Le poids économique et social du tourisme

 
 
 
 
 

Ken devra faire son Rapport à Barbie. Ca craint....

« Le poids économique et social du tourisme » est le titre d’un tout récent  Rapport  du Conseil national du tourisme

(Section de l’économie touristique. Session 2010) .  Président du groupe de travail  : Michel MESSAGER, Directeur associé de Consul’Tours – Rapporteurs : Gérard RUIZ, Inspecteur général de l’Équipement, et Claude WARNET , Contrôleur général économique et financier.

En préface de ce Rapport, en  voici l’objectif : 
« Et si demain le tourisme n’existait plus…..
C’est à partir de cette réflexion que nous avons souhaité réaliser ce rapport sur ‘’le poids économique et social du tourisme’’.
Au travers de ces travaux, nous avons voulu montrer combien le tourisme constituait un secteur essentiel, de et pour l’économie française, alors qu’il est souvent considéré comme accessoire par une partie encore trop importante de notre administration et de nos élus ».
– Vu le titre et la qualité des Rapporteurs, on s’attendait à une évaluation de l’efficacité des 3 milliards dédiés à  la filière de la restauration, en France,   par le  via la baisse de la TVA de 19,6 à 5,5%..Baisse  décidée apr le Gouvernement. Mais non, il s’agit d’un Rapport sur tous les thèmes de l’industrie touristique, qui veut attirer l’attention des pouvoirs publics sur l’importance du secteur. La somme, pourtant d »‘importance »,  a-t-elle été jugée insuffisante? le Rapport ne le dit pas non plus. 
En voici des extraits choisis, dont , évidemment, celui qui concerne le Tourisme Culturel. Car si nous regrettons infiniment que Claude Origet du Cluzeau,  notre experte nationale férue d’économie , n’ ai pas rédigé le contenu des quelques pages sur le sujet , réjouissons-nous que, pour une fois, le tourisme culturel figure, nous le verrons, dans ce Rapport. En voici le résumé, et pour l’ouvrage complet voyez le pdf suivant:
http://www.economie.gouv.fr/services/rap11/110214rap-poids-eco-social-tourisme.pdf

1-  Le tourisme est inscrit dans le comportement social des Français, qui considèrent le temps des vacances comme un moment privilégié de leur vie et leur attachement à ce droit social que sont les congés payés depuis leur création en 1936.
2 – Le Tourisme dans les comptes internationaux et nationaux et les interrelations avec d’autres branches d’activités : le montant de la production de services touristiques était de 84,7 Milliards Euros en 2009, la part de la valeur ajouté dans le PIB comptait pour  41,6 Milliards Euros,  bien supérieure à celle d’autres secteurs tels l’énergie (30 €Mds), l’agriculture (30 €Mds), les industries agro-alimentaires (25,7 €Mds), ou l’automobile (11,2 €Mds) ; le nombre d’emplois (1Million d’emplois directs) et d’entreprises (235 000 PME ou TPE pour la plupart avec une croissance annuelle de 1,6% depuis 2000), l’investissement ( 4 €Mds et 1% de la Formation brute du capital fixe supérieur à celui de l’automobile –3,2 €Mds– ou comparables au bâtiment – 4,1 €Mds) ou encore le financement public de ce secteur.(Ces données figurent dans le compte satellite du tourisme national, (CST) qui est en cours de refonte pour intégrer les normes internationales recommandées par l’OMT)
 3 – Le tourisme un facteur structurant du territoire français.
Par l’extension du tourisme de masse, l’attrait de l’héliotropisme et du littoral, le développement des sports d’hiver, le tourisme a généré de nombreuses infrastructures et suscité de grands programmes d’aménagement, tant sur le littoral qu’à la montagne, au cours des décennies 1960 à 1980.
Les chiffres que les rapporteurs ont pu obtenir des diverses filières touristiques spécialisées sur ces différents espaces montrent que le tourisme tient une place primordiale dans la plupart des régions, variant pour les plus touristiques d’entre elles dans des fourchettes comprises entre 6 à 9% de leur PIB et de leurs emplois , grâce aux infrastructures et aux équipements d’accueil réalisés
4 – Le tourisme et des habitudes de consommation : le Tourisme est un facteur d’équilibre individuel (le temps des vacances, même si un quart des français ne part jamais en vacances) et d’équilibre social.(Cf le rôle des pouvoirs publics, du secteur associatif et les entreprises). Des dispositifs d’aide au départ ont été créés, comme le chèque vacances, qui assurent une certaine égalité face aux vacances y compris pour les faibles revenus, et font des congés un droit social auquel nos concitoyens sont très attachés. (19% des partants ont reçu une aide)
5 – Tous les auteurs constatent une modification profonde des comportements et modes de consommation pour le tourisme des français.
Tout d’abord, il semble que le taux des départs ait atteint un niveau difficile à dépasser, tenant soit au nombre de personnes à faible revenu qui ne peuvent plus partir, soit parce qu’il touche des catégories de population qui partent peu en vacance pour des raisons professionnelles ou personnelles.
Enfin, les nouveaux systèmes de distribution et plus précisément ceux liés à Internet favorisent la
comparaison, le touriste pouvant choisir les solutions les plus avantageuses ou les plus conformes à ses goûts personnels.
L’attractivité de notre territoire pousse les Français à donner la préférence à un tourisme national (85%), les Français partant à l’étranger ayant également tendance à se rapatrier sur le territoire national dès que les conditions économiques, de sécurité ou politiques, se dégradent au niveau international.
6 – L’Emploi 
 Au 1er janvier 2008 les activités caractéristiques du tourisme employaient directement plus de 1 million de personnes, se répartissant entre 842.000 salariés et 178.000 non salariés. (Moyenne annuelle de 27 000 emplois depuis 10 ans). Le secteur des hôtels, cafés et restaurants représentait presque 90 % des effectifs salariés des activités touristiques
Nationalement comme régionalement il est parmi les secteurs qui ont un des taux d’emploi les plus forts. Mais ces emplois sont caractérisés par une forte saisonnalité et un faible niveau de qualifi cation et de rémunération, qui les rendent peu attractifs auprès des jeunes. D’où un fort taux de rotation des personnels et une difficulté à stabiliser un personnel compétent.
7 – Les données de cadrage du tourisme international et intra–européen : voilà une partie plus floue de ce Rapport, avec peu de données factuelles, de prospective ou de stratégie pour les futures clientèles ( pays émergents…).Dommage, alros que le Rapport note la très forte évolution à venir :
« Les données sur l’évolution des fl ux touristiques internationaux rassemblées par l’Organisation Mondiale du Tourisme (OMT), font état d’une croissance constante et particulièrement forte de ce tourisme, avec une prévision de croissance annuelle moyenne de 4% sur la période comprise entre 1995 et 2020, ce qui devrait générer, à la f n de la période envisagée, une augmentation de 50% du nombre de touristes par rapport au milliard de touristes internationaux comptabilisés à ce jour. »
8 – Les caractéristiques des touristes français
Les évolutions dans le comportement des touristes français:
La crise ayant affecté le pouvoir d’achat des Français, ceux qui ont décidé de maintenir leurs vacances ont dû opérer des arbitrages. On voit donc émerger de nouvelles tendances dans le comportement des Français pour partir en vacances. Ainsi on constate chez les Français partis en vacances que :
– 29% d’entre eux sont partis hors saison.
– 24% ont réservé leurs vacances très longtemps à l’avance.
– 18% ont opté pour des formules « tout compris ».
– 15% ont pris des voyages à la dernière minute à prix cassés.
– 14% ont choisi des vols « low cost ».
9 – E-tourisme : partie très peu développée, à notre avis : les données de cadrage ne sont pas à jour, et surtout les enjeux et les stratégies possibles ne sont  pas mentionnés, analysés, mis en débat ; la concurrence fait dix fois mieux, du Canada à l’Australie.   On se rattrappera avec l’excellent ouvrage sur la Distribution, un ouvrage qui vient de paraître à la Revue Espaces ( voir nos NEWS ci-dessous) et l’article de Philippe Fabry, un régal !
10 – Le Tourisme Culturel
Par rapport au chapitre sur le Tourisme industriel, excellent, qui a dü demander beaucoup de travail sérieux ( Source : ACFCI, mai 2010),  les deux pages sur le tourisme culturel sont absolument désespérantes par leur manque de stratégie, par le fait qu’elles s’appuient sur des statistiques nationales non actualisées qui ne peuvent plus servir à personne ;  ou que les   solutions d’avenir passent par des conventions-cadres qui n’ont aucun moyen financier, ne sont relayées par aucune circulaire pour aider au développement de la filière . C’est simple : le plus petit échelon de l’administration, celui du « Bureau », n’existe toujours pas, pour le Tourisme Culturel,  au ministère de la culture, qui compte pourtant plus de 13000 agents d’après les statistiques officielles ! On notera aussi un tableau incroyable, celui des 30 premiers sites culturels, tableau qui aurait pu être revisité car il « oublie » tout simplement  les monuments les plus visités de Paris : la cathédrale Notre Dame de Paris,  la basilique du Sacré Coeur à Montmartre ( en 2ème position avec 10,5 millions de visiteurs) ou  la fameuse Chapelle Notre-Dame de la Médaille Miraculeuse (2 millions de visiteurs).
– Enfin et surtout, dans cette présentation, les régions, les départements, les communes et leurs groupements  n’existent pas, ni leurs financements du Tourisme culturel par les collectivités locales ou le secteur privé ;  leurs fréquentations ne font l’objet d’aucune analuyse, comme les 3 millions di visiteurs du patrimoine de PACA, ou les plus de 3 millions d’entrées, en 2009 des sites culturels de Touraine (monuments, musées et autres sites ouverts au public) , ou le 1,3 million de visiteurs du Pont du Gard. Rien sur l’Evènementiel, non plus, comme les Capitales européennes de la culture, exemplaires depuis Lille 2004, qui conjuguent leur patrimoine, le Tourisme urbain avec des manifestations culturelles de premier plan. Rien non plus sur « Normandie Impressionnistes », qui fut pourtant un très grand évènement. 
Pas d’analyse et de chiffres de l’impact de la visite culturelle sur les territoires, alors que là est  le cœur du problème, pour l’économie touristique et que des études ont été réalisées, précises sur le sujet (Xavier Greffe ou FIGESMA).  Et que les enjeux sont bien là : comment la culture pourrait-elle  aussi profiter des retombées éconbomqiues qu’elle occasionne ? Enfin des affirmations devraient aussi être corrigées assez vite, pour ne pas enlever de crédibilité au Rapport : « La dépense moyenne d’un touriste culturel est présumée supérieure à celle d’un autre touriste du fait qu’il va acheter son ticket d’entrée et souvent des souvenirs ». Certes, mais pas seulement ! C’est surtout parce que les publics de la culture classique ( visite de musées, de patrimoine; concerts de musique classique ou de jazz; festivals de Cannes ou d’Avignon.. ) , ont un revenu très nettement supérieur à celui des autres visiteurs (Voir les études précises : toutes les enquêtes sur les Pratiques Culturelles des français ; cf. aussi  les travaux d’Olivier Donnat sur le profil des visiteurs ; cf. encore les résultats de l’observatoire permanent des publics des musées en France ; cf. les études sur la fréquentation culturelle  du CREDOC).
11 – Une bonne présentation générale sauve le Tourisme Culturel dans le Rapport
« La dimension culturelle ou patrimoniale d’une ville est un facteur fort d’attractivité touristique internationale mais, à l’inverse, sans cette fréquentation touristique internationale que les responsables des équipements culturels dénomment souvent avec une certaine pudeur « visiteurs internationaux » et non « touristes », ces équipements culturels, ces manifestations n’obtiendraient pas l’aura qu’ils sont susceptibles d’avoir à l’échelle internationale. Les deux aspects (culture et tourisme) sont liés et complémentaires. Les retombées économiques pour la ville détentrice en sont d’autant plus importantes que les responsables des deux secteurs acceptent de fusionner leurs potentialités dans un ensemble de « concentration » culturelle. Pour reprendre le cas de la ville de Nantes, une des rares à avoir réalisé cette fusion entre culture et tourisme au niveau de son organisation municipale, l’aménagement urbain du quartier de l’Ile de Nantes se double d’une concentration culturelle voulue par la ville qui accroît son attractivité au delà de sa population permanente.
Une véritable économie culturelle se met en place dans les villes,  qui n’a pas encore fait sa révolution idéologique  pour pleinement intégrer les publics touristiques » . Voilà le bon texte, celui de Maria Gravari Barbas, directrice de l’IREST ( Institut de Recherche et d’Etudes Supérieures du Tourisme à l’Université Paris 1-  Panthéon Sorbonne (page 51du Rapport). On regrette évidemment que notre approche dynamique, qui relève que depuis 5 ans trois nouveautés vont changer la donne (TIC/ Nouvelles  clientèles, nouvelles cultures/  nouveaux comportements) n’aient pas voix à ce chapitre.

12 – En conclusion du Rapport  :

« Il est souvent courant de dire que le tourisme à l’inverse d’autres activités industrielles n’est pas délocalisable et on en tire (trop) rapidement la conclusion que notre pays est à l’abri d’une baisse d’activité, et que par conséquent il n’est pas utile d’y consacrer trop de temps ni de moyens.
Mais cette idée, si elle est en partie vraie pour ce qui est de la production touristique- on ne délocalisera pas les châteaux de Versailles ou de la Loire, ni le Mont Blanc,- est totalement erronée en ce qui concerne la consommation, car le touriste international peut aller consommer ailleurs un produit tout aussi attractif, mais plus compétitif ou plus conforme à ses attentes.(p.121) »

13- Et notre conclusion : d’une restauration…à l’autre!  Trois milliards pour la restauration…du patrimoine?  Pour paraphraser l’objectif du Rapport ( Et si le Tourisme n’existait pas ?), nous ferons une autre hypothèse : et si la Culture disparaissait ? Si on rasait la Tour Eiffel, le Louvre et le Mont Saint-Michel ? Si les Capitales culturelles n’existaient plus ? Si Avignon, Cannes ou Lorient s’évanouissaient à jamais, avec leurs  évènements?  Que croyez vous qu’il arriverait ? Eh bien les touristes  ne viendraient plus en  France, pour skier, golfer ou se faire thalassothérapier tranquillement . Car ils trouveraient certainement moins cher, ou plus ensoleillé, plus accueillant, plus exotique ou encore plus luxueux! 

Ma proposition : que les 3 milliards de la fiscalité pour les  restaurateurs ripent dès cette année  sur la restauration…du Patrimoine! Car d’une part l’absence totale d’évaluation, dans ce Rapport,  des résultats de la baisse de la TVA  nous conduisent à penser  que lcette réduction  n’a pas eu d’effets mirobolants. • Comme le démontrait un Rapport  publié par le Conseil des prélèvements obligatoires (CPO), un organisme lié à la Cour des comptes, le dispositif est coûteux et peu efficace. Le Conseil des prélèvements obligatoires préconisait  un relèvement de la TVA de 5 à 12%, qui n’a pas eu lieu. Par contre  les grandes difficultés financières des régions, des départements et  des communes pour entretenir le patrimoine est tangible. A quoi il faut ajouter le désengagement de l’Etat et l’absence de grand dessein  du ministère de la Culture.

TROIS MILLIARDS pour la  restauration du patrimoine, en 2011,  ce serait bien pour toutes les filières  : la culture,  le tourisme et les TIC, sans oublier  les Evènements .  Le bilan est facile à prévoir :  des emplois, du  Développement touristique et économique assurés, et pour des années! Car le patrimoine, comme le Tourisme, est non délocalisable!
NEWS
1- Egypte : Nouveaux Continents offre des « petits plus » aux clients
Depuis 1994, Nouveaux Continents est producteur et réceptif spécialistes sur l’Egypte avec trois bateaux sur le Nil. A partir du 26 février, les clients du TO repartent et seront choyés. 
« Nous mettons en place des prix sympas mais pas bradés, car les Egyptiens ont besoin de nous pour financer leurs nouvelles aspirations« , précise Nouveaux Continents. « Mais surtout des petits plus sur les programmes, des surprises, des cadeaux et, un accueil des plus chaleureux attendent les clients individuels ou groupes ». La semaine de croisière sur le Nil en 5* sup. est commercialisée à partir de 680 € TTC.

Les petits plus, renseignements pris par messagerie, auprès d’un charmant interlocuteur,  sont « au coup par coup » : « Pour les dossiers annulés et qui se réinscrivent, nous offrons une promenade en montgolfière au dessus de la nécropole Thébaine, avec certificat de vol et le thé à l’atterrissage.
Pour d’autres, nous offrons l’eau minérale pendant tout le circuit. »
http://www.nouveauxcontinents.com
Le Quotidien du Tourisme , mercredi 23 février 2011 (10h13)

2 – Distribution touristique : un ouvrage incontournable!
L’irruption d’internet a fait exploser les modèles traditionnels de la distribution touristique. Chaque acteur doit désormais se repositionner sur une nouvelle chaîne de valeur, tandis que la course à l’audience est devenue un enjeu majeur pour tous.
– Où commence et où s’arrête la distribution ? C’est tout le processus d’information, de la recherche avant le départ à l’avis du voyageur à son retour, qui est aujourd’hui directement lié au processus de distribution stricto sensu. C’est ainsi que l’infomédiation (sites éditoriaux, comparateurs, avis de voyageurs…) fait désormais partie intégrante de la distribution touristique.
– Avec internet, les comportements des consommateurs ont changé. L’arrivée sur le marché de la génération des « natifs numériques » va bouleverser encore l’industrie du tourisme, obligeant les acteurs du web à poursuivre leur course aux investissements pour répondre à des enjeux toujours renouvelés (la mobilité et la réalité augmentée étant les derniers d’entre eux).
– Si bien que la distribution coûte de plus en cher, obligeant les producteurs à repenser en permanence leur politique. Elle est aussi de plus en plus complexe et requiert la mise en place de stratégies de plus en plus sophistiquées. Les politiques de distribution multicanal s’affirment aujourd’hui comme « le » modèle de distribution pour les opérateurs touristiques. En effet, internet ne peut être qu’un des outils complémentaires d’une politique de distribution touristique ; les agences physiques conserveront toujours, par leur expertise et leur réassurance, une clientèle ciblée.
Dans ce monde en mouvement, qui oblige à agir de toujours plus vite et à investir toujours plus lourdement, les organismes institutionnels peinent à définir leur stratégie. Nombre d’entre eux cherchent encore leur voie.
 Sommaire
–  Internet bouleverse la distribution touristique
–  Les opérateurs traditionnels s’emparent du multicanal
– Les nouveaux acteurs poursuivent leurs investissements
– Les institutionnels cherchent leur voie
Pour commander en ligne l’ouvrage papier ou son pdf : http://www.revue-espaces.com/librairie/7918/distribution-touristique.html
Cahier Espaces n°107- Editions Espaces tourisme & loisirs – Décembre 2010 – 135 pages
60.00 euros (format papier) – 60.00 euros (format pdf)
3 – Une étude : Secteur culturel :subventions  ou marchés publics ?(janv. 2011)
Les formes de partenariat entre associations et puissance publique évoluent depuis quelques années : d’une part, le recours à la commande publique, notamment dans le cadre du Code des marchés publics1, devient de plus en plus fréquent; d’autre part les modalités de subventionnement des associations sont impactées par la répercussion, en droit français, des nouvelles règles européennes encadrant les aides d’Etat.
Pour le secteur culturel notamment, la question se pose : la passation de marchés publics risque t-elle de devenir le principal mode de contractualisation entre associations et collectivités, reléguant ainsi les conventions de subvention au rang d’exception ? La transposition du droit communautaire qui s’impose à l’Etat français, doit-elle laisser craindre une généralisation et une multiplication des recours à la commande publique, ou une requalification de certaines subventions en marchés publics ?
http://www.horslesmurs.fr/plugins/fckeditor/userfiles/file/Conseil/Gestion%20et%20administration/Gestion%20associative/MarchesPublics%20Opale_HorsLesMurs.pdf
4- Une étude sur l’ offre culturelle du XXéme arrondissement
http://le75020.fr/paris-XXe-75020-20e-arrondissement/a-la-une/24114-etude-offre-culturelle-20e.paris-75020-info
l’Agence française d’ingénierie culturelle, ABCD, l’une des meilleures du monde,  a procédé entre avril et octobre 2010 à 160 entretiens qui lui ont permis de dresser un état des lieux de la culture dans le 20e. Montant de l’opération :  26 500 €. A travers  son étude, abcd note la richesse des pratiques amateurs dans l’arrondissement.  Celui-ci totalise 127 associations d’enseignement artistique (ci-contre), 44 ensembles et compagnies et 65 lieux de répétition et de diffusion Ce foisonnement de l’offre culturelle repose principalement sur le milieu associatif et très peu sur les grandes institutions publiques.L’agence constate toutefois un manque de lisibilité de cette offre. Elle souligne aussi la faible dynamique de réseau entre les acteurs des pratiques amateurs, malgré une population plutôt active dans ses pratiques culturelles.
Voir aussi l’interview, sur Le75020.fr, de Julien Bargeton, Conseiller de Paris, 1er adjoint à la Maire du 20e arrondissement en charge de la culture, des finances et de la démocratie locale. DR
5 – Un colloque bien comme il faut : les 21 et 22 avril 2011 aura lieu le prochain séminaire organisé dans le cadre des travaux du COREPS – Comité Régional des Professions du Spectacles Languedoc-Roussillon : » L’information et l’observation culturelles – Economie, production, diffusion, emploi, formation : mais comment font-ils ailleurs ? » – Théâtre des 13 vents, CDN Languedoc-Roussillon Montpellier . On va y « questionner les mutations », ce qui est un bon début.  « Après un point d’étape réalisé en 2009, s’ouvre maintenant l’Acte III de cette histoire collective. Le contexte est à la fois très semblable mais aussi fort différent. Evolutions technologiques, mutations structurelles, financières, réglementaires et territoriales, le secteur tout entier doit, sans cesse, réinventer sa trajectoire, son équilibre.»Tous nos voeux de réussite!
 http://www.reseauenscene.fr/rencontres-professionnelles.php?ArticleID=115
6 – Plus revigorant : Changer le système culturel : à voir sur Youtube, un OVNI, qui vous fera réfléchir ,Simon Pourret, directeur du Transfo( Agence régionale pour la diffusion du livre, du  disque et du  spectacle vivant ):
http://www.youtube.com/watch?v=2ZjlK9StxWI&NR=1
http://www.youtube.com/watch?v=GttwsTs8lqk&feature=related
7 –  MARSEILLE ACCELERE! Marseille va communiquer sur les évènements à venir, le Forum mondial de l’eau en 2012, Capitale de la Culture en 2013  (Conférence de presse ce jour, 24.02.11) et participante de l’Euro 2012. De plus, des dizaines de projets culturels aboutissent, aujourd’hui, après la Mama Shelter de Philippe Stark, la Tour CMA CGM de Zaha Hadid, les Terrasses du Port du Groupe Hammerson, tous de très grands professionnels qui ont « choisi Marseille »! Marseille et  son Maire, Jean-Claude Gaudin, lanceront très prochainement la démarche pour valoriser ses capacités touristiques  » Marseille Provence on the Move », en collaboration avec Euroméditerranée, la CCI Marseille Provence, le Comité départemental du Tourisme ainsi que Grand Port Maritime de Marseille.
 

Ken et Marc partent en croisière pour interroger les Pharaons sur la Révolution. Surréaliste!

KEN LE TOURISTE PARFAIT
Ken était sidéré : il était venu en Europe avec ses amis du Yucatan (Mexique)  pour voir les expos en France, et bing ! Toutes étaient en passe de fermer. Conséquence fâcheue de la joute entre les dirigeants des deux pays, suite à l’affaire F.Cassez. Il devait, ce soir,  remonter le moral à son ami Marc Restellini, à la Madeleine, qui venait d’annuler la sienne. Ce type faisait tout bien, pensa-t-il en prenant un café à l’Opéra avant de le rejoindre : des expos, de l’histoire de l’art, de la gestion…Ken  qui n’aimait que ses voyages, son compte en banque replet et ses rendez-vous d’affaire, d’hôtel de luxe en jet privé, allait bien s’amuser avec Marc, car, à eux-deux, ils « faisaient la paire » , comme on disait à Paris! Il lui apportait aussi un cadeau, pour lui remonter le moral, une petite croisière sur le Nil pleine de surprises, avec http://www.nouveauxcontinents.com !

3 pings

  1. […] Le poids économique et social du tourisme […]

  2. […] économique du tourisme, que les pays soient développés ou non, est essentielle. (Pour la France, cet article). Pourtant, peu de politiques publiques et peu de programmes de formation permanente traduisent en […]

  3. […] : LE POIDS ECONOMQUU ET SOCIAL DU TOURISME – CULTURE TOURISME ET DEVELOPPEMENT –  STRATEGIES DES ELUS ET PROFESSIONNELS –  LA […]

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée.

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.