Le Tourisme à l’ère de l’Anthropocène

Les Greeters à l’honneur aujourd’hui, pour  nous parler de la relation Touristes et Habitants ! Après notre billet sur le métier de Pascaline , jeune guide-conférencière,  la parole est à Jonathan Huffstutler, engagé depuis 2012 dans le mouvement des Greeters et qui préside depuis septembre 2019 la Fédération France Greeters (FFG).Rappelons que les Greeters sont un mouvement né aux Etats-Unis en 1992, présent dans plus de trente pays aujourd’hui. Un greeter, pour résumer,  est un guide bénévole qui vous fait visiter gratuitement les villes, quartiers ou tout autre lieu pour lequel ils ou elles ont  une vraie passion! Comme Greet veut dire Hello, disons  Hello l’Anthropocène!  avec Jonathan, que je remercie de nous avoir fait ce beau cadeau! Merci aussi à Demain..Le Tourisme, sur Facebook,   qui a permis notre rencontre. Enfin, vous retrouverez, dans ce billet, les thèmes chers à ce blog, comme l’avance de certains pays par rapport à nos timidités participatives,  (Pays-Bas ou Finlande), ou comme ces  Communs,  très précieux ensemble de choses, d’ idées et de pratiques à partager, entre humains.                                                                                                                                                                                        Le Tourisme à l’ère de l’Anthropocène


Ce terme “d’Anthropocène”, qu’on entend de plus en plus, est utilisé pour “caractériser l’ensemble des événements géologiques qui se sont produits depuis que les activités humaines ont une incidence globale significative sur l’écosystème terrestre”. Si l’être humain est devenu une “force géologique”, à la (petite) échelle du Tourisme, cette époque est à la fois celle du sur-tourisme, où les habitants ne peuvent plus ignorer la menace que cette industrie peut faire peser sur leur bien-être, mais aussi le retour d’un idéal, où l’habitant, acteur souvent inconsidéré des stratégies touristiques mais pourtant essentiel à leur accomplissement, prend enfin la place qui lui revient.Dans cet Anthropocène du Tourisme, on ne pourra plus ignorer le rôle de l’humain, tant dans l’offre que dans la demande. On oppose souvent “touriste” et “voyageur” comme on le fait parfois entre tourisme et culture. Ce bouleversement, qu’il soit pour certains lié au récent Covid ou pour d’autres la confirmation d’une tendance déjà bien installée, est parfois décrit comme la pire catastrophe. Quoi qu’en disent les acteurs traditionnels du tourisme (du moins ceux réticents au changement), soyons résolument optimistes : c’est peut-être aussi le pilier manquant à un Tourisme plus durable.

 I- DU GRAND TOUR AU PATRIMOINE PARTICIPATIF : les habitants comme patrimoine
Si dans l’offre touristique proposée par les organismes de gestion de destination (OGD) l’implication des habitants est relativement récente et toujours assez confidentielle. C’est en partie parce-que leur place n’est pas facile à définir dans le paysage touristique.
Un patrimoine naturel ou un patrimoine culturel bien palpable sont beaucoup plus simples à valoriser ou même à se représenter. Ce sont d’ailleurs ces éléments patrimoniaux qui ont fait naître le mot “touriste” effectuant alors leur “Grand Tour”. Qu’en est-il alors du patrimoine humain que constitue la culture locale, les traditions, l’accent, l’accueil… ? La notion même de “patrimoine immatériel” existe en France seulement depuis… 2003 (Cf. Convention Unesco) alors que la notion de patrimoine culturel “matériel” existe depuis les Lumières.

  • L’habitant n’est pas facile à cerner, car il a un rôle au moins deux fois plus complexe qu’un touriste :

Un visiteur consomme des services (consommateur) et peut aussi parfois les recommander à d’autres (influenceur). Notre industrie touristique s’est donc construite autour de cela : faire venir des visiteurs, essayer de les satisfaire pour qu’ils reviennent et idéalement qu’ils fassent à leur tour venir d’autres personnes. Ce modèle simple avait pour objectif clairement, de générer des retombées économiques principalement puis (nettement à la marge) des échanges culturels avec nos visiteurs.
– L’habitant, lui, a 5 “casquettes” ! Il participe (activement ou non) à l’accueil sur la destination et constitue par sa seule interaction avec les visiteurs un critère d’attractivité du territoire. Il est le premier consommateur de prestations touristiques / culturelles et génère en volume le plus de retombées (toutes destinations confondues). Moins cher et plus rapide à toucher, plus facile à fidéliser, c’est un client idéal. Même si son panier moyen est généralement plus faible qu’un touriste, il compense cela par un nombre de “prospects” considérablement plus important.
Il est (consciemment ou non), influenceur. Nous sommes 80% à nous dire influencés par des recommandations de personnes que l’on connaît (46% par une publicité TV). Ce fameux “bouche à oreille” est,  en rapport coût/retombées,  encore imbattable. Enfin, qu’ils soient marchands ou non, l’habitant offre aussi des services. Il invite chez lui, il renseigne, il accompagne, il partage un savoir-faire… Que cela soit ses propres amis/famille venus en séjour ou des visiteurs inconnus de passage, les services offerts par les habitants sont considérables. Vous en doutez ? Par exemple, saviez-vous qu’environ 2-3 des nuitées touristiques en France ont lieu chez des parents/famille, des amis ou en résidences secondaires ? Si le même calcul pouvait être fait sur la restauration, le transport ou les activités, on se rendrait compte que nos touristes (ceux qui passent plus d’une nuitée hors de chez eux) ont beaucoup plus de chances d’être “servis” par des habitants que par ceux qui sont considérés comme représentant l’industrie touristique.
Ah, oui, j’oubliais, ce super-habitant, qui s’implique malgré lui dans l’économie touristique… il est aussi citoyen ! Il vote, il paye par ses impôts les infrastructures, il décide plus ou moins directement de la part que le tourisme prend sur les autres activités… Toutes de bonnes raisons pour les organismes institutionnels du tourisme et de la culture de s’intéresser aux habitants,  non ?

-Allez, c’est peut-être prétentieux, mais puisque vous avez lu jusque là, poussons encore plus loin.

Les habitants sont légitimes à participer au tourisme et à la culture, sinon plus, du moins tout autant que les professionnels du secteur. Pourquoi ? Parce-que c’est un droit fondamental !
En effet, il y a 15 ans, en 2005, la convention-cadre du Conseil de l’Europe sur la valeur du patrimoine culturel pour la société (convention-cadre dite “de Faro”) faisait évoluer la définition même de patrimoine culturel.  Cette convention  encourage à prendre conscience que l’importance du patrimoine culturel tient moins aux objets et aux lieux qu’aux significations et aux usages que les gens leur attachent et aux valeurs qu’ils représentent. Elle considère également que la connaissance et la pratique du patrimoine relèvent du droit du citoyen de participer à la vie culturelle tel que défini dans la Déclaration universelle des droits de l’Homme. Une révolution ! La valeur du patrimoine culturel n’est donc plus déterminée par des scientifiques experts mais par l’importance que “les gens” (habitants comme touristes cette fois) leur attachent. Le patrimoine culturel est donc bien vivant et non figé à jamais, mais il court aussi le risque de disparaître plus facilement que s’il se résumait uniquement aux classements des inventaires patrimoniaux. Dans cette convention de Faro, les habitants peuvent aussi être considérés comme “communauté patrimoniale” eux-mêmes à préserver, car porteurs et transmetteurs d’un patrimoine culturel immatériel.

    • Cette vision dérange, voire inquiète les professionnels. On parle “d’Uberisation”, de “concurrence déloyale” des habitants sur des acteurs marchands qui n’ont pas de moyens de se défendre. C’est parfois vrai, mais il ne faudrait pas considérer pour autant que le tourisme participatif ou collaboratif n’ont pas aussi leur place. Par peur de voir les acteurs traditionnels du secteur s’indigner, les institutionnels ont pris un considérable retard sur une tendance qui, à tort,  a été jugée comme une mode mais qui a désormais complètement bouleversé l’organisation du tourisme. Cette situation de flou, où la demande des touristes exprimait un besoin de “vivre comme un local” sans que les organismes officiels n’aient d’offre ou de promotion correspondante,  a laissé le champ libre aux plateformes (elles-même souvent soutenues par des investisseurs étrangers). D’un tourisme que l’on disait “non délocalisable”, ce sont des français qui se sont mis à accueillir davantage des visiteurs et des retombées générées de 15% à 20 % à l’étranger. Un pays a finalement plus intérêt d’accueillir très peu de visiteurs sur son territoire (préservant sa ressource) et toucher les dividendes d’un tourisme extérieur, sans même à avoir à investir dans des infrastructures.
      Il y a un risque de sur-tourisme bien sûr, car pourquoi ralentir la promotion de destinations qui rapportent (Venise, Barcelone, Dubrovnik…) ? En proportion, la part d’habitants se réduit et celle des touristes, elle, n’a plus de limites. Plus personne pour l’arrêter… à moins d’une crise providentielle ?

S’il n’y a pas de sens à opposer secteur marchand et non-marchand (cf article) il faut, pour que le tourisme soit durable, qu’ils s’articulent harmonieusement. Il y a un risque autrement de privatisation des “communs”. Un exemple ? Là où il y a peu le co-voiturage était principalement une pratique non-marchande, c’est aujourd’hui devenu une pratique principalement commerciale. Donner un quasi-monopole au secteur marchand pour l’accueil de nos visiteurs nous fait courir le risque de voir les bienfaits originels du Tourisme nous échapper.
Il y a donc urgence à ce que la France prenne à bras-le-corps ce sujet et “investisse”,  au niveau institutionnel, dans ses habitants  à la hauteur de l’enjeu que cela représente pour le tourisme de demain. Si les nouvelles pratiques touristiques impliquant les habitants font peur, en bousculant les professionnels, il vaut mieux accompagner cette tendance pour mieux contrôler son évolution.

II- DES DESTINATIONS QUI INNOVENT, GRÂCE A L’HUMAIN Je vous sens inquiets… mais non, mais non, ce fameux “Tourisme de Demain” dont on nous parle, il a déjà commencé !
Pour lister quelques initiatives eu Europe, la Finlande ou les Pays-Bas ont déjà une longueur d’avance…         En France, certains territoires inspirés ont déjà commencé à tester de nouvelles formes d’accueil, de nouvelles offres, impliquant les habitants et les montrant (enfin) à nos chers visiteurs.
– Bien que n’étant pas l’unique solution, je me sens obligé de vous parler des “greeters”. Oui, ce mouvement d’habitants bénévoles, sans doute utopiques, qui se sont mis pour mission d’accueillir nos visiteurs comme ils le feraient avec leurs amis ou leur famille. Si le terme est anglo-saxon (le concept vient de New York), saviez-vous que la France, est le premier pays “greeters” ? Cette communauté patrimoniale, porteuse d’un patrimoine immatériel, ce sont certes 1500 habitants passionnés dans une centaine de destinations en France, mais ils accueillent en réalité 2 à 3 personnes en moyenne tous les 2 mois… Leur véritable valeur demain n’est-elle donc pas dans leur rôle d’ambassadeur ? Des ambassadeurs non-virtuels cette fois mais qu’on peut en plus rencontrer IRL (“In real Life”) ? Les territoires (Offices de Tourisme, Agences de Développement Touristique) l’ont bien compris et s’en servent aujourd’hui comme argument supplémentaire d’attractivité.
Bien sûr l’attractivité du territoire n’est pas aussi simple à mesurer que des retombées directes, mais il faut rompre l’idée que les contributions altruistes ou non-marchandes des habitants ne génèrent pas de valeur (voire la détruisent !) sous prétexte qu’elles sont gratuites. Je vous conseille cette présentation de Joël Gayet si vous n’en n’êtes pas convaincus.
– Une récente étude en Auvergne Rhône Alpes (Région du “Tourisme Bienveillant”) a révélée que 45% des habitants étaient prêts à s’impliquer davantage dans le tourisme (!) un potentiel incroyable pour atteindre des objectifs visés depuis longtemps : diversification de l’offre, dispersion des flux, dé-saisonnalisation, allongement de la durée de séjour, positionnement (à la fois la “raison d’être” de sa destination que pour se différencier des autres). Toutes ces stratégies durables permettent d’attirer non seulement du monde… mais les bonnes personnes !

III- DEMAIN,  L’ HUMAIN AU SECOURS DU VOYAGE?
Qui sait de quoi demain sera fait ? Néanmoins, on peut penser que dans cette nouvelle ère touristique, les habitants (de manière marchande ou non) joueront un rôle déterminant dans la création de valeur des territoires. Non seulement ils produiront toujours plus de services culturels & touristiques mais nos “smart destinations” auront aussi compris qu’intégrer les données des habitants dans promotion touristique est un véritable Eldorado.
Faire “Moins mais Mieux” en s’appuyant sur le local n’est pas juste un souhait. C’est une nécessité pour le Tourisme. La sobriété touristique sera soit voulue (sorte de “sobriété heureuse” du voyageur) ou alors contrainte par l’effondrement (des écosystèmes, de l’économie, des conditions sanitaires ou du contexte géo-politique). Certains brandissent la peur de “la fin du tourisme” (ou alors seulement « réservé à une élite »), mais le voyage, cet état d’esprit qui nous fait nous évader de notre quotidien, lui, continuera d’exister si nous prenons conscience de l’importance de l’humain. Se dépayser en allant à la rencontre de l’autre non pas au bout du monde mais au bout de sa rue apparaît alors non plus comme une utopie mais comme du bon sens.

QUI EST JONATHAN ?
Jonathan HUFFSTUTLER est passionné des questions relatives au tourisme durable et plus particulièrement de la relation entre visiteurs et habitants. Il est engagé depuis 2012 dans le mouvement greeters et préside depuis septembre 2019 la Fédération France Greeters (FFG).
CONTACT : jonathan@greeters.fr
Jonathan HUFFSTUTLER
Président, Fédération France Greeters – M: 06 52 49 76 34 – E jonathan@greeters.fr – W greeters.fr
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KEN LE TOURISTE PARFAIT commençait sérieusement à s’inquiéter…Il appela Barbie Chérie : « Si les  Petits français venaient à nous copier, par ex. avec les Greeters, j’ai peur que l’on perde  une bonne longueur d’avance, non?  Il faudrait ruser, et empêcher ces « invitations « , sur CE  blog, de jeunes,  jolis et intelligents garçons, comme ce Jonathan! » . Barbie, une fois encore, ne fut pas s’accord…

6 Commentaires

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    • Nadine Poiret sur 13 août 2020 à 1 h 55 min

    Donc quand les commentaires sont contraires vous ne les publiez pas ? Bravo, c’est beau l’honnêteté…

    • JUGAND sur 13 août 2020 à 13 h 50 min

    Tourisme, dit-on, vient de tour : faire un tour, tourner, flâner, pour l’agrément.
    Qu’il soit marchand ou non. Ce qui est marchand c’est le guide, pas le tourisme !
    Nous greeters, sommes invités à boire, à manger par nos touristes,, qui ainsi dépensent. Parfois, ils achètent dans des boutiques locales, parfois même à un peintre, un artisan à qui je les présente ! Bref, il y a forcément un intérêt commercial pour tous. Mais là n’est pas la question, La différence entre les greeters et les guides rémunérés tient surtout à la liberté. Le guide rémunéré ne peut prendre le temps des rencontres, il ne peut changer de circuit selon les envies, le temps ou les opportunités, il ne peut tranquillement s’arrêter aux cafés pittoresques et faire la découverte des clients qui trinquent à la santé des australiens et vous expliquent qu’ils aiment leur quartier et n’en déménageraient pour rien au monde.
    Le greeter lui a le temps. Il est ouvert, disponible, il découvre lui-même des choses cachées, au hasard d’un passage, d’une conversation impromptue, s’enrichit de ces découvertes et comme vous le dites bien , des rencontres avec les habitants, on disait autrefois les âmes. Ceux qui vivent là depuis longtemps ou depuis peu, et qui ont choisi d’y vivre la plupart du temps.
    Bref, les greeters ont la possibilité d’être des faiseurs de liens, de relations qui parfois perdurent, ces liens si distendus dans notre monde. L’histoire, les lieux, l’architecture leur offrent une formidable opportunité, mais ce sont surtout les gens, inconnus, de passage ou même célèbres. Autant d’enthousiasmes à partager.
    N’opposons donc pas guides professionnels et bénévoles. L’un conduit à l’autre et on apprend les uns des autres. Simplement les greeters ont la chance d’être gratifiés de la « liberté grande » (Julien Gracq) et ils ne peuvent que la partager. Ce sont les aventuriers de la ville.

    • Marie sur 16 août 2020 à 17 h 17 min

    Vous n’ avez visiblement jamais participé à une visite avec un vrai guide !
    Un guide ne veut pas dire forcément groupe !
    Le guide paie des impôts aussi , connaît les petits coins sympas et les quartiers de sa ville , Je fais rencontrer des peintres et des artisans de spécialités aussi !
    Un guide professionnel a choisi d’être guide surtout parce qu’il est social et veut être un lien entre le touriste et l’endroit qu’il
    Découvre .

    On se vouvoie au début , on s’embrasse à la fin !
    La seule différence est que nous avons eu une formation en Art et Histoire , que nous sommes passionnés au point d’en avoir fait un métier et non un hobby .
    Si nous le pouvons financièrement, nous voyageons nous aussi pour découvrir la culture de l’autre et l’intégrer dans nos conférences .
    Nous ne serons jamais très riches mais nous sommes dévoués à ce métier .
    Par respect , nous bouchons souvent nos oreilles quand nous entendons un bénévole dire de grosses coneries à des touristes .
    Est ce la notre erreur ? Devrions nous reprendre le bénévole devant son groupe ?
    Après des études d’histoire de l’art , j’ai passé le concours pour la carte de guide et suis devenue guide professionnelle .
    Je me suis expatriée aux États Unis il y a 20 ans .
    Il n’y a aucune loi pour les guides . N’importe qui peut se prétendre guide !
    Le résultat ? Les bénévoles suivent les tours des professionnels, prennent des notes et deviennent greeters … pathétique.
    Et derrière un discours idéaliste , la réalité est simple :Le greeter attire le touriste tout simplement parce que gratuit .

  1. Merci, Jugand, pour ce beau commentaire et toutes ces précisions! Et puis vous avez raison, depuis le temps que les Guides Conférenciers attaquent les Greeters, je ne comprends pas leur acharnement. Déjà, négocier plutôt que négocier serait mieux. Le faire discrètement car ces chamailles sur la place publique sont pénibles pour tout le monde; Dire qu’ils sont « eux-aussi » des locaux est une évidence,, certes, c’est vrai, mais cela ne fait pas d’eux des Greeters, tout comme le boulanger ou l’instituteur sont des locaux mais pas des Greeters. Enfin et surtout l’article de Jonathan est consacré aux « relations entre habitants et touristes » et à leurs rôles respectifs, et pas aux Greeters!

  2. Comme vous voulez, Marie : si vous le dites, je ne connais pas les guides (j’ai pourtant fait ce métier pendant des années), je ne respecte pas les historiens d’art (j’ai une maîtrise d’histoire de l’art et un doctorat en histoire).Mais, que depuis l’arrivée des Greeters vers 2007, que vous ne supportiez toujours pas les visites faites par des habitants volontaires, moi c’est cela que je ne comprends pas. Vos clients sont différents, voilà tout.Des Greeters,c’est comme des guides, des médecins ou des journalistes:il y en a de bons et de moins bons,comme dans toutes les professions. Mais juste une chose : le billet de Jonathan ne concerne pas du tout les Greeters, mais les relations entre Habitants et Touristes! C’est pour cela qu’il a écrit, pour cela que sont ouverts des commentaires, à moins que vous ne souhaitiez rien ajouter de positif, pour faire avancer ce sujet, l’un des plus importants pour le tourisme culturel de demain? Les acteurs du tourisme sont aussi très partants, pour faciliter ces relations et mieux connaître la culture locale! Dommage que, à part fusiller leurs soi-disant « ennemis »,les Guides conf. ne soient que si peu intervenus sur le fond de ce sujet. Par exemple : Comment organiser le dialogue entre « touristes et Habitants? Quels bons exemples? Quelles stratégies et actions sont-elles les plus durables? Quelle répartition des compétences aux différents échelons territoriaux (Local – Communes et leurs groupement; départements; Régions – national et international (jumelages…). Rôles des acteurs (Maire, Associations, Commerçants, autres participants indispensables du Tourisme et de la Culture…) ?

  3. Ma réponse à Marie Guide de Chicago : « Comme vous voulez, Marie : si vous le dites, je ne connais pas les guides (j’ai pourtant fait ce métier pendant des années), je ne respecte pas les historiens d’art (j’ai une maîtrise d’histoire de l’art et un doctorat en histoire).Mais, que depuis l’arrivée des Greeters vers 2007, que vous ne supportiez toujours pas les visites faites par des habitants volontaires, moi c’est cela que je ne comprends pas. Vos clients sont différents, voilà tout.Des Greeters,c’est comme des guides, des médecins ou des journalistes:il y en a de bons et de moins bons,comme dans toutes les professions. Mais juste une chose : le billet de Jonathan ne concerne pas du tout les Greeters, mais les relations entre Habitants et Touristes! C’est pour cela qu’il a écrit, pour cela que sont ouverts des commentaires, à moins que vous ne souhaitiez rien ajouter de positif, pour faire avancer ce sujet, l’un des plus importants pour le tourisme culturel de demain? Les acteurs du tourisme sont aussi très partants, pour faciliter ces relations et mieux connaître la culture locale! Dommage que, à part fusiller leurs soi-disant « ennemis »,les Guides conf. ne soient que si peu intervenus sur le fond de ce sujet. Par exemple : Comment organiser le dialogue entre « touristes et Habitants? Quels bons exemples? Quelles stratégies et actions sont-elles les plus durables? Quelle répartition des compétences aux différents échelons territoriaux (Local – Communes et leurs groupement; départements; Régions – national et international (jumelages…). Rôles des acteurs (Maire, Associations, Commerçants, autres participants indispensables du Tourisme et de la Culture…) ? »

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