Comme Amsterdam lors de sa « Stratégie du tourisme 2030« , construite très récemment pour et avec les habitants ; comme les Greeters qui poursuivent leur rôle de savoir impliquer les habitants comme guides et conseillers locaux, les destinations qui engagent les populations locales à donner un coup de main pour l’accueil et de bonnes idées au tourisme local se multiplient aujourd’hui. On se souvient aussi du ministre de la culture et du tourisme en Italie, Dario Franceschini, quand il décida en 2017 d’aller parler à Airbnb pour trouver, avec eux ,la meilleure façon pour dialoguer avec des villageois italiens, afin qu’ensemble, ils puissent y développer un tourisme non invasif et durable. (Revoir, sur mon blog, l’article d’octobre 2017)
Alors aujourd’hui, il nous faut revenir aux sources d’une belle histoire, grâce à une petite fouille archéologique qui m’a permis de retrouver, intacte, l’une des meilleures campagnes, sur le sujet, celle des bourguignons en 2011 . De plus, et merci Facebook, j’ai même retrouvé l’auteur de la campagne, de l’Agence Beaurepaire, à l’époque, devenue aujourdhui Agence Bastille (Notre photo, Xavier Fouchécour, qui avait fait la campagne et est aujourd’hui Directeur Associé de l’Agence Bastille.). Bravo aussi à Sophie Ollier Daumas, directrice du CRT Bourgogne, qui avait défendu cette piste! Une belle façon, pour vous et moi, mes amis, d’ancrer à nouveau, avec cet exemple, le sujet « Tourisme et Habitants », là où il est né avec impertinence, humour, en France!
I- NOUS SOMMES TOUS DES BOURGUIGNONS!
Voici la campagne de promotion de la Bourgogne, en 2011 et 2012, celle qui nous avait tous séduits avec son « En Bourgogne il n’y a pas de touristes!« . En revoici les images et textes qui n’ont pas pris une ride :
– Oui, les touristes sont toujours les mal-aimés, au mieux « moqués », au pire « détestés » ! Et oui, vivre comme les habitants est devenu depuis dix ans l’incontournable passeport des touristes, qui ne se contentent plus d’un décor mais veulent aussi connaitre la culture immatérielle, les habitudes et art de vivre des pays ou villes visités.
Et cela tombe bien, si j’ose dire, car c’est à cette seule condition qu’ils paraissent »acceptables » aux habitants, qui ont brandi quant à eux un « Prière de ne pas déranger » ces dernières années, pour cause de surtourisme odieux à Venise ou Amsterdam.
– Redéfinissons aussi les touristes, comme le fit la Bourgogne, une région où il n’y a pas de touristes, mais où il y a « des aventuriers, des randonneurs, des gourmets , des cyclistes, des mélomanes, des oenophiles et des marins d’eau douce »!
II- SIX IMAGES DE LA CAMPAGNE DE COMMUNICATION , qui, aujourd’hui encore, sont pleines de sens et amusantes
POUR EN SAVOIR PLUS :
- Un bon lien : http://www.tourisme-bourgogne.pro/sites/default/files/bourgogne/CRA_2011_BD.pdf
- L’environnement de cette campagne 2011-12 :en 2011, le budget global de Bourgogne Tourisme était de 3 800 000 euros pour développer le tourisme en Bourgogne, réparti entre le Développement(19%), l’Administration générale(15%) et les Actions de promotion (66%) et Bourgogne-Tourisme comptait 28 personnes.. – Bourgogne Tourisme avait pour mission de « contribuer au développement du tourisme dans la région. Dans ce but, l’association déploie une stratégie visant à séduire et fidéliser les clientèles cibles, contribuer à l’émergence d’une offre touristique compétitive de qualité, et favoriser le développement de l’activité des professionnels du tourisme de la région. L’enjeu est de conforter un secteur économique qui pèse lourd dans l’économie régionale ».
– Lien du slideshare de Cap Com sur les différentes campagnes (2010 à 2013 – 19 slides) et constats qui ont abouti au positionnent de ce « Nous sommes tous bourguignons, et surtout pas des touristes! » Comme le pdf, franchement, ce travail serait encore très innovant aujourd’hui! https://fr.slideshare.net/capcom/dfinir-une-stratgie-regards-croiss-sur-la-dmarche-sud-de-france-journe-marketing-territorial-capcom-14830444/1
– Avant cette campagne, certaines études soulignaient que les Bourguignons connaissaient mal leur région, et que seulement 7 % des touristes qui visitent la Bourgogne sont Bourguignons, ce qui était peu». https://www.bienpublic.com/cote-d-or/2013/04/14/tourisme-le-paradoxe-bourguignonPHOTOS Photos de la couverture du pdf- Sonia Roy @collagene.com- André Doire, Michel Wiart, istockPhotos) - —————————————————————————————————
KEN LE TOURISTE PARFAIT aurait bien fait un petit saut à Beaune, pour une dégustation de vin, mais Barbie avait un peu peur des Hospices. Elle avait lu la traduction du mot « Hospices » sur son iPhone et…hum …Hum, elle avait peur qu’on les y enferme, tous les deux…A vie ! Ken, lui, hésitait : devaient-ils visiter LE Bourgogne ou LA Bourgogne?
1 Commentaire
Salut
ici un Bourguignon nommé Franceschi Eric, sans nouvelle malgré mes mails ..
Sont ils dans les indésirables ?