Si je vous présente aujourd’hui ce Carnet Pratique c’est qu’il propose d’excellents conseils pour redynamiser les cœurs de ville ou de villages, grâce à toute une série de « bonnes pratiques »mises en fiches qui présentent des exemples très concrets.
•Ensuite c’est parce que l’Institut Paris Région, qui a réalisé ce Carnet, prend toujours soin de souligner l’importance des liens entre Culture, Tourisme et habitants et n’est pas du tout centralisateur; il prend ses exemples partout en France ou à l’étranger, l’important étant qu’ils soient de très bons exemples. J’aime beaucoup ses points de vue, ceux de professionnels ou d’élus tous capables d’inventer, de réparer ou réenchanter les villes (Métiers :Urbanisme, ingénierie, élus, nouveaux managers de ville, etc… ) et d’y faire toujours une place pour la culture et les touristes.
•Enfin parce qu’on y voit, une fois encore, que les villes qui savent « repérer » leur vrais atouts et des personnes compétentes (artistes ou techniciens, ingénieurs ou commerçants…) ne les perdront pas, et en gagneront de nouvelles !
Et on y lit, de façon générale, que La Culture n’est pas synonyme de « gentrification » des centre-ville, car elle peut apporter un bien-être commun à tous. Les bibliothèques l’ont montré, et le récent Musée Camille Claudel de Nogent-sur-Seine (photo ci-dessus, de J.P Dalbera) est aussi pris en exemple dans la revitalisation de sa ville.
Bref, ce nouvel ouvrage (en lien, ICI) est aussi réussi que celui de juin, « Les quartiers culturels et créatifs » que je vous avais présenté culturels sur ce petit blog 09 janvier 2020.
I- POURQUOI LES CENTRES des VILLES VONT-ILS MAL ? Le processus de dévitalisation des centres-villes n’est ni récent, ni réservé à la France, comme le montre les nombreux articles de la Banque des Territoires- Caisse des Dépôts, associés à ce Carnet. De nombreuses causes sont évoquées, dès lors que l’on constate un symptôme classique : la fermeture des commerces qui ne renouvellent pas leur bail.Parmi les causes importantes :
– Les métropoles étouffent les villes moyennes (23% de la population française et 26% de l’emploi) qui les entourent;
– L’offre commerciale est un peu vieillotte, et les jeunes préfèrent les centres commerciaux alentour;
– L’habitat vieilli, ne correspond plus aux demandes ;
– Des services publics ont fermé ,laissant des immeubles inoccupés et les employés sont partis.
– Difficulté d’accès et/ou de stationnement… « Certains centres n’ont pas su s’adapter à l’évolution des modes de vie, de consommation et rivaliser avec les nouveaux pôles, souvent moins qualitatifs, mais plus fonctionnels »,résument les auteurs du Carnet « Redynamiser les Coeur de Ville » .
II- CINQUANTE BONNES PRATIQUES POUR REDYNAMISER LES CENTRES-VILLES, une boîte à outils pour accompagner les collectivités engagées dans cette démarche
1- Définition du centre –ville : « Le centre-ville est un espace de convergence de la vie sociale, civique, économique et culturelle. De par la diversité de ces fonctions, il joue un rôle structurant à l’échelle de la commune mais aussi du bassin de vie qu’il dessert. Noyau urbain originel, historique, il est porteur de l’identité de la ville, voire d’une région »
- En France, 222 villes hors Métropole sont concernées par ce dispositif « Action Cœur de Ville », dont 19 sites en Île-de-France. Ce programme vise « à créer les conditions efficientes du renouveau et du développement des villes moyennes et de leur centre. La Banque des Territoires résumait en mai son intervention : 479 M€ engagés – 1543 projets soutenus- 316 M€ de prêts RU – SPL et bancaire engagés sur les territoires ACV 30,40 M€ engagés pour mener 1334 missions d’expertise et de soutien aux innovations – 133 M€ engagés dans 89 projets d’investissement
2- Extrait du sommaire : LES BONNES PRATIQUES EN CINQ DÉCLINAISONS
• Vivre au quotidien dans le centre-ville …..31
• Accéder au centre-ville, y circuler …………..65
• Se distraire, se cultiver, s’émerveiller ……..91
• Se loger dans le centre-ville ……………………115
• Travailler, s’implanter , entreprendre .. 141
3- LISTE DES FICHES à votre disposition
– Construire l’identité du centre-ville, en sept étapes, page 94
– La mise en valeur du centre-ville par le tourisme culturel: Nogent-sur-Seine ( et le musée Camille Claudel)p.97
– Le parcours de découverte du centre-ville de Troyes (Porteur des actions: Troyes La Champagne Tourisme) page 99
– La culture comme levier de développement des centres-villes : Les acteurs à mobiliser; Les artistes, les associations culturelles, les lieux culturels, les actifs créatifs sont les interlocuteurs clés pour co-construire avec les communes et autres collectivités locales des projets locaux de développement autour de la culture, page 102-
– Entre attractivité locale et internationale: le centre des arts d’Enghien-les-Bains
– Capitaliser sur un lieu culturel dynamique et hybride: la ferme du Buisson à Noisiel
– Organiser une biennale d’arts à Boissy-Saint-Léger
– Valoriser le patrimoine bâti pour rendre les centres-villes désirables
– Le label « patrimoine d’intérêt régional »: la cité-jardin Payret-Dortail à Vanves – r
4- LES TROIS MÉTHODES DÉVELOPPÉES PAR L’INSTITUT PARIS RÉGION pour délimiter les centralités. La première est fondée sur l’analyse de la qualification des tissus urbains, la deuxième sur celle des concentrations d’équipements et la troisième, la méthode Walkscore, identifie les polarités « marchables » dans les villes ; cette méthode permet de calculer le nombre d’activités auxquelles un usager peut prétendre en restant à pied, c’est-à-dire l’accessibilité des commerces, restaurants, écoles, parcs, etc., autour d’un lieu précis. En fonction du lieu de vie, le site attribue ainsi une note de mobilité page 23. (Photo : Le Voyage à Nantes, 2013)
5- Intéressant ! « L’utilisation des réseaux sociaux (YouTube, Twitter, Instagram, Facebook, LinkedIn, Pinterest, Snapchat…) et des applications mobiles figurent dans les nouveaux outils qui permettent d’analyser les données (géolocalisation, avis, commentaires, photos…) générées par les utilisateurs, révélant une approche nouvelle d’un territoire (analyse des flux, repérage des lieux, e-réputation). Le web peut aussi aider à mieux connaître et qualifier certains lieux par le repérage de sites touristiques, de restaurants, de commerces attractifs (Trip Advisor, Instagram…) ou des pratiques urbaines comme le succès, le retentissement d’un événement ou le suivi de publics particuliers (les millenials, les touristes asiatiques…) en fonction du nombre de messages postés ou par le géotraçage. Ces nouvelles technologies peuvent aussi contribuer à une meilleure connaissance du centre-ville et de son utilisation par les différents usagers. » (Page 17).
III- NOS TROIS TROUVAILLES !
1- UN NOUVEAU MÉTIER ! LE MANAGER DE CENTRE-VILLE ou « développeur de villes » – environ 250 managers en activité en France est un professionnel qui met en œuvre et suit un projet de redynamisation. Son rôle et sa position seront précisés par la gouvernance locale. Les recruteurs actuels cherchent des profils de plus en plus diplômé et s adaptés à leurs problèmes, le risque étant de de vouloir lui confier trop de rôles et donc de des compétences spécifiques qu’une seule personne ,e peut avoir il doit s’adjoindre les compétences des services tels que l’urbanisme, la communication, la voirie, les commerces ou le logement(PAGE 38
2- Une Charte pour les devantures des commerces Il s’agit d’un document pédagogique, non opposable aux tiers, qui accompagne sans obligation le commerçant dans le projet d’aménagement de son local. A Châtillon, les commerçants qui respectent ces consignes sont accompagnés financièrement dans le cadre d’un dispositif du fonds d’intervention pour les services, l’artisanat et le commerce (Fisac) pour mieux mettre en valeur et homogénéiser ces devantures (Hauteur des devantures commerciales, dimensionnement et positionnement de l’enseigne, type d’éclairage, taille d’inscription…) et préconisations esthétiques (palette de couleurs, matériaux…). PAGE 44
3 –REVIVIFIER LES REZ-DE-CHAUSSÉES à Plaine Commune c’est « Rez-dechaussons la ville » avec, entre autres projets, l’expérimentation d’une résidence d’artistes à Aubervilliers. Et « La boutique des Frissons » , une compagnie de théâtre nomade qui occupe temporairement des rez-de chaussée pour des durées de trois à quatre semaines avec des ateliers pédagogiques et des rencontres artistiques. PAGE 50
En conclusion , quelques TENDANCES pour la CULTURE :
– l’hybridation des fonctions, afin d’élargir l’accès, les publics et de stabiliser le modèle économique. Des collectifs s’organisent autour de l’urbanisme temporaire, transitoire, qui accueille des acteurs du tissu culturel, artistique et associatif local. Les festivals et plus largement l’événementiel culturel, par exemple autour de la valorisation des cultures urbaines, contribuent à construire une image dynamique, créative et un récit positif d’une ville. se réapproprier la ville de manière ludique (piétonisation, ouverture des places, réalisation de parcours sportifs urbains
– Une programmation diversifiée accessible à tous les publics (tarification et soutien au milieu associatif). Les friches, avec ce complément de conseils de la Banque des Territoires pour réhabiliter les friches
– Une organisation des services municipaux facilitant un travail transversal, collaboratif avec les habitants et les associations s’avère indispensable pour garantir le succès de l’entreprise, à l’image de la construction de « Participlastik », la biennale des arts plastiques de Boissy-Saint-Léger, dans le Val-de-Marne ou le théâtre créé à Beauvais
POUR EN SAVOIR PLUS
♦LE LIEN DE CET OUVRAGE : https://www.institutparisregion.fr/fileadmin/NewEtudes/000pack2/Etude_2372/cp11_bat.pdf
LE RÔLE DES CARNETS PRATIQUES À travers sa collection Carnets pratiques, l’Institut Paris Region accompagne les acteurs locaux dans la politique d’aménagement et de développement de leur territoire. Ces carnets s’adressent aux responsables publics de l’aménagement — notamment aux élus et aux techniciens des collectivités locales —, mais aussi aux aménageurs, urbanistes, architectes et à tout acteur de la chaîne de production de la ville.
♦GENTRIFICATION ou l’urbanisation de la lutte des classes Image Street art à Londres / © Mat Brown (Creative commons – Flickr) La gentrification est un mécanisme d’embourgeoisement progressif d’un quartier ou d’une ville : les prix des loyers s’envolent, chassent les habitants pauvres, et le quartier devient un quartier de gens riches. (Arnaud Idelon pour Enlarge your Paris sur ce processus souvent aussi inéluctable que le surtourisme ! ).
♦DÉVELOPPONS UNE NOUVELLE OFFRE HÔTELIERE par la reconversion, ICI https://www.banquedesterritoires.fr/les-rencontres-coeur-de-ville-2-developpons-une-nouvelle-offre-hoteliere-par-la-reconversion-du
♦L’Institut Paris Région a réalisé ce Carnet:
DIRECTEUR DE LA PUBLICATION Fouad Awada COORDINATION DE LA RÉDACTION Carole Delaporte-Bollérot, Corinne Ropital, Christine Tarquis Félicien Daniel, stagiaire à L’Institut Paris Region DIRECTION ARTISTIQUE Olivier Cransac MAQUETTE Agnès Charles CARTOGRAPHIE, INFOGRAPHIE Pascale Guery ICONOGRAPHIE Diane Gaudron, Julie Sarris
ISSN ressource en ligne 2267-3571 © L’INSTITUT PARIS REGION
•LIEN DE CE CARNET
•Lien pour la Gentrification (Enlarge Your Paris).https://www.enlargeyourparis.fr/societe/la-gentrification-ou-lurbanisation-de-la-lutte-des-classes
•Musée Camille Claudel : Photo de Jean Pierre Dalbera :août 2018 Nogent-Sur-Seine, intérieur de la nouvelle architcure d’ Adelfo Scaranello; associé dans sa réalisation au cabinet ANAU (inauguration en 2017)
KEN LE TOURISTE PARFAIT était en pleine forme: plus besoin de Sauna! Un peu à court de bonnes destinations, avec Barbie Chérie, ils avaient décidé d’un petit « Périple Hot ». Ils se baigneraient dans les Alpes, en Europe, et visiteraient tous les grands magasins, avait espéré Barbie. Pourquoi?, demanda Ken. » Parce que les petits ne sont pas climatisés, Ken! » Chaque jour Ken remerciait Dieu d’avoir épousé une femme aussi intelligente….
Ken, hier, à Amsterdam, devant La Ronde de nuit de Rembrandt ! 1642, Huille sur toile; dimensions : 3,63 X4,37m, conservée et exposée au Rijksmuseum, musée national d’Amsterdam.
Août 07
Coeurs de villes redynamisés!
Si je vous présente aujourd’hui ce Carnet Pratique c’est qu’il propose d’excellents conseils pour redynamiser les cœurs de ville ou de villages, grâce à toute une série de « bonnes pratiques »mises en fiches qui présentent des exemples très concrets.
•Ensuite c’est parce que l’Institut Paris Région, qui a réalisé ce Carnet, prend toujours soin de souligner l’importance des liens entre Culture, Tourisme et habitants et n’est pas du tout centralisateur; il prend ses exemples partout en France ou à l’étranger, l’important étant qu’ils soient de très bons exemples. J’aime beaucoup ses points de vue, ceux de professionnels ou d’élus tous capables d’inventer, de réparer ou réenchanter les villes (Métiers :Urbanisme, ingénierie, élus, nouveaux managers de ville, etc… ) et d’y faire toujours une place pour la culture et les touristes.
•Enfin parce qu’on y voit, une fois encore, que les villes qui savent « repérer » leur vrais atouts et des personnes compétentes (artistes ou techniciens, ingénieurs ou commerçants…) ne les perdront pas, et en gagneront de nouvelles !
Et on y lit, de façon générale, que La Culture n’est pas synonyme de « gentrification » des centre-ville, car elle peut apporter un bien-être commun à tous. Les bibliothèques l’ont montré, et le récent Musée Camille Claudel de Nogent-sur-Seine (photo ci-dessus, de J.P Dalbera) est aussi pris en exemple dans la revitalisation de sa ville.
Bref, ce nouvel ouvrage (en lien, ICI) est aussi réussi que celui de juin, « Les quartiers culturels et créatifs » que je vous avais présenté culturels sur ce petit blog 09 janvier 2020.
I- POURQUOI LES CENTRES des VILLES VONT-ILS MAL ? Le processus de dévitalisation des centres-villes n’est ni récent, ni réservé à la France, comme le montre les nombreux articles de la Banque des Territoires- Caisse des Dépôts, associés à ce Carnet. De nombreuses causes sont évoquées, dès lors que l’on constate un symptôme classique : la fermeture des commerces qui ne renouvellent pas leur bail.Parmi les causes importantes :
– Les métropoles étouffent les villes moyennes (23% de la population française et 26% de l’emploi) qui les entourent;
– L’offre commerciale est un peu vieillotte, et les jeunes préfèrent les centres commerciaux alentour;
– L’habitat vieilli, ne correspond plus aux demandes ;
– Des services publics ont fermé ,laissant des immeubles inoccupés et les employés sont partis.
– Difficulté d’accès et/ou de stationnement… « Certains centres n’ont pas su s’adapter à l’évolution des modes de vie, de consommation et rivaliser avec les nouveaux pôles, souvent moins qualitatifs, mais plus fonctionnels »,résument les auteurs du Carnet « Redynamiser les Coeur de Ville » .
II- CINQUANTE BONNES PRATIQUES POUR REDYNAMISER LES CENTRES-VILLES, une boîte à outils pour accompagner les collectivités engagées dans cette démarche
1- Définition du centre –ville : « Le centre-ville est un espace de convergence de la vie sociale, civique, économique et culturelle. De par la diversité de ces fonctions, il joue un rôle structurant à l’échelle de la commune mais aussi du bassin de vie qu’il dessert. Noyau urbain originel, historique, il est porteur de l’identité de la ville, voire d’une région »
2- Extrait du sommaire : LES BONNES PRATIQUES EN CINQ DÉCLINAISONS
• Vivre au quotidien dans le centre-ville …..31
• Accéder au centre-ville, y circuler …………..65
• Se distraire, se cultiver, s’émerveiller ……..91
• Se loger dans le centre-ville ……………………115
• Travailler, s’implanter , entreprendre .. 141
3- LISTE DES FICHES à votre disposition
– Construire l’identité du centre-ville, en sept étapes, page 94
– La mise en valeur du centre-ville par le tourisme culturel: Nogent-sur-Seine ( et le musée Camille Claudel)p.97
– Le parcours de découverte du centre-ville de Troyes (Porteur des actions: Troyes La Champagne Tourisme) page 99
– La culture comme levier de développement des centres-villes : Les acteurs à mobiliser; Les artistes, les associations culturelles, les lieux culturels, les actifs créatifs sont les interlocuteurs clés pour co-construire avec les communes et autres collectivités locales des projets locaux de développement autour de la culture, page 102-
– Entre attractivité locale et internationale: le centre des arts d’Enghien-les-Bains
– Capitaliser sur un lieu culturel dynamique et hybride: la ferme du Buisson à Noisiel
– Organiser une biennale d’arts à Boissy-Saint-Léger
– Valoriser le patrimoine bâti pour rendre les centres-villes désirables
– Le label « patrimoine d’intérêt régional »: la cité-jardin Payret-Dortail à Vanves – r
4- LES TROIS MÉTHODES DÉVELOPPÉES PAR L’INSTITUT PARIS RÉGION pour délimiter les centralités. La première est fondée sur l’analyse de la qualification des tissus urbains, la deuxième sur celle des concentrations d’équipements et la troisième, la méthode Walkscore, identifie les polarités « marchables » dans les villes ; cette méthode permet de calculer le nombre d’activités auxquelles un usager peut prétendre en restant à pied, c’est-à-dire l’accessibilité des commerces, restaurants, écoles, parcs, etc., autour d’un lieu précis. En fonction du lieu de vie, le site attribue ainsi une note de mobilité page 23. (Photo : Le Voyage à Nantes, 2013)
5- Intéressant ! « L’utilisation des réseaux sociaux (YouTube, Twitter, Instagram, Facebook, LinkedIn, Pinterest, Snapchat…) et des applications mobiles figurent dans les nouveaux outils qui permettent d’analyser les données (géolocalisation, avis, commentaires, photos…) générées par les utilisateurs, révélant une approche nouvelle d’un territoire (analyse des flux, repérage des lieux, e-réputation). Le web peut aussi aider à mieux connaître et qualifier certains lieux par le repérage de sites touristiques, de restaurants, de commerces attractifs (Trip Advisor, Instagram…) ou des pratiques urbaines comme le succès, le retentissement d’un événement ou le suivi de publics particuliers (les millenials, les touristes asiatiques…) en fonction du nombre de messages postés ou par le géotraçage. Ces nouvelles technologies peuvent aussi contribuer à une meilleure connaissance du centre-ville et de son utilisation par les différents usagers. » (Page 17).
III- NOS TROIS TROUVAILLES !
1- UN NOUVEAU MÉTIER ! LE MANAGER DE CENTRE-VILLE ou « développeur de villes » – environ 250 managers en activité en France est un professionnel qui met en œuvre et suit un projet de redynamisation. Son rôle et sa position seront précisés par la gouvernance locale. Les recruteurs actuels cherchent des profils de plus en plus diplômé et s adaptés à leurs problèmes, le risque étant de de vouloir lui confier trop de rôles et donc de des compétences spécifiques qu’une seule personne ,e peut avoir il doit s’adjoindre les compétences des services tels que l’urbanisme, la communication, la voirie, les commerces ou le logement(PAGE 38
2- Une Charte pour les devantures des commerces Il s’agit d’un document pédagogique, non opposable aux tiers, qui accompagne sans obligation le commerçant dans le projet d’aménagement de son local. A Châtillon, les commerçants qui respectent ces consignes sont accompagnés financièrement dans le cadre d’un dispositif du fonds d’intervention pour les services, l’artisanat et le commerce (Fisac) pour mieux mettre en valeur et homogénéiser ces devantures (Hauteur des devantures commerciales, dimensionnement et positionnement de l’enseigne, type d’éclairage, taille d’inscription…) et préconisations esthétiques (palette de couleurs, matériaux…). PAGE 44
3 –REVIVIFIER LES REZ-DE-CHAUSSÉES à Plaine Commune c’est « Rez-dechaussons la ville » avec, entre autres projets, l’expérimentation d’une résidence d’artistes à Aubervilliers. Et « La boutique des Frissons » , une compagnie de théâtre nomade qui occupe temporairement des rez-de chaussée pour des durées de trois à quatre semaines avec des ateliers pédagogiques et des rencontres artistiques. PAGE 50
En conclusion , quelques TENDANCES pour la CULTURE :
– l’hybridation des fonctions, afin d’élargir l’accès, les publics et de stabiliser le modèle économique. Des collectifs s’organisent autour de l’urbanisme temporaire, transitoire, qui accueille des acteurs du tissu culturel, artistique et associatif local. Les festivals et plus largement l’événementiel culturel, par exemple autour de la valorisation des cultures urbaines, contribuent à construire une image dynamique, créative et un récit positif d’une ville. se réapproprier la ville de manière ludique (piétonisation, ouverture des places, réalisation de parcours sportifs urbains
– Une programmation diversifiée accessible à tous les publics (tarification et soutien au milieu associatif). Les friches, avec ce complément de conseils de la Banque des Territoires pour réhabiliter les friches
– Une organisation des services municipaux facilitant un travail transversal, collaboratif avec les habitants et les associations s’avère indispensable pour garantir le succès de l’entreprise, à l’image de la construction de « Participlastik », la biennale des arts plastiques de Boissy-Saint-Léger, dans le Val-de-Marne ou le théâtre créé à Beauvais
POUR EN SAVOIR PLUS
♦LE LIEN DE CET OUVRAGE : https://www.institutparisregion.fr/fileadmin/NewEtudes/000pack2/Etude_2372/cp11_bat.pdf
LE RÔLE DES CARNETS PRATIQUES À travers sa collection Carnets pratiques, l’Institut Paris Region accompagne les acteurs locaux dans la politique d’aménagement et de développement de leur territoire. Ces carnets s’adressent aux responsables publics de l’aménagement — notamment aux élus et aux techniciens des collectivités locales —, mais aussi aux aménageurs, urbanistes, architectes et à tout acteur de la chaîne de production de la ville.
♦GENTRIFICATION ou l’urbanisation de la lutte des classes Image Street art à Londres / © Mat Brown (Creative commons – Flickr) La gentrification est un mécanisme d’embourgeoisement progressif d’un quartier ou d’une ville : les prix des loyers s’envolent, chassent les habitants pauvres, et le quartier devient un quartier de gens riches. (Arnaud Idelon pour Enlarge your Paris sur ce processus souvent aussi inéluctable que le surtourisme ! ).
♦DÉVELOPPONS UNE NOUVELLE OFFRE HÔTELIERE par la reconversion, ICI https://www.banquedesterritoires.fr/les-rencontres-coeur-de-ville-2-developpons-une-nouvelle-offre-hoteliere-par-la-reconversion-du
♦L’Institut Paris Région a réalisé ce Carnet:
DIRECTEUR DE LA PUBLICATION Fouad Awada COORDINATION DE LA RÉDACTION Carole Delaporte-Bollérot, Corinne Ropital, Christine Tarquis Félicien Daniel, stagiaire à L’Institut Paris Region DIRECTION ARTISTIQUE Olivier Cransac MAQUETTE Agnès Charles CARTOGRAPHIE, INFOGRAPHIE Pascale Guery ICONOGRAPHIE Diane Gaudron, Julie Sarris
ISSN ressource en ligne 2267-3571 © L’INSTITUT PARIS REGION
•LIEN DE CE CARNET
•Lien pour la Gentrification (Enlarge Your Paris).https://www.enlargeyourparis.fr/societe/la-gentrification-ou-lurbanisation-de-la-lutte-des-classes
•Musée Camille Claudel : Photo de Jean Pierre Dalbera :août 2018 Nogent-Sur-Seine, intérieur de la nouvelle architcure d’ Adelfo Scaranello; associé dans sa réalisation au cabinet ANAU (inauguration en 2017)
KEN LE TOURISTE PARFAIT était en pleine forme: plus besoin de Sauna! Un peu à court de bonnes destinations, avec Barbie Chérie, ils avaient décidé d’un petit « Périple Hot ». Ils se baigneraient dans les Alpes, en Europe, et visiteraient tous les grands magasins, avait espéré Barbie. Pourquoi?, demanda Ken. » Parce que les petits ne sont pas climatisés, Ken! » Chaque jour Ken remerciait Dieu d’avoir épousé une femme aussi intelligente….
Ken, hier, à Amsterdam, devant La Ronde de nuit de Rembrandt ! 1642, Huille sur toile; dimensions : 3,63 X4,37m, conservée et exposée au Rijksmuseum, musée national d’Amsterdam.