Formation continue au Tourisme Culturel

IMG_2055Une formation au Tourisme Culturel, et plus particulièrement dédiée à  l’événementiel culturel pour des professionnels du Tourisme de la montagne? Franchement, j’ai un peu hésité avant de répondre. Le tourisme de Montagne a des objectifs bien spécifiques et les stratégies pour les accompagner  : investissement et rentabilité des infrastructures d’accès, des infrastructures et aménagements liés au ski ou autres nombreux autres sports possibles hiver comme été ;investissement dans l’ immobilier et le foncier (construction de grands ensembles d’hébergement) ; très forte segmentation de ses clientèles, du Luxe au tourisme populaire en passant par la case « Familles » et « Jeunes »… Bref, j’ai toujours eu l’impression qu’on ne faisait appel à la Culture, pour le Tourisme de la montagne, que lorsque le volume de clients baissait  soudainement, la Culture pouvant être une  « roue de secours », en quelque sorte. Ensuite la certitude que les habitants des stations élisaient leurs représentants pour tout à fait autre chose que le développement culturel m’inquiétait aussi : sans volonté municipale, ou intercommunale, comment faire?
Comme Haithem Guizoni, chercheur enseignant de Sciences PO à Grenoble, m’avait écrit sa belle proposition d’intervention sur les conseils de Jean Guibal, merveilleux Directeur du musée dauphinois de Grenoble, j’ouvris  le lien du site Internet qu’Haithem me proposait dans son mail.
Et là, la première très bonne surprise m’attendait : il existait quelque part en Europe un lieu de formation  au Tourisme et à l’Innovation, une formation internationale, de haut niveau, et du coup je me sentis très honorée de rejoindre le projet de formation. Voici, par exemple, qui La « philosophie » qui était affichée sur le site Internet,  intéressante!

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IMG_0389I- LA PHILOSOPHIE du EMBA (Executive MBA en innovation touristique), présentation : 
• Vous êtes concernés par l’innovation dans le tourisme sous toutes ses formes (nouvelles technologies, ingénierie, conseils, développement durable…)?
• Vous souhaitez entrer en contact avec les acteurs touristiques de divers horizons?
• Votre organisation accompagne et réalise des projets innovants auprès de collectivités et d’opérateurs touristiques ?
L’innovation est incontournable dans toute entreprise évoluant dans un marché fortement concurrentiel et, bien sûr, l’économie touristique ne déroge pas à cette règle. Elle doit faire face à un marché saturé d’offres, où la demande change rapidement et où les exigences de développement socialement responsable et de respect de l’environnement sont de plus en plus élevées […]Notre EMBA s’intéresse à la question cruciale de l’innovation dans le tourisme grâce à de rigoureuses études de cas, une méthode d’apprentissage basée sur l’expérience, des discussions avec des experts actifs sur le terrain, des consultants, des start-up. L’EMBA aborde les thèmes importants pour la pratique de votre métier dans les années à venir. Notre enseignement est basé sur des cas réels, actuels. Tous les participants au programme apportent également leur expérience professionnelle. »
IAEII- L’ EXECUTIVE   MBA  Franco-Suisse , avec plusieurs  organismes associés : L’ IAE Savoie Mont-Blanc et l’Université de Savoie pour la France, et la Haute Ecole Spécialisée HES-SO et l’Institut universitaire Kurt Bösch (IUKB) pour la Suisse.Des séminaires annuels rapprochant les deux pays étaient régulièrement organisés (Tourism professional Meeting à Sierre (CH) – eCommerce in Tourism : Learn from the Swiss Leaders 07. Décembre 2012 ; Tourism professional Meeting à Sierre (CH) – Digital Tourism Innovations en Décembre 2013 ; Séminaire franco-suisse des offices de tourisme (OT) à Megève ; 25 Novembre 2013 ; Journée valaisanne du tourisme à Martigny – un regard croisé franco-italo-suisse sur les défis du secteur, etc…) Et ce MBA était intégré comme programme européen (Interreg IV France-Suisse 2007-2013).

III- LES OPÉRATEURS DE LA FORMATION CONTINUE « INNOVATION TOURISTIQUE »-
L’Université de Savoie (sciences économiques et sciences du management). L’ IAE Savoie Mont-Blanc, structuré en six départements dont le Centre international de tourisme, hôtellerie et management des événements (CITHEME ; formations de la licence au doctorat).
– La Haute Ecole Spécialisée HES-SO : avec plus de 15’500 étudiantes et étudiants, c’est la plus grande HES de Suisse. Créée en 1997, elle dispense un enseignement de niveau universitaire ancré dans la pratique et anticipant les exigences professionnelles. Le domaine Economie et Services est constitué des HEG (Hautes Ecoles de Gestion) ainsi que de l’EHL (Ecole Hôtelière de Lausanne).
L’Institut universitaire Kurt Bösch (IUKB) est  situé à Sion dans le canton du Valais (Suisse) et reconnu par la Confédération depuis 1992 en qualité d’Institut Universitaire. L’Unité d’Enseignement et logo-iukbde Recherche en Tourisme développe, dans une perspective inter- et transdisciplinaire, l’enseignement et la recherche scientifique portant sur les multiples aspects du tourisme. Ce dernier, envisagé comme système d’acteurs, de lieux et de pratiques, nécessite en effet une approche mobilisant plusieurs disciplines (notamment la géographie, la sociologie, l’anthropologie, la science politique, l’histoire, l’économie, etc.) afin de rendre compte de sa complexité à la fois sociale, spatiale, politique, logo-heséconomique et environnementale. En étroite synergie avec ses activités de recherche, l’UER Tourisme propose, en collaboration avec l’Université de Lausanne (UNIL), un Master Interdisciplinaire en études du Tourisme (MIT) ainsi qu’un doctorat interdisciplinaire en études du tourisme délivré conjointement avec l’UNIL.Institut d’Etudes Politiques IEP (Université de Grenoble) placés sous l’égide de la Fondation Nationale des Sciences Politiques. Son mode de sélection sciencesporigoureux, sur concours uniquement, le classe dans la catégorie des grandes écoles. Sciences PO Grenoble occupe une place de premier plan dans le champ de la recherche en sciences politique, administrative et sociale. Le laboratoire sur lequel il s’appuie, PACTE (Politiques publiques, ACtion politique, TErritoires), est l’une des plus importantes unités de recherche française. Créé en lien le CNRS, les universités Pierre Mendès-France et Joseph Fourier de logo_ueGrenoble, il compte près de 250 permanents.
– III- QUELLES BONNES PRATIQUES ? Enfin, sur la page du site Internet de la formation , un dernier clin d’œil me décida : dans la rubrique Best Practices, trois articles de la canadienne Claudine Barry, du meilleur Réseau de Veille en Tourisme qui soit, celui de  l’UQUAM  était une invitation à participer! Voici les sujets de choix proposés:
–  L’échange de nuitées entre particuliers ;
confederation_helvetique Crowdsourcing au Chicago History Museum;
Manger chez des particuliers à travers le monde .
Inévitablement je me posai la question : serai-je à la hauteur de toutes les bonnes fées de cette formation et des attentes des participants?
IV- LA DERNIÈRE BONNE SURPRISE qui m’attendait fut le très bon accueil que je reçu à Annecy, avec des stagiaires que je remercie ici pour leur participation au contenus avant le stage, pour leur vivacité et leur très grande gentillesse pendant les présentations! Je les remercie également  pour leurs avis exprimés sur les nombreux exemples, français et étrangers que j’avais emportés car ils sont seuls capables -enfin à mon avis 🙂 –  de bien comprendre les enjeux et défis du tourisme culturel de la Suisse et de la France face à leurs concurrents étrangers.
IAE signalEN CONCLUSION,
Les formations mais aussi les modes de recrutement de ce EMBA sont réellement intéressants, et pour vous, qui cherchez une formation continue, n’hésitez pas à faire acte de candidature! Le programme EMBA  est organisé en 4 axes:
• Projets innovants et gouvernance
• eTourisme – l’innovation par les TIC
• Marketing et tourisme
• Tourisme durable
Le master se décline en 12 modules, structurés dans 4 CAS (Certificate of Advanced Studies). Un  treizième module  est dédié à la rédaction d’un travail de master. L’organisation de la formation est flexible pour qu’elle soit possible pour des professionnels en activité. Télécharger laplaquette de la formation ici. .Le coût de la formation : 18’500 CHF pour la formation complète et 4’500 CHF par CAS pour les étudiants suisses- 1650 Euro pour la formation complète et 3000 Euro par CAS pour les étudiants français
Voir la plaquette de présentation complète de cette formation ICI!
CONTACTS POUR JOINDRE DES RESPONSABLES DE L’EMBA/
– Pour la France:
– Prof. Annie Rouard
IAE Savoie Mont-Blanc
E-mail: Annie.Rouard@univ-savoie.fr /www.univ-savoie.fr
Tél. : 0033 (0)61 533 13 20
Prof. Louis Job
Sciences Po Grenoble
E-mail: louis.job@sciencespo-grenoble.fr/www.sciencespo-grenoble.fr
Tél. : (0)4 76 82 83 650
– Pour la Suisse
Prof. Roland Schegg
Institut de Tourisme, HES-SO Valais
E-mail: Roland.Schegg@hevs.ch /www.hevs.ch
Tél.: 0041 (0)27 606 90 83
Prof. Christophe Clivaz
Institut universitaire Kurt Bösch (IUKB)
E-mail: christophe.clivaz@iukb.ch / www.iukb.ch
Tél.: 0041 (0)27 205 73 31

Avec UN GRAND MERCI à Haithem Guizani, enseignant chercheur à Sciences Po Grenoble, qui a coordonné mon intervention ainsi qu’à Hélene Granveau qui a grandement facilité ma venue.
Ken Ace Downtown LAKEN LE TOURISTE PARFAIT , entre deux voyages d’affaires, trois avions et un séjour dans un palace d’Abu Dhabi, préparait activement ses vacances de Noël avec Barbie Chérie, dans la Vieille Europe, tout là-bas, en Suisse! Tralala -itou, chanta-t-il joyeusement! C’est décidé, ils iraient à l‘hôtel W de Verbier!  (Notre photo de gauche) En attendant, ils patienteraient à lHôtel Ace, de Los Angeles, so chic et comme ses petits frères « Ace », tous pionniers d’une nouvelle hôtellerie installée dans les anciens studios de United Artists, là où il ne neige jamais…MAIN-PDX_lobby_couch_20130719_0138

 

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2 Commentaires

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  1. Bonjour,
    J’ai fait un BTS AGTL et je suis en Licence pro dans le spectacle vivant cette année.
    Je me rend compte que ce milieu m’intéresse beaucoup moins que les projets touristiques que j’ai pu mener et les stages au cours du BTS.
    Je voudrais repartir sur une licence en tourisme à la rentrée mais je ne sais pas si je dois arrêter ma formation maintenant pour faire une saison et acquérir un expérience en plus dans le domaine pour entrer dans les écoles ou si il vaut mieux que je termine ma licence.
    Je suis intéressée par les écoles comme l’IEFT ou l’ESCAET mais je sais pas du tout les prix de ces écoles. Est-ce que vous pouvez me renseigner et me donner vos avis sur ce que je devrais faire ?
    Merci beaucoup

  2. Merci de votre confiance! Très franchement je serais à votre place j’irais jusqu’au bout de ma licence tout en me documentant très sérieusement pour entamer au plus vite une formation bien pointue. Pourquoi pas compléter avec une bonne formation dans le numérique, par exemple : l’Open ou les Big Data manquent de pros alors que Culture + Tourisme seront des terrains de jeu formidables dans les 3 prochaines années!Voir Microsoft+ le Festival de la mercè à Barcelone, par exemple. Pour les tarifs, par contre, impossible de passer les deux coups de fil à votre place. Bon courage et un tout petit peu de patience! Bien à vous, Evelyne

  1. […] Une formation au Tourisme Culturel, et plus particulièrement dédiée à l’événementiel culturel pour des professionnels du Tourisme de la montagne? Franchement, j’ai un peu hésité avant de répondre. Le tourisme de Montagne a des objectifs bien spécifiques et les stratégies pour les accompagner : investissement et rentabilité des infrastructures d’accès, des infrastructures et aménagements liés au ski ou autres nombreux autres sports possibles hiver comme été ;investissement dans l’ immobilier et le foncier (construction de grands ensembles d’hébergement) ; très forte segmentation de ses clientèles, du Luxe au tourisme populaire en passant par la case « Familles » et « Jeunes »… Bref, j’ai toujours eu l’impression qu’on ne faisait appel à la Culture, pour le Tourisme de la montagne, que lorsque le volume de clients baissait soudainement, la Culture pouvant être une « roue de secours », en quelque sorte. Ensuite la certitude que les habitants des stations élisaient leurs représentants pour tout à fait autre chose que le développement culturel m’inquiétait aussi : sans volonté municipale, ou intercommunale, comment faire?  […]

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