Les visiteurs sont votre force!

fontevraud-07Savez-vous que le nombre et la diversité des visiteurs des sites culturels sont  riches de nouvelles possibilités de dialogue ? Comment profiter au mieux de la présence des habitants, de leurs compétences, de leurs envies? Comment faire évoluer un site ou un événement culturel grâce aux visiteurs et avec eux? Comment nouer ce véritable dialogue avec les habitants de la proximité et faire en sorte qu’ils échangent entre eux ? Voici en dix points/dix exemples quelques solutions pour donner du sens au fameux « Vivre-Ensemble »,  qui ne devrait surtout pas rester une incantation, un projet, un souhait  vain .(Photo : Fontevraud, Atelier Paint, 2016)
Mieux partager la décision,  décider de budgets participatifs ou profiter de la flexibilité des locaux : à l’heure du crowdsourcing et des pratiques en réseaux sociaux,  pourquoi « Continuer comme avant » ? Ces quelques pistes sont à la source, à mon avis, d’une nouvelle agilité , à un moment crucial car la fréquentation culturelle des touristes français et étrangers  est fortement en baisse depuis deux ans .Si vous avez d’autres idées, un grand merci de les partager grâce aux commentaires du blog ou sur les réseaux !

panierculture2ok_01-150x2001- LES VISITEURS SONT LA RAISON DE VIVRE DES SITES CULTURELS et des événements ouverts aux publics! Et cela commence par les visiteurs de la proximité !
Tout d’abord, rappelons que  les missions des professionnels sont bien de conserver/restaurer/entretenir  un musée, un monument ou le centre historique d’une ville, ou encore de faire des propositions artistiques (Musique, théâtre, danse, arts plastiques…),  pour que des visiteurs ou des spectateurs en profitent, maintenant ou plus tard.
– Ces professionnels peuvent en effet  faire des recherches, écrire des publications scientifiques, restaurer des collections ou créer des spectacles ou de la musique dans d’autres lieux, sans la présence de visiteurs (Universités ; centres chorégraphiques, ateliers d’artistes…)! Mais à partir du moment où les sites culturels sont des lieux ouverts aux publics, ce sont bien les visiteurs présents – ou à venir-  qui doivent prioritairement  bénéficier de leur travail.La question des Publics est donc au coeur de toutes les autres missions et la fréquentation n’est pas seulement importante parce qu’elle apporte des revenus à l’établissement ou à l’événement, mais parce qu’elle est la seule à pouvoir contruire des liens entre le site, l’événement, et les habitants, et entre les habitants.(Photo : le Panier Culture de Nantes, sur le modèle des AMA, expérience pionnière en 2011!Des contributeurs-citoyens qui s’engagent dans une aventure humaine et artistique très réussie! )

2- LES FONDAMENTAUX DE L’ACCUEIL sont, encore et toujours : l’information, qui doit être accessible et en ligne bien avant la visite ; l’accès du site et son Service de l’Accueil ; le confort de la visite (ou pendant le spectacle) ; la « compréhension » de ce qui est proposé et surtout le plaisir, sans lequel il est impossible d’apprendre et de « revenir » sur place!
– Si les usages numériques ont vraiment changé la donne pour ces différentes « composantes » de la visite, nous constatons, au cours de nos nombreuses visites « in situ », que peu a été fait, en France, pour que ces  usages numériques produisent un véritable dialogue entre équipes des sites culturels et les visiteurs.

3- LA VISITE EST DÉJA UNE CHOSE DIFFICILE ! Pas pour les « fans » de culture, certes, car ils en connaissent tous les codes! Et puis ils sont prêts à tout supporter pour se délecter, y compris les files d’attente.  Mais pour tous les autres ? En fait, beaucoup de ce qui fait la joie de vivre est interdit dans les musées. Pour les plus jeunes : ne pas toucher, ne pas courir, ne pas parler ou rire trop fort, ne pas manger ou boire, ne pas photographier…Si ce sont des jeunes voyageurs et qu’ils vont aux vestiaires : pas de valise, de sac à dos, d’appareil photo, pas d’en-cas de junk food..(Ma photo de l’entrée des vestiaires du Musée Carnavalet, Paris, juin dernier).
Donc, laisser un peu de liberté aux visiteurs est très important, comme le fait  le petit musée de Vidy, en Suisse, où l’on déambule en toute liberté et qui, en plus, ne fait que des expositions « faciles à comprendre » :  un parallèle y est fait en permanence entre le Passé et le Présent et l’humour est partout!

atelier-maquillage-au-v%c2%a7a-de-londres4- OBSERVEZ les VISITEURS pendant leur déambulation ! Par où passent-ils ? Devant quoi s’arrêtent-ils? Combien de temps ? Peut-être revoir le parcours, si trop de choses ne vont pas ? (Cf l’expérience Le FLÂNEUR, dans notre PESP en fin de billet)
Et si vous leur posiez de temps en temps une simple question « Qu’aimeriez-vous savoir sur tel ou tel objet ou œuvre ou cet objet? ». Si vous le faites, les réponses vont vous étonner, car la plupart du temps, pour des publics non –spécialistes, ce ne sont pas celles auxquelles vous-même, en installant une exposition, aviez pensé ! Je trouve que l’un des meilleurs dispositifs, qui permet à la fois d’observer les parcours et déambulations tout en donnant de l’information à chacun et selon sa demande, sont les i-Beacons. Car c’est bien en observant les visiteurs  que l’on peut améliorer la muséographie, la signalétique, les informations et surtout faire connaissance avec eux. Leurs profils, leurs comportements, leurs préférences, leurs demandes et leurs avis sont à votre portée!(Atelier Maquillage au VAM, pour les Ados, en ce moment).

imaginez-le-musee-de-demain5- DONNEZ-LEUR DU POUVOIR ! Qui décide des expositions ? Vous, ou un collègue « professionnel », pour l’ensemble d’une population et depuis des lustres ! Une ville, une région sont en quelque sorte entièrement dépendantes de votre offre. Avez-vous déjà demandé à des habitants « Qu’est-ce qui vous ferait plaisir ? »? Sur quels thèmes voudriez-vous une exposition? Proposer un « menu » ou faire des expositions de collectionneurs amateurs  est-il si difficile ? Le Museum d’Histoire naturelle de Toulouse l’a fait (Notre photo) et  nous avions raconté cette magnifique histoire dans ce petit blog, ici ! Le Musée d’Art et d’Histoire de Santa-Cruz (USA, Californie) ne fait plus que cela, pour que les mots « collaboratifs ou participatifs ne soient pas des faux-semblants.

Qui décide des aides à la visite? La Tate Britain (Londres), a aussi proposé aux visiteurs de créer des aides à la visite et des parcours! Dès la généralisation des createyourownpremières pratiques numériques,en 2005, a Tate  a conçu un programme pour tous les visiteurs :  « Créer votre propre collection en ligne! » Ce programme a donné lieu à la création de parcours par les visiteurs, et le tout fut édité en version papier, puis  placé à l’entrée du musée (Parcours de visite) et dans les salles (Aides à la visite). Cet appel aux visiteurs voulait aussi dire : Vous avez des idées que nous n’avons pas!. Voir toute cette programmation aux Archives nationales du Royaume Uni, ICI! 

6- VOUS AVEZ DES SALLES DE RÉUNIONS, des auditoriums, des parvis couverts ?
– Pour choisir vos sujets de « conférences et débats », avez-vous jamais demandé aux habitants quelles étaient leurs souhaits, leurs priorités? Pourquoi ne pas profiter de ces locaux publics en les transformant de temps en temps en lieux de conversation avec ou entre les habitants ? Voici un petit exemple : dans sa programmation « Art et Histoire »,le petit musée de Santa Cruz (Californie) a organisé l’autre jour une réunion au musée sur LE sujet qui préoccupe les habitants : le coût faramineux des loyers qui grimpent à toute allure à cause de la proximité de la Silicon Valley et San Francisco. Le Musée a donc invité un spécialiste du sujet à modérer une rencontre sur ce thème. Tenir compte de la « vraie vie » est sans doute une attitude intéressante, pour ce musée comme pour d’autres sites ou événements.

Dans un autre registre, celui de l’art contemporain, les coulisses de la Biennale Estuaire de Nantes nous apprennent qu’interroger les habitants sur leurs préférences, avis a duré des mois! Avant d’installer une œuvre, les habitants des petits villages situés le long des 45 km des berges de la Loire ont pu rencontrer régulièrement les artistes, exprimer leurs craintes librement ou et donner leurs avis sur les projets artistiques. Et cela pendant plusieurs années! (CfPhilippe Dossal. Jean Blaise, Réenchanteur de Ville, Editions HD, 2015).

7- VOUS AVEZ DES SAVOIR-FAIRE (Exposition, muséographie, Recherche…) : pourquoi ne pas les mettre au service des habitants plus souvent ? Beaucoup d’associations font des expositions « en amateur », et ce n’est guère brillant côté Design, graphisme, parcours ou signalétique. Pourquoi ne pas les aider ? leur apprendre en construisant ensemble des projets, des réalisations ? La Culture « hors les murs » peut aussi être synonyme des « compétences des sites culturels hors–ses-murs ».

makers-lille-nov-20168- LES MAKERS ! Makers, Millenials préfèrent  les lieux où l’on fabrique quelque chose, où on les met au défi, ou ils peuvent s’interroger, fabriquer, ensemble, des prototypes et se projeter dans l’avenir. Agir en jouant (CULTUROGAME ), en dessinant (Dessinez ! au Rijksmuseum) , en réinterpétant le décor par des créations numériques (Paint ! à Fontevraud )  Les visiteurs aiement les visites où ils ne sont pas mis en échec, celle où la médiation est incluse dans ce que l’on présente ou ce que l’on fait faire. Si vous demandez aux plus jeunes « Qu’attendez-vous, que souhaiteriez-vous ? » sans se substituer à eux pour faire les réponses, alors, à mon avis, vous ne pouvez qu’augmenter, quantitativement et qualitativement, votre fréquentation. De nouveaux métiers culturels sont en jeu, avec  une gouvenance très horizontale et un travail sans héirartchies entre les métiers ou entre Direction et Equipes.(Affiche de la Rencontre des Makers, en novembre à Lille!)

De façon moins ciblée, le « Tourisme du Faire » à de beaux jours devant lui, via les activités culturelles : proposer aux touristes des ateliers Photo ou Vidéo, des séances de Peinture, d’aquarelle ou de dessin,  ou encore de Gastronomie est une excellente chose. Ce n’est plus un « tourisme de niche ». Les visiteurs , françaisou étrangers, sont friands de ce Tourisme Créatif,  activités qui  permettent une rencontre directe avec les habitants, les artisans, garants d’ une réelle « authenticité ». La Seine-Saint Denis construit régulièrement de nouvelles offres à partir des talents locaux avec visites d’entreprises et d’ateliers, qui toutes promettent des rencontres avec des artistes et/ou des artisans, qui se proposent d’expliquer ce qu’ils font et, par là-même,  de vous apprendre à faire.Chapeau à Seine-Saint-Denis Tourisme d’avoir créé ce réseau d’artisans, qui s’élargit chaque jour et garantit un tourisme à la fois plus convivial,plus proche des habitants et qui révèle leurs talents.Vous avez dit « expérience »? Dans le 9.3, nous y sommes! Enfin rendons homage aux Greeters d’avoir facilité la rencontre habitants/touristes, grâce à la création, au début des années 2000,  des « visites par les habitants » véritable rencontre amicale et partage de bons-plans, qui va bien au delà de l‘érudition, choisie comme support des visites culturelles classiques.  Venez en balade Greeter et repartez en ami, dit leur site Internet! Boire un petit café ou un verre ensemble est  le début de l’action! Cf.Un soir, Un verrre, un Musée, sur ce blog )

9- CONFIEZ-LEUR DES BUDGETS ! Et pourquoi pas ? Je pense en particulier à la très rare présence de sites culturels dans les zones très rurales ou dans les zones très habitées mais où l’action culturelle est famélique. Les jeunes des quartiers prioritaire sont non seulement des jeunes créateurs peu sollicités par les institutions culturelles,  mais ils ont des envies que vous ne pouvez deviner : pourquoi ne pas leur faire confiance?

« Assez de mots, des actes ! », disent-ils. Alors pour quelles raisons refuseriez-vous? S’approprier un lieu n’est pas facile si on ne se reconnait jamais dans les choix de ce lieu : ses envies, sa représentation du monde, tout cela est très culturel, et devrait être pris en compte, dans des lieux culturels plus inclusifs, qui feraient confiance à d’autres approches que les approches traditionnelles, qui n’ont pas si bien fonctionné.(Voir les Budgets participatifs de la Ville de Paris pour la Culture).

10 – LES GRANDS ENJEUX DE LA FRÉQUENTATION CULTURELLE  sont là, dans cette agilité et dans la « prise de parole » qu’auront retrouvé les habitants de la proximité. Un lieu, un événement qui deviennent familiers, qui ne proposent pas simplement de « consommer des propositions culturelles, expo ou spectacle » mais qui met en place des stratégies pour permettre une rencontre avec et entre les habitants , voilà ce qui pourrait définir un lieu d’avenir. C’est une force, et aussi une arme sympathique contre les deux grands défis qui pèsent déjà sur la fréquentation de sites « moyens » ou « petits » : celui de bien maîtriser les  savoir-faire pour les  Big Data, d’une  part, et celui  du » tout -on- line » (oeuvres en ligne; réalité virtuelle; conception ou communication, promotion vers les pays lointains…).  Au lieu de diaboliser ces mutations, savoir les utiliser et investir autant que nos concurents devient urgent. (Cf. le Royaume6Uni et les Etats- Unis, mais aussi les pays émergents qui  proposent des projets majeurs comme le Louvre d’Abu-Dhabi ou le comme le Musée du Futur de Dubai ; ces deux derniers musées sont pourtant de « petites choses « à côté de ce que va proposer la Chine pour la Culture !

vidyCONCLUSION

Parler de fréquentation, ce n’est pas du tout parler d’Audimat, mais plutôt de ce consensus qui fait que l’Etat ou les collectivités territoriales  financent la culture pour qu’elle soit accessible à  l’ensemble de la population. Si, comme le constat en est fait régulièrement, ces sites ne profitent qu’à quelques un et « en gros » toujours les mêmes, alors, peut –être faut-il changer nos habitudes? Et commencer, peut-être, à innover en mettant en place des  stratégies pour rencontrer  tous les visiteurs de la proximité qui en ont envie et leur proposer de co-construire de nouvelles offres ensemble!
Au moment où notre pays vient de perdre des centaines de milliers de visiteurs depuis deux ans, encourager, sur le long terme, toutes les initiatives qui pourraient redynamiser l’action culturelle nous semble prioritaire. Pour les visiteurs touristiques étrangers mais aussi les touristes français, mieux organiser et faire vivre cette culture locale  passe par l’écoute,  le « faire-ensemble », afin de  renforcer une cohésion culturelle qui a perdu bien des plumes, si j’ose dire, depuis les toutes dernières années !(Photo : Musée de Vidy,en Suisse,avec Passé/Présent)
POUR EN SAVOIR PLUS…
– OBSERVATION: une enquête « en live » dans les musées anglais, où les équipes suivent les visiteurs qui sont devenus des  « Flâneurs », c’est « Perdez-vous et on vous observe! »,  :#Vamloseyourself
DÉMOCRATISATION DE LA CULTURE : Lire ou relire Jean-Michel Tobelem, qui a sollicité plein de voix pour écrire son livre, gratuit et en ligne,  La Culture pour tous! !Jean-Michel a aussi fait une très bonne tentative de persuasion auprès des DGS , à lire ICI!
Des nouvelles de l’ancien directeur du Riksmuseum, Wim Pijbes,  qui passe ..aux artistes vivants! Va-t-il les « mettre en ligne? »pour nos les offrir? Bon, ce n’est pas drôle….ICI et , sur Appolo Magazine et We Are Museum.
LES DATA ET BIG DATA  sur notre petit blog! Tendances 2016, création et personnalisation;  et une petite synthèse sur La datafication du Monde.Et pour la jeunesse, l’Open Data, avec  Les Hackeurs de la Culture

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Sadyat super belle 8KEN LE TOURISTE PARFAIT venait de faire son petit tour du monde, comme à son habitude: douze jets et neuf  palaces en dix jours, pour cinq  réunions d’Affaires, et Hop! Tout plein de retombées économiques sur son passage… Puisque Parfait il était, Parfait il resterait!, pensait-il tout en sirotant son apéro à Marina Bay Sand après un petit plongeon dans la piscine du Roof Top qui dominait la Ville. Lorsque son portable vrombit :  « Ken Chéri« , lui dit son ex, Barbie, « Paris Hilton cherche un nom pour son nouveau petit chien, tu sais, le sien était mort (+reniflement de Barbie Chérie), tu n’aurais pas une idée? « -« NEW! » répondit Ken, cela fera plaisir aux Hilton!  (Photo volée : Ken à Saadiyat, cette semaine)

4 Commentaires

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    • dufau sur 20 octobre 2016 à 13 h 46 min

    Bravo Evelyne pour cette synthèse qui remet en contexte toutes les initiatives qui se développent timidement et parfois en marge de la norme culturelle depuis quelques mois. Certains de mes collègues ne comprennent pas le dispositif Paint de Fontevraud et n’en perçoivent pas le ressort qu’il y a derrière et pourtant c’est bien cela, ça marche, non pas parce que c’est puérile ou facile mais bien parce que l’on propose aux visiteurs de faire et de laisser une trace (numérique) dans le monument. Ca marche aussi car en le faisant nous y avons donné du sens par rapport à l’histoire du site, il est fort probable que la plupart des monuments religieux étaient recouvert de polychromie (on parle de la bible des illettrés), et cette expérience n’est donc, d’une certaine façon, qu’un prolongement de l’histoire ou une revisite en remettant le visiteur au centre de l’expérience. Pour aller encore plus loin, dans nos derniers projets numériques, nous avions recruté une communauté d’une vingtaine d’habitués (des visiteurs abonnés à l’année, donc des locaux), qui avaient accepté de devenir des bêta-testeurs de nos futurs dispositifs. Là où c’est devenu assez impressionnant c’est que j’avais mis la barre assez haute en terme de disponibilité, grosso modo, pour être bêta testeur de Fontevraud, il fallait d’abord répondre à une enquête sur internet, puis venir une première demi-journée, puis revenir une deuxième demi-journée, et ensuite je leur proposais d’être des ambassadeurs du projet auprès des autres abonnés lors de la journée de présentation en avant première et bien figurez vous qu’il ne m’a fallu que 3 jours pour réunir cette communauté de bêta testeurs avec une demande de grande disponibilité… J’avoue que nous avons nous même été surpris de ce résultat.
    Alors oui, il faut sortir les monuments du formol et en faire de vrais lieux de vivre-ensemble ! C’est la clé pour faire en sorte que nos monuments reprennent du sens, continuent d’écrire leur histoire et participe activement à la vie sociale !

  1. Merci, Frédéric, vous êtes trop gentil mais cela me fait bien plaisir! Et merci pour avoir si bien raconté dans ce commentaire comment vous avez eu en un temps record, en plus, des testeurs volontaires! Pas la peine de faire une évaluation de l' »engagement » de vos publics de proximité! Voilà aussi qui témoigne de la confiance et de l’intérêt que vous aviez pour vos proches habitants, pour leurs compétences, supposées ou réelles.L’essentiel est que vous ayez pensé à leur proposer quelque chose, puisqu’ils aiment Fontevraud. Restons en contact, Cher Frédéric, vous savez très bien croiser ensemble Numérique, Culture et Tourisme ( le regard des autres, pour faire vite…), et c’est rare! En lisant cette expérience de testing, je pensais à Abbatia, une nouvelle Association d’Abbayes que j’ai rencontré à Saint-Savin-sur-Gartempe, l’an dernier ; Abbatia est une association de directeurs d’Abbayes qui veulent mutualiser toutes les connaissances,bonnes pratiques en management, entre eux, les connaissez-vous? En tous cas bonne chance, et je suis certaine que vous trouverez certainement très vite chaussure à votre pied. Ah! Les veinardes! ( les chaussures…).Amitiés, Evelyne

  2. Bonjour,

    Bravo pour cet article très enrichissant ! Chez GuestViews aussi, nous sommes convaincus que les visiteurs sont « la force des institutions culturelles ».

    Notre solution de livre d’or numérique permet en effet de mieux comprendre vos visiteurs pour leur offrir une expérience personnalisée et in fine les fidéliser.L’équipe GuestViews

  3. Mais je vous connais! :-))) Et vous avez une très bonne idée avec GuestViews qui est une très bonne démarche pour fidéliser les visiteurs en leur donnat la parole! Merci pour ce témoignage et unissons nos forces! Bien cordialement, Evelyne

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