Comment devenir une ville créative ou une région créative, celles qui vont de l’avant en quelque sorte, en utilisant toutes leurs compétences, en faisant lien entre passé et présent (les élus, les services techniques, les habitants…) et en ayant des projets neufs et des stratégies pour tout cela?Les exemples de villes créatives ou en passe de le devenir se multiplient : Le Grand Lyon, Lille ou Nantes, Rhône-Alpes ou l’Alsace, le Languedoc –Roussillon ont pris les devants. On y voit arriver de jeunes directeurs des Affaires culturelles ou l’un des meilleurs organisateurs d’évènements culturels pour diriger le Tourisme (Nantes Métropole). Et demain ce sera le tour de Midi-Pyrénées ou des villes autrefois rivées sur leur patrimoine ancien, comme Bordeaux. C’est aussi l’avenir de Versailles, qui souhaite devenir une ville qui ne regarde pas seulement passer des millions de visiteurs sous ses fenêtres, ceux qui fréquentent le château voisin. Versailles a commencé il y a quelques années par le Théâtre, et souhaite aujourd’hui fédérer de nouvelles énergies, développer de nouvelles identités, construire une nouvelle image, tout en profitant de la dynamique politique des publics du directeur du Château et du Domaine de Versailles.
Le Tourisme Culturel est, selon nous, l’une des stratégies possibles pour aboutir à de nouveaux modèles de villes ou de régions tant il exige de recul par rapport aux dogmes des pros de la culture (L’offre seule existe, tenir compte de la demande serait une démarche populiste ou démagogique)- .Le Tourisme culturel permet aussi d’apprécier différemment les pratiques culturelles,« vues par » les habitants ou les visiteurs français ou étrangers. Et les professionnels du Tourisme, dont l’objectif et les méthodes concernent le développement local sous toutes ses formes, ne sont pas affectés directement par la crise que connait actuellement la Culture : effet générationnel, échec de la démocratisation, isolement de la Culture des « restes du monde économique », nostalgie et perte du prestige des Grands Siècles passés (XXéme compris), rigidité de procédures pas toujours évaluées à l’aune des besoins réels ou des rêves futuristes, amaigrissement des budgets et surtout moindre désir des français de financer les institutions classiques : tout se croise en ce moment, au rayon du désespoir du milieu culturel. Pourtant, la recherche avance, et les experts du développement territorial(1) « bunkérisés » en ce moment à ce Forum d’Avignon qui ressemble à un G8, nous proposent, de leur côté, un regard neuf et des interventions pour régénérer la culture.
Nous vous présentons ici un accès à 10 études nouvelles proposées par le Forum d’Avignon sur les deux thématiques qui fondent les projets des villes et régions créatives :
I -La culture ,le développement territorial et l’économie.
II-TIC et Culture ainsi qu’un sondage sur « Les français et la culture numérique »
Vous pouvez retrouver ces études sur le site du Forum d’Avignon, mais comme à notre avis les pros du Tourisme ne le repèreront pas facilement (et il est un peu désordonné !) nous avons voulu vous simplifier la tâche avec la présentation des études et un accès direct au lien qui permet de les lire en accès libre et gratuit !
(1) Mathilde Maurel (Economiste et professeur des universités), Xavier Greffe (économiste et profes-seur des universités), Allen J. Scott (Professeur au département de géographie et d’études politique de UCLA), Richard Florida (Professeur à la Rotman School of Management de l’université de Toron-to), Françoise Benhamou (Economiste et professeur des universités).
I – LA CULTURE ,LE DEVELOPPEMENT TERRITORIAL ET L’ECONOMIE
1) Quelles stratégies pour l’emploi et le développement des territoires ? – (Etude 2010 INEUM Consulting pour le Forum d’Avignon 2010)
Deuxième étude du baromètre sur l’attractivité culturelle des territoires –
L’analyse d’un panel international de quarante-sept villes sur cinq continents confirme l’importance économique du secteur culturel (3,4% des emplois du panel), et semble démontrer que les territoires misant sur la culture ont un taux de chômage plus faible..
Le choix des filières et la coopération trans-sectorielle sont deux clés essentielles du succès des stratégies culturelles. Disposer de formations culturelles constitue également un avantage compétitif, qui reste cependant insuffisant pour assurer l’employabilité locale.
Ces résultats ouvrent plusieurs pistes de réflexion :
– Comment développer les modes de coopération innovants entre secteurs privé et public, centres de formations et créateurs?
– Comment décloisonner les enseignements pour encourager la créativité, favoriser l’insertion profes-sionnelle et attirer les entreprises ?
– Comment valoriser la culture et le patrimoine local grâce aux technologies numériques et aux grands événements ?
Télécharger l’étude : http://www.forum-avignon.org/sites/default/files/editeur/2010_Etude_Ineum_FR.pdf
2) La culture, enjeu économique ou symbolique pour l’attractivité des territoires ? Etude 2009 : Baromètre 2009(INEUM)
L’étude INEUM Consulting pour le Forum d’Avignon propose pour la première fois un baro-mètre de l’attractivité culturelle des territoires. Elle met en lumière la corrélation entre l’intensité culturelle et universitaire des territoires et leur performance économique. 32 villes sont étudiées, représentant tous les continents. Des études de cas proposent en outre une analyse détaillée des stratégies de développement d’Abu Dhabi, de Nancy, de Bruxelles, de Montréal, de Bilbao.
Télécharger l’étude : http://www.forum-avignon.org/sites/default/files/pdf/Etude_Forum_d_Avignon_INEUM_FRA.pdf
3) Etudes de cas
http://www.forum-avignon.org/sites/default/files/editeur/Etude_Forum_Avignon_INEUM_FRA.pdf
Télécharger l’étude de cas sur Abu Dhabi
http://www.forum-avignon.org/sites/default/files/editeur/Forum_Avignon_2009_-_REX_Abu_Dhabi.pdf
Télécharger l’étude de cas sur Bilbao
http://www.forum-avignon.org/sites/default/files/editeur/Forum_Avignon_2009_-_REX_Bilbao.pdf
Télécharger l’étude de cas sur Bruxelles
http://www.forum-avignon.org/sites/default/files/editeur/Forum_Avignon_2009_-_REX_Bruxelles.pdf
Télécharger l’étude de cas sur Montréal
http://www.forum-avignon.org/sites/default/files/editeur/Forum_Avignon_2009_-_REX_Montreal.pdf
Télécharger l’étude de cas sur Nancy
http://www.forum-avignon.org/sites/default/files/editeur/Forum_Avignon_2009_-_REX_Nancy.pdf
II –A – LES FRANÇAIS ET LA CULTURE NUMERIQUE
4) Résumé de l’étude :
Les réseaux numériques semblent aujourd’hui réaliser le rêve prodigieux d’une biblio-thèque de tous les savoirs, dépositaire d’un nombre toujours croissant d’images, de sons et d’écrits, suivant une logique d’exhaustivité et de classement constamment plus performante et plus précise. La possibilité de diffuser et de rendre accessibles immédiatement l’information et la culture permet des développements formidables pour la démocratie et pourrait transformer en réalité le rêve d’André Malraux d’une « culture pour chacun ».
Mais ce mouvement menace cet horizon autant qu’il le dévoile : au plan économique, il déstabilise le financement de la création et de l’information ; au plan politique, il crée des monopoles contraires au besoin de pluralisme et de diversité ; enfin au plan culturel, il génère de nouveaux illettrismes en exigeant de la part des individus des connaissances et des capacités inédites pour pouvoir s’orienter parmi un flux aussi considérable d’informations.
Le thème « Nouveaux accès, nouveaux usages à l’ère numérique : la culture pour chacun ? » sera au centre des débats de l’édition 2010. L’évolution des contenus, des modes de consommation et des services, celle des publics et de leurs usages seront les jalons de cette réflexion.
En exclusivité pour le Forum d’Avignon, des études seront réalisées par des cabinets de conseil internationaux sur les nouvelles pratiques de paiement dans la culture, sur les nouveaux objets et les nouveaux comportements, sur l’écrit à l’ère numérique. La deuxième édition du baromètre de l’attractivité culturelle des territoires sera également présentée et un débat d’actualité sur les enjeux de l’écrit à l’ère numérique sera proposé aux participants.
Des formats d’ateliers originaux dans un cadre exceptionnel : les sessions de travail du Forum d’Avignon auront lieu dans les murs et hors les murs du Palais des Papes, notamment à l’Université d’Avignon et à la Chambre du Commerce et de l’Industrie de Vaucluse.
a)Les Français et la culture: plus de 4 Français sur 10 en tiennent compte pour choisir leurs vacances , plus de 5 sur 10 n’ont pas le sentiment de profiter des investissements de leur ville ou leur région.
Une majorité de 53% des Français ne choisit pas son lieu de vacances en fonction de l’activité cultu-relle proposée sur place. Mais la minorité qui en tient compte s’élève tout de même à 47%. La moyennerecouvredesréalitésbiendifférentesselonlescatégoriesdeFran-çais:LesBac+2etplussontainsiunemajoritéàjugerimportantlecritèreculturel(51%)ainsiquelespersonnesappartenantàunfoyergagnantplusde3500€parmois.
Au quotidien, les Français n’ont majoritairement pas l’impression de profiter des investissements culturels de leur ville ou de leur région (55%).
Les raisons de ce sentiment peuvent tenir à des choix ou des contraintes personnelles comme le temps dont ils disposent : En l’occurrence, les 50 ans et plus sont la seule catégorie d’âge à déclarer majoritairement (51%) profiter de ces investissements. L’intérêt pour la culture joue aussi puisque les BAC+2 et plus se partagent à 50-50 entre ceux qui disent en profiter et ceux qui déclarent le contraire alors que les non diplômés estiment ne pas en profiter à 63%.
L’opinion politique a également un rôle dans la perception des investissements publics, les régions étant dominées par la gauche. Alors que les sympathisants de gauche sont 53% à déclarer profiter des investissements culturels de leur ville et de leur région, ils ne sont que 39% à le penser chez les sym-pathisants de droite.
b)Plus de 6 Français sur 10 estiment que c’est principalement l’Etat qui doit contribuer au financement de la culture
Le moindre enthousiasme manifesté à l’égard de l’investissement culturel municipal et régional ne remet pas en cause la légitimité de l’acteur public en matière de financement :62% des Français considèrent que c’est l’Etat et les collectivités publiques qui doivent financer la culture. Seuls 26% estiment que c’est autant le rôle de l’Etat et des entreprises et seulement une infime minorité d’1% que ce sont principalement les entreprises qui doivent financer la culture.
Toutes les catégories de populations sont majoritaires à mettre en avant le rôle de l’Etat même si les sympathisants de droite les ont logiquement moins que les sympathisants de gauche (57%contre70%).
c)Le rôle des NTIC dans la diffusion de la culture très majoritairement reconnu…
Si l’enthousiasme à l’égard de l’acteur public dans son rôle culturel est plus que modeste, celui manifesté pour Internet et les nouvelles technologies en général est en revanche indéniable.74% des Français jugent en effet que les NTIC ont favorisé de manière importante l’accès à la culture. Certes, les vrais enthousiastes ne représentent que 21%, mais l’avis positif sur les technologies est partagé par toutes les catégories de population. On note en particulier que plus on est jeune, moins on est diplômé et moins on gagne d’argent plus on pense qu’Internet a favorisé l’accès à la culture de manière importante. Ainsi les opinions favorables atteignent 82% chezlesmoinsde25ans, 81% chez les non diplômés et 87% chez ceux qui gagnent moins de 1500€/mois.
d)Contenus payants sur internet : seulement le cinéma et la musique ?
Qui dit diffusion de la culture dit…gratuité?
En tout cas une majorité relative de Français (44%) n’est prête à payer pour aucun contenu culturel sur internet.
Les raisons peuvent tenir aux habitudes :ainsi les plus jeunes, les moins de 25ans, sont 48% à déclarer n’être prêts à payer pour aucun contenu. Ils sont donc 10points de plus à l’affirmer que les catégories d’âges suivantes .On note avec intérêt que même chez les moins de 25ans, la majorité des «non payeurs» n’est que relative. Les enquêtes de BVA-Reason why sur les digital natives(le s jeunes adultes)le montrent bien : cette génération n’est pas à l’affût de la gratuité «à tout prix» ,mais plutôt de la bonne affaire. Les 50 ans et plus sont également 48% à déclarer ne vouloir payer pour aucun contenu, mais là plus probablement parce qu’ils téléchargent moins que les autres.
Moins qu’une question de principe, la volonté de ne pas payer est également une question de moyen. Les différences entre catégories de revenus sont ainsi très nette s: moins on gagne d’argent moins on est prêt à payer un contenu culturel. Les Français dont le foyer gagne moins de 1500€/ mois sont 50% à refuser de payer contre moins d’un tiers seulement de ceux qui gagnent plus de 3500€/mois.
Concernant les contenus pour les quels les Français sont prêts à payer deux se détachent nettement : les films (27%) et la musique (26%).Cela est vrai quelque soit le sexe, mais aussi l’âge; La raison tient certainement essentiellement à l’engouement pour ces deux contenus, les plus téléchargés aus-si…illégalement.
e)«Guide virtuel»:une application qui séduit…si elle est gratuite
L’engouement pour la «chose culturelle» couplée à l’envie de gratuité se retrouve aussi dans la ques-tion suivante sur l’application pour mobile ou lecteur MP3 qui permet d’être guidé lors d’une visite de lieu culturel.
Une forte majorité de 81% de ceux qui n’ont jamais utilisé cette application (soit97%de la popula-tion) se dit intéressée. Un intérêt partagé très majoritairement par tous les Français( un peu moins les non diplômés).Mais ils ne sont plus que 13% à continuer à manifester leur intérêt si l’application est payante. On retrouve là de fortes différences de revenus : plus d’un quart des+de 3500€ se dit intéressé même si l’application est payante, soit plus du double des revenus les plus modestes de notre échantillon
5) Télécharger le sondage : Les Français et la culture numérique :
http://www.forum-avignon.org/sites/default/files/editeur/Sondage_Orange_-_Site_internet.pdf
Sondage BVA / Orange / Forum d’Avignon Les Français et la culture numérique L’Institut BVA a réalisé ce sondage par Internet du 05 au 06 octobre, auprès d’un échantillon de 1117 personnes , représentatif de la population française âgée de 15ans et plus.
II – B – TIC ET CULTURE / Impact des technologies numériques sur le monde de la culture – (Etude l’Atelier BNP-2010 – Paribas pour le Forum d’Avignon)
6) L’Atelier BNP Paribas propose un bilan des dix premières années du XXIème siècle en observant les « tendances lourdes » et « signaux faibles » qui permettent d’appréhender les futurs comportements. Des perspectives pour l’économie de la culture sont dessinées, notamment à travers des études de cas. Comment se structure le marché des « apps » culturelles ? Quels sont les comportements disruptifs ? Acheter en groupe, participer aux activités des marques, choisir une marque en fonction de ses valeurs, créer et co-créer, faire du repérage et acheter en ligne , co-opter et recommander, protéger ses données personnelles, faire sa propre promotion.
Qu’est-ce qu’une stratégie économique disruptive ? Modèle de distribution, accès aux offres, « multicanal » et offres groupées, articulation long terme et court terme… Comment les objets et les comportements disruptifs peuvent-ils influencer le monde la culture et son économie ? Quels sont les nouveaux comportements culturels ?
Télécharger l’étude ( Synthèse) : http://www.forum-avignon.org/sites/default/files/editeur/2010_Etude_Atelier_FR.pdf
7) Après la crise : un nouveau modèle d’innovation pour l’économie de la création ?(Nov.2009, Bain et Cie)
A quoi sert l’innovation ? Est-elle nécessaire ? Peut-elle aider à penser l’après-crise, sans renier la croissance, mais sans en faire le seul leitmotiv du progrès ? Qui innove véritablement aujourd’hui, qui sont les créateurs ? Comment définir et mesurer les effets de l’innovation dans la société ? L’étude propose des pistes de réflexions avec une mise en lumière des enjeux pour les producteurs, les éditeurs et les distributeurs de contenus culturels.
Télécharger l’étude : http://www.forum-avignon.org/sites/default/files/editeur/Etude_Forum_Avignon_BAIN_CO.pdf
Tablettes et liseuses numériques vont-elles avoir des conséquences décisives sur l’écosystème de l’écrit? Bain & Company a interrogé 3000 consommateurs sur 3 continents pour analyser l’impact de ces supports sur les comportements de lecture. Les résultats suggèrent que plus de 20% des ventes de livres pourraient être numériques en 2015, captant jusqu’à 25% de la marge générée. L’impact sur la chaîne de valeur est important : politique de prix, relations entre distributeurs, éditeurs et auteurs sont à repenser.
Un constat s’impose : si la transposition de contenus existants est insuffisante pour créer une valeur pérenne, l’expérimentation de nouveaux formats représente une opportunité majeure.
Télécharger l’étude : http://www.forum-avignon.org/sites/default/files/editeur/2010_Etude_Bain_FR.pdf
9) La fiscalité dans le secteur culturel : Monétiser les médias numériques – Créer de la valeur que les consommateurs sont prêts à payer(Etude 2010 – Ernst & Young pour le Forum d’Avignon 2010)
L’accélération et le caractère disruptif des innovations technologiques ont fondamentalement modifié les usages et, par là-même, le fonctionnement et les modèles d’affaires des industries médiatiques et culturelles. Si le paiement en ligne progresse, le mythe du gratuit est solidement ancré. L’étude Ernst & Young propose une analyse internationale des habitudes de consommation dans 12 pays (Allemagne, Brésil, Chine, Corée du Sud, Espagne, Etats-Unis, France, Inde, Italie, Japon, Royaume-Uni, Russie). Quels sont les enseignements sur les propensions à consommer et à payer en ligne ?
Quelles sont les motivations de l’achat de services culturels en ligne ? Comment rétablir la perception de valeur par le consommateur? Pourquoi et comment le micro-paiement peut répondre à la question de la monétisation des contenus en ligne?
Des discussions avec des économistes et des dirigeants d’entreprises, Ernst & Young dégage trois axes de réflexion principaux :
1. Concevoir des offres qui répondent aux nouveaux usages.
2.Réinventer, avec les nouveaux partenaires – télécom, technologie et banque – une politique de prix fondée sur la micro-transaction et qui appréhende, sous l’angle du service, le contenu culturel et médiatique.
3. Adapter les systèmes de gestion et de paiement pour faire fonctionner les nouveaux modèles.
Télécharger l’étude : http://www.forum-avignon.org/sites/default/files/editeur/2010_Etude_Ernst_FR.pdf
10) Rappel – Actes 2008 Actes du Forum d’Avignon 2008 : « La culture, facteur de croissance » :La culture est un secteur à part – qu’il faut considérer de manière différente – sans la couper de l’économie : la culture est facteur de croissance.
– Culture, crise et progrès
– La culture, les pouvoirs publics et le marché
– Globalisation et diversité culturelle
– La création en pixels, quels enjeux ?
– Numérique : la culture à l’aube de nouvelles valeurs ?
Télécharger le document : http://www.forumavignon.org/sites/default/files/editeur/Actes2008FR.pdf
KEN ET LE DEVELOPPEMENT TERRITORIAL
Ken est LE bon élève de Xavier Greffe, LE touriste parfait : plutôt que de perdre son temps à des colloques cachés derrière le Pont d’Avignon, il a pris le large depuis longtemps pour faire des Affaires, courir le monde à la recherche de nouveaux flux financiers et dormir dans les palaces avant de reprendre son jet privé. Ken est une machine-à -sous voyageuse, son budget « babioles » pour son ex, Barbie, dépasse celui du département de la Lozère. Objectif de tous les ministres français de l’Economie et du Tourisme : Piéger Ken pour qu’il reste en France.(Plan secret, au nom de code PKF pour les intimes du Forum d’Avignon…).Oui mais il y a un petit problème : quelles bonnes affaires, en France, pour l’attirer?
LEGENDE DE LA PHOTO DU HAUT DU BILLET /
Leonard de Vinci, alors au service du Duc de Milan / Portrait de la Belle Ferronnière. L’identification de cette jeune femme est difficile. Pour certains il s’agit de l’épouse du duc de Milan, Béatrice d’Este, pour d’autres de l’une de ses maîtresses, Lucrezia Crivelli. La ferronnière est un bijou à la mode en Lombardie à la fin du XVe siècle et qui a donné son nom au modèle et, par extension, à l’œuvre;
Cette oeuvre fait partie de France 1500, entre Moyen-Age et Renaissance , la nouvelle exposition des Galeries Nationales du Grand Palais, où l’on pourra apprécier ce que les peintres faisaient en France pendant que, en Italie, Mantegna et Boticcelli triomphaient. (Du 6 octobre au 10 janvier)
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Merci pour cet article très intéressant et pour les pointeurs qui y sont donnés.
Clément – Tourisme&Culture
[…] Tourisme, Culture, Développement territorial et TIC […]