Expositions immersives, le Grand Retour !

Voici de nouveaux formats d’expositions qui vont vraiment plaire à tous les publics. Les acteurs du Numérique et l’arrivée de nouveaux métiers sont en première ligne : arts numériques et Lab comme au Japon, réalité virtuelle dans des expositions très classiques ou encore happenings en Chine, pour une mini-exposition en ligne aux airs de tutoriel : « Je me transforme en Joconde ».
Voilà de quoi aussi renouveler le genre parfois un peu barbant des « expositions » classiques de nos musées, très prisées par les ultra-fans de la culture mais moins par tous les autres publics qui redoutent parfois leur  accès difficile et leur préfèreront une autre activité..Et ces expositions classiques ne sont pas toujours agréables à visiter  pour les visiteurs étrangers, faute de traduction des aides à la visite (Cartels, textes explicatifs, visites guidées, mini-fiches, etc…).
Les acteurs du tourisme pourront trouver dans ces « nouvelles formes d’expositions » des offres plus variées, plus destinées aux jeunes qu’à une élite d’adultes cultivés, adultes qui, de toute façon, ont de quoi faire avec l’immense choix d’expositions classiques!
De nouveaux talents, de nouveaux métiers sont révélés par ces expériences. Pour l’instant, les feux sont braqués à l’Etranger ou vers Paris, mais ces talents existent aussi dans toutes les régions : à vous, amis du tourisme et de la culture, de conjuguer vos recherches de ces talents pour produire de telles expos, très attractives!
Enfin, une grande nouveauté aussi : le Plaisir fait sa réapparition! Oui, ce sentiment que l’on oublie parfois dans les expositions traditionnelles, surtout destinées à être admirée ou à vous apprendre des choses. Prendre du plaisir, avec des interactions, dans une immersion, ou juste en regardant une petite vidéo est devenu beaucoup plus facile aujourd’hui. Nous avions déjà “Toulouse”, avec ses musées malicieux, ses offres « drôles » et qui parient sur votre intelligence pour leur donner du sens, et  voici d’autres expositions qui vont vous plaire et vous engager, corps et âme!  Dernier plaisir, que nous venons de signaler pour les visiteurs étrangers: pas besoin des traditionnelles aides à la visite ( fiches, cartels…) ou de traductions : l’interactivité, le jeu ou simplement le regard suffisent à comprendre, regarder, aimer.
-Mes quatre repérages, en ce joli printemps :
de nouveaux lieux sont créés pour accueillir des scénarios d’immersion (Ateliers des Lumières, Paris) et des visiteurs connectés à la réalité virtuelle ou augmentée ;
– des lieux habituellement réservés à des expos-phares (Picasso, Impressionnisme…) réservés exposent en ce moment l’histoire des relations Artistes/Robots (Grand Palais,RMN)
la pluridisciplinarité devient majoritaire : la Villette, Cité des « sciences », nous fait une belle surprise avec une installation interactive proposée par de jeunes artistes japonais très créatifs (TeamLab)
Bref, nous avions vu, dans un billet récent, l’épopée des tiers lieux et Lab culturels qui expérimentent aussi de nouvelles formules, voici des lieux culturels qui font des expositions inattendues.
revisiter les façons d’exposer et les thèmes des expositions! Ajoutons, en essayant de ne vexer personne, que bon nombre de ces expositions chahutent l’histoire de l’art et , grâce à leur effet waouh, ces expos facilitent la découverte des arts ou du numérique, d’une façon ou d’une autre : la façon officielle, comme les ateliers de la lumière, mais aussi, en ligne, cette jeune chinoise maquillée en Joconde, vidéo qui est à la fois un tutoriel (Comment faire ?), un geste à partir d’un chef d’œuvre de la Renaissance et aussi : une petite exposition en ligne! (Notre photo : quand un artiste profite de sons affichage de street art pour demander udes dons via des QR codes..).

1- TEAM LAB, avec l’expo « AU-DELÀ DES LIMITES », est aussi une exposition- parcours et spectacle (15 mai-9 septembre, La Villette ,Grande Halle, Paris), sur 2000 m2. Personnellement c’est l’expo que je préfère parce que leur travail est une création : tout a été créé et sort de l’imagination des artistes japonais.
teamLab est donc un collectif d’artistes originaires du Japon formé en 2001,composé dit G.Morel, de «près de cinq cents informaticiens, programmateurs, mathématiciens, animateurs 3D, ingénieurs, vidéastes, architectes ». Leur oeuvre digitale est une installation immersive et interactive qui mixe les frontières de l’art, de la science, de la technologie et du créatif. Première grande expo en France de cette équipe, Au-delà des limites entoure les visiteurs d’images et les tableaux évoluent en fonction des déplacements et des mouvements des visiteurs. « L’exposition devient elle-même un organisme numérique vivant qui produit sans cesse de nouvelles images en rupture totale avec notre quotidien, pour un dépaysement onirique ».
Dans son article de Connaissance des Arts, le journaliste Guillaume Morel, : présente l’expo comme suit : « Le digital est au cœur de nos propositions, mais il est un moyen, pas une fin, explique la cheffe de projet Noriko Taniguchi. Notre volonté est de proposer quelque chose de totalement nouveau, en repoussant les limites de la création. » Le gigantesque dispositif imaginé pour La Villette comprend cinq installations interactives conçues autour des notions d’harmonie et de paix, dont Graffiti nature (un écosystème fantastique), The Way of birds (une migration d’oiseaux d’une poésie infinie), ou Universe of water particles, transcending boundaries, une cascade virtuelle d’une hauteur de onze mètres qui chute le long du mur avant de se répandre partout sur le sol. Chaque visiteur présent dans la Grande Halle, par ses déplacements, ses gestes, ses mouvements, influe directement et en temps réel sur l’évolution des images, des lumières, des effets visuels qui envahissent l’espace. « Notre objectif est d’abolir les frontières entre l’œuvre d’art et le spectateur. Nous aimons l’idée de ces individualités qui ne se connaissent pas, mais qui se croisent, s’effleurent, et participent au même moment à l’élaboration d’une œuvre commune et éphémère », conclut Noriko Taniguchi . (Grande Halle de la Villette. 211, av. Jean-Jaurès (Paris XIXe). Tél.: 01 40 03 75 75. Du 15 mai au 9 septembre).

Regardons la vidéo !  Video Team Lab , 1 :07 minute
https://lavillette.com/evenement/teamlab/

2- «ARTISTES & ROBOTS», jusqu’au 9 juillet au Grand Palais (Paris, VIIIe). Cette exposition invite tous les publics à expérimenter des œuvres créées par des artistes à l’aide de robots de plus en plus intelligents (Mouvements du corps, commande vocale, et…).Une trentaine d’œuvres nous donne accès au monde virtuel immersif et interactif, à l’expérience sensible du corps augmenté, de l’espace et du temps bouleversés. L’expo raconte aussi l’histoire de cette aventure entre technologie et artistes, entre art et sciences. En 1964, le grand artiste coréen Nam June Paik (1932-2006) présentait son Robot K-456, créé en hommage au Concerto pour piano no18 en si bémol majeur de Mozart (no 456 de Köchel) au Festival Avant-Garde de New York.Voir toute l’expo présentée par la journaliste Valérie Duponchelle , le 25/04/2018 sur « Sortir à Paris-Le Figaro) . Et suivre une petite  VISITE GUIDEE par l’excellent Hervé Thomas sur la vidéo ci-dessous(Vous pouvez zapper l’intro et mettre à 1 :40 mn pour entrer directement dans l’expo).

(Lien au cas où…: https://www.france.tv/france-2/telematin/516781-visite-guidee-artistes-et-robots-au-grand-palais.html)

3- ATELIER DES LUMIÈRES
L’Atelier des Lumières, est le nom du premier lieu culturel parisien de Culturespaces consacré à l’art numérique. http://www.atelier-lumieres.com/ L’exposition est un parcours immersif en compagnie des œuvres d’artistes viennois célèbres : Gustav Klimt ( période dorée, portraits et paysages) et de deux artistes influencés par Klimt, Egon Schiele et Friedensreich Hundertwasser. Le visiteur est donc plongé dans d’immense formats colorés et animés, qui sont des reproductions des œuvres ou de leur détails, en musique. Regardons la vidéo :

L’Atelier des Lumières – Expositions “Gustav Klimt” et “Hundertwasser” from Culturespaces on Vimeo.
Lien au cas où…https://vimeo.com/265759501 – Mes sources : Golem13, merci à vous ! –

4- UNE ARTISTE CHINOISE SE MAQUILLE EN MONA LISA
L’art utilisé, remanié : à chacun son œuvre !
Le maquillage devient performance avec cette artiste chinoise, He Yuhong. À 26 ans, elle expose ses mutations sur sa chaîne personnelle, sur le site Miaopai.
Un exemple ? La transformation de son visage pour représenter le célèbre tableau de Léonard de Vinci « La Joconde » avec Mona Lisa. « Cette idée lui est venue après qu’un fan lui ait dit en plaisantant que sa prochaine transformation devrait être en figure historique chinoise ou occidentales dans l’art classique ».
Bien sûr cette petite intervention ne peut être compare aux deux expos de La Villette et du Grand Palais ou à celels de l’Atelier des Lumières, mais j’aime ce côté do it yourself des makers amateurs d’art et de culture. Ils ne copient pas, ils réinventent : « « A partir du moment où vous voyez votre visage comme une feuille blanche, les possibilités ont infinies » déclare-t-elle,en ajoutant que chaque création lui prend entre 4 et 6 heures .

Mes sources Golem, article de FÉLIX MERCADANTE, « une artiste chinoise se maquille en Mona Lisa ».
– Twitter : @ | 15 mai 2018
La vidéo sur You Tube, visionnée plus de 20 millions de fois  YUYA MIKA Published on May 10, 2018

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POUR EN SAVOIR PLUS sur ces expositions croisant numérique, spectacle et sensations

Mention spéciale pour mon Espace préféré à Paris, eh oui, j’ai comme vous des chouchous : l’Espace EDF Electra, qui présente l’exposition “1, 2, 3 data “du 4 mai au 6 octobre, 6 rue Récamier à Paris (entrée gratuite).” L’exposition présente des œuvres qui cherchent à transcrire les flux de données issus du “big data”, que ce soit les niveaux de revenus à Paris ou à New York (Hedwig Scherabon), le tournoiement des vents à l’aéroport d’Istambul (Refik Anadol) ou à l’échelle des États-Unis d’Amérique (Nicolas Belmonte), une analyse des selfies (Selfiecity), les flux d’ondes qui nous traversent (Architecture of Radio), un décryptage des expressions émotionnelles de Donald Trump lors de sa campagne électorale (Periscopic), l’analyse des centre d’intérêts d’un milliard d’internautes à partir des 250 milliards de recommandations qu’ils génèrent par mois (Dataveyes), la cartographie des données collectées par Facebook (The Human Fabric of the Facebook Pyramid), etc., ce ne sont là que quelques exemples. L’exposition est très interactive, il y a même un casino avec de véritables machines à sous où l’on obtient des jetons non pas en échange d’argent, mais en donnant, jusqu’au niveau où on le juge tolérable, ses données personnelles (prénom, nom, mail, adresse, numéro de sécurité sociale, téléphone mobile, empreinte digitale, numéro de carte bancaire). Très amusant. Une plateforme (123data.paris) permet de prolonger l’exposition sur Internet”.(Ce texte est celui du journaliste Philippe Herlin du Journal Economie Matin, jeudi 24 mai,  à lire ici!). 
1- La réalité virtuelle s’installe au Muséum national d’histoire naturelle

C’est une première pour un musée français : un espace permanent au sein de sa grande galerie pour plonger, lunettes 3D sur le nez, au sein de l’évolution. Une expérience immersive, pédagogique et ludique unique sur la biodiversité et l’évolution des espèces. (Le Figaro, par Par Lucas Latil Publié le 23/12/2017)
2- ART ET SCIENCES sur le site Golem, plein de petites expos sur les artistes qui jouent avec des illusions d’optiques ; Ici, l’artiste John V. Muntean fait bouger des briques Lego et obtient des formes différentes en ombres chinoises PERCEPTION

3- The Creator Project : un très bon site pour l’histoire de ces immersions artistiques, le street art, les innovations tech et art, etc… Facebook: http://fb.com/thecreatorsproject Twitter: http://twitter.com/creatorsproject Tumblr: http://thecreatorsproject.tumblr.com/ Quand le street art rencontre la 3D : création
4- Street art et illusions d’optique Manuel de Rita alias Peeta est un street artiste italien spécialisé dans l’illusion d’optique grâce à ses peintures murales monumentales qui recouvrent plusieurs façades de bâtiments à travers le monde. (article de Liceo Gatto Acropoli)
–5- Premiers robots et machines à peindre, à dessiner, des exemples, ici  ( Notre photo : machine àdessiner  de Tinguely en 1959).
6- Deux autres expos à Paris pour les fans Attention intelligences! Cette exposition est le fruit d’échanges entre chercheurs du CEA (Commissariat à l’énergie atomique) et artistes, initié par l’Atelier Arts Sciences de Grenoble. Interactive, elle présente huit œuvres pour comprendre comment nos attentions contribuent à construire nos intelligences. Quelle est ma capacité d’attention par rapport aux machines? Les machines peuvent-elles soutenir la pensée de l’homme? S’y ajoutent deux expérimentations avec Spoony, rencontre avec une créature artificielle et Plantoïde, une expérience robotique. Sans oublier les soirées 3 × 1 sur les robots, geeks et intelligence artificielle, les conférences…Maif Social Club. 37, rue de Turenne (Paris, IIIe). Du 18 mai au 2 août. Entrée libre.
Anne-Sarah Le Meur et Philippe Boisnard au Cube Premier centre dédié à la création numérique, ouvert en 2001, Le Cube accueille une rétrospective d’une des pionnières de l’art numérique: Anne-Sarah Le Meur(jusqu’au 13 juil.). et l’l’installation phAUTOmaton (jusqu’au 2 juin) de Philippe Boisnard permet au visiteur de créer un autoportrait à partir d’un texte qu’il tape sur ordinateur pendant que son image est capturée par une webcam. À partir de ces mots, son portrait est reconstitué et directement retransmis sur le site phautomaton.com. Une réflexion poétique sur notre identité numérique. À voir si vous habitez le quartier. Le Cube. 20, cours Saint-Vincent, Issy-les-Moulineaux (92). Tél.: 01 58 88 30 00.

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KEN LE TOURISTE PARFAIT revenait d’un de ces voyages qui lui faisaient a-do-rer son job de Touriste Parfait : douze réunions d’affaire en 3 jours, quatre Palaces et six jets privés, cinq taxis et deux motos, le tout entre Pékin et Los Angeles où il habitait. Barbie chérie, son ex, lui avait réservé une surprise : un petit tour à San Sebastian en Europe (Espagne, Pays Basque) au Congrès http://www2.unwto.org/es pour la Cent huitième session du Conseil exécutif de l’OMT, l’Organisation mondiale du tourisme . Délicieuse journée en vue, avec l’occasion de revoir son amie Maïté, restauratrice de peinture ancienne, et prendre un thé avec Malika et Maïté!  !!

 

 

Tourisme culturel, le livre!

Mon livre « Tourisme Culturel » est paru! Vous pouvez donc vous le procurer dès aujourd’hui, si le cœur vous en dit, aux Editions Territorial (Groupe le Moniteur/La Gazette des Communes).            Voici, pour vous donner envie d’en savoir plus, une présentation du livre et un résumé du sommaire !
L’éditeur vous propose un résumé des “plus”  de ce livre :  C’est un ouvrage pédagogique qui s’appuie sur les politiques numériques qui ont radicalement transformé la culture et le tourisme, et qui propose des solutions concrètes pour dynamiser votre offre de tourisme culturel. Pour qui? Élus et professionnels du tourisme et de la culture

ET, SI VOUS ÊTES JOURNALISTE et voulez diffuser l’annonce de cette parution et recevoir un exemplaire en service de presse, merci d’en faire la demande ICI  ou à Jessica OTT si ce lien ne fonctionnait  pas. (jessica.ott@territorial.fr ou Tél. : +33 (4) 76 65 79 76).

 

 

I- PRÉSENTATION DE L’OUVRAGE ET SOMMAIRE

Quels sont les principaux enjeux du tourisme culturel en France et à l’étranger, dans un monde interconnecté en permanence ?
– Dans ce contexte profondément modifié depuis dix ans, comment mieux intégrer la culture dans les stratégies locales du tourisme pour que, comme ce fut le cas à Nantes ou à Bilbao, elle participe pleinement au développement local ?
– Avec les usages numériques, l’accueil et la fréquentation des sites culturels ont beaucoup évolué et de nouveaux visiteurs prennent le relais des Européens qui vieillissent.
– Très concrètement, comment les professionnels du tourisme et de la culture peuvent-ils travailler ensemble, dans le respect de leurs valeurs et en misant sur leurs complémentarités ?
– Pour les collectivités territoriales et leurs habitants, quels outils et quels plannings assureront la maîtrise des événements culturels ou de la commercialisation des offres ?
Au travers de nombreux exemples concrets, en France et à l’étranger, ce livre présente des solutions pour « travailler ensemble » et améliorer la fréquentation des sites, lieux et événements culturels.
Il donne les clés pour relever les défis du tourisme culturel à l’horizon 2030, pour orienter non seulement les stratégies mais aussi les formations et la création des outils pour ce proche avenir.(Image : Musée d’archéologie  Saint-Raymond, Toulouse, ©DR- voir légendes “nos photos”).

 

II- EXTRAIT DU SOMMAIRE
1 – Le partenariat entre tourisme et culture
– Le tourisme culturel : enjeux et cadrages
– L’impact de la culture sur le tourisme
– L’environnement institutionnel et la répartition des compétences
Intégrer la culture dans les stratégies locales
2 – Créer et valoriser une offre de tourisme culturel
– L’accueil et la fréquentation des sites et des événements
– Planning et répartition des tâches entre tourisme et culture
– Monter un nouveau produit touristique et culturel
– Les « Pass Culture Tourisme »
– Nouvelles technologies et tourisme culturel
– La communication multicanal
3 – Le tourisme culturel à l’horizon 2030
– Compétitivité des acteurs du tourisme dans un monde numérique et interconnecté
– L’impact des TIC sur les stratégies, les métiers et les organigrammes
– La France, région créative en 2020
(Notre image : Abbaye de Beaulieu, visiteurs de la Nuit des musées, bigre! Voir “nos photos ci-dessous).

III- LES DOSSIERS D’EXPERTS sont La collection pratique des savoirs professionnels
Cette collection propose des ouvrages complets à caractère fortement opérationnel sur tous les sujets auxquels sont confrontés les acteurs de la fonction publique territoriale. Après un rappel des fondamentaux, chaque titre fournit des outils, des méthodes, des modèles de documents etc. Les auteurs, tous experts dans leur domaine, partagent leur savoir-faire et leur savoir-être. La collection idéale pour mener un projet, une stratégie, avoir toutes les cartes en mains.

Avec un très bref CV : Evelyne Lehalle, docteur en histoire, membre de l’ICOM, International council of museums, est sollicitée pour des expertises et formations en tourisme culturel, en France et à l’étranger. Tout son parcours professionnel est lié à la culture (innovation, tourisme et développement culturel, ministère de la Culture, ville de Marseille, Drac d’Ile-de-France) et au tourisme (Atout France, régions et départements en France et pays étrangers (Espagne, Italie, Royaume –Uni, Belgique ; Maroc, Tunisie, Etats-Unis ).

CONTACT pour les Editions Territorial pour cet ouvrage
Jessica OTT, Assistante de direction- jessica.ott@territorial.fr | www.territorial-editions.fr, et Tél. : +33 (4) 76 65 79 76 Adresse : Territorial Éditions – 58 cours becquart castelbon – CS 40215 – 38516 voiron cedex
Territorial Éditions est une marque du groupe Infopro Digital, Groupe leader d’information et de services professionnels en France . www.infopro-digital.com (Notre photo : Expo du groupe japonais des TeamLab, “AU DELÀ DES LIMITES”,  15 mai 9 septembre, avec 5 installations immersives- Paris, Grande Halle de La Villette), à voir , avec plein de photos, ici.

 III – LIEN DIRECT POUR ACHETER L’OUVRAGE “Tourisme Culturel”, c’est ICI, sur la Boutique de La Gazette des Communes: Editions Territorial, 2018-  ISBN pour cet ouvrage : 978-2-8186-1401-3          

Prix :  entre 50 € et 70€ selon le format choisi
Format : 29 x 21 cm
– Nombre de pages : 132
Pour revoir la  présentation de l’ouvrage et le sommaire complet, sur le site des Editions Territorial, que nous avons recopiés dans ce petit article, c’est là! 

NOS PHOTOS  “NUIT DES MUSÉES”: une jolie pioche sur les réseaux sociaux pour annoncer la nuit des musées, ce week-end! Tout en hautde l’article,  le musée en colorama : Musée Saint Raymond, musée des Antiquités de Toulouse -1Ter Place Saint-Sernin 31000 TOULOUSE, à voir ICI. (Une Belle image, sans nom du graphiste , juste des initiales :  ©DR).
– Giotto 1303-1305, Padova, Fresque de la Chapelle des Scrovegni.
– Abbaye de Beaulieu, Nuit des musées : d’étranges personnages sortent de leur sommeil dans l’eglise abbatiale et entament une étonnante promenade…
– Venez les rencontrer à partir de samedi lors de la Nuit des Musées!

– POUR EN SAVOIR PLUS sur la Nuit Européenne des musées : voir le DOSSIER DE PRESSE ( avec carte, qui marche mal, comme d’habitude, mais ce n’est pas grave, on a (presque) l’habitude!
Dossier de presse des Pays de la Loire
– Dossier de presse Ile de France

Et ne ratez pas non plus, si vous êtes voisins ou touristes de passage, la belle expo sur les Primitifs Flamands vient de commencer, à voir aussi au Monastère de Brou jusqu’au 26 août!  (Bourg-en-Bresse, dans l’Ain) :

 

 

 

 

 

 


KEN LE TOURISTE PARFAIT  “Hé…Hé…” murmura Ken en pensant à la nuit des musées…Nuit câline? Mais, pas du tout, lui répondit son ex, Barbie Chérie, qui lisait dans ses pensées : “Ken tu ne dois te consacrer qu’à tes voyages, tes Affaires, tes réunions stratégiques, ta fortune.Le  reste tu ou-blies, ça n’existe pas! ” Mais si, répondit Ken un peu vexé,  j’ai même participé à un billet, sur ce blog, où un mec dormait à côté de la Ronde de Nuit de Rembrandt, à Amsterdam… C’était ce qu’il aimait le moins, dans son job : faire tapisserie pour un billet et que MÊME Barbie, sa chérie,  ne s’en souvienne pas…..

Tourisme et lieux culturels émergents

Quelles solutions proposer pour répondre à la difficile question : comment rajeunir les offres du tourisme culturel traditionnel? Car le tourisme culturel a établi depuis plusieurs décennies des  routes historiques toutes tracées, où l’on chemine les yeux fermés : un parcours avec église romane/château fort/ musée ou centre-ville historique. Ces lieux de visite classiqeus sont bien fréquentés et es professionnels du tourisme ont donc un peu peur de «perdre» ces fidèles marcheurs, fans de patrimoine et de GPS, pour investir du temps et des moyens financiers et humains dans de nouvelles expériences! Toute nouveauté présente un danger – faire fuir les visiteurs traditionnels- et représente un « risque », celui de ne pas répondre à l’expérience-visiteur au sens large : Avant, pendant et après la visite. Enfin, derière petite angoisse de ces pros : une offre nouvelle, c’est bien, mais dans quel environnement ? Y aura-t-il des hébergements, des transports, de la restauration à proximité de ces nouveaux lieux, et des services qui conviendront à de  nouveaux visiteurs, pour qu’ils reviennent et qu’une  nouvelle destination touristique et culturelle  voit le jour ?(Ci- dessus, la Custard Factory, Birmingham, UK).
-Enfin, hésiter à diversifier le tourisme culturel classique était normal quand, il y a plus de deux siècles, l’Europe était LE seul continent à découvrir, pour son passé monumental, en particulier.
Aujourd’hui, d’autres expériences sont plus attrayantes, en particulier pour les jeunes ou les touristes déçus par des offres trop formatées ou trop semblables du tourisme culturel européen. Par exemple, les Expériences d’Airbnb proposent de partager un Safari Photo « Monuments » avec un professionnel, de participer à un atelier-cuisine avec une Chef ou de tourner une vidéo avec un réalisateur, à partir d’un scénario et avec un drone. Autres temps, autres mœurs…
I- POURQUOI DE NOUVELLES EXPÉRIENCES CULTURELLES ?
Comme certains grands parcours de l’art contemporain (Estuaire, Nantes, depuis 2007 ou l’ île de Naoshima au Japon ), ces nouveaux lieux artistiques lieux peuvent devenir une destination grâce à leur diversité (Architecture industrielle réhabilitée ; activités théâtrales, musicales ou Images ; rencontres avec des artistes en résidence…) ou un très bon complément « culturel » à une visite touristique classique (Tourisme de Loisirs, ou Sportif, Court –séjour et même « moment de découverte » d’une classique visite du Tourisme d’Affaire).
– Pour le Tourisme, ces lieux apportent à la culture ce « lien avec les habitants et leur environnement,  tant recherché par les touristes culturels internationaux. Or ces nouveaux lieux culturels émergents sont très accueillants, vous y êtes bien (Ah ! le 104 à Paris !), vous pouvez vous y reposer, y manger (Notre photo du Magasin Général du Darwin Ecosystème, Bordeaux)) . Le tourisme urbain s’est déjà emparé de ces offres, conçues vraiment pour les habitants,  e presque tous nscrits dans l’économie sociale et solidaire (ESS). Ces nouveaux lieux culturels n’ont certes pas été prévus pour accueillir des touristes, mais, encore une fois, ils sont souvent mille fois plus accueillants que les lieux traditionnels de la culture (Musées,monuments ou salles de concerts). A Bordeaux, ville qui a su créer un « nouveau tourisme culturel », avec la Cité du Vin, le Darwin Ecosystème, parfait exemple de « nouveau lieu émergent, est en excellente position dans l’offre touristique. A voir ICI ! (Et notre photo ci-dessus).

I- LES LIEUX CULTURELS ÉMERGENTS, Kesaco ?
Cassandre Jolivet vient d’ écrire une passionnante étude sur ces nouveaux lieux de l’art, étude intitulée “LIEUX CULTURELS INTERMÉDIAIRES : ESPOIRS ET LIMITES D’UN ENGOUEMENT COLLECTIF” et
publiée par Cassandre Jolivet le  7 Mai 2018 avec les articleslistés ci-dessous. Auteure d’une thèse professionnelle, à la Burgundy School of Business de Dijon, sur les espaces culturels émergents, autrement appelés « espaces culturels intermédiaires », Cassandre Jolivet  souligne l’intérêt de tels lieux pour les territoires et combat certains préjugés, comme par exemple le fait qu’ils n’y en aurait pas en milieu rural. Pour Lire les six volets de l’étude en ligne :
1/6 – Comment appréhender les espaces culturels émergents ?publié le 26 mars 2018.
2/6 – Lieux intermédiaires et lieux traditionnels, quelles différences ?publié le 3 avril 2018.
3/6 – L’économie sociale et solidaire au cœur du projet des lieux culturels émergents
4/6 – Lieux culturels émergents et pouvoirs publics : une relation à plusieurs facettes,  publié le 16 avril 2018 :
5/6 – Lieux culturels émergents : arts des villes et arts des champs , article publié le 23 avril 2018
6/6 – Les tiers-lieux culturels, outils de la gentrification malgré eux ?, publié le 30 Avr, 2018 
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II- UN PETIT RESUMÉ, pour vous donner envie de découvrir ce lieux culturels émergents ?
1- Comment appréhender les espaces émergents ? Dans cette étude, ces espaces sont nommés « lieux culturels intermédiaires », mais on parle aussi de « tiers lieux », « fabriques », « friches », « laboratoires » culturels, ou encore « espaces culturels émergents ». L’absence d’un terme unique pour les identifier montre leur diversité.
Ils évoluent au sein des modèles économiques où « lien social », « échange » et « partage » sont les maîtres mots, et s’inscrivent tous dans l’économie sociale et solidaire. Leur taille, leurs missions sont souvent différentes, come leurs statuts : EPIC, EPCC, association loi 1901, SARL,etc… certains ont été créés par les pouvoirs publics qui les soutiennent, d’autres non.(Notre photo, TransEuropeHalle) 
2- Ce qui les unit, est :
a) une « volonté de rompre avec les institutions traditionnelles, parfois qualifiées d’« élitistes », ressort d’ailleurs dans leurs noms, qui font souvent référence à l’héritage historique du bâtiment – fabrique, friche, abattoirs, gare… – ou à des numéros, en référence aux rues ou usines, une connotation brute et industrielle pour des lieux se voulant accessibles à tous, ouverts, où artistes et visiteurs sont appelés à co-construire. Ce sont des lieux d’ébullition, de laboratoire, où il y a toujours un travail en cours, à l’image du 104 à Paris.
b) Le recyclage d’un ancien bâtiment, mise à disposition d’un lieu unique pour des résidences de création, temps de représentation et initiation des publics aux pratiques artistiques, autour de projets solidement ancrés dans un territoire et son réseau. Avec quelques variantes, certains mettant l’accent sur la création avec un dispositif fort d’accompagnement des artistes, d’autres sur l’entrepreneuriat avec espace de cotravail ou incubateur, d’autres encore sur l’éducation.
c) des objectifs communs : repenser le territoire autour d’une économie locale et d’actions sociales
d) Une diversification des activités, une pluridisciplinarité qui permet un échange entre pratiques. Une nouveauté pour les publics, qui ne vont pas à l’opéra, ni au théâtre, ni au musée, mais qui peuvent assister à une répétition publique, à côté du lieu d’exposition, avant d’écouter un concert, le tout dans un même espace. De même du côté des artistes, toutes les formes d’art sont accueillies, ce qui élargit les possibilités de résidences notamment pour les artistes de cirque et des arts de la rue, plus rarement accueillis par les pôles traditionnels.
e) Devenir très vite des lieux de vie : l’absence de hiérarchie de ces lieux et l’originalité des projets en font des lieux plus attractifs, car ils paraissent plus accessibles. Cet atout est renforcé par la constante ouverture et l’animation de festivals aux thèmes variés : danse, cuisine, arts de rue… Ou encore par la transformation au rythme des événements, comme à la Taverne Gutenberg où les espaces sont repeints à chaque exposition.
f) Ce sont des lieux que les artistes en résidence, logés sur place, font vivre au quotidien. Il s’agit d’un mode de fonctionnement nouveau pour des lieux culturels, en réponse à une demande grandissante.
g) Des lieux ouverts à tous ! Des lieux où il fait bon aller entre amis, en famille, passer l‘après-midi, participer aux animations du jour : cours de sport, marché, spectacles… Cela donne à ces lieux une dimension de divertissement. Ce ne sont pas simplement des lieux artistiques, mais aussi où s’expriment la « culture food », l’« art de vivre », autrement appelé « lifestyle ».
h) Des lieux dans l’air du temps ! Souvent très présents sur les réseaux sociaux, ce sont des lieux « dans l’air du temps », qui suivent également de près le développement du numérique et l’intègrent à leur modèle.

CONCLUSION : inventer le monde de demain, tel est l’objectif de ces nouveaux lieux. Sur le site de l’UFA Fabrik, à Berlin, c’est clair : ce sera au niveau international ! « Fidèle au slogan « connect global-act local », le centre culturel travaille en collaboration avec des partenaires et institutions du monde entier ». Ainsi, le centre culturel s’engage activement depuis sa création, dans des réseaux culturels internationaux: ResArtis,  site de l’organisation de résidences d’artistes ;
–  L’IETM – réseau international des arts du spectacle contemporains -(Notre photo)  est un réseau de plus de 500 organisations et membres individuels du monde entier qui travaillent dans le secteur des arts du spectacle contemporain : le théâtre, la danse, le cirque, les formes artistiques vivantes interdisciplinaires, les nouveaux médias. Le réseau est composé de festivals, compagnies, producteurs, théâtres, centres de recherche et de ressources, universités, et corps institutionnels. – IETM Square Sainctelette 19 – 1000 Bruxelles – Belgique-Tél : +32 2 201 09 15 ietm@ietm.org.
– TransEuropeHalles. Trans Europe Halles (TEH) est un réseau européen de centres culturels initié par des citoyens et des artistes. TEH a été à la pointe de la réorganisation des bâtiments industriels européens pour les arts, la culture et l’activisme depuis 1983. En 2017, TEH a rassemblé près de 90 centres culturels multidisciplinaires et d’autres organisations culturelles de toute l’Europe.

III- POUR EN SAVOIR PLUS
1- UNE ÉTUDE-CLEF ! Understanding the value of arts & culture The AHRC Cultural Value Project Geoffrey Crossick & Patrycja Kaszynska 6 Published by Arts and Humanities Research Council Polaris House, North Star Avenue, Swindon, Wiltshire, SN2 1FL www.ahrc.ac.uk ©Arts and Humanities Research Council 2016 Published March 2016 ET EN LIGNE ICI !

 

 

2- NOS NOMBREUX BILLETS, SUR CE BLOG, sur les Villes  créatives :Vienne, (Autriche) : VIENNE,ville créative!en 2011 ; Le blog de Charles Landry, sur les villes créatives et le travail d’Elsa Vivant notre excellente théoricienne de Creative Cities  7- ELSA VIVANT et la cité créative  (notre photo) et « Les événements off : de la résistance à la mise en scène de la ville créative », Géocarrefour, vol. 82, n°3, 2007, p. 131-140. Enfin, rappelons notre  billet sur l’Écosystème créatif en Ile-de-France. Rappelons que c’est Richard Florida qui théorisa sur les bienfits d’une classe créative mais qui produit aussi une  « gentrification » des lieux sous influence culturelle (Nantes , Lyon ou Paris, Barcecone ou Berlin, et surtout leurs « modèles pionniers», toutes les villes américaines ou anglaises construites sur le modèle des Creative Cities: « En effet, ces nouveaux lieux attirent effectivement une classe créative qui contribue à la création d’un nouveau dynamisme, mais au détriment des habitants d’origine. En apparence le territoire se régénère, mais en réalité la richesse est celle de la classe créative. Les personnes présentes initialement vont alors vers les banlieues ; le problème est plus déplacé qu’effacé, ce qui va à l’encontre des valeurs sociales et solidaires défendues par ces lieux », dit Cassandre Jolivet (Cf. Florida, R., “Cities and the creative class” City and Community, vol.2, 2003, p. 3-19)

3- ET LES TIERS –LIEUX, dans tout cela ? Officiellement, les Tiers Lieux ce sont surtout des lieux numériques : «Le Tiers Lieux » est une « configuration sociale » qui se matérialise le plus souvent par un « lieu physique et/ou numérique » qui va permettre à des « personnes venues d’univers différents » de se rencontrer, se parler et créer ainsi un « 3ème langage » leur permettant de construire des projets (en) « communs ». Par exemple les espaces de coworking, les FabLab, les HackerSpace, les Repair’Café, les jardins partagés et autres habitats partagés ou entreprises ouvertes.
Mais une thèse bien de sortir qui définit des Tiers lieux plus « culturels », lieux de fabriques et de partage, lieux culturels pluridisciplinaires d’émergence de projets collectifs permettant de co-créer et conserver de la valeur sur les territoires. Voir les Tiers lieux ICI,/et leur cartographie mondiale, là.

4- L’ÉTUDE DE CASSANDRE JOLIVET, annoncée par Profession Spectacle, sur son site, ICI.
Adresse : 1, rue du Prieuré – 78100 Saint-Germain-en-Laye
Avec, en ligne, de nombreux articles autour du triptyque : « Arts, droits culturels et ESS »

5- DES FORMATIONS POUR CRÉER UN TIERS-LIEU  Lu,  sur MAKERY, (” Le media de tous les Labs” un site vraiment intéressant):  Tiers-lieu: enquête sur un objet encore bien flou,

  • POUR DES IDÉES DE FORMATEURS, si vous voulez créeer un tiers -lieu ou apprendre à le diriger,  lire l’article sur Makery: Le tiers-lieu peut-il faire école? (2/2),d’Arnaud Idelon24 octobre 2017 : Sinny & Ooko (le Pavillon des Canaux, la Machine du Moulin Rouge, la Recyclerie à Paris, ); l’incubateur Numa et Yes We Camp –  La Halle Papin vue par Yoann Till-Dimet, cofondateur de Soukmachines ; L’architecte Etienne Delprat du collectif YA+K  et le DY, do it yourself!  ou Yoann Duriaux, figure du mouvement à Saint-Etienne.
  • A LIRE AUSSI : 
    Un zeste d’artistes, une pincée de start-ups: l’écosystème créatif des tiers-lieux
    – Antoine Burret, auteur de Tiers-lieux. Et plus si affinités (FYP, 2015),l’ouvrage le plus complet et le plus vendu sur les tiers lieux, fablab et hackerspaces, dit la Com, ici.(15,20€, c’est donné!)-(Photo au dessus de “Squats)- Lire aussi “Les Squats de Cécile Péchu ( Les Squats) .Et enfin, à l’origine de l’expression “Tiers Lieux”, voici  l’ouvrage de Ray Oldenburg, The Great Good Places : Cafes, Coffee Shops, Community Centers, General Stores, Bars, Hangouts, and How They Get You through the Day. Paragon House, 1989.

IV- NOS PHOTOS et quelques liens de nouveaux lieux culturels émergents. 
La Gare à Coulisses est une fabrique artistique de la Drôme dédiée aux arts de la rue, située dans une ancienne friche SNCF et intégrée à l’éco-site du Val de Drôme. L’objectif est de faire se rencontrer différents publics, en proposant des spectacles pour tous et des ateliers.
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– Certains lieux intermédiaires sont d’ailleurs partis d’initiatives temporaires, comme – La Taverne Gutenberg à Lyon
Darwin Ecosystème à Bordeaux. 
l’UFA Fabrik à Berlin, décrite comme une « oasis culturelle et écologique de 18.566 mètres carrés…» dont le programme résume bien en quelques lignes la diversité des objectifs, des activités et des publics accueillis:
pour se divertir et se détendre
… pour des activités et des loisirs destinées aux enfants, aux adolescents et aux adultes
… pour l’engagement social et citoyen
… pour des rencontres internationales et des laboratoires artistiques
… pour des festivals, des congrès, et des évènements culturels
… pour le développement de projets écologiques et la préparation de l’avenir.
… pour des pâtisseries artisanales, des spécialités culinaires dans une ambiance chaleureuse.

  • La Custard Factory de Birmingham au Royaume-Uni ( Notre première photo, tout en haut du billet) est la plus puissante collection d’entreprises créatives et numériques, de détaillants indépendants et de lieux d’événements à l’extérieur de Londres. Avec son projet frère, Fazeley Studios, il constitue le cœur du quartier créatif et numérique de Birmingham. À plus de cinq minutes à pied des arènes, il abrite plus de 500 entreprises et accueille un calendrier régulier de foires, de festivals et de concerts, ainsi que des événements corporatifs et privés et des mariages.
    – Abattoirs à Riom 
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    KEN LE TOURISTE PARFAIT avait bien compris que le Grand Paris allait multiplier les innovations en vitesse, pour se préparer aux J.O et rivaliser avec Londres! Le problème, c’est qu’il était à Zurich, en bon touriste « parfait », mobile et toujours très attentif à l’arrivée de Google dans cette ville… « A Paris la Culture, à Zurich le Numérique!“, lui dit sagement son ex, Barbie Chérie, en prenant l’apéro au Clouds où ils s’étaient donné rendez-vous, pour contempler la ville depuis le 35 éme étage les collines environnantes et le lac avec, au loin, les montagnes encore enneigées