Musée et Durabilité écologique

 

Cette année, l’Association des musées suisses et ICOM Suisse ont voulu consacrer leur congrès annuel ainsi que le numéro de la revue MUSEUM.CH museums.ch à la « durabilité », preuve s’il en est de l’importance de cette thématique et de ses nombreuses implications pour le monde des musées, dit l’Editorial de l’importante publication a suivi (120 pages).
– Durabilité écologique au musée « Normes et Standards , Recommandations de l’AMS », que j’ai reçue avant-hier, fait un résumé en 10 pages ! L’association des musées Suisses écrit, une fois de plus, une excellente synthèse, « Durabilité écologique au musée »,  très pédagogique, à l’usage de tous, simple et efficace. Je remercie vraiment l’AMS de ce joli cadeau. Je voulais donc vous vous en faire profiter, amis du blog, d’autant qu’elle est accessible à tous, en ligne dans la rubrique « Publication ». Là!
Encore faut-il savoir que cette publication et ce petit résumé existent ! Et ma petite veille de « Nouveau Tourisme Culturel »est là pour vous, pour vous avertir du « meilleur » !
Le Petit document de 10 pages
Ce document résume, à mon avis, à peu près les milliers de pages sur le sujet produites depuis dix ans, donc est très pratique ! En plus, l’AMS, Association des musées suisses, a mis en ligne son document ! Avec seulement une douzaine de pages, il résume donc ce « Pourquoi un musée doit-il être durable, avec toutes les démarches nécessaires pour réussir. Méthodes, des compétences à mobiliser, qui commence par le travail interne : comment passer de la stratégie à une nouvelle organisation interne ?
I- L’ORGANISATION ET LA VIE DU MUSÉE
Car mettre en œuvre une protection du climat et l’étendre à l’ensemble du développement durable dans le musée remet en question les structures institutionnelles, en interne. Des solutions sont pourtant nombreuses, dont « l’interdisciplinarité, la coopération à tous les niveaux de hiérarchie, l’implication participative de tous les acteurs, une attitude respectueuse et une communication ouverte, par exemple. De nouvelles formes d’organisation et de structures plus flexibles peuvent accélérer les processus.
La définition-clef devient celle d’un «musée centré sur l’être humain ».» Nous retrouvons là une nouvelle tendance très forte dans les activités des institutions touristiques qui, elles aussi, veulent remettre l’humain au centre.
II- UNE APPLICATION DANS LES PETITS MUSÉES est aussi détaillée, page 5, pour privilégier une vision développée de façon participative et une responsabilisation des équipes. L’AMS conseille aussi un rapprochement avec les grands musées qui sont proches des plus petits, pour réaliser des « tandems d développement durable », conseille l’AMS
CONSEILS et RECOMMANDATIONS très pragmatiques, donnent un parcours pour arriver à ce développement durable, dont l’énergie dans les services généraux, où seraappliquée la hiérarchie des énergies, ou comment :
– Réduire la consommation d’énergie ;
– Mieux utiliser l’efficience énergétique
– Passer aux sources d’énergie renouvelables
– Privilégier les énergies qui émettent le moins de gaz à effet de serre
– Compenser les émissions restantes
et des approches et mesures sont, à la suite, proposées et détaillées pour chacun de ces sujets !

III– LES EXPOSITIONS ET LES MATÉRIAUX
Réduire, réutiliser et recycler ! Comme le spectacle vivant et leurs grands événements, , les musées se sont rendus compte qu’ils ne faisaient pas trop attention à ces trois formes d’économies.
Des conseils précis sont donnés sur les matériaux durables et écologiques, et une vingtaine d’approches et de mesures sont proposées, excellentes, à mon avis, pour ne pas réinventer cette liste à chaque exposition, car cette vingtaine de mesures est assez facile à respecter.
IV –IMPLIQUER ET INVITER LES PARTENAIRES POSSIBLES
Excellents conseils, là aussi, bien que cette « approvisionnement écologique et coopératif » soit san doute la partie la plus difficile à réaliser. Les prestataires e de services et les fournisseurs sont tout de même assez difficiles à convaincre, et le recours à des matériaux non polluants, durables, réutilisables et recyclables compliqué, pour l’instant : cela dépendra des régions, de la densité des fournisseurs et des politiques locales (Les Communes, en particulier , qui ont des politiques fortes de développement durable ont, par exemple, déjà repéré de tels fournisseurs et peuvent conseiller les musées et autres lieux culturels.

Photo : Toute la chaine….
CONCLUSION
« De nombreux musées se battent pour survivre économiquement – l’exigence de durabilité sur tous les plans semble alors rapidement excessive. Pourtant, l’opposition profonde entre le devoir de durabilité des musées et leurs responsabilités écologiques, économiques et sociales inspire un changement institutionnel. En effet, la durabilité offre de nombreuses opportunités; elle n’exige pas seulement l’accès aux différents publics, https://www.museums.ch/fr/assets/files/dossiers_d/Publikationen/Revue/museums_n13.pdf
L’Editorial Agir durablement et en connaissance de cause est en soi étroitement lié au concept de musée, qui est par définition une institution de la mémoire. Cependant, les musées sont de plus en plus souvent pressés d’intégrer à leur réflexion critique sur le passé, le présent et l’avenir du patrimoine culturel qui leur est confié les objectifs concrets prévus par les différents agendas et stratégies de développement durable

POUR EN SAVOIR PLUS 
1) LE GROS DOSSIER ICOM et AMS MUSEUM, 120 pages / ICI  EN PDF! 
RÉDACTION de Laure Eynard, laure.eynard@museums.ch Gaby Fierz, gaby.fierz@museums.ch Barbara Keller (Alpines Museum, Bern), barbara.keller@museums.ch Christina Müller, christina.mueller@museums.ch https://www.museums.ch/fr/assets/files/dossiers_d/Publikationen/Revue/museums_n13.pdf
– Un musée vert? Développement d’institutions à visée de durabilité- Katrin Rieder (p.10)
– La médiation culturelle comme instrument du développement durable -Karine Tissot (p.18) Durabilité: de la notion à la perception Felix Tobler- (p.26)
– Aspects de la durabilité dans l’espace d’exposition Christoph Beer (p48)

– L’apport de la conservation-restauration au développement durable – Régis Bertholon 60 I Les musée d’ethnographie duTessin, acteurs du développement durable ; Lorenzo Sonog
– Les petits musées sont-ils durables ? Un rapport pratique Mirjam Bernegger (page 72
WMS et ICOM : Contacts et ISBN VERLAG / ÉDITION / EDIZIONE HIER UND JETZT, Verlag für Kultur und Geschichte Kronengasse 20f CH – 5400 Baden T +41 (0)56 470 03 00 admin@hierundjetzt.ch www.hierundjetzt.ch ISSN 1661-9498 ISBN 978-3-03919-461-2

2) VOIR AUSSI « museums-online.ch », Une plate-forme commune pour les collections des musées suisses!

3) DÉFINITION DU MUSÉE, AUJOURD’HUI ! Dans le cadre de la 26e Conférence générale du Conseil international des musées (Prague, 2022) la nouvelle définition du musée a été adoptée à une écrasante majorité. Elle est le résultat d’une réflexion de plusieurs années sur le rôle et la fonction des musées et d’un processus de consultation de 18 mois auquel ont participé des centaines de profession-nel-le-s des musées représentant 126 comités nationaux du monde entier. Elle reflète les principaux changements au sein des musées et de la société, en mettant notamment l’accent sur l’inclusion, la participation et la durabilité en tant qu’aspects centraux du travail des musées.Le débat fut long et occupa l’année 2022 !

Un musée est une institution permanente, à but non lucratif et au service de la société, qui se consacre à la recherche, la collecte, la conservation, l’interprétation et l’exposition du patrimoine matériel et immatériel. Ouvert au public, accessible et inclusif, il encourage la diversité et la durabilité. Les musées opèrent et communiquent de manière éthique et professionnelle, avec la participation de diverses communautés. Ils offrent à leurs publics des expériences variées d’éducation, de délectation, de réflexion et de partage de connaissances.
(www.museums.ch/fr/assets/files/dossiers_d/Publikationen/Revue/museums_n13.pdf).


KEN LE TOURISTE PARFAIT n’avait pas dit son dernier mot! Evidemment, la Suisse était une démocratie, faisait un référendum pour les habitants afin qu’ils donnent leur avis sur les sujets les concernant, etc.. Mais c’était aussi son petit pays chéri pour les investissements et…les banques! « Comme tu as mauvais esprit » aujourd’hui », dit Barbie, qui était venue visiter tous les musées suisses, les meilleurs d’Europe! Son dernier mot fut :  « Cest vrai, Barbie! »Enfin, avec le Pays Basque, pour Bilbao…. »

 

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