen ». La prise de conscience est plus forte dans les services et le commerce, elle reste minoritaire dans les transports, le BTP (bâtiment-travaux publics) et l’industrie. Seules 27 % des PME et ETI déclarent s’être « fortement ou très fortement » engagées dans des actions pour leur adaptation au numérique,près du tiers n’a toujours rien fait en la matière.
Globalement, l’écrasante majorité des dirigeants français, 87 %, ne voit pas dans le numérique une priorité stratégique ;d’ailleurs 45 % reconnaissent ne pas « s’être forgé une vision de la transformation digitale » de leur entreprise”. VOIR L’ÉTUDE complète  ICI, ou ICI, en ligne et gratuite !  Et, pour vous aider à la décrypter, voir la présentation et  l’analyse  de cette étude sur Futuribles International, par?… Par André-Yves, pardi! :-))) 
– Les Enjeux du Tourisme Culturel Vous pouvez aussi relire le petit article que j’avais écrit en 2012 dans la Revue FUTURIBLE, sur les enjeux du tourisme culturel, ICI . Je suis d’ailleurs contente car ce texte n’a pas du tout vieilli !
– Cette semaine sur l’Echo Touristique : « Tourisme : Les 6 décisions-phares du Gouvernement pour 2018 »

ET POUR TERMINER EN BEAUTÉ, et quitter cet univers impitoyable qu’est le tourisme 🙂 , terminons ce billet par un peu de bonté, de douceur, mais aussi la preuve que ces deux qualités sont aussi très efficaces dans r les entreprises  : André-Yves Portnoff ( Coucou, l’Ami), explique, dans la vidéo ci-dessous, comment  une bonne entreprise est celle qui est plus collaborative, plus humaine que d’autres. Les entreprises qui réussissent sont celles qui accordent une place, un respect  et le droit de parole à chacun de ses travailleurs !
En conclusion, avec ce document de la Caisse des Dépôts et de Futuribles, nous avons un  état des lieux, mais nous restons un peu sur notre faim pour les incidences du Numérique sur l’Avenir, le Futur. Quel avenir pour le tourisme physique, la Culture, avec la réalité virtuelle ou augmentée ?Quelles évolutions liées à tous les changements de cap (usages) et surtout ceux liés à l’Intelligence artificielle ?
Ajoutons surtout ces question fondamentales pour l’avenir , qui ont des réponses dans la vidéo  : Quelle Gouvernance, quels  nouveaux métiers à l’avenir ? Comment réussir? Quels chemins emprunter? La vidéo d’André-Yves apporte l’espoir sur cet espoir de  réussite ! Merci à lui!

  • PRÉSENTATION de la VIDÉO : Les clés de la réussite économique – André Yves PORTNOFF 2014, Prospectiviste : 
    “Les entreprises qui réussissent sont celles dont les dirigeants respectent trois principes simples :
    – ils ont une vision et des ambitions à long terme qui les conduisent à anticiper et investir aujourd’hui pour préparer l’avenir choisi par eux ;
    – ils respectent la dignité des parties prenantes internes (salariés) et externes (fournisseurs, clients…) et ont de l’empathie pour eux ;
    – ils savent que l’on est plus fort à plusieurs que seuls, aussi entretiennent-ils des relations loyales avec leurs partenaires pour bénéficier de la résilience et de la créativité d’un écosystème durable d’alliances”.
    PRÉSENTATION ET CONCTACT  d’ANDRÉ YVES PORTNOFF :
    – Conseiller scientifique de Futuribles international, Paris.
    – Professeur associé MBA HEG Fribourg, Suisse.
    – Tél. : (0)1 45315811-(0)685815415
    – http://fr.slideshare.net/Portnoff
    – Transition numérique, 15 02 2016: https://www.youtube.com/watch?v=cXScF2Asjto
    – Lausanne 2015: les futurs souhaitables :https://vimeo.com/142133966
    – Manifeste Valeur(s):http://chn.ge/1jHeYnH.
    – Chantons avec H Sérieyx : http://www.dailymotion.com/video/xjetbe_aux-actes-citoyens_news
    – Valeurs(s) et Management: BAFS Genève, http://mark-ba.com/ayp-bafs14/
    – Articles Futuribles: https://www.futuribles.com/fr/auteur/portnoff-andr-yves/
    – Conditions du développement créatif :https://youtu.be/MSk1tCrH0TU
    – Cours complet E-MBA HEG Fribourg X 2016: http://fr.slideshare.net/Portnoff/prospective-et-innovation-dans– lconomie-de-limmatriel-cours-emba-heg-fribourg-28-10-2016-ay-portnoff
    – http://fr.slideshare.net/Portnoff/russir-la-transition-numrique-cours-emba-heg-fribourg-29-10-2016-andryves-portnoff
    – Blog :http://ayportnoff.wordpress.com/http://fr-

Bon week-end, mes amis et à la semaine prochaine !

KEN LE TOURISTE PARFAIT avait sa petite liste de courses! Sa mission, une fois de plus, était assez compliquée, mais comme Môssieur était Parfait, il allait y arriver! Voilà, il devait faire une enquête sur ce dont  avaient besoin les territoires français pour réussir leur tourisme local. Comme d’habitude, le niveau “national” venait de s’enrichir, une fois de plus, mais, comme sous Louis XIV,  ces échelons locaux avaient été oubliés. Alors il dicta à son smartphone: “Communes, intercommunalités, métropoles, départements, régions” . Maintenant, il fallait comprendre ce que tous ces mots voulaient dire… Il appela au secours son ami Barack… qui n’en savait rien et lui dit, comme à son habitude “Yes! You can do it!”….