Hugues BEESAU, Directeur de la MITRA, Mission d’Ingénierie Touristique Rhône-Alpes,
Direction de l’Ingénierie de Rhône-Alpes Tourisme.
Hugues Beesau a mis en œuvre et réussi à une vitesse étonnante – 10 ans seulement – un formidable réseau, TISTRA, Tourisme Industriel Scientifique et Technique de Rhône –Alpes. Avec tous les objectifs et les outils nécessaires à l’ accompagnement stratégique et technique du développement de 28 musées techniques et Ateliers musées, 10 entreprises et sites industriels et artisanaux, 2 laboratoires de Recherche et espaces scientifiques, 7 sites de culture scientifique. Et l’aventure continue !
Car, il faut tout de même en convenir, les professionnels et élus de la culture n’ont pas forcément cet objectif de consolider les sites culturels et de les développer en formant leurs professionnels aux meilleures stratégiques pour ce faire . Hugues Beesau a donc créé le réseau idéal, celui où peuvent se croiser des compétences complémentaires de « tourisme et culture », grâce à la MITRA et aux directions de la Promotion et de l’Information de Rhône-Alpes Tourisme. Les 47 sites du réseau culturel et d’entreprises peuvent profiter de l’ingénierie touristique de la MITRA, la meilleure de France d’après les experts nationaux du Tourisme, qui ne sont pas tendres, en général…. En échange, l’offre touristique de Rhône Alpes peut s’appuyer sur le bon maillage des 47 établissements, se diversifier, gagner en notoriété.
Nous allons présenter ce réseau, avec les classiques du genre – fédérer, communiquer, mutualiser les forces – mais de fortes originalités, comme le développement du tourisme d’entreprise, le pari du web2.0 et des formations hyper pointues pour les membres.
Auparavant, émettons un souhait : que la stagnation ou la diminution des crédits ne frappe pas ce réseau qui marche, au motif, hélas habituel, que d’autres sites culturels, plus faibles, auraient besoin de davantage d’aide !
Des perspectives se développent, qui peuvent renforcer la fréquentation des sites ( développer les cleintèles étrangères, par exemple) et le modèle économique ( Commercialiser, à l’étranger, ce type d’ingénierie).
L’histoire du réseau TISTRA
Après un diagnostic des potentialités en termes d’offres“tourisme technique” mené dès 1995 en partenariat avec EDF, l’État et la Région Rhône-Alpes choisissent de rassembler et de soutenir les professionnels volontaires (musées de patrimoine industriel et artisanal, entreprises ouvertes à la visite, sites de découverte scientifique et centres de recherche) au sein d’un réseau. Il s’agit alors de structurer cette nouvelle filière de “tourisme industriel”, d’accompagner la qualification des offres de visite proposées afin de concourir au renforcement de l’attractivité et donc de la fréquentation en Rhône-Alpes, en particulier sur les périodes “hors saison”.
Naissance du réseau TISTRA, Tourisme Industriel Scientifique et Technique de Rhône –Alpes
En 1997 , premier « Club » TISTRA », intégré au le Comité Régional du Tourisme Rhône-Alpes.
• 2000 : TISTRA se lance dans une démarche qualité… les premiers audits des sites, évaluation de leur qualité.
en visiteur mystère sont organisés sur les sites… TISTRA devient un label.
• 2002 : l’association TISTRA qui devient une structure indépendante du Comité Régional du
• 2003: Des subventions régionales sont proposées aux porteurs de projetmembres de TISTRA : création des aides à l’investissement pour améliorer les offres de visite financées par la Région Rhône-Alpes.
• 2004 : TISTRA création du site collaboratif Internet www.tistra.com et nouvelle identité visuelle
• 2006 : TISTRA se tourne vers les publics scolaires. Mise en place d’un référentiel pédagogique afin d’aider les sites à développer une offre en adéquation avec les programmes scolaires, puis d’un site-ressource pour les enseignants. .
• 2007-2010 : TISTRA est labellisé Réseau de Culture Scientifique,Technique et Industrielle par la Région. Démarche – qualité et évaluation exemplaires, professionnalisation des acteurs et mise en oeuvre d’une stratégie marketing pluriannuelle.
Aujourd’hui,le réseau affiche 259 emplois (ETP) et près de 780 000 visiteurs !
Un exemple étonnant : la progression des visites d’entreprises du réseau : l’évolution 2008-2009 du chiffre d’affaire des entreprises ( 96% de ventes en boutiques et 4% des billets vendus pour la visite) a été de +26% en moyenne. Si le poids des entreprises n’est que de 21% dans la fréquentation, leur poids dans le CA est de 36% en 2009.( CA Entreprises+musées+sites scientifiques : 2,8M€). Car 10 entreprises sur 11 ont une boutique de vente de leurs produits, et 68% des visiteursy font des achats après la visite, avec un panier moyen de 23€, de la Cave de Chautagne, le panier le pus élevé, aux sources d’Evian, le plus faible.
L’économie du réseau se porte donc plutôt bien en pleine crise, et le réseau peut afficher dans son bilan 2009 les résultats suivants : 285 011,22€, soit 249 378,18€ en produits d’exploitation et +1496,45 € en résultat net comptable. De petits chiffres, certes, mais qu’en aurait-il été, une fois de plus, sans l’aide de l’ingénierie ?Un Grand Tour des réseaux en France nous a permis de conclure que bon nombre des lieux auraient jeté l’éponge, et que les ouvertures de développement de l’avenir n’auraient donc pas lieu d’être.
La parole est à la Région :
Le rôle des élus est toujours décisif, et la création de ce réseau n’y a pas échappé : “Face à la concurrence nationale et internationale de plus en plus forte, la Région Rhône-Alpes mène une politique active de professionnalisation des opérateurs touristiques, pour qualifier davantage l’offre touristique régionale tenant compte de l’évolution actuelle et rapide du marché. C’est le cas du réseau du Tourisme Industriel, Scientifique et Technique Rhône-Alpes « TISTRA », avec une véritable expertise pour développer et qualifier les prestations touristiques, de nombreuses actions collectives autour d’une démarche qualité, d’identité, de promotion et de construction de produits. Même si son action est principalement orientée sur le tourisme, elle se situe à la croisée des chemins par les multiples rôles que jouent ces membres sur le territoire rhônalpin : tourisme de découverte économique, valorisation du patrimoine industriel et artisanal et médiation de la culture scientifique et technique. »(Sylvie GILLET DE THOREY Vice Présidente déléguée au tourisme et à la montagne, RégionRhône-Alpes)
Le Réseau a donc ses entrées sur le site du Tourisme grand public de Rhône-Alpes www.rhonalpes-tourisme.com ainsi que sur le site pro : www. pro.rhonalpes-tourisme.com.
TISTRA, un réseau dynamique et innovant
La force de TISTRA : le tourisme de découverte économique et la visite des entreprises
Il est sans doute bien difficile, donc cela est plutôt rare, en France, de regrouper des sites publics ( musées) et des entreprises ( visite d’entreprises) ou des sites plus axés sur la Recherche ( CCSTI). Ce pari réussi est l’une des originalités qui fait la force de TISTRA, avec le développement des visites d’entreprises et son choix du Web2.0 et surtout l’accompagnement stratégique de la MITRA qui accompagne le développement Réseau culturel et scientifique.
Partenariats
• Soutien financier de la Région Rhône-Alpes premier partenaire du réseau TISTRA, et , comme membre associé, la délégation Régionale Rhône-Alpes d’EDF
• Accompagnement stratégique et technique par la Mission d’Ingénierie Touristique Rhône-Alpes et les directions de la Promotionet de l’Information de Rhône-Alpes Tourisme
• Collaboration et mutualisation des moyens et actions avec les autres réseaux touristiques régionaux : Séquence Nature et Rhône-Alpes Pêche
• Chambres de Commerce et d’Industrie de Rhône-Alpes, les Comités Départementaux du Tourisme impliqués dans le développement du tourisme de découverte économique, les Contrats de Développement Rhône-Alpes
nombreux à avoir retenu le développement de la thématique « Tourisme industriel »
dans leurs actions.
Les publics (enquête année 2009)
La fréquentation 2009 : 779 528 visiteurs ! (Entreprises+musées+sites scientifiques). Comme partout en France la fréquentation a parfois baissé entre 2008 et 2009 (-3%). Le secteur des musées – 45% de la fréquentation – a perdu seulement 3% de sa fréquentation globale, baisse liée à celle du musée d’art et d’industrie de Saint Etienne (-33%) , alors que d’autres sites ont progressé : hausse du Musée Opinel (+12%) et du trio Mine Image/Espace Alu/espace Joseph Besset (+2500 visiteurs chacun).
• 77 % de visiteurs individuels en moyenne, ( Musées+sites scientifiques+entreprises) mais 47 % de groupes constitués pour le secteur des sites scientifiques, 44 % des groupes sont composés de scolaires et d’étudiants
(chiffre 200, et une clientèle française à 85 % et 15% de touristes étrangers.
Des formations pour améliorer la professionnalisation des acteurs
TISTRA propose chaque année un programme de formations visant à fournir aux professionnels les moyens de mieux connaître leurs clientèles cibles, de mieux accueillir le visiteur, de mieux appréhender les évolutions des comportements et de s’y adapter. En 2009, 15 journées de formation ont été proposées en 6 journées ( 83 participants représentant 66 sites membres du réseau TISTRA et du Réseau Séquence Nature Rhône –Alpes.)Et quelles formations : Commercialisation, créer une gamme de produits courts-séjours ou à la journée ; Presse ; Boutiques ; juridique, avec les responsabilités ERP et développement d’outils pédagogiques pour les scolaires
De 2003 à 2007,une démarche qualité pour un réseau labellisé
Il s’agit d’optimiser le niveau des services apportés aux publics tout en permettant aux sites membres du réseau de mieux répondre aux attentes de leurs visiteurs en matière d’accueil, de contenu et d’organisation.
• Un référentiel qualité de 334 critères décliné par catégories de sites (musées, entreprises, sites de découverte scientifique) a été mis au point en 2009 sur la base de la marque qualité Tourisme, ainsi qu’une Charte pour devenir membre du Réseau. TISTRA a le projet d’être tête de réseau pour l’attribution de la marque nationale Qualité Tourisme pour les sites touristiques et culturels.
• 11 audits en visiteur-mystère ont été effectués en 2009 à des fins d’évaluation. Les résultats de ces évaluations sont parfaitement analysés , transmis aux sites , avec une personnalisation pour chaque site, et publiés (Rapport d’activité 2009).
• Des projets :
– Passerelle avec le label et la démarche qualité nationale appliquée à la visite d’entreprise “Destination Entreprises » – ACFCI.
– Label “Tourisme et Handicap”TISTRA sensibilise ses membres à l’accueil des personnes en situation de handicap (sur les 4 déficiences motrices, mentales, auditives et visuelles) et participe à la diffusion du label “Tourisme et Handicap“.
Communication grand public
• Editions : l’objectif est de diminuer les éditions papier et de développer les outils internet et le Web2.0, mais il existe un un guide pratique, outil de fidélisation de la clientèle au réseau (100 000 ex/an)
• 19 suggestions de « circuit-découverte » à la journée destinées aux groupes constitués.
• Relations presse externalisées pour accroîtrela notoriété du réseau, communiquer sur l’actualité des sites
membres et contribuer à la fédération des acteurs ; une Signalétique : améliorer la visibilité du réseau auprès du public sur les sites par des outils adaptés : une charte graphique pour décliner l’identité visuelle TISTRA,un présentoir de documentation… Des Relais d’actualités pour la newsletter de Rhône-Alpes Tourisme et Rhône-Alpes TV
• Site Internet : www.tistra.com
Le site est mis à jour quotidiennement, et fait l’objet de refontes régulières. Le site a un espace collaboratif pour ses adhérents/partenaires, ( FAQ, emplois, stages, annuaire de compétences…). Le Rapport 2009 comprend aussi une analyse de la fréquentation du site Internet, et en 2010 l’accent sera mis sur l’intégration des outils du web2.0, comme la présence de TISTRA sur les réseaux sociaux.
Voir la présentation du réseau sur : http://www.tistra.com/upload/wysiwyg/File/Tistra-Prsentationdurseau.pdf
Des perspectives d’avenir ?
A la lecture du bilan 2009, il apparait que 6 pistes nouvelles existent pour le Réseau, à notre (humble…) avis :
– Proposer un référentiel pour le tourisme ( étude des clientèles, stratégie touristique pluri annuelles)à usage des acteurs de la culture
– Développer les clientèles étrangères, qui représentent 15% de la fréquentation totale des sites en 2009 ( de 12% pour les musées à 17-18% pour les entreprises), ce qui laisse une bonne marge de développement
– Créer une grande manifestation commune ( exposition ? ), entre tous les sites, et sur le web !
– Développer un site Internet plus collaboratif, avec co-création de contenus entre les sites et les internautes, échappées vers des partages d’expériences, des expositions virtuelles;
– Un rôle leader pour le développement culturel de Rhône-Alpes, et un rôle leader pour le tourisme culturel en France (Formation, développement).
– La commercialisation de l’ingénierie touristique et culturelle à l’export, car peu de pays ont mis en oeuvre de telles synergies pour rapprocher le tourisme et la culture. Il revient à TISTRA, Tourisme Industriel Scientifique et Technique de Rhône –Alpes, d’avoir créé, pour la première fois, ces synergies.
Enfin, nous souhaitons longue vie au bébé de Stéphanie Heritier Da Cunha, Responsable du réseau Tistra!
Et nous remercions Hugues Beesau et toute l’équipe qui nous ont accueillie pour une présentation des enjeux TIC et visite Culturelle, lors du Séminaire des membres du Réseau (29-30 mars 2010).
Pour en savoir plus …
TICCIH , organisation internationale très classique pour le patrimoine industriel -Etude, protection et conservation- qui fait partie de l’ICOMOS (International Council for Monuments and Sites) http://www.mnactec.cat/ticcih/
En Europe : ERIH regroupe 850 sites dans 32 pays d’Europe.. Treize itinéraires régionaux permettent d’approfondir l’histoire industrielle de ces territoires. Pour le reste ( mise en tourisme, ingénièrie,…) pas grand-chose, à ce jour. . : http://www.erih.net/fr/liens/france.html
En France :
Quelques régions ont regroupé leurs effort, pour un premier effet de communication, comme les Ardennes,l’Alsace, la Bretagne, mais rien de comparable à TISTRA n’a été organisé pour professionnaliser les acteurs, et si le réseau de musées comtois est très intéressant, il n’a pas ou peu de partenariats avec les entreprises du secteur privé, comme TISTRA.
Le CILAC – Comité d’information et de liaison pour l’archéologie, l’étude et la mise en valeur du patrimoine industriel – est une association sans but lucratif, fondée en 1979. Première structure française à affirmer que l’industrie entrait dans le champ du patrimoine et méritait une attention particulièrement soutenue, sa mission est de promouvoir, dans notre pays, la protection du patrimoine de l’industrie. Pourtant, selon nous, Le CILAC est plutôt consacré à l’ « étude du patrimoine » qu’à sa valorisation, très en retrait de TISTRA pour les questions de fréquentation des sites.
http://www.cilac.com/
Alsace – Industrial tourism >> http://www.tourisme-alsace.com/en/tourisme-industriel-en/
Cambresis : une bonne carte pour les visiteurs touristiques, , c’est déjà un début : http://www.tourisme-cambresis. fr/industriel
Le Bassin Minier Nord-Pas de Calais présente sa candidature au patrimoine mondial de l’humanité , http://www.bmu.fr/
Haute-Normandie : liste des musées d’industrie et des technologies : http://www.musees-haute-normandie.fr/thematik.php3?lang=en&idmot=43
Bretagne : Tourisme Industriel dans le Finistère http://www.bretagne.com/fr/en_finistere/que_faire/tourisme_industriel
Centre : Le Pays Loire Val d’Aubois se trouve au cœur de la France, dans le sud-est de la Région Centre et du Département du Cher, ce territoire est limitrophe de deux Départements : l’Allier et la Nièvre, appartenant à deux régions administratives : l’Auvergne et la Bourgogne. http://www.paysloirevaldaubois.com/page_english.php?RID=16&ID=54
Jura : signalons aussi l’un des pionniers, le réseau des Musées de techniques et cultures comtoises , http://www.musees-des-techniques.org/index.php, qui affiche sur son site l’état de la fréquentation, ce qui est assez rare pour les musées : Par rapport à 2008, 30 000 personnes sont venues en plus en 2009 sur les 9 musées du réseau*. Aucune catégorie de public n’est en baisse. C’est indéniablement les salines de Salins-les-Bains qui remportent la palme. Leur succès influence directement les chiffres globaux des musées du réseau. Avec 24 000 visiteurs supplémentaires, nul doute que leur inscription au patrimoine mondial de l’UNESCO n’y est pas étrangère. Autres augmentations : 4 000 visiteurs à la verrerie-cristallerie de Passavant-la-Rochère, respectivement 1 000 visiteurs de plus pour l’écomusée du pays de la cerise à Fougerolles et le musée de la lunette à Morez.Trois musées sont en baisse. Le musée Japy à Beaucourt a organisé moins d’expositions temporaires et perd 800 visiteurs. Le musée du jouet de Moirans-en-Montagne, qui est en rénovation, n’assure plus de visites guidées ni d’animations. Le musée de la boissellerie de Bois d’Amont, quant à lui, n’a pas réussi à redynamiser ses fréquentations en baisse depuis quelques années.
Poitou-Charentes : http://inventaire.poitoucharentes.fr/patind/pi/index.html , 5000 pages d’écran, mais toutes axées sur des connaissances de type universitaire
Le Canal du Midi : http://www.midicanal.fr/, un site Internet incoyablement désuet, pour son graphisme, mais propositions très bien faites, vélo et cie!
Champagne Ardennes : un centre de ressources pour les musées, archives, bibliothèques virtuelles et ressources documentaires : http://www.patrimoineindustriel-apic.com/liens/l2.htm
Ken , entre deux rendez-vous d’affaires, a visité la Turbine Hall de la Tate Modern, à Londres, car il y a toujours quelque chose de sensationnel à y voir! Là, il s’agissait du Weather Project, d’un artiste qui s’appelle Olafur Eliasson, qui travaille à partir des matériaux du temps : la brume, le soleil, la pression, la lumière, les transformations de tout cela ensemble, au cours du temp…Ce soleil, fabriqué de centaines de lampes, n’est qu’un demi –cercle, mais un effet miroir en fait un soleil complet. Magique, se dit-il, mais où les artistes vont-ils chercher tout cela ?
Il aimait bien ces expériences, car il ne s’y sentait jamais coincé ( Qu’est-ce que ça veut dire ? ) ou en échec, ce qu’il ne pouvait supporter, comme tout le monde. Et lui qui travaillait, voyageait et visitait hôtel sur hôtel, en Touriste Parfait, voulait un jour comprendre pourquoi il existait encore des gens qui fabriquaient des soleils avec des miroirs.
Exposition Unilever Series, 16 octobre-21 mars 2009, Tate Britain, Londres.
L’artiste : Olafur Eliasson was born in 1967 in Copenhagen, Denmark of Icelandic parentage. He attended the Royal Academy of Arts in Copenhagen from 1989 to 1995. He has participated in numerous exhibitions worldwide and his work is represented in public and private collections including the Solomon R Guggenheim Museum, New York, The Museum of Contemporary Art, Los Angeles, the Deste Foundation, Athens and Tate.
KEN A MUNICH : Stucture mobile conçue pour le Festival 2010 de’ Munich. L’enveloppe de l’édifice a été élaborée à partir des fréquences sonores de Purple Haze de Jimmy Hendrix et de Don Giovanni de Mozart, qui ont été traduites formellement. Agence autrichienne Coop Himmelb(l)au.
1 Commentaire
Ah, TISTRA! J’aurais vraiment aimé travailler pour eux… Les profs à l’Université nous l’ont toujours présenté comme un exemple, sinon L’Exemple… ce qu’il est, incontestablement!