
PARIS – LE RETOUR DE LA Joconde QUI FUT VOLÉE en 1911 DANS LE LOUVRE! Le voleur était t un italien, Vincenzo Perugggia, qui,voulait qu’elle revienne dans son pays ! Elle retrouva « sa » place en 1914 . Je mets des Guillemùent car si le tableau fut offert à la France, la Gioconda était italienne, vraiment!, (Photo wikipedia , Domaine public, de Roger-Viollet/Getty Images)
Le vol de La Joconde est un vol d’œuvre d’art survenu le 21 août 1911 au musée du Louvre à Paris, au cours duquel La Joconde, le tableau de Léonard de Vinci, est dérobée par Vincenzo Peruggia, un vitrier italien souhaitant voir l’œuvre revenir dans son pays d’origine. Le tableau fut retrouvé et repris sa place en 1014. Un scandale populaire, avec des films, journaux, écrivains de romans innombrables !
UN MUSÉE DES OBJETS VOLÉS ?
Ne plaisantons pas, nous sommes en 2025 et le futur musée des œuvres d’art volées sera virtuel, en ligne !
L’UNESCO, première victoire, vient d’annoncer qu’elle allait se lancer dans la chasse au trafic d’art, à commencer par le vol !www.unesco.org/fr/articles/lunesco-lance-le-premier-musee-virtuel-des-biens-culturels-voles-lechelle-mondiale-la-conference
D’après Interpol et les instances locales de police , 60 000 objets ou œuvres d’art sont volés chaque année.
L’UNESCO a décidé de ce projet, bien préparé, depuis trois ans.
I- UN MUSÉE VIRTUEL ! Évidemment, il s’agit d’un musée virtuel d’œuvres d’art déclaré volées par leurs propriétaires. Depuis trois ans des professionnels, juristes et pros du digital travaillent à ce projet depuis leur première réunion lors de MONDIACULT 2022,la conférence mondiale de l’UNESCO sur « Les politiques culturelles et le développement durable », accueillie par le Mexique.
L’. ICOM, International Council of Museum, était présent et de nombreux partenaires vont rejoindre le défi de cette chasse au voleur. : le Musée virtuel des biens culturels volés.À quoi il ressemblera-t-il ?
Voici le projet , en résumé :
• L’Unesco a pour objectif de retrouver ces objets, et leur restitution ne sera pas simple, car il faudra prouver que les œuvres vous ont bien appartenu au propriétaire demandeur et ont bien été volées !Et si possible dans quelles circonstances
- I- LE BILAN DEVRAIT ÊTRE POSITIF! tous les partenaires, professionnels et amateurs, qui luttent contre le trafic des objets d’art vont renforcer leurs relations et en créer de nouvelles.
♦Le plus difficile sera sans doute de trouver des critères adaptés aux pays et régions du monde et des solutions pour décourager les vols. Car l’un des problèmes, actuellement, est bien la recherche d’une homogénéité dans le travail international, les différents pays du monde n’ayant pas obligatoirement une législation sur le sujet, d’autres ayant au contraire des législations trop compliquées quand il faut « faire vite » ! ,s’appuyant sur des équipes soudées vraiment professionnelles que les pays plus pauvres n’auront pas les moyens de recruter.
♦C’est bien là que l’UNESCO aura le plus de difficultés et de travail : faire un état des lieux et des moyens, préciser la notion de « bien culturel », former des personnels, définir des normes, savoir remonter des filières de trafic dans des longues enquêtes, complexes et donc coûteuses. Et se heurter à des idées justes : les pays colonisateurs de toutes époques et de très nombreux pays ont aussi volé des œuvres, en tout cas les faits le prouvent.Tout comme Napoléon, très amateur d’art, demandait à ses armées de « rapporter des souvenirs » d’Italie.
II-UNE PLATEFORME INTERACTIVE
« La plateforme interactive, conçue par l’architecte burkinabè Francis Kéré (lauréat du prix Pritzker en 2022), réunit pour l’instant près de 250 objets, infime aperçu d’un gigantesque trafic qui concerne au moins 57 000 biens selon Interpol, partenaire de cette initiative. « C’est un musée unique au monde », déclare la directrice générale de l’Unesco, Audrey Azoulay, qui a lancé le projet en 2022 : « Par cet espace muséal unique, nous venons partager avec le plus grand nombre les enjeux de la lutte contre le trafic illicite de biens culturels, un trafic qui heurte les mémoires, brise les chaînes des générations et empêche la science. »Cette plateforme Plateforme est elle-même protégée par le droit d’auteur et tout autre droit de propriété applicable, y compris les drois de propriété intellectuelle. Le contenu de la Plateforme appartient aux organisateurs : l’UNESCO,Pays Soumissionnaires, les « Contributeurs ») ou autres partenaires.
Un chapitre entier que j’ai reçu est consacré au modèle juridique choisi, un peu compliqué, mais ou chacun retrouvera l’accès et l’utilisation du contenu.
♦On en retiendra des analyses proches des recherches de faits historiques (Pascal Banchard ou,Nicolas Bancel, Françoise Vergès et des universitaires très nombreux dans le monde entier depuis les premières recherches aux USA) sur les restitutions coloniales ! Mais gardons les limites (Connaissance et provenance; instruction ou prêts…), limites des « postcolonial studies » (Etudes post-coloniales).
III- L’UNESCO CHOISIT LA PÉDAGOGIE!
– Les récits pédagogiques devraient être associés à chaque objet culturel volé exposé sur la Plateforme. Ils ont été élaborés afin d’aider les visiteurs à en apprendre davantage sur les objets volés, à comprendre leur contexte culturel d’origine et à s’immerger dans les histoires qu’ils incarnent. Comme pour les autres supports de la Plateforme, ces récits ne constituent ni n’impliquent l’expression d’une quelconque opinion de la part de l’UNESCO.
Comme pour toute présentation muséale, le contenu est nécessairement interprétatif et ne se veutpas exhaustif quant à l’histoire ou à la signification des objets. Il reflète les objectifs suivants de la Plateforme : sensibiliser à l’impact du trafic illicite sur les communautés d’origine, souligner l’importance de la sauvegarde de notre patrimoine culturel commun et célébrer la valeur immatérielle du
PLATFORM
Welcome to the UNESCO Virtual Museum of Stolen Cultural Objects (the “Platform”), avec ce Copyright ©[Year] UNESCO!
Consulter l’article , après ma petite introduction, si le sujet vous intéresse, sur le site de l’UNESCO www.unesco.org/fr/articles/lunesco-lance-le-premier-musee-virtuel-des-biens-culturels-voles-lechelle-mondiale-la-conference
Vidéo de la création de la plateforme!
Je voudrais remercier tous mes amis qui m’ont envoyé des articles et images sur cette décision de l’UNESCO, dont on espère tous qu’elle sera assez rapide pour arrêter le flux des vols d’oeuvres d’art!
Copyright ©[Year] UNESCO, merci aussi à l’UNESCO de savoir mobiliser beaucoup d’intéressés autour de ce projet insolite!
♦
KEN LE TOURISTE PARFAIT NE COMPRENAIT PAS TROP les émotions européennes : l’Amérique avait des quartiers chinois et des communautés du monde entier. C’est ce qui faisait sa force, cette diversité!
Barbie arriva en courant : « Oui, mais nous avons aussi connu des périodes historiques que je trouve honteuses, dans de nombreux musées….. »