La Route de la Belle Époque !

Aujourd’hui, grande nouvelle : un nouveau circuit prend forme sur les bords de la méditerranée, entre mer et montagne, entre France et Italie, sur le thème de la Belle Époque (environ 1860-1914) quand la Côte d’Azur recevait les grands de ce monde, bouleversant les habitudes des locaux tout en leur proposant une riche économie et une célébrité planétaire!(Photo:La Turbie)

I- STRATÉGIE ET PARTENAIRES : LA ROUTE DES COMPÉTENCES !
La Communauté d’agglomération de la Riviera Française (CARF) a commencé par étudier, il y a deux ans, la possibilité d’un développement et d’une valorisation de ce nouvel itinéraire touristique, avec 8 partenaires français et italiens. L’itinéraire est décliné localement en fonction des spécificités de chaque lieu des 4 communes du littoral de la Communauté d’agglomération : La Turbie, Beausoleil, Roquebrune-Cap-Martin et Menton.
« Le projet PAYS AIMABLES est le projet touristique qui valorisera les points d’intérêts paysagers par la création et/ou le renforcement d’itinéraires touristiques dans les Alpes-Maritimes et les provinces italiennes de Cuneo et Imperia. Ce projet est aussi construit autour de points d’intérêts paysagers en lien avec les cultures historiques. » (Nota bene : Les guillemets phrases ente guillemets sont toutes des extraits non résumés du Rapport, dont je remercie tous les auteurs car il est passionnant).

II- DES PÊCHEURS ET AGRICULTEURS… AUX TÊTES COURONNÉES
NAISSANCE DU TOURISME « Cette Belle Époque a profondément transformé l’économie locale et donné sa vocation touristique à cette côte par le développement de structures d’accueil et de divertissement (hôtels, villas, casinos, jardins, espaces publics…) et de voies d’accès qui n’existaient pas jusque-là – le train arrive à Menton en 1869-. » D’une économie rurale, majoritairement liée aux métiers de l’agriculture et de la pêche, il fallait donc construire (Routes, accès, hôtels, maisons…) et les équiper. La spéculation, l’urbanisation transformèrent considérablement les paysages et, comme au pays basque, les habitants.
On ne peut citer ici toutes les transformations (La Turbie est devenue trois villes, avec Beausoleil et Cap d’Ail ; Monte- Carlo a démarré avec son Casino et une gare ferrovière[…] Beausoleil logea la main d’œuvre nécessaire au développement touristique. Beausoleil, fut « d’abord un quartier de la Turbie, riverain de Monte-Carlo et c’est là que s’installèrent de manière informelle et plutôt précaire les nombreux immigrés italiens venus du Piémont ou de Ligurie pour construire Monte-Carlo .Beausoleil deviendra ensuite une commune (Grâce au fils du créateur du casino de Monte-Carlo) qui construira aussi ses quartiers de villégiature.

III- QUAND LES TOURISTES ARRIVENT ! Français, anglais et russes, allemands et austro-hongrois, suédois ou suisses, espagnols ou italiens…puis le monde entier, ou presque.
La Belle Époque commence à partir du rattachement du Comté de Nice et du Mentonnais à la France en 1860 jusqu’à la première guerre mondiale, a vécu la période la plus fastueuse de son histoire. La Riviera (Côte d’Azur et Riviera italienne) étaient bien sûr le refuge des pays du nord en hiver, et ce tourisme hivernal devint aussi un passage obligé via la France pour les jeunes aristocrates anglais, que leurs parents envoyèrent découvrir le monde en toute sécurité et, si possible, pour y rencontrer des amis dans l’industrie ou les « affaires ».
Luxe et haute qualité obligatoire « Le développement des villas et petits châteaux et leurs jardins ou parc luxueux, aux plantes souvent « exotiques »qui étaient à la mode, exprimaient les goûts de la très riche aristocratie « à commencer par les têtes couronnées qui ont fait la notoriété et le succès de cette nouvelle destination climatique ».[…]Bien vite, grâce à l’arrivée du train en 1869, puis à la visite de la Reine Victoria en 1882.
Menton est aussi devenue une station de villégiature à la Mode .Les Hôtels, restaurants et auberges et villas se multiplièrent. La création d’une promenade le long de la mer (la promenade du Midi) et de nouveaux quartiers érigés selon des principes climatiques, avec l’ouverture de très nombreux hôtels, la création de lieux de distraction et la construction de villas et de jardins luxuriants. »
Des artistes furent invités pour les très nombreux spectacles nécessaires aux clientèles rajeunir l’image de la Belle époque, ou s’y installèrent, comme Matisse, mais aussi des chorégraphes, danseurs, écrivains, poètes et photographes.

IV- AUJOURD HUI …et demain : PREMIERS PAS DE LA ROUTE DE LA BELLE  ÉPOQUE ! Comme tout itinéraire touristique, le séjour des touristes a été prévu avec les incontournables de l’ACCÈS et de l’ACCUEIL, déclinés et adaptés pour chaque ville et ses points d’intérêt et activités.
PENDANT le séjour , par exemple, mais rien n’est encore défini, évidement :
1- Développement d’outils numériques permettant aux touristes de découvrir les points d’intérêt des itinéraires de manière autonome (Par exemple, l’exposition virtuelle de la Via Julia Augusta, avec un guide touristique en ligne) et autres outils d’information sur les lieux de mémoire ; visites guidées, centres d’interprétation, parcours urbains devraient se multiplier.etc… « A Menton, le Cercle des palaces retrouvés, association regroupant les copropriétés de 21 anciens palaces, en partenariat avec le service du patrimoine de la ville a édité un livre très documenté et installé des cartouches d’interprétation devant chacun de ces anciens palaces » Mais le Rapport note que peu d’activités culturelles, qui pourraient renforcer et développer le tourisme hivernal, sont mises en œuvre dans la destination !
2- Conception et organisation d’excursions à la journée en associant les producteurs et
populations locales
3- Ateliers de transmission des savoir-faire des professionnels : construction de murs en
pierres sèches, taille et entretien des agrumes/oliviers.

En CONCLUSION / Le nombre de thèmes à développer , de visites à organiser, de lieux à découvrir suit ce descriptif et ces avancées, et nous ne pouvons souhaiter que toutes ces idées, riches et originales, qui seront développées afin d’en retenir la plupart !
Je vous tiendrai au courant, promis !
L’Office de Tourisme de Menton et de la Vallée des Merveilles, avec les intercommunalités qui ont lancé et pilotent ce projet, ont eu une très bonne idée, car l’histoire sociale croise celle des paysages, qui ont chacun leur propre histoire .


LES PHOTOS
1- Vue panoramique depuis La Tête de Chien Ce promontoire est un des points importants du paysage de la Riviera. Outre l’extraordinaire panorama qu’il permet de contempler à la fois vers Nice et l’Italie, il rappelle aussi, que la Belle Époque, bien qu’étant une parenthèse unique de paix et d’insouciance, a été du point de vue militaire une période de poursuite de constructions défensives, telles le fort de la Tête de Chien terminé en 1884.Photo : Monaco vue de la Tête de chien, Auteur Einaz 80 4 juin 2017- Wikipédia, 4 juin 2017. Auteur : Einaz80
La photo de la Turbie , Wikimédia commons, 5 aout 2006, wikipedia ; Auteur Gitidi
3- photo de d’une partie de la vallée des Merveilles dans le parc national du Mercantour
30 August 2017, 19:21:07, par Anthony Graizely , Wikipedia


KEN LE TOURISTE PARFAIT avait une fois de plus cédé à Barbie Chérie qui a-do-rait Monaco. Une fois de plus il lui demanda pourquoi, et une fois plus elle osa une réponse qu’il trouvait tellement atroce qu’il m’a demandé de ne pas mettre le mot complet : « Parce qu’il n’y a pas de P- – – – – s! « , osa Barbie.

Bonne semaine, mes amis! 

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée.

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.