ARLES , ville innovante ! Et pourquoi?
Depuis longtemps je voulais faire un billet sur cette ville car elle présente le profil parfait de la ville qui pense « tout ensemble » : l’urbanisme, la culture, le développement économique et touristique et la révolution numérique. Arles a développé depuis une quinzaine d’année la parfaite panoplie de la Creative City, comme disent les anglais. Et, pour choisir et exécuter ses programmes, elle ne retient que l’excellence. Du coup, elle a un succès fou, bien mérité. Aujourd’hui, grâce à une courte interview de son maire, Hervé Schiavetti, les stratégies de la Ville m’ont tout d’un coup parues limpides, voilà pourquoi je vous en présente des extraits en annexe du billet, à lire absolument si le sujet vous intéresse! En fait, ce maire actualise, en permanence depuis 2001, l’image d’une ville plusieurs fois millénaire sans en changer l’identité. Son job ? Entretenir et valoriser le patrimoine passé, mais en même temps : repérer et choyer les compétences locales, réconcilier « habitants et touristes », accueillir la réflexion internationale, développer la culture. Voilà des objectifs passionnants très difficiles à mettre en œuvre, et Arles le fait très bien ! Partons pour la visite !
le Musée départemental Arles antique, installé dans un bâtiment moderne et novateur depuis 1995, de l’architecte Henri Ciriani.
I- VAN GOGH LIVE : VAN GOGH EST REVENU !
Van Gogh Live est une opération bienvenue, avec la création d’un site dédié au peintre. Il y avait bien le bel espace Van Gogh, situé dans l’ancien hôtel-Dieu restauré en en 1986 et qui abrite a la médiathèque, les archives communales, le collège international des traducteurs littéraires, l’antenne universitaire, une salle d’exposition, ainsi que quelques commerces. Mais Van Gogh, le peintre (1853-1890), son génie, étaient invisibles…
1- La Fondation Vincent Van Gogh a ouvert le 4 avril 2014, inaugurée par Luc Hoffmann, président du conseil d’administration de la Fondation, sa fille Maja Hoffmann, présidente du conseil artistique. La Fondation prend place dans l’ancienne Banque de France transformée en salles toutes claires et exactement en face du QG des Rencontres d’Arles. L’exposition est importante, avec neuf œuvres de Van Gogh, plusieurs toiles des maîtres qui l’ont inspiré et de nombreux artistes contemporains qui ont exposés. créations d’artistes contemporains. En fait, l’artiste a peu vécu à Arles, seulement 444 jours, du 20 février 1888 au 8 mai 1889. Mais durant ce séjour, Van Gogh a peint presque 200 tableaux, 100 dessins et aquarelles et écrit plus de 200 lettres ! La plupart d’entre ces œuvres ont été conservées. La période arlésienne est d’ailleurs considérée comme un point culminant et le plus grand épanouissement de la décennie de l’activité artistique de Van Gogh. Voir le Dossier de presse complet ICI!
2- Le campus Luma d’Arles a été lancé officiellement le 6 avril dernier pour le début de sa construction, sur la vaste friche des anciens Ateliers SNCF, en présence de l’architecte Frank Gehry. Cette fondation est l’initiative de Maja Hoffmann(1), présidente de la Fondation Luma (Suisse) qui souhaite réinvestir la friche industrielle avec l’art (11 hectares !). L’architecte Annabelle Selldorf (Agence Seldorff, USA) est chargée de la revitalisation des bâtiments existants et Bas Smets de la transformation paysagère du site.
• le bâtiment de l’architecte Franck Gehry (150 millions d’euros) ouvrira en 2018 et sera l’emblème du «Campus Luma Arles», une sorte de Black Mountain ¬College , lieu-phare de l’enseignement du troisième type de l’art moderne au états unis. ( Buckminster FullerJosef Albers, John Cage Merce Cunningham, Willem de ¬Kooning, Bob Rauschenberg et autre Franz Kline, Alan Kaprow, Cy Twombly…).
(1)Maja Hoffmann est une arlésienne passionnée de création contemporaine et une mécène (les Kunsthalle de Bâle et Zurich, Fotomuseum de Winterthour, l Kunstwerke de Berlin, Palais de Tokyo à Paris, New Museum of Contemporary Art à New York ou encore Biennale de Venise). La Fondation Luma soutient aussi directement les artistes (Roni Horn, Olafur Eliasson, Tobias Rehberger, Doug Aitken…) Maja Hoffmann a grandi en Camargue depuis sa naissance en 1950, et sa grand-mère lui confia la collection d’art de leur richissime famille bâloise (Hoffmann-La Roche).(Maja Hoffmann sur la photo à gauche).
3- Depuis quelques années c’est à nouveau la fête ! Ou Comment concilier le passé et le présent ?
Arles n’a pas que des atouts, comme en témoignent l’éloignement des aéroports internationaux, l’absence de desserte ferroviaire puisque le nouveau TGV passe à Aix. Elle n’a jamais aussi été repérée par l’Etat (et ses crédits!) pour une revitalisation après la désindustrialisation de notre pays: la DATAR, par exemple, donna très tôt, dans les années 60 ,une priorité régionale aux côtes du Languedoc et à Marseille avec Fos/sur Mer. Arles s’en est sortie « toute seule, pourrait-on dire (Voir son histoire en Annexe ci-dessous). Aujourd’hui, elle mène en revanche une politique active et très « indépendante » des grands courants nationaux: car, et voilà ce que veut le Maire, Arles poursuit les routes culturelles et touristiques classiques (UNESCO), celles du développement durable de son environnement, tout en renouant avec des projets de développement économique, des projets culturels plus innovants et peu coûteux pour les habitants, grâce aux mécénat. Et , évidemment, Arles s’apprête à devenir une championne des projets numériques.L’exemple le plus emblématique de cette reconversion? En 2007, c’est l’empereur César qui fit le buzz, grâce aux fouilles archéologiques sous-marines menées dans le Rhône, où fut retrouvé l’un de ses bustes de marbre ainsi qu’un Neptune de 1,80 mètre du IIIe siècle, témoignages inédits du riche passé antique de la cité. Aujourd’hui, c’est au tour de Van Gogh, de la création contemporaine, de l’architcture (Voir le pojet de Franck Gehry ci-dessous) ou du numérique de faire la « Une ». L’important, sans aucun doute, est bien de conserver l’équilibre entre patrimoine et création, entre emplois classiques et nouveaux emplois.
4- Des exemples de l’adaptation d’Arles au temps présent
• Inscrite sur la liste du Patrimoine mondial de l’Humanité de l’Unesco pour être la ville qui a le plus de monuments romains après Rome, la ville a aussi un magnifique environnement et les acteurs du Pays d’Arles et des villes les plus proches conduisent un démarche de protection de cet environnement. Les sites naturels ou culturels des alentours sont aussi protégés des dérives « entrées de villes moches » ou autres menaces du tourisme et du commerce. A voir ICI
a) Pour le numérique, Atelier de la mécanique – Parc des Ateliers – Arles : La Grande Halle est une ancienne friche situé sur un haut lieu du patrimoine industriel du XIXème siècle arlésien : les ateliers ferroviaires de la SNCF, soit 5000 m2. Ce site en pleine réhabilitation deviendra un centre culturel lié aux nouvelles technologies dans le domaine de la création multimédia, de l’image numérique et virtuelle. En attendant, Octobre Numérique , label créé en 2010 par la Ville d’Arles, fédère les énergies et les talents autour de la création, de l’innovation et de l’économie numérique . Voir la balade numérique !(Ci-contre, photo du chantier en cours : reconversion des friches SNCF et simulation de la future construction de F.Gehry)
b) Pour les événements , même démarche de tentative de réconciliation entre aujour’hui/demain , Habitants/Extérieur : les événements traditionnels (Feria pascale ; Fête des Gardians le 1er mai ; Fêtes d’Arles (Pegoulado, fête du costume et cocarde d’or), Rencontres d’Arles -Rencontres internationales de la photographie-) cohabitent avec de nouveaux événements, comme Marseille Provence 2012 et son programme « Capitale Européenne de la culture », où Christian Lacroix, célèbre arlésien, avait été invité à créer un parcours pour l’abbaye de Montmajour avec le CIRVA (Centre du verre contemporain de Marseille). Tadashi Kawamata avait créé aussi pour cet été « Capitale » : Horizons – Les Sentiers de l’eau .
• L’art contemporain prend une place de choix grâce, aussi, au réseau local « Arles Contemporain » , réseau qui organise des week-ends dédiés à des visites et rencontres. Enfin les expositions des nouveaux sites culturels , présentés ci-dessus, s’annoncent nombreuses et de qualité. L’Exposition « Solaris Chronicles » (Du 05/04 au 26/10 2014), organisée par Liam Gillick, Hans Ulrich Obrist et Philippe Parreno, à la Fondation Luma, rassemble des maquettes de projets de référence de Frank Gehry, réalisés ou non, sélectionnées par Gehry et Maja Hoffmann. Durant six mois, des intervenants issus de la musique, de l’architecture, de la chorégraphie et des penseurs viennent y apporter leur contribution. L’exposition se veut évolutive et collaborative, avec toute une série s d’interventions, de performances et de projets. ( John Baldessari, Nicolas Becker et Djengo Hartlap, Pierre Boulez, Lucinda Childs, Liam Gillick, Dominique Gonzalez-Foerster, Cai Guo Qiang, David Lynch, Greg Lynn, Philippe Parreno, Esa-Pekka Salonen, Tino Seghal et Rirkrit Tiravanija).Rien que d beau monde! Pour réveiller le tourisme de la France, quoi de mieux que cette démarche d’Arles qui a décidé de ne pas se reposer sur ses lauriers, pourtant magnifiques, en pariant sur la Culture? Avez-vous une idée, chères amis du blog?Connaisez-vous d’autres exemples intéressant à partager? Les Commentaires du blog sont à votre disposition!
LE SEUL PROBLÈME, en conclusion, que nous ayons rencontré pour écrire cet article est la grande difficulté d’accéder à ces nouvelles offres via le Tourisme institutionnel local. Le site Internet de l’Office du Tourisme est assez catastrophique et n’est pas, de notre point de vue, « à la hauteur » des nouveaux enjeux du tourisme actuel (Profils et comportements des touristes aujourd’hui, qu’ils soient français ou étrangers) ou des déclarations du maire dans son interview du Journal La Croix. Le design, la page d’accueil, l’ergonomie du site sont très datées ( on rame…) . Mais le pire est que ne figurent même pas sur sa page d’accueil et en bonne place les nouvelles offres exceptionnelles que nous vous présentons aujourd’hui et qui assurent la ville d’être « différente » de ses voisines, par exemple. On aurait donc souhaité, comme cela existe aujourd’hui- voir cent très bons exemples dans le très expert http://www.etourisme.info – un meilleur accueil, avec des offres « qualifiées », hiérarchisées; un site plus collaboratif, avec des propositions de week-end pour sortir des sentiers battus ; des propositions pour une « deuxième visite », par exemple, ou pour des groupes de jeunes. On aurait souhaité, a minima, un petit dépliant qui présente de façon dynamique « Arles aujourd’hui » ( et gratuit! Car l’accès aux brochures en lignes est difficile (error 404) et il faut aller les chercher à l’Office (1 €). Pas trop pratique quand on habite Pékin, Barcelone ou Hambourg...) . Car pour « Arles d’hier », il y a déjà des milliers de pages, excellentes, sur Internet! Ne pas rivaliser avec ces informations permettrait aussi de mieux cibler la vraie question « Comment je décide de préférer Arles aux autres destinations, et de réserver » et la préparation du séjour des visiteurs. Bref, tout cela n’est pas une question de moyens( financiers), mais bien, à mon avis, une question de revisiter les stratégies de visite+ séjour d’Arles et de réactualiser le site, complètement, à « moyens constants ».
ANNEXES
Un complément d’information pour ceux qui veulent en savoir plus, mieux connaître la démarche u Maire ou…Aller visiter Arles !
L’Interview du maire, Hervé Schiavetti ; de l’Arles Antique et Moderne à aujourd’hui!
I – Le Maire ! HERVÉ SCHIAVETTI, Maire d’Arles, Vice-président du conseil général des Bouches-du-Rhône
Extraits de son interview dans le Journal La Croix, à voir en ligne et dans son intégralité ici ! « De Jules César à Frank Gehry, la culture, clé de notre avenir »
« La personnalité d’une ville traverse les siècles, évolue, se transforme. Notre histoire doit nous donner confiance en l’avenir, pas nous faire regretter une gloire passée. Capitale de l’Empire romain sous Constantin (IIIe siècle), Arles est aujourd’hui une ville moyenne, pourtant célèbre de New York à Tokyo. Ce rayonnement n’est basé ni sur sa puissance économique (100 millions d’euros de budget annuel), ni sur son importance démographique (54 000 habitants) et encore moins sur sa force militaire… Son rayonnement est fondé sur la culture et le patrimoine, de Jules César à l’architecte américain Frank Gehry.[…] Le résultat, ce sont des retombées économiques très positives et pas uniquement en termes de nombre de visiteurs. Nous avons développé des compétences, des savoir-faire. Des entreprises innovantes sont nées et grandissent dans ce secteur d’activité. Le respect du patrimoine ne signifie pas refus du présent ou peur de l’avenir. Au contraire, il en est la clé. Nous avons la charge de préserver l’héritage de notre histoire. […]Arles ne serait pas devenue la capitale de la photographie sans Lucien Clergue, qui fonda les Rencontres d’Arles il y a plus de quarante ans. Lucien Clergue ne serait sans doute pas devenu photographe sans Pablo Picasso, rencontré aux arènes d’Arles avec Jean Cocteau.
Picasso n’aurait peut-être pas été attiré par Arles sans la présence de Van Gogh. Christian Lacroix a découvert sa vocation d’artiste en admirant les œuvres de la donation Picasso au Musée Réattu[…]Dans l’Europe qui sortira de la crise, l’économie créative sera le principal moteur de la création d’emplois. Le patrimoine et l’innovation, la culture et l’architecture, l’art de vivre et la nature seront des atouts majeurs. »
II- Deux chiffres incontournables
La commune d’Arles est, de très loin, la plus étendue de toutes les communes de France métropolitaine. Avec sa superficie d’environ 759 km2, soit trois fois Marseille (240 km2) et presque sept fois Toulouse (110 km2) ou Paris (105 km2). Elle compte 54000 habitants et les services représentent la majorité des emplois, avec le tourisme comme première activité de la ville (1,5 million de touristes ) .
III- ARLES L’ANTIQUE : Arles est Inscrite sur la liste du Patrimoine mondial de l’Humanité de l’Unesco car c’est la ville qui compte le plus de monuments romains après Rome. Bien avant l’époque grecque Arles commerçait déjà avec les peuples de la méditerranée, ce et continua à prospérer du ve siècle au Ie siècle av. JC. Soutenant Jules César contre Marseille en 49 avt JC, elle en fut récompensée en devenant une colonie romaine dès 46 av. J.-C , protégée et riche, avec son premier plan d’urbanisme du au Ier siècle av. J.-C., sous l’empereur Auguste, toujours lisible dans le centre-ville !
– Les témoignages de cette Arles antique sont donc encore très nombreux aujourd’hui : l’Amphithéâtre r (les arènes), le Théâtre antique, les Cryptoportiques, les Thermes romains de Constantin, les vestiges du cirque romain…Le Moyen –äge fut par contre éprouvant, et Arles redevient rurale, avec une noblesse qui seule demeure puissante. Avignon et Marseille prenant le leadership des pouvoir politique, ecclésiastique et économiques. Le cloître Saint-Trophime, les routes de Saint Jacques Arles Moderne , Arles retrouve à nouveau un rôle important au XIXème siècle grâce à sa situation (transports dont le PLM, commerce, hub d’industries vers le Rhône) et du coup la ville entreprend la mise à jour et la restauration du patrimoine antique dès les années 1820-1830. Mais la ville perd encore presque tous ces atout lors de la désindustrialisation….
IV- ARLES AUJOURD’ HUI ! La ville a choisit de rebondir avec la culture pendant les années 1970-90 (Rencontres internationales de la Photographie crées en 1970, installation de maisons d’éditions – littéraires et musicales -, Université renommée, nouveaux musées très innovants à l’époque (Musée de Camargue) fêtes régénérées…) ; siège social de l’Association française des biens et sites français du patrimoine mondial. ; Réseau AVEC, l’Alliance des villes européennes de la culture . Le Musée départemental Arles antique, (1995) . Musées : le Museon Arlaten (traditions populaires) et Le Musée Réattu, avec la Donation Picasso installé dans l’ancien Grand Prieuré de Malte. Ce musée propose des oeuvres œuvres de Jacques Réattu, peintre du 18ème et 19ème siècles, et d’artistes modernes et contemporains (Picasso, Zadkine et Alechinsky) ainsi qu’une remarquable collection de photographies (Henri-Cartier Bresson,Edward Weston…).
KEN LE TOURISTE PARFAIT râlait comme un voleur ! Quoi, je me retrouve tout en bas d’un trop long billet ? Et qui le lira ? Obnubilé par son job, voyageant sans cesse à travers le monde, pour ses affaires et pour les retombées économiques laissées dans de son sillage, le Touriste Parfait appela Barbie Chérie, son ex, à L.A avant d’arriver à son hôtel de luxe, le quatrième ces derniers jours… Hello ma Barbie, une petite corrida en France, à Arles, cela te dirait ? Oui, mais alors avec Picasso, comme j’ai vu sur les photos ! Trouve ce Picasso ! Ken sourit, car comme bon nombre d’américains et pratiquement tous les chinois, l’image de la France était un peu…Vieillotte !
PHOTOS / Maja Hoffmann(Photograph: Wolfgang Tillmans)Paul Gauguin Jeune Bretonne filant, 1889-135 x 62 cm,Van Gogh Museum, Amsterdam.Vincent van Gogh, Autoportrait avec pipe et chapeau de paille, 18871,9 x 30,1 cm, Van Gogh Museum, Amsterdam (Vincent van Gogh Foundation)- Affiche VAN GOGH LIVE! (conception graphique: Studio Marie Lusa)
Fondation Van Gogh (intérieur)
Paul Gauguin
Et, après le Patrimoine mondial, voici la relève! Car il ne suffit pas d’avoir des idées, il faut des talents d’exception pour les réaliser. Et qui soeit bien au fait de ce que le numérique peut aujourd’hui apporter à l’ensemble évolutif « création+patrimoine+culture+visiteurs+ partage »! EtYannick Vernet fait partie de ces perlesAu risque de ne pas respecter sa légendaire modestie je vous le présente : Arlésien d’adoption, il est aujourd’hui Responsable des projets numériques à l’École nationale de la photographie d’Arles.
Le parcours de Yannick : spécialiste des nouveaux médias et cultures numériques, Yannick est diplômé de l’université Paris I Panthéon-Sorbonne, de l’Ecole Supérieure des Beaux-Arts de Marseille et de l’université d’Avignon et des Pays de Vaucluse. Depuis 2010, il accompagne l’association générale des conservateurs des collections publiques de France, section fédérée PACA (AGCCPF PACA) sur les questions du numérique dans le domaine des musées et du patrimoine.
Il s’intéresse aux problématiques de valorisation numérique du patrimoine – ses derniers projets touchent de près les questions du jeu vidéo, du transmédia, de l’ouverture et la réutilisation des données culturelles (Open data) ainsi que les pratiques Do it yourself (DIY). Il s’intéresse de près aux dynamiques des Labs (FabLab/MédiaLab/HackerSpace) et travaille actuellement à la création d’un Labs orienté cultures en région PACA. Il est aussi président de la structure marseillaise Design the future now .
Et vous, amis lecteurs, avez vous envie de recruter des talents et des profils nouveaux et indispensables aujourd’hui? Le blog peut aussi rendre service en recueillant vos demandes ou en jouant le rôle d’interface, si vous n’avez pas beaucoup de temps, entre vous et le réseau de professionnels très compétents et disponibles !
_______________________________________A LA SEMAINE PROCHAINE!
1 Commentaire
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Bonjour et merci pour ce billet sur Arles !
Vous pointez le manque d’ergonomie et d’innovation du site de l’Office de Tourisme, je suis tout à fait d’accord: ce n’est pas très lisible.
Mais votre propre blog, très intéressant, en manque aussi, si je peux me permettre: je cherche encore et toujours un bouton twitter pour pouvoir tweeter vos articles, sans être obligée de faire du copié-collé…
Je connais très bien la ville d’Arles et lui voit tout de même encore bien d’autres défauts: manque de propreté (surtout en période de féria), manque de toilettes publiques (mais ça, c’est même pire ailleurs et un problème partout ou presque), circulation automobile encore trop présente en centre-ville….,
ce sont des domaines de base dans lesquels un peu d’innovation (ou même juste un peu de bon sens) ne nuirait pas non plus à l’attractivité d’une ville.
[…] LA ville qui bouge, innove et prend soin de ses pousses culturelles! Nous vous avons il y a peu, présenté dans ce blog cette forte volonté de la municipalité d’associer ses habitants, de créer des synergies, tout […]
[…] – Arles et Monsieur Schiavetti, son Maire (22 avril 2014); – Arles, visite de chantier culturel (30 septembre 2016); – Arles mais aussi d’autres projets et la gentrification des villes (Avril 2018) :Tourisme et lieux culturels émergents – 3- Les notes de l’article complet de Françoise Lacotte, , extrêmement intéressantes ! LUMA Arles, dont Maja Hoffmann est fondatrice et « producteur exécutif », a été fondé en 2014 pour soutenir le projet arlésien et développe, avec la Fondation LUMA, un complexe culturel expérimental dans le parc des Ateliers de la ville d’Arles en collaboration avec un groupe de conseillers artistiques [internationaux] ainsi que les architectes Franck Gehry et Annabelle Selldorf. Ce projet ambitieux prévoit la création d’un centre interdisciplinaire dédié à la production d’expositions et d’idées, à la recherche, à l’éduction et aux archives. L’ouverture du bâtiment principal du site est prévue pour 2020 ; une programmation artistique est présentée à l’année dans les bâtiments industriels en cours de réhabilitation. La Fondation LUMA a été créée en 2004 par Maja Hoffmann, qui en est la Présidente, afin de soutenir des projets d’artistes indépendants et pionniers ainsi que d’institutions exerçant dans le domaine de l’art, de la photographie, de l’édition, du documentaire et du multimédia. La Fondation soutient en particulier les projets artistiques alliant un intérêt pour les questions environnementales, les droits de l’homme, l’éducation et la culture entendue ici dans son sens le plus large. Sources : http://www.luma-arles.org https://www.lexpress.fr/culture/art/fondation-luma-a-arles-l-utopie-maja-hoffmann_1920570.html Cet aspect de son patrimoine a fait ainsi l’objet d’un satirique « Majapoly » dans le journal local L’Arlésienne https://larlesienne.info/produit/le-tour-de-luma-larlesienne-n1-version-pdf Article et photographies en ligne : http://www.arles-info.fr/2018/05/22/lhotel-arlatan-devoile-aux-arlesiens/ https://atelier-luma.org/ http://www.luma-arles.org/pdf/revue-luma-days-1.pdf On peut regretter l’absence, au sein de ce comité dédié à l’élaboration des scenarii, du Pôle Culture & Patrimoines, cluster basé à Arles, même s’il figurait au programme des LUMA Days à travers le Salon International des Professionnels des Patrimoines à Arles (SIPPA) au sein duquel la Fondation LUMA était largement présente. L’intégralité des projets présentés lors de la restitution du 19 mai 2018 figurent sur les photos prises par Yannick Vernet, Responsable des projets numériques et du fablab de l’Ecole Nationale Supérieure de la Photographie, disponibles en ligne : https://www.flickr.com/photos/yannick_vernet/albums/72157696378779274 La Provence du 19/05/18 https://www.laprovence.com/article/edition-arles/4978738/un-centre-culturel-engage-qui-engage-la-societe-autour-de-lui.html […]