La Joconde de Léonard de Vinci du musée du Louvre voit défiler, chaque jour 20 000 visiteurs par jour…Car La Joconde est LE tableau le plus connu du monde ! Mais comment a-t-elle fait? Cette passion des peuples pour sa petite personne va-t-elle continuer? Voilà pourquoi aujourd’hui nous tenterons de répondre à deux questions :
1-Comment une œuvre atteint-t-elle la notoriété ? Pour quelles raisons? Pourquoi un artiste devient-il célèbre, plutôt qu’un autre, qui vous semblerait mériter également cette notoriété?
2-Ensuite, on peut aussi s’interroger sur les types de renseignements que souhaiteraient connaître les visiteurs sur ce tableau , ces 20 000 personnes en moyenne qui la regardent chaque jour, soit plusieurs millions par an.
– Pour répondre à la question 1, un super séminaire de réflexion aura lieu la semaine prochaine, le Colloque international : « Reconnaissance et consécration artistiques » / « Recognition and consecration in the arts » les 7,8 et 9 Novembre 2012, à la MSHS de Poitiers, à l’Espace Mendès-France et à l’Hôtel Fumé. Présentation : le développement de l’analyse de la reconnaissance et de la consécration artistiques est essentiel pour comprendre ce qui fait le prix et la valeur artistique des œuvres. Avec l’intervention de chercheurs de différents pays et de plusieurs domaines (sociologie, histoire et histoire de l’art, études littéraires, sciences de l’information et de la communication, économie, etc.) et des acteurs institutionnels de l’art et de la culture. Le programme est ici!
I-OBSERVER LES VISITEURS DE LA JOCONDE – Pour répondre à la seconde question, « Quelles questions se posent les visiteurs devant la Joconde ? », rien ne vaut l’observation directe de leurs comportements lorsqu’ils sont en face du tableau ; et cette observation peut durer deux ou trois heures, jusqu’à ce que les résultats soient pertinents. Ensuite, après l’observation, nous pouvons approcher des visiteurs et leur demander « Quels sont les principales questions que vous vous posez devant le tableau, car nous voulons améliorer l’aide à la visite ?».
a) Ma petite expérience au Louvre : à l’ouverture du Grand Louvre, la Joconde était si difficile à trouver que beaucoup de visiteurs n’y arrivaient pas, d’où leur frustration et celle des gardiens. Il y en avait même qui ne voulaient plus ni avancer, ni reculer, furieux de leur échec, bloqués par l’angoisse en haut des escaliers…C’est vrai que plutôt que de la placer dans le hall, sous la pyramide – vous imaginez 20 000 personnes/jour en file indienne, en ce cas ? – il fallait emprunter tant de couloirs et d’escaliers que c’était compliqué. Bref, nous – une équipe américaine et moi- avons passé trois jours avec la Joconde, dans sa salle, et voici quelques conclusions de cette observation des visiteurs:
b)Le temps passé est très court : 15 secondes en moyenne. La majorité des visiteurs, qui sont très rarement seuls, regarde pourtant très intensément le tableau ; les petits groupes partagent des commentaires, à voix haute « Mais je la croyais plus grande !»… »Moi aussi !».
– Sur 98 visiteurs qui ont été observés, seul un homme et deux femmes ont eu des comportements atypiques. Tout d’abord cet homme, handicapé, qui est resté un peu plus d’une heure sur son fauteuil roulant. Dès son arrivée il demanda à des jeunes filles de le rapprocher du tableau. Puis, dès qu’elles furent parties, ce qu’il vérifia en tendant le cou vers l’ouverture de la salle suivante, il demanda à d’autres jeunes filles de l’aider à prendre du recul…Il se fit ainsi déplacer sept ou huit fois, et ce petit ballet dura environ une heure. Ensuite, deux femmes étaient toujours en contemplation et en conversation, très animée, au bout d’une demi-heure, en face du tableau, soit beaucoup plus de temps que la plupart des visiteurs. Etaient-elles des historiennes d’art? Des conservatrices de musées? Nous nous sommes rapprochés et nous avons entendu « Ma no, non si mette il vino rosso nel’osso bucco, soltanto un po di vino bianco, davvero ! ». Les deux italiennes parlaient parlaient donc « cuisine », en face de la Joconde, et pas de Leonardo ou de son« sfumato ».
c)Les questions que se posent les visiteurs ne sont pas toujours celles auxquelles les guides, audioguides répondent! En effet, à notre demande « Quelle est la première question que vous vous posez et pour laquelle vous souhaiteriez une réponse devant la Joconde ? » nous avons recueilli les résultats suivants. Un premier groupe de réponses très majoritaires, avec ce « Combien coûte-t-elle? ». La seconde question prioritaire pour les visiteurs était « Mais c’est impossible que ce soit un homme! Elle a l’air d’une femme ! (+ demande de notre avis)» ; à égalité avec « C’est vrai qu’elle a été volée? C’est peut-être un faux, alors ? ». Le troisième groupe de questions posées à La Joconde portait sur sa notoriété : « Pourquoi est-elle si célèbre ? Depuis quand ? ». Et après seulement on notait de « bonnes » questions, enfin « bonnes » pour les historiens d’art : son authenticité ; son style ; le « sfumato » ; l’histoire du tableau, sa place dans l’histoire de l’art, dans l’œuvre de Vinci ; l’engouement des artistes pour Leonardo et la Joconde ; les restaurations, celles du cadre ; sa protection, ses prêts; ses voyages; l’impossibilité de la prêter, aujourd’hui ; sa « fortune critique » au cours des siècles, etc…
d)Nous avons alors envisagé de répondre aux questions des visiteurs, en faisant l’hypothèse souvent vérifiée que « ne pas répondre » à leurs priorités les empêchaient de bien regarder, de s’intéresser à ce que la Joconde avait d’unique. Puis, nous avons écrit les réponses à leurs questions prioritaires sur des panneaux qui furent placés dans la salle voisine, peu fréquentée. Le test s’avéra problématique : les visiteurs regardaient textes et photos longuement, s’interrogeaient entre eux, mais il y avit un problème : les visiteurs passaient l’essentiel de leur temps dans notre salle – entre 20 et 30 minutes, est il écrit sur mes notes – mais, hélas, à peine plus de temps qu’avant devant la vraie Joconde, dans l’autre salle.
e)Cependant, en les interrogeant, à la sortie de cette salle pédagogique-test, les visiteurs étaient très satisfaits, et voulaient tous revenir une autre fois au Louvre!
f)On voit donc qu’ il est préférable, avant de donner une information « d’en haut », de prendre connaissance de ce que les visiteurs souhaitent connaître. Dans cette petite évaluation, les visiteurs auraient tous souhaité certaines informations, qui ne figurent que rarement sur les guides, les applications ou dans les présentations des guides érudits. Voir aussi, sur le registre de l’évaluation des contenus l’expérience,en ce moment(23-28 octobre) avec MUSEOMIX aux manettes au musée gallo-romain de Lyon, mais en plus, avec les technologies du numérique.Voici la définition de l’action en cours de Muséomix sur son site Internet: « 1 musée + 3 jours + 150 participants sur place (codeurs, bidouilleurs, médiateurs culturels, créateurs, conservateurs, designers, amateurs de culture…) + des museomixeurs en ligne + co-creation + 10 équipes & 10 prototypes = Nouvelles expériences au musée ».
II-LES NOUVELLES PÉRIPÉTIES de la Joconde
Quatre nouvelles aventures cette année! Et pour commencer, deux nouvelles bien pratiques : la Joconde est disponible en photo HD sur wikimedia, et un nouveau livre numérique, « La Joconde, un portrait vivant », est en vente depuis le 17 octobre pour votre iPad ! (9,99€- Éditeur : Les Editions du nuage).
1-Une deuxième Joconde? La Mona Lisa Foundation a présenté à Genève ce jeudi 27 septembre 2012, Mona Lisa Isleworth , une Joconde qui serait plus ancienne de 10 ans que celle du musée du Louvre. Le tableau a été conservé pendant une quarantaine d’années dans un coffre en Suisse et appartient aujourd’hui à un consortium international, dont les membres veulent rester anonymes. Contrairement à Stanley Feldman, auteur de « Mona Lisa, la version antérieure », pour qui l’authenticité de la toile ne fait aucun doute, certains experts comme Martin Kemp, professeur à l’université d’Oxford, restent très sceptiques en constatant l’absence du sfumato et de repentirs ainsi que la mauvaise qualité du paysage. Le musée du Louvre n’a pour le moment émis aucun commentaire pour éviter la polémique. En attendant, vous pouvez comparer les deux Joconde, si cela vous amuse, ici , ou avec ces deux photos:
2-La plus ancienne copie de la Joconde a été retrouvée ! Le musée du Prado à Madrid a découvert dans ses réserves, une copie de la Joconde – voir la photo ci-contre- qui aurait été exécutée à la même époque que le célèbre panneau conservé au Louvre.La spectrométrie infrarouge, dit « Connaissance des arts », a notamment révélé un dessin sous-jacent identique à celui de la Joconde. En dégageant le badigeon, les restaurateurs ont mis au jour le paysage d’origine, quasi identique à celui présent sur le panneau du Louvre.Ce tableau, moins éblouissant que l’oeuvre du Louvre mais montrant une étape particulière dans la réalisation du portrait de Mona Lisa par Léonard, est une découverte capitale pour comprendre la Joconde. Ma source ici.La copie est attribuée à à Andrea Salai, Francesco Melzi, Hernando de los Llanos ou à Fernando Yáñez de la Almedina.
3-Si la Joconde n’était plus Lisa des Giocondo mais Pacifica Brandani? L’historien Roberto Zapperi l’affirme et s’appuie sur le compte-rendu d’une rencontre entre Léonard de Vinci et le cardinal Louis d’Aragon, rédigé par le secrétaire de ce dernier. L’artiste aurait expliqué que cette œuvre avait été commandée par Julien de Medicis et représenterait Pacifica Brandani, l’une de ses maîtresses, dont il avait eu un fils illégitime, avant qu’elle ne décède peu après.L’historien reconnaît que cette source est largement connue de tous les chercheurs, « mais presque toujours ignorée », en raison de la trop grand confiance accordée au livre de l’Italien Giorgio Vasari, qui avait identifiée le modèle dès 1550 comme étant Lisa del Giocondo
4-Des fouilles en vue…hélas ! Malgré la nouvelle hypothèse « Pacifica », les instances officielles de l’archéologie italienne poursuivent les fouilles archéologiques de la seconde crypte (1625-1709)du Couvent de Sant’Orsola à Florence, pour retrouver les restes de la Joconde. Le professeur Mallegni, paléo anthropologue, Giovanni Roncaglia de la Surintendance archéologique de la Toscane et Silvano Vinceti, Président du Comité pour la Valorisation des Biens Historiques dirigent le projet. Brrrrr….
– Ici, photo d’un crâne lors des fouilles archéologiques (Source : Huffington Post du 5 octobre 2012).
III-LES NOUVELLES !
1) Le Réseau de Veille en Tourisme de la Chaire de Tourisme Transat ESG UQAM (Canada) a proposé une nouvelle méthode pour le calcul des retombées économiques, lors du Symposium sur les mesures de performance et les contributions économiques du tourisme de la Chaire de tourisme Transat, à Montréal, le 24 septembre 2012. Les conférences sont en ligne et vous pouvez les visionner ici ( Jean-Marc Bergevin, «Impact économique – théorie et pratique au Québec»-Larry Dwyer, «The calculation of economic spin-offs: an essential exercise, a necessary evil or a bubble waiting to burst?»- Sébastien Gagnon, « Le modèle intersectoriel du Québec»).
2-Comment choisir un musée avant de partir à la Toussaint, ou sur place ? Avec l’Internaute! : un très bon site avec des entrées par villes ou par artistes. De façon générale, la rédaction des informations de l’Internaute est toujours très soignée et son invitation au voyage culturel est, je trouve, excellente!
3-Éducation artistique, les arts et la réussite chez les jeunes à risque : résultats de quatre études longitudinales.Les Rapports examinent l’éducation artistique aux États-Unis, en Angleterre et en Australie, notamment des données sur l’impact des arts sur les jeunes à risque, les liens entre les expériences artistiques pendant l’enfance et à l’âge adulte, l’impact des partenariats entre les organismes artistiques et les écoles, les façons d’améliorer l’éducation artistique dans les écoles américaines et des renseignements sur un centre d’information sur les études sur l’éducation artistique. Recherches sur les arts Volume 11, no 5 October / Octobre 2012 Arts Ed Search – Arts Education Partnership, accessed October 4, 2012 (Egalement sur : The Arts and Achievement in At-Risk Youth: Findings from Four Longitudinal Studies) National Endowment for the Arts, mars 2012 –
4-Un nouvel observatoire dans les pays de la Loire pour y suivre les évolutions du Spectacle vivant. Etat des lieux en chiffres : 1 160 entrepreneurs de spectacles en Pays de la Loire, soit : – 430 équipes artistiques ayant créé au moins un projet et- 27 500 représentations organisées en 2010- 4 065 salariés permanents- 2350 intermittents du spectacle indemnisés en région- 33 000 bénévoles et 1 million de praticiens amateurs- Une filière du Spectacle vivant qui pèse 446 millions d’euros en Pays de la Loire.
5-Une étude sur les publics des salles de spectacle d’Ile-et-Vilaine (Centre culturel de Cesson-Sévigné qui fait partie des structures, avec les salles de Bruz, Noyal-Sur-Vilaine et Chartres-de-Bretagne). Les premiers résultats sont « classiques », avec des spectateurs plus riches et plus cultivés que la moyenne, mais si l’on cherche d’autres publics, mieux vaut prendre connaissance du profil actuel des visiteurs. Et mutualiser les enquêtes pour ce département de Bretagne est une très bonne idée !
KEN LE TOURISTE PARFAIT « Comparez heure par heure ce que vous faites…Avec ce que vous pourriez faire ! ». Ken avait demandé à Barbie de faire un saut au Maroc, en visionnant les petites vidéos rigolotes sur le sujet sur Youtube. Bien qu’il « ne fasse pas de politique », comme disait Laurence Parisot ce matin à la télé, il devait faire une pause avant l’élection de Barack pour arriver en forme ! Que voulez-vous, ses voyages permanents autour du monde, ses sauts en jets privés, ses nuits dans les palaces… Bref, ce Job de Touriste Parfait l’épuisait. Il demanda une coupette de champagne à l’hôtesse avant que l’avion ne commence sa descente sur Marrakech.
Notre photo : Ken et la nouvelle campagne du Tourisme du Maroc : « Non à l’automne, oui à l’été ! »
NOTRE CADEAU / UNE GALERIE DE PHOTOS : LEONARD DE VINCI, ET APRES?
Vers 1868 – 1870 Camille COROT (Paris, 1796 – Paris, 1875). La Femme à la perle. – H. : 0,70 m. ; L. : 0,55 m
1887 Sapek , Mona Lisa à la pipe – Les Incohérents, mouvement parisien, (1882-1893), était formé en grande partie par des illustrateurs et fut l’une des étapes artistiques de la fin du 19ème siècle.
1919 Marcel Marcel Duchamp– L.H.O.O.Q.- Ready-made. Carte postale (19,7 × 12,4 cm)
1930 Fernand Léger – La Joconde aux clés, Huile sur toile- 91 x 72 cm
1952 Salvador Dalí, son Autoportrait en Mona Lisa
1959 Fernando Botero Mona Lisa, Age Twelve -. Huile et tempera sur toile, 212 x 195,5 cm. Museum of Modern Art, New York.L’artiste colombien Fernando Botero se fit connaître aux États-Unis en partie grâce à cette peinture achetée par le Museum of Modern Art dès 1961 et reproduite la même année dans le New York Times. Cette « Mona Lisa à douze ans » appartient à une série de six tableaux, parodies de la Joconde de Léonard de Vinci, à des âges différents.
1963-Andy WARHOL (1928-1987) la Joconde sérigraphie et acrylique sur toile, 319,4 x 208,6 cm, Blum Helman Gallery, New York(Documents extraits de : Andy Warhol, rétrospective, catalogue d’exposition, éditions du centre Georges Pompidou, 1990 pour l’édition française)
1974-Rita Greer Mona Lisamouse 1974.
2012 – Exemple actuels de « Souvenirs » de La Joconde
Nous n’avons pas trouvé de photo des tongs à l’égérie de La Joconde, qui avaient fait un petit scandale mais aujourd’hui la RMN propose toutes sortes de carnets, cahiers, jeux, livres d’enfants et autres objets à son effigie, dont ces magnets ou ces limes à ongles. Vous condamnez ?Pourtant, lesquelles préférez-vous dans vote sac, les 1 ou les 2 ?
La Joconde dont on rit encore…, que l’on copie (Voir la vidéo : comment se maquiller en Joconde ici: Mona Lisa Make-up Transformation ), alors qu’elle est tout simplement belle!
La Joconde, ou Portrait de Mona Lisa, tableau réalisé à la peinture à l’huile sur un panneau de bois de peuplier de 77 cm × 53 cm. Léonard de Vinci a réalisé ce tableau entre 1503 et 1519. Il représente la florentine Mona Lisa del Giocondo. Acquise par François Ier, cette peinture est exposée au musée du Louvre à Paris. La Joconde est l’un des rares tableaux attribués de façon certaine à Léonard de Vinci, artiste né à Vinci le 15 avril 1452 et mort à Amboise le 2 mai 1519. L’oeuvre est la propriété de l’État français, affecté à la collection du Département des peintures du Louvre (INV 779).
UNE GRANDE EXPOSITION LEONARD DE VINCI A LA CITE DES SCIENCES, du 23 octobre au 18 août 2013!
Le peintre Léonard de Vinci était aussi un ingénieur, un scientifique, un scénographe, un musicien et un homme de cour accompli.Au fil d’un parcours présentant une quarantaine de ses machines. L’exposition propose de découvrir les sources d’inspiration, les centres d’intérêts et le mode de pensée de cet observateur de la nature et chercheur universel.
Une exposition réalisée en collaboration avec le Museo Nazionale della Scienza e della Tecnologia Leonardo da Vinci di Milano et le Deutsches Museum de Munich. Exposition en trois langues : français, anglais et italien, accessible aux publics handicapés.
Un site dédié, ici, préparer la visite, là. Un carnet de visite en famille est distribué à l’entrée de l’exposition les mercredi, samedi, dimanche et petites vacances scolaires.Tarifs et billets : Plein tarif : 11 € et Tarif réduit* : 9 € (moins de 25 ans, 60 ans et plus, étudiants, familles nombreuses et personnels de l’Education Nationale)et gratuit pour les moins de 6 ans.
__________________________________________________________A la semaine prochaine!
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