Jour de marché!

Une petite faim ? « Dis-moi ce que tu manges, je te dirai qui tu es. » écrivait le gastronome Jean Anthelme Brillat-Savarin en 1825. Collectivement, cela fonctionne tout aussi bien : un pays c’est souvent ce  que les habitants y mangent  et y boivent; quelles nourritures rassemblent les gens? Quelles cultures locales, ancestrales ou récentes participent aux repas? Des réponses à ces questions brossent déjà un portrait d’une ville ou d’une région, et peuvent rapprocher Habitants et Touristes pour en parler et goûter ensemble.
Comment mieux cerner une région qu’à travers des produits, des saveurs, et une ambiance qui composent son univers, sa signature?   En week-end, en vacances, ou parfois même à deux pas de chez soi, aller au marché permet en effet d’en apprendre beaucoup sur la culture locale en échangeant avec les marchands et les habitants du coin.
Ces apprentissages  des « classiques » d’une région sont fertiles :  les touristes les adoptent et tentent de le reproduire les « goûts d’ailleurs », en revenant chez eux, comme nous l’avons fait  en France avec la Pizza  de Naples ou la Paella de Valence. Parfois plusieurs pays se disputent une création, comme pour le Hamburger, revendiqué par  l’Allemagne et les USA sans qu’aujourd’hui encore la question soit tranchée : « L’un des problèmes pour attribuer la création d’un nouveau plat est qu’il y a peu d’histoire écrite. possible que plus d’une personne ait eu l’idée en même temps dans différentes parties du pays. » est la conclusion d’un article en wiki  (wikipedia) sur le sujet
CE QUI EST CERTAIN, c’est qu’il existe un moment-clé de ces milliards de recettes de cuisines locales  : tout commence par les produits, les courses et la visite des marchés locaux : légumes ou poissons, charcuteries ou épices, ces marchés sont des vitrines des productions de prédilection!

Ce sera notre billet aujourd’hui, inspiré par un petit post sur les réseaux sociaux, du Voyage’ à Nantes pour « un JOUR de MARCHÉ à copier sans modération si vous préparer vos offres de printemps !

 

A- Le MARCHÉ DE TALENSAC de Nantes 
Inauguré le 8 janvier 1937, ce marché, Place de Talensac, est le plus ancien et le plus important de Nantes.
La description est très alléchante, car le marché, devenu une véritable institution, fait partie du très culturel « Voyage à Nantes », plus connu pour son itinéraire d’oeuvres d’art contemporaines que pour des visites insolites. Voir ou revoir les œuvres d’art dans ce défilé d’images: https://www.levoyageanantes.fr/parcours-images/
« Ses étals de poissons et fruits de mer sont particulièrement réputés. On y trouve également les meilleurs artisans de la ville (boulangers – dont un Meilleur Ouvrier de France –, pâtissiers, chocolatiers, charcutiers, bouchers…). Les Américains s’en conseillent la visite, à l’égal des monuments historiques, tant il leur paraît original : c’est en effet le mélange des genres qui en fait toute la renommée », est-il écrit sur le site du Tourisme.
– Il y a donc plusieurs visites accompagnées , des visites rapides à la visite la visite-guidée « Balade gourmande ». Informations et réservations : www.nantes-tourisme.com

B- LE MARCHE DE RUNGIS , à 7 km au sud de Paris, proche d’Orly, est le plus spectaculaire et se visite de nuit. C’est le plus grand marché (234 hectares) de produits frais du monde. Une sorte de Tour Eiffel, unique,  des Marchés du monde ! Les clients sont des commerçants, restaurateurs, moyennes et grandes surfaces : 1,5 millions de tonnes de produits alimentaires est vendue chaque année et plus de 50 millions de bottes de fleurs et de plantes ! Cafés et restaurants et rues et avenues lui donnent l’allure d’une petite ville, et Rungis dit aussi recevoir 24 000 passages journaliers, du producteur à l’acheteur final.

Les visites guidées, comme à Nantes,  font donc partie des incontournables du tourisme du département du Val de Marne…. A voir ici!

C- CONCLUSION : VISITER LES MARCHÉS, UN INCONTOURNABLE! Aller visiter les marchés, petits ou grands, c’est souvent une bonne entrée pour connaitre une ville ou une région, et rencontrer ses habitants, des professionnels, leurs productions et leurs récits ! Ces rencontres, par exemple, sont beaucoup plus difficiles lorsque l’on visite un musée, une église, un monument ou lors d’un circuit de Patrimoine local.
Le marché comme lieu de rencontres :
C’est l’un des rares lieux où l’on a le droit de parler, d’échanger quand on est à l’étranger ;
– Marchés couverts ou en plein air, ils sont souvent situés au cœur des villages, quartiers ou villes !
– On « a le droit de goûter », de donner un avis ; et on peut aussi se faire expliquer et plus savant que soi !
– L’origine des produits, des cultures, ou la vie des producteurs (pêcheurs, paysans , cultivateurs, bergers…) sont, en effet, considérées comme des questions légitimes et généralement évoquées dans une ambiance conviviale .
♦Comme je pense que la rencontre entre Touristes et Habitants fait partie des visites de demain, où l’échange, le partage seront des incontournables, je veillerai à ces nouvelles formes de visites, où le virtuel n’a pas trop sa place : vraies couleurs, vrais parfums et vrais échanges : une authenticité qui, généralement, fait très plaisir aux visiteurs et aidera à revenir à ces petites expériences essentielles auxquelles nous avions dû renoncer depuis dix-huit mois : de joyeuses découvertes, des parfums de vie et de l’amitié !
POUR EN SAVOIR PLUS
Dis-moi ce que tu manges… Anne-Lucie Raoult-Rack « Dis-moi ce que tu manges et je te dirai qui tu es » – Ouvrage écrit avec la collaboration de Guy Paillotin- Collection Découvertes Gallimard (n° 406), Serie Culture et société, Gallimard- Publication date: 16-05-2001 – 128 pages, ill., sous couverture illustrée, 125 x 178 mm

Mes photos :
Photos de Nantes : sites Internet et réseaux sociaux de la Ville et du VAN (Voyage à Nantes).

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

KEN LE TOURISTE PARFAIT  avait fait son choix, sur le tableau : il avait une faim de loup e un petit marché lui ferait du bien. Melon et Choux, ça irait bien ensemble? Barbie arriva en courant : « Mais non, nous allons voir au Supermarché, Ken, car les fruits seront plus « frais »!  1630, cela fait trop, pour des légumes, aussi! ». Quel bonheur d’avoir épousé une femme aussi savante, pensa Ken, en la regardant avec admiration. Elle pensait à  tout!

Ken et Martijn  Pronk,  le premier créateur de la plus grande base de données en Europe pour un musée, le Rijksmuseum, avec toutes les photos en Open Data! !

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